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Now we are two broken hearts...Feat. James ♥

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MessageSujet: Now we are two broken hearts...Feat. James ♥ Now we are two broken hearts...Feat. James ♥ EmptySam 11 Sep - 11:00

ABBYGAIL&JAMES;
I dreamed a dream, I was with you, but it couldn’t be possible…

Now we are two broken hearts...Feat. James ♥ Icof Now we are two broken hearts...Feat. James ♥ 65378828

« Commission rogatoire, hein ? Mon cul ouais ! Je suppose que sur ton papelard y’avait certainement marqué qu’il fallait regarder dans mon tiroir à sous-vêtements ? Pauvre type, va ! Regarde ça et ramasse ton dentier, plutôt. »

Il avait fallut qu’Abbygail mette un pied dans le salon, se voie saluée par cet imbécile d’agent du FBI pour voir rouge. Il fallait dire qu’il l’avait attaquée bi en tête en prétendant que ses petites culottes étaient toutes plus raffinées les unes que les autres ! La remarque était déplacée, et la demoiselle n’avait aucune patience pour faire dans la dentelle. Venant tout juste de rentrer de Suisse par le dernier avion, elle était pour ainsi dire impatiente de retrouver son petit lit chéri. Au lieu de cela, elle avait encore affaire à cet agent qui la harcelait depuis des mois, dans l’espoir sans doute d’être le premier à mettre Vodianova père en prison. Manque de chance, les jumelles s’acharnaient avec tellement d’habileté à protéger leur père qu’il n’était pas prêt de voir son rêve se réaliser. Hélas, il y avait parfois des accrochages…Notamment celui qui les avait poussées à fuir San Francisco une semaine entière, par l’avion privé de Paolo, en direction de Zurich. Cette fuite avait été précédée par une course poursuite d’anthologie dans les rues sinueuses de la ville, poursuite qui était d’ailleurs passée au journal télévisé du soir, comme s’il s’agissait d’une scène d’un futur film d’action à gros budget. Tasha avait été la conductrice, et elles avaient réussi à s’en sortir toutes deux à peu près indemnes…Mais Abby gardait un souvenir détestable de ce moment-là. Elle avait donc habilement négocié auprès de l’ambassadeur à Zurich, afin d’obtenir un semblant de paix après tant de chamboulements. Non pas que la jolie russe soit d’une nature fragile, mais ce stress permanent commençait sérieusement à enticher son moral d’acier. Elle qui était fière et forte, elle se retrouvait tel un oisillon sorti trop tôt du nid. Cependant, le papier officiel qu’elle plaqua pratiquement contre la figure de l’agent était une sorte de libération pour elle, comme pour sa sœur jumelle : C’était un acte émanant de l’ambassadeur lui-même, ordonnant une cessation d’enquête sur les héritières Vodianova, ainsi que le renvoi immédiat de l’agent du FBI coupable de harcèlement moral –et même sexuel, si l’on en croyait la petite culotte en dentelle blanche qu’il tenait justement dans la main. Pour une fois, Abby aurait bien voulu voir la tête de cet imbécile, apprenant par la main de quelqu’un d’aussi haut placé son renvoi effectif immédiatement. C’était tellement délectable d’imaginer son expression que la demoiselle ne pu qu’étouffer un rire, tandis qu’elle tenait sa canne d’aveugle dans l’autre main. Evidemment, l’agent balança son sous-vêtement d’un geste rageur, hurlant que cela ne se passerait pas ainsi, avant de claquer la porte d’entrée violemment. Parfait ! Un ennui de moins, c’était ce qu’Abby espérait, tandis qu’elle soupirait. Charles était évidemment présent dans la pièce, un sourire éclatant aux lèvres, visiblement fier que l’une de ses patronnes s’en sorte aussi bien. Il fallait dire qu’elle avait agit avec malice, sur ce coup là…Partir plaider sa cause auprès d’un ambassadeur en Suisse, c’était terriblement habile de sa part. Abby paraissait fatiguée par le décalage horaire certes, mais au moins, elle était libérée d’un poids. Cela dit, cette fatigue ne l’empêchait pas de répondre aux éventuelles questions de Charles sur le déroulement de son voyage en Suisse…

