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MessageSujet: Come Back In The Past. close Come Back In The Past. close EmptyMer 21 Juil - 17:21

      Come Back In The Past. close Winter_lace_nr041 Come Back In The Past. close 52578456
      I can't forget your lips, your body.
      I konw that you think it's a mistake
      But i love this idea.



    Tôt ce matin, Martin avait regardé le levé de soleil border sur la bais de la Californie. Prêt pour son départ, il devait maintenant faire ses adieux à la ville. Mais avait-il seulement des êtres attachés là-bas ? Tous des intrus qui prenaient de la place dans le cœur d’un adolescent trop sensible, mais le cœur de Martin n’était pas vraiment celui d’un ado sensible qui pense à verser une larme le jour de son départ. Les amis, il n’avait jamais pu s’en faire, sauf cette année. Des ennemis, il en avait bien que pas assez à son goût. Il était habité aux crises de nerf. Il aimait ça. Certaines personnes cherchaient à l’éviter mais lui non. Personne ne l’aimait et ça ne lui posait aucun problème, il trouvait toujours le moyen d’être ironique. Les amourettes, il les avait connues. Il savait ce que c’était de sortir avec une fille. Il les collectionnait. Il sortait avec certaines sans ressentir le moindre sentiment. La seule chose qu’il voulait c’était profiter de ces pauvres jeunes filles. Certaines s’attendaient à avoir un prince charmant, mais la seule chose qu’il avait de charmant c’était son apparence physique qui était peut-être un peu trop parfaite pour être réelle. Après tout, il n’avait pas un physique qui passait inaperçu. Ce physique était sombre, il avait un rapport avec l’enfer, il semblait fait pour rendre la vie de son entourage impossible. Mais n’était-ce pas pour se venger d’un mal qu’on lui aurait fait ?

    Roulant les cheveux aux vent de son cabriolet noir, De Thomas portait des Ray Ban noires qui cachaient ses yeux bleus, la seule pureté de son visage. Rictus aux lèvres, il semblait heureux. Mais ce n’était pas un sourire comme les autres, il semblait plutôt heureux d’avoir commis une de ces nombreuses bêtises. Pourtant ce matin, il n’avait rien fait, il n’avait pas eu le temps de commettre quelque chose. Il avait juste quitté au matin-même une de ses conquêtes. Il s’était levé, était parti se doucher et avait enfilé ses affaires. Il n’avait rien déposé, pas son numéro de téléphone, ni même une lettre, il était parti comme un voleur. Et maintenant, il avait décidé de quitter la Californie pour se rendre dans un de ses pays d’enfance : L’Italie. Malgré tous les voyages qu’il avait fait, son pays préféré était l’Italie. Il avait acquis l’accent italien, ce qui lui permettait de charmer certaines de ses conquêtes c’était un moyen radical qui faisait ses preuves. Mais si il aimait l’Italie c’était pour le peu d’amis qu’il avait là-bas, il avait passé une bonne partie de son enfance en Italie contrairement aux autres pays où il n’était resté qu’une seule année. Il avait appris les coutumes de ce pays, ainsi que de nombreuses recettes. Arrivant à l’aéroport, il montra son billet et fit enregistrer ses valises, elles n’étaient pas nombreuses, deux simplement. Il avait prévu d’acheter des choses là-bas. Remettant sa veste en cuir comme il fallait, il se prépara à embarquer dans l’immense avion.

    Il monta à bord et s’installa près d’un hublot. Comme un enfant, il regarda dehors. Il regarda le soleil qui commençait à se lever et à chatouiller les paupières de ceux qui dormaient profondément rêvant d’un monde qui leur appartenait. Martin aimait le soleil. Contrairement à la lune, le soleil montrait la personne comme elle était réellement. Le soleil montrait les imperfections de la personne. Comme les rides ou même certains boutons, contrairement à la lune qui passait son temps à les dissimuler. La lune était toujours inconstante, elle changeait souvent de forme passant d’une croissant de lune à pleine lune. Le soleil ne changeait pas de forme, il était rond et on ne pouvait le regarder de peur de se brûler le regard. Le soleil était l’une des plus belles choses qui existaient sur Terre. Etant le centre du monde, on pouvait se fier qu’à lui, contrairement à la lune, jalouse du soleil qui était adulée par les habitants de la Terre, la lune elle, n’était représentée que pour désigner des créatures surnaturelles qui ne sortaient que la nuit comme les vampires et les loups-garous. Le soleil lui était ce qui permettait de détruire certaines créatures. Parenthèse fermée, Martin admira les derniers reflets du soleil en s’imaginant sur une plage, c’était une vue parfaite. Mais contrairement à ce qu’il imaginait, il était assis en première classe dans un avion qui avait pour destination l’Italie. Il ferma alors le petit rideau qui le protégeait du soleil et il regarda devant lui. S’étirant au maximum, certains de ses os se pressèrent et craquèrent entre eux. Un petit bruit pas toujours agréable à entendre qui avait le don de faire retourner les gens vers lui. Profitant de ce petit moment de célébrité, il exprima l’un de ses sourires et retira ses lunettes de soleil pour les plier et les mettre sur sa chemise noire à laquelle les premiers boutons étaient ouverts. Regardant les gens autour de lui, il s’imaginait voyager seul, mais quelque part, non loin de lui une personne était présente. L’avion venait de décoller et d’entamer les nombreuses heures de route. Mais ce voyage était moins long qu’il ne l’avait prévu. Terminant le voyage légèrement endormi, il se redressa et se leva pour quitter l’avion et remercier les employés. Il attendit au hall où ses valises étaient censées descendre. La lumière du soleil pénétrant dans la hall, il sortit ses lunettes de soleil et les posa sur ses yeux passant ainsi inconnu aux yeux des autres.



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MessageSujet: Re: Come Back In The Past. close Come Back In The Past. close EmptyJeu 22 Juil - 0:59


    La journée avait pourtant bien commencé, Elena s’était levé dans les temps, sa valise avait était bouclée la veille, bien que c’était à se demander comme tout avait fini par rentrer dedans : les tee-shirts, les shorts, les jupes, les chaussures, c’était difficile de choisir quoi mettre pour éviter de payer le surplus de vêtements. La jeune femme s’était couchée de bon heure, pour avoir le sourire du lendemain, et éviter les certes pour aller voir ces beaux ritals.

    L’avion décollait à quatorze heure huit, et ici, il était neuf heure douze, le temps de prendre un taxi, sa valise, et Elena partit direction l’aéroport international de San Francisco. C’était le plus proche et il emmenait partout à travers le monde, sans faire un seul changement.
    Le plus long aller être ces treize heures d’avion qui l’attendait, treize heure rien que ça.

    La valise à roulette suivait la belle, elle passa par tous les systèmes de sécurité possible et inimaginable de l’aéroport. Après des heures, enchainant contrôle sur contrôle, Elena était impatiente et un peu sur les nerfs, par tous ces contrôles qui pour certains elle jugeait totalement inutile, d’ici peu il faudra prendre l’avion nu si ça continue comme ça.

    Bref, c’était en courant qu’elle avait rejoint l’avion, après avoir malencontreusement bousculé une jeune femme qui lui en fait voir de toutes les couleurs, et qui en plus, elle s’était retrouvée à côté d’elle pendant tout le vol. Après quelques heures de vol, Elena avait trouvé le moyen de changée de place avec l’accord de l’hôtesse de l’air.

    A l’opposé de l’avion, c’était dans une tranquillité certaine que le voyage allait enfin se dérouler.
    Par le hublot, la jeune styliste avait la tranquillité de la mer, même vu du ciel, ce spectacle la fascinait, et la reposait. Elle profita du spectacle jusqu’à voir les côtes françaises. Par différent dire, il paraitrait que la France est magnifique a visité, essentiellement sa capitale Paris, et qui plus est, est la capitale de la mode. C’était l’endroit qu’il fallait qu’Elena fasse un jour également. Pour le moment l’Italie l’attendait encore, et c’était LE voyage qui lui ferai tout oublié, oublié ses soucis, oublié la vie qu’elle mène à Berkeley, et les aveux qu’elle avait fait à celui qu’elle aimait. En Italie, Elena pouvait avoir un autre visage, garder la fille joyeuse, mais sans aucune prise de tête, voir des hommes et profiter de la vie à fond, comme elle le fessait avant de venir à Berkeley. Pourquoi fallait-il qu’il y ait toujours les amitiés et les amours qui se mêlent à votre vie pour mieux vous détruire ?

    Elena se perdit dans ses pensées, jusqu’à tomber dans les bras de Morphée. Un bruit la sortie de là, celui de l’hôtesse de l’air qui demandait d’attacher les ceintures car l’avion allait procéder à l’atterrissage. C’était ce qu’elle fit. L’avion atterrit sans difficulté, et tout se passa normalement. Les premières classes descendirent en premier, suivit des secondes classes, dont la jeune femme.

    Sans plus attendre, la récupération de la valise devenait primordiale pour commencer sa nouvelle vie de fille libre ! Dans l’attente que sa valise passe enfin devant ces yeux, la jeune Zeta, regarda a droite et à gauche, sans ce soucier de personne. Quand elle aperçu une valise qui devait être la sienne, Elena tendit une main pour la prendre alors qu’une deuxième fit le même mouvement.

    - Désolé j’ai cru que ….

    Un regard sur cette personne avec des lunettes de soleil, une personne qu’elle reconnue entre mille, il fallu juste qu’il fasse un sourire pour en être vraiment persuader. Un ex, elle avait gardé un bon contact avec lui, enfin un contact assez particulier : il se voit, elle le veut toujours, et ça fini toujours dans un lit, ou ailleurs même. Mais cela ne les empêchaient pas de parler quand il se voyait.

    - Tu viens faire un retour aux sources toi aussi ?
    – lui dit-elle avec un grand sourire –

    Ils étaient restées assez longtemps ensemble, pour ce découvrir tout de même, et la brunette avait connaissance de leur point commun avec l'adoration et leur origine italienne.
    Elena s’avança pour lui faire la bise, avec un charme et une élégance naturelle, qui lui fessait toujours défaut en la présence de ce dernier. Et termina enfin par récupérer ça véritable valise.

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MessageSujet: Re: Come Back In The Past. close Come Back In The Past. close EmptyJeu 22 Juil - 12:17

    Le soleil se reflétait sur le sol du hall. Quand on levait la tête, on pouvait s’apercevoir du spectacle auquel la ville pouvait assister. Le soleil était en train de se coucher. De nombreuses petites couleurs chaudes vinrent se mêler au spectacle. Les immeubles de bureaux reflétaient ce spectacle grâce à leurs immenses fenêtres. Le soleil était en train de disparaitre derrière les bâtiments pour laisser place à sa concurrente : la lune. Martin n’avait pas besoin de se retourner pour voir les couleurs du soleil, ces dernières se reflétant sur le sol de l’aéroport l’atteignaient de plein fouet. Il sentait son corps chauffer, ses lunettes le protégeaient de la lumière du soleil mais pas de sa chaleur. Il regarda autour de lui et enleva sa veste en cuir. Il aurait tout donné pour regagner son hôtel. Il avait oublié la chaleur qui régnait à Rome. A croire qu’il oubliait sa ville d’enfance, mais elle restait gravée dans sa mémoire. A la base, il n’était pas Italien, mais Américain. Né par accident à New York, il avait vécu une bonne partie de sa vie dans de nombreux pays, mais il était resté une bonne partie de sa vie en Italie. C’est là qu’il avait pu se faire des amis pour la première fois, mais aussi à ses ennemis. Avec le temps, certaines de ses connaissances avaient du partir pour faire leurs vies, ce qui était normal.

