KEYNA & SHAWN.

A force de compter le pour et le contre, il était évident que l’étudiant allait finir par avoir une magnifique migraine. Dans son esprit une seule et unique fille depuis bien trop longtemps déjà. Le pauvre petit Williams n’avait jamais eu à faire avec les sentiments, alors évidement il avait un petit peu pour ne pas dire beaucoup de mal avec cette histoire. Il devait se vider la tête, trouver un autre moyen d’évacuer tout ce stress. Et l’étudiant n’avait rien trouver de mieux que de tourner en rond encore et encore dans les rues du système grec. D’ailleurs, ça faisait au moins quatre fois qu’il passait devant la même maison. Tellement dans ses pensées qu’il n’avait pas remarqué que ça faisait plus d’une heure qu’il courrait à une bonne allure. Shawn n’était pas un super sportif mais ses parents lui avaient toujours dit que s’il voulait faire carrière dans la politique américaine, il fallait qu’il se démarque sur tous les plans. Cela comprenait le plan physique évidement. Plutôt bel homme, Shawn était un brun ténébreux, au regard dur et à la voix rauque mais au corps presque parfait. Encore une fois il continua de courir encore et encore. Le jeune homme était bien décidé à s’arrêter de courir au moment où il aurait une réponse à ses interrogations. Espérons qu’il ait les jambes solides, il n’aurait pas sa réponse avant un bon moment.

Cela allait bientôt faire trois heures que l’héritier courrait, et il devait bien l’avouer, il n’allait pas tenir le rythme bien longtemps comme ça. Au final, il avait abdiqué, même s’il avait un moral à l’épreuve de presque tout, Shawn s’était résigné. Il n’aurait pas de réponse ce soir et à défaut d’avoir de réponse, tout ce qu’il voulait, c’était un peu d’eau. Et évidement, sa confrérie des Epsilon était à l’autre bout, à environ quarante minutes de marche, et courir encore, il allait en baver. Un rapide coup d’œil sur ce qu’il avait autour de lui et regarda la maison qui arborait fièrement les lettres des Sigma. Il n’avait aucune idée des personnes qui pouvaient bien se trouver dans cette confrérie, et à y réfléchir aucun nom lui venait. Qu’importe, il s’avança discrètement autour de la maison. Il était 23h passé, et évidement, il n’y avait pas beaucoup de lumière autour de lui. Sa montre en main, il se décida à faire le tour pour trouver un robinet à l’extérieur. Ca ne faisait pas très Epsilon mais qu’importe il avait soif, et quand un Epsilon avait soif, il devait avoir à boire. Rapidement, il trouva ce qu’il cherchait un peu d’eau. Sans attendre, il se jeta sur le robinet et se désaltéra. Par chance, cette source était intarissable. Une fois sa soif étanchée, il se passa un peu d’eau sur le visage. Ca le rafraichissait. Il posa ses mains sur ses genoux et reprit sa respiration. Son petit short gris et son débardeur lui collait à la peau. Une légère brise vient chatouiller sa peau. Enfin il reprenait ses forces. Il pourrait continuer à courir pendant des heures à présent. Du moins, c’était ce qu’il avait décidé avant d’entendre du bruit dans les parages. Les sens en alerte, Shawn se montra convaincant en lançant quelques mots à l’aveugle.

« Je suis pas un prédateur. Et même si c’est le cas, je frappe pas les filles. »

Malgré la pénombre, Shawn n’était pas un des plus gros débiles, il savait reconnaitre les pas d’une demoiselle quand il en entendait une. Il avait beau plisser les yeux, il n’arrivait pas à reconnaitre la silhouette. Quoi qu’il en soit, il avait vu une jeune femme à la longue chevelure, une taille de guêpe, une silhouette bien agréable. Si Monsieur n’avait pas une blonde en tête, cela faisait longtemps qu’il se serait mis en chasse. Pas le plus grand des dragueurs, il avait néanmoins le mérite d’avoir pas mal de conquête et la possibilité de pouvoir assouvir ses besoins sexuels quand il le souhaitait au presque. Et dire que si la situation aurait eu lieu quelques semaines plus tôt pour ne pas dire un mois, il aurait sauté sur l’occasion et draguer sans vergogne. Il soupira et haussa les épaules avant de s’approcher vers l’inconnue sans visage pour le moment. Même en s’approchant, il n’arrivait pas à voir qui elle était. Du coup, à côté d’un bosquet, il se dit qu’il allait se présenter.

