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NELL&BIJOUE - be the one who catches all my tears

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MessageSujet: NELL&BIJOUE - be the one who catches all my tears NELL&BIJOUE - be the one who catches all my tears EmptyJeu 2 Sep - 23:06

    « Je veux mourir. Ça peut peut-être paraître brusque, spontané, mais ce n'est vraiment pas sur un coup de tête que je le dis. Je ne vois vraiment, vraiment plus l'utilité de continuer à vivre si c'est pour, à chaque jour, me sentir comme je me sens aujourd'hui, c'est-à-dire vide. Depuis la mort de mon père, je ne m'endore plus la nuit car même mon subconscient est incapable de me fabriquer des songes heureux. Je ne rêve plus. Mais je ne pourrai pas mourir. Pas tant qu'elle existera. Parce que depuis que j'ai attrapé sa main pour la première fois, jamais plus je ne l'ai lâchée. Elle est ma seule et unique raison de vivre, depuis la mort de qui j'ai toujours été. » Nelligan s'apprêta à pousser la porte du cabinet de son psychologue, avec ce discours pré-préparé en tête, qu'il allait tout simplement recracher aux oreilles de celui qui l'aiderait peut-être à s'en sortir. Cependant, au moment où il posa sa main sur la poignée froide et métallique, il réalisa une chose, une chose bien spéciale et troublante. Il ne voulait pas s'en sortir. Il ne voulait pas que sa vie redevienne comme avant. Il ne voulait pas être en mesure de faire son deuil, car il aurait dès lors l'impression d'avoir oublié son père, de l'avoir trahi, en quelque sorte. Et ça, ça lui paraissait inconcevable. Non, Nelligan ne passerait pas par-dessus la mort de son père, parce que c'était tout simplement impossible, inhumain, de le faire. Son père avait été trop important dans son enfance, son adolescence et sa récente vie d'adulte pour pouvoir l'enterrer en silence, sans rien reprocher à la vie. Il en voulait au monde entier, oui. Il en voulait à Dieu de ne pas exister et de ne pas rendre ce monde meilleur. Le jeune homme était devenu un vrai fouillis, un vrai paquet de problèmes, de colère et de soupirs. L'australien avait tellement changé, depuis la crise cardiaque de son père. Comme si tout son univers s'était tourné vers le mal. Il ne parlait plus à personne, sauf si on l'y forçait, il sortait chaque soir pour boire un coup et finir par se vomir les trippes dans les toilettes, ne dormait plus, broyait du noir, envoyait chier quiconque se mettait à lui faire la morale. Il n'avait besoin de personne, si ce n'était que d'elle. Bijoue Dolce Maximillian. D'ailleurs, ce soir, alors qu'il était en train de s'enfiler son troisième verre de cognac, Nelligan commença à tomber dans un trou noir, et il n'eut d'autre moyen d'appeler au secours avant de sombrer. C'est pourquoi, presque inconsciemment, il se dirigea vers les téléphones publics du bar, composa le numéro de Bijoue, et attendit. Lorsqu'il entendit sa voix au bout de l'appareil, il marqua une pause, pour laisser le temps à son coeur de se détendre.
    « Bijoue ? C'est .. Nelligan .. »
    Affirma-t-il d'une voix faible, triste, indistincte à cause du taux d'alcool dans son sang.
    « J'veux pas te déranger à c't'heure-là mais .. je .. j'ai vraiment besoin de toi en ce moment ... tu .. tu crois que tu pourrais venir me rejoindre .. ? J'me rendrai pas jusqu'à demain matin si tu viens pas ... »
    On aurait dit des menaces pour la convaincre de venir le rejoindre au bar, mais il s'agissait plutôt de la stricte vérité. Si Bijoue n'acceptait pas de venir le rejoindre ce soir, il se tuerait, peu importe comment il devait s'y prendre. Parce qu'il était dans l'un des plus gros "down" qu'il avait connu jusqu'à ce jour, et c'était insupportable d'être seul et pourtant entouré de tant de personnes. Après la réponse positive de la seule qui pouvait le sauver ce soir, il raccrocha le combiné et retourna s'asseoir à la place qui l'accueillait chaque soir depuis trois semaines. L'attendant. Impatiemment. Continuant à boire toute la profondeur de sa douleur.
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MessageSujet: Re: NELL&BIJOUE - be the one who catches all my tears NELL&BIJOUE - be the one who catches all my tears EmptyVen 3 Sep - 1:05

NELL&BIJOUE - be the one who catches all my tears Untit116
CAUSE DOLCE WILL SAVE YOU

