Dans les étoiles ... [pv Edward]

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Dans les étoiles ... [pv Edward] CL-3-leighton-and-chace-7754346-100-100

J'étais penchée au-dessus du vide. L'obscurité de la nuit donnait à ma peau une incroyable impression de fraicheur et je sentais l'humidité du noir avoisinant parsemer mon corps de très légers mais agréables frissons. C'était ces moments là que j'aimais par dessus tout. Ces moments où tout n'était que béatitude, des moments avec lesquels on pouvait rester des heures sans peur, sans soucis, des moments où tout était arrêté, où le temps même paraissait se stopper pour permettre à l'âme de respirer, prendre du recul ou tout simplement se reposer. J'avais eut une très longue journée. Normal, nous étions déjà en pleine rentrée ou du moins nous y étions il y a maintenant un mois. C'était pourtant dingue comme j'avais l'impression que le temps ne tournait plus très rond, qu'il ne faisait qu'avancer sans moi. J'avais l'impression que les aiguilles des montres se jouait de ma personne et que tous les étudiants de l'université recommençaient leur petite routine sans que je puisse bouger, obliger de rester là à les regarder tous se sourire bêtement, se lancer quelques petites joutes verbales ou tout simplement s'amuser aux dépends d'autres inconnus. Pourtant j'aurais dut suivre l'exemple de l'effervescence générale. Effectivement étant une des personnes les plus populaires de cette école je me devais d'être vue dans les situations les plus avenantes avec quelques autres célébrités qui constituaient l'élite de Berkeley. Et oui, j'avais réussit à devenir tout ce que je n'aurais jamais imaginé, en commençant par passer des Alphas aux Iotas puis finalement devenir présidente de confrérie et capitaine des pompom girls. Une aubaine pour la pauvre petite étudiante que j'étais en première année. Toujours cachée ses bouquins je faisais bien pâle figure devant ces beaux Deltas qui n'avaient de yeux que pour les magnifiques Bêtas ou les "chauffeuses de terrain", toutes biensûr invitées aux plus grandes soirées, celles dont je n'entendais parler que lorsqu'elles étaient finis. Mais cela était révolut puisque maintenant je ne pouvais passer dans les couloirs sans qu'on chuchote sur mon passage, sans qu'on me salue et me sourit hypocritement. J'avais atteint une osmose parfaite avec la célébrité que j'avais voulut atteindre, maintenant, tous mes meilleurs amis étaient de grands sportifs ou simplement connus par leurs fêtes ou physiques incroyables. Mais cela m'apportait quoi en vérité ?

Je me vantais de temps en temps, faisait la fête trop souvent, je draguais et ramenais la plupart de mes soirées des garçons heureux d'avoir la chance de tomber entre les mains de la belle miss Venn, l'une des Iotas les plus connus du campus. Maintenant, il fallait se l'avouer la vie n'était pas toujours toute rose et j'avais besoin qu'on vienne me rassurer plus qu'à n'importe quel moment de ma vie. Malheureusement, personne n'avait répondut pendant ces grandes vacances à mes appels au secour et ma bouteille lancée à la mer avait finit par se noyer dans l'obscurité de mes doutes. Toute cette agitation en moi ne portait qu'un seul nom et je me maudissais de le connaître encore. Edward Atwoodth. Et oui, encore un Atwoodth, un de plus. En faîtes mes parents et les siens se connaissaient depuis bien longtemps et j'aimais jouer avec l'autre jumeau, le beau Maxwell. Edward à ce moment là me détestait tout simplement ne comprenant visiblement pas comment une moins que rien, jeune Alpha avait put en si peu de temps accéder à la popularité que j'entretenais maintenant. Mais son opinion avait changé sur moi le soir où nous étions en vacances ensemble, nos familles aimants se rapprocher à diverses occasions. Ce fut le début d'une belle histoire, tragique sans nul doute mais pourtant si belle au début. Je ne peux y repenser sans un brin de nostalgie c'est vrai ... Pourtant la mort de mes parents fut bien ma vaine et préférant me dégager de tout je décida qu'il était mieux de m'éloigner d'Edward. Pourtant j'aurais dut y réfléchir plus longtemps puisqu'après avoir essayer de l'oublier avec de nombreux hommes ces vacances là, rien n'y fit, il restait dans ma mémoire comme une plaie qui ne faisait que s'agrandit à chaque fois que je croisais ses grands yeux bleux dans les couloirs. Biensûr cela faisait un mois que je l'esquivais mais ici sur ce toit, alors que je regardais les étoiles je me disais que j'avais peut-etre commis un erreur ...

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La nuit était tombée depuis bien longtemps, d'ailleurs je ne savais pas trop si nous étions encore le jour même ou si nous avions déjà commencé le lendemain. J'avais légèrement bu, mais pas assez pour être saoul, j'avais simplement perdu la notion du temps à force d'écouter de la musique percutante et de toujours parler à des gens différents. En sentant la brise de l'automne percuter mon visage je me demandais si j'avais bien fait de ne pas prendre de veste, car un pull en cachemire et un pantalon digne de la soirée la plus classe de la ville n'étaient peut être pas suffisants pour protéger de vent de l'hiver approchant. J'étais cependant incapable de déterminer si j'avais très froid ou non car l'euphorie et la chaleur de la fête à laquelle j'avais participé étaient toujours en moi, inutile de préciser qu'elle avait été grandiose étant donné qu'elle avait été capable de me couper toute notion du climat et du temps. Oui, une fête bien longue qui aurait mérité tout le repos du monde, mais pas pour moi, du moins pas pour le moment. Je n'avais pas très envie de retourner chez moi et d'aller directement me coucher parce que je savais parfaitement que je ne trouverai pas le sommeil. J'avais trop de pensées qui me tracassaient l'esprit et c'est pourquoi j'avais eu envie de marcher, pour les oublier, mais le choix de me rendre à Berkeley pour cela s'était imposé à moi par le pur hasard, j'étais monté dans ma voiture et avais attiré sur le campus Si je n'avais pas décidé de redémarrer et de partir pour un autre lieu en ville et bien c'était tout simplement parce que j'avais besoin d'être seul et à cette heure là l'université représentait l'endroit par excellence car elle était complètement déserte. J'avais à peine commencé à marcher en respirant l'air frais de la nuit qu'un grand nombre de questions surgissaient déjà dans ma tête.

J'avais tendance à vivre dans l'excès, que cela soit de passer de fêtes en fêtes ou bien de passer d'une jeune femme à l'autre je n'étais pas un modèle à suivre, du moins je le pensais. On disait souvent de moi que j'étais l'homme idéal désiré par toutes les jeunes femmes du campus et l'idