the great escape
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'You'd better be careful whose heart you break'. JADEY

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MessageSujet: 'You'd better be careful whose heart you break'. JADEY 'You'd better be careful whose heart you break'. JADEY EmptySam 26 Jan - 16:10

▬ I'm so sorry that it didn't work out I'm moving on, I'm so sorry but it's over now, the pain is gone ▬

kinsey & jader .. ❝ J'avais appris à m'aimer avec Simon. Simon disparu, il fallut que je réapprenne tout, toute seule. Comme une débutante. C'est cela la vraie solitude : se retrouver seule et apprendre à s'estimer, avancer dans la vie sans encouragements, sans autres applaudissements que ceux que l'on s'accorde, dans le silence effroyable du tête-à-tête de l'âme. Quand on a appris à s'aimer à deux, c'est dur de s'aimer toute seule.❞ .. j a d e y


De la musique pour se noyer, c'est là que l'on voit qu'on est en première classe. J'avais lu cette phrase dans un de mes bouquins, il y avait quelques temps et elle était devenue mon emblème, mon blaze, la phrase de ma vie. Dire que je ne vivais que pour la musique relevait de l'euphémisme. Je la considérais comme un véritable exutoire, mon défouloir, ma raison de vivre. Bercée depuis enfant dans ce domaine, à défaut de m'avoir transmis leur amour, mes parents m'avaient transmis leur passion. Tous deux producteurs renommés dans le monde de la musique, inutile de préciser qu'il ne s'agissait que d'un vulgaire travail. Une véritable passion pour ce domaine les habitait, la même qui m'habitait moi aussi aujourd'hui. La musique et notamment le piano m'avaient aidé à traverser beaucoup d'épreuves, quelles soient bonnes ou mauvaises. Surtout les mauvaises. Elle me permettait d'évacuer les sentiments que je pouvais ressentir, de les repousser et de les oublier. Bien que ça ne soit pas un remède miracle contre les coups durs que la vie pouvait offrir et imposer. Mais sans ma passion, j'aurai très certainement pu mettre fin à mes jours à plusieurs reprises dans le passé. Sans le piano ni l'amour de mon frère, j'aurai pu baisser les bras et abandonner plus d'une fois. Mais Avery s'était toujours engagé à me remonter la tête hors de l'eau. Il était mon pilier, l'épaule sur laquelle je me reposais et avoir la musique m'aidait à panser mes plaies. Lorsque je jouais au piano je ne pensais plus à rien. Mes songes s'évaporaient et je revivais. C'était comme une renaissance. L'impression que rien ne pouvait troubler ce moment de plénitude. La musique m'habitait complètement, je me perdais dans l'envoûtement des notes, toutes plus belles les unes que les autres. Et ce moment d'épanouissement, de pure satisfaction, je me l'offrais aujourd'hui, depuis quelques longues minutes. Je baladais mes mains agiles sur les notes du piano, les yeux fermés pour me laisser complètement envahir par la mélodie. Depuis mon arrivée à Berkeley quelques jours auparavant, ne connaissant pas encore grand monde, je passais la plupart de mon temps libre dans cette salle. Mon besoin de ressource se faisant ressentir en ces nouveaux lieux austères, complètement désarmés de mes repères. Mon seul repère ici pour l'instant se trouvait en cette salle. Et en mon frère bien sur. Mais Avery avait déjà sa vie bien ancrée ici, il avait des amis, des relations, des occupations. Pour moi, tout était à construire. Et avec mon tempérament casanier et réservé, je savais que l'exercice allait prendre du temps et n'allait pas être aisé. Tout n'était qu'une question de temps. J'allais m'habituer, trouver mes marques, rencontrer des gens, renforcer des amitiés, faire ma place à Berkeley, tout simplement. Du moins je l'espérais. Etre nouvelle dans une telle université allait me permettre de me dépasser, de m'ouvrir aux autres. L'intégration n'était pas chose aisée mais il allait falloir que j'y mette du mien et j'étais prête à de tels sacrifices, persuadée qu'une telle aventure ne pouvait être