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BIJOUE&NELL - show me a garden that's bursting into life

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MessageSujet: BIJOUE&NELL - show me a garden that's bursting into life BIJOUE&NELL - show me a garden that's bursting into life EmptyJeu 4 Nov - 4:42



    Je vois un psychologue. J'assiste aux réunions des AA. Je fais, durant quatre heures par jour, des travaux d'intérêts généraux, sauf le dimanche. Je n'ai plus aucune envie suicidaire. Je vais de moins en moins voir mon père au cimetière, car j'y pense de moins en moins. Je m'appelle Nelligan Broinowski, je suis sobre depuis deux mois. Et je vais bien. J'ai finalement fais mon deuil. J'ai finalement fait une croix sur ces sombres semaines qui ont mené ma vie jusqu'à sa perte. Jusqu'à ce qu'on me la sauve. Et cette personne qui me l'a sauvée, elle se nomme Bijoue. Bijoue Dolce Maximilian. Deux mois. Deux mois que ça m'a pris, pour réaliser que j'étais follement, éperdument, complètement amoureux d'elle. Avant, j'étais trop timide et inexpérimenté. Pendant, j'étais trop ivre et perdu. Après ... après, je n'avais plus aucune raison qui pouvait tenter de me dissuader de me jeter dans ses bras. Après mon accident, tout m'avait semblé plus clair. Cette période de Grande Dépression, que nous l'appellerons, avait tout de même eue un peu de bon. Elle avait fait de moi quelqu'un d'autre, quelqu'un de plus ouvert sur le monde, quelqu'un de plus expérimenté, de plus extraverti. J'avais enfin puisé dans le meilleur des deux mondes, pour en ressortir les meilleurs éléments. Je demeurais l'étudiant studieux, calme et posé, tout en évoluant vers l'élève sociable, impliqué et assez drôle en son genre. Cependant, j'avais aussi appris à rejeter le mal en moi ; coucher avec toutes les filles, boire comme un trou, c'était terminé. Mes thérapies m'avaient orientées vers ce que je voulais réellement projeter comme une image. Et j'avais trouvé exactement la personne que j'étais devenue. Et j'aimais cette personne. Et j'espérais que les autres l'aimeraient aussi, et que mes amis puissent me pardonner de m'être perdu durant tout ce temps. En sortant de chez mon psychologue, ce matin, je n'avais qu'une seule idée en tête : aller lui ouvrir mon cœur, lui montrer que j'étais guéri, que j'étais prêt, maintenant. Je courus vers notre confrérie, parce que j'en pouvais plus d'attendre. Je montai jusqu'à sa chambre, j'ouvris la porte sans même cogner, et je ne la trouvai pas là. Je descendis et rencontrai Catahleen en chemin. "Cat'! Tu sais où elle est, Bijoue ?" Elle haussa les épaules, me dit qu'elle avait parlé d'un truc à faire ce matin, mais qu'elle ne savait pas trop où. Je soupirai, grommelant des paroles incompréhensibles et sortant de la maison en trombe, sous les yeux ébahis de ma meilleure amie. Dehors, je rencontrai Crewdie, qui pu enfin me donner une réponse. Bijoue était au spa. Je m'arrêtai une seconde, l'air de ne pas trop comprendre mais surtout l'air très désespéré. Mon ancienne tutrice de drague -eh oui!- m'indiqua où l'édifice se trouvait, et me laissa y aller avec un peu moins de rapidité. Au spa ? Wow. Comment allais-je me pointer là-bas ? Tant pis, je le ferais. Après quinze minutes d'autobus, j'arrivai devant le Kabuki Springs&Spa, dans lequel j'entrai rapidement. Entrée : trente-cinq dollars. Merde, Bijoue me coûtait cher, aujourd'hui. Mais ça en valait le coup. Je payai donc mon entrée, et j'entrai dans la salle comprenant tous les spas. Il faisait chaud, là-dedans. Certains spas étaient complètement glacés, d'autres brûlants, bref j'essayais de trouver la blondinette dans toute cette vapeur. Et comme je pouvais la reconnaître parmi mille, je ne mis que quelques secondes avant de retracer sa tignasse blonde remontée en un chignon négligé. Elle était magnifique, même si peu maquillée. Je me dirigeai vers elle et prononçai son nom. Elle se tourna vers moi, un peu surprise de me voir là, j'imagine."Bijoue. Je ... " Je pris une grande inspiration, et en expirant, je laissai s'échapper un petit rire nerveux de mes lèvres. "J'ai été tellement, tellement stupide. J'veux dire, t'as été là, tout ce temps, et moi je ne réalisais pas. J'étais trop perdu, trop ailleurs. Mais maintenant j'ai compris, Bijoue. J'ai enfin compris. T'es la femme de ma vie, et je suis amoureux de toi par-dessus la tête. " Elle semblait abasourdie par cette révélation. Je ne savais pas si c'était toujours réciproque. Je ne savais pas si elle m'avait pardonné. Je ne savais pas si elle voulait m'accorder cette nouvelle chance, moi qui en avait tant demandées. Mais aujourd'hui, je tentais le tout pour le tout. C'est pourquoi, bien qu'encore tout habillé de mes jeans et de mon chandail blanc, je mis les pieds dans le spa brûlant et je descendis les escaliers qui menaient vers le profond, qui menaient vers Bijoue. Je nageai jusqu'à elle et, une fois à sa hauteur, je me remis sur pieds, touchant à peine au fond de l'eau. J'attrapai sa nuque de ma main gauche et attirai sa tête vers moi pour pouvoir y déposer mes lèvres et débuter le baiser le plus passionné qui soit. Ma main droite se faufila jusqu'à la joue de la jeune femme, que je caressai doucement tout en l'embrassant sans arrêt. Tout le monde autour souriait et certaines personnes applaudissaient même, devant cette scène beaucoup trop à l'eau de rose. Je me fichais d'eux. Moi, j'étais aux anges. Je me détachai finalement d'elle, un sourire niais et heureux au visage. "'C'est toi qui est brûlante comme ça, ou c'est l'eau qui me fait c't'effet ?"