    Voyant une valise à roulettes qui était à lui vers lui, il se pencha pour la prendre d’un geste élégant. Mais il fut interrompu par une personne. Il s’arrêta net et regarda cette jeune femme qui était en train de lui formuler des excuses. Du moins, une sorte d’excuses. Il se mit à soupirer, agacer par tout ça. Le décalage horaire, cet accident et maintenant sa valise qui se mettait à partir l’agaça. Il se mit à courir pour rattraper sa valise. Il la tira et la fit rouler dans le hall vers la jeune femme. Il était tout de même impoli de partir en pleine conversation. Il se rapprocha d’elle et la regarda dans les yeux, ne laissant pas voir l’éclair vif de ses yeux qui était agacé par tout ça. Mais, elle commença à lui parler. Il ne pouvait tout de même pas l’avoir oubliée. Il n’y avait pas très longtemps, il s’était mis à lui courir après. Il ne fallait pas croire qu’il l’avait oubliée. Martin n’oubliait jamais un visage. Encore moins, une femme avec qui il avait eu une relation, qu’elle soit sentimentale, ou même sexuelle, ce qui était plus le cas. Il se pencha vers son oreille pour lui murmurer d’une voix ténébreuse : « Elena. Quel plaisir de te revoir ici. Tu es encore plus belle que dans mes souvenirs. Le soleil a tendance à montrer la vraie beauté des personnes. Il la représente bien sur ton beau visage. »

    Un soupçon de malice sur ses lèvres vit le jour. Croyez le ou non, il n’était pas près de changer. Pourtant il n’avait pas à se montrer méchant avec certaines personnes. Il n’arrivait pas à être gentil. Il n’en avait pas envie. Ca ne l’intéressait pas. Après tout, personne ne l’avait jamais été avec lui. Elena ne lui avait rien fait. Il ne lui voulait pas de mal. Il voulait juste son bien. Il était comme le diable avec l’âme perdue qui aurait passé un pacte avec lui. L’âme lui promettant son corps jusqu’à la fin de sa vie. Le diable venant à chaque fois réclamer son du, réclamer ce qu’on lui devait. Aucun pacte n’avait été fait entre Elena et lui, mais chaque fois ça se terminait de la même façon. Il savait très bien comment ça allait se terminer. C’était écrit depuis la seconde où il l’avait revue. Il se pencha pour ramasser sa seconde valise. Oui malgré tout, un homme emporte beaucoup de choses avec lui, surtout Sir De Thomas. Mais voyez comme il parle de lui. Il est sûr que dans quelques mois, ou quelques semaines, il se prendra pour un Duc. Et en vieillissant pour un roi ! Cela devenait totalement stupide.
    Souriant à nouveau à Elena, il arqua un sourcil pour regarder vers l’extérieur, on pouvait voir quelques habitations. Un retour aux sources, peut-être… C’était seulement pour voir des Italiennes. Non en fait, il était venu pour effectivement revenir aux sources. Mais d’un air mesquin, il s’adressa à elle avec un sourire en coin.

    « - Un retour aux sources ? Non je n’ai jamais vraiment eu besoin de ça, tu me connais bien, je m’adapte partout. Je n’ai point besoin de revenir dans un pays pour m’alimenter de ses richesses. Non je viens ici pour voir des Italiennes, notamment une. Il suffit d’une douceur, un compliment et elles sont tout de suite charmées. »

    Venait-il de dire qu’il allait s’attaquait à elle ? Oh il y avait bien une chance pour qu’il s’attaque à elle. Après tout, Elena était là, il était là. Il venait récupérer son du. Un du qu’il s’était bien inventé, mais il ne faut pas mal habitué De Thomas, sinon on peut avoir de mauvaises surprises. Enfant gâté, il le reste et quand il veut quelque chose, il l’a toujours. Il ramassa ses deux valises, et prit celle d’Elena à sa main libre. Il hocha la tête et lui montra la sortie.

    « - Si Mademoiselle De Suza me le permet, je compte bien vous accompagner jusqu’à votre destination finale. »
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MessageSujet: Re: Come Back In The Past. close Come Back In The Past. close EmptyVen 23 Juil - 0:35


    Le hall de l’aéroport était illuminé en toute beauté, on retrouvait bien là le charme de l’Italie où en Californie le hall aurait été gris et sombre, quand bien même la Californie reste l’un des endroits des plus ensoleillé, leurs bâtiments manquaient souvent de cette chaleur, douce et tendre sur la peau. C’était une des raisons pour laquelle elle aimait tant ce pays de beauté. Bon il y avait aussi les italiens qui ont toujours les belles paroles pour vous faire craquer, pour vous séduire, qui ont un charme de fou, où il était très souvent difficile de s’enfuir quand ils vous avaient mis le grappin dessus. Mais qu’il était bon de se laisser faire un peu, et d’être pour une fois, non pas une fille facile, mais une fille qui se laissait séduire.

    Elena était arrivée à Milan grâce à ses résultats scolaires : sa mère, à qui Elena téléphonait assez régulière, la tenait toujours informer de ses résultats, et pour son passage en seconde année, Ana la félicita par un jolie billet d’avion qui ne la ramena pas en Colombie, mais sa mère voulait qu’elle profite et voir sa famille italienne, pour elle-même faire un retour à ses origines, une famille qu’elle n’avait pas vu depuis deux étés déjà, même si ce n’était que sa tante avec sa cousine adorée, c’était aussi des vacances seule à profiter.
    Ce n’était pas chez sa famille qu’elle serait logée, mais la jeune femme avait pris un petit appartement le temps de ces quelques jours de vacances, toujours dans la ville active de Milan. Il y avait un bon bout de chemin jusqu’à cet appartement mais le chemin pouvait très bien ce faire à pied, sans aucun souci.

    La jeune femme avait maintenant sa valise avec elle, ce n’était pas grand-chose, mais Milan n’était pas magnifique pour faire son shopping ? Des frais de surplus de bagage, il y en aura déjà assez au retour pour éviter d’en faire à l’aller. Et qui a dit qu’il y aurait que le shopping de magnifique ? Son ex, Martin se tenait là devant elle, et jouait déjà de ses charmes avec la belle. N’importe qui pouvait voir le sourire s’affichait sur le visage d’Elena à ses paroles, d’une douceur que n’importe quelle jeune femme aurait adoré entendre. Sa voix avait toujours le don de la faire craquer.
    Pour lui répondre, Elena passa une main autour de sa nuque pour employer la même méthode de réponse, d’une voix charmeuse, et sensuelle :

    - Le plaisir est partagé. Il est bon de te revoir ici, et je te remercie pour ce compliment. Tu es tout en beauté toi aussi, le soleil de l’Italie te va à merveille… Tu risques d’en faire craquer plus d’une ici …

    Car oui, c’était un séducteur et c’était aussi ce qui les avait amenés à rompre également. Autant il avait une relation entre eux qui était comme tous les couples normaux : les petites intentions, les restaurants ensemble, ils pouvaient marcher ensemble dans la rue en se tenant la main, ou encore tout ce qui se passait dans leur lit, ou même ailleurs, étaient absolument fabuleux. Ce qui n’empêchait pour autant les tromperies, Elena avait beau pardonné, il pouvait promettre de ne plus recommencer, c’était toujours la même chose. Voilà pourquoi aujourd’hui, les deux ex amants ne se voyaient pour des histoires de sexes, bien qu’Elena espérait toujours dans le fond qu’il changerait, qu’il se poserait enfin.
    Ses expressions de visage restaient toujours à couper le souffle, et pour respirer, un besoin d’y penser pour que l’automatisme vienne était nécessaire. D’ailleurs, les battements du cœur de la brunette s’accélérèrent, sans parler de ce que l’on appelle les petits papillons dans le ventre, qui aurait pu la tordre en deux.