que bénéfique pour moi. La petite Kinsey allait devenir grande. Prise dans mon exercice du moment, totalement absorbée par la mélodie et mes doigts pianotant sur l'instrument, il me fallu quelques instants et un raclement de gorge pour m'apercevoir qu'une personne venait de s'introduire dans la pièce. Je ne m'attendais pas à être dérangée, pensant que la plupart des étudiants devaient profiter de la fin de la journée pour décompresser ou passer du temps avec leurs amis. Mais jamais je n'avais imaginé devoir m'interrompre pour quelqu'un, encore moins pour un fantôme du passé. Je tournai la tête pour dévisager ledit dérangement et quelle ne fut pas ma surprise de reconnaître mon ex petit ami. Je blêmis et fronçai les sourcils, signe de mon mécontentement, face à cet intrus. D'ordinaire je n'aimais pas qu'on m'interromps pendant une séance de piano et être stoppée par lui s'avérait être le pire des affronts. « Jader ». Jader ou mon ex petit ami. Jader, ou le mec qui brisa mon cœur, pour la seconde fois. Jader, ou ce menteur, fourbe, hypocrite que je m'étais jurée de ne jamais revoir. Nous avions vécu une histoire, durant quelques mois, qu'il n'avait pas semblé prendre au sérieux. Rencontré à Londres, lors de ma première année de fac, son humour et sa bonne humeur s'étaient bien mariés avec ma jovialité et mon esprit grand enfant. Nous étions rapidement devenus de bons amis, puis de très bons amis, jusqu'à ressentir plus que de l'amitié l'un pour l'autre. Du moins pour ma part. Pour lui, j'en doutais fort à présent. Il avait été le premier garçon après Matthias pour qui j'avais éprouvé des sentiments. De sincères sentiments j'entendais. Je lui avais conté mes problèmes et notamment mon chagrin d'amour suite à l'abandon de Matthias et Jader s'était vu promettre de ne jamais me faire revivre telle humiliation et déception. Naïve et amoureuse, je l'avais cru. A tort. Puisque quelques mois plus tard, je le surprenais dans les bras d'une autre. Quelle gifle que celle que je m'étais vu infligée ce jour-là. J'avais réalisé ce jour-là que la vie n'avait rien d'un conte de fée et que Jader n'était en rien le prince charmant que j'imaginais et que j'adulais. Le réveil fut brutal et quelques temps plus tard, je décidais de rentrer à New-York, trop peinée par ma rupture et incapable de passer au-dessus. Ce fut la cause de mon arrivée à Berkeley. Officiellement. Officieusement, cela relevait plus de l'histoire familial. « Qu'est-ce que tu fais là ? » sifflais-je à son égard, ne prenant même pas la peine de le regarder. Je m'évertuais à ranger mes partitions pour quitter la pièce au plus vite. Si j'accordais ma confiance un peu trop vite et généralement aux mauvaises personnes, une fois bafouée, je ne pardonnais pas facilement. Voir pas du tout. J'accordais ma confiance une fois, pas deux. Jader avait eu sa chance, il n'avait pas su en faire bon profit, tant pis pour lui. Moi, je ne voulais plus rien avoir à faire avec lui dorénavant. J'aspirais seulement à faire ma petite vie à Berkeley, sans mélodrames ni trahisons et j'en passais et des pires. Qu'on me foute la paix, c'était tout ce que je souhaitais. Du plus profond de mon cœur. « Tu me suis maintenant ? Si tu es venu pour t'excuser, tu as six mois de retard » rétorquai-je, froidement. Quand Kinsey en veut à quelqu'un, elle ne fait pas semblant. Bah ouais, elle est gentille, mais il ne faut pas abuser non plus. Je voulais faire ressentir à Jader mon mécontentement de me trouver dans la même pièce que lui. J'osais espérer qu'il regrettait de m'avoir traité de la sorte, qu'il souhaitait s'excuser sincèrement. Mais il ne fallait pas trop en demander. Il restait un homme après tout. Un homme avec sa fierté, sa nonchalance, sa désinvolture. « Enfin de toute façon je n'ai ni le temps, ni l'envie de te parler ». True story. Je soupirai, voulant m'éviter de nouvelles déceptions aujourd'hui. Non Kinsey, Jader n'es pas venue pour toi, tu ne vis pas dans un film à l'eau