« Je m’appelle Shawn. Je suis un Epsi. J’étais parti faire un peu de jogging, et j’ai eu soif. »

Au moins, il ne se prendrait pas un coup de poing pour intrusion. Il assurait ses arrières en se présentant comme un étudiant adepte du système grec.

KEYNA & SHAWN.

Avec la pénombre, l’epsilon avait du mal à savoir à qui ou plutôt à quoi il s’adressait. La lune était cachée par un nuage depuis quelques minutes, et évidement cela ne lui facilitait pas la tache pour trouver qui était autour de la maison des Sigma. Pour couronner le tout, sur les deux lampadaires qui se situaient à côté de la grande bâtisse, un seul éclairait. Et manque de chance, ce n’était pas celui qui se trouvait de ce côté. Une voix féminine parvient à ses oreilles. C’est étrange, elle lui dit quelque chose, il est certain que cette personne il la connait au moins physiquement. Il ne doit pas la voir tous les jours, mais les indices de cette voix lui mette la puce à l’oreille, c’est une de ses fréquentations comme il appelle pour être poli. En d’autres mots, Shawn avait des femmes avec qui il couchait régulièrement. Pas de sentiments, il ne savait pas ce que c’était, et ne saurait surement pas les reconnaitre quand ils se pointeraient dans sa vie. Non, c’était une relation purement physique. En faite, c’était même plus que ça, il savait qu’avec cette fille, c’était quand elle voulait où elle voulait. Bien souvent, c’était elle qui venait le chercher et Shawn se pliait évidement à ce qu’elle voulait, ne lui restait plus qu’à assurer par la suite. Et entre nous, bien souvent, il assurait. Etonné qu’elle se présente comme si elle ne l’avait pas reconnu. L’étudiant sourit, elle était toujours surprenante. Faut dire qu’il ne l’avait jamais vu dans le cadre sérieux. Il était peu être le seul être vivant à avoir vu cette facette de la jeune étudiante en faite. Il se passa la main sur le crâne et prit la parole.

« Keyna. J’ai pas besoin de te voir pour te reconnaitre. Tu es une sacrée joueuse quand même. »

Effectivement, la lune était à présent visible de tous, le nuage bien loin. Durant cette chaude nuit, ils pouvaient à présent se voir. Elle était brune à présent, ça la changeait, mais il la voyait encore plus dominatrice qu’avant. Un sourire espiègle apparu sur son visage, et ses yeux devinrent très vite brillants en se souvenant de toutes les façons qu’elle avait eu de prendre le dessus de la situation. Dans cette tenue de sportive, elle était toujours clairement attirante, il fallait l’avouer. Pour la première fois depuis qu’ils se connaissaient, il la voyait sous un nouvel angle. Elle n’était plus la femme de ses fantasmes, mais une étudiante rencontrée dans la rue par hasard, adepte du système grec. C’était plutôt étrange, il fallait l’avouer. D’ailleurs, pendant quelques secondes l’américain d’adoption se demanda même s’il n’aurait pas été préférable pour lui de faire demi tour et de retourner dans sa maison. Mais d’abord, avant de partir, il devait satisfaire sa curiosité. Il s’était présenté, elle devait donc forcement savoir qui il était puisqu’il n’aurait pas pu faire cela de façon plus détaillée. Éprouvait-elle un plaisir pervers ou sadique à voir sa réaction quand il découvrirait qui elle était ? Peu être en faite, se disait il. La mine soucieuse, Shawn fit une petite grimace signe qu’il réfléchissait intensément à ce qui venait de se produire. Finalement, le jeune homme allait opter pour satisfaire pleinement sa curiosité, et pour cela rien de mieux que de poser directement la question.

