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«L'art et rien que l'art, nous avons l'art pour ne point mourir de la vérité.»

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Berkeley University
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MessageSujet: «L'art et rien que l'art, nous avons l'art pour ne point mourir de la vérité.» «L'art et rien que l'art, nous avons l'art pour ne point mourir de la vérité.»  EmptyVen 29 Oct - 16:21

▬ « L'art et rien que l'art, nous avons l'art pour ne point mourir de la vérité.»
A quoi ressemblerai la vie si nous nous laissions guider par notre coeur ?!
    Mes parents ont toujours été de grands amateurs d'art, quelle qu'en soit la forme. Pour ma mère l'art c'est l'expression de la détresse de l'artiste, pour mon père c'est la plus belle démonstration de sa subjectivité. Ils n'ont jamais donné le même sens à l'art, ils n'ont jamais aimé les mêmes choses mais tous les deux nous ont donné à mon frère et moi ce regard peut-être plus critique que certains sur l'art. Je ne me contente pas de dire qu'une statue est belle, je sais en quoi sa représentation me touche, en quoi je la trouve belle. Malgré la froideur apparente de certains tableaux j'ai été de nombreuses fois surprise de voir ce qu'Edward était capable de comprendre d'une toile. Il n'y a qu'une chose sur laquelle mes parents étaient d'accord : c'était la musique et le goût pour la bonne musique. J'ai grandis avec un piano dans ma chambre, dans le salon et partout où j'allais un piano était présent. Un haut parleur dans chaque pièce nous a passé pendant des années en boucles les plus grands chefs d'œuvre de la musique classique, nous avions pour coutumes d'aller une fois par mois à l'Opéra jusqu'à ce que mes parents déménages et une fois même nous avions fait un aller-retour NYC-Paris simplement pour passer quelques heures à assister à ce qui fut le plus beau spectacle de toute ma vie. Oui je peux reprocher beaucoup de choses à mes parents et notamment leur éducation mais il est clair que l'éducation culturelle qu'ils nous ont donné ne laisse en rien à désirer. J'ai goûté à toute forme d'art ; musique, dessin, peinture, cinéma, théâtre, sculpture, architecture, design, graphisme, photographie, gravure, littérature, poésie et stylisme …
    La musique et le stylisme sont restés gravées en moi comme les deux plus belles formes d'expression artistique qu'il soit et même si j'ai beaucoup perdu des cours de piano que j'ai reçu jusqu'à ce que je quitte la demeure familiale, il m'arrive parfois, de m'assoir devant un piano et de me prendre au jeu, d'effleurer quelques touches laissant l'instrument délivrer quelques sons mélodieux mais ces moments se font rare et je passe largement plus de temps à dessiner des vêtements pour ensuite les enfermer dans ma boite à croquis qu'à jouer du piano. Je me suis souvent demandé si j'aimais le stylisme parce que ma mère est styliste ou parce que j'aime véritablement ça. Je pense qu'il y a des deux et que ma passion est né quand petite je l'observais se décarcasser et essayer de se faire un nom, feuilletant les pages de magasines dont je n'oublierai jamais le nom. Ma mère a en effet une pièce dans son appartement à Manhattan dans laquelle elle entrepose toutes ses revues et magazines de modes comme des objets d'art. Elle est abonnée à des dizaines d'entre eux et en expédient certains du monde entier, beaucoup d'Europe et entre autre Vogue ; Vogue Paris, Vogue UK, Vogue Italy … Ils ont beau porter le même nom, ces magasines sont tous plus différents les uns des autres. Les seuls selon moi capable de redonner un sourire à une femme mais après-tout qu'est-ce que j'en sais ?! Ce ne sont que des magazines comme certains le disent si bien … Que des photos retouchées sur photoshop et imprimées sur du papier glacé. Oui mais voilà, la photo de monde ce n'est pas que ça, c'est plus encore que la photographie en général. J'aime cette expression figée d'un visage, d'une posture que l'on peut interprété à sa guise, aux grées des envies et humeurs …
    Si on devait me faire choisir un métier en particulier qui touche à la mode, j'hésiterai longtemps entre le stylisme et le journalisme de mode. La journaliste de mode donne du sens à une photo, fait passer des émotions parfois si maquillées qu'on les oublierai presque, la journaliste de mode donne des détails sur la façon dont ces photos ont été prises etc … Je n'ai cependant pas grand chose à dire du stylisme si ce n'est que pour moi, c'est le passe temps le plus agréable qui soit, la passion la plus envoutante qui puisse exister et le travail le plus exigeant que je connaisse.

    Les deux derniers mois avaient été un tourbillon, une sorte d'avalanche artistique pour moi. J'avais quasiment fait le tour de la terre avec ma mère durant le mois d'Aout et nos voyages c'étaient extraordinairement bien passé. Nous ne parlions pas beaucoup mais elle me faisait partager bien plus que les 5 dernières années réunies. Elles m'avaient présenté à des couturiers, des journalistes, des rédactrices de magazines, des blogueuses, à ses fournisseurs, nous avions choisi ensemble les tissus pour sa prochaine ligne, dans l'avions, le train ou la voiture nous nous amusions à imaginer à partir d'un objet une robe et nous avions accumulé à la fin de notre voyage une centaine de croquis et esquisses que j'ai aujourd'hui enfermé dans une boite et que je regarderai avec nostalgie dans quelques mois lorsque la situation redeviendrait infernalement-normale. Thomas n'avait à mon plus grand regret pas été de la partie et je n'avais pas eut beaucoup de nouvelles de lui, nous ne nous étions pas vu depuis un mois et demie et avions juste échangés quelques paroles devant un martini la veille de mon départ. Le moi de septembre n'avait pas non plus été de tout repos pour moi car j'avais fais la fashion-week de Paris et mon départ pour la France avait connu de nombreuses complications, j'étais retournée quelques jours en Italie dans l'établissement qui avait soigné mes troubles alimentaires pour un suivi et une actualisation du diagnostique et était revenue à Paris pour commencer mes cours à La Sorbonne. Je ne pouvais pas continuer mes cours de stylisme car l'option n'était pas disponible dans l'établissement français mais je découvrais la littérature française un peu plus en détail et les cours me passionnaient. L'emploi du temps peu chargé me permettait de suivre des cours de stylisme avec les plus grands dans des ateliers bien spéciaux quatre fois par semaine et j'avais pris goût à la cuisine. J'avais commencé l'an dernier à Berkeley avec des petits cours et je profitais d'être dans la capitale de la gastronomie pour parfaire mes bases si fragiles afin de devenir un peu moins lamentable que je ne l'étais. Je résidais chez Charles-Edouard et je dois bien avouer que les tensions de cet été ne s'étaient toujours pas estompée et qu'il restait entre nous deux comme un câble ou une barrière qui nous empêchait de vraiment communiquer l'un avec l'autre. J'hésitais beaucoup à loger à l'hôtel où habiter dans l'espèce de QG pour Américains qui était à notre disposition dans le sud de la capitale et bien que le quartier ne me disais rien qui vaille, il était peut-être bon pour moi de me mélanger un peu et surtout de m'ouvrir aux autres étudiants desquels j'étais, il fallait bien le dire assez éloignées depuis mon retour à Berkeley. J'allais donc réfléchir à tout ceci et en discuter avec Charles-Edouard (si cette option était envisageable) afin de lui demander ce qu'il en pensait. Nous n'étions cependant plus aptes à résider sous le même toit ça j'en étais persuadée.

    Paris capitale de la mode, capitale de la gastronomie et capitale de la culture en général, j'assistais à de nombreuses expositions, concerts, défilés et autres évènements et ce soir n'était pas une exception à la règle. L'an dernier, en plus de ses défilés, ma mère avait eut comme projet la réalisation des costumes d'un film pour une star du Rn'B dont javais du mal à me souvenir le nom ; était Will.i.am, Kanye West ou Chris Brown ?! Je ne saurais plus le dire mais je sais que les costumes avaient été étonnamment originaux pour une femme qui comme ma mère à tellement l'habitude de rester dans des bases classiques et connues. Suite à des problèmes de financement, le film avait eut du mal à sortir et alors que sa Première était prévue pour le mois de Juillet, il s'est avéré que c'était ce soir, par une nuit plutôt froide d'Octobre qu'avait lieu la première Européenne du film. Projetée il y a une semaine à New-York, ma mère avait eut l'occasion d'y aller et avait adoré elle qui pourtant n'était pas fan du script comme elle le disait si bien avait tenu à ce que j'y aille et avait donc dégoté deux invitation pour moi et la personne de mon choix. Je ne sais pas vraiment si Thomas est toujours la figure masculine d'Hemerson, s'il le restera mais je tenais à ce qu'il vienne avec moi et quoi de mieux pour lui qui voulait pourquoi pas jouer dans nouveau film que d'assister au film produit par une star influente qui aurait la possibilité de le présenter à de nombreuses personnalités, de plus en tant qu'égéries d'Hemerson nous pourrions facilement l'approcher etc …
    Quoi qu'il était prévu, la soirée ne se déroula pas aussi bien que je l'avais prévu, un peu comme d'habitude ! Alors que j'en étais quasiment venue aux larmes en regardant le film, Thomas lui était resté de marbre et nous n'étions resté qu'une petite heure à la réception qui s'en était suivit car lorsque j'annonçais à Thomas que j'avais pris la liberté de réserver un restaurant, il voulut partir sur le champs pour ne plus avoir à endurer cette ambiance qu'il qualifiait d'insoutenable. Le voyage en voiture entre l'Opéra où s'était déroulé la projection du film et l'hôtel du Ritz dans lequel nous allions manger se déroula dans un silence effroyable – pour changer – et heureusement que le chemin était court car l'ambiance était vraiment au plus bas.
    Arrivés à l'hôtel, Thomas fut surpris de voir que la salle de restaurant était vide et qu'au lieu de nous assoir nous étions conduis dans les cuisines. Je ne tardais pas à lui expliquer la situation :

