| | You can't break a broken heart - CEC (l) | |
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Invité Invité
| Sujet: You can't break a broken heart - CEC (l) Dim 15 Aoû - 2:07 | |
| Certaines relations ne sont pas vouées à la banalité, il en est ainsi et il est probablement impossible de le prévoir. Toute la relation qui va nous occuper ici commence un banal samedi soir. Berkeley, université à la renommée mondiale et aux fêtes grandioses sont un paradis pour la jolie Irina, intégrée depuis peu dans la confrérie des omégas. Comme chaque samedi soir qui se respecte, la plus fêtarde des anglaises avait chaussé ses escarpins et enfilé sa tenue de princesse de la nuit et s'était dirigé avec une clique de connaissances dans les soirées branchées de Los Angeles. Toute l'histoire commence donc de la façon la plus simple. Irina, habituée de ces soirées, tente de repérer dès son arrivée dans la fête, l'homme qui partagera son lit ce soir là. Car ses relations ne sont jamais plus profondes que ça ces derniers temps. Ces relations n'aboutissent à rien car elle ne le veut pas. Elle ne veut plus s'attacher. Terrifiée. S'attacher à nouveau à quelqu'un pourrait conduire à sa perte. Et la perte pourrait alors signifier l'agrandissement d'une blessure déjà ancrée en la jolie blonde. Mais encore une fois, les rencontres ne sont dues qu'aux hasards. C'est ainsi que son regard se posa sur lui. Ou peut être que c'était le sien qui était tombé sur elle. Sûrement la chose s'était faite simultanément. Il lui adressa un sourire. Enfin si c'était possible qu'il puisse vraiment sourire. La soirée ne se finit pas comme elle aurait dû. Sinon elle aurait été banale. Dans d'autres circonstances, tout aurait pu être banal. Mais pas là. Pas dans cet instant précis de leur vies. Toute la soirée ils parlèrent. Charles Edouard. Ils parlèrent de tout et de rien. Et pourtant rien était peut être quand même quelque chose. L'histoire eût été plus simple si au lieu de bavarder ils se furent envoyés en l'air. Mais rien d'autre que de la drague. Et encore très légère. Quand il lui effleurait le bras -par hasard ?-, Irina ressentait alors un frisson. Infiniment léger et pourtant présent. Ses sentiments se disputaient alors avec ses ressentiments. Elle travaillait depuis son arrivée à Berkeley à devenir de glace, à ne pas faire de réelle différences entre les gens. Pourtant on reste la même. Joyeuse et spontanée. Alors elle se laissait malgré elle séduire par son propre désir. Pourtant la soirée passa. Elle passa mais sans rien. Ce n'était pourtant pas la timidité qui retenait ses deux là. Irina avait déjà entendu parler de lui. CEC, le gamma, briseur de coeur. Et pourtant en le regardant ce soir là, elle voyait plus un coeur brisé. Entre eux, ils doivent se reconnaître. Alors la soirée passa. Les verres s'accumulèrent. Mais eurent l'effet contraire aux attentes d'Irina. L'alcool triste. Alors rien ne se passa et pourtant ils dansèrent. S'amusèrent à leur façon. Mais aucun baiser. Aucun. Le jour se leva, le samedi soir laissa place au dimanche matin. Perplexes. Ils se quittèrent avec la promesse de se revoir. Cette rencontre avait réveillé du romantisme en Irina. A vrai dire, la soirée avait été en apparence banale. Pour tout le monde il n'avait été qu'un couple de la nuit. D'une nuit. Peut être était ce seulement Irina. Peut être.