    - Et si tu me disais tout sur cette italienne que tu es venues voir. Ce n’est jamais très dur de tomber sous ton charme. J’envie celle qui y succombera …

    Sous un réflexe humain, mais également assez coquin, la jeune Zeta se pinça la lèvre inférieur tout en le dévisageant. Elle espérait bien que cette italienne, c’était bien d’elle dont il s’agissait, mais après tout, personne ne savait à part lui-même qui serait sa prochaine victime. Gentleman, il récupéra les deux valises et comptait suivre Elena dans sa course, pour le plus grand bonheur de cette dernière.

    - Avec plaisir très cher. J’aime être en ta compagnie donc je suis contente que tu m’accompagnes. C’est pas très loin, si ça te dit de marcher au côté d’une belle brune, et de faire baver d’envie toutes celles que nous croiserons, c’est le moment…

    Un sourire en coin, elle était prête à faire baver les filles sur le chemin, accompagné d’un si bel homme, ce n’était pas donné à tout le monde.

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MessageSujet: Re: Come Back In The Past. close Come Back In The Past. close EmptyVen 23 Juil - 15:46

    La lumière du soleil était si accessible pour les humains. Quand on levait notre tête, il ne fallait qu’une chose : lever les bras et tenter d’attraper les rayon du soleil avec les mains. Mais comme pour la fumée, ce n’était qu’une illusion car il est impossible d’attraper à mains nues les rayons du soleil. Même si la Californie était connue pour ses plages de rêves, pour son soleil présent toute l’année, l’Italie réservait de belles surprises. Toutes incroyables. Il suffisait de poser ses yeux sur n’importe quel recoin de la ville pour être satisfait du décor. On pouvait croiser de tous, mais l’Italie était magnifique. Elle conservait des vestiges que les rois avaient mis du temps à construire. L’architecture était différente de celles des autres villes. L’architecture Romaine dominait. C’était assez rare de trouver des vestiges aussi bien conservés d’une autre époque. Bien que nous sommes arrivés à conserver les pyramides qui sont aussi âgées que les vestiges romains. Malgré tous les pays que Martin avait visité son préféré resté l’Italie. Il aimait cette sensation de liberté qu’on ressentait lorsqu’on était sur un scooter ou couramment sur un Vespa. C’était sa scène préférée. Et puis le charme des Italiennes battaient fort celui des Françaises. Oui il lui arrivait de venir pour le tourisme. Pour bien se mêler aux habitants, il lui arrivait de dormir chez certains habitants, c’était une façon de se mettre au même niveau et pourquoi pas de rencontrer des gens bien plus qu’intéressants… Après tout, un humain a toujours les mêmes besoins. C’est une créature qui a des habitudes, beaucoup d’habitudes. Et celle-ci reste l’une des principales.

    Quant à lui, Martin allait dormir dans un hôtel hors de prix comme à son habitude. Après tout ce n’était pas lui qui contrôlait son compte mais papa et maman qui étaient généreux pour lui rajouter pleins de 0. Après tout c’était bien la seule chose qui pouvait vu que l’affection qui portait à leur fils n’était pas bien élevée. Ils devaient penser que de l’argent pouvait remplacer l’affection qu’une famille a pour leur enfant, mais pourtant ça n’avait jamais été assez pour notre Epsilon. Mais l’hôtel restait une option, il pouvait très bien prendre refuge chez une de ces Italiennes qui étaient prêtes à l’accueillir chez elles. Après tout il ne prenait pas beaucoup de place et était toujours d’attaque pour jouer à plusieurs jeux. Bien ce n’est pas le sujet du jour. Le sujet du jour était plutôt cette jeune Italienne qui se tenait devant lui et qui portait le nom de Elena De Suza. Après tout, il ne comptait pas abandonné sur le droit chemin, il savait très bien ce qui l’attendait si il faisait preuve de sentiments. Et il savait très bien comment charmer les filles, c’était un peu comme son second prénom ou sa seconde peau. Dragueur. Oh oui il l‘était, c‘était même assez énervant sur un moment, mais pour obtenir certaines filles, il faut leur montrer à quel point on tient à elles. Mais ce n‘était pas la peine de venir lui parler de sentiments, il avait plutôt tendance à fuir. Les sentiments, l‘amour. Ils ne connaissaient pas tout ça. Il ne savait pas ce que c‘était d‘embrasser en aimant une personne. Il n‘avait jamais désiré une personne parce qu‘il l‘aimait. Ca ne lui était jamais arrivé. C‘était certainement la conséquence d‘une enfance pauvre en sentiment.

    « - Tu sais, je n’ai jamais eu besoin de faire quoi que ce soit pour les faire craquer. Elles tombent toutes seules dans mes filets, sans que je ne lève un seul petit doigt. Mais celle que j’ai envie de faire craquer, c’est une jeune Italienne de 20 ans. »

    Comme je le disais, Martin ne savait pas ce que c’était une relation sérieuse. Si les filles voulaient être en couple avec lui, il n’y avait pas de problème, elles le pouvaient, mais elles s’engageaient dans un suicide. Comme Elena, de nombreuses filles s’étaient faites avoir. Ce n’était pas qu’il ne les aimait pas, il les appréciait - bien qu’il se fichait de certaines filles -. Mais il était toujours obligé de les tromper, c’était comme une sorte de protection. Il ne voulait pas qu’on lui brise les ailes, alors il brisait celles des autres avant que les siennes ne soient brisées. Il préférait vivre une vie de volage. C’était plus excitant. Un amour n’est pas éternel. Roméo aurait sans doute trouvé une autre Juliette, comme elle aurait pu trouver un autre Roméo. C’était la vie. Alors au lieu de souffrir, il valait mieux profiter de la vie avant de s’embêter dans la vie active.
    Le bel Américain fit de nouveau un petit rictus sur le côté. Si elle savait ce qu’il était en train de préparer. Elle était si naïve que ça pour ne point comprendre qu’elle était l’heureuse élue. D’un ton de velours, il ouvrit ses fines lèvres afin de lui délivrer un secret.