      HEAVYNNE : « Je commence à me lasser des restaurants classiques et nous sommes à Paris non, nous avions bien le droit de faire ce qui nous chante ? Soit * fière d'employer ce mot et en français s'il voulait, je continuais en souriant *, j'ai décidé que ce soir c'était moi qui allait cuisiner notre diner* en chuchotant * avec l'aide de mon copain le chef qui est dèjà là-bas dedans. Qu'en dis-tu ? »


    Je n'étais pas vraiment en tenue pour cuisinée, perchée sur douze centimètres de talons avec une longue robe de bal, je pouvais déjà assurer le comique de la soirée avec une ou deux boulettes ^^
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MessageSujet: Re: «L'art et rien que l'art, nous avons l'art pour ne point mourir de la vérité.» «L'art et rien que l'art, nous avons l'art pour ne point mourir de la vérité.»  EmptyDim 31 Oct - 13:32

« Art de plaire, art de convaincre ou art d'exister... Il faut que l'art ait un but sinon ce n'est pas de l'art ! »
«L'art et rien que l'art, nous avons l'art pour ne point mourir de la vérité.»  71638_1208804011798_160-21f0fd3
Heavynne & Thomas

Comme toute les grandes familles, j’ai moi aussi eu le droit à en apprendre d’avantage sur l’art. Ma mère a toujours privilégié le théâtre et l’opéra. Elle affirmait que c’était le meilleur moyen trouvé pour, à la fois se détendre et acquérir de nouvelles connaissances. Personnellement, je n’ai jamais trop aimé l’art sous cette forme là et pourtant, il m’est arrivé à plusieurs reprises d’être surpris de ce qui est à l’origine un simple spectacle et ce qu’il peut ensuite apporter. Des questions qui nous ne seraient jamais venues à l’esprit, des affirmations sur certaines choses et j’en passe. Malgré tout, je n’ai pas participé à beaucoup de sorties préparées de ma mère avec ce genre de but. Sûrement parce que je voyais mes amis se moquer aussitôt de moi quand je leur disais que je devais accompagner ma mère a un théâtre. Elle a d’ailleurs toujours rêvé qu’au moins l’un de ses fils participe à une quelconque comédie musicale. Que ce soit dans le cadre scolaire – parce que les écoles privées savent y faire – ou que ce soit des cours privés, ma mère nous a beaucoup poussés à nous diriger dans ce domaine là. Malheureusement, ni Nick ou moi n’avons porté un très grand intérêt à ce monde de l’art. Au début, je me faisais très souvent porté malade, de sorte à ce que ma mère ma lâche un peu et qu’elle aille voir ses opéras toute seule avec Nick. Toutefois, elle a très vite compris mon petit manège ce qui a engendré de nombreuses disputes entre elle et moi. Au final, elle a décidé qu’il ne valait plus la peine de me trainer de force à ce genre de représentation car je n’en faisais qu’à ma tête et c’est vraiment la dernière chose dont elle avait besoin à cette époque.
Malgré tout, j’admire le travail effectué de ces personnes de talents. Vous vous dites sûrement qu’en débutant ainsi, je n’étais sûrement pas prédestiné à devenir acteur et j’ai envie de répondre que je suis d’accord. Rien ne me prédestinait à devenir acteur un jour ou l’autre et pourtant, j’y suis parvenu. Avec de la volonté et du talent non négligeable, je pense qu’on peut arriver à tout ce que l’on souhaite. Il suffit d’y croire, tout simplement. Lorsque j’étais acteur, j’ai eu la chance de rencontrer beaucoup de personnes vivant dans le même milieu que moi, beaucoup d’entre eux avaient déjà eu l’occasion de participer à des théâtres ou alors, avaient fait une école dans ce même domaine. Moi, je n’avais rien de tout ça. C’était carrément une première pour moi de passer sous les feux des projecteurs. De la chance ? Je ne sais pas si la chance à sa place dans un quelconque milieu. Je n’ai jamais tellement cru à la chance, peut-être parce qu’on m’a élevé d’une certaine façon qui m’a très vite fait comprendre que pour avoir quelque chose, il ne suffit pas de rester planté là, d’attendre qu’un miracle se produise, au contraire, il vaut mieux faire en sorte d’avoir toutes les cartes en sa possession.

Ce soir, contrairement à une soirée de plus passée en compagnie d’Aurlanne, j’avais prévu quelque chose d’autre. En effet, il y a quelques temps déjà, Heavynne m’avait cordialement invité à une première du film Runaway. Un film de Kanye West, un rappeur américain si je me souviens bien. J’ai sûrement l’air crétin en étant même pas sur de son style musical, vu les bruits qui courent à son sujet et sa popularité auprès de la jeunesse, pourtant, j’avoue ne pas du tout m’intéresser à ce chanteur. Premièrement, le rap, hip-hop etc. n’étant pas du tout mon genre musical et deuxièmement, côté musique, j’avoue être une personne plutôt refermée. J’adore écouter du rock à longueur de journée, et parfois un peu de R’n’B depuis peu et cela me convient parfaitement. J’étais heureux de pouvoir passer une soirée en compagnie d’Heavynne, parce que cela faisait un certains temps que nous n’avions pas eu l’occasion de se voir, juste quelques heures avant notre départ pour la Sorbonne. Et même si je n’étais pas très chaud à l’idée d’aller visionner cette première Européenne d’après les rumeurs que j’avais entendu au sujet du film provenant des USA, qui est déjà sortit là-bas une semaine auparavant, j’avais accepté dans le but de me retrouver avec Heavynne. Nos emplois du temps étant devenu très chargé, nous n’avions presque plus de temps pour nous voir. D’une certaine façon, ça n’était pas plus mal étant donné le mal qu’on se donne à faire en sorte que notre relation demeure secrète mais d’un autre côté, je trouvais ça dommage. J’étais tout de même un peu en manque de la jeune Hildebrand. Alors ce soir, peut importe ce qu’Aurlanne avait prévu, je lui avais gentiment dit que je ne serais pas là et qu’elle allait devoir passer sa soirée avec quelqu’un d’autre. Après tout, ce n’est pas comme si elle n’a pas d’autres amis, je dirais même que c’est tout le contraire, chose qui m’a énormément surpris en arrivant. Elle qui me semblait si distante avec les gens et timide, en fait, il y a encore des parts de sa personnalités que je ne connais pas sur le bout des doigts.

Le film n’avait pas duré bien longtemps, une trentaine de minutes tout au plus. Pourtant, il m’avait semblé que le film avait duré une éternité. Je n’en voyais pas la fin ! J’essayai à plusieurs reprises de capter le regard d’Heavynne mais celle-ci avait l’air plongé dans le film, ne voulant surtout pas manquer un gouttelette du film, élément que je n’arrivais pas à comprendre. Je n’arrêtais pas de bouger dans mon siège, donnant peut-être l’impression que j’étais mal assis mais c’était loin d’être le cas. Ces sièges rembourrés étaient très agréables, c’était simplement du au fait que je mourrais d’ennuis. Je n’ai pas pour habitude de visionner ce style de film, j’aime quand il y a de l’action, des flingues, des trucs qui explosent par-ci, par-là et des courses de voitures. Bref, ce que tout homme aime dans un vrai film d’action. En l’occurrence, j’avais beaucoup de mal à cerner ce film et à comprendre son sens. Ça me rendait fou ! Je sentis après quelques minutes, le regard d’Heavynne se poser sur moi, elle devait probablement avoir compris que ce film n’était pas du tout à mon goût vu dans quelle position je me tenais. A moitié couché, ma tête posé sur mon coude lui-même posé sur l’accoudoir. Bref, c’était loin d’être une posture appréciable pour les gens participant à la première du film. En plus de ça, j'avais toujours horriblement mal à ma côte brisée. Heavynne était bien entendu au courant de l'agression que j'avais subit à Berkeley juste avant notre départ. Ces trois types qui s'étaient jetés sur Brianna et moi et qui nous avaient sauvagement agressés en apprenant qui j'étais. En plus de ça, ils avaient aussi agresser Brianna en lui tirant dessus. Heureusement, malgré la douleur, j'étais parvenu à porter Brianna jusqu'à l'hôpital le plus proche, étant donné qu'ils m'avait piqué ma voiture.
Une fois le film terminé, nous avons eu le droit de participer à une réception. J’ai connu beaucoup de réceptions mais celle-ci fait sûrement partit de mon top 10 des moins attractives. Encore une fois, j’avais l’impression d’être totalement hors sujet par rapport à toutes ces personnes, y compris Heavynne. Je fus soulagé d’entendre qu’elle avait réservé dans un restaurant, l’idée ne m’était même pas venue et pourtant, je mourrais de fin. On n’avait même pas eu le droit à s’acheter des pop corn pour le visionnage… Je lui fis très vite comprendre que je n’avais pas l’intention de rester ici encore des heures alors nous sommes partis très rapidement et le voyage jusqu’au restaurant s’est déroulé dans un silence des plus complets- pour changer.