Demain est un autre jour. Mais comment faire un autre jour alors que la nuit n'a pu porté conseil. Irina dormit une bonne partie du jour et à son réveil trouva un simple sms. "Dîner chez moi ce soir, nous ferons à manger ?" Irina fut légèrement déconcertée. Cette fois ci elle ne se laisserait pas destabiliser comme la nuit précédente. Elle serait la Irina de Berkeley, oméga, reine de la nuit, sans coeur, pleine de raison. Sans pitié pour les frissons. Il serait son amant. Leur corps ne ferait qu'un le temps d'une nuit. Puis ils s'oublieront. Comme pour les autres. C'est dans cet état d'esprit, que Irina sonna à la porte de Charles Edouard. Vêtu d'une robe courte en coton kaki ceinturée et de dessous affriolants et chaussée de sandales à talons cloutés, la jeune anglaise paraît irrésistible en plus d'être à la pointe de la mode. Elle sonne deux fois. Un temps qui paraît énorme à l'impatiente qu'elle est. Enfin il paraît. Toujours bien habillé, délicat, et surtout ce sourire. Un sourire particulièrement étrange qui n'a cessé de troubler la jolie blonde. Elle même lui sourit. Sourire légèrement faussé par un désir soudain qui l'envahit. Elle se hait. Elle n'accepte toujours pas que quelqu'un puisse être différent. Plus troublant. Mais elle rentre quand même. L'appartement est spacieux, moderne. Chaleureux, ce doit être sa colocataire qui l'a arrangé. Il lui fait rapidement visité. Elle s'en fout. Il lui présente la cuisine avec les provisions et le dîné qu'il a commencé à préparer. Irina rit. Elle ne pensait pas qu'il était sérieux sur le fait de faire à manger. La cuisine n'est pas son fort. Faire des pâtes ou du riz, ça elle peut mais le plus élaboré il ne faut pas trop y compter. Elle lui explique que la cuisine elle n'est vraiment pas bonne. Qu'il y a des domaines dans lesquels elle est bien plus à l'aise. Elle le chauffe, ça la rassure. Il lui répond qu'il n'en doute pas, avec sa voix rauque et calme. Elle rit, son rire est léger. Quand elle rit, deux légères fossettes se creusent en haut de ses joues comme toujours. Il lui donne comme tâche de laver la salade tandis que lui coupe les courgettes. Tandis qu'elle effeuille la salade, elle regarde ses mains, le couteau, la courgette. Ses mains sont belles, viriles. Elle a envie de les toucher. Mais une gêne la retient. Elle relève la tête. Il la regarde de ses yeux sombres. Une légère rougeur apparaît sur ses joues. Son oeil pétille d'un désir qu'elle ne veut plus cacher. Un sourire angélique apparaît sur son visge. Puis elle continue avec sa salade, et lui avec sa courgette.
" Est ce que..." Irina n'ose poser sa question jusqu'au bout. Toujours légèrement gênée. Elle complète sa question par la plus stupide banalité qui lui vient à l'esprit "tu as du vinaigne balsamique ?"
Il rit. C'est la première fois qu'elle le voit rire. Elle s'approche de lui, elle n'aime pas qu'on rit d'elle. Et pourtant elle même a le sourire aux lèvres. Et celui ci est sincère. Elle s'approche de lui, en lui disant qu'elle n'aime pas qu'on se moque d'elle. Elle se rapproche encore de lui. Elle passe derrière lui pour prendre le sel à côté de la gazinière. Il se retourne alors. Leurs visages sont tout proche, elle sent son souffle chaud. Elle sent son parfum. Masculin. Yeux à yeux. Nez à nez. Bouche à bouche.
"Et maintenant ?" demande t'elle avec un sourire angélique.
Leurs lèvres sont collés mais ils ne s'embrassent pas. Ils se regardent. Comme intimidés. Et ils s'embrassent finalement. Doucement. Puis la fougue suit naturellement. |
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| Sujet: Re: You can't break a broken heart - CEC (l) Mer 18 Aoû - 5:29 | |
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| | | Berkeley University compte fondateur (suprême) › prénom, pseudo : compte du staff › date d'inscription : 04/09/2007 › nombre de messages : 67206 › avatar : university of california, berkeley
| Sujet: Re: You can't break a broken heart - CEC (l) Mar 28 Sep - 17:36 | |
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