« Mademoiselle Tasha n’est pas avec vous ? »
« Visiblement, Paolo l’a invitée à une petite soirée romantique…Elle ne m’a pas présenté la chose comme ça, mais ça fait un certain temps qu’il se trame quelque chose entre eux. Enfin bref, dès que l’on a atterrit, elle a voulu tout de suite prendre un taxi…Je ne m’étonne plus de rien avec elle, je crois qu’elle devient plus cachottière encore que moi ! »
« Votre séjour s’est bien déroulé, en fin de compte ? »
« Le séjour en lui-même, oui…Si on exclut la course poursuite et le fait que l’on a manqué de s’écraser une fois dans l’avion, tout va bien. Mais vous savez quoi ? C’est bon de rentrer chez soi ! Puis négocier avec ce pervers d’ambassadeur…J’me sens sale. »
« Pour votre information, l’agent est parti avec quelques affaires à vous, semble-t-il. Vous souhaitez que je le rattrape ? »


Ca pour sûr, Abby allait avoir besoin d’une bonne douche. Mais là encore, il y avait plus urgent…La demoiselle s’élança vers la porte d’entrée, aussi rapidement qu’elle le pu, sa canne d’aveugle dans une main, la laisse de son labrador dans l’autre. Par chance, l’agent du FBI hurlait sur un autre individu, dont l’identité était inconnue. Enfin…Heureusement qu’Abby était aveugle, sans quoi, la vision de cet homme en face de l’agent lui aurait donné l’impression d’avoir des hallucinations. Ce fut pourquoi elle fut capable de se concentrer uniquement sur l’essentiel, à savoir récupérer les deux sous vêtements volés par cet imbécile…

« Dis, c’est monnaie courante d’embarquer des sous vêtements en dentelle des filles que tu harcèles ? Non parce que je peux très bien t’envoyer la note exorbitante à ton futur ex-bureau, mais je préfèrerais les récupérer…J’ai pas envie de t’imaginer en train de fantasmer sur moi ! »

Toujours aussi brutale et peu discrète, Abby avait fait quelques pas dans sa direction, le regard dans le vague, les cheveux au vent. Cette scène avait de fortes allures de film…Même si elle avait sans doute un langage un peu cru pour cela. D’ailleurs, l’agent de s’y trompa pas, et ne manqua pas de lui envoyer ses précieux sous-vêtements en pleine figure, en la traitant de tous les noms d’oiseaux qui passèrent dans son crâne de piaf. Abby aurait pu s’énerver, l’insulter à son tour, mais à la place, elle éclata d’un rire proprement narquois, avant de l’entendre s’énerver à grandes enjambées. Elle aurait presque pu s’excuser auprès de l’inconnu désormais en face d’elle pour l’attitude déplorable de ce soi disant représentant de la loi, mais elle n’en fit rien. Elle hocha tout juste la tête, pour le saluer sans vraiment le faire, avant de rebrousser chemin et de se mettre à tâtonner contre le sol afin de trouver le tuyau d’arrosage. Abby n’avait jamais essayé de laver son précieux labrador, et bien qu’il ne fasse pas une chaleur à mourir, loin de là, elle n’avait aucune envie de s’en priver. Elle alluma le tuyau sans trop de peine, constatant la température à l’aide de sa main, avant de verser un peu d’eau contre le pelage sable de son chien. Celui-ci était coopératif, même s’il se secoua à plusieurs reprises pour évacuer le surplus d’eau, trempant les vêtements de la jolie russe d’un même coup. Pourtant, elle ne s’arrêta pas en si bon chemin…Elle shampouina son chien en essayant de ne pas trop s’attarder sur la tête, afin de ne pas lui en mettre dans l’œil. Ses gestes étaient lents, précautionneux, dignes d’une jeune aveugle souhaitant à tout prix bien faire. Au moment de rincer, l’animal se secoua à nouveau, évidemment, rendant les vêtements de la belle complètement hourdés de savon. Mais même en sachant cela, Abby souriait, comme si ce moment avec son chien la détendait plus encore que de passer un lustre sous une bonne douche chaude.

« Tu es tout propre maintenant ! Attends, laisse-moi rincer ! J’entends déjà Charles râler si tu rentres tout trempé… »

Abby cessa doucement de sourire, s’occupant désormais de couper l’eau tandis que l’animal se secouait allègrement. Ce ne fut que lorsqu’il se mit à aboyer à deux reprises qu’elle se tourna en direction de l’inconnu, visiblement toujours là.