On arriva enfin à l’hôtel et je fus très surpris de découvrir que le restaurant était vide. En effet, il n’y avait que nous deux et cette personne, sans doute un employé travaillant ici. Je regardai Heavynne d’un air interrogatif et celle-ci se mit à rigoler. Avant que je ne puisse lui demander quoi que ce soit, elle me prit par la main et m’attira vers les cuisines. Je la suivis sans broncher, même si j’étais un peu soucieux de la suite des événements.

▬ « Toi, sérieusement ? Est-ce qu’il faut que je prévois le livreur de pizzas juste au cas où ? »

Bien entendu, je plaisantais. Même qu’au fond de moi, je trouvais cette idée là très étonnante mais elle n’était pas pour autant déplaisante. Heureusement qu’elle ne me demandait pas à moi de faire la cuisine parce que niveau compétences gastronomiques, je ne suis vraiment pas doué. Cependant, tout cela promettait d’être sympathique et j’avais hâte de connaître le menu.

▬ « Et qu’est-ce que tu vas nous faire de bon ? »
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MessageSujet: Re: «L'art et rien que l'art, nous avons l'art pour ne point mourir de la vérité.» «L'art et rien que l'art, nous avons l'art pour ne point mourir de la vérité.»  EmptySam 11 Déc - 15:31

▬ « L'art et rien que l'art, nous avons l'art pour ne point mourir de la vérité.»
A quoi ressemblerai la vie si nous nous laissions guider par notre coeur ?!
L'être humain a tendance à toujours vouloir ce qu'il y a de mieux pour lui et ceux qu'il aime et parfois ce qui est mieux pour lui ne l'est pas pour les autres et s'impose un choix, agir pour soi ou pour les autres ... Certains agirons toujours en fonction de leur propre intérêt, d'autres penserons beaucoup plus aux autres ... Choisir n'a jamais été facile, enfin ... Ca dépend du choix mais dès qu'il ne s'agit plus d'un choix matériel, le doute s'installe et on peut passer des heures à se questionner, se torturer l'esprit pour savoir quelle est la meilleure des options. Bien souvent, après coup quelqu'un vient toujours nous reprocher notre choix et la plus grande difficulté n'est pas de prendre une décision mais de l'assumer. Un jour quelqu'un peut arriver et vous rappeler ce que vous avez décidé il y a vingt ans et vous replonger dans le doute et le questionnement en un instant. Oui le plus difficile c'est d'accepter ses choix et de ne jamais les regretter, de ne jamais se demander "et si ...".
Personne n'a jamais dit que la vie était facile; les embuches sont partout et se manifestent sous toutes les formes. Un jour tout va bien, le lendemain plus rien n'est à sa place. Pendant ces moments là on se sent tous désarmés et faibles, incapable de faire face et surmonter les épreuves et pourtant c'est le cas, c'est toujours ce que l'on fait. Quand on est tout en bas, tout au fond on se relève pour mieux retomber la fois d'après. Qu'importe qui nous sommes, fils de .. ou fils d'inconnu, riche, pauvre, célèbre, enfant ou adulte .. C'est comme ça, on fait face en se demandant quand est-ce qu'on va vraiment connaitre ce bonheur qu'on espère tant sans rien attendre pour autant, car penser à ce que nous pourrions avoir c'est comme réaliser que nous sommes misérables de ne pas encore l'avoir. C'est cette espoir d'avoir toujours plus et mieux, de mériter quelque chose de plus grand qui à chaque fois nous fait nous relever.

Quand j'étais plus jeune j'étais certaine que le seul moyen de ne jamais tomber plus bas que terre était d'être soutenue par quelqu'un et je crois que j'avais raison. Même la personne la plus égoïste du monde ne pourrait pas se passer de cet appuie. On dit toujours qu'à deux on est toujours plus fort, ça se vérifie ! Pour ne jamais abandonner, je ne jamais se laisser dépasser par son côté sombre, bestial ou animal, pour rester en vie il nous faut au moins une personne sur laquelle compter ; famille, amis, amants ... Je crois qu'on veux tous y croire, se dire qu'un jour on trouvera quelqu'un qui serait prêt à faire n'importe quoi pour ne pas vous voir sombrer, on s'endort parfois le soir avec cette idée en tête et on en rêve la nuit, on se voit dans un monde qui n'est pas le notre, dans lequel tout est beau et tout nous sourit et le matin en se levant on est déçu de ne plus y être. Pourtant s'y on s'y attardait, si on regardait avec précision le monde qui nous entoure et toutes les personnes présentes, nous aurions de quoi sourire et être heureux sauf que ça pour ma part je ne le fais pas, je veux toujours plus, je ne suis jamais satisfaite de tout ce qui m'entoure et encore moins de moi-même et pourtant j'ai tellement ... Matériellement parlant, je crois qu'il ne me manque pas grand chose et je pourrais avoir tout ce que je veux, le problème réside principalement dans les relations humaines. J'ai toujours été incapable de savoir comment me comporter avec les gens ; j'ai cette manie, cet horrible besoin de m'éloigner des gens qui comptent pour moi lorsqu'ils deviennent trop importants, je sais d'où ce besoin vient, je sais quand il arrive mais je ne sais jamais comment faire lorsqu'il se présente à moi ? Me clouer à une chaise pour ne plus bouger et ne pas avoir à m'en aller ?!

Je regardais Thomas en le dévisageant et en lui donnant un coup de coude en ajoutant :

    HEAVYNNE : « Je ne te permets pas ! * petit rire * Et si vraiment j'échoue le chef trouvera bien le moyen de nous faire manger quelque chose d'un peu plus raffiné qu'une pizza dans une boite en carton qu'en dis-tu ? »


Je le regardais en lui faisant signe de s'assoir et retirait me bagues pour les déposer sur la table parce que j'avais beau faire à manger, je comptais quand même pas perdre une bague ou prendre le risque d'y mettre de la nourriture dessus. Il me demanda ce que j'avais prévu comme menu et je le regardais en souriant et en disant :

    HEAVYNNE : « C'est une surprise ;) »


Je passais un tablier en m'attelant à la tâche mettant à bouillir de l'eau et découpant des échalottes ou de l'oignon, le chef m'avait expliqué mais je n'avais pas fait la distinction entre les deux ... Je discutais avec lui de la vie en France et nous étions d'accord pour dire que l'un et l'autre n'avaient rien à voir. Une grosse demie heure plus tard, je détachais mon tablier et lui jetais, il le rattrapa d'une main et me regarda suspicieux, je m'approchait avec le plat et le déposais sur la table en le regardant et en ajoutant :

    HEAVYNNE : « Brochettes de St-Jacques caramélisées et pomme de terres en sauce gratinées. »


Il me regardait comme surpris que j'ai pu faire quelque chose par moi même et il avait raison, il m'avait fallut venir tous les soirs depuis deux semaines pour arriver à concocter ce soir ce plat le plus rapidement possible sans oublier d'ingrédient et sans faire brûler quoi que ce soit. Sur mon visage s'affichait un sourire satisfait. Je plongeais mon doigt dans la sauce des pommes de terre et le portait à ma bouche mais juste avant qu'il atteigne la cible voulu, je déplaçais mon doigt pour déposer sur les lèvres de Thomas de la sauce. Je rigolais en le voyant aussi surpris que je le souhaitais. Je me précipitais sur ma chaise pour qu'il ne réplique pas ou du moins pas tout de suite en léchant ce qu'il restait sur mon doigt avec un petit sourire en coin en regardant Thomas qui se laichait la lèvre. Je le regardais intriguée en répliquant :


    HEAVYNNE : « Verdict ? » [/list

    Thomas apprécia mon diner et ne se fut pas prier pour saucer le plat et se jeta sur le désert, des macarons qui étaient un peu plus durs que je ne l'espéraient mais nous en avons rigolé. Nous étions entrain de finir la bouteille de champagne que Thomas avait été ouverte car je m'étais trouvée incapable de le faire et je le regardais rigolant et en disant :

      HEAVYNNE : « Je crois que j'ai compris ton manège, ton but c'est de ma saouler pour ensuite pouvoir me mettre dans ton lit ?! Démasqué ! »


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MessageSujet: Re: «L'art et rien que l'art, nous avons l'art pour ne point mourir de la vérité.» «L'art et rien que l'art, nous avons l'art pour ne point mourir de la vérité.»  EmptyDim 12 Déc - 17:18