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MessageSujet: Re: BIJOUE&NELL - show me a garden that's bursting into life BIJOUE&NELL - show me a garden that's bursting into life EmptyJeu 4 Nov - 5:50

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● ● AND I DO, WANNA LOVE YOU

Deux mois. En sommes, deux mois ne veulent pratiquement rien dire. Et si on le met sur une échelle, en deux mois il ne se passe pas grand-chose. Au final, ce n’est que 61 jours. Et c’est 61 derniers jours avaient été des plus pénibles, je dois dire. Je ne m’étais pas laisser abattre par les fais réels. J’avais profité de ma jeunesse & je m’étais remis aux cours. Je n’avais plus envie de vivre en attendant que peut-être enfin un jour quelqu’un – et ce quelqu’un n’était pas n’importe qui – réalise que peut-être un jour il aurait des sentiments envers moi. Et ce matin, jour bien ordinaire, j’avais décidé de prendre du temps pour moi ! Une journée avec moi-même, seule, pour me détendre. C’est ainsi que simplement vêtue d’un pantalon blanc et d’un t-shirt rayé blanc et noir, je partie direction le spas pour une journée de ‘’dorlotage’’ à la façon hollywoodienne. Pour la peine, je n’avais que tracé une fine ligne de crayon noir et appliquer un mascara étanche à l’eau afin de ne pas avoir l’air trop ‘’morte vivante’’. Le Kabuki Springs&Spa coutait une petite fortune, mais il offrait une multitude d’option qui était plus alléchante les unes que les autres. Des massages aux pierres chaudes, des massages à l’algue, des sessions de bronzages, des bains de boue, des bans de vapeur et totalement à l’opposé des bains gelés. Tout ce dont nous pouvions rêver. À la réception se dressait une énorme salle d’attendre. À la gauche, les vestiaires, où je mis les pieds avant toute chose. Chaque cabine était munie d’une serrure à clé. Dedans, un banc et des crochets y figuraient. Je retirai mes vêtements pour enfiler un maillot de bain blanc ainsi qu’un peignoir – qui lui était offert par l’édifice. J’en profitais pour remonter mes cheveux avant de me lancé à ma droite où un couloir de possibilités s’offrait à moi. Devant moi, la salle des bains de vapeur. Qu’elle bonne idée, un bain chaud pour se relaxer. Dans cette salle il y avait en tout douze baignoire, chacune disposé à 3 mère l’une de l’autre, s’exposant sur 4 rangé. Je pris celui le plus éloigné de la porte. Je retirai nonchalamment mon peignoir et mes tongs afin de me laisser flotter dans le bain. Je fermai les yeux, ne pensant pas être hantée une nouvelle fois par l’ange de mes nuits. Bien que je semblais avoir tournée la page, penser à Nelligan m’arrivait un peu trop souvent. Cette fois, mes songes semblaient tellement réels. J’entendais sa voie, comme si elle était derrière moi. J’ouvris les yeux en sursaut. Un mauvais rêve, ce ne pouvais être que le fruit de mon imagination. Il me manquait et mon cerveau voulait me faire croire qu’il était là, cependant comment aurait-il pu me trouver, surtout ici ? Je me retournai, surtout pas simple curiosité, remarquant qu’il était réellement présent. Mon premier reflexe fu de fermer et d’ouvrir rapidement mes yeux : comme si je dormais. Mon visage tout entier exprimer ma sincère surprise. Il était plus beau que la dernière fois que je l’avais croisé dans le couloir de l’université. Ses traits semblaient plus détendus, il semblait plus serin. Il était agréable à regarder : sans regret, sans peine. Il semblait sincèrement s’être remis de ses émotions fortes. Je lui souris, signe que je l’encourageais à poursuivre sa poussé. Son discourt fit accélérer le pou de mon cœur. J’avais chaud – et ce n’étais pas le bain qui me procurait cette effet - et j’étais à la fois troublée par cette nouvelle. La femme de sa vie ? Il y a quelques semaines j’avais plutôt eu l’impression que j’étais celle qui fichait sa vie au grand complet en l’air. Je ne savais plus vraiment quoi répondre. Les émotions se bousculaient en moi, sans trop vouloir se prononcer sur l’annonce. J’hésitais entre fondre en larme, parce que le moment était trop parfait, ou alors sauter en criant. J’allais lui répondre lorsqu’il entrant complètement dans l’eau bouillant : de ses vêtements vêtu. Nell…Nelligan ! Gloussais-je avant de finir collé à son corps. Le baiser que nous échangeâmes n’avait en rien avoir avec ceux que nous avions déjà échangés. Ni sexuel, ni timide. Il était vrai. Il était à l’image du nouveau Nelligan qui faisait fasse à moi. Les paroles, les sifflements et les applaudissements des gens aux alentours me firent rougir avant que le baiser ne soit enfin terminé. Son regard dans le mien, sourire tout deux aux visages, il était le moment où dans le pire des scénarios mon nouveau copain serait arrivé pour lui cassé la gueule. Outre, même si j’avais eu une nouvelle fréquentation, jamais je ne l’aurais laissé toucher à un cheveu de Nelligan pour la simple et bonne raison que c’était la seule personne qui méritait mon amour. Je pouffai à sa remarque, mon visage près du sien. À ton avis ? Rapidement, je me levai du bassin, l’attrapant par la main. Laissant serviettes, peignoirs, tongs et tous objets m’appartenant sur le banc près des baignoires, je l’attirais sans plus attendre vers la cabine où – plus tôt – j’avais retiré mes vêtements. Je tâchai de verrouiller la porte et me retournai face à lui. Passant mes deux bras autour de son cou, me levant sur la pointe des pieds pour enfin être à son hauteur, presque perché à ses lèvres j’argumentais seule. Alors comme ça tu penses avoir le droit de venir briser ma journée de détente au spa parce que monsieur est amoureux de moi ? je laissai un léger rire s’échapper, marquant une pause. Eh bien laisse moi te confier un secret j’approchai mes lèvres de son oreille puis en soufflant tendrement ses quelques mots, je caressai sa nuque Tu as bien fais de venir, car je ressens la même chose envers toi. Puis je décollai un peu mon corps du sien. Mais tu sais que tu n’avais pas à te plonger tout habillé pour me prouver que tu tenais à moi ? Je laissai un dernier rire j’air avant de reposer mes lèvres sur les siennes, en un baiser digne d’un film romantique.
