7h50 BIP BIP BIP, c'était le cadran de la belle qui résonnait dans sa belle chambre. Une chambre que la jeune femme avait décoré à son goût. Peinturer d'un blanc crème tous les meubles était noir, une chambre blanc et noir vous dîtes ? Non non non, la blonde avait besoin d'un peu de couleur et de remontant toutes les décorations, tel que les cadres, le couvre lit où bien les tapis qui se trouvaient dans sa chambre était de couleur rose histoire de rajouter une touche de féminin à cette histoire. Bref, les cheveux déplacé et les yeux semi-clos elle se réveilla puis se leva comme elle haissait les matins ! Habillé d'une nuisette rouge en soie, elle se dirigea trainant les pieds vers la salle de bain. Elle fît glisser les bretelles de son fin pyjama qui tomba aussitôt, nue elle s'admira quelque instant puis rentra dans la douche où coulais déjà l'eau bien chaude. L'eau ruisselait sur son corps pulpeux, elle adorait sentir toutes les fines goutelettes sur son corps et ses cheveux collants à son dos. Après un long moment chaleureux, elle ressortit de sa douche tout aussi ravissante puis commença à sécher ses longs cheveux blonds de façon à ce qu'il soit droit. Toujours nue ses cheveux maintenant placé elle les remonta en chignon puis se dirigea vers son garde-robe qui était immense. Robes robes robes, il ne contenait que de magnifique robes tout aussi chic les unes les autres. Son choix s'arrêta sur une simple robe verte avec un dos nue qui descendait jusqu'au haut de ses fesses avec deux petites bretelles sur les épaules qui supportaient le tout. Elle saisit des sous-vêtements verts assorti qu'elle enfila rapidement puis mit finalement sa robe avant d'aller maquiller son doux visage. Elle se maquilla rapidement pour rehausser les beaux traits de son visage sans trop en mettre.

8h46 Maintenant assise dans son land rover (payé par papa bien sûr), elle mit les clefs et démarra son petit camion. Oui, il fallait se l'avouer cette auto n'était pas très féminine, mais elle désirait avoir de la place dans son auto histoire de ranger toutes les choses qu'elle trainant avec elle tels que : du linge de rechange, une immense sacoche, une couverture, des câbles, son ordinateur portable, des vieux verres de café... un tas de choses inutiles quoi ! Bref, elle démarra enfin la voiture pour se diriger vers un petit café qui se situait non loin de où elle logeait. Chanceuse comme elle était il y avait une place de stationnement libre, elle y stationna, enleva ses clefs puis débarqua de l'automobile. Marchant vers le café, ses talons résonnait sur l'asphalte elle chantonnait de sa voix si attachante tout en marchant vers l'entrée. Les carillons de la porte l'accueillirent, le café était presque vide seul des gens qui s'en allaient travailler rentrait et sortait. C'était un jeune homme boutonneux, qui aurait pu être mignon sans ce champs de fraise, qui se tenait à la caisse. Elle attendit donc quelques minutes, puis commanda un café vanille française charmant le jeune homme comme les adolescent la fesait rire ! Elle repartit donc café à la main vers son moyen de transport qu'elle redémarra afin de se rendre vers le campus où elle allait maintenant travailler.


9h30 Le chemin vers l'école fût assez simple à trouver grâce au gps que papa avait installé dans l'auto de la belle. Par contre, elle dut faire beaucoup de détour pour trouver le parking d'entrée de l'école puisque comme nous le savons tous les gps nous indique l'endroit,mais pas les places de stationnement. Elle était donc à l'opposé de Berkeley, elle dut donc demander son chemin a plusieurs personnes afin de se retrouver. La voilà donc, toute excité assises dans son auto stationné dans le stationnement qui pendant un an de sa vie allait l'accueillir. Comme elle était heureuse, elle pris son sac puis débarqua de l'auto prenant bien soin de ne rien oublier. Elle s'accota quelques secondes sur le côté de son automobile pour décompresser, elle souria puis marcha bien droite vers le campus.

