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«L'art et rien que l'art, nous avons l'art pour ne point mourir de la vérité.»

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MessageSujet: Re: «L'art et rien que l'art, nous avons l'art pour ne point mourir de la vérité.» «L'art et rien que l'art, nous avons l'art pour ne point mourir de la vérité.»  - Page 2 EmptyDim 16 Jan - 10:44

« Art de plaire, art de convaincre ou art d'exister... Il faut que l'art ait un but sinon ce n'est pas de l'art ! »
«L'art et rien que l'art, nous avons l'art pour ne point mourir de la vérité.»  - Page 2 71638_1208804011798_160-21f0fd3
Heavynne & Thomas

C’est une situation assez drôle en soit. Contrairement à Heavynne qui, j’ai l’impression, a toujours eu ses parents sur le dos, ça n’est pas mon cas. Mon père s’est tout simplement porté absent quelques semaines après ma naissance et celle de mon frère jumeau, quant à ma mère, elle n’avait tout simplement pas le temps de s’occuper de nous, parce qu’elle voyait en son travail des tâches beaucoup plus importantes que l’amour qu’elle aurait pu nous transmettre. Au fond, si aujourd’hui, j’ai de la peine à dévoiler mes sentiments, à aimer ou à ressentir les plaisirs de la vie, je crois que c’est en partie de sa faute. Je n’ai pas eu cette même éducation qu’Heavynne. Encore aujourd’hui, je suis seul. Seul face à ce que je traverse jour après jour, seul face à ce que je découvre. Ma famille n’a jamais été là pour moi et j’espère, plus tard, quand je serai apte à créer ma propre famille, que je ne donnerai pas cette même impression à mes enfants. Au fond, je me suis souvent plain de ce que ma mère est pour moi, juste la personne qui m’a mise au monde. Mais quand je vois à quel point certains parents peuvent avoir de l’emprise sur la vie de leur enfant, je ne me plains pas, je m’estime heureux. Je vois le bon côté des choses. Au moins, j’ai toujours pu faire ce que je voulais de ma vie. Si l’envie de partir pour l’Asie, l’Australie ou que sais-je encore, je n’ai pas besoin que ma mère en dise quoi que ce soit. Et encore mieux, je n’ai pas besoin de son approbation lorsqu’il s’agit d’une fille. Je suis toujours sorti avec les filles qui me plaisaient, et quitte à ce qu’elles ne plaisent pas à ma mère, elle n’en a jamais rien su puisque rares sont les petites amies que j’ai présenté à ma mère. Ça n’était pas parce que je ne voulais pas faire les présentations, mais plutôt parce que je n’en ai pas eu le temps. Mes histoires n’ont jamais duré très longtemps, tout simplement.

Il y a quelques minutes à peine, sincèrement, je pensais que cette idée de se poser des questions, étaient une excellente façon d’en apprendre plus l’un sur l’autre. Et puis, quand j’en suis venu à mon tour de poser les questions, je me suis rendu compte d’une chose. Je ne veux pas apprendre à connaître Heavynne à travers un interrogatoire de questions préparées. Certes, j’ai encore énormément de choses à apprendre de sa vie, de son parcours jusqu’ici. Mais au fond, ça n’est pas le schéma que j’ai envie de suivre pour savoir le plus possible de passages de sa vie. Ce qu’elle aime, ce qu’elle n’aime pas, je l’ai plus au moins déjà découvert. Enfin, disons que j’ai déjà mes propres idées. Et puis, comme Heavynne venait à peine de le citer afin de répondre à ma réplique. C’est ce qui fera que notre relation ne restera pas aussi ennuyante qu’elle pourrait l’être. Je sais que c’est en partie de ma faute si Heavy’ se pose autant de questions à mon sujet. De tout ce que l’on peut dire à mon sujet, je reste sûrement pour elle un inconnu. On me décrit comme une personne arrogante, prétentieuse et méprisante. Or, je ne crois pas avoir été cette personne en compagnie d’Heavynne. Peut-être se demande-t-elle si je joue un double jeu ? En réalité, je ne sais pas très bien, moi-même, ce que je fais de ma vie. Certes, je peux être cette personne qu’on décrit si facilement au travers des pages brillantes des magasines. Ça ne m’est pas bien difficile et c’est aussi ce côté de ma personnalité qui me rend tellement plus simple. C’est vrai, être une personne que les gens n’aiment pas, c’est souvent beaucoup plus facile. On n’a pas cette crainte de décevoir les personnes qui comptent sur nous, qui nous admirent pour ce que nous sommes et pour comment nous agissons. Cette vie là serait tellement plus facile. Or, je ne suis pas réellement cette personne qu’on décrit dans les journaux et ça, Heavynne a du s’en rendre compte. Je ne sais pas si elle est déçue, ou plutôt enchanté mais une chose est sûre, je suis persuadé que si toutes ces questions fusent dans sa tête, c’est en partie à cause de mon comportement, de ma personnalité – ou plutôt, double personnalité.

