« Il est sept heures & le soleil brille sur San.. » Une main s’abattit violemment sur le réveil posé sur la table de chevet. Une grimace déforma le visage d’Alaska. Ses paupières s’ouvrirent & son réveil était un peu déboussolé & il affichait dès maintenant sept heures & une minute. Alaska se leva péniblement & elle se dirigea tout droit vers sa salle de bain. Elle s’étira comme la facilité d’un chat à pouvoir étirer ses membres puis elle fit couler l’eau. Quelques secondes plus tard, la jeune femme était sous l’eau, un air pensif sur son visage. Depuis quelque temps ce flash-back revient. Le moment où sa mère qui le domicile familial sans dire au revoir à ses chères filles. Elle passa une main dans ses cheveux & déposa ses deux mains sur son visage pour enlever l’eau de ses yeux. Elle secoua sa tête légèrement, histoire de ne pas encombrer ses esprits avec cette pensée. Elle finit donc sa douche, puis elle se dépêcha de prendre son petit déjeuner. Un bruit ressemblant à un frappement de porte vint à ses oreilles. Fronçant légèrement ses sourcils, Alaska alla ouvrir vêtue d’une simple robe de chambre en soie. Un jeune homme possédant une sacoche & lui tendant une enveloppe lui souriait. « Vous êtes bien Alaska Connors ? ». La jeune femme le toisa pendant quelque seconde puis ses traits se détendirent pour former un joli sourire. « Oui, c’est bien moi. » « J’ai une lettre pour vous. » Alaska scruta l’enveloppe que le jeune homme tenait, puis elle la prit. « Merci beaucoup. Passez une bonne journée, au revoir. » Le jeune homme regardait Alaska avec une vive attention. Il devait sûrement être intéresser par la vue que lui offrait la jeune femme. Sa tenue n’était pas provocante mais légèrement sexy. Alaska n’y prêta pas attention, puis elle ferma sa porte emportant la lettre avec elle. Elle jeta un vif coup d’œil à son réveil & celui-ci affichait sept heures & demi. Il fallait faire vite, sinon elle serait en retard ! Elle s’habilla donc d’un jean slim noir moulant, puis d’un joli top en v, ainsi que de sa veste en cuir. Elle chaussa ses talons aiguilles puis elle prit son sac en hâte, mettant ainsi la lettre dans son sac. Son premier cours était de l’anglais. Elle ne portait pas cette matière dans son cœur, mais bizarrement aujourd’hui le cours semblait être intéressant. A moitié dans ses pensées & à moitié dans le cours, l’intérêt de la lettre qu’elle portait en elle ressurgit. Elle n’avait pas trop eut le temps de savoir qui lui avait envoyer cette lettre, mais elle en aura l’occasion plus tard, car après cette heure, Alaska n’as pas cours.

La sonnerie de neuf heures retentit & tous les élèves quittèrent la salle en trombe. Alaska, elle prenait son temps mais la curiosité, la fit se presser. Arrivée à son casier qui était d’humeur assez joueuse décida de ne pas s’ouvrir du premier coup. Alaska poussa un long soupir puis tout en faisant son code, elle tapa avec sa main son casier. Si quelqu’un la voyait on la croirait pour une folle, m’enfin ce n’est pas rare de voir un lycéen s’en prendre à son casier. Son casier enfin ouvert, Alaska pu enfin crier « victoire ». Elle déposa quelques affaires celle dont elle n’avait pas besoin. Elle referma alors son casier violemment puis elle s’appuya sur celui-ci, son enveloppe à la main. Elle retourna celle-ci & elle vit..Non ce n’était pas Possible ! Sa mère..Non, Alaska cligna des yeux un court instant puis elle fixa son enveloppe d’un regard vide. Un chaleur monta en elle, & elle défit son manteau le mettant ainsi sur banc disposait en face d’elle. Elle mit ses mains dans ses cheveux ce qui étira ses traits. Elle ouvrit enfin le cachet de la lettre. Son cœur s’emballa pour je ne sais quoi, mais uns sorte d’appréhension s’installa en elle. La lettre postée entre ses mains, ses yeux parcoururent les lignes écrites à l’encre de Chine. Des mots blessants..Elle porta une main à sa bouche lorsqu’elle tomba sur le mot « Excuse moi Aly, excuse-moi d’être partie sans t’avoir dit au revoir.. » Elle n’y croyait pas. Comment sa mère avait-elle su qu’elle était à Berkeley ? Puis pourquoi se souciait d’elle alors que cela faisait quatre ans, quatre ans de tristesse, de remise en question. Des larmes montaient en elle. Bizarrement toute les émotions passaient par son canal lacrymal. Une boule s’installa dans son estomac. Elle était..estomaquée voilà & déboussolée. Elle ne comprenait pas pourquoi sa mère lui écrivait. De plus les derniers mots adressés la fit encore plus pleurer. Sa mère lui disait qu’elle l’aimait & qu’elle serait bientôt de retour en ville. Alaska du alors marcher jusqu’au banc pour s’asseoir, car ses jambes allaient bientôt s’effondrées tellement que la jeune brune était tremblante. Pas un chat dans l’université, Alaska se retrouvait, seule face à elle-même & à cette lettre de sa mère