Je venais tout juste de me démaquiller. L'heure était venu pour moi d'aller m'enfuir dans les bras de Morphée. Cela faisait plus de six mois que je ne sortais plus tard le soir, que je ne consommais plus d'alcool avec n'importe qui et que je ne voyais personne d'autre que Nelligan, même lorsqu'il n'était pas là. Plus de mec, plus de flirt, plus de drague, je devenais sage. Récemment, j'appris la nouvelle concernant le père de Nell, pauvre de lui, mais malgré mes efforts pour l'aider il n'avait pas réclamer mon soutient. Il devait faire son deuil avant de se mettre en contact avec les autres. Nell avait changer. Tout le monde le savait et le remarquait : il n'étais plus l'alpha qu'il avait toujours été et je devais l'aider. Le seul hic était le comment. Comment l'aider, s'il ne se laissait pas aider ? Je soupirai dans regardant mon reflet dans le miroir. J'allais brosser mes cheveux bouclés lorsque la sonnerie de mon téléphone portable retenti. Depuis quand je recevais des appelles téléphoniques aussi tard ? Sans me poser plus de question je me dirigeai vers l'appareil et décrochai suite au quatrième coup près. Sa voix. Sa voix masquer par le bruit et la musique retenti dans mes oreilles. Sa voix mélodieuse gâché par l'alcool me suppliant de l'aider, ce que j'attendais depuis si longtemps - bon, d'accord, sans l'alcool. Il me fallut quelques secondes avant de réaliser qu'il attendait une réponse de ma part. Je secouai la tête, me chassant de mes penser, pour retrouver le monde réel.


    NELLIGAN : Bijoue ? C'est .. Nelligan ..
    BIJOUE : Nelligan ? Tu es saoul ? Que...
    NELLIGAN : J'veux pas te déranger à c't'heure-là mais .. je .. j'ai vraiment besoin de toi en ce moment ... tu .. tu crois que tu pourrais venir me rejoindre .. ? J'me rendrai pas jusqu'à demain matin si tu viens pas ...
    BIJOUE : Ne dis pas n'importe quoi Nell ! Je.. quel heure est-il ? (je regardai l'huere même si cela était complètement inutile : j'allais aller le voir peu importe l'heure) Laisse moi dix minutes, je suis là. Tiens bon...


Je raccrochai, appliqua mon maquillage puis me rendit à ma chambre pour m'habiller plus ''convenablement''. Une chemise de nuit n'était pas une tenu à porter lorsque l'ont va rejoindre, dans un bar, l'homme que l'ont aime. J'enfilai un jean troué sur les cuisses ainsi qu'un chandail au manches très amples couleur or puis je parti à tout allure - avec mon véhicule ^^ - rejoindre Nell. Que ce passait-il ? Pourquoi était-il si en détresse. Suite à notre premier baiser, j'avais toujours été un peu mal à laise en la compagnie de l'alpha-président de confrérie. Il m'avait tant prouvé que j'étais spécial, tant fait souffrir de vouloir prendre son temps : je ne savais plus quoi penser. Je ne lui en voulait pas, loin de là, il avait raison, mais mes lèvres manquaient les siennes. J'avais besoin du goût arômé de menthe de son alêne et de la douceur de ses lèvres. Je voulais mélanger nos désir, encore une fois. Quelques minutes plus tard j'étais devant le bar, prête à franchir les portes. J'entrai sans mal, le portier m'avait dans l'oeil et cela paraissait un peu trop. Je lui fit un léger sourire, bien que j'étais dégouter de sa carrure. S'il n'était pas Nelligan, je ne l'aimais pas. Mon entré fut digne des films, il ne manquait que le vent qui poussait mes cheveux. Toutes les têtes se tournèrent vers moi. J'étais la seule au haut coloré. Mais qu'étais-ce bar ? Non seulement la seule au haut coloré, mais près que la seule femme. Il n'y avait qu'une petite bande de fille - grosse - au fond de la salle qui semblaient me jalouser du regard. Quel monde bizarre.... quel bar bizarre... que faisait Nelligan ici ? Je cherchait Nell des yeux pour enfin me débarrasser de ce sentiment d'inapartenance. j'avais la vague impression de ne pas être à ma place ici. Une fois mon compagnon trouvé, je me dirigeai vers lui. Bien sure, il était le seul à ne pas avoir détourner le regard de son verre. Je pris place au bar, hélai le serveur, commandai un whisky - j'avais besoin de quelque chose de fort... - puis me tournai vers Nelligan.