    « - Je peux te dire un secret ? L’italienne dont je parle, est l’une des plus belles femmes que j’ai pu rencontrées. » Il se pencha vers elle et lui susurra « Si tu réfléchis bien, elle n’est pas très loin de moi. »

    Revenant à une stature bipède, il rassembla les bagages de la jeune femme avec les siennes. A vrai dire, elle n’en avait pas beaucoup contrairement au jeune homme qui les collectionnait. Le jeune Epsilon comptait bien suivre cette belle jeune femme. Il comptait profiter de sa vie et profiter d’une soirée en compagnie de la jeune Zeta.

    « - C’est une occasion que je ne saurais refusée. Elle est si alléchante que je suis prêt à vous suivre où vous me mènerez. »

    A son tour, Martin allait faire baver les hommes, ils seraient sans doute jaloux de lui et tenteraient de le tuer sur place, mais c’était un risque à prendre quand votre compagnon est une aussi jolie jeune femme.
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MessageSujet: Re: Come Back In The Past. close Come Back In The Past. close EmptyVen 23 Juil - 22:43


    Martin et Elena avancèrent tous les deux, l’un a côté de l’autre, lui qui portait ces valises en plus des siennes, comme un jeune couple où tout est beau, tout est rose, et où l’autre vous porte encore de l’attention. Ils traversèrent l’aéroport sous le regard des gens qui les dévisager, les envier ? Peut importe mais Elena se sentait flatter par les remarques de son ex. La brunette avait beau être naïve, il ne fallait pas non plus exagérer sur ce point, elle ne savait pas s’il parlait d’elle ou non, bien qu’elle l’espérait, après tout, des belles jeunes italiennes il y en a partout ici, c’était donc à la recherche de qui elle pouvait être que la Zeta voulait aller. Et la réponse était on ne peut plus plaisante, et bien qu’elle avait compris, Na’ savait que c’était de la pure improvisation, car à part Emma, personne n’était au courant de la destination de vacances d’Elena. Na’ était partie comme une voleuse de Berkeley et de ses environs, pour tout fuir.

    - Tu as juste à montrer ton visage d’ange pour les faire succomber, et je sais de quoi je parle
    – dit-elle en levant les yeux au ciel avec un sourire en coin – Une jeune italienne de 20ans tu dis ?

    Elena marqua un temps de pause, elle s’arrêta net, puis posa les mains sur ses hanches, prenant une pose digne d’un mannequin défila pour un défilé de haute couture…

    - Tu ne trouveras surement pas mieux que moi. Surtout que … Ce n’est pas comme si tu ne savais pas comment il fallait t’y prendre avec moi.

    Un frisson parcourra son corps, quand Martin se pencha vers elle pour lui parler, tout en utilisant ses charmes. Mais dans quoi la belle Elena se laissait-elle encore embarquer avec lui ? Elle esquissa un sourire, tout en baissant la tête, non pas qu’elle avait honte, mais la rougeur attaquait ses joues.

    - Une des plus belles femmes que tu es rencontré ? Beau parleur va ! Tu ne m’auras pas comme les dernières fois…

    Une marque de défi ? Surement ou peut être pas. En faite, Elena ne savait pas du tout ce qu’elle voulait lui prouver en ce moment : soit elle voulait le tenter et voir jusqu’où il irait juste pour la mettre dans son lit, ou soit elle voulait lui prouver que l’attirance physique n’aura plus raison d’elle.

    Les bruits des avions qui décollaient ou atterrissaient s’éloignés au fur et à mesure que les deux ex amants avancé l’un a côté de l’autre dans cette sublime ville. Une personne un petit romantique, pourrait facilement se faire des films et s’imaginer une vie de prince ou de princesse ici. Une fois l’aéroport quitté, si on tournait la tête à droite ou à gauche, c’était la verdure, les arbres aux senteurs fruitées, les oliviers qui longeait les routes, les habitations aux murs colorées respirant la joie de vivre des familles qui habitaient ici. Alors que le soleil se couchait lentement, les personnes que les deux jeunes adultes croisaient, portaient encore leur lunette de soleil tant le soleil était illuminant. Dommage d’être aussi loin des plages de la côté italienne, un magnifique couché de soleil accompagné de sa mer calme, sans une vague, reflétant l’orangé du ciel. Mais ne nous écartons pas du sujet qu’est le fait que les deux étudiants se soient retrouvés.

    Elena planait un peu au côté de Martin, une sensation de revivre le temps où elle ne prenait pratiquement pas la tête, un temps où les sentiments étaient présents mais s’il s’enfuyait, elle savait qu’il n’y avait pas mort d’homme. Aujourd’hui, avec à peine vingt ans, même si Elena savait qu’elle était une très belle femme, c’était plus une sensation qu’un homme ne voudrait d’elle seulement pour une histoire de sexe et rien d’autre. La jeune femme avait d’autres envies, comme toutes jeunes femmes de son âge surement, bien qu’elle ne souhaitait pas de l’immédiat non plus. Ses rêves la tueront un jour, ça c’était une chose sûre.

    Ils marchèrent donc vers l’appartement d’Elena, sa tante lui avait trouvé, et Na’ avait une confiance aveugle en Florentina. La brunette savait qu’elle lui avait surement trouvé un appartement assez grand pour éviter de tourner en rond dedans, un déjà meublé, design et moderne, et elle aurait surement un frigidaire plein. Elena avait reçu un double des clés par coli, pas besoin donc de passer chez sa tante avant donc.

    - Suivais moi donc bel homme... Je vous emmènerai dans mon paradis ou alors …
    - Elena marqua un temps de réflexion – Quitte à ce que vous me suiviez, autant me suivre dans mon enfer, il paraît que si on pèche, c’est là où l’on fini … Il paraît …

    Dans un petit regard en coin, elle regarda Martin, suite à ce qu’elle venait de dire. Venait-elle de lui faire une déclaration ouverte à aller plus loin qu’une simple retrouvaille ? Ce n’était le genre d’Elena de chauffer et de s’arrêter en cours de chemin, elle allait bien souvent jusqu’au bout de ce qu’elle avait commencé. Mais qui sait là ce qui se passera ...