« C’est un petit jeu de faire semblant de pas se connaitre quand on se croire quand tu veux pas de mon … corps ? »

Il avait beau être doué avec les mots, il n’avait pas trouvé de meilleures façons de lui faire comprendre la question sans passer pour un énorme pervers notoire. Il hausse les épaules, et croise les bras contre son torse en attendant une réponse. Parce que oui, Monsieur est déterminé, et il ne compte pas partir tant qu’il n’a pas de réponse. Surement un sursaut de fierté dans cette relation où c’était mademoiselle qui dominait tout et surtout tout le temps. Il avale sa salive avec une facilité déconcertante, plisse les yeux pour mieux voir ses réactions face à cette question et histoire de parfaire son petite manège, il s’avance puisqu’à présent il n’a rien à craindre. Puis, il penche la tête sur le côté, plisse les lèvres comme s’il était dans une intense réflexion, et soupire. Pour une fois depuis qu’il l’a rencontré, Shawn a bien envie de la faire réfléchir quelques instants sur leur relation. C’est son côté sadique, surement.

« En faite quand on y réfléchis. Quand tu as pas envie j’existe pas. Il se passe quoi quand j’en ai envie ? »

KEYNA & SHAWN.

Si jamais on avait dit à l’Epsilon qu’en allant faire un footing, il allait tomber sur la belle Holliana, il n’y aurait jamais cru. En faite, il avait toujours un peu de mal à le croire. Dans la pénombre, il discerna lentement ses formes. D’abord ce fut le reflet du galbe de ses seins mit en lumière par un rayon lunaire. Il plisse les yeux et il la voit avancer, sa longue chevelure retombant en cascade sur ses épaules. Evidement qu’elle était belle, mais ce n’était pas nouveau. Malgré le fait qu’elle soit brune et un peu plus petite que son type de fille, il y avait un truc qui la rendait maîtresse des fantasmes les plus fous de Shawn. Il faut dire qu’en regardant de près, il n’avait pas eu de relation aussi fusionnelle avec une femme dans le domaine du sexe. Son sombre secret était d’aimer les femmes dominantes, et sur ce point là elle avait de quoi lui donner du répondant. Jamais il n’avait eu à se plaindre ses idées, sur ses envies. Et pourtant des fois, la situation n’aurait jamais été propices à leurs ébats. D’ailleurs aujourd’hui ce n’était pas non plus le jour idéal. Il regarde son corps avancer la lumière de la lune, et elle s’approche doucement de lui, un peu comme un chasseur s’approche d’une proie. Shawn se demandant où elle veut en venir plisse les yeux et la regarde s’avancer vers lui. Il se tient droit et ne montre aucun signe de faiblesse à son approche. Silencieux, il écoute et il regarde. Quand elle le touche, il se contente de dire quelques mots pour ne pas qu’elle s’approche de trop près de lui.

« Holli, je suis en sueur, ça fait des heures que je cours. »

Lui qui pensait que ça allait la ralentir ou même la faire reculer, il ne lui faut que quelques secondes pour comprendre qu’une tout autre option a germé dans l’esprit de la jeune femme. Shawn a beau faire presque une tête de plus que la jeune femme, quand elle avance son visage vers lui, l’étudiant tend son visage par automatisme. A partir de là, il ne faut que quelques secondes pour que leurs lèvres viennent en contact. Shawn ne se fait pas prier, les baisers, il aime ça. Alors il vient à placer sa main dans les cheveux longs de la Sigma, et son autre main vient à se positionner dans le creux de ses reins pour la coller contre lui. Puisque la sueur ne l’a pas fait fuir, il répond à ce baiser avec fougue et une envie non cachée. Proche, elle doit le sentir frémir. La pression monte vite avec Shawn. Son grand défaut est de ne pas savoir conserver la pression un bon moment. Mais en même temps, l’Epsilon est un feu permanant et l’attitude de la jeune femme est comme de l’huile, elle ne fait qu’attiser ses envies les plus salaces. En quelques secondes, il en a presque oublié toutes les femmes qui lui faisaient tourner la tête. Alors qu’il allait littéralement se jeter sur elle, l’étudiante recule et laisse l’héritier sans voix. Encore une fois, elle l’a eu et en beauté. Il se retourne et l’observe. Même si cela ne fait pas parti de leur règle, il murmure : « Putain, Holli’ c’est dégueulasse ce que tu fais… »