« Art de plaire, art de convaincre ou art d'exister... Il faut que l'art ait un but sinon ce n'est pas de l'art ! »
«L'art et rien que l'art, nous avons l'art pour ne point mourir de la vérité.»  71638_1208804011798_160-21f0fd3
Heavynne & Thomas

Je n’ai jamais été très doué derrière les fourneaux, et pourtant, ce n’est pas faute d’avoir essayé de progresser. En effet, lorsque j’étais plus jeune et que j’allais en visite chez mon oncle, on passait presque toute la journée au bord de l’eau à pêcher n’importe quels poissons. Pour la pêche aussi je n’étais pas très doué, alors, dès que j’arrivais à attraper quelque chose, j’en étais très fier. Contrairement à mon oncle qui connaissait toutes les ficelles de cette activité et qui arrivait à pêcher des poissons énormes. Après avoir terminé notre virée, le soir, suivant ce que nous avions réussi à avoir, on invitait le voisinage et mon oncle et moi enfilions les tabliers afin de préparer un dîner plus au moins potable. Venant d’une famille relativement fortunée, je n’ai moi-même jamais vu ma mère nous faire à manger, nous avons toujours eu quelqu’un pour nous servir des petits plats exquis, par conséquent, je n’ai moi-même jamais mis les pieds dans la cuisine de ma mère, sauf quand en milieu d’après-midi je cherchais un petit truc à me mettre sous la dent et que je fouillais dans tous les placards pour me trouver un paquet de chips, des barres de chocolat ou encore des biscuits. Si j’ai appris à cuisiner, c’est bien grâce à mon oncle, membre de famille avec qui j’adorais passer du temps. Il a un peu près remplacé le père que je n’ai jamais eu même s’il a toujours fait attention à mettre une certaine barrière entre nous. J’ai toujours su que s’il était à ce point strict sur notre relation, c’était parce qu’il ne voulait pas que je le prenne pour mon père. Il ne voulait remplacer personne, même si ça lui était déjà arrivé de m’avouer qu’il avait parfois l’impression que je lui ressemblais. C’était un homme très sage pour lequel j’avais énormément de respect, je n’en ai d’ailleurs jamais eu autant pour une quelconque autre personne. Ensuite, il a eu cette maladie, un cancer qui l’a affaibli et qui a fini par lui ôter la vie. Depuis sa mort, je dois admettre que ça ne m’est pas souvent arrivé de faire à manger alors j’étais bien heureux qu’Heavynne ne me demande pas de l’aider, sans quoi, je serais probablement beaucoup plus ridicule qu’elle ne l’était au début de ses cours de cuisine.

▬ « Je me prononcerai le moment où j’aurais goûté à ton succulent plat, enfin succulent, ça restera à voir. »

Je savais parfaitement bien que cette réplique allait engendrer chez Heavynne une nouvelle petite frappe c’est pourquoi je m’éloignai très légèrement d’elle juste après avoir terminé ma phrase. Celle-ci me regarda d’un air un peu vexé qui en réalité, n’était juste qu’un leurre. D’ailleurs, je n’y prêtai pas plus attention puisque je laissai échapper un petit rire avant de rejoindre la table qu’elle venait de m’indiquer et où elle me proposa de m’assoir.
C’était tout de même une situation assez amusante pour moi. Au fond, je me rendais compte que malgré tout le temps passé avec Heavynne, il y a encore énormément d’éléments que je ne connais pas sur sa personne. C’est en partie ça qui m’inspire dans notre relation et chez Heavynne plus particulièrement. C’est loin d’être une fille banale qu’on peut croiser à tout moment dans les rues de Los Angeles. Elle a à la fois cette froideur qui laisserait croire qu’on ne peut s’adresser à elle et d’autre part, cette joie de vivre et d’expérimenter de nouvelles choses qui me rend totalement fou d’elle.

J’aurais bien aimé savoir ce que j’allais manger, que je puisse me préparer à un éventuel met que je n’aime pas mais Heavynne était bel et bien déterminée à me faire taire. Elle s’installa derrière les cuisines en compagnie du chef et je me mis à sourire en la voyant enfilé son tablier. Bizarrement, je me mis à nous imaginer dans les futur, elle et moi, mariés, vivant dans l’une des plus grandes et belles villa de Los Angeles, femme au foyer me préparant le dîner. En fait, c’était loin d’être réaliste comme pensées puisqu’Heavynne ne sera probablement jamais une femme foyer, ayant besoin d’activité dans sa vie et quant à moi, je ne la laisserai jamais me faire à manger tous les soirs.

▬ « Hum, très sexy le tablier. »

Je ne pus m’empêcher de faire cette réflexion qui était sans doute un peu déplacée pour le chef cuisinier qui me dévisagea radicalement du regard. J’en fus d’ailleurs surpris puisqu’au premier abord, il semblait plutôt sympathique, drôle et très ouvert d’esprit. Il faut croire qu’il n’était pas d’humeur à ce qu’on le déconcentre dans son travail. Je présentai alors mes excuses puis me remis en place, ne manquant pas de déceler le sourire d’Heavynne qui se moquait de moi.

J’avais patienté plusieurs minutes, seul à ma table tout en observant le chef cuisinier ainsi qu’Heavynne à la tâche. L’un comme l’autre ne prêtait pas une grande attention au fait que je sois présent à quelques mètres d’eux. Il arrivait cependant à Heavynne de relever le regard quelques fois mais la plupart du temps, c’était juste pour attraper le sel ou le poivre. Heureusement, on m’avait servis un verre de vin pour me passer le temps, même si rien que de les observer était devenu une activité intéressante.
Et Heavynne arriva enfin vers moi avec les plats qu’elle venait de préparer à l’aide du chef. Je pouvais déjà sentir l’odeur de ces délicieuses présentations que je ne manquai pas de souligner. J’étais malgré tout, assez surpris de constater qu’Heavynne avait été apte à faire ça. Loin de là cette idée de penser qu’elle n’en serait pas capable, mais c’était juste surprenant qu’elle en arrive à un tel résultat en ayant pris seulement quelques cours. Enfin bref, je n’étais pas là pour lui montrer mon étonnement, mais plutôt pour goûter au plat qu’elle venait de me servir et de lui donner mon avis sur la question. En effet, rien qu’en goûtant la sauce qu’elle porta à mes lèvres à l’aide du bout de son doigt, je trouvai que c’était parfaitement réussi. Je voulu vérifier s’il ne s’agissait pas simplement du fait qu’il y ait eu un contact avec elle pour que cela me donne l’impression de trouver ce plat appétissant c’est pourquoi je pris une bouchée de chacun des mets placés avec délicatesse dans l’assiette.

▬ « Les pizzas ne seront pas nécessaires pour ce soir. »

Ça c’était plus que certains, le plat que nous étions en train de savourer n’avait rien avoir avec le goût que provoque une pizza dans une boîte en carton. Nous avons ensuite continué à manger ensemble ce repas, pour qu’on puisse ensuite passer au dessert qui fut lui aussi très appétissant. Nos couverts débarrassés, nous en étions désormais à finir la bouteille de champagne.

▬ « Quoi ? Tu plaisantes, j’ai pas besoin de ça. Par contre, c’est plutôt toi qui vient de nous faire un super dîner en tête à tête, qui plus est, a été préparé par tes soins : et si c’était justement une démarche stratégique de ta part ? »

C’était quand même dingue qu’Heavynne et moi n’ayons pas encore couché ensemble. Nous avions failli le faire lors de notre voyage en France, et puis, au dernier moment je m’étais résigné. Autant dire que c’est assez surprenant venant de ma part. Toute ma relation avec Heavynne est surprenante je dois dire donc plus rien ne m’étonne réellement.

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MessageSujet: Re: «L'art et rien que l'art, nous avons l'art pour ne point mourir de la vérité.» «L'art et rien que l'art, nous avons l'art pour ne point mourir de la vérité.»  EmptyLun 20 Déc - 1:11

▬ « L'art et rien que l'art, nous avons l'art pour ne point mourir de la vérité.»
A quoi ressemblerai la vie si nous nous laissions guider par notre coeur ?!
      HEAVYNNE : « D'accord, je suis démasquée … Je voulais en te faisant déguster ce repas que tu m'avoues ton noir secret mais je dois bien admettre que tu es plus futé que je ne le pensais ... »


    Je rigolais en regardant avec insistance le serveur qui se tenait debout à l'autre bout de la cuisine avant que celui-ci accourt avec une nouvelle bouteille en versant son contenu dans nos verres.


