Arturo sourit à la réponse d'Aude en ce qui concernait un voyage en Espagne. Après tout pourquoi pas ? Il pourrait l'emmener pendant les vacances, cela ferait l'occasion de voir ses parents et ses grands-parents qui lui manquaient.

Arturo : Quand tu veux ma belle.

Arturo savait pertinnement qu'en parlant de ses études, la question qu'Aude venit de lui poser arriverait sur le tapis. Plus d'une fois cette question le lui avait été posé et il n'aimait pas en parler, car elle touchait à un passé encore quelques fois douloureux. Il décida donc de rester évasif.

Arturo : Ben c'est un peu compliqué et puis pas très intéressant. Je t'en parlerais une autre fois si tu veux, quand on aura un peu plus de temps.

Quand Aude lui dit qu'elle était célibataire, Arturo ne put s'empêcher de réprimander un sourire. Donc elle n'avait personne, il avait le champ libre. Mais il ne fallait pas aller trop vite, Aude n'avait pas l'air du genre à s'attacher facilement et il ne voulait pas risquer de la brusquer car il fallait bien avouer qu'Aude était une très belle prise.
Puis Aude lui retourna sa question. Fallait-il qu'il lui parle de toutes ses filles avec qui ils couchaient souvent ? Non, cela l'effrayaerait et Arturo ne voulait pas prendre le risque qu'elle s'en aille.

Arturo : Pas vraiment. Enfin je veux dire que je n'ai personne de fixe dans ma vie.

Arturo ne savait pas si c'était une bonne façon de lui dire qu'il n'était pas en couple mais pas tout le temps célibataire non plus.

Malheureusement pour les deux jeunes gens, la sonnerie retentit ce qui signifiait qu'ils devaient reprendre les cours. Arturo n'avait aucunement envie de se rendre à son cours d'économie avec cette vieille chèvre qui le détestait et qui lui faisait bien savoir.

Arturo : De rien, je dois y aller moi aussi. Ce fut un moment très agréable, je suis aussi content de ce moment passé ensemble.

A peine avait-il finit sa phrase qu'aude était debout devant lui. Ils restèrent ainsi à se regarder pendant quelques secondes et on aurait pu croire que les deux jeunes gens allèrent s'embrasser. Mais Aude prit les devants et embrassa Arturo sur sa joue, chose qu'apprécia beaucoup le jeune homme. Il ferma les yeux pendant ce court instant où les douces lèvres de la jeune fille étaient posées sur sa joue.

Arturo : Salut, à la prochaine..

Puis Aude prit son sac et commença à partir vers son cours. Au moment où elle passa à côté d'Arturo, le jeune homme lui prit la main et lui dit dans l'oreille de sa voix douce et chaude :

Arturo : Cette fois, c'est moi qui attendra ton appel.

Arturo la regarda une nouvelle fois avant de laisser Aude partir pour son cours. Il rassembla alors ses affaires, jeta leurs ordures et se rendit à son tour à son fameux cours d'économie.