Quand Heavynne commença à parler, je compris qu’elle n’allait pas s’arrêter de si tôt. Après tout, même s’il y a des choses que je ne connais pas sur Heavynne, ce fait là, je le connais. C’est une fille très bavarde quand elle s’y met. Contrairement à certaines personnes qui pourraient très vite s’en lasser, ça n’est pas mon cas. Bizarrement, j’aime ce genre de conversations qui se prolongent sur plusieurs lignes. C’est étrange n’est-ce pas ? Surtout quand on me connait et qu’on sait que je ne suis franchement pas l’un des plus bavards qu’il soit. Je me mis alors gentiment à ralentir le pas, tout en écoutant les moindres paroles d’Heavynne. Je voulu la couper à plusieurs reprises, mais comme d’habitude, Heavynne ne me laissa aucune chance alors, je me contentai d’écouter, tout simplement.

▬ « Folle à lier, c’est le mot. *rigolais-je* Non je plaisante…C’est normal que tu te poses des questions à mon sujet. Je m’en pose également sur toi, mais contrairement à toi, je ne m’obstine pas à trouver les réponses. Je te dis ça parce que je veux te faire comprendre que je m’intéresse tout autant à toi. Cependant, à ma façon. Tu ne trouve pas qu’en découvrir sur l’autre de jour en jour est… excitant ? Personnellement, c’est comme ça que je la vois, cette part de mystère. Après, je suis vraiment désolé si je te fais ressentir ce malaise vis-à-vis de moi. C’est vrai que je ne suis pas quelqu’un de facile et si tu as vraiment besoin de trouver des réponses à tes questions, je suis prêt à te les donner, quand tu veux. Mais en échange, je n’ai plus envie que tu te sentes mal après chaque parole que tu prononces. C’est toi-même qui me l’a dit il y a quelques mois en arrière. Tu t’en souviens ? Me laisser un peu aller. Alors fais-en de même. Mais je veux bien par contre, te donner juste deux ou trois sujets de conversations qu’il vaut mieux éviter avec moi, sauf si tu cherches le malaise. Nick, mon père et Soukaïna. »

Est-ce que j’avais bien fait de mettre Soukäina dans le pot « sujet tabous » ? Je n’en sais rien. Je ne savais pas comment Heavynne allait le prendre alors, je suivis ma réplique d’un petit sourire, histoire de détendre l’atmosphère. Après tout, je ne peux pas nier que même encore aujourd’hui, quand je parle de Soukäina, quand j’entends ce prénom quelque part, ça ravive en moi de la souffrance. Mais depuis que je suis avec Heavynne, elle s’en va, peu à peu. Je ne sais plus si je le lui ai déjà dit, sans doute que c’est encore trop tôt pour parler de ce genre de sentiments, mais elle l’apprendra, tôt ou tard.

▬ « Tu es sûre que tu veux faire ça ? Rien ne me ferait plus plaisir c’est vrai mais Heavynne, je ne sais que trop bien ce que sont les conflits familial. C’es difficile, pesant et parfois carrément dingue. Je ne veux pas que tu vives ce genre de situation. »

C’est vrai, m’imaginer à traverser les rues de Paris, ou encore celles de Berkeley, tenant Heavynne par la main comme j’aurais tant aimé le faire déjà ici à Paris, ça serait fantastique. Mais est-ce que je voudrais, en échange, qu’elle soit triste des conséquences que ça porterait avec sa famille ? J’en suis moins certains. J’aime cette part d’Heavynne qui est pleine d’énergie, qui peut se rendre aussi fillette que possible quand il s’agit de s’amuser et aussi adulte quand il s’agit de prendre des décisions et de prendre à charge ses responsabilités. La voir changer, c’est ce que je n’espère surtout pas.