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MessageSujet: Re: BIJOUE&NELL - show me a garden that's bursting into life BIJOUE&NELL - show me a garden that's bursting into life EmptyVen 5 Nov - 4:58

    Le simple fait qu'elle gloussa et qu'elle éclata de rire lorsque je m'enfonçai dans l'eau, tout habillé, me rassura pour tout ce que je venais de lui dire, mais aussi pour tout ce que je m'apprêtais à faire, soit nager jusqu'à elle dans cette eau bouillante, pour aller l'embrasser comme aucun autre homme ne l'avait jamais embrassé. Et j'espérais que ce serait le meilleur baiser qu'elle connaîtrait tout au long de sa vie et ce, même si nous ne finissions pas nos jours ensemble. Parce qu'en ce moment, je l'aimais, de tout mon cœur, et je ne désirais rien d'autre que d'être l'homme qu'elle aurait le plus aimé dans sa vie. Je n'avais pas nécessairement une vision pessimiste de l'amour comme vous pouvez le croire. J'étais tout simplement réaliste et je ne voulais pas me créer de faux espoirs à propos d'une vie à deux éternelle. Je savais que de nos jours, les dossiers de divorce s'accumulaient de plus en plus, et que les papiers d'engagement et d'alliance s'empilaient de moins en moins. J'avais foi en notre amour, à Bijoue et à moi, mais je ne voulais pas me convaincre que cela durerait pour toujours. La vie n'était pas toujours aussi rose. Je ne voulais pas me dessiner des mensonges, me raconter des menteries. Je vivrais cet amour au jour le jour, profitant de chaque minute de celui-ci, consumant le maximum que je pouvais tirer de ce sentiment enivrant. Je ferais tout ce qui était en mon pouvoir pour que le temps ne nous abîme pas, pour que nous perdurions au travers des épreuves. Cependant, je ne pouvais promettre de l'aimer pour toujours. Elle était la femme de ma vie, certes, mais cela ne voulait pas dire que nous passerions cette vie ensemble. Mais j'aimais rêver et me dire que oui, nous nous marierons, que nous aurions des enfants et que nous mourrions ensemble, dans notre vieille maison décrépie, entourés de nos enfants et de nos petits-enfants. De nos nombreux petits-enfants. Ce serait le paradis avant ma mort. Le paradis avant la fin. Je ne croyais pas en un paradis au ciel, après la mort, alors je ferais tout pour m'en construire un de mes propres mains, avant que je ne dise adieu à la vie. Et j'osais rêver que Bijoue en fasse partie. Bref, je m'éloignai de son visage, me moquant de la chaleur de l'endroit. Je lui offris un sourire espiègle suite à son questionnement bourré de sous-entendus. – Mmm ... laisse-moi réfléchir ... – C'était un peu des deux, en fait. De dire, pour lui faire plaisir, que ce n'était qu'elle seule qui me donnait aussi chaud aurait été un mensonge. La température de ce bain avait fait monter la mienne en flèche dès que j'avais mis le pied dedans. Et je ne voulais pas mentir à Bijoue, plus maintenant. Je n'avais rien à lui cacher. Par contre, je ne pouvais nier non plus que ce baiser m'avait donné chaud, qu'il m'avait fait repenser à cette nuit torride que nous avions passé avant notre séparation douloureuse, et que j'eus envie d'elle. Mais je me retiendrais. Pour elle, je me retiendrais de faire l'idiot de nouveau. Je l'embrassai donc une dernière fois en rigolant toujours à ma remarque, l'attirant vers moi, jusqu'à ce qu'elle se lève rapidement du bassin, m'emmenant dans sa course. – Eh-eh, tu m'emmènes où comme ça ? – Demandai-je en essayant de cacher aux autres le fait que j'étais complètement trempé, et que mon chandail blanc me collait à la peau. Bijoue nous emmena dans une cabine verrouillée, qu'elle ouvrit avant de s'y engouffrer et de m'y attirer aussi. Elle enroula ses bras autour de mon cou, je fis de même autour de ses hanches. Elle s'approcha de mes lèvres pour argumenter auprès de moi. – Je me disais que cette visite te plairait, oui ... – Je souris et rigolai ensuite lorsqu'elle m'avoua que je n'avais pas à plonger tout habillé pour lui prouver mes sentiments. Nous nous embrassâmes avant que je ne puisse répondre. – Non, mais ... je trouvais que c'était digne d'un film d'amour ... et pour une fois que j'ai le rôle du mec qui gagne la plus belle femme. Autant en profiter et me faire remarquer. – En tant normal, l'ancien Nelligan n'aurait jamais voulu attirer toute cette attention sur lui, encore moins si c'était pour une manifestation amoureuse. Toutefois, l'ancien Nelligan avait décidé de céder sa place à moi-même, celui qui était fier de ce qu'il devenait, et de qui il tenait présentement dans ses bras. Je voudrais montrer à tous que la roue avait tournée, et que maintenant, c'était moi qu'il fallait envier. – Cette cabine est bien belle mais j'ai dépensé tout mon pourboire de la dernière semaine pour entrer dans cet établissement, alors si tu veux bien, je t'invite à passer un magnifique après-midi dans les spas, avec ton amoureux ... – Et puis, ça nous donnerait l'occasion de nous coller dans les bains de vapeur, les saunas et les eaux nordiques.