    Je m'étais rendue compte depuis quelques jours que même si j'avais voyagé dans pas mal de pays dans le monde, tous restaient pour moi un parfait mystère. Je ne connaissais pas vraiment d'autre langue que l'anglais et je n'avais pas cherché à en savoir plus sur la culture des pays dans lesquels j'étais allée. Je le réalisais un jour que j'arpentais les rues de Paris en me demandant comment était-ce possible que cette ville soit aussi différente de New-York. Cette ville était impressionnante et effrayante à la fois et j'avais beaucoup de mal à y prendre mes marques. Je ne m'y sentais de plus pas vraiment en sécurité, la situation avec Charles-Edouard étant plutôt compliquée. J'étais parfois à l'hôtel, parfois chez lui et je ne savais plus où donner de la tête. Je voulais tout découvrir et savait pourtant pertinemment qu'en 6 mois je ne pourrais voir qu'une infime partie de la ville. J'ai dans un sens toujours été très curieuse mais dans un autre, très attachée à ce que je savais. Pour une raison qui m'échappe, je me suis toujours contentée de ce que je connaissais et il en va de même avec mes relations humaines.
    Je ne suis pas le genre de fille qui posera mille et une questions pour apprendre à connaître la personne qui est devant moi partant du principe que si celle-ci voulait se livrer elle le ferait mais je réalise qu'il faut provoquer la chance et que l'on obtient rien sans efforts. On ne peut pas attendre d'une personne qu'elle nous livre ses secrets, qu'elle se confie si on ne la met pas en confiance, si on ne prend pas nous aussi le temps de se livrer etc … En y pensant donc, j'en connaissais assez peu de Thomas. Notre relation était plutôt étrange car nous n'étions pas vraiment charnels tous les deux mais nous ne passions pas non plus des heures à parler de tout, de rien et de nous .. Je dirais que nous profitions de notre présence mutuelle et dans un sens j'appréciais ça, partager des moments avec lui sans avoir à me poser trop de questions le moment venu mais en même temps, je trouvais cette relation particulièrement dérangeante dans le sens ou nous ne partagions que de bons souvenirs, certains secrets venaient alimenter nos discussions mais si nous étions vraiment un couple, nous étions vraiment un couple étrange. Pas de parole affective, à part quelques regards et échanges de baisers aucunes attentions particulières …
    En cuisinant j'avais particulièrement pensé à ce que nous représentions et ce que nous étions réellement l'un pour l'autre car je ne suis pas du genre à garder la tête froide, les idées et questions fusent de toute part sans que je ne puisse ne serait-ce que les intercepter d'où un important sentiment de frustration. Je m'interrogeais beaucoup et toutes mes questions restaient sans réponses, je savais que Thomas n'était pas du genre à être très bavard et j'avais du mal à pauser des questions, aller droit au but, prendre mon courage à deux main … Toutes ces chose là que je ne savais pas faire me manquaient aujourd'hui cruellement. J'aurai bien aimé pouvoir le regarder dans le blanc des yeux et lui demander pourquoi alors que nous en mourrions d'envie tous les deux nous n'avions fait que nous effleurer la peau de temps à autre, par inadvertance bien sur … J'aurai voulu pouvoir lui demander parfois quand il semblait perdu dans ses songes « à quoi tu penses » ou ce genre de choses …

    Je le regardais, essayant de regrouper le plus de courage que je pouvais et sourit en demandant :

      HEAVYNNE : « Dans un moment que dis-tu d'une ballade dans Paris ? On dit que cette ville est la ville de l'amour et pour l'instant je me pause beaucoup de questions sur notre relation … Ça peut paraitre étrange et je ne veux pas que tu le prennes mal parce que ce n'est pas mon intention mais j'ai tant de questions que j'aimerai pouvoir te pauser pour apprendre à mieux te connaître, savoir qui j'embrasse réellement. Je devrais peut-être le faire mais je n'ai pas vraiment trouvé une bonne manière de m'y prendre ... »


    La peur au ventre, mon regard était plongé dans le sien, tournicotant mes doigts entre eux sur mes genoux et en me mordant l'intérieur des joues.
    Je ne me suis jamais réellement sentie confiante avec les garçons mais je devais bien admettre qu'avec Thomas c'était plus que ça, d'une part je n'étais pas sur de ce que je pouvais dire et faire mais dans un sens je savais à l'avance si ce que j'allais faire aurait ou non de bonnes conséquences. Je me sentais avec lui libre de faire beaucoup de choses que je ne me permettait pas avec beaucoup de personnes mais j'étais incapable de trop en dire ou en demander, la parole et le dialogue était entre nous quelque chose qui me paraissait assez complexe et je n'avais pas su trouver la clef qui permettrait de nous faciliter la tâche. Je songeais il y a quelques jours au fait qu'un passage à l'acte pourrait nous permettre de nous relâcher tous les deux en présence de l'un ou l'autre mais je n'étais pas certaine que ce soit la solution. De plus, je sentais qu'il y avait comme une barrière, ce quelque chose qui nous empêchait de franchir le pas et je me disais également que c'était notre manque de communication mais dans ce cas nous nous retrouvions avec le problème du point de départ …
    Je fermai une demie seconde les yeux dans l'espoir d'une réponse positive car ce soir je voulais une réponse à ma question ou un signe, quoi que ce soit qui puisse me faire avancer et me permettre de douter un peu moins.
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MessageSujet: Re: «L'art et rien que l'art, nous avons l'art pour ne point mourir de la vérité.» «L'art et rien que l'art, nous avons l'art pour ne point mourir de la vérité.»  EmptyDim 26 Déc - 14:13

« Art de plaire, art de convaincre ou art d'exister... Il faut que l'art ait un but sinon ce n'est pas de l'art ! »
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Heavynne & Thomas

Avant ce soir, j’étais très enthousiasme de revoir Heavynne. Par contre, je l’étais un peu moins quand au fait que nous allions visionner ce film. Si j’avais accepté, c’était uniquement pour Heavynne, parce que contrairement à moi, elle semblait très heureuse de pouvoir assister à cette première, ce qui était loin d’être mon cas. Je ne sais pas réellement pourquoi, mais j’avais ce pressentiment sur ce film, qu’il n’allait pas être très intéressant pour une personne comme moi qui aime tant regarder des films d’actions avec des effets spéciaux un peu partout, au point d’en devenir une totale fiction. Heavynne, qui ne connaissait pas plus le film que moi, avait cependant réussi à m’expliquer le contexte dans les grandes lignes. Autant dire que ça n’avait plus rien avoir avec ce que j’aime d’ordinaire. Mais bon, la jeune Hildebrand qui se trouve être aujourd’hui ma petite amie avait très envie d’y aller et puis, c’est ça, quand on est en couple, il faut parfois savoir faire des sacrifices alors je m’étais comporté comme un petit ami sympa et j’avais accepté avec le sourire. Le temps passa d’une façon extrême durant ce film. Je n’y comprenais pas grand-chose, je trouvais l’histoire assez glauque et il n’y avait aucun effet spécial si ce n’est quelques fois, des lumières étranges vers la fin.
J’avais cette impression qu’Heavynne appréciait vraiment beaucoup ce film et en fin de compte, je me rendais compte que moi aussi, je ne savais pas grand-chose sur sa personne. Je n’avais aucune idée du genre de film qu’elle aime regarder. Probablement des comédies romantiques, comme toutes les filles. Durant la séance, j’avais beaucoup réfléchis – puisque je n’avais que ça à faire – sur notre avenir ensemble. Nous avions déjà connu tellement de rebondissement que ça me paraissait presque impossible qu’on arrive à passer au dessus de tous ces obstacles. Pourtant, je ne pouvais m’empêcher de me dire que oui, ce serait possible. Je n’ai jamais éprouvé à ce stade d’une relation ce que je ressens aujourd’hui pour Heavynne. Elle a toutes les qualités et les défauts qu’il faut pour amener à notre relation piment et douceur. Je ne cherche pas à me coincer dans une routine comme la plupart des gens et j’ai cru comprendre qu’Heavynne aussi, ce qui tombe plutôt bien je dois dire. Alors pourquoi est-ce qu’entre nous ça ne pourrait pas fonctionner ? Des milliers de questions sur ma relation avec la jeune Hildebrand s’étaient mises à se bousculer dans ma tête lors de ce film c’est pourquoi quand les lumières s’allumèrent et que tout le monde se mit à applaudir, j’en remerciai le ciel – même si je ne suis pas croyant.

Le reste de la soirée fut magnifique. J’étais encore plus enthousiasme à l’idée de partager un repas avec Heavynne mais quand j’appris que c’était elle qui allait me le cuisiner, je ne fus que d’avantage surpris, agréable surpris. J’avais quelques apriori sur ce qu’allait donner le résultat, parce que d’après ce que j’avais compris, Heavynne était loin d’être une très bonne cuisinière. Enfin, c’est vrai qu’elle m’avait dit que depuis plusieurs mois maintenant, elle prenait des cours de cuisine avec un grand chef, alors j’osais espérer que ces cours allaient lui rendre service ce soir et que ce que nous allions manger allait être bon. Ce fut le cas et je ne me privai pas de le lui faire remarquer.
C’est après plusieurs verres qu’Heavynne resta quelques minutes silencieuse. Ce n’était pas vraiment dans ses habitudes je dois dire. Je la regardai, essayant de déchiffrer dans son regard quelque chose qui pourrait me faire comprendre ce silence et au moment où je reposai mon verre de vin sur la table, Heavynne prit la parole. Elle avait tellement raison. J’avais passé la moitié du film si ce n’est pas entièrement, à me dire que nous ne connaissions pas grand-chose de l’autre.

