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Tell them I was happy and my heart is broken ¤ ft Rosy

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MessageSujet: Tell them I was happy and my heart is broken ¤ ft Rosy Tell them I was happy and my heart is broken ¤ ft Rosy EmptyJeu 17 Oct - 22:41

Tout n'avait pas été très simple cet été. Devoir jongler entre les inombrables soirées et ce tueur fou qui nous empêchait de quitter la ville... Cela n'avait pas été de tout repos pour moi. Et quand j'avais enfin cru pouvoir repartir pour une bonne période, j'avais appris que ma soeur avait été blessée dans un accident implicant ces deux folles qui avaient tué un anglais. Ma soeur étant ce qu'elle est, elle n'avait pas forcément bien pris la chose, je la comprenais. Mais j'avais ensuite dû batailler ferme pour qu'elle accepte ne serait-ce que de sortir de l'hôpital. Alors autant vous dire que je n'attaquais pas la troisième et avant dernière année avant le diplôme le plus sereinement possible. Il allait falloir que je m'accroche pour parvenir à survivre jusqu'aux prochaines vacances. Je ne considérais pas l'été passé comme tel, après tout, je n'avais pas pu partir dans un endroit paradisiaque. Et vivre à San Francisco toute l'année me suffisait amplement. Bien sûr, j'aurais pu faire le mariole et quitter la ville quand même, mais je ne voulais pas risquer de me faire attrapper : je ne voulais pas que mon foutu père débarque en Californie pour me faire la morale. Et puis, je n'avais pas envie de penser à lui, pas en ce moment. Je voulais juste penser à ma vie comme elle était. Et quand j'en faisais le bilan, hormis les trois ans d'université, ce n'était pas très brillant.
J'avais joué au con toute mon enfance, devenant un affreux gosse de riche qui choisissait ses amis avec soin et l'aide de son papa soi disant chéri. J'avais aussi fait de la vie de ma soeur un enfer; raison pour laquelle je ne lui en voulais pas d'avoir fait de même cet été après son agression. À l'époque, on avait été tellement horribles que Bony avait quitté la maison. Je pensais que tout était pour le mien quand je n'étais qu'un adolescent influençable. Après tout, une grande soeur absente, cela signifiait plus de cadeau pour moi. Et aussi pour Cam. Surtout pour Cam. Sacré Cameron, il avait toujours réussi à piquer plus d'argent encore à notre père. Et autant dire que c'était facile. Il se sentait tellement coupable pour son divorce qu'il ne voulait pas qu'on se ligue contre lui. Donc il avançait le blé qu'on lui demandait. On était d'horribles gamins. Je suis sûr que tous les parents de mes amis me haïssait. Et il m'avait fallu vivre l'acte le plus horrible de ma vie pour m'interroger enfin sur le sens de ma vie. Dès lors que Cameron avait disparu de ma vie tout avait été plus difficile. Quand mon jumeau était encore parmis nous, il était comme la moitié de moi, finissant mes phrases, pensant la même chose que moi... Et perdre ça avait été comme de perdre une partie de ma personnalité. Cela m'avait fait réfléchir. À ma vie, mais aussi à mon père, que j'idôlatrais tant alors qu'il n'y avait pas lieu d'être. C'était un pourri qui ne s'interressait qu'à l'argent. Et quand mon frère, son fils, était mort, il n'avait rien trouver de mieux que de m'ordonner de commencer mes études de droit pour pouvoir rejoindre au plus vite son entreprise. J'avais compris qu'il n'avait pas de coeur, et se fichait de perdre un fils, du moment qu'il en restait encore un pour être un digne héritier. À cette époque, j'avais souvent songé à mettre fin à ma vie. De toute façon rien ne me retenait sur terre et je voulais retrouver Cameron. Mais je ne l'avais jamais fait. J'avais choisi une université, mon père avait fait un chèque pour que je sois accepté. J'avais fait un bref passage chez les Epsilons avant de m'intégrer parfaitement chez les omégas, la confrérie parfaite à mes yeux. Autant parce qu'ils faisaient toujours la fête, comme moi, mais aussi parce que cela avait rendu mon paternel fou de rage.
La chose dont j'étais le plus fier sur cette nouvelle vie ? Probablement ma relation avec ma soeur. Malgré tout ce que j'avais pu lui faire elle m'avait pardonné, elle m'avait aidé à surmonter la perte de notre frère et on était devenus de plus en plus proches. Et j'étais devenu un gentil garçon, sans doute parfois trop naïf, mais pourquoi s'en soucier. Et désormais je faisais tout pour aider les autres. Une fille bourrée restait toute seule, je m'inquiètais pour elle et la raccompagnait jusqu'à chez elle, et si elle ne s'en souvenait, je lui prêtais mon lit pour la nuit. Je cherchais toujours à consoler les gens tristes et à connaitre leur raison.
J'avais tellement dupés mes amis quand je déprimais que je savais reconnaitre un sourire sincère du sourire d'une personne qui vient de pleurer. Une distinction dont je n'étais pas peu fier, cela me permettait d'être quelqu'un de meilleur.
Je me baladais dans le campus, sans but avoué, tout en ressassant ces pensées. Il faisait beau et les étudiants étaient dehors, certains avaient sortis leur instruments et jouaient, entourés de groupes de personne. Mais je ne m'approchais pas. Je ne recherchais pas la compagnie. Dans un coin reculé j'entendis le son d'une guitare. Je ne voyais pas encore le musicien, mais je connaissais cette musique. C'était celle de Rosy. Elle m'avait avoué, un fois, qu'elle la jouait quand elle était triste. Rosy avait perdu ses parents. Et je me sentais proche d'elle parce que je savais ce qu'elle avait vécu, ce qu'elle pouvait ressentir. J'étais passé par le deuil. Je m'approchais de la musicienne, que je reconnu comme étant mon amie. Je lui demandais "Hey ! Ça va pas ?".
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MessageSujet: Re: Tell them I was happy and my heart is broken ¤ ft Rosy Tell them I was happy and my heart is broken ¤ ft Rosy EmptyMer 23 Oct - 19:11

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Maël&Rose



Nous étions le 23 Octobre 2013 et cela faisait exactement 4 ans jour pour jour que mon père était décédé. Mon cher papa, mon ‘Daddy’ comme j’aimais l’appeler affectueusement nous avaient quitté ma mère et moi dans un tragique accident de jet avec nombreux de ses collègues, une erreur de pilotage apparemment. Toujours est-il qu’étant si proches de lui, eh bien vous pouvez imaginer que sa mort m’avait fait un énorme choc, à vrai dire j’avais été brisé, je le suis encore cependant avec le temps la douleur s’enfouie, s’atténue et devient moins persistante et profonde, bien que toujours vive.
Quand vous perdez un être chère c’est une partie de vous qui s’en va avec, on voudrait lutter se dire que tout va bien et qu’on va survivre avec ceux qui restent, oui mais voilà ma mère également en est mort…de chagrin ! A la mort de mon père, elle buvait beaucoup s’abreuvait très peu et avait beaucoup d’absences. A l’époque nous vivions encore à Saint Tropez, un merveilleux endroit paradisiaque en France. Eh oui car je suis Française enfin en tous cas j’y suis née. Vous me direz mais alors…que fais-tu à SF ? Cela est très simple. Concrètement et en deux mots, à la mort de ma mère le 26 Octobre 2010, 1 an tout juste après celle de mon père bien-aimé eh bien n’ayant aucun frères et sœurs et non plus de liens parenté avec des gens de France, et encore moins d’amis car je suis quelqu’un de très solitaire, eh bien j’ai décidé de m’enfuir, enfin plutôt de terminer mes études que je faisais à l’époque, le bac tout ça, puis de m’en n’aller vivre à SF dans de la famille éloignée et tout recommencer. A vrai dire, l’unique raison qui m’a fait déménager ici, c’est Lucas La Douceur, mon meilleur. Comme son nom l’indique, une crème des crèmes avec qui ma vie a littéralement changé. Il était là, le seul l’unique amis que j’ai, à me consoler à la mort de mes deux parents à m’empêcher de sombrer, de tomber dans la dépression et l’alcool. C’est grâce à lui si j’existe encore, et si je suis encore de ce Monde alors le considérant comme mon unique famille je décidais de venir vivre ici. Quand on n’a plus rien à perdre on devient vite dépendant des autres. Je m’explique, j’ai toujours été très indépendante et solitaire, cependant avec Lucas c’est une autre paire de manches. Il est l’unique ami que j’ai en ce monde, et l’unique famille qui me reste. Oui car je le considère comme mon frère. Pour en revenir à la mort de mes parents, aujourd’hui étant l’anniversaire de la mort de père, même si déteste ce mot en général on ne fête pas l’anniversaire de la mort de quelqu’un, on essaie plutôt de l’oublier, eh bien tout simplement. J’étais venue manger avec Lucas au campus, et j’avais apporté ma guitare. En l’attendant je me posais donc et commençais à jouer « Hallelujah » de Jeff Buckley. Quand soudain quelqu’un m’aborda, j’allais l’insulter quand je levais mon regard et rencontra celui de Maël. Ce regard qui depuis maintenant 8 mois me fait tourner la tête. Je ne comprenais pas pourquoi mais tous les deux nous étions lié par une sorte de connexion étrange que l’on appelle ‘le deuil’. Je m’explique, j’avais donc perdue mes parents mais Maël lui avait perdu pire, son jumeau. Et quand on perd un être aussi important, on ne peut que comprendre la douleur de l’autre. Cela semble assez malsain mais c’est donc cette souffrance commune qui nous as rapproché et permis d’être ensembles, amicalement. Et pour moi Maël était plus qu’un ami, simplement par respect pour notre amitié je ne pouvais me permettre de lui montrer d’autres sentiments, et puis depuis la mort de mes défunts parents, aimer pour moi semblait impossible. Pourquoi ? Parce que j’avais peur de perdre les êtres qui m’entourent, j’avais déjà perdu beaucoup alors perdre Lucas ou Maël, non ça je ne pourrais le supporter et je fouetterais d’ailleurs certainement en l’air, c’est sûr. La vie n’aurait plus aucuns gouts sans eux. J’avais un jour discuter avec l’homme parfait qui me regardait actuellement avec un regard inquiet, du fait que quand je me mettais à jouer ainsi en pleine journée, c’est parce que j’étais triste. Et pour cause, cette semaine allait être très compliqué pour moi. S’en suivras également ma rupture d’avec mon ex, et seul homme que je n’ai jamais aimé, Pedro. C’est dire. Je levais donc mon regard miel irisé vers lui et lui répondit doucement « Cela fait déjà 4 ans »
Je n’avais pas besoin de rajouter quoique ce soit, Maël saurait que je parle de la mort de mon père. Je n’aimais pas me montrer faible ainsi mais parfois la faiblesse peut être une force surtout quand elle est surmonté avec un être tel que Maël Asher Grey. Tout en lui répondant j’essayais de contenir la joie que j’avais de le voir, et tous ces autres sentiments qui gargouillaient dans mon ventre, et dans mon cœur qui a sa vue, toujours avait envie de se carapater. J’attendais doucement sa réponse, ainsi que sa réaction ne le quittant pas du regard, la guitare à la main et mes longs cheveux en bataille dans le vent.

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MessageSujet: Re: Tell them I was happy and my heart is broken ¤ ft Rosy Tell them I was happy and my heart is broken ¤ ft Rosy EmptyLun 28 Oct - 17:29

Je ne savais même plus comment j'avais rencontré cette demoiselle. Rosy de son prénom. J'étais sociable, mais quelque chose m'avait tout de suite attiré chez elle. Elle avait une aura qui m'inspirait un peu. Je ne savais pas trop ce que c'était jusqu'à ce qu'elle me raconte son histoire. Elle avait perdu ses parents à peu près à la même époque où j'avais perdu mon frère, à plus ou moins quelques mois près. Sans doute avais-je perçu son deuil ou son chagrin, peut-être sa tristesse. Je ne savais pas. Mais depuis que je la connaissais, je n'envisageais plus ma vie sans elle. Ce n'était pas au sens amoureux du terme. C'était un peu comme avec Maëlle, ma meilleure amie, je ne voyais pas comment vivre sans savoir ces personnes dans ma vie. J'avais besoin d'elles. J'avais besoin de savoir que je pourrais frapper à leur porte à n'importe quelle heure du jour et de la nuit et que je la trouverais ouverte, une personne prête à m'écouter. Ces amis était rares et je savais combien ils étaient précieux, alors je faisais tout pour ne perdre personne. D'ailleurs, j'étais un adorable garçon, non ? Apparement pas, puisque lorsque j'interrompie Rosy dans son morceau, je cru que j'allais me faire insulter. Mais elle me reconnu à temps, avant que des mots peu aimables ne sortes de sa bouche. Je lui en fus reconaissante, même si je ne l'aurais jamais laissée toute seule dans cette période. Je savais qu'elle ne jouais que très rarement de la guitare en journée. Et son regard parlait pour elle, elle était triste. Et je ne pouvais rien pour elle, hormis lui prêter une épaule sur laquelle s'épancher. Chaque deuil est différent comme me l'avait prouvé Bony. Quand elle avait perdu l'amoure de sa vie, même si en surface elle avait vécu la même chose que moi, je savais que sa douleur n'était pas la même. Et je savais aussi que celle de Rosy était différente. Elle avait perdu ses parents, et au vue de ma vie familiale, je ne pouvais pas comprendre vraiment à quel point cela l'atteignait. Si je perdais mon père, je m'en ficherais complètement. Je n'assisterais même pas à son enterrement. Il n'avait rien apporté de bon à ma vie. La seule chose qu'il savait faire était de payer pour acheter l'amour de ses enfants. D'ailleurs, il continuait de le faire avec moi. Et j'en profitais beaucoup trop, mais je m'en fichais, je lui faisais payer ce qu'il m'avait fait vivre. Quand Cameron était mort, j'avais fuit la maison parce que mon père ne cessait d'insister pour que je fasse des études de droit quand moi, je voulais faire des études de journalisme. Un soir où la dispute atteignit son paroxysme, je décidais de quitter la demeure familiale. Ce fut le dernier soir où je vis mon frère en vie, au moment où il entrait dans ma chambre pour m'aider à faire ma valise alors même que je ne lui avait pas dit que je partais. En perdant Cameron, j'avaos perdu ce lien qui faisait qu'il savait toujours ce que je pensais, ce que j'allais faire. Quelques mois plus tard, sa moto s'encastrait dans un arbre et il ne survécu même pas à l'attente des secours. Et je n'étais pas là à ce moment. Quand il est mort, j'étais en train de boire à ne plus me souvenir ce que je faisais. Je ressentais un fort sentiment de culpabilité, et je me sentais vide. Comme si avec la mort de Cameron, une moitié de moi était morte aussi. Mais mon père n'avait pas pu le comprendre. Et depuis, nos relations s'étaient fortements dégradées, même s'il croyait encore que j'allais travailler dans son entreprise à la fin de mon bachelor en droit. Il me restait encore deux ans, et je ne savais toujours pas ce que je ferais une fois mon diplôme en poche, mais une chose était sûr, je ne retournerais pas au Texas pour bosser dans sa foutue firme familiale. C'était cette colère contre mon père qui m'avait permis de continuer à vivre, ou plutôt à survivre. Quand j'avais quitter le Texas pour fuir mon père et débuter, comme il le voulait, mes études droit, je ne dormais que deux ou trois heures par nuit, le reste du temps, je me morfondais. Je n'arrivais pas à me dire que Cameron ne reviendrait plus. C'était impossible pour moi et pourtant c'était le cas. Et puis, j'avais revu Bony, et elle avait fini par me pardonner, le jour où je m'effondrais sur la tombe de Cam et qu'elle compris par quoi je passais. J'avais eu Bony pour m'aider à me reconstruire, et maintenant que tout allait mieux, même si les cauchemards étaient revenus depuis l'accident qui aurait pu coûter la vie à ma soeur et me laisser seul, je voulais aider Rosy.
Quand celle-ci me répondit, je suis tout de suite de quoi elle parlait. Son père était mort depuis 4 ans, aujourd'hui. Les anniversaires de mort, toujours le pire moment de l'année. Quelque chose qui ne changeait jamais. Et qui restait dur à combattre.
Je m'agenouillais à ses cotés pour la prendre dans mes bras, en prêtant attention à sa guitare. Je voulais lui procurer du réconfort. Et aussi lui faire comprendre que je serais toujours là, qu'elle pouvait m'appeler quand elle voulait pour me parler de ça. Je ne savais quoi répondre à cette affirmation. C'était toujours dur d'être le temoin d'un deuil, même quand on en avait vécu un. "T'inquiète pas Rosy, ça finira par aller mieux. Il est sans doute heureux là où il est, même si sa fille n'est pas avec lui. Je suis sûr qu'il est toujours à tes cotés et qu'il veille sur toi."
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MessageSujet: Re: Tell them I was happy and my heart is broken ¤ ft Rosy Tell them I was happy and my heart is broken ¤ ft Rosy EmptyVen 15 Nov - 18:56

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Maël&Rose



C’est toujours très compliqué de dire ‘au revoir’ à une personne surtout si on l’a aimé jusqu’à en perdre haleine, en effet entre Rosynella et son père c’était fusionnelle, tellement que parfois les gens se demandait s’ils n’étaient pas en couples, ce qui avais le don de mettre sa mère encore plus en pétard. Mais Rosy ne s’inquiétait pas sur l’étendue des sentiments de sa mère, au contraire. A vrai dire la jeune femme était très heureuse comme ça, jusqu’au jour fatal où son père les as quitté. Rosy s’en souviendras toujours.
~~~~~~~~

Rosy venait de rentrer de sa journée de cours éprouvante, elle avait eu un partiel de droit qui avait duré 4 heures entière, bon certes elle s’était préparé mais tout de même, pas assez. Ce qui la motivait pour rentrer chez elle c’était le retour de son père bien aimé qui était parti avec ses collaborateurs au Brésil pour signer un contrat avec la Fifa. Et puis surtout Rosy avait fêté ses 18 ans sans lui il y’a 3 jours, ce qui était vraiment pas cool du tout, car c’était son premier anniversaire sans lui, ça calme. La jeune femme rentra donc toute souriante chez elle, et se dirigea vers sa chambre où elle mit la musique à fond, sa mère crierait comme d’habitude et son père viendrait calmer la tempête, comme d’habitude. Cependant alors qu’elle était dans sa chambre, Rosy eut comme un mauvais pressentiment, qui plus est sa mère devait être à la maison et elle n’avait toujours pas haussé le ton, ce qui était vraiment très étrange. Elle décida donc de couper le son et d’aller à la recherche de sa mère, son père ne devait plus tarder maintenant il était 19h00.
Quand Rosy descendit à pas de mouche dans le salon, elle entendit une assiette se briser, prise de panique elle alla en direction de la cuisine et vit sa mère devant la télévision, comme éteinte.
« Maman ça va ? Mam… »
Puis Rosy fixa sa mère, puis la télévision prêtant attention à ce que disaient les infos. Il semblait y avoir eu un crash, car il y avait des morceaux d’avion de partout, et des pompiers dans tous les sens, il y avait des couleurs de partout c’était rigolo. Naïve. Son humeur baissa radicalement quand elle vît le titre en bas ‘Clash d’un jet privé en provenance de Rio. Aucuns survivants’. Alors voyant sa mère comme tétanisé elle monta le son de la télévision pour entendre ce qui allait radicalement changé sa vie.
« C’est avec profond regrets que nous vous annonçons que le jet privé en provenance de Rio De Janeiro ayant à son bord 10 hommes s’est écrasé suite à des causes non encore élucidé, un reportage de Camille Claudel et Michel Guiguan »
Rosy s’asseyais craignant le pire, se sentant défaillir
« L’accident d’un jet privé en provenance de Rio de Janeiro s’est écrasé ce matin alors qu’il était en plein vol, nous ne comptabilisons aucuns survivants. Ces collaborateurs étaient partit pour signer un contrat avec la Fifa quand ils ont trouvé une fin tragique. »
Rosy n’écouta pas le reste, elle avait compris que c’était l’avion qui devait ramener son Daddy à la maison, et qu’il était à bord. La jeune femme tel un automate, alla vers sa mère la prenant dans ses bras, ce fut la dernière étreinte que les jeunes femmes eurent en commun. Un an plus tard c’est elle qui s’éteignait ne s’étant jamais remise de la mort de son mari.
~~~~~~~~