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MessageSujet: Re: BIJOUE&NELL - show me a garden that's bursting into life BIJOUE&NELL - show me a garden that's bursting into life EmptyVen 5 Nov - 6:27

Du plus loin que je me souvienne, je n’avais jamais vraiment eu de définition solide de l’amour. Je ne pouvais me fier aux séries et aux films à l’eau de rose qui divulguaient ce que la société voulait bien montrer de l’amour. La seule image réel sur lequel je pouvais me basé était mes parents, deux idiots riches à craquer qui – à voir – ne s’aime pas pour les bonnes raisons. Belle image, me direz-vous. Et moi, boucle d’or, je rêvais de mon prince charmant. Il fallait bien s’attendre qu’à force de regarder des amours qui s’efforçaient d’être réel, je finissais par me nourrir des rêves de mes comptes de fées. Peut-être étais-ce aussi la raison qui m’avait poussé à devenir qui j’étais avant de rencontrer Nelligan. Peut-être qu’à force de voir mes rêves d’amour à fleure bleu, je m’étais résigner à vivre dans le monde réel. Pourtant cette fois, et seulement cette fois, je n’avais plus envie de jouer un rôle. Je voulais être moi, à 100%. Bijoue, celle qui peu être gentille avec tout le monde. La fille que j’étais réellement était amoureuse et passionnée, mais aussi romantique et ouverte d’esprit. Elle voulait tout faire et tout découvrir avec l’homme qui bercerait son bonheur. Je n’étais pas la femme de sa vie. J’étais loin de l’être. Mon passé n’avait rien de parfait, mon avenir non plus peut-être. J’étais simplement Bijoue. Petite femme aux yeux bleu qui était tombée sous le charme de cet homme à moitié nu qu’elle avait rencontré à son arrivé à Berkeley. Je n’avais rien d’une potentielle femme, mère de dix-neuf poupons, maitresse de quatre chiens et hôtesse pour une centaine d’inviter dans sa demeure de campagne, mais pour lui, je serais prête à tout tenter. Après tout, la campagne pouvait être bien, non ? Non pas que je voulais être ce genre de femme soumise à son amant, aucunement. Je préservais le caractère que j’avais. Je devais cependant m’adapter aux gouts de mon compagnon. Après tout, je ne vivais plus simplement pour moi maintenant, mais à deux et pour deux. Mes choix sur ma vie, se répertoriaient petit à petit sur la sienne, et les siens sur la mienne. Que cela nous plaise ou non, il en était une évidence. Si je faisais une erreur, il allait payer pour moi aussi à mon plus grand regret. Et s’il en faisait une, j’allais en avoir aussi les conséquences. Mais tant qu’il était là, près de moi dans cette cabine, je me sentais bien. Libérée d’un poids. Je savais très bien que nous devions parler, que nous avions des choses à régler : après tout, nous nous étions quitter en mauvais terme à deux reprise. Je savais que certaines craintes en moi devaient être rassurées et que, malgré lui, il en avait envers moi. J’avais peur qu’il me laisse tomber une troisième fois comme il devait avoir peur que je saute sur le premier venu. Mais pas maintenant. Le moment était trop parfait pour venir le gâcher de petites discussions qui n’en avaient pas lieux d’être. Oh mais attends, tu t’es trompé de bassin ! La plus belle femme est loin d’être moi. Je ne suis que la femme la plus comblée de la terre Nelligan. Tu es le héros, tu as bien raison. Et je suis heureuse que notre fin soit digne des films d’amours. Je plongeais mon regard océan dans le sien, sourire en coin. Les étincelles de mes yeux éclataient à la simple vue de son visage. Tu sembles bien, Nelligan. Ça me rassure. Il était beau, incroyablement beau. Pendant un instant, je m’imaginais sortir de l’université à la course pour lui sauter dans les bras et l’embrasser fougueusement sous le regard quelque peu jaloux des étudiants. Il était mien maintenant, et je pouvais le crier sur tous les toits. Je pouvais enfin vivre ce à quoi je rêvais. Tu te ruines déjà pour moi, comme c’est mignon ! Gloussais-je avant de m’arrêter sec à la connotation du mot ‘’amoureux’’. Je souris tendrement, caressant sa joue droite. J’en serai honorée… tu veux commencer par quoi ? Décollant mon corps du siens, je me rappelais sa course à la nage pour venir m’embrasser. Oh et j’imagine que tu n’as pas prévue le coup Blaguais-je en pointant ses vêtements. Tu choisis; soit tu te détends nu, soit tu te trouves un maillot. Et entre toi et moi, j’espère être la seule à avoir le privilège de te voir nu. Donc pour ta survie, il vaudrait peut-être mieux que tu te trouves, par quel conque moyens, un maillot de bain… sinon je peux dire adieux à mon haut. Ajoutais-je en lui accordant un léger clin d’œil.