    BIJOUE : Alors, tu avais besoin de moi ? En quoi puis-je t'aider ? *à enlever ce verre de ta possession et te ramener chez toi ?, songeai-je *
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MessageSujet: Re: NELL&BIJOUE - be the one who catches all my tears NELL&BIJOUE - be the one who catches all my tears EmptyDim 5 Sep - 4:12

    Le monde entier semblait tourner trop rapidement et trop lentement à la fois autour de Nelligan. Ses yeux ne percevaient plus rien, que des corps flous qui s'agitaient à côté de lui et un peu partout dans le bar. Il avait mal à la tête, mais ne pouvait toutefois pas s'arrêter de s'enfiler des verres de boissons trop fortes pour son organisme. Il avait besoin d'elles. Il avait développé une dépendance à l'alcool, breuvage de l'enfer qui s'aggripait à Nelligan, pour le tirer plus bas, toujours plus bas. Il était en chute libre, incapable de s'accrocher à un paroi, glissant à chaque jour toujours plus bas dans ce tunnel ténébreux. Il avait envie de pleurer, de rire, de mourir, de vivre. Le jeune homme était totalement confus, incapable de raisonner. Son cerveau n'analysait plus aucune situation, il était trop fatigué pour le faire. Alors il agissait sous ses impulsions, écoutant chacun de ses désirs sans tourner sa langue sept fois avant de parler ou d'agir. C'est pour cette exacte raison qu'il venait de raccrocher le combiné, après avoir téléphoné à Bijoue pour l'implorer de venir le rejoindre, sous peine de se suicider si elle ne le faisait pas. Il l'aurait fait, il aurait été jusqu'au bout de cette lente descente aux Enfers. Mais elle avait dit oui, dans dix minutes, il lèverait la tête et la verrait à la surface, lui tendre la main. Peut-être n'arriverait-il pas à attraper sa main dès ce soir, mais peut-être que, avec le temps, il lui reviendrait enfin. Bref, Nelligan retourna à sa table habituelle, où les serveurs lui amenaient à chaque dix minutes un nouveau verre rempli d'oubli. Lorsque toutes les têtes se tournèrent vers une nouvelle arrivante, il ne bougea même pas, pour la simple mais bonne raison qu'il n'avait même pas remarqué l'extraordinaire femme qui venait de pénétrer dans ce bar pitoyable et délabré. Nelligan était dans sa bulle, renfermé dans son monde d'idées noires, incapable de repousser les murs qui s'étaient bâtis entre lui et le reste du monde. Mais la douce voix angélique de sa douce lui parvint enfin aux oreilles et il tourna la tête vers elle alors qu'elle commandait un whisky. Son regard azur se tourna finalement vers lui, et innocemment, elle lui demanda ce qu'il attendait d'elle.
    « Bijoue ... sauve-moi ... je t'en supplie ... j'ai envie de mourir ... »
    Sa voix se cassa, et des larmes commencèrent à rouler le long de ses joues. Lorsqu'il était saoul, Nelligan pouvait soit danser avec tout le monde et faire le con, ou bien pleurer toutes l'eau de son corps. Tout dépendait de sa fatigue, et ce soir, il était au bout du rouleau, incapable d'en prendre plus sur ses épaules.
    « Quand t'es pas là je ne sais pas où aller ... t'es la seule à pouvoir me ramener ... »
    Voudrait-elle l'aider, malgré le fait qu'il ne lui avait pas donné signe de vie depuis la mort de son père ? Il restait enfermé dans sa chambre et ne parlait à personne, il sortait en douce pour aller noyer sa peine dans l'alcool et ne revenait que très tard, bref il avait délaissé tous ses amis, toute sa confrérie, tout le monde. Pourrait-elle lui pardonner et lui venir en aide ? Il l'espérait. Parce que Bijoue était sa seule raison de survivre, et si elle lui tournait le dos, il cesserait de lutter.

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MessageSujet: Re: NELL&BIJOUE - be the one who catches all my tears NELL&BIJOUE - be the one who catches all my tears EmptyDim 5 Sep - 5:27

    J’étais allée vers lui inconsciemment, mais aurais-je dû ne pas me présenter ? Nelligan m’avait blessé. Il avait franchi une limite en m’accorde de l’importance et de l’attention, mais aux premiers problèmes il avait rebroussé chemin. Cependant, je l’aimais; Enfin, c’est ce que mon corps ressentait. Et pour cette raison, je ne lui en voulais plus. Je lui pardonnais toutes les fautes du monde, n’importe quelle elles étaient. Donc à cette question, je devais répondre non. Je devais me montrer forte pour lui, pour l’épauler dans tout ce qu’il vit. Il n’avait pas besoin de gens qui lui tourne le dors, mais bien d’amis prêts à tout pour l’aider. Ce que j’étais. Voilà pourquoi en un rien de temps j’étais dans ce bar miteux qui ne me ressemblait pas à commander un whisky. Un whisky dont je n’allais pas m’attarder. J’étais là pour lui. Mes problèmes passeraient par la suite. Il valait mieux que ce bar. Je n’avais qu’une envie, le prendre par la main et le sortir d’ici. Je plongeai mon regard dans ses yeux sombres et attendit une réponse de sa part. C’est lorsqu’il ouvrit la bouche que je compris tout le mal et la tristesse que renfermait ce petit corps. Nelligan avait le cœur gros. Il pouvait contenir beaucoup d’amour, mais une fois qu’une personne devait quitter ce cœur – volontairement ou involontairement, comme dans ce cas-ci – il en souffrait plus que les autres. Je compris combien j’étais égoïste de penser à moi et à mes déceptions de le voir s’éloigner de moi. Il ne demandait rien de plus que de l’aide et ne savait pas du tout comment le faire ni à qui demander. Ses yeux qui s’assombrirent si rapidement me brisèrent le cœur. Les larmes qui coulaient sur ses joues m’attendrirent. Le regardant me supplier de le sortir de cet enfer qu’il vivait, je souris tendrement. Je m’approchai un peu de lui, collant mon corps chaud aux sien tremblant par les sanglots, essuyai les gouttes salés habitant sa peau et sourit encore une fois.