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Berkeley University
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MessageSujet: Re: «L'art et rien que l'art, nous avons l'art pour ne point mourir de la vérité.» «L'art et rien que l'art, nous avons l'art pour ne point mourir de la vérité.»  - Page 2 EmptyDim 6 Fév - 22:11

▬ « L'art et rien que l'art, nous avons l'art pour ne point mourir de la vérité.»
A quoi ressemblerai la vie si nous nous laissions guider par notre coeur ?!
Durant toutes ces années je m'étais laissée bouffée par mes parents. Contrairement à Edward qui, très vite avait su se séparer d'eux et de leur emprise je restais là, impuissante en réalisant tous leurs désirs espérant secrètement un peu de reconnaissance. Une reconnaissance qui malheureusement n'était et ne serait certainement jamais au rendez-vous. Il fallait que je me rende à l'évidence, ce n'était pas une vie et moi qui avait toujours rêvé d'indépendance, j'étais bien loin du compte quand on y réfléchissait bien … Aujourd'hui je réalisais que j'en avais assez de me prendre la tête avec eux, pour eux … Financièrement j'étais totalement dépendante d'eux et particulièrement de mon père et ça ils le savaient très bien et jouaient depuis pas mal d'année à me menacer sur ce point. Si je n'exécutais pas ceci ou cela c'était des centaines de milliers de dollars par mois auxquels je disais au revoir mais après-tout avais-je besoin d'autant ? Je veux dire certains se débrouillent bien avec le salaire minimum voir pas de salaire du tout, pourquoi aurais-je besoin de tout cet argent ? M'acheter des robes chaque semaines ? J'en avais déjà des centaines, je pourrais bien en réutiliser certaines … Je me trouvais face à un dilemme et j'allais rapidement devoir tranché : est-ce que j'allais me risquer à ne plus recevoir autant d'argent de la part de mes parents, est-ce que je préférais avoir matériellement tout ce que je désirais ou qu'au contraire, je préférais être libre …
Ils étaient toujours partis du principe que j'étais quelqu'un de très proche de ses sous, que jamais je ne pourrais passer dans un magasin sans entrer dedans parce que j'avais vu une énième « robe de ma vie » … Ils avaient peut-être raison mais je voulais me laisser le bénéfice du doute … Je voulais pouvoir finir ma vie en me disant que j'avais choisi au moins une chose dans ma vie et qu'ils ne m'avaient pas tout imposé.