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MessageSujet: Re: BIJOUE&NELL - show me a garden that's bursting into life BIJOUE&NELL - show me a garden that's bursting into life EmptyMar 9 Nov - 4:48

    Mes parents avaient toujours été heureux ensemble. Mon père n'avait toujours eu que ma mère. Ma mère n'avait toujours eu que mon père. Du moins, c'était ce qu'ils nous avaient toujours dit, à ma sœur et moi. Les mensonges peuvent évidemment tout le temps planer autour de nous sans qu'on le sache, bien sûr. Seulement, j'avais de grands doutes que mes parents aient pu se tromper à un moment ou un autre de leur vie. Ils s'aimaient tellement, d'un sentiment pur et unique. Je pense que c'est grâce - ou à cause ? - d'eux que j'avais attendu aussi longtemps avant de m'engager dans quoi que ce soit avec une femme. Je voulais retrouver un semblant de leur relation, un amour aussi fort et passionné, et dont la flamme ne se fanerait jamais. En voyant Bijoue rester à mes côtés peu importe ce que je pouvais commettre comme erreur, et en constatant que peu importe ce qui arrivait je continuais à m'accrocher à elle, comme si elle était mon dernier espoir, mon dernier souffle, je compris que c'était elle. Que le temps était venu de cesser l'attente. J'avais enfin atteint le bout. Elle était ma lumière au bout du tunnel. Je me souvenais avoir dit à Jhianiffer, un soir de grande beuverie, que je ne pensais pas la voir un jour, cette lumière. Et pourtant, elle se trouvait devant moi depuis tout ce temps, et je n'avais pas vu la lueur qui émanait de son âme. Maintenant, je voyais à quel point elle était un feu d'artifice dans ma vie. Elle me faisait vivre. Elle faisait de ma vie une explosion de couleurs et de chaleur. Une beauté dans le ciel. J'étais amoureux, mon coeur pompait encore et encore à chaque fois que je croisais son regard. Aujourd'hui, j'avais décidé d'enfin faire quelque chose de bien de ma vie, et j'avais sauté de l'autre côté du ravin. Et une longue route du bonheur s'étendait devant moi, à perte de vue. Parce que dans ma tête à moi, il n'y avait aucune discussion malheureuse à avoir avec Bijoue. Peut-être étais-je naïf de penser qu'elle puisse tout oublier mes erreurs et mes bêtises du dernier mois. Probablement. Mais j'avais envie de me convaincre que tout cela n'avait été qu'un cauchemar, que ça n'avait jamais existé. Je n'avais aucunement envie de me replonger dans cette émotion si difficile à contenir. J'avais changé. Je commençais à redevenir heureux, comme avant, comme avant que mon père ne me laisse tomber. Qu'il ne meurt, plutôt. Car j'avais réalisé qu'il ne m'avait pas abandonné ; il était mort, c'était dans la nature humaine de s'éteindre un jour. Il était parti trop tôt, certes. Mais la vie continuait. La Terre tournait encore. Et je continuerais, moi aussi, à tourner avec elle. Je roulai des yeux lorsque ma petite amie se rabaissa par elle-même en me disant que la plus belle femme ne se trouvait pas dans ce bassin. La plus belle femme, SELON MOI, se trouve dans mes bras. Ce n'est pas discutable, parole de mon prof' de philosophie. Je l'embrassai une dernière fois, d'un baiser rapide et sec, tout en souriant. J'avais l'air mieux, disait-elle. J'hochai la tête. Disons que ces deux mois de réflexion m'ont fait réaliser beaucoup de choses. De bonnes choses. La vie valait la peine d'être vécue, merde, comment j'avais pu passer à côté de cela ? Les années avec mon père avait certes été les plus belles de ma vie, jusqu'à maintenant, mais de si beaux moments étaient encore à venir. Bref, nous étions maintenant dans la cabine de Bijoue, et je lui fis part de mon envie de profiter un peu de l'endroit. Je n'avais jamais été dans ce genre d'endroit de bien-être avant, alors je voulais voir si c'était vraiment aussi relaxant que ce que la plupart des filles disaient. Par contre, ma copine souleva un point assez important. Mon maillot de bain qui, pour le moment, était encore inexistant. Oh non, t'enlèves pas ton haut ici. Trop de yeux profiteurs. Y'a que les miens qui peuvent. Alors ... je vais aller voir à la réception s'ils ne vendraient pas des maillots. Et comme de fait, après l'avoir quittée pendant deux minutes à peine, je revins avec un maillot de bain noir qui m'arrivait aux genoux. Je me mis de dos à elle, me gardant tout de même une certaine gêne, et je retirai mon chandail, puis mes pantalons, lui offrant une vue sur mon derrière. J'enfilai rapidement mon maillot, tout de même un peu pudique malgré que nous ayons déjà passé à l'acte une fois, et me retournai finalement vers elle, les joues légèrement rosées. Un bain glacé, j'aimerais essayer. Et après on ira se réchauffer dans le sauna, ou dans un spa ... Tentant ou pas ?
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MessageSujet: Re: BIJOUE&NELL - show me a garden that's bursting into life BIJOUE&NELL - show me a garden that's bursting into life EmptyMar 9 Nov - 5:42

BIJOUE&NELL - show me a garden that's bursting into life 30jmk60

Je n’avais jamais vraiment réfléchis à la façon dont la vie allait se tourner pour moi. Peut-être au fond n’en avais-je pas besoin, mais à ce jour je me posais des questions. Si seulement je savais ce que le futur pouvait m’apporter, ou encore mieux nous apporter. Car au fond, ma seule crainte était de me réveiller un matin, sans lui à mes côtés. Sans ma raison d’être qui je suis. Je ne pouvais cacher ma peur. Au fond, je savais que les amours fleur bleu s’éteignaient un jour ou l’autre. Je ne voulais pas. Je voulais croire, je voulais rêver. Je voulais que nous soyons heureux pour longtemps encore, sans que cela n’ai à prendre fin un jour. Mais la vie est un mystère. Il faut faire attention à ce que l’on possède, car la moindre erreur pour nous coûter cher. Et à cette moindre erreur, vous le regretterez à vie. Parce qu’au fond, la vie ne tient qu’à un fil. Ce qui tenait la mienne était son regard. Ses sourires, sa personne. Avec lui à mes côtés, j’étais la plus heureuse. Aimer, à mes déductions, faisait toujours mal un jour ou l’autre, mais après tout, aimer c’est accepter de souffrir un jour. Je crois en avoir fait mes preuves. Pendant plusieurs mois j’avais gardé ma peine pour moi, sans l’exprimer trop souvent pour e voir heureux. Ce jour là, j’avais accepté de me faire mal, pour le rendre bien. Aujourd’hui, il ouvrait son cœur pour en penser mes blessures. À deux, nous cicatrisions plus rapidement qu’à l’habitude le mal et les traces que l’amour peu laisser. Nous avions chacun commis des erreurs, qui avaient mutuellement estropiées l’autre. Et maintenant, comme par magie, je voyais ses douleurs s’envoler. Une partie de moi soufrait