    « Chut, chut, ne pleures pas Nell. Je suis là, je serais toujours là. » Je pris sa main avant d’ajouter « Je vais t’aider, mais avant je te sors d’ici. C’est pas un endroit pour toi.. ni pour moi d’ailleurs » Dis-je en regardant un motard qui me reluquait sans gêne. « On va ailleurs… on va aller chez moi, tiens. Tu dormiras dans mon lit, il est confortable je t’assure. J’irais sur le canapé. Tu verras, tout ira bien. T si tu veux parler, je serais là pour t’écouter. On fera ce que tu désir, peu importe ce que tu désir. Si tu veux jouer aux twister ou au yum, on le fera. Mais je ne te laisserais pas seul. »

    Je souris encore pour l’attendrir un peu puis je déposai un petit baiser timide sur sa joue encore humide. Le motard détourna les yeux, ce qui me fit assez plaisir. C’est en le trainant par la main que je le sorti du bar et l’aidait à entrer dans ma voiture, côté passager. Après quelques minutes de route, ma main droite sur sa cuisse et sa main sur la mienne, nous arrivâmes chez moi. Je l’aidai à gravir les marches de la confrérie et à gravir celles qui menaient à mon étage.

    « Dis, je peux te laisser deux minutes ? Mon top me serre un peu, je vais mettre un pyjama, ensuite on fait ce que tu veux. »

    Puis je parti vers ma chambre, entrefermai la porte, et retirai mes vêtements. Me regardant dans le miroir, je rougissais. Que m’arrivait-il ? Je n’avais jamais été si gentille avec personne. C’est à ce moment que je retirais mon soutif et m’échappais dans mes songes.
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MessageSujet: Re: NELL&BIJOUE - be the one who catches all my tears NELL&BIJOUE - be the one who catches all my tears EmptyDim 5 Sep - 5:53