« Qui est là ? Qui es-tu ? »

Difficile de ne pas laisser la curiosité l’emporter dans un cas pareil. En effet, une simple brise venait de toucher le visage d’Abby, lui apportant la senteur d’un parfum qu’elle aurait pu reconnaître entre mille…Celui que James portait si souvent, celui qu’elle lui avait offert pour son dernier anniversaire avant qu’il ne décède de ce stupide accident, il y avait presque un an de cela. Elle se releva donc, laissant son chien quelques secondes tout seul, reprenant sa canne d’aveugle en main jusqu’à ce qu’elle ne touche l’une des chaussures de cet inconnu. Leurs regards étaient pour ainsi dire croisés, même si celui d’Abby ne pourrait plus jamais être aussi droit et intense qu’auparavant. Un silence s’installa peu à peu entre eux, comme si elle attendait à ce qu’il se présente d’abord pour briser cette illusion. Ca ne pouvait pas être James, Abby le savait, et pourtant elle avait la naïveté de croire que cela pouvait très bien être vrai…La preuve en fut lorsqu’elle approcha son visage du sien, se penchant vers son cou afin de sentir de plus près ce parfum, si entêtant et charmant à la fois. Abby se redressa presque aussitôt, comme si elle avait peur de se perdre d’un seul coup, mais ne pu s’empêcher d’approcher sa main de sa joue afin de la frôler. Il était impossible qu’elle le reconnaisse en touchant son visage, seule sa voix pourrait lui mettre la puce à l’oreille…Mais en l’absence de dialogue, Abby était pour ainsi dire seule avec ses illusions, et cette folle envie qui la possédait : Celle de se rapprocher de ce parfait inconnu. Cependant, lorsque leurs visages furent suffisamment proches pour qu’elle sente leurs lèvres se toucher, elle recula brusquement. Ce n’était pas dans ses habitudes de faire cela, et un parfum ne devrait pas lui faire un tel effet !

« Je suis désolée. Tu m’as fais penser à quelqu’un que j’ai perdu…Ca doit être ton parfum. Enfin bref, oublie ce que je viens de faire. Adieu. »

Aussi brutalement qu’elle s’était approchée, Abby rebroussa chemin. Lorsqu’elle sentit son chien lui lécher la main, elle se stoppa pour se baisser à son niveau. Mais son esprit restait braqué sur ce qui venait de se passer, irrémédiablement…

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MessageSujet: Re: Now we are two broken hearts...Feat. James ♥ Now we are two broken hearts...Feat. James ♥ EmptySam 18 Sep - 1:36

    A trop vouloir aimer, on finit par s'y perdre. Bien plus qu'une souffrance c'est une affreuse douleur, absolument insupportable qui se répandit dans son corps et qui brûla ses veines. Cet instant, James l'avait imaginé une bonne centaine de fois pour ne pas dire plus, cependant, il n'avait jamais pensé que ce serait si difficile. La proximité entre leurs deux visages était telle qu'il avait l'impression que le temps venait de se figer autour d'eux. Autrefois, ce sentiment était perpétuel et apaisant pour ne pas dire euphorisant. Difficile d'expliquer que pour vivre, il avait bien plus besoin de la présence de l'être aimé que d'oxygène dans ses poumons. Abby était à la fois sa plus grande force et sa plus grande faille. Comme perdu au travers du temps et de l'espace, ce moment leur appartenait, ils étaient de nouveau maîtres de leur destin. James savait que la suite de leur histoire dépendrait de ce qu'il dirait maintenant. Intérieurement, le jeune homme éprouvait fatalement un sentiment d'insécurité constante. Il avait toutes les cartes en main désormais alors que dire ? Que faire ? Comment appréhender la réaction d'Abby et surtout, comment lui faire comprendre qu'il avait agit en croyant bien faire ? Voilà autant de questions qui le désarçonnèrent et l'empêchèrent de prononcer le moindre mot. D'un geste lent, il leva sa main gauche et l'approcha du visage de porcelaine avant de finalement se rétracter... la voir ainsi était un véritable supplice. Cette manie qu'il avait de toujours vouloir la protéger du danger avait fini par leur porter préjudice. Les remords l'envahissaient de seconde en seconde, le mettant face à la dure réalité. Pourquoi chaque chose entre ses doigts se brisait-elle comme du cristal ? Retenant sa respiration, James eu beaucoup de mal à garder son sang froid tandis qu'Abby semblait analyser sa présence avec ardeur. Elle savait. Et il savait qu'elle savait. En toute objectivité, le jeune homme était encore éperdument amoureux de la jolie russe... il ne pouvait se l'expliquer rationnellement mais en sa présence, il était un autre homme. Auprès d'elle, il avait trouvé la paix et compris jusqu'où ses sentiments pouvaient le conduire. En dépit de tout cela, James n'avait pas su lui faire confiance au point de lui confier ses tourments et ses craintes . Prétendre vouloir assurer sa protection n'était sans doute qu'un prétexte puis d'ailleurs, il avait lamentablement échoué. James avait toujours su qu'en aimant Abby de tout son être et du plus profond de son âme il finirait par se perdre à tout jamais. Il n'était pas prêt à s'attacher à une femme, surtout à quelqu'un d'aussi différent de tout ce qu'il avait connu jusqu'alors. Solitaire dans l'âme, il avait appris au fil des années à n'accorder sa confiance à personne et encore moins à un membre du sexe opposé. Tomber dans l'engrenage sournois des sentiments amoureux ne faisait pourtant pas partie de ses projets. Lui qui était pourtant d'une indépendance incroyable se trouvait tout à coup dépendant de l'amour d'une femme. Jusqu'à présent, l'amour ne se limitait qu'à un réel plaisir charnel, une attirance physique et une extase d'une nuit... rien de plus. Jamais il n'avait envisagé de dire « je t'aime » à une femme et encore moins si ces mots devaient refléter de manière irréfutable la réalité. Pourtant, lorsqu'elle était entrée dans sa vie, Abby lui avait apporté un souffle nouveau, elle était la lumière au bout du chemin. Sa moitié. Son âme soeur diront les plus romantiques. Foutaises tout ça !! Il n'y a pas d'âme soeur, il n'y a pas d'amour pas plus qu'il n'y a de destin. Il faut voir la réalité en face et celle-ci n'avait fait que les faire souffrir et les conduire à la déchéance la plus totale. Etait-ce vraiment une vie que de passer son temps à se cacher, vivre sous une fausse identité et ne pas avoir de stabilité ? James faisait son possible pour arranger les choses mais il avait l'impression d'être au coeur d'une spirale sans fin et que par conséquent, le cauchemar n'en finirait jamais. Après tout, ne dit-on pas que l'amour est une chose éphémère ? Un pur condensé chimique en plein coeur du cerveau, un enchevêtrement d'hormones qui vous font voir la vie en rose ? James tâchait donc de se convaincre que tous ces sentiments n'étaient qu'une vaste illusion et qu'avec le temps, il finirait par les oublier. Cela dit, maintenant qu'Abby se trouvait juste en face de lui, c'était beaucoup plus difficile de mettre en pratique cette théorie. Non, de toute évidence, il l'aimait comme un dingue et cet état de fait ne changerait pas de si tôt.