Comme à chaque matin, grâce à sa petite horloge intérieure qu’il programmait comme il le désirait avant de fermer l’œil, Nelligan se réveilla avant son cadran. Il était déjà en train de choisir ses vêtements pour la journée quand l’alarme commença à hurler dans toute la pièce. Détestant ce son strident plus que tout au monde, le jeune homme se dépêcha à aller l’éteindre. Ses yeux étant enfin habitués à être ouverts, l’ALPHA alla ouvrir la lumière de sa chambre en passant, découvrant tout d’un coup sa chambre maintenant éclairée. Celle-ci était une très petite chambre digne des maisons de confrérie de l’université, d’un blanc comme les murs d’un hôpital. Pour couvrir cette couleur qui vous donnait l’impression d’être mort ou malade, Nelligan afficha ses vieux posters qu’il avait depuis son enfance, des affiches de Mario Bros, de jeux vidéo, de groupes de musique datant de l’époque de ses parents et de films qu’il adorait. Disons que le jeune homme était vraiment loin d’en être rendu à la véritable phase adulte de sa vie. Il était encore jeune et immature, ne voulant pas se défaire de son image de gamer. Lorsqu’il obtiendrait son doctorat, il balancerait toutes ces vieilleries aux poubelles. Pour le moment, il se sentait encore trop nostalgique. Bref, le jeune homme sauta dans la douche pour un lavage rapide de cinq minutes, en sortit, enfila des jeans foncés ainsi qu’un t-shirt long gris, avant de descendre dans la cuisine pour se prendre un petit déjeuner consistant. C’était le repas le plus important de la journée, et Nelligan ne voulait pas avoir faim pendant ses cours de la matinée. Il se prépara donc deux tartines au beurre de cacahuète, les mangea tout en enfilant ses chaussures, puis partit à pieds en direction de son amphithéâtre assigné à l’astronomie. Pour arriver à sa salle de cours, Nelligan préféra piquer par les stationnements, chemin beaucoup plus rapide bien que certains jeunes automobilistes menaçaient toujours de vous rentrer dedans par manque d’expérience. Évidemment, le jeune homme ne pouvait rien dire, il n’avait même pas passé son permis, encore. Il n’avait pas l’argent pour, de toute façon. La tête dans les nuages, l’australien faillit manquer ce nouveau professeur. Cependant, ce fut le regard de tous les mecs qui attira le sien sur la blondinette. Ils bavaient tous devant sa robe verte, qu’ils soient en couple ou non. Nelligan s’arrêta net, les yeux grands écarquillés, en regardant la nouvelle enseignante. Certes, elle était belle : c’était une vraie de vraie femme. Toutefois, ce n’était ni son corps, ni son sourire, ni sa tignasse longue et lumineuse qui lui arracha cet air ébahi. Nelligan la connaissait. Vraiment. Il connaissait son nom, celui de ses parents, il connaissait l’adresse exacte de sa demeure. Le hic était que sa demeure était en Europe, alors que foutait-elle en Amérique ? Rachel Marley Evans. De trois ans son aînée. Cette fille sortait tout droit de la jeunesse de Broinowski, du temps où ses parents l’emmenaient chaque été en France, visiter ce couple d’amis, les Evans, qu’ils aimaient tant. Durant tout le séjour, le petit Nelli était contraint de se tenir avec la petite Rachel, une belle blonde qui lui en faisait baver. Autant parce qu’il la trouvait de son goût que parce qu’elle se servait de lui et de sa naïveté à ses propres fins. Dès qu’il avait eu l’âge de comprendre qu’elle l’avait mené par le bout du nez tout ce temps, Nell lui en voulut énormément. Dès lors, il ne voulut plus accompagner ses parents en Europe, qui ne comprirent pas du tout ce refus. Tous les deux ne s’étaient pas revus depuis belle lurette, mais l’ALPHA l’aurait reconnue parmi mille. Sortant de sa léthargie, enfin, le futur astronome s’avança vers elle, indécis.
Nell ▬ « Rachel ? … Rachel Evans ? C’est bien toi ? »
Autour de lui, tous les étudiants de sexe masculin n’en croyaient pas leurs yeux. Nelligan Broinowski, le petit intello de service, le rat de bibliothèque et le roi des bouquins, osait parler au plus beau spécimen présent sur le campus aujourd’hui ? Eh oui, mais ce n’était pas avec joie. Nell ne l’avait fait que par curiosité, parce qu’en réalité, il n’avait pas vraiment envie de renouer avec ce moment faible de sa vie.