    Son corps était tendu depuis des semaines. Il avait mal partout, autant au niveau mental que physique. Ses muscles étaient épuisés ; se rendre aux toilettes était devenu trop difficile pour son corps. Ne plus avoir la force de marcher était vraiment la preuve que Nelligan était au bas de l'échelle, au fond du tonneau. Mais il n'avait justement plus la force de se remettre sur pieds, alors il demeurait étendu de long en large dans cette marre d'idées noires dans laquelle il se noyait toujours un peu plus. Elle l'enterrait, le tirait jusqu'à ses fonds, le tirait jusqu'à sa fin. Le jeune homme n'aurait même pas été en mesure de décrire comment il se sentait à qui que ce soit, si jamais on le lui demandait. Parce que la profondeur de sa douleur était bien trop intense et importante pour qu'il puisse la résumer en seulement quelques mots, lui qui maîtrisait si bien sa langue. Dans une situation pareille toutefois, même l'homme le plus intelligent et distingué n'aurait pu trouver explication et définition à ce mal de vivre qui s'était emparé de lui le jour où l'homme qui lui avait permis de vivre était mort. Bref, Bijoue était maintenant à ses côtés, et le simple fait de la voir lui fit oublier le verre d'alcool se trouvant devant lui. Il n'avait plus besoin de se noyer dans celui-ci puisqu'il pouvait désormais se noyer dans ses beaux yeux. C'était peut-être à l'eau de rose, mais il s'en fichait bien, puisqu'elle était la seule à lui procurer ce sentiment de renaissance. Lorsqu'il se mit à pleurer comme un enfant devant elle, Bijoue ne perdit pas une seconde pour attraper sa main et le rassurer. Bijoue vint même se coller légèrement à lui, leurs peaux s'effleurant d'abord, et se touchant carrément par la suite. Ce contact chaud et féminin fit tressaillir le jeune homme, mais pas tressaillir de timidité, plutôt de confort. Il aimait cette proximité. Il aurait voulu passer ses bras autour d'elle et se coller à son corps pour toute la nuit. Il était bien. Elle était trop bien pour lui, lui qui lui avait tourné le dos dès le premier obstacle. Lui qui l'avait souvent repoussé alors qu'elle ne voulait que l'aider. Mais ce soir, il la suppliait de revenir pour le sortir de là, et elle l'avait fait. Parce qu'elle était bien, trop bien pour lui. La demoiselle affirma que cet endroit n'était pas bon pour eux, et Nelligan suivit son regard qui se dirigea vers un motard qui la regardait d'une manière franchement déplacée. L'Alpha se leva de son banc.
    « Hé t'as un problème ? T'arrêtes de la regarder ! »
    Le motard rigola un peu mais détourna le regard, indifférent. Bijoue recommença à dire que l'endroit n'était pas fréquentable, qu'ils allaient rentrer à la confrérie. Nelligan n'insista pas, car même si ce bar était devenu sa deuxième maison, il s'avoua que ce n'était pas une place pour une fille comme Bijoue. Elle avait trop de classe pour se retrouver dans un endroit aussi miteux. Le jeune homme se surprit à sourire légèrement lorsque son amie lui proposa un twister ou un yum. Il n'avait pas vraiment la tête aux jeux de société, mais le simple fait qu'elle le mentionne était très mignon, et cela le fit sourire. Ce sourire ne mit toutefois pas beaucoup de temps à s'évanouir et à redevenir des lèvres sans expression et sans sentiment. La blondinette l'aida à rentrer dans la voiture, puis à monter les escaliers, lui dont les facultés trop affaiblies ne lui permettaient pas de marcher droit par lui-même. Ils montèrent à l'étage et la demoiselle lui demanda de patienter un peu, le temps qu'elle se mette en pyjama.
    « Ouais vas-y .. je vais m'asseoir ici .. »
    Nelligan, dont le mal de tête était insupportable, se laissa tomber sur le sol. Il s'adossa au mur et ferma les yeux lorsque Bijoue referma la porte de sa chambre derrière elle. Il n'avait pas compté les minutes, mais trouvant que le temps commençait à être long, il se leva et poussa la porte de la chambre de son amie, pensant qu'elle était habillée et seulement en train de ranger quelques trucs traînant au plancher. Il avait eu tout faux, puisqu'il se retrouva devant la belle blondinette, sans haut. Le jeune homme ne pu s'empêcher de baisser les yeux vers sa généreuse poitrine. C'était la première fois qu'il en voyait une en vraie, outre celle de sa mère. Ses seins étaient si beaux. Son corps entier était magnifique. Nelligan eut des pensées et des images dont il eut rapidement honte, mais qu'il n'arriva toutefois pas à chasser. Il avait tellement envie de Bijoue. Le fait qu'il soit ivre ne devait pas aider, puisqu'en temps normal il aurait probablement viré au rouge vif et tourné les talons sans perdre un instant. Là, de longues secondes avaient passées avant qu'il ne détourne le regard.
    « Pardon je ... je croyais que tu avais terminé ... »
    Il avait encore ces images.
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MessageSujet: Re: NELL&BIJOUE - be the one who catches all my tears NELL&BIJOUE - be the one who catches all my tears EmptyDim 5 Sep - 6:29

    J’avais fais preuve de bonté ce soir, une qualité qui ne m’étais pas attribué en temps normale. J’étais plutôt le genre de personne assez peu fréquentable par de bons garçons comme Nelligan. J’avais toujours été une manipulatrice aguicheuse sans scrupule, prête à n’importe quoi pour avoir un peu de plaisir. Je voulais que tout le monde tombe à mes pieds, soit sous mes ordres et sous mon charme. Depuis ma rencontre surprise avec Nell, je me sentais changé. En l’instant d’une journée, il avait fait de moi une personne bien. Nelligan avait su faire sortir en moi les côtés sensible et aimable de ma personnalité. Et c’est à cause de lui que nous en sommes là, maintenant, dans ce bar. Que je suis là pour le sauver. Parce qu’il m’a sauvé, lui aussi, quand tout s’effondrait dans mon monde parfait de petite princesse londonienne. Mon compagnon fit preuve d’une agressivité hors du commun à l’égard du motard me reluquant. J’avais été sidérer, époustoufler par la force de ses simples mots. Je ne savais pas de quelle façon les prendre. Avait-il dit cela pour me faire plaisir, pour me protéger ou parce que la jalousie montait en lui peu à peu lorsqu’une autre personne me regardait ? Deux choses totalement contradictoires qui me laissaient sans voie. Dans un sens, il était le fidèle ami à la protection de sa copine, de l’autre le chevalier servant jaloux des autres hommes. Que penser.. Sa dureté et sa discipline m’avait secoué à un tel point que je ne pu penser à cela lors de notre trajet en voiture. Je me surpris à sourire en y repensant – pourvu qu’il ne regarde pas en ma direction – comme c’était bon, ce petit tremblement de terre dans mon ventre.