    « Reste... je t'en prie... »

    Voilà quels furent les seuls mots que le jeune homme fut capable de prononcer. Il éprouvait une sensation d'oppression et une boule de la grosseur d'une balle de golf était en train d'obstruer sa gorge. Confus, il ne cessait d'imaginer quelle serait la réaction de la jeune femme au moment où elle comprendrait qu'il était de retour... qu'elle ne s'était pas trompé et qu'il était loin d'être un étranger quelconque venu semer le trouble dans sa vie. Avoir une conversation digne de ce nom serait une tâche extrêmement compliquée. La réalité est parfois bien difficile à entendre. Certaines choses ne devraient jamais être dites.

    « Abby... je n'ai pas beaucoup de temps devant moi. »

    Voilà donc pourquoi James ne voulait pas s'éterniser en retrouvailles éplorées ou bien que les reproches fusent de toutes parts. A vrai dire, le jeune homme n'était pas là pour ça. Il voulait simplement rétablir la vérité et qu'Abby comprenne qu'elle n'était en rien responsable des choix qu'il avait fait par le passé. Pourquoi avait-il pris soin de l'exclure de sa vie au moment où il avait en fait le plus besoin d'elle ? Il n'en avait pas la moindre idée... tout ce qui lui venait à l'esprit était son obsession pour la protection d'Abby... absurde quand on voit le résultat n'est-il pas ?

    « J'aurais préféré être le seul à ne faire couler aucune larme. Je ne voulais pas te faire de peine et je ne voulais pas te faire de mal non plus... je ne l'ai jamais voulu tu peux me croire. »

    Le regard rivé en direction des yeux d'un bleu presque limpide de la jeune femme, James prit une profonde inspiration. Il savait que toutes ces paroles n'étaient probablement pas ce à quoi elle s'attendait mais il n'en avait que faire. En réalité, James voulait mettre à profit le peu de temps qu'il avait devant lui pour dire l'essentiel... pas évident en réalité. Sur ces mots, il ne pu réprimer un léger rire nerveux. Comment avait-il l'audace de se présenter ainsi devant elle après tout ce qui s'était passé ? Il avait l'impression d'avoir ruiné sa vie, de l'avoir privé de la chose la plus importante qu'il soit. Non, il n'y avait pas à tergiverser, James était le seul et unique responsable dans tout ça.

    « Je ... C'était le seul moyen Abby... »
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