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MessageSujet: Re: Come Back In The Past. close Come Back In The Past. close EmptySam 24 Juil - 22:46

    Plusieurs noms pouvaient aller à Martin. On pouvait l’appeler Don Juan, ou même Casanova. Après tout, il pouvait correspondre à une figure légendaire de la séduction. Il aimait séduire, mais il était si sadique qu’il aimait faire souffrir ses conquêtes. C’est pour ça qu’il pouvait hériter d’autres noms comme : Salaud ou Connard. Des mots, ou plutôt des insultes qu’il était habitué à entendre. Ces mots là étaient plaisants à entendre, il se rendait compte qu’il était un vrai salaud, ce qu’il voulait être le plus. Mais il n’avait pas besoin qu’on le lui dise, c’était ancré dans sa chair. Il savait très bien qu’il était un salaud, égoïste qui était horrible avec les autres, surtout avec les femmes, mais il s’en fichait continuellement. C’était sa nature, il était ainsi fait. C’était certes une carapace, mais personne n’entrerait dans son antre. Personne ne pourra savoir qu’il n’est qu’un jeune homme blessé par la vie qui veut se venger des autres. Le monde est si cruel. Si on est faible et sans ressource, on ne peut vivre. Les gens nous mangent. Ils ne font que se venger inconsciemment. Ils se sentent maitre de tout, mais ce n’est pas la réalité, ils ne sont maitres de rien. A part d’eux-mêmes. Ils n’ont pas à se féliciter de faire tomber le plus faible, ils devraient plutôt avoir honte de leurs gestes, mais ce serait critiquer les gestes de Martin. Pour lui, ce qu’il faisait été normal, après tout, il avait droit d’avoir des souffres douleurs. Il les choisissait parmi de belles jeunes femmes et se vengeait en leur faisant les pires saletés qu’on puisse faire. Mais il n’avait pas honte. Il était même plutôt fier de ses faits et gestes.
    Il releva ses lunettes de soleil et les plia pour les faire pendre sur sa chemise en cachemire noire.

    « - Cette mine d’ange là ? Il est vrai qu’elle fait battre beaucoup de cœurs notamment le tien qui bat encore en la voyant je me trompe ? »

    Martin fit un petit sourire en coin et s’avança. Il ne s’attendait pas à ce que la jeune femme décide de s’arrêter net en plein milieu du hall, il la chercha à ses côtés et se retourna. Elle était en train de faire une de ces poses que font les mannequins lors des défilés de mode. Il s’approcha d’elle et voulant jouer avec la tentation, il effleura sa délicate peau du visage avec sa main droite.

    « - Aucune femme ne sera plus belle que vous Elena de Suza ! Je sais comment vous avoir, il est vrai, mais il est bon de changer ses méthodes, j’essaierais de ne pas vous décevoir cette fois-ci. Mais je sais que mon charme fait un ravage sur vous. A chaque fois que vous entendez ma voix, vous vous mettrez à trembler, non ? »

    Sans le vouloir, Martin usait de tous ses charmes. Il avait l’habitude de plaire, c’était devenu quelque chose de naturel chez lui. Personne ne pouvait l’arrêter ou même le défier. Il était sûr de gagner à tous les coups. Il n’avait qu’à sourire, faire des compliments et tout était là. Personne ne lui avait encore résisté. Toutes les femmes tombaient comme des mouches avec du vinaigre quand il passait devant elles, c’était habituel. Il aimait qu’on le regarde, qu’on le désire, ça flatter son égaux qui risquait d’atteindre des dimensions extraordinaires. Il regarda la jeune femme dans les yeux et à la place de lui répondre, il lui fit un petit sourire en coin et finit par hausser les épaules. Il la trouvait magnifique comme femme, si elle n’était pas à son goût, il ne serait certainement pas là en train de la courtiser. S’éloignant de l’aéroport, le jeune homme put sentir une légère brise lui fouettait le visage. Une délicieuse odeur de la pizzeria au coin de la rue se sentait à des kilomètres. Les jeunes étaient tous autour d’une magnifique fontaine de pierres en train de batifoler. Ils échangeaient des baisers, des caresses et des promesses qu’il ne tiendrait sans doute jamais comme la promesse d’un enfant et d’un magnifique mariage au bord de la mer. Ha les insouciances de la jeunesse, ils pensaient certainement tous se retrouver là dans dix ans, mais ils se trompaient lourdement. On ne sait pas de quoi l’avenir peut-être fait. Il peut être comme mauvais pour certains, comme parfait. Nous sommes des jeux du temps qu’il ne cesse de persécuter pour réaliser tous ses caprices. C’est pour ça que la vie est trop courte et bien trop précieuse pour ne pas en profiter. A quoi ça de se promettre des choses qui sont si importantes alors qu’on ne les résoudra sans doute jamais ? Il valait mieux profiter de notre vie tant qu’on en a les moyens car on a pas tous les jours vingt ans.
    Le jeune homme avait des envies particulières, il n’avait jamais eu envie de s’engager. Il n’était pas doué pour ça. Il n’avait jamais été amoureux, il avait encore moins ressenti un seul sentiment d’amour envers une fille. La seule chose qui lui plaisait c’était le sexe, le sexe et le sexe. Il n’avait que ce mot là à la bouche. Il n’avait pas envie de devenir un homme avec une relation tout ça, il avait le temps et voulait profiter de ce temps avant qu’il ne soit trop tard. Il voulait vivre l’instant présent tant qu’il était encore là.
    Le jeune homme marcha en direction du nouvel appartement de la jeune femme. Il se trouvait non loin d’eux à quelque pas. En bas, ils arrivèrent d’un bâtiment type de l’architecture Italienne. Cet immeuble devait avoir le triple de leur âge, mais c’était les plus anciens bâtiments qui étaient les plus beaux mais surtout les plus chères. Il prit les valises et les tira de toutes ses forces pour les monter dans l’ascenseur. Martin avait plutôt de la chance, il n’allait pas dormir dans un hôtel en étant solitaire ou avec une femme qu’il aurait rencontrée dans le bar de l’hôtel. Il était avec son ex Elena. Entre eux, le courant allait très bien, peut-être un peu trop. C’était peut-être malsain qu’ils ne se voient que pour coucher ensemble, mais le jeune homme ne savait pas quoi faire d’autre. Pas doué pour se faire des amis, il ne savait faire qu’une chose avec les femmes, les séduire puis les jeter, c’était mécanique chez lui. Se retrouvant devant l’appartement le jeune homme regarda la porte et fronça les sourcils. Il allait pénétrer en enfer, mais il était déjà en enfer, qu’est-ce que ça pouvait changer ? Il se pencha de nouveau vers elle et lui chuchota d’une charmante voix pleine de désirs.