9h31 Ayant passé la matinée à stresser dans son immense villa, elle était enfin là habillée d'une simple robe verte avec un dos nue qui descendait jusqu'au haut de ses fesses accompagné de talon haut, histoire d'ajouter une touche féminine en plus de ses innombrables bijoux. Elle comptait ses pas, histoire de marcher bien droit la tête haute, évitant les regards de certain de mec, car oui elle était belle et elle le savait. Mais aujourd'hui elle ne voulait pas remarque les beaux mecs qui l'entourait elle voulait se concentrer sur son nouveau travail pour sa nouvelle journée, en mettre plein la vue puisqu'elle voulait réussir dans son métier. Le sourire aux lèvres elle faillit tomber plusieurs fois, déconcentré par ses pensées et maladroite comme elle était. Elle ne remarqua même pas le jeune homme un peu bizarre qui marchait vers elle. Il semblait dépaysée sans style, car ici à Berkeley tout le monde semblait être à la mode ou adopter un style propre à sa confrérie. Il était habillé d'un jeans et d'un t-shirt quoi de plus banal? Marchant toujours vers son but, l'entrée de Berkeley, ce fut notamment la mention de son nom qui la fit sortir de sa rêverie. Ce fut comme un choc pour elle, elle sursauta personne à Berkeley ne savait encore son nom, puis cette voix lui semblait familière. Elle releva la tête et ...

FLASHBACK L'été de ses 16 ans fût un été mémorable, cependant il y manquait une partie : Nelligan Broinowski, un garçon assez étrange qui venait avec sa famille composée d'une petite soeur et de ses parents. Venait à tous les étés en vacances chez notre petite blonde pour un mois ou deux. Un visage d'ange surplombant son visage, mais la pire des langues de vipères à l'intérieur. La jeune Rachel faisait passer tous ses mauvais coups sur le dos de Nelligan et bien sûr les adultes la croyait elle et son beau sourire. Mais il était si innocent et facile à manipuler pourquoi pas en profiter ? Habillé d'une innocente robe rose et d'un maquillage innocent elle alla demandé au père de l'enfant pourquoi n'était t-il pas présent cet année. Pauvre Rachel, elle n'aurait personne à accuser.
<< Bonjour Mr Broinowski, je voulais savoir pourquoi Nelligan n'est pas ici cette année c'est dommage.
- Ooh tu sais ma belle Rachel, mon fils est un gentil garcon ,mais je crois que l'adolescence l'affecte un peu trop il croit que tu te sers de lui marrant non ? Répondit le père de Nelligan
- Aa comme c'est dommage. Répliqua la belle hypocritement>> FIN FLASHBACK

9h32 C'était lui, c'était Nelligan Broinowski. Elle n'en croyait pas ses yeux, elle ne l'avait pas vu depuis l'été de ses 15 ans où elle avait été la pire des garces avec celui-ci. Elle comprenait maintenant, pourquoi il ne venait plus quand les deux familles se réunissaient, pourquoi sa petite soeur ne lui parlait jamais. Comme elle avait pu être méchante ! Cette vieille connaissance allait-elle déjà gâcher sa réputation sur le campus ? Non non non, elle ne se souciait pas que de sa réputation, mais bien de l'estime d'elle-même que Nelligan avait. Rachel avait changé lors de ses 21 ans où elle a compris que ce qui importait c'était les gens qu'elle aimait réellement et non les copains de beuverie où bien les histoires d'un soir et elle savait bien que Nelligan malgré le fait qu'il soit différent était un bon garcon. Elle devait parler dire quelque chose, mais elle se sentait trop mal puis elle prit finalement la parole.

- Hmm, je crois bien , que c'est moi.

Elle le regardait le dévisageait presque c'était bel et bien lui, sans les boutons de l'adolescence où le nintendo à la main. C'était lui ici même à Berkeley il était un homme maintenant. Non c'était impossible dans la tête de la jeune femme.

- Nelligan ... cela fait si longtemps, tu as grandi non mais.

Elle s'efforcait de sourire, les joues rougies par la gêne et la honte. Comment allait-elle pouvoir aller faire son cours maintenant. Elle avait terriblement chaud, malgré la température qui était douce et confortable. Ce Nelligan avait bouleversé sa journée et elle comptait bien s'excuser espérant qu'il la pardonnerait.