Depuis longtemps je me demandais ce qui faisait que j'avais tant de mal à stabiliser mon poids, pourquoi je n'acceptais toujours pas mon corps tel qu'il était et tel qu'il avait été … La réponse était aujourd'hui pour moi une simple évidence : ma mère ne m'avait jamais félicité, elle ne savait que me descendre et il en allait de même pour mon père même s'il lui arrivait de me complimenter. Aujourd'hui je réalisais donc qu'il était grand temps pour moi et pour ma santé physique de m'éloigner d'eux, prendre un peu – voir beaucoup de recul – afin de souffler un peu. Prendre du temps pour moi comme le disent si bien certains.
Prendre du temps pour moi voulait dire faire ce que j'avais envie quand j'en avais envie et à cet instant précis, je n'avais qu'une envie c'était découvrir et apprendre à connaître Thomas. Il avait lancé l'idée du jeu qui nous semblait à tous les deux être une bonne idée à l'origine et il s'était avéré que non. Cependant, ça ne changeait en rien mon désir de savoir réellement qui il était. J'avais découvert ces derniers temps une facette de moi que je ne connaissait pas et je me posais un nombre incalculable de questions et je devais bien avouer qu'il était en parti responsable de ce questionnement mais pas de panique, n'y voyez rien de négatif ! Depuis un an que je côtoyais vraiment Thomas, j'avais découvert qu'il était bien loin du portrait que lui faisaient les tabloïds même si en certaines circonstances, j'en retrouvait certains traits, la plus part du temps en tous cas, je découvrais beaucoup de puis. J'aurai pu me cantonner à cette image qu'il renvoyait de lui, à la fois froide, arrogante et méprisante, mais quelque part, j'avais toujours voulu voir ce qu'il cachait là derrière. On me demanderait pourquoi je ne saurai – je pense – pas du tout quoi répondre mais aussi étrange que cela puisse être, si je devais me séparer de lui pour plusieurs semaines voir des mois, ce qui me manquerait certainement le plus ce serait sans aucun doute ses défauts.
J'avais vu au fil des mois qu'il était certes aussi impulsif que le décrivait les journaux mais pas en mal, enfin pas toujours … Pourquoi l'impulsivité était un défaut chez lui ? Car il ne savait pas comment la gérer. Nous sommes d'accord, le fait même d'être impulsif est encore d'agir sans ne rien contrôler mais chez lui c'était plus le résultat d'une extrême restriction de lui-même. En s'imposant une démarche, une façon d'agir, de parler bref, de se comporter, il finissait pas craquer et ne plus se contrôler.
J'aimais aussi au final beaucoup les moments durant lesquels il se taisait, regardant au loin. Je savais que dans sa tête des questions tournaient, qu'il remuait certainement des moments peu agréables de son existence et le voir, ce regard noir gravé sur le visage me faisait toujours froid dans le dos. Il me fascinait et j'aurai aimé être dans sa tête pour savoir ce qui pouvait bien s'y passer. A quoi il pouvait bien penser, il semblait être tellement en colère, révolté contre tout et rien à la fois …

Alors oui, comme je venais de l'expliquer, s'il y avait bien une raison qui me poussait à toujours plus m'intéresser à lui c'est que je savais que de lui, je ne savais rien … * capito ?! ^^ * Il restait pour moi cet inconnu des premiers jours même après des heures passées à discuter, des voyages au bout du monde et des crises pour X & Y raisons … Il me fascinait c'est vrai et c'était à la foi tellement amusant ou plutôt passionnait que s'en était déconcertant et déboussolant.


THOMAS : [/i][b]« Folle à lier, c’est le mot. *rigolais-je* Non je plaisante…C’est normal que tu te poses des questions à mon sujet. Je m’en pose également sur toi, mais contrairement à toi, je ne m’obstine pas à trouver les réponses. Je te dis ça parce que je veux te faire comprendre que je m’intéresse tout autant à toi. Cependant, à ma façon. Tu ne trouve pas qu’en découvrir sur l’autre de jour en jour est… excitant ? Personnellement, c’est comme ça que je la vois, cette part de mystère. Après, je suis vraiment désolé si je te fais ressentir ce malaise vis-à-vis de moi. C’est vrai que je ne suis pas quelqu’un de facile et si tu as vraiment besoin de trouver des réponses à tes questions, je suis prêt à te les donner, quand tu veux. Mais en échange, je n’ai plus envie que tu te sentes mal après chaque parole que tu prononces. C’est toi-même qui me l’a dit il y a quelques mois en arrière. Tu t’en souviens ? Me laisser un peu aller. Alors fais-en de même. Mais je veux bien par contre, te donner juste deux ou trois sujets de conversations qu’il vaut mieux éviter avec moi, sauf si tu cherches le malaise. Nick, mon père et Soukaïna. »