▬ « Tu sais que tu as prononcé une phrase que les hommes redoutent beaucoup ? Je me pose beaucoup de questions sur notre relation, celle-ci. Si tu n’avais pas rajouté toutes ces choses après, bien souvent en votre langage codé ça veut dire : c’est fini. Alors la prochaine fois fais attention aux termes de tu utilises. »

Je me mis à rigoler, avec Heavynne. J’avais remarqué qu’immédiatement après avoir prononcé ces quelques mots, elle s’était tout de suite sentie stressée. Moi aussi d’ailleurs je m’étais senti stressé quand elle avait commencé sa réplique il faut dire. Heureusement, par ma petite plaisanterie, j’avais réussi à faire baisser ce stresse et ce n’était pas plus mal.
Je repris mon verre de vin où il n’en restait qu’un fond et je le bus d’une traite. C’est vrai qu’elle avait dit « dans un moment », mais j’avais vraiment besoin de sortir et de prendre l’air. Je fis signe au personnel du restaurant de nous apporter nos manteaux et je perçus un sourire ravie sur les lèvres d’Heavynne.

Quelques minutes plus tard, nous étions en pleine ville de Paris. Je marchais juste à côté d’Heavynne et je venais de me rapprocher un peu plus d’elle. J’aurais bien aimé pouvoir lui prendre la main, mais Heavynne ne voulait pas qu’on sache que nous sommes en couple. Sans quoi, elle pourrait bien quitter Berkeley si jamais son père venait à l’apprendre. Je pense d’ailleurs que c’était pour cette raison que nous avions mangé dans ce restaurant chic, complètement seuls. Ça n’était pas plus mal c’est vrai, mais au final, ça devenait presque lourd.

▬ « Alors tu sais quoi ? J’ai un truc à te proposer. Tu me poses une question, si tu es satisfaite de la réponse je peux t’en poser une et si je suis satisfais tu m’en repose une et ainsi de suite. »

Je ne savais même pas où est-ce que j’allais commencer. Il me semblait que j’avais beaucoup de questions à lui poser tout à l’heure, et là, maintenant que je suis devant elle et que je pourrai lui poser toutes les questions que je veux, j’ai l’impression de ne plus en avoir beaucoup. Je décidai alors de la laisser commencer, histoire de me laisser un peu de répits et de me préparer un peu. J'en venais même à stresser ce qui me força à me crisper mais j'essayai tout de suite de me calmer en ressentant la douleur à ma côte brisée suite à l'attaque que j'avais subit avec Brianna.

▬ « Vas-y je t’écoute qu’est-ce que tu veux savoir ? »
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MessageSujet: Re: «L'art et rien que l'art, nous avons l'art pour ne point mourir de la vérité.» «L'art et rien que l'art, nous avons l'art pour ne point mourir de la vérité.»  EmptyMer 29 Déc - 12:37

▬ « L'art et rien que l'art, nous avons l'art pour ne point mourir de la vérité.»
A quoi ressemblerai la vie si nous nous laissions guider par notre coeur ?!
    J'avais toujours aimé les trucs tordus, un peu excentrique je dois bien l'avouer, j'étais encore certainement la seule fille sur la planète à ne vouloir porter un pantalon sous aucun prétexte. Devoir enfiler un vêtement à deux pattes était pour moi un supplice, que dis-je UNE TORTURE ! Je me sentais oppressée, non libre de faire tous les mouvements que je pouvais désirer et puis il fallait bien avouer que c'était d'une banalité ... Oh on a beau changé la couleur, au final c'est toujours la même chose et j'avoue préférer des vêtements plus originaux, colorés, où la matière, le tissu est clairement travaillé. C'est peut-être à cause de mon éducation tournée vers le stylisme - merci maman - que j'ai toujours aimé être bien habillée, avoir des vêtements qui valaient leur prix (non je n'achète pas une paire de ballerine 1000$ alors que je pourrais les trouver à 50$ ...) j'aime savoir que je porte quelque chose que tout le monde ne met pas et - honte à moi - que tout le monde ne peut pas s'acheter. Si je n'ai jamais vraiment assumé mon corps, c'est grâce à mes vêtements que j'ai réussi à m'apprécier un peu plus. On n'imagine pas à quel point une tenue peut vous changer la vision de vous-même. Par exemple il fut une époque ou pour ma part je ne portais que des pantalons, avant d'aller à l'hôpital je n'acceptais pas mon corps, trop maigre je le camouflait par des jean une taille trop grande qui cachaient ma maigreur. On m'a apprit là-bas qu'il n'y a rien de mieux pour accepter son corps que de mettre les formes qui nous font peur. Par exemple j'avais horreur des jupes, robes et shorts car on voyait mes jambes maigres et sur mes cuisses les différentes vergetures présentes à causse de mon amaigrissement soudain. En sortant je me suis donc mise à ne porter que des jupes, des robes et depuis je ne peux plus passer une journée sans être en jupe. S'il m'arrive de mettre parfois des pantalons, ce sont des cas exceptionnels !
    Ce n'était donc pas étonnant que j'ai apprécié ce film, à la fois pour son côté artistique très marqué ; on y retrouvait du chant, de la danse et un réel parti prit de la part du réalisateur au niveau de la façon de filmer que j'avais trouvé remarquable mais j'avais également été séduite par le message du film, la critique de la société était faite sans retenue tout en étant comme apaisée par de belles images, de beaux sons ... Ce qui pouvait paraitre être un message révolutionnaire était ici énoncé avec douceur et légèreté et même si je n'étais personnellement pas une fanatique de Kanye West, j'avais apprécié le film pour ça plus que pour la musique il faut bien l'avouer ...
    En revanche le film semblait carrément ennuyer Thomas qui n'avait pas cesser tout le long du film de gigoter, je l'avais regardé du coin de l'œil tantôt amusée et parfois exaspérée - oui je dois bien l'avouer - et j'ai choisi de ne pas évoquer le film après que nous ayons quitté la salle, je savais que Thomas n'allait pas passer deux heures à m'expliquer pourquoi ça ne lui avait pas plu et j'avais envie de passer une bonne soirée et après tout, ce n'était qu'un film !

    Pour exprimer mon questionnement quand à notre couple à Thomas, j'avais comme on dit "tourné 7 fois ma langue dans ma bouche avant de parler" et je savais en les prononça que ça allait être une question dérangeante qui allait susciter pas mal de questionnements. J'avais choisi méticuleusement mes mots les uns après les autres au fur et à mesure qu'ils sauraient de ma bouche et une fois que j'eus fini, c'était un peu comme une délivrance, ça faisait un moment que je repensais à tout ceci, à comment je pourrais amener le sujet sur la table et j'avais choisi le sens littéral (a). Blague mise à part, je sentais mon cœur qui s'accélérait, j'avais peur de ce que pourrais répondre Thom, qu'il prenne mal ma remarque, qu'il se vexe, qu'il me prenne pour une folle ... J'avais tellement pensé aux scénarios catastrophe qu'il me semblait impossible que sa réaction soit pire que celle que j'avais bien voulu imaginer. Je le regardais avec les yeux ronds dans l'attente de sa réponse tout en sachant très bien que ça allait passer ou casser. Je ne le connaissais pas assez pour prédire sa réaction et savoir comment il se comportait face aux questions du jour. Pour ma part j'ai toujours détesté me taire et me poser une question aurait été la porte ouverte à un monologue d'une demie heure mais je savais bien qu'en cela, nous étions tous les deux très différents ; Thomas n'avait pas le gène "bavardage" que m'avait gentiment donné mes parents - paie ton héritage génétique ... -.

      THOMAS : « Tu sais que tu as prononcé une phrase que les hommes redoutent beaucoup ? Je me pose beaucoup de questions sur notre relation, celle-ci. Si tu n’avais pas rajouté toutes ces choses après, bien souvent en votre langage codé ça veut dire : c’est fini. Alors la prochaine fois fais attention aux termes de tu utilises. »


    Oui j'en étais bien consciente et j'avoue que sa réponse ne me rassurait pas du tout ! S'agissait-il d'un message pour dire : "je comprends, on va en parler" ou bien était-ce : "avec le prochain tu choisiras mieux tes mots". Moi pourtant pas très facilement émotive, j'étais au bord des larmes que je contenais, rien que prononcer ces mots m'avaient couter beaucoup et avaient suffit à me déstabiliser alors autant dire que ça n'allait pas être difficile de me faire craquer ...
    Je n'osais malheureusement rien répondre, ne sachant à vrai dire pas vraiment ce qu'il attendait et au moment ou je m'apprêtais à ouvrir la bouche il fit signe au personnel. Je pensais d'abord qu'il redemandait à ce qu'on lui serve du vin même si la bouteille sur la table était encore à moitié pleine et qu'il n'avait avant pas demandé à se faire servir ... Je compris cependant très vite qu'il nous avait fait apporter nos manteau. Je pensais qu'il voulait partir et quand il me sourit je comprit qu'il ne voulait pas partir seul et que je devais l'accompagner. Soulagée je luis souris en déposant un baiser sur la joue et en lui disant à voix basse :

      HEAVYNNE : « Merci. »


    Nous sommes sortis, avons prit de nouveau la voiture qui nous a déposée dans le Jardin des Tuillerie. Je commençais à croire que nous n'aurions jamais de discussion dans la voiture car encore une fois, le voyage s'était déroulé sans un son, nous regardions tous les deux dehors par notre fenêtre et malgré le fait que nos doigts étaient entremêlés, ni l'un ni l'autre ne nous étions adressé une seule attention. Nous commencions à marcher et c'est Thomas qui brisa le premier la glace.