encore de ses multiples abandons, mais j’avais toujours réussis à pardonner Nelligan. Il était justement la seule personne pour qui je n’en voudrai jamais au point de vouloir le chasser de ma vie. Parce que le chasser se résumerait me tuer volontairement. Certes j’avais peur qu’il se lasse de moi et qu’il ne m‘abandonne encore, comme auparavant, mais j’avais compris qu’il avait bien réfléchis avant de dévoiler sa flamme. Je rougie lorsqu’il me reprit. Je ne me trouvais pas spécialement spéciale. Au contraire, j’étais ce qu’il y avait de plus basique. Mais Nelligan m’aimait et l’amour nous changeait. Elle nous faisait voir ce que les autres ne voient pas. La suite de sa réponse me fit le même effet. En fais-je partie ? Décrétais-je en soulevant les bonnes choses sur lesquelles il avait tant réfléchit. Ma voie était douce, basse, presque muette. Il fallait que n’être lui pour pouvoir la déchiffrer et la décoder. C’était comme si nous nous protégions des oreilles des autres. Pourtant, il n’y avait aucun secret dans nos paroles. Nous voulions simplement être les seuls à profiter de notre discussion. J’embrassai la joue de Nelligan alors qu’il annonça sa recherche au maillot de bain. Je voulu ajouter que je lui offrirai, comme il s’était ruiner pour me retrouver, mais il avait déjà quitté la cabine à la vitesse d’un éclair, sans que je puisse ajouter quoi que ce soit. Ce qui était bien avec lui, c’est qu’aucune – ou presque – gêne nous empêchait d’agir comme un couple qui se connaissait depuis des lustres. Certes, nous nous connaissions bien, mais c’était une nouvelle expérience et à nous voir aller, on aurait dit que nous avions toujours été amoureux. Peut-être en est-il le cas. Je ne crois pas spécialement en la réincarnation, mais peut-être sommes-nous deux amoureux qui, traversant les siècles et les époques, se retrouvent toujours et vivent les plus belles histoires ? À son retour, j’avais complètement oublié que je voulais lui offrir le maillot. Son sourire me fit simplement chavirer, fondre sur place. Vint le moment où il devait retirer ses vêtements. Sur le coup, je me sentis quelques peu mal allaise. Je ne savais pas si je devais me retourner, si je devais sortir, si je devais fermer les yeux. Nous nous étions déjà vue complètement nue, mais la situation était à l’opposer. Nelligan en détresse n’était pas le même qu’il était aujourd’hui. Il répondit à mes angoisses en se retournant par lui-même. J’essayai de détourner le regard, pour ne pas passer pour une voyeuse, mais je fis tout de même tenté de regarder ses adorables…. STOP ! Suffit… Une fois terminé, il se retourna vers moi le visage aussi rouge qu’à notre rencontre. Je souris, m’avançant vers lui. Tout en moi était tendre pour qu’il retrouve une couleur naturelle. Très ! Affirmais-je avant que nous nous dirigeâmes vers les bains glacé. Main dans la main, action totalement nouvelle pour nous, nous arrivâmes dans une pièce désertique. Seuls, nous allions pouvoir parler sans être épier du regard des autres ce qui s’avérait en être une bonne chose. Il entra le premier, me tendant la main pour m’aider à entrer. Le froid du bain était totalement à l’opposer de la température de mon corps qui dépassait de loin la normal. J’eu un léger frisson et un petit tremblement le temps que mon corps s’y habitue. Plongeant mon regard dans le sien, je lançai une question qui me brûlait les lèvres. qu’est-ce qui t’as fait réaliser que tu m’aimais, dis moi ?
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MessageSujet: Re: BIJOUE&NELL - show me a garden that's bursting into life BIJOUE&NELL - show me a garden that's bursting into life EmptyMer 10 Nov - 3:45

    On dit souvent que dans un couple, il y avait toujours l'un des deux concernés qui aimait plus que l'autre. Au départ, je pense que ce qui m'avait apeuré en Bijoue était le fait qu'elle semblait m'aimer vraiment, à un tel point qu'elle se serait laissée mourir pour moi. J'avais été effrayé oui, car je ne voulais pas m'embarquer dans une relation que je ne pourrais nourrir autant que sa faim en réclamait. Cependant, après avoir pris quelques semaines de recul, j'avais compris que je l'aimais tout autant, seulement je le démontrais moins qu'elle ne le faisait. On ne pouvait pas comparer aussi facilement. Je l'aimais, cette fille, j'étais tout simplement moins démonstratif qu'elle ne l'était, et probablement que le fait que je n'étais pas tout à fait prêt à ce moment-là avait beaucoup joué sur mon attitude et mes actes, aussi. Maintenant que j'étais fixé sur ma vie et mon avenir, je me sentais bien plus à l'aise dans cette situation, et par rapport à mes sentiments envers Bijoue. Je n'avais plus à me cacher, ni à me mentir à moi-même. Je pouvais être qui j'étais réellement, et faire jaillir mes vraies émotions. Cet amour avait toujours été à l'intérieur de moi. Et il fusait hors de moi, en ce beau matin de décembre. Bref, je souris lorsqu'elle me demanda si elle faisait partie de ces bonnes choses qui s'étaient présentées à moi comme une évidence. Le fait qu'elle se sous-estime autant me faisait rire - pour le moment. Mais elle ne pourrait continuer à douter de mon amour ainsi ; même si je l'avais en quelque sorte conditionnée à le faire, en doutant moi-même de ce que je ressentais. Cependant, cette époque était révolue, et elle devrait le comprendre. Tu étais la première concernée, Dolce. Dolce, comme la douceur de sa peau, de sa voix et de son regard. J'adorais son deuxième prénom et je ne comprenais pas pourquoi elle refusait qu'on l'appelle ainsi. Toutefois, à ma demande, je savais qu'elle me laisserait emprunter le surnom que je désirais pour elle. Pour continuer sur notre petite aventure et escapade amoureuse, nous décidâmes de profiter de ce que l'établissement avait à offrir, et pour cela je fus obligé de me procurer un maillot de bain à la réception, et de revenir l'enfiler dans la cabine. Afin d'oublier que je venais de me mettre nu devant elle, bien que de dos, je proposai à ma douce un petit plan de match dont je voulais une approbation de sa part. Voulant visiblement ne pas créer un malaise entre nous, elle ne passa aucun commentaire et fit comme si de rien était, à mon plus grand bonheur. Elle acquiesça quant à mon horaire planifié sur un coup de tête, et nous nous prîmes les mains jusqu'à ce que nous atteignîmes les bains glacés. Ouf. Bon. Allez, je me lance. Afin de ne pas trop faire durer la souffrance en moi, je décidai d'entrer d'un coup dans l'eau, en descendant rapidement les petites marches de l'escalier jusqu'à ce que je sois trempé jusqu'au haut du nombril - vu ma grandeur, je touchais déjà au fond du bassin. Eh merde, c'est