Il se retourne la suit du regard sans pourtant la suivre. C’est peut être une bonne chose dans le fond, un signe qu’il doit être fort et attendre et prendre son mal en patience. Pour son bien, il aurait du se concentrer sur une autre femme. Son ancienne petite amie qui lui répétait sans cesse que le sexe pour le sexe n’était pas une façon de vivre. Ou Perdita, la femme parfaite pour qui il aurait aimé être capable de lui décrocher la lune mais qui ne lui avait seulement offert qu’une partie de jambes en l’air. Triste constat. En faite, penser aux autres, c’était pire. La mine soucieuse, il regarde la jeune femme et sa cigarette. Si elle pense qu’il va rester de marbre face à ce spectacle, elle se trompe. A la lumière d’un réverbère, sa silhouette est digne d’un film érotique. Elle suggère tout dans sa posture et dans sa façon d’être. Shawn n’est qu’un homme et il cède en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Il s’avance vers elle comme la fin sur le monde. Debout, devant elle, il la fait décroiser les jambes, la regarde de haut, et lui prend la cigarette qu’elle avait de coincer entre ses lèvres. A son tour, il la porte aux siennes, allant jusqu’à la finir. Il prend son temps, et va écraser le mégot. Il revient vers elle et attrape ces lèvres comme un sauvage. Il saisit ses lèvres et s’assure qu’elle ne parte pas comme la dernière fois en plaçant sa main sous son menton. Il fait durer le baiser à sa guise, et quand il en a décidé, il le stoppe. Même s’il préfère être dominé, il a besoin d’être rassuré dans sa virilité, elle décide où, quand. Mais Shawn a son mot à dire sur le comment. Les lèvres se quittent et de sa voix suave et rauque de Monsieur Williams reprend le dessus.

« J’adore le goût de nicotine quand j’embrasse une femme. »

Son regard est vif, sa voix est tranchante mais surtout particulièrement charmante. Shawn essaye de se montrer à la hauteur de la jeune femme. Il sait que quand il pense bien faire, il est bien en dessous. Alors, il doit redoubler d’ardeur dans sa façon et il le fait. Imaginatif et créatif, il prend place à côté de la jeune femme puis s’apprête à manœuvrer rapidement, il passe sa main et vient prendre ses deux jambes pour les poser sur les siennes dans cette position, il n’a qu’à la soulever pour qu’elle se retrouve sur ses genoux. Vicieux jusqu’au bout, sa main qui est censé la soutenir dans son dos, glisse sans attendre son le haut de la jeune femme. Dans le dos, il inspecte rapidement les sous vêtements qu’elle porte. Et puisqu’il sait que la parole peut faire son petit effet combiner avec quelques paroles, il ne va pas hésiter une seule seconde. Son œil est vif est pervers, son esprit est mélangé d’idées lubriques, malsaines et surtout perverses. Shawn s’approche près de son oreille et tout en parlant, il frôle le lobe de son oreille avant de lui murmurer quelques.

« L’amour sur un banc ? Il est peut être temps qu’on essaye. »

Et histoire de pimenter le tout, il passe sa langue sur l’oreille de la jeune femme.

KEYNA & SHAWN.