de rose où le méchant garçon qui a brisé ton cœur a fait des milliers de kilomètres pour te retrouver et tenter de se faire pardonner. Rien ne servait de vivre dans l'utopie. Les réveils s'avéraient trop brutal pour profiter à fond du rêve. Alors j'avais décidé de ne plus rêver. Je récupérai mes partitions que je rangeais en tas dans ma pochette, avant de passer aux côtés de Jader pour quitter la pièce. La main sur la poignée, je la tournai avant de tirer la porte, censée s'ouvrir à ce moment-là. Oui censée. La porte ne bougea point, à mon plus grand étonnement. Je réitérai l'expérience une seconde fois, puis une troisième et une quatrième. « C'est pas vrai » m'énervai-je, en tirant toujours plus fort sur la porte. C'était une blague ou quoi ? La porte fonctionnement très bien lorsque je vins me réfugier ici quelques heures plus tôt. « Tu l'as fais exprès c'est pas possible ». Avoue que c'est toi qui a bloqué cette foutue porte, pour qu'on ait la discussion que je m'apprêtais à fuir et repousser. Avoue le que tu es ici uniquement pour me nuire et m'ennuyer. Comme si me tromper n'avait pas assez comblé ton envie de me pourrir la vie. Avoue le Jader, que tu me veux du mal et uniquement du mal. « La porte est bloquée ». Je me retournai vers le iota, le fusillant du regard. Porte bloquée ce qui signifiait rester avec mon pire cauchemar pendant une durée indéterminée. Bienvenue à Berkeley little Kinsey, c'est ton cadeau de bienvenue de la part de ton ex petit ami. Haha.
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MessageSujet: Re: 'You'd better be careful whose heart you break'. JADEY 'You'd better be careful whose heart you break'. JADEY EmptyVen 1 Fév - 14:52

i'm sorry I can't stop loving you or missing you or wanting to be with u.
« Jader ? Rends-moi un service et va chercher mon sac dans la salle de musique ; t’es un amour ! » Une brève intrusion sans mon accord dans mon antre sacrée, un sourire des plus angéliques collé au visage ainsi que le ton allant avec, pas une seule formule de politesse ; Perdita battait tous les records en matière de mini-manipulation. Vaquant tout d’abord à mes occupations habituelles du week-end – c’est-à-dire tout et n’importe quoi tant que celles-ci ne concernaient ni de près ni de loin à mes études, j’eus un hoqueté de surprise lorsqu’elle pénétra d’une vitesse surhumaine dans ma chambre et n’eus à peine le temps de rétorquer alors que je la vis s’éloigner. En moins de temps qu’il ne le faut, elle disparut de mon champ de vision. Diantre, même n’habitant plus sous le même toit depuis mon retour aux terres américaines, elle avait ce chic qui lui était propre de venir m’importuner. D’autant plus pour une veste. Sans aucun doute, je reconnaissais bien-là ma cousine que j’avais négligemment abandonné ici un an auparavant. D’un côté, je fus on ne peut plus ravi de constater qu’elle ne me tenait pas rigueur du peu de nouvelles que j’ai pu lui soumettre durant les douze derniers mois et que nous entretenions cette même relation fusionnelle d’antan ; d’un autre, je la maudissais légèrement d’avoir un caractère semblable au mien, c’est-à-dire un poil casse-pieds. Ce n’était pas pour autant que je ne l’apprécie pas, bien au contraire. Disons que deux Da Pitruzzela ensembles n’était pas le trois quart du temps que avantageux. Néanmoins, nous nous y sommes adaptés vite, trop vite, et en moins de temps qu’il ne le faut, je l’affectionnais plus que tout. « Qu’est-ce que tu fous encore avachi sur ton lit, allez lève-toi et va chercher ma veste ! » Sans que je n’eus ouïr de quoi que ce soit, ma chère et adorable cousine revint à la charge cinq minutes plus tard en déboulant de la même sorte que la première fois. Tête plongée dans un bouquin que je trouvais étonnement passionnant – lorsqu’on cherche à tuer le temps, voilà ce que ça sonne – je ronchonnai, puis soupirai et fus contraint de me lever lorsqu’elle commença à venir à moi, magazine, qui lui servirait de machine à