Les années avaient passé mais la blessure était toujours aussi vive, le père de Rosy lui avais tout appris, tout donné même jusqu’à son don pour la musique, et la guitare et sa voix également. Très important pour Rosy car à présent quand elle chantait c’était en son hommage comme aujourd’hui. Revenant sur ‘Terre’ Rosy observait l’homme qui se tenait en face d’elle avec tendresse. Elle fut tout de même légèrement surprise quand ce dernier la pris dans ses bras, mais elle serra l’étreinte profitant de cet instant de bonheur. Toujours avec la même tendresse, elle répondit à Maël
« Oui, tu as surement raison. Tu as même totalement raison mais à vrai dire c’est toujours aussi dur pour moi. Mais je sais que tu me comprends, merci d’être là. »
Puis Rosy posa sa guitare, pas totalement dans son enclos, car elle serait surement amené à chanter quelque chose à Maël, qui le méritait. Il faudra juste qu’il sache quelque chose, quand Rosy joue c’est pour quelqu’un qu’elle aime. Peut-être osera-t-elle ainsi enfin avouer ses sentiments pour le merveilleux brun. Pour l’heure elle lui fit l’un de ses plus beaux sourires, l’invitant à se joindre à elle.
« Comment vas-tu ? Cela me fait très plaisir de te voir. Ça fait longtemps. Que fais-tu dans le coin ?»
Rosy avait planté son regard dans le sien quand elle posa toutes ces questions.
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MessageSujet: Re: Tell them I was happy and my heart is broken ¤ ft Rosy Tell them I was happy and my heart is broken ¤ ft Rosy EmptyDim 24 Nov - 15:38