J'écoutais Thomas qui me répondait avec le plus grand calme, calme qui me fascinera toujours … Il ne s'énervait que rarement, du moins, je ne l'avais que très rarement vu dans un état de colère ou d'excitation. Pour moi qui passait mon temps à me prendre la tête toute seule et pour n'importe quelle raison, c'était fascinant et merveilleux d'avoir en face de moi quelqu'un qui prenait le temps, qui ne se pressait pas, qui restait serein …
J'étais comme une enfant à qui l'on interdit de sortir et qui désobéit à l'interdiction … Thomas venait de me révéler les trois sujets que l'on pourrait qualifier de « tabou » pour lui et bien qu'au fil du temps j'ai découvert qu'en effet ils étaient mieux à éviter, maintenant qu'il les citait, j'avais une folle envie d'aborder les sujets. Non pas par curiosité, ni pour remuer le couteau dans la plaie mais pour savoir ce que ces personnes avaient fait pour qu'il ne veuille plus ni entendre parler d'eux ni en parler. J'avais moi aussi des sujets de discussion qu'il ne m'enchantait pas d'aborder, cependant j'avais toujours mis un point d'honneur à en parler de temps à autre. J'ai toujours trouvé ça mauvais de garder enfouis des sentiments douloureux. Ca pouvait paraitre con mais j'avais déjà une petite idée du pourquoi du comment … Je savais que Soukaïna était comme un fantôme qui hantait Thomas. La première fois qu'il m'a vu et qu'il a prononcé son nom me prenant pour elle, j'ai vu dans ses yeux, le ton qu'il avait adopté qu'il aurait aimé que ce soit elle, j'ai également constaté que son simple souvenir éveillait chez lui une rancune que je ne savais pas expliqué … J'en avais entendu dire des choses sur Thomas depuis que je m'étais rapprochée de lui et plusieurs fois il avait été question d'une Soukaina et d'un certain Luc. De ce que j'avais compris, Soukaïna avait été à la fois avec Thomas et avec Luc, enfin il me semble. Cependant je crois qu'elle s'était mariée avec Luc, ce qui pourrait d'ailleurs expliqué la rancune profonde de Thomas pour la fameuse jeune fille. Je n'avais cependant jamais vu de photo d'elle et ne savait donc pas si je lui ressemblait belle et bien …

HEAVYNNE : « Mais il s'agit de sujets que tu ne veux absolument pas abordé ou simplement des points qui ne te font pas particulièrement plaisir à évoquer voir qui te rendent carrément mal rien que d'en entendre parler ? Je ne veux pas remuer le couteau dans la plaie hein … mais juste te comprendre un peu mieux ...  »

Je le regardais un peu embêtée de lui demander ça … Tout en pensant à ce que je venais de lui dire …

THOMAS : [/i][b]« Tu es sûre que tu veux faire ça ? Rien ne me ferait plus plaisir c’est vrai mais Heavynne, je ne sais que trop bien ce que sont les conflits familial. C’es difficile, pesant et parfois carrément dingue. Je ne veux pas que tu vives ce genre de situation. »

HEAVYNNE : « J'ai pas envie de passer encore une nuit à me coucher en me disant que demain mes parents vont encore exiger quelque chose de moi … J'aimerai bien pouvoir ne pas connaître les conflits familiaux cependant regarde, j'y suis quand même bien ancrée dedans alors un de plus …
Et puis j'ai l'espoir qu'ils me laisserons m'en aller comme ils ont laisser faire mon frère. Il n'a pas eut à se poser de questions lui, est parti et basta moi … Je ne sais même pas pourquoi je n'ai pas fait pareil, pourquoi je n'ai pas déjà claqué la porte …
Tu sais quoi, au moins ici à Paris, je vais essayer … Agir comme si mes parents n'existaient pas, comme s'il n'y avait que moi pour choisir ce qu'il va advenir de moi … J'en ai besoin en j'en ai envie ! »


Je faisais face à Thomas et posais délicatement ma main sur sa joue avant de me hisser sur la pointe des pieds pour déposer mes lèvres contre les siennes, appréciant ce moment de liberté.
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MessageSujet: Re: «L'art et rien que l'art, nous avons l'art pour ne point mourir de la vérité.» «L'art et rien que l'art, nous avons l'art pour ne point mourir de la vérité.»  - Page 2 EmptyDim 20 Fév - 17:20

« Art de plaire, art de convaincre ou art d'exister... Il faut que l'art ait un but sinon ce n'est pas de l'art ! »
«L'art et rien que l'art, nous avons l'art pour ne point mourir de la vérité.»  - Page 2 71638_1208804011798_160-21f0fd3
Heavynne & Thomas

