Combien de fois lui avait-on dis qu'il avait la tête en l'air ? Le jeune français avait beau être très intelligent, toujours pensait à tout ce qu'il fallait écrire comme il fallait sur une copie, ou encore savoir exactement quoi dire lors de n'importe quel débat, il perdait souvent la tête. Laissant de ci et de là certaines de ses affaires. Ce soir là , c'est quand il rentra chez lui qu'il remarqua qu'il avait oublié de récupérer au secréterait un dossier que son professeur d'éco-droit avait déposé pour lui, ainsi que les papiers d'inscriptions pour Berkeley. Rien n'était encore sur, du moins il ne savait pas encore si il préférait rester sur les États-Uni ou retrouvé sa vie d'avant en France, à Paris. C'est donc sous la pluie qu'il était revenu vers le bâtiment principal, qu'il avait courut jusqu'au secrétariat avant que ce dernier ne ferme. Et il y'était arrivé de justesse, usant de son charme pour faire craquer la secrétaire et pour qu'elle lui donne les papiers qu'il attendait. Il ruisselait, la pluie c'était soudainement abattue sur lui quand il était à mi-chemin, et elle dut avoir pitié de lui puisqu'elle lui proposa de le ramener en voiture. On ne peu pas dire que la proposition l'avait déplut, bien au contraire ... Mais il se voyait mal dans la voiture de la dîtes secrétaire avec qui il n'avait jamais échangé un mot , et qui - il le savait - le mater toujours quand il avait le dos tourné. Rien de plus gênant, et inapproprié donc que la proposition de la jeune femme. C'est ainsi qu'il se trouva à attendre l'ascenceurs qui le ramènerait à l'entrée d'où il pourrait courir pour rejoindre sa résidence.
Qu'elle ne dut sa surprise quand à l'ouverture des portes il y découvrit un visage familier. On ne peu pas dire que ce visage lui était bénéfique, loin de là puisqu'il sentit dans sa poitrine comme un déchirement, quelque chose qu'il n'arrivait plus à contrôler et qui lui faisait de plus en plus mal au fur et à mesure du temps, à chaque fois qu'il pouvait la voir. C'est sans dire un mot qu'il entra, ne la regardant même pas d'ailleurs. Il appuya sur le bouton du rez-de-chaussé sans même lui demander quoique ce soit et leva les yeux aux ciel. Peut être qu'il aurait du accepter la proposition en fin de compte, il aurait préféré tout plutôt que d'affronter Aurlanne, et au fur et à mesure que l'ascenceur descendait il prier dieu pour ne pas exploser face à la jeune femme qui hantait ses nuits. C'est alors que l'engin stoppa sa descente, donnant une petite secousse qui déstabilisa les deux étudiants. En voulant se rattraper pour ne pas tomber, il frôla la bras de la belle brune qui à ce contact tourna directement les yeux sur lui. Il ne fit rien de plus, se dirigea un peu plus vers les portes jusqu'à ce que le courant coupe. « Génial, on est coincés. » Au simple ton de sa voix , il n'était pas dur de comprendre combien il aurait miles fois mieux aimé être ailleurs qu'avec celle qui avait refusé sa demande en mariage, celle qui l'avait quitté et qui vivait heureuse avec un autre, celle qu'il ne pouvait oublier même en le voulant du plus profond de son âme.