      THOMAS : « Alors tu sais quoi ? J’ai un truc à te proposer. Tu me poses une question, si tu es satisfaite de la réponse je peux t’en poser une et si je suis satisfais tu m’en repose une et ainsi de suite. »


      HEAVYNNE : « Parfait * petit sourire *. »


      THOMAS : « Vas-y je t’écoute qu’est-ce que tu veux savoir ? »


    Je ne savais pas trop par où commencer à vrai dire ... Je pensais que les questions pourraient venir au fil de la conversation mais il fallait que j'en trouve une maintenant ... Je mis quelques secondes à réfléchir au premier point que je voulais évoquer et c'est en voyant qu'il se tenait à une distance "raisonnable" de moi que je me lançais :

      HEAVYNNE : « Est-ce que ça ne te pèse pas enfin ... Je voulais savoir si ça te dérangeait comme ça qu'on soit obliger de nous cacher, même ici ... Je sais que tu fais ça pour moi et d'un côté je suis contente que tu acceptes ça parce que rien que pour moi ce n'est pas facile mais j'ai peur aussi que ça ne soit une barrière, enfin je veux dire, comment on pourrait vraiment être en couple si on n'agit pas comme tel ... Je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire ? * petit rire * »


    Je plongeais mon regard dans le sien tout en rigolant et en attendant une réponse de sa part. Oui j'aimais beaucoup parler mais je n'étais pas vraiment un modèle d'expression ! J'avais toujours beaucoup de mal à faire comprendre aux gens ce que je ressentais et encore une fois, il semblerait que je n'étais pas assez claire car je perçu sur le visage de Thomas comme une incompréhension, je reformulais alors ma phrase.

      HEAVYNNE : « Pour faire simple, que penses-tu du fait que nous devions nous cacher ? »


    Il restait perplexe mais semblait plutôt réfléchir à sa réponse qu'à ma question qui cette fois me semblait des plus compréhensibles même si un peu trop directe. Je détestais les phrases comme celle-ci sans belle tournure, direct et presque un peu trop, sans aucune élégance mais il est vrai qu'en voulant faire des phrases trop longues, trop belles, je finissais par perdre mes mots ou le fil de ma pensée ...
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MessageSujet: Re: «L'art et rien que l'art, nous avons l'art pour ne point mourir de la vérité.» «L'art et rien que l'art, nous avons l'art pour ne point mourir de la vérité.»  EmptyDim 2 Jan - 14:09

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Heavynne & Thomas

La nuit était tombée depuis plusieurs heures maintenant et je restais surpris de voir que même le soleil ne se couchait pas aux mêmes heures qu’à Berkeley. Malgré le décalage horaire assez frappant et conséquent, je m’étais très vite habitué à ce changement de situation, comme j’essai de m’habituer aux nouvelles choses assez rapidement. Je ne fais pas partit de ces personnes qui vivent dans le propre monde, bien entouré de tout ce qu’il leur faut et le reste, ça n’existe pas. Je suis de nature curieux, j’aime partir à la découverte et je suis une personne qui n’hésite pas à prendre des risques afin de connaître de nouvelles sensations. Pour moi, ce voyage en France allait m’apporter de la fraîcheur et de nouvelles connaissances. Je suis loin d’être un élève brillant ni même un modèle en ce qui concerne les études, pourtant, j’aime apprendre. Ce qui m’intéresse. On est parfois surpris de constater que ce sont les choses sans importance, qu’on peut croiser tous les jours n’importe où qui sont les plus intéressantes.
Comme à ce moment précis, alors que le silence était à nouveau présent dans la voiture, Heavynne regardait par la fenêtre et j’en faisais de même. J’observais les alentours, les différentes maisons au bord de la route ou encore les hautes tours – qui ne dépassent pas celles de San Francisco ceci dit – se dressant au bord de la route. Cette ville a son histoire, une histoire que je ne connais malheureusement pas dans ses moindre détails et souvent, je repense aux bons vieux cours que me donnait Madame Griffin. Elle paraissait tellement distraite et aspirée dans son histoire que s’en était presque inquiétant. J’avais de la peine à comprendre son attachement à ces vieilles histoires qui au final font partit du passé. Mais aujourd’hui, en me retrouvant une nouvelle fois à Paris, cette ville qui entoure une multitude d’événements, je regrette de m’être montré aussi fermé à ses paroles et ses souvenirs.

Bien que la ville soit vieille et quelque peu endormie à cette heure tardive, elle reflétait de nombreux éléments qui attiraient mon attention. Des sculptures, une architecture spectaculaire, des statues et des maisons plongées dans le noir. Tout était si silencieux dans les alentours, presque mort. Seules quelques feuilles présentes encore sur le sol de pierre volaient à la force de la légère brise. Il y avait aussi cette odeur que je pouvais même ressentir à l’intérieur de la voiture. Ça n’était pas l’odeur qu’on apprend des clichés comme quoi cette ville est sale et sent la puanteur des égouts. Non, ça n’était rien de tout ça, bien au contraire. Paris a toujours eu sur moi une odeur particulière. Après toutes les villes que j’ai déjà eu l’occasion de visiter, je n’ai jamais pu faire le rapprochement avec ce qui parvient à mes narines à cet instant même. Je ne sais pas ce que c’est, peut-être simplement la pollution.

Quelques minutes plus tard, le chauffeur s’arrêta et nous descendîmes de la voiture. Je restai planté là durant un court instant, une fois que notre voiture remit le contact et s’en alla puis, je me mis à côté d’Heavynne et marchai en direction inconnue. Je n’avais pas réellement pensé à ce qui m’attendait plus tard, aux questions qu’elle avait envie de me poser et ce n’est qu’une fois après avoir mis les pieds sur cette terre légèrement brunâtre que je me rendis compte de la situation. Ça n’allait pas être un interrogatoire, et pourtant, je ne sais pour quelle raison, j’appréhendais les questions. Heavynne semblait très peu sûre d’elle mais malgré tout, je décidai que c’était à elle de commencer. Car après tout, c’était elle qui avait commencé ce sujet donc dans la logique des choses, c’était désormais à elle d’entreprendre la suite de ce sujet.

« Pour faire simple, que penses-tu du fait que nous devions nous cacher ? » Juste avant cette question, Heavynne m’avait débité plusieurs mots à la suite. J’avais compris où est-ce qu’elle voulait en venir et si je lui avais donné l’impression de ne pas comprendre sa question, j’en étais navré. A vrai dire, c’était plutôt compliqué pour moi de répondre à ça. Pourtant, c’est stupide. Ça n’a rien de difficile. Elle veut entendre la vérité alors je n’ai qu’à la lui dire. Ça parait tellement simple dit de cette façon mais je ne cherchais pas à la blesser ou encore à insulter son père. Parce que si nous étions dans cette posture aujourd’hui, c’était avant tout pour que son père ne soit pas mis au courant de notre relation. Elle me fixait avec insistance si bien que j’en devenais presque stressé. Je dois lui répondre quelque chose. Il me fallu quelques instants pour que j’aille au fond de moi, chercher les mots adéquat et, la réponse s’en suivit.

▬ « Je sais pourquoi nous faisons ça, nous cacher. Ça ne m’enchante pas vraiment de faire semblant, de devoir mentir à mes amis c’est vrai. Mais bon, on en a déjà beaucoup discuté et même si d’ordinaire j’ai plutôt l’habitude de faire passer mes amis avant ma copine, avec toi je le sens différemment. Alors si je dois te répondre franchement, je pense que c’est difficile, parce que je suis comme tout les hommes, j’ai envie de montrer aux autres avec quelle magnifique jeune femme je sors. Mais quand j’ai des doutes, j’essai de penser à pourquoi nous le faisons. »

Je ne savais pas du tout si Heavynne allait comprendre ce que je ressentais. C’est vrai que j’avais cette tendance à un peu tout mélanger et à être confus dans mes propos. Toutefois, ça à toujours été le cas quand il s’agit de parler de mes sentiments, ou du moins, des questions se rapportant à mes sentiments. C’est d’ailleurs surement pour cette raison que je n’ai jamais eu beaucoup de chance dans mes anciennes relations amoureuse. Le fait que je ne puisse pas m’exprimer comme je le veux ou comme le souhaiterait ma compagne, malgré ce que l’on peut en dire, la communication est un point très important, dans n’importe quelle relation.