pas chaud pour les bijoux de famille ! Je rigolai tout en passant ma main derrière le dos de Bijoue, arrêtant sa course juste au-dessus de ses fesses et l'attirant contre moi. Même si elle aussi devait être gelée, nos chaleurs corporelles pourraient nous réchauffer durant quelques temps. De toute façon, la salle était vide alors je me fichais bien du genre de rapprochement que nous pouvions avoir. Si quelqu'un se pointant, je me montrerais un peu plus distant par respect pour les autres. Toutefois, pour le moment, nous étions dans une intimité totale et paisible. Je la relevai un peu dans les airs, la soulevant grâce à mes bras enroulés autour de son mince corps. Le visage alors un peu plus haut que le mien, elle baissa son regard azur et me demanda une question très sérieuse pour la situation, mais qui était justifiée. Elle avait quand même le droit de savoir. J'aurais juste préféré prendre cette journée un peu plus à la légère. Mais bon ... c'était Bijoue. Ce genre de raisonnement était inévitable ; elle désirait être rassurée, c'était tout à fait compréhensible. Je détournai le regard, regardant encore plus haut dans le ciel, réfléchissant aux mots que j'emploierais. Je pris une grande inspiration, soupirai - non pas par lassitude, mais à cause de la complexité de la question. Eh bien ... Je ne pouvais dire que je ne savais pas trop. Elle le prendrait mal. Et de toute façon, je le savais, au fond de moi. Je ne savais juste pas comment le mettre en paroles. Tu m'as soutenu et enduré pendant des moments où j'étais pathétique ... Je ne t'en remercierai jamais assez ... Et puis ... disons que j'ai repensé aux moments que nous avons passés ensemble, depuis le tout début ... et au fait que je n'ai jamais rencontré une femme avec qui le courant a tout de suite aussi bien passé. Je pense qu'entre nous, ça a un peu été comme un coup de foudre, mais que j'ai mis du temps à m'en rendre compte ... Je lui avais tout déballé en la regardant dans les yeux, et maintenant que c'était fait, je baissai le regard, un peu gêné par cette tirade mais aussi parce que je me demandais ce qu'elle penserait de mes raisons. Je ne les avais pas exprimées aussi bien que je ne l'aurais voulu, mais mettre des mots sur l'amour était plus difficile que je ne l'aurais cru.
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MessageSujet: Re: BIJOUE&NELL - show me a garden that's bursting into life BIJOUE&NELL - show me a garden that's bursting into life EmptyMer 10 Nov - 4:59

On avait voulu faire de moi un petit prodige. À la fois londonienne, italienne et française, je devais porter mon nom avec la plus grande fierté du monde. Bijoue, prénom qui à première vue sonnait comme prétentieux, superficiel et matérialiste, ce que je pense ne pas être. Dolce, bonbon aux oreilles qui, comme la traduction le veux, est tiré de l’italien signifiant sucrerie. Et finalement, Maximilian qui avait une connotation royale. C’est trois petits noms collés me composait, sans vraiment me représenter comme j’étais réellement. Et Nelligan le savait mieux que personne. C’était comme si j’étais caché derrière un masque constant à cause de mon prénom. Dolce ne m’allait pas, je ne méritais point ce surnom et l’entendre de la bouche de mon compagnon me fit bizarre. Je lui souris tout de même, parce qu’il apaisait en moi tout ce que je pouvais ressentir. Après tout, ce surnom n’était pas si pire venant de lui. Il me procurait se long frisson dans tout mon corps. J’avais envie de fermer les yeux et de sourire jusqu’aux oreilles, j’avais envie que ce moment dure une éternité et que jamais nous ayons besoin de changer, même si toute bonne chose à une fin. Je voulais vivre dans se rêve pour toujours. Tu m’en vois honorée monsieur Broinowski souriais-je. Nous nous dirigeâmes rapidement vers la prochaine salle, là où notre escapade romantique nous menait tout d’abord. Je ne pu que rire à l’affirmation de mon niveau petit ami qui détendait encore un peu l’atmosphère. Si l’eau lui arrivait au dessous du nombril, sur moi elle était bien au dessus de ma poitrine. Doucement, je sentis sa main courir mon dos s’arrêtant à la ligne de mon fessier pour m’attirer vers lui. Je passai mes jambes autour de sa taille pour nous procurer une distance plus intime. Les choses étaient si simples avec Nelligan. Il était arrivé, il avait ouvert son cœur et, comme si c’était naturel nous nous étions embrassés. Sans se poser de questions, sans se compliquer la vie. Et maintenant, dans se bain glacé voilà que je changeais toute la situation. Mais, je me souvenais de ce qu’il avait décréter il y a deux mois à l’hopital. Il avait dit ‘’ mais… parce que tu sais qu’avec moi il y a un mais ‘’. Oui. Il y avait le Nelligan hésitant, tandis qu’il y avait la Bijoue casse pied. C’était simple. Encore une fois, je venais à gâcher le moment. Ce n’était pas complètement ma faute, j’avais besoin de savoir. Je me sentais bien dans ses bras, malgré la glaceur de l’eau, mais à vrai dire certaines choses en moi demandaient à être éclairées. Ce n’était pas contre lui, loin de là. J’étais ainsi… casse pied. Et si il m’aimait, il allait apprécier cette partie de moi – bien que je sois sur qu’il s’avait faire avec. Des que j’entendis son soupire, je regrettai d’avoir posé la question si tôt. J’aurai dû savoir attendre… Il détourna rapidement son regard. Je détachais l’une de mes mains qui était passée autour de son cou, pour caresser sa joue. Émettant une petite pression sur celle-ci, je le forçais à tourner la tête me faisant face. J’approchai mon visage du sien, comme si j’avais peur que quelqu’un entende ma réponse – bien qu’il y ai personne d’autre que nous. D’une voie mélodieuse, mielleuse – trop à mon gout peut-être – je lui répondis Tu n’as pas à me remercier Nelligan. Je n’ai pas fais un exploit extraordinaire. Tout ce que j’ai fait, c’est par amour. Même si tu m’avais éprouvé que tu ne ressentes pas le besoin d’être en couple. Ce n’est pas aux premiers soucis que j’aurais arrêté de t’aimer, du tout. Et tu sais quoi ? Ça me rend heureuse, même folle, que tu éprouves quelque chose pour moi. n’aies pas honte de me dire la vérité, même si elle peut être blessante, parce qu’entre nous il n’y aura jamais de sujet tabou. Être amoureux, c’est accepter de souffrir un jour, à un moment ou à un autre. Dis-moi tout ce qui te passe par la tête, Nelligan, je ne t’en voudrai pas. J’ai trop attendue pour risquer de te perdre maintenant à cause de mes erreurs passés. Je veux plus attendre. Je veux profiter de tout avec toi. Je déposai un baiser sur sa joue et, à ma grande surprise, ce fût à mon tour de détourner le regard un peu gênée par ma propre réponse.