J'étais le mieux placé pour savoir que la peine que Rosy ressentait ne s'éteindrait probablement jamais. Et c'était une bonne chose. Elle ne le savait peut-être pas et il m'avait fallu du temps avec de pouvoir l'admettre, mais désormais, j'étais heureux de souffrir encore, parfois, de la mort de Cameron. Je comprenais alors que j'étais toujours quelqu'un d'humain. D'un autre coté, j'avais vu mon père et je ne voulais surtout pas lui ressembler. Lui qui n'avait rien trouvé de mieux que de ne rien ressentir à la mort de son fils. Après tout, il lui en restait un, pourquoi pleurer sur cette perte. Malheureusement pour lui, je n'étais pas aussi facilement modulable que Cameron. Du moins, j'étais beaucoup plus passionné. Quand mon jumeau prônait la modération, je me lançais corps et âme dans chaque projet. Sans doute la raison pour laquelle j'avais claqué la porte de chez moi quelques années plus tôt, pour n'y revenir qu'à la mort de mon frère. Et encore une fois, j'avais fait ça de manière exagérée selon certain. Peu de personne avait pu comprendre la puissance de ce que j'avais perdu. Même loin l'un de l'autre, Cameron et moi avions toujours une espèce de connexion, un lien que seuls les vrais jumeaux peuvent comprendre. Et quand j'avais perdu cela, c'était comme si la moitié de moi-même était morte dans cet accident. Il m'avait fallu du temps et de l'aide pour me remettre de ce décès. À une époque, j'avais beaucoup joué avec ma vie à cause de ça. Sans forcément en être conscient, ce qui était sans doute pire. Je roulais excessivement vite, je buvais bien trop, je dormais très peu. Je cumulais les erreurs de jeunesse, comme on dit. Mon père n'avait rien vu de tout ça puisque je jouais au fils modèle quand j'étais dans la demeure familiale. J'assistais aux galas qu'il organisait, je m'habillais comme il le voulait, je faisais la cour aux filles de ses partenaires commerciaux. Bref, un parfait petit pantin. Mais il n'avait pas vu à quel point j'allais mal et je ne voulais pas montrer mes larmes et ma panique d'être seul à l'homme qui m'avait demandé de me ressaisir le jour de l'enterrement de mon frère. Et effectivement, il n'avait rien vu. J'avais quitté le domicile paternel quand il m'avait demandé de commencer mes études de droit. J'avais choisi, volontairement, une fac qui ne faisait pas parti des meilleures du pays sans être toutefois une inconnue. Et, j'étais parti loin du Texas. Ce fut la rupture définitive entre mon père et moi. Je n'étais retourné au Texas que deux fois depuis mon départ, soit depuis trois ans, et je n'étais aller le voir qu'une seule fois, quand j'avais ramené Bony chez nous. Désormais, je n'avais plus qu'une seule personne dans ma famille : ma sœur. Elle comprenait ce que j'avais vécu et malgré ce que j'avais fait, elle m'avait pardonné. J'étais reconnaissant à Bony de l'avoir fait, parce que je n'envisageais pas de vivre sans aucune famille, même si certains de mes amis faisaient tout autant parti de ma vie. Le lien du sang reste sacré pour moi. Et puis, ma sœur mettait un peu de piment dans ma vie. Elle était imprévisible. Mais tout en n'envisageant pas de vivre sans ma famille, je savais ce que cela faisait de n'avoir plus personne et je comprenais que Rosy se sente parfois seule, ou, à contrario, qu'elle ait envie d'être seule. Faire un peu de tri dans ses pensées... Je le comprenais pour l'avoir vécu, non pas une mais deux fois. La première fois, c'était suite à la mort de mon frère, la seconde, cet été, après l'accident de Bony. Pendant de longues heures j'avais eu peur de la perdre. Et je savais que je ne voulais pas vivre ça. Je n'étais pas prêt à me retrouver seul. Sans doute que je réussirais à m'adapter, après tout, quand on a pas le choix, on fait comme on peut. Mais vivre sans famille serait très difficile. Et savoir que Rosy, que j'appréciais vraiment beaucoup, n'avait plus ses parents, me donnait envie de la protéger des horreurs de la vie. Je savais que je ne pouvais pas tout faire pour elle, mais je voulais adoucir sa vie. Être là pour elle quand elle avait besoin. C'était sans doute la raison pour laquelle je l'avais prise dans mes bras quand j'avais compris ce à quoi elle pensait. Je savais que ce n'était pas facile pour elle.
 « Je me doute que c'est dur et si je le pouvais, j'absorberais ta peine, pour que tu n’aie plus à penser à ça. » Je me sentais un peu idiot de dire ça. Et d'ailleurs, je remarquais que cela faisait plusieurs fois que je disais des phrases idiotes devant Rosy, comme si elle empêchait mon cerveau de penser normalement... Ce qui aurait du vouloir dire quelque chose pour quelqu'un de normal. Mais je fuyais un peu l'amour. Après qu'Ayane soit parti, je m'étais promis de ne plus laisser une femme prendre mon cœur. Et pourtant, cela pourrait bien être le cas, bien plus rapidement que ce à quoi je m'attendais...
« Ben, écoute, je vais plutôt bien » ce qui était vrai, depuis que j'avais passé quelques jours avec Maëlle, ma meilleure amie. Elle m'avait permis de vider mon sac par rapport à toute la panique que j'avais ressenti quand Bony avait eu son accident, une peur que je n'avais pas pu extériorisé devant qui que ce soit... « Je me baladais, pour faire une pause dans mes révisions. Après tout, les partiels approchent. Et toi ? » lui répondis-je en la regardant dans les yeux, comme elle le faisait.

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MessageSujet: Re: Tell them I was happy and my heart is broken ¤ ft Rosy Tell them I was happy and my heart is broken ¤ ft Rosy EmptyVen 31 Jan - 14:14

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MessageSujet: Re: Tell them I was happy and my heart is broken ¤ ft Rosy Tell them I was happy and my heart is broken ¤ ft Rosy Empty

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