claques, en mains. Quand je vous disais que son seul but dans la vie fut d’importuner son cousin préféré, je n’étais réellement pas loin de la vérité. Hilare face au châtiment suprême dont elle voulait me faire subir, je l’esquivai adroitement et sortit de la pièce, sourire joueur aux lèvres. Et l’enfermai. Quelques jurons se firent entendre derrière la porte en bois, je pouffais de rire, tel un gamin de six ans. « Je t’aime également mon chouchou ! » Et me dirigeai vers la salle de musique afin de tout de même récupérer sa veste. Veste dont elle aurait pu très bien se passer en vue sa garde-robe aussi immense que l’Italie, ou bien même la chercher par elle-même, mais soit. Paraît-il, je faisais trop souvent preuve de bonté. Bonté qui me perdra tôt ou tard, sachez-le. C’est ainsi que je m’orientai dans à l’opposé de l’université, la salle de musique. Salle dont j’ai dû y mettre les pieds une, ou deux fois dans toute ma scolarité berkeleyenne, étant très peu enclin à l’art depuis … depuis toujours. Je ne possédais apparemment pas la fibre artistique, et entre nous, c’est un mal pour un bien. Me dernière tentative d’approche à un quelconque instrument date de maintenant une bonne quinzaine d’années et le souvenir que m’a engendré cette expérience m’ait on va dire resté un peu dans la gorge. Avec ma nourrice du temps, nous avions en effet réussi, grâce à une stupide corde de guitare, à la conduire aux urgences au bout de cinq minutes de leçon. Autant vous dire que j’ai été en quelque sort traumatisé à vie. Depuis, je reste le plus éloigné possible de la musique, de l’art en tout genre, ne tentons pas le diable ! Ou du moins, si on ne prenait pas en compte les nombreuses techniques de drague que j’avais mis en place où je me clamai prodige né de la musique. Si on ne comprenait pas cela en compte, bien entendu. Auquel cas, je militais activement pour le groupe de soutien « anti-art » et avouons-le, c’est une cause qui me sied à merveilles, moi, le sportif toujours et à jamais dans l’âme. Si mon choix de confrérie s’était porté sur les iotas, ce n’était probablement pas un hasard. Bref, la salle de musique et moi n’étions pas très copains et ce n’était pas une question de simple formalité. J’avais donc dans l’idée de prendre en vitesse la veste tant désirée de ma cousine et de déguerpir aussi vite que possible. D’autant plus que j’avais d’autres programmations pour la journée, je n’allais pas rester indéfiniment cloitrer là-bas. ► « Jader ? » Ou quoi que. Mon but n’avait pas été de déranger lorsque j’avais pénétré dans l’enceinte sacré des Sigmas, mais le choix ne m’en avait pas été laissé lorsque j’avais constaté qu’une étudiante se trouvait déjà dans la pièce, jouant un air des plus mélodieux au piano, imperturbable. Durant quelques secondes, j’étais resté planté à l’entrée, mais remarquant ensuite l’objet qui m’avait amené ici, je m’étais raclé la gorge pour ainsi lui faire remarquer ma présence, récupérer la veste et partir en vitesse. Malheureusement, allez savoir pourquoi, lorsque je prévoie quelque chose, rien ne se déroule comme je l’avais imaginais. D’abord de dos, la jeune femme s’était retourné derechef et ainsi je la revis. Kinsey ? Kinsey, la Kinsey ? Ne sois pas si stupide, il n’existe pas dix milles Kinsey, bien entendu que c’était elle. Mon cœur eut un raté, je ne cessai de la fixer, bouche-bée. Que diable était-elle venue faire ici ? A San Francisco ? A Berkeley ? A mon dernier souvenir, elle se situait à l’autre bout du pays. Jader Da Pitruzzela aurait-il la poisse ? « Très bonne question ; question à laquelle je suis moi-même incapable de répondre, donc je pense que vais déguerpir en vitesse d’ici. » déclarai-je d’un ton qui sous-entendait clairement mon mal-être dans la situation. Voulant joindre le geste à la parole, je m’étais préparé à tourner les talons lorsqu’elle continua le petit discours de retrouvailles. « Te suivre ? L’inverse m’aurait semblé plus logique. Dois-je te rappeler que