Shawn aimait bien els femmes fortes, celles qui savaient ce qu’elles voulaient et n’en avaient pas honte. Sauf que voilà, normalement Holliana fait partie de ce genre de femme, mais ce soir, alors qu’il ne pensait pas la croiser, il la croise. Alors qu’il pensait qu’elle ne voudrait pas de lui, elle lui prouve le contraire. Mais à présent qu’ils sont sur le banc, qu’il pourrait surement lui faire atteindre le septième ciel en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, elle est comme ailleurs. Et si il y a bien une chose que Monsieur Williams déteste, c’est quand les femmes donnent l’impression de ne pas être avec lui. Quand c’est comme cela, il est capable de se mettre dans des états de rage pas possible. Et c’est ce qui le se passe en ces instants. Alors qu’il l’embrasse à pleine bouche avec toute la fougue dont il est capable et autorise ses mains à flatter son corps, il n’a pas le répondant habituel. Du coup, l’effet est immédiat. Shawn n’a plus envie, il stoppe le baiser nettement et la fait même reculé. Sans attendre, Shawn se montre incisif et sans pitié avec la jeune femme. Il ne veut pas savoir le pourquoi du comment, ni même avoir plus d’explications, il va lui faire comprendre ce qu’il pense, et il n’y va pas de main morte. Epsilon caractériel oblige. Sa voix grave n’est plus suave mais décidément bien grincheuse. Dans les films, les voix comme les siennes servent souvent à faire les voix de fond. Une fois, une femme lui avait dit qu’il avait la même voix que le ghostface dans Scream, et c’est avec plaisir qu’il lui avait fait peur.

« Casse toi, si c’est pour faire ça Holli. Tu fais chier. »

Il ne s’attarde pas plus que cela, et se relève du banc pour remettre son short en place. Shawn aimerait bien partir de suite pour lui faire comprendre que cette attitude ne lui plait pas. Sauf que voilà comment il réagissait face aux filles qui n’avaient pas un tempérament assez fort. Il soupire longuement la regarde de haut et la toise même sans hésiter. Son esprit sadique n’a qu’une envie c’est de torturer la jeune femme encore et encore jusqu’à la mettre a pied du mur. Comme d’habitude, il ne met aucun gant, et va directement là où ça fait mal. En même temps, Monsieur Williams n’est pas connu pour faire dans la dentelle. Du moins, seulement celle que les jeunes et jolies femmes portent. Tranchant et surement bien vexé, le jeune étudiant y va de but en blanc sans laisser le temps à la jeune femme de répondre quoi que ce soit, du moins pas pour tout de suite.

« Ecoute moi bien, c’était la dernière fois nous deux. » Quelques secondes de silence pour qu’elle comprenne ce qu’il vient de dire, et continue encore et encore. « Tu auras qu’à te trouver quelqu’un d’autre pour te prendre où tu le voudras. » Shawn, en homme particulièrement vexant n’hésite pas à en ajouter une nouvelle couche. « Ah oui, et pour l’information, bon courage pour en trouver un aussi bon que moi … Ou du moins un qui te supportera tes putains d’envie … » Nouvelle pause dans ce qu’il vient de dire, et pour simple conclusion, il se conte d’un simple : « Compris ? »

Il regarde sa montre à présent et voit qu’il a perdu une demi heure dans son timing. A la limite, cela ne l’aurait pas déranger s’il avait pu goûter au plaisir de la belle et désirable jeune femme. D’ailleurs, il se saisit de son fidèle portable dernier cris, changé récemment pour en avoir une plus performant encore. Rapidement, il envoya un message à William pour lui demander s’il était d’accord pour que Shawn passe prendre une bière chez lui à cette heure tardive. Il range le téléphone dans sa poche, et cette fois ci, comme pour encore une nouvelle fois marquer le coup avec Holliana, il lui fait payer cette fois encore. Narcissique et méchant, comme toujours.

« Quelque chose d’autre à ajouter, ou même à faire. C’est le moment, parce que j’ai prévu de ne plus jamais te revoir et encore moins être sympa avec toi. »