Il est parfois difficile de comprendre certaines choses. On a tous besoin de réponses dans certains domaines comme par exemple la mort. Qu’est-ce qu’il y a après la mort ? Est-ce qu’il y a quelque chose d’autre, un paradis peut-être ? Je ne suis pas croyant du tout et pourtant, il m’arrive d’y penser, de me demander qu’est-ce qu’il va nous attendre à nous tous après avoir rendu notre dernier souffle. Il y a peu de temps encore, j’y ai songé très fortement. Je n’en avais pas beaucoup parlé à Heavynne mais il y a plusieurs mois en arrière, alors que j’avais fais le voyage de Paris à Berkeley, j’avais décidé de passer un weekend avec ma meilleur amie Brianna. J’avais besoin de lui parler. C’est la seule en qui j’ai confiance et c’est aussi la personne qui en connait le plus sur moi. A la place de ça, on s’était fait agressés par une bande de malfrats. Quelque part, je me sentais responsable de cet accident. S’ils s’en étaient pris à nouveau, ce fut avant tout parce qu’ils me reconnurent. Acteur, mannequin, reconnu mondialement = beaucoup d’argent. Ils en avaient eu après moi, ou plutôt, mon argent. Et au lieu de leur donner ce qu’ils voulaient, j’avais prétendu vouloir calmer la situation. S’ils n’avaient pas été armés, j’aurais probablement tenté quelque chose pour nous défendre. J’ai appris les arts martiaux dans le cadre du cinéma, ça aurait sans doute pu m’aider. Mais face à cette arme à feu qu’ils pointaient sur nous, je n’avais aucune chance, mais j’avais essayé. A la place de ça, ils m’avaient tabassé puis ils avaient tirés sur Brianna. Il ne s’est pas passé un seul jour sans que je me demande que serait-il arrivé si ils nous avaient tués. Heureusement, nous nous en sommes sorti tous les deux. Tous les jours je m’étais rendu au chevet de Bri’ afin de lui tenir compagnie et aussi, voir comment son état s’améliorait et à chaque fois, quand je ressortais de l’hôpital pour me diriger vers ma voiture, des milliers de questions me traversaient l’esprit. Je m’étais rendu d’avantage compte de la fragilité de la vie, que tout peut voler en éclat en l’espace de quelques minutes, ou secondes.
Je ne sais pas, probablement aurais-je du faire part de toutes mes pensés à Heavynne mais allez savoir pourquoi je n’en avais pas envie. En réalité, je me pose sûrement autant de questions qu’Heavynne, à son sujet, à notre sujet comme par rapport aux personnes ou choses qui nous entourent à la différence que je ne partage pas tout. Chaque personne est différente, tout le monde à sa façon bien à li de gérer les situations et il faut croire que sur ce point, Heavynne et moi divergeons.

« Mais il s'agit de sujets que tu ne veux absolument pas abordé ou simplement des points qui ne te font pas particulièrement plaisir à évoquer voir qui te rendent carrément mal rien que d'en entendre parler ? Je ne veux pas remuer le couteau dans la plaie hein … mais juste te comprendre un peu mieux ... » Je me doutais bien que mes paroles précédentes allaient éveillées en Heavynne une curiosité incontrôlée, comme à chaque fois. D’ordinaire je n’aurais sûrement pas aimé qu’on me présente le sujet ainsi et qu’on cherche à comprendre ma psychologie, ma relation avec ces différentes personnes cependant, le fait que ce soit Heavy’ qui me le demande ne provoqua pas cette même réaction de ma part. Certes, je n’avais pas réellement envie d’en discuter. Après tout, ce sont, pour moi des thèmes de conversations qui ne ravivent pas que de bons souvenirs mais je ne peux pas non plus faire comme si ces personnes n’existent pas et n’ont jamais existé. Heavynne avait fait l’effort considérable de me parler de son hospitalisation dans ce centre en France et j’avais bien compris que pour elle, s’était une période difficile de sa vie et que d’en parler, à quiconque, n’était pas non plus une vraie partie de plaisir. Qui plus est, si je voulais qu’il y ait un avenir pour nous deux, j’avais plutôt intérêt à lui parler. Malgré mes anciennes relations foireuses, j’ai compris une chose au travers de celles-ci c’est que le dialogue est un point fondamental qu’il ne faut pas négliger.