▬ « Si ma réponse te convient, j’imagine que c’est à moi de te poser la prochaine question. »

Je lui adressai un sourire et, tout en continuant à avancer, je me mis à réfléchir. En réalité, je ne savais pas du tout quoi lui demander. Enfin, j’avais très certainement beaucoup de choses à apprendre sur Heavynne mais ça n’était pas la façon dont j’avais imaginé les apprendre. En passant du temps avec elle, j’en avais déjà appris beaucoup et bien souvent, en repensant à ce qu’elle aime ou ce qu’elle n’aime pas, je lie ça à des événements. Mais ici, à quoi ? ça ne serait que cette simple balade dans Paris. Quand soudain je pensais avoir trouvé une question, je me résignai, parce qu’elle ne me plaisait pas.

▬ « T’aime les balades dans Paris ? » rigolais-je « Je suis désolé mais, j’ai sûrement beaucoup de questions à te poser mais en fait, c’était stupide de te proposer ça parce qu’en réalité, j’ai pas envie d’apprendre à te connaître à travers un interrogatoire. »


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MessageSujet: Re: «L'art et rien que l'art, nous avons l'art pour ne point mourir de la vérité.» «L'art et rien que l'art, nous avons l'art pour ne point mourir de la vérité.»  EmptyLun 10 Jan - 23:42

▬ « L'art et rien que l'art, nous avons l'art pour ne point mourir de la vérité.»
A quoi ressemblerai la vie si nous nous laissions guider par notre coeur ?!
C'était certainement mon plus gros défaut, ce qui me pourrissait le plus – et de loin – la vie : moi-même. Je ne sais plus qui a écrit : nous sommes nos propres ennemis, nous sommes nos propres barrières. Oui ,le plus souvent c'était moi qui, toute seule me mettais des limites, j'étais la seule à décider de me taire ou au contraire de parler … Si je savais tout ceci depuis bien longtemps ça ne faisait que peu de temps que j'avais véritablement vu de quoi j'étais capable.
Mon cerveau, responsable de tout ceci était un instrument que j'avais très longtemps sous-estimé et très peu entrainé et perfectionné mais depuis quelques années, je me posais beaucoup – trop - de questions, certaines essentielles à ma survie, d'autres totalement inutiles et c'était, contre toute attente celles-ci qui me posaient le plus problème : Le soir, j'avais peur de me coucher parce que je savais que en posant ma tête sur l'oreiller des dizaines … que dis-je des centaines de questions allaient se bousculer dans ma tête. J'étais du genre à toujours m'en faire pour tout, une anxieuse en somme … Encore réveillée au chaud sous ma couette je réfléchissais à ce qui allait constituer mon futur et me fabriquait une sorte de film auquel la réalité ne ressemblait JAMAIS et TOUJOURS sur le moment j'étais déçue – ou presque -. J'étais une éternelle insatisfaite et seul mon film était assez pour moi. Si j'exigeai beaucoup des autres s'en était pire pour moi, je ne me laissais passer aucun faux-pas et quand bien même ce serait le cas, il ne se passait pas un seul jour sans que je m'en morde les doigts. Une boulette, une gaffe et me voilà à me torturer pour quelque chose qui au final n'était pas si important.
Je pense que si ce soir j'avais besoin de poser des questions à Thomas c'est surtout parce que j'en avais trop en tête et que je n'étais aujourd'hui plus apte à les garder pour moi et aussi et surtout parce que j'avais besoin de réponses car après-tout c'était bien beau de se poser des questions mais après-tout, quel était l'intérêt si on n'avait pas de réponse ?!

Je ne savais pas trop si Thomas pensait que la situation me plaisait – je parle du fait que nous devions nous cacher – mais la réponse était non. Ça me dérangeait que nous soyons obliger de ne partager que de courts instants de peur que l'on nous voit, je n'aimais pas me cacher ici ou là et j'étais persuadée qu'en France les choses seraient plus simple mais ce n'était pas le cas, plusieurs fois dans la rue alors que nous étions tous les deux dans la rue, des gens nous avaient arrêtés pour prendre des photos de nous, une fois nous avions fait une sorte de course poursuite avec des paparazzi … Non je n'avais pas la paix que j'attendais et de ce fait, j'avais décidé que dans chaque lieu « public » dans lequel nous étions amenés à nous trouvez tous les deux que ce soit aux Etats-Unis, en France, en Australie ou e ne sais où encore, nous devions tous les deux garder nos distances et Thomas le comprit je crois quand une fois dans la rue je lui refusait la main qu'il me tendait.

THOMAS : ,« Je sais pourquoi nous faisons ça, nous cacher. Ça ne m’enchante pas vraiment de faire semblant, de devoir mentir à mes amis c’est vrai. Mais bon, on en a déjà beaucoup discuté et même si d’ordinaire j’ai plutôt l’habitude de faire passer mes amis avant ma copine, avec toi je le sens différemment. Alors si je dois te répondre franchement, je pense que c’est difficile, parce que je suis comme tout les hommes, j’ai envie de montrer aux autres avec quelle magnifique jeune femme je sors. Mais quand j’ai des doutes, j'essai de penser à pourquoi nous le faisons. »

Ses mots me fendaient le coeur, moi qui, toute ma vie avait rêver d'entendre quelque chose de la sorte réalisait qu'aujourd'hui tout ceci était fragile et que, à cause de moi, à cause de mon père notre relation n'était pas celle que ni lui, ni moi ne voulions ! Moi aussi j'aurai aimé comme lui pouvoir le présenter à mes amis, ma famille – même s'il ne fallait pas croire aux miracles -, oui j'aimerai pouvoir accepter la main qu'il me tend machinalement quand nous sommes dans la rue, j'aimerai pouvoir aller au restaurant avec lui sans me poser de questions. Il y avait tellement de choses que je VOULAIS faire et si peu que je POUVAIS faire et pourquoi ? A cause de ces putains de barrières que je n'étais pas capable d'abaisser. J'avais tellement peur de mon mère, de ce qu'il allait me dire, de ce qu'il pourrait faire, de comment il allait s'y prendre pour mettre à notre relation un point final. Je savais de quoi il était capable, je sais qu'il avait fait certaines choses pour et contre ma mère dont elle ignorait tout et qui la tuerait si elle était au courant et je ne voulais pas une victime de plus à son tableau. Je ne me faisais pas d'illusions, je savais de quoi il était capable.

THOMAS : « T’aime les balades dans Paris ? » rigolais-je « Je suis désolé mais, j’ai sûrement beaucoup de questions à te poser mais en fait, c’était stupide de te proposer ça parce qu’en réalité, j’ai pas envie d’apprendre à te connaître à travers un interrogatoire. »

Thomas avait raison, tellement raison … C'était une idée tellement stupide de vouloir se balader pour se poser mutuellement des questions alors que j'avais des tas d'autres façons possibles pour apprendre à le connaître …
Je baissais la tête détournant mon regard de celui de Thomas en lui répondant :

HEAVYNNE : « Je … Tu as raison, c'était tellement bête cette idée .. Je veux dire … Enfin il y a tellement de questions qui se bousculent dans ma tête et je suis tellement impatiente que l'idée de ne pas tout savoir sur toi tout de suite et maintenant me perturbe et pourtant … Enfin je veux dire j'aime pas tout savoir des gens, c'est vrai qu'on ne connait jamais tout sur quelqu'un mais quand tu sais comment une personne fonctionne, comment elle pourrait réagir à telle ou telle annonce tu n'as plus cette boule dans le ventre que je ressens à chaque fois que je suis en ta présence ou que j'ouvre la bouche, j'ai toujours tellement peur de dire quelque chose qui pourrait casser l'ambiance – comme je sais si bien le faire – ou de mettre le doigt sur quelque chose qui chez toi éveil des souvenirs douloureux … Enfin dans un sens ça me déstabilise comme ça, de ne pas te connaître assez et de me dire qu'en un mot, une boulette tout pourrait s'arrêter et dans un sens ça me rassure tellement, j'ai l'impression que je ne m'ennuierai jamais, que tu sauras toujours me surprendre et même quand ce n'est pas dans le bon sens du terme je relativise et me dis que c'est pas si grave tant que j'ai pas vraiment dit ou fait quelque chose qu'il ne faillait pas ... »

Je me coupais, reprenant mon souffle et en laissant échapper un petit rire avant d'ajouter :

HEAVYNNE : « … C'est tellement drôle ! Je crois qu'en fin de compte tu n'avais même pas besoin de me pauser des questions, tu sais déjà que je suis folle-à-lier et que je suis plus bavarde qu'une mouette … Il fallait juste, je crois que je réalise que je pouvais apprendre à te connaître un peu mieux en me prenant un peu moins la tête et en soufflant un peu – et dans tous les sens du terme - … * petit rire *
Mais pour revenir à ce que tu disais quand à notre relation cachée, je crois qu'il est grand temps qu'on arrête ce petit jeu car il ne m'amuse pas non plus et que je n'ai plus envie de vivre avec la peur au ventre constamment … Je veux dire, on est au XXIème siècle, pourquoi moi je n'aurai pas le droit de choisir avec qui sortir ? Les mariages arrangés c'est tellement vieux-jeux et même si quand j'étais petite en regardant mes films de princesse ça me faisait rêver, aujourd'hui je réalise qu'être contrainte à écouter les directives en matières de sentiments dictées par une autre personne m'est insoutenable ! »

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