Banal. Tel était le mot qui suivait Nelligan partout où il allait depuis des années. Du plus loin qu’il pouvait se souvenir, c’était Rachel qui était à l’origine du manque de confiance du jeune homme, de tous ses problèmes de rejet. C’était elle qui lui avait montré que la vie n’était qu’une jungle dont il n’était visiblement pas le roi. C’était elle qui lui avait prouvé qu’on menait une guerre sans merci jusqu’à la toute fin, et qu’il en était d’avance le perdant. Elle lui avait enlevé tout espoir, toute croyance en lui-même. Alors il avait beau l’avoir effacée de sa mémoire depuis la fin de son adolescence, il comprenait qu’elle avait marqué sa vie à jamais, inconsciemment peut-être. Évidemment, tout le blâme n’était pas sur elle, puisque Nelligan n’avait jamais fait en sorte qu’il soit perçu autrement que l’asocial rat de bibliothèque. Ce matin cependant, il ne laisserait pas sa timidité prendre le dessus. Normalement, le jeune homme aurait bifurqué vers les arbustes, se serait dissimulé derrière leurs feuilles et aurait couru vers son amphithéâtre. Par peur d’affronter le passé et le présent qui se mêlaient dans un goût assez désagréable. Toutefois, trop de questions irrésolues se posaient dans sa tête, il avait besoin de savoir, il avait besoin de comprendre. Il avait coupé les ponts trop vite avec Rachel, il n’avait pas pris la peine de la questionner pour connaître le fond de sa pensée. Il devinait assez le dessin, mais tout de même, il fallait qu’il vérifie. C’était sa chance. De plus, si Rachel se trouvait sur son chemin aujourd’hui, alors qu’elle aurait pu être n’importe où ailleurs sur cette planète, c’était que quelqu’un, quelque part, lui envoyait un signe. Et ce, même s’il ne croyait pas à ces stupidités. C’est pourquoi il prit son courage à deux mains, s’approcha de la demoiselle à la robe verte, la regarda un moment pour s’assurer que c’était bien elle. Oui. Elle avait le même sourire innocent, les mêmes cheveux blonds, les mêmes yeux attendrissants. Certes, elle avait grandie, elle était devenue une femme de par ses courbes qu’il n’osa trop regarder, et par ses habits plus vieux bien que très, très féminins. Mais c’était bien elle, Rachel Evans. Le nom sortit en même temps de sa bouche, parfaitement audible. Elle releva la tête vers l’universitaire. La nouvelle enseignante mit beaucoup de temps à parler, beaucoup trop. Nelligan en déduit donc qu’elle se souvenait clairement de leurs étés, de toute la manipulation dont elle avait fait preuve, de tout ce qu’il avait enduré par sa faute. Souvent, alors que toute la famille se baignait dans la piscine creusée, le gamin devait rester cloitré dans sa chambre puisque mademoiselle avait fait un mauvais coup et qu’il avait payé à sa place. Toujours puni pour elle, c’était ainsi que le jeu fonctionnait. Rachel parla enfin, mais seulement pour dire que c’était bien elle. Nelligan ne pu s’empêcher de froncer les sourcils, visiblement encore déboussolé par ce trop plein d’émotions.
Nell ▬ « Tu croyais que j’allais rester le gamin que tu connais pour toujours ? »
C’était le cas. Cependant, Nelligan n’était pas prêt à l’accepter, alors il ne l’avouerait certainement pas à ce fantôme. Bien sûr, qu’il avait grandit. Des années s’étaient écoulées depuis leur dernier été passé ensemble. Le jeune homme dévisagea Rachel, elle semblait très mal à l’aise et avait les joues rougies, comportement qui n’était pas commun chez la petite fille d’autrefois.
Nell ▬ « Pourquoi … ? Pourquoi tu t’es tant acharnée sur moi ? Quel plaisir ça te procurait de me pourrir l’existence ? »
Quelle satisfaction avait-elle, maintenant, en constatant que son plan avait fonctionné ? Que Nelligan ne serait jamais fort et fier ? Tant de questions, si peu de réponses.