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MessageSujet: Re: BIJOUE&NELL - show me a garden that's bursting into life BIJOUE&NELL - show me a garden that's bursting into life EmptyVen 26 Nov - 0:07

    Et je n’avais pourtant rien de grandiose. Je n’étais pas le descendant d’une grande famille anglaise qui avait participé à toutes les colonisations et les avancées technologiques. Je n’étais pas non plus le descendant de français philosophes ou d’italiens qui ont autrefois régnés durant l’Empire romain. Je n’avais pas ce sang qui coulait dans mes veines, contrairement à Bijoue, qui dégageait de la noblesse de par ses allures de bonne fille, bien rangée, classe, mais surtout magnifique. Moi, mes ancêtres avaient été ces coloniaux. Ils n’étaient partis de rien, d’une simple terre, de quelques grains de maïs, et ils s’étaient battus pour leur indépendance, pour l’expansion de ce territoire. Ils avaient vu leurs droits être brimés, ils avaient luttés pour la justice. Et maintenant, nous vivions tous les deux -Bijoue et moi- dans ce pays que mes ancêtres avaient bâtis d’arrache-pied. Je n’avais peut-être pas une famille riche, mais j’avais une famille fière et on se tenait debout, tous ensembles. Et ça me suffisait largement. Toutefois, je savais que la famille ne fait pas nécessairement ce que nous sommes. Dans mon cas, c’était à peu près le cas, puisque j’avais acquis et intégré à ma personnalité toutes les valeurs que mes parents m’avaient inculquées. Cependant, je savais maintenant que Bijoue s’était émancipée de sa famille il y avait de cela un moment déjà, même alors qu’elle était encore avec eux, elle n’y était plus de par son cœur et sa tête. Elle était ailleurs. Ici. Malgré tout, je ne pouvais m’empêcher de l’appeler par son deuxième prénom, c’est-à-dire Dolce. Je trouvais que c’était exotique, c’était royal, c’était splendide. Tout à son image. De toute façon, je savais que Bijoue ne me reprocherait jamais de l’appeler ainsi ; elle me laisserait l’appeler comme elle le voulait. N’allez pas croire que je profitais de ces libertés qu’elle m’accordait trop facilement, non, je n’abuserais jamais d’elle. Par contre, pour ces quelques détails futiles, je me permettais de ne pas respecter ses demandes. Bref, une fois tous les deux dans l’eau glacée, et le choc passé au niveau de mon bas-ventre, j’attirai ma douce contre moi, qui enroula ses jambes autour de ma taille. Je ne me souvenais plus du bonheur que l’on pouvait ressentir lorsque nous étions en couple. Le chapitre de Soledad me semblait si loin dans le passé, maintenant que j’avais été capable de tourner la page. Puis, ma petite amie me demanda pourquoi. Pourquoi, après tout ce temps, j’avais finalement compris. Je me lançai dans une tirade, de laquelle elle me répondit par de belles paroles qui me firent sourire et me rassurèrent. Nous étions finalement capables de nous parler sans que la tension monte. C’était bien. J’étais heureux. « Il y aura des moments de souffrance, j’imagine. Après tout c’est toujours comme ça dans un couple, je pense que c’est inévitable. Mais sache, Bijoue Dolce Maximilian, que je ferais tout, toujours tout, pour que tout aille bien entre nous. Je ne veux pas te voir avoir mal. Je veux ton bonheur. Alors oui, je te dirai tout ce qui me passe par la tête, nous parlerons, de tout, et de rien parfois. Mais je ferai en sorte que tu n’aies plus jamais à revivre ce que je t’ai fais vivre … » Je ne fis pas de promesse, car les promesses tuent, mais j’étais très sincère sur ces mots. Alors qu’elle venait de m’embrasser sur la joue, je l’embrassai sur les lèvres. Je passai mes mains sur ses cuisses. Je caressai lentement celle-ci. Mon cœur, mon ventre et mon entre-jambe me chauffaient. Je cessai de l’embrasser. « Ça me tue qu’on soit dans un lien public, tu le sais, ça ? » Je rigolai, presque en silence. J’avais l’impression de pouvoir tout lui dire, que rien n’était de trop entre nous. Je l’aimais, de façon démesurée.
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