    « - Je suis déjà damné à vivre une existence malheureuse car je suis condamné à mourir. Je suis déjà en enfer. Si tu me montres ton enfer, je te montrerai le mien… »

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MessageSujet: Re: Come Back In The Past. close Come Back In The Past. close EmptyLun 26 Juil - 22:22


    Tout le monde prenait Martin pour le pire des Salop qui existait sur cette planète, même lui pensait ça de lui, enfin Elena en était persuadée. Mais justement, elle non. Même si, Na’ espérait tout de même un peu plus que de la coucherie dans leur relation passé, et même s’il jouait les connards, elle savait que ce n’était pas pour rien non plus. C’est pour ça d’ailleurs qu’elle ne lui en as jamais tenu rigueur. Ils n’ont jamais été dans la confidence, aussi bien pour l’un que pour l’autre. Mais Elena espérait qu’un jour, il aurait un déclic, qu’il changerait et qu’il se poserait enfin. Certes surement pas avec elle, bien que si ça venait à arriver, elle aura beaucoup de mal à accepter de ne plus le voir, et de ne plus avoir cette relation particulière qu’ils ont ensemble.

    Martin savait comment chambouler la belle Elena, son attitude, et ses manières, sa façon de l’approcher. C’était presque de la torture de ne pas pouvoir faire quoi que ce soit ici, dans une foule de gens. Là il jouait encore avec son regard et son sourire. Elena ne répondit pas, mais dieu sait que oui son cœur battait à dix milles quand elle le voyait. Et c’était le même sentiment qu’il traversait un couloir juste à côté d’elle, même quand c’était un aperçu qui dure que quelques secondes à peine. Même ce n’était pas un cœur qui battait par amour, mais qui battait par pur désir. Plus d’une fois elle s’était imaginée, là dans ces couloirs de Berkeley, le plaquait contre un casier, et l’embrassait sauvagement, même devant une foule d’élève.
    A la moindre de ses réflexions, Elena avait un frisson et ne parlons même pas des contacts physiques aussi infimes qu’ils soient.

    - Vous ne m’avez jamais déçu bel amant. Mais me voyez-vous trembler ?
    – elle observa Martin quelques secondes – Non vous voyez je ne tremble pas … - elle prit cependant la main de Martin pour lui faire caresser le long de son bras – Cependant, je frisonne à votre contact …

    Elena voulait lui montrer les effets chimiques qu’il produisait sur son corps, et ce n’était rien de ce qui se passer dans sa tête.
    Ils avancèrent le long d’une rue, l’un a côté de l’autre. Des gens se retournèrent sur leur passage et Elena décrocha son plus beau sourire à certains hommes qui passaient à côté d’elle. On aurait même entendu un d’entre eux se faire piquer une crise de jalouse par sa copine, car il avait fixé un peu trop longtemps Elena dans les yeux. C’était des situations assez drôles, où Elena n’avait jamais vraiment été confrontée car elle ne connaissait pas plus que ça la vie de couple.
    Les deux ex amants arrivèrent devant la nouvelle demeure de vacances de la jeune femme. Une pure beauté que l’architecture italienne pouvait offrir : des bâtiments symétriques, légèrement colorés par le soleil qui se couchait tout doucement, des pierres qui ressortaient en relief sur la façade et des petites colonnes justes avant d’entrée dans le bâtiment. Ce petit endroit avait beaucoup de charme. Ils prirent l’ascenseur ensemble pour arriver devant l’appartement de la jeune demoiselle.

    - Je te le montre alors …

    Elena ouvrit la porte d’entrée et l’invita à entrer dans l’appartement. Il menait directement sur le salon, c’était plus un loft qu’un appartement à vrai dire. Le salon était aménagé d’un canapé d’angle violet clair, qui ressortait beaucoup au vu de la décoration qui était dans les tons pastel. Les murs étaient blancs sauf un seul qui était dans la même couleur que le sofa. Une petite table de salon meublait la pièce, avec également sa télévision à écran plat, posé sur un petit meuble fait pour. Le salon se confondait avec la salle à manger, une table faite pour six personnes, était blanche avec le dessus de la table en verre. La cuisine était une petite cuisine ouverte, avec un comptoir. Le tout donnée un loft très design, et très jeune surtout.

    - Je t’en pris installe toi … et n’hésite pas à faire comme chez toi…
    - Elena hésita un instant puis se lança – Si ça te dit, ce loft est beaucoup trop grand pour moi toute seul, si jamais tu n’as rien de prévu…
    Une proposition ouverte à rester passée le séjour de ces vacances ici. Elena voulait l’enfer, elle allait surement l’avoir. Mais après tout, et si c’était ce qu’elle voulait ? C’était des vacances à changer d’air et à se faire du bien, peu importe comment.
    Sans grande difficulté, Elena trouva deux verres. Elle ne proposa pas à boire directement, car elle était sûr que les heures de voyages les avaient desséchées la bouche aussi bien l’un que l’autre. Et comme sa tante ne la connaissait que trop bien, il y avait une bouteille de vodka au frais qu’elle sortit sans plus attendre.
    Martin s’était assis sur le sofa et bien la place qu’il y avait dans cet appartement, c’était sur ces genoux qu’elle s’était assise en train d’ouvrir la bouteille, un sourire c’était gravé sur son visage, les jambes à nues dû à sa petite robe simple et légère.