j’étudie ici depuis bientôt trois ans ? » l’attaquai-je plus mauvais que je ne l’aurais souhaité. A la seconde où j’avais commencé à parler, je regrettais même déjà la façon dont je m’apprêtais à lui répondre. Dans l’histoire, d’après les rumeurs, j’étais celui en tort, de A à Z, le méchant, le salaud, le couillon, le connard, le con. Paraît-il dans un couple, lors de la séparation, un des deux devait porter le chapeau, il faut croire qu’on m’avait attribué le rôle, sans préalablement me consulter, bien évidemment. Car non, je n’étais pas ce qu’elle pensait. Jamais je ne l’avais été. Il me semble avoir été le plus sincère avec elle, avoir essayé du moins avant qu’elle ne parte définitivement, mais elle était bornée et n’avait pas parut avoir envie de mes explications. Bref, j’étais le couillon, le droit de m’adresser à elle ainsi m’avait été enlevé dès lors je lui avais brisé le cœur. Mais constater qu’elle me tenait responsable de la fin de notre histoire et qu’elle me haïssait pour ceci me tuait littéralement de l’intérieur ; chose que je n’avouerai pas d’aussitôt, soyons clair. En clair, je n’étais pas paré à la confrontation, pas encore, pas maintenant, pas ici. Et elle non plus apparemment. « Désolé … Kinsey, s’il te plaît, attends … » murmurai-je assez fort pour que mes paroles lui parviennent à l’oreille tout en soupirant, alors qu’elle me contournait pour joindre la direction de la sortie. Attends quoi ? Je l’ignorais moi-même. Deux secondes auparavant je tentais de prendre mes jambes à mon cou pour l’éviter, puis dorénavant je la retenais. Plus complexe que le petit Jader, tu meurs. Néanmoins, elle ignorait ma faible protestation et tentai d’ouvrir la porte pour s’en aller – en vain. « C'est pas vrai [...] Tu l'as fais exprès c'est pas possible ! » Un bruit de serrure tentait de déverrouiller se fit entendre. D’abord non désireux d’être accablé de reproches sans raison par mon ex, j’essayai de l’ignorer non sans un mal, et prévit de prendre la veste qui m’avait amené dans cette situation (maudite soit-elle) pour ensuite suivre les pas de Kinsey et m’en aller. Mais l’insistance dont l’alplha faisait preuve face à cette pauvre porte ne passa pas inaperçue, et alors intrigué, je me tournai vers elle avant que le verdict ne tombe. « La porte est bloquée ». You have to be kidding me. Bloquée, bloquée ? Comment ça bloquée ? Non, non, non, non, la porte se portait à ravir lorsque j’avais pénétré dans la pièce. Pourquoi ne s’était-elle pas bloquée à cet instant hein ? « Effectivement, c’est ma faute. Ne t’ai-je pas dit, j’ai un pouvoir surnaturel qui me permet de verrouiller les portes à distance ; sois heureuse, tu as l'ex le plus formidable du monde. » Sarcasme, sarcasme bonjour. Sans plus attendre, je joignais Kinsey afin d’essayer de débloquer cette porte. Peut-être n’avait-elle pas assez de force. Force est de constater que ce genre de situation n’arrive qu’à un seul et unique type de cet université : moi, tadam. « Putain de merde, il a fallu que ce soit aujourd’hui, maintenant ! Entre touuuus les étudiants, il a fallu que ça nous arrive à nous ! » râlai-je sans ménagement alors que l’accès me résistait, nous résistait. Au bout de quelques minutes d’acharnement, j’abandonnai, et me glissai dos à la porte. Une idée saugrenue, celle de sauter par la fenêtre, me traversa alors l’esprit, mais elle disparut aussi qu’elle s’était implanté dans mon esprit lorsque je songeais à l’arrière-pensée horrible que cela impliquait : sauter par la fenêtre plutôt que d’affronter Kinsey, de rester ici, avec elle. Abruti. « Doit-on le prendre comme un signe du destin, à ton avis ? » Ou le karma du fait que j'avais enfermé Perdita dans ma chambre et que maintenant, j'étais l'enfermé. Damn ! Tell me, tell me everything Kinsey. Le moment était sans doute venu pour nous de nous expliquer, non ? Qu’en penses-tu Kinsey ? Prête à affronter toute la vérité en face ?
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