C'était bien lui, habillé de simple jeans, les mêmes petits yeux bruns innocent, les épaules un peu rabaissé par l'avant dû au manque de confiance en lui-même. Il avait toujours été différent des autres, on aurait dit qu'il venait d'une autre planète étant plus jeune elle avait toujours pensé que Nelligan était un phénomène étonnant et elle désirait le comprendre, c'est seulement dès le début de son adolescence, début des mauvais coup qu'elle commenca à utiliser Nelligan qui, grâce à un sourire de la belle, acceptais de manger les punitions à sa place. Timide avec la plupart des gens, il parlait toujours à Rachel lors de leurs étés passé ensemble, il lui faisait confiance. Tout le monde fait des erreurs me diriez-vous ? Mais Rachel l'avait détruit anéanti le si peu de confiance en elle qu'il l'avait. Elle y pensait souvent et avait des remords au fond de son âme, et aujourd'hui le jour d'un nouveau départ, dans une nouvelle ville, un nouveau travail et le revoilà. Pour pincer le coeur de la jeune femme et lui rappeler le malheur qu'elle a causé les regrets qu'elle a depuis son adolescence mouvementé. Ne sachant que dire Rachel n'avait fait que dire qu'il avait grandi, quoi de plus normal ? Depuis le temps qu'il ne s'était pas vu par fautes de la belle. Sa réponse fit rougir la Kappa de plus en plus, mais comme elle était idiote. Oui, il avait grandi il était maintenant un homme maintenant et elle s'étonnait même à le trouver mignon, enfin dans son genre puisque sans se le cacher Nelligan ne faisait pas partie de la norme.


<< Bah ce gamin un peu bizarre , au moins lui il était gentil >>

Le mot bizarre était venu aux lèvres de Rachel sans qu'elle y pense. Merde elle allait encore faire une boulette. Mais elle se rappelait du temps avant qu'elle ne grandisse trop où il passait de bons moments ensemble à regarder des films ou à faire la princesse que Nell la sauve dans la phase Donjons & dragon de Broinoswki. Souriant et toujours serviable c'était un enfant modèle, il avait tout pour lui des parents riches, mais malgré tout toujours disponible, une petite soeur dont il s'occupait à merveille, des vrais photos de famille, ils étaient quatre et unis comme aucune famille. Plus elle y pensait, plus elle réalisait que c'était ce qui l'avait forcé à être aussi méchante et profiteuse avec lui. Elle était jalouse, plusieurs auraient ris à savoir cela. Rachel Evans la bombe de l'école et la fille qui a toujours ce qu'elle veut serait jalouse d'un garcon assez bizarre qui était rejet ? & oui elle était jalouse de tout l'amour pur qu'il avait d'une famille unie. Quant à elle ses parents n'étaient là que lors des événements importants où lorsqu'il y avait de la visite sinon les nounous ou les chauffeurs s'occupait de la jeune fille et son grand-frère. Certes son grand-frère l'adorais mais bon nous savons bien qu'un grand-frère canon de deux ans de plus ne peut élever une jeune fille. C'est pourquoi elle s'était révoltée durant toute son adolescence. Le jeune homme lui posa la question qu'elle redoutait depuis toujours, il lui demanda pourquoi elle avait fait cela. Elle respira un bon coup puis sans penser elle fit un grand Calin a Nell puis resta dans ses bras histoire de lui dire.



<< Je suis vraiment désolé , mais je peux vraiment pas en parler aujourd’hui c’est mon premier cours tu vois et je veux pas enfin .. >>

Ce n'était pas que ce qu'elle avait fait à Nelligan qui lui revenait en tête,mais bien toutes les erreurs de sa jeunesse effroyable qui lui revenait en tête. Comme elle avait pu être conne, tous les regards étaient sur eux, une nouvelle prof canon collait Nelligan un jeune homme bizarre et peu connu. Étrange comme situation...