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MessageSujet: Re: Come Back In The Past. close Come Back In The Past. close EmptyMer 28 Juil - 12:59

    C’était une vérité, Martin était vraiment le pire des salauds. Il aimait avoir cette réputation. Il n’était pas bien vu des autres, mais il arrivait toujours à fasciner les jeunes femmes. Il savait jouer de son charme pour qu’elles tombent dans ses filets. Il se fichait de décevoir ces femmes, elles pouvaient même tenter de mettre fin à leurs vies, il s’en fichait. Il était là pour faire régner le mal, non le bien. Il n’avait jamais été gentil, même durant sa plus tendre enfance. Il ne prêtait pas ses jouets. Ses pelles et ses seaux, il les gardait pour lui. Chacun avait ses jouets, il n’avait pas appris à partager. Il n’était pas là pour récupérer les restes ou pour prêter les siens. Les restes il pensait plus en grandissant, il se voyait mal passer derrière un de ses amis pour une femme. Quand il voulait quelque chose, il l’avait en premier. Tout ce qu’il voulait, généralement il avait tout. C’était du à son éducation, être un enfant riche n’est pas toujours bien. Si il n’avait pas les macarons français qu’il faisait déplacer chaque jour pour son petit déjeuné, il faisait une crise. C’était exagéré, mais ça lui était déjà arrivé quand il était tout petit. Habitué un enfant à de bonnes choses n’est jamais vraiment facile. C’est pour ça qu’il était égoïste et qu’il ne voulait jamais prêter ses conquêtes. Il n’aimait pas partager, c’était mal… Mais ce n’était pas vraiment la réalité. Pour qu’il avoue qu’il a une petite part en lui au plus profond de son être fragile et blessée, il fallait attendre un long moment avant qu’il n’avoue ça. Il n’avait pas envie de tendre une perche pour qu’on lui fasse un coup dans le dos. Il n’avait pas vraiment conscience de cette part de gentillesse qu’il y avait au fond de lui. Pour lui, son âme était mauvaise depuis un long moment, il jouait avec ça, c’était marrant il pouvait faire souffrir qui il voulait sans avoir le moindre remord. C’était la magie d’être salaud, il faisait ce qu’il voulait sans en avoir une réelle répercussion sur son âme et sur ses actes. Il s’en fichait complètement, à près tout il n’a jamais dit qu’il était gentil.

    Martin avait toujours cette petite emprise sur les femmes. Il savait comment les faire craquer. Et puis, avec Elena c’était facile, il suffisait qu’il lui caresse la peau pour qu’elle soit tout à lui. C’était un avantage d’être son ex, elle ne l’avait pas réellement oublié, même si elle cherchait à dire le contraire. Martin était si choquant, il savait marquer les foules, notamment celles des femmes. Il était assez doué dans ce rayon là. Il n’avait pas vraiment de fantasmes avec les femmes avec lesquelles il était, tout venait à point sans qu’il le demande et si il voulait que ça se produise, il savait jouer de ses charmes pour faire craquer ces dames. C’était si facile, les femmes ne sont pas si malines quand on réfléchit bien. Mais c’est encore plus facile quand elles sont naïves, il suffit d’être doux et de leur promettre la lune, comme quoi, les filles ne sont pas très douées pour piéger un homme. Ceux sont eux qui gouvernent le monde.

    « - Pourtant je peux vous faire trembler si je le désire » La regardant faire, il émit un petit sourire et la prit contre lui.  « -Et si je fais ça qu’elle est votre réaction ? » Il plongea ses lèvres près de son oreille pour aller lui mordiller le lobe de son oreille.

    Des frissons parcoururent le corps de l’italienne. Il regarda la chair de poule qui parcourait son bras à grande vitesse. Martin se rendait compte de l’emprise qu’il avait sur elle, elle n’était pas insensible à son charme. Remarque qui était insensible à son charme ? Il avait longtemps appris à utiliser tous ces atouts italiens pour profiter des jeunes femmes.
    La route à l’appartement ne fut pas vraiment très longue. Une petite dizaine de minutes, il avait pu profiter de ce petit moment pour profiter du paysage italien, il pouvait redécouvrir la beauté des bâtiments comme si c’était la première fois qu’il venait en Italie. Il ne s’était jamais remis de cette beauté. Il n’y avait pas deux pays comme l’Italie. Martin se fichait des femmes qui se retournaient et encore si certaines se retournaient, il était venu en Italie pour revenir aux sources, bien qu’il se permettait de draguer les autres femmes, mais ce n’était pas au programme maintenant. Devant l’appartement de la jeune femme, Martin voulait avoir une idée de son enfer. Il voulait voir si il était aussi puissant que le sien. Il comptait bien l’emmener dans le sien, un pays de désir où les pêchés pouvaient être commis autant de fois qu’on le souhaite. Après tout pourquoi ne pas en profiter, nous sommes dans une société où le plaisir gouverne et l’amour trépasse. Du moins c’était les deux conditions pour rentrer dans l’enfer de Martin. Rentrant dans ce vaste appartement, il déposa sur le sol clair les nombreuses valises qui l’envahissaient. S’avançant dans le salon, il regarda tout autour de lui. La décoration avait été étudiée pour être la plus belle et plus classe que possible. Martin trouvait même que c’était mieux que certains hôtels ou palaces dans lesquels il dormait. Ils étaient couverts de vieilles décorations datant des siècles derniers mais l’appartement de Elena était moderne et avait des couleurs qui attiraient l’œil.

    « - C’est que tu me demanderais de rester, non ? As-tu vraiment envie de risquer ça avec moi ?  Après tout je ne suis pas le genre de personne qu’on aime avoir dans les pattes mais si tu en as envie, je resterai pour toi »

    Ce n’était pas vraiment une condition, il comptait vraiment s’installer avec elle dans cet appartement. C’est ainsi qu’il fit une promesse secrète, il ne ramènerait pas de filles. Après tout, on lui avait appris les bonnes manières, il ne devait pas trop abuser de l’hôpital de la belle Italienne.
    Martin suivit la scène de ses yeux bleus, Elena était allée chercher une bouteille de vodka dans le frigo. Quelle bonne idée, après tout l’alcool était l’une des meilleures façons de fêter des retrouvailles dans un nouvel appartement. Bien qu’il avait d’autres idées dans la tête en regardant la robe de la jeune femme. Quand elle passait au soleil, il pouvait distinguer ses formes et n’en perdait pas une miette. Elle s’assit sur ses jambes, il sourit et la saisit par la taille qu’il resserra de ses bras musclés. Il la rapprocha de l’ui s’enfonçant encore plus dans le divan.

    « -Besoin d’aide pour ouvrir cette bouteille ? »
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