    Nous arrivâmes en un morceau et quelques minutes plus tard j’étais déjà dans ma chambre à me changer. Je ne supportais plus ce haut d’or qui serrait beaucoup trop ma poitrine : un autre morceau de tissus qui valait une fortune que j’allais offrir aux gens démunies. C’était une habitude que j’avais pris il y a peu de temps. J’avais fais un grand ménage dans ma garde-robe et – par malheur pour moi – la plus part de mes vêtements c’était retrouvé dans la pile à donner. Soit il ne me plaisait plus, soit il ne m’allait plus, soit il délaierait à Nelligan. Trois bonnes raisons qui me poussaient à faire une bonne action de ses vêtements. Bref, tel n’est pas la question.

    J’étais toujours là, regard fixe sur moi, perdu dans mes songes. Que faire ? Que dire ? Je n’avais jamais consolé un cœur briser ni même un esprit dépressif. Je n’avais jamais aidé un suicidaire à combattre ses envies ou à un homme affamé de peine à ravaler ses larmes. Comment faire pour être à la hauteur ? Je n’étais qu’une petite blondinette pulpeuse, après tout. J’allais attraper ma chemise de nuit lorsque la porte de ma chambre s’ouvrit brutalement. Je fus surprise de voir Nelligan, aussi déconcerté que moi, devant mes yeux. Sur le coup, je n’eu aucune réaction, que faire ? C’est après un moment, lorsqu’il s’excusa, que je repris contrôle de moi-même. J’attrapais à chemise au passage, l’enfilai maladroitement, la boutonnai à peine – laissant toujours entrevoir ma poitrine dénudé inconsciemment – puis m’avançai vers lui. Je caressai sa douce pommette avant de prononcer de délicates paroles.

    « Ne t’en fais pas… ce n’est rien. Ça aurait pu arriver à tout le monde, c’est un accident. » Je lui souris longuement avant de continuer « Alors ? Qu’as-tu envie de faire ? J’ai tout chez moi – ou presque – mais je suis sur que tu trouveras ton bonheur dans ce que j’ai ici » dis-je, toute sourire.

    Je me blottis dans ses bras, sans prendre conscience que ce geste signai peut-être mon – ou son – acte de mort. Mais j’étais bien, à cette proximité. J’aurais pu resté dans ses bras pour l’éternité, juste là, debout dans ma chambre. À ne rien faire d’autre, juste perdu dans mes pensés.
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MessageSujet: Re: NELL&BIJOUE - be the one who catches all my tears NELL&BIJOUE - be the one who catches all my tears EmptyDim 5 Sep - 6:50

    Par amitié ? Oui. Voir un gros pervers reluquer l'une de ses meilleures amies n'avait pas du tout plu à Nelligan. Il allait la souiller de par un simple regard trop désireux et ça, il ne le supportait pas. Par jalousie ? Encore plus. Ce soir, une seule personne avait le droit de profiter de la présence de Bijoue, et c'était lui-même, pas un motard sale et déplacé qui n'avait aucun respect pour les femmes. Voilà pourquoi Nelligan avait été aussi brusque et violent dans ses paroles : cet homme l'avait dégoûté en se rinçant l'oeil sur Bijoue. Sa Bijoue. Toutefois, pour éviter les bagarres, l'Alpha consentit à partir de ce bar le plus rapidement possible et à se rendre directement à la confrérie. Si seulement il avait su quel petit incident l'attendait, Nelligna aurait peut-être insisté pour rester au bar un peu plus longtemps. Pour leur éviter cette situation embarrassante de laquelle ils ne savaient pas trop s'en tirer. Après s'être détourné du corps de Bijoue toutefois, tous les deux reprirent conscience et comprirent ce qui venaient de se passer. Disons que tout s'était passé très rapidement et qu'ils n'avaient tout deux pas pris le temps de réagir, trop surpris par la situation quelque peu embarassante. Bijoue s'était retrouvée complètement - ou presque - dévoilée à son ami, et ce dernier avait reluqué presque sans gêne les parties les plus intimes de la demoiselle. Et tout deux n'avaient pas réagis. Cependant, maintenant que le regard de Nelligan n'était plus posé sur elle et intimidant, elle reprit ses esprits et enfila une chemise de nuit. Le jeune homme se permis donc de se retrouver face à elle de nouveau, et malgré qu'il la regardât dans les yeux cette fois-ci, il ne manqua pas le fait que sa chemise déboutonnée laissait encore entrevoir ses seins. Ce détail, le jeune homme tenta de le chasser de ses esprits, mais l'alcool lui montait à la tête, et sa libido aussi par la même occasion. Bijoue n'aidait en rien à calmer ce volcan intérieur qui venait d'exploser en Nelligan, puisqu'elle s'approcha de lui, lui assura que ce n'était pas grave, qu'un accident, et vint se blottir dans ses bras. Le jeune homme passa ses bras autour d'elle et déposa un baiser sur sa tête. Elle recula sa tête pour lui sourire légèrement, attendant probablement une réponse à sa proposition, réponse qu'elle n'obtiendrait jamais. Parce que le jeune homme approcha ses lèvres des siennes, et sans perdre un instant de plus, il dévora sa bouche, littéralement. Nelligan n'était plus rien du timide étudiant, il était devenu sauvage en l'espace de quelques secondes. Il introduisait sa langue dans sa bouche de temps en temps, embrassait ses lèvres, les mordant presque tellement l'envie était trop fort pour qu'il arrive à se contenir. Le jeune homme, dans sa fougue, avait déplacé la chemise de nuit de Bijoue et au travers de son chandail, il arrivait quand même à sentir les seins de la demoiselle qui l'effleurait. Inconsciemment, il leva sa main droite tout le long du corps de la blondinette, et celle-ci s'introduisit dans le décolleté de l'Alpha, et vint terminer sa course sur le sein gauche de la demoiselle. Il ne fit que la déposer par-dessus, le caresser doucement, tendrement, sans toutefois cesser de l'embrasser passionnément. Le souffle de Bijoue avait changé rapidement depuis qu'il avait commencé à toucher sa poitrine. Sans prendre une pause, il amena sa main gauche au bas du dos de la demoiselle, et attrapa l'une de ses fesses, et sans trop de mal vu le poids plume qu'elle représentait, il la souleva pour qu'elle vienne entourer sa taille de ses fines jambes de mannequin. Il la tenait donc dans ses bras, et pour la première fois depuis son élan de folie et de passion, il cessa de l'embrasser pour la regarder.
    « Je te veux, Bijoue. »
    S'il allait trop vite, elle allait l'arrêter maintenant, car après cette pause, il n'y aurait plus aucune marche-arrière.
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MessageSujet: Re: NELL&BIJOUE - be the one who catches all my tears NELL&BIJOUE - be the one who catches all my tears EmptyDim 5 Sep - 7:37