Évidemment qu’il se laissait manipuler inconsciemment par Rachel. Bien sûr qu’il prenait toujours le blâme à sa place, même si pour cela il était privé de desserts. Il aurait tout fait pour ses beaux yeux. Il ne l’avait jamais dit à qui que ce soit, mais Nelligan avait été amoureux pendant toute son enfance de cette belle blondinette aux cheveux soyeux et aromatisés aux fruits. Un fruit différent à chaque jour. Un matin, elle sentait la fraise, l’autre les oranges puis les pêches. Il adorait jouer dans le jardin avec elle, juste pour pouvoir, de temps en temps, passer près d’elle et que le vent emporte dans ses narines ces effluves envoûtantes. Il se fichait bien, au fond, qu’elle n’écopa jamais des punitions. À quelque part, il les prenait sur ses épaules pour pouvoir l’impressionner. Pour qu’elle voit à quel point il voulait la protéger de tout, même d’elle-même. En prenant du recul, en vieillissant, Nelligan avait émis comme hypothèse que sa petite conscience d’enfant avait probablement décidé d’ignorer volontairement le fait que Rachel ne faisait que l’utiliser. Qu’au fond de lui-même, il avait toujours su que ce n’était qu’un manège, mais que l’amour l’avait rendu complètement aveugle. Il n’en revenait pas, d’avoir été aussi naïf. Alors il s’était juré de ne plus jamais tomber amoureux si facilement. Il s’était promis de réellement connaître les intentions d’une femme avant de lui offrir tout ce qu’il possédait, même sa dignité. Parce que Nelligan avait non seulement donné son cœur à cette amie d’enfance, mais aussi tous ses sourires, ses confidences, ses étés, et même ses desserts. Juste pour qu’elle, elle puisse tout avoir, tout ce qu’elle désirait. C’est pourquoi, en la revoyant aujourd’hui à Berkeley, alors qu’il avait mis une croix sur son existence, une vague d’émotions diverses le submergeait. La colère et l’incompréhension étaient probablement les sentiments dominants. Il y avait aussi la curiosité : l’intérêt d’enfin savoir ce qu’elle était devenue. Car malgré qu’il ait désiré l’oublier, Rachel avait toujours plané dans ses souvenirs. Ses souvenirs les plus chers de son enfance. Toutefois, cette mélancolie n’était rien comparée à l’humiliation qu’il s’apprêtait à vivre en se dirigeant vers la blondinette. Pourtant, il le fit quand même. Pourquoi avoir choisi Berkeley ? Savait-elle qu’il y était ? Avait-elle compris les raisons qui l’avaient poussé à cesser de venir en France, à chaque été ? Toutes ces questions donnaient une raison à Nelligan d’y aller. Elles le poussaient à le faire. Sans elles, il aurait tout simplement changé de chemin. Mais le doute était plus fort que tout le reste. Leur discussion ne tarda pas à en venir sur le sujet inévitable, et Nelligan n’arriva pas à en croire ses oreilles non seulement lorsque Rachel le traita carrément de gamin bizarre, mais aussi lorsqu’elle lui dit que lui, au moins, était gentil. Ce qui sous-entendait que le nouveau Broinowski ne l’était pas.
Nell ▬ « Parce que t’oses me dire, après juste une minute, qu’en ce moment je suis pas gentil ? Mais tu t’attendais à ce que je te serre dans mes bras ? »
Mais non, il ne pouvait pas agir comme si rien ne s’était produit. Elle l’avait brisé. Complètement. Par jalousie ? Il aurait eu peine à le croire. Sa famille était loin d’être riche; la France était le seul et unique voyage qu’ils pouvaient se permettre par année, et évidemment, c’était parce que la famille Evans les aidait parfois. Il n’avait aucun ami à l’école. Aucun. On lui lançait des roches parce qu’il était trop marginal et que de nos jours, la différence n’est pas acceptée. La seule chose qu’il possédait était la famille. Nelligan demanda alors à son amie d’enfance pourquoi elle avait agit de la sorte. Ce qui l’avait poussé à le faire. Sa réponse fut de le prendre dans ses bras et de l’étreindre. Le jeune homme passa ses bras autour d’elle mais n’ajouta aucune pression, ne voulant pas avoir l’air de lever le drapeau blanc. Rachel lui répondit enfin.
Nell ▬ « Ouais, bien sûr … t’as d’autres trucs à faire … de toute façon j’vais être en retard à mon cours … »
Il se défit donc de l’étreinte de Rachel, la regarda d’un regard impassible, ni colérique ni heureux, juste neutre, puis continua son chemin dans l’aire de parkings, se rendant vers les amphithéâtres.