▬ « C’est pas vraiment que je ne veux pas en parler. J’ai vécu des choses avec ces personnes et c’est pas comme si je pouvais oublier tout ce qu’il y a eu. En fait, c’est plutôt l’effet que ça me fait d’en parler. Les souvenirs remontent, les émotions les accompagnants aussi et j’avoue que ce ne sont pas forcément des émotions très agréables à endurer. Et puis, tu me connais maintenant tu sais comme je peux être lunatique parfois alors je ne voudrais pas me montrer désagréable et te blesser à cause de ça. »

Parler de Nick, de mon père ou de Soukaïna, ça ne faisait que réveiller en moi de la souffrance et à la fois de colère. J’étais d’avantage en colère contre Nick, et je ressentais plus de souffrance en pensant à Soukaïna. Le fait qu’elle ait choisit Luc à ma place m’avait profondément blessé ci-bien qu’il m’arrive d’y repenser. Je sais que je ne devrais pas, passer à autre chose serait sûrement le meilleur moyen mais je n’y arrive pas. C’est vrai que depuis que je suis avec Heavynne, j’y pense moins. Pourtant, ça n’efface pas tout. Il y a des jours où je me lève et que je fais quelque chose, ou alors il se passe quelque chose qui me fait penser à l’une de ces personnes pour que je me montre désagréable le restant de la journée. Je me connais, je sais pertinemment que si j’en viens à un sujet de conversation parmi ceux-ci avec Heavynne, ça risque de dégénérer, chose que je ne souhaite pas le moins du monde.

« J'ai pas envie de passer encore une nuit à me coucher en me disant que demain mes parents vont encore exiger quelque chose de moi … J'aimerai bien pouvoir ne pas connaître les conflits familiaux cependant regarde, j'y suis quand même bien ancrée dedans alors un de plus …
Et puis j'ai l'espoir qu'ils me laisserons m'en aller comme ils ont laisser faire mon frère. Il n'a pas eut à se poser de questions lui, est parti et basta moi … Je ne sais même pas pourquoi je n'ai pas fait pareil, pourquoi je n'ai pas déjà claqué la porte …
Tu sais quoi, au moins ici à Paris, je vais essayer … Agir comme si mes parents n'existaient pas, comme s'il n'y avait que moi pour choisir ce qu'il va advenir de moi … J'en ai besoin en j'en ai envie ! » Je ne savais pas si Heavynne avait raison de faire cela. D’un côté, je l’espérais parce que c’était ce que je voulais. Ça m’étonnais d’ailleurs. Moi qui ait toujours fuis les relations officielles, quand tout devient plus sérieux, là, pour une fois je recherchais quelque chose d’autre, comme si j’avais envie de montrer à la Terre entière que j’étais avec Heavynne. En réalité, je crois qu’il y a une part de cela. Et puis, probablement un peu de jalousie aussi. Je ne nie pas que la voir entourer d’autres hommes m’a toujours quelque peu irrité.
Je ne vis pas ce que je pouvais répondre à cela étant donné qu’il n’y avait pas grand-chose à dire si ce n’était que j’approuvais complètement ses dires. Puis, elle me regarda et se rapprocha pour déposer un baiser sur mes lèvres. Je fermai les yeux pour profiter de cet instant puis les rouvrit et la regardai.

▬ « J’imagine que maintenant, j’ai le droit de te prendre la main comme ça. »

Je glissai mes doigts entre les siens tout en lui adressant un sourire puis, je me mis à avancer lentement, appréciant ce moment jusqu’à que je rigole tout seul. J’aperçus le regard intrigué d’Heavynne se porter sur moi et je me sentis donc obliger de lui dire pourquoi je rigolais.

▬ « J’étais en train de me dire que Paris doit nous faire tourner la tête. Mais j’avoue que j’aime beaucoup ça surtout quand j’ai le droit désormais de faire ça. »

Et sur ces paroles, je me penchai vers Heavynne pour l’embrasser tendrement. Je pensais surtout à notre premier voyage dans cette ville il y a plusieurs mois en arrière, quand nous avions fêté Noël ensemble alors qu’on ne se connaissait même pas. Et puis, ce soir, on venait de décider d’officialiser notre relation. Oui, cette ville a quelque chose de spéciale mais j’aime ça !


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Jake Fitzgerald
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