    Je n’étais qu’une boulle de chair dans l’océan de chaleur qu’apportais le corps de Nelligan. Blottit contre lui, je me remémorais notre première rencontre. Mon intrusion dans sa chambre par totale erreur, son corps presque nu, habillé d’une simple serviette de bain. Son torse bien bâtit, pas trop ni peu, son nombril et le chemin menant à un plaisir. J’avais été électrifiée par cette vue. Et voilà qu’aujourd’hui, l’inverse de produisait. Il s’était introduit dans mon petit chez moi, me retrouvant à moitié nue, l’électrifiant à mon tour. Étions-nous fais pour se rencontrer de la sorte ? Se découvrir de la sorte ? je n’en avais aucune idée. La chose qui était certaine était que dans ses bras, je me sentais libre. Frivole à la fois, mais complètement libre. Libre de m’échapper un peu. J’étais vouée à lui, comment personne. Tout d’un coup, tout s’envola chez moi. Mes parents, qui ignorait ma présence ici, mes autres conquêtes d’il y a des mois et des mois, mes prétendus amis qui ne valait rien. Personne n’était important comme Nelligan. Il me valait plus que ma propre vie. Je mourrais pour lui. Blottit contre lui, je n’imaginais pas la suite. Les évènements déboulèrent, ne me laissant pas le temps d’agir ou plutôt de réagir. Ni de penser. Je fus prise par surprise par son léger baiser sur le dessus de ma tête, puis par la pulsion qui nous avait amené à nous embrasser. Notre premier baiser depuis notre première rencontre. Notre léger baiser pris des proportions intenses. Trop intense. Il me provoquait. Il jouait avec le feu. Sur ce sujet, j’étais fragile. On ne pouvait pas se moquer de moi, m’aguicher pour me repousser, surtout pas Nelligan. S’il commençait, il devait alors terminer. Jamais je ne l’aurais forcé à introduire sa langue da ma bouche ou même a caresser ma poitrine comme il el faisait à l’instant. Jamais je ne l’aurais forcé à me toucher, à me faire l’amour comme une bête. Il était libre de ses actions. Lorsqu’il posa ses lèvres contre les miennes, un sentiment différent qu’avec tout autre homme se produit. J’avais envie d’être douce et tendre, pour la première fois. J’avais envie que ce soit magique. Mais, encore plus honteux, j’avais envie qu’il me désire. Quel est la satisfaction la plus grande pour une femme de se sentir désirer par l’homme qu’elle aime ? Aucune. Rien ne vaut plus que cela. Ses mains caressaient mon corps, de l’un il choyait ma poitrine, de l’autre il m’attirait vers lui. À un rien de temps, je fus agrippé à sa taille, à bout de souffle. Son entreprise sur mon corps m’avait mis hors de moi. Presque qu’en sudation que par son contacte physique. Il s’arrêta quelques secondes pour plonger son regard dans le mien et m’avouer son désir. Je souris malicieusement. Approchant mon visage du sien, je mordis sa lèvre inférieure et en un souffle, avant de celer de nouveau mes lèvres à lui, je lui avouai :

    « Je te veux aussi. Maintenant… »

    Me regard se braqua de nouveau sur lui. Je touchais maintenant le sol, collant me corps encore un peu à lui. Je l’embrassai de nouveau, le poussant légèrement sur le lit. À califourchon sur lui, à proximité de son visage, je voulu m’assurer ce c’était ce dont il voulait. Je n’étais pas idiote, j’écoutais quand il parlait, mais je savais aussi qu’il n’avait jamais eu ce genre de relation. Il devait être prêt.

    « Tu es sur que c’est ce que tu veux, Nell ? »

    Soufflai-je, presque en supplice.
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MessageSujet: Re: NELL&BIJOUE - be the one who catches all my tears NELL&BIJOUE - be the one who catches all my tears EmptyLun 6 Sep - 4:11

    Il jouait avec le feu certes, mais après tout, qui pourrait vraiment l’en blâmer ? Vingt-trois ans. Vingt-trois ans à avoir été pur, à avoir regardé les autres s’offrir à la luxure alors que lui obéissait à la sagesse et à l’abstinence. Maintenant que sa timidité s’était envolée et que l’occasion s’offrait à lui, il n’avait plus qu’une seule envie : vivre cette expérience qu’il avait, pendant trop longtemps, trop d’années, repoussée. Ce n’était pas normal pour un homme de ne jamais avoir goûté au sexe après vingt-trois ans d’existence, c’était être en retard sur la société. De plus, Bijoue représentait son idéal féminin : belle à en couper le souffle, mais surtout très intelligente et distinguée. Pourquoi reculer alors que la femme qu’il avait attendu toute sa vie pour cette nuit-là se tenait directement devant lui ? Il aurait été idiot de refuser. Bon, Nelligan était un idiot et c’était un fait, me direz-vous. Mais ce soir, il n’avait pas envie de l’être. Il voulait foncer. Ne pas regretter demain. Vivre sa vie comme il l’entendait, contrairement à ce qu’il avait toujours fait au cours de sa banale vie. Cette nuit, tout pouvait se jouer. Le monde de Nelligan pouvait balancer d’un seul coup. Et il décida apparemment de la renverser complètement, puisqu’il s’accrocha aux lèvres de la demoiselle comme une bête affamée. Ses mains parcouraient son corps alors qu’elle se trouvait dans ses bras, ne touchant plus le sol. Nelligan lui avoua alors la désirer plus que jamais, et elle lui renvoya l’appel. L’Alpha sourit alors en la redéposant au sol. Ils se collèrent encore plus, comme s’ils voulaient fusionner. Sans plus tarder, ils recommencèrent à s’embrasser, migrant pas à pas vers le lit de Bijoue. Une fois à proximité de celui-ci, elle poussa le jeune homme et ce dernier s’étendit sur le matelas, tirant la belle demoiselle avec lui dans sa chute, contre lui. Pendant de longues secondes, leurs regards se croisèrent et ils tentèrent de lire en l’autre, avant que Bijoue ne prenne la parole, bien que ses yeux aient parlé d’eux-mêmes.
    « Ce dont je suis sûr, c’est que je n’ai jamais désiré une femme autant que toi … »
    Il recommença à l’embrasser avec ardeur. Il la fit basculer sur le côté, et ce fut à son tour d’être allongé sur elle. Ses bras, de chaque côté d’elle, retenaient quand même son poids et ainsi il ne mettait pas beaucoup de pression sur sa compagne. La température de la pièce montait en flèche, ce qui l’obligea rapidement à enlever son propre chandail, qui commençait à franchement le gêner. Bijoue l’aida à le retirer, et elle s’en débarrassa en le lançant distraitement à côté du lit. Le jeune homme, qui commençait à se lasser de n’embrasser que les lèvres de l’Alpha, commençant à donner des baisers dans son cou, puis descendit entre ses deux seins, avant de glisser jusqu’à son nombril. Il remonta ensuite en n’effleurant que sa peau de son nez et de sa bouche, et retourna s’agripper à ses lèvres. Pendant un instant de lucidité, instant qui ne dura pas très longtemps mais qui fut assez long pour le ralentir, Nelligan eut peur d’être trop insistant et entrepreneur. Après tout, lui était ivre, et elle sobre. Il ne voulait pas qu’elle se sente obligée, ou pressée, ou quoi que ce soit. Le jeune homme se calma donc, lui laissant le choix de prendre le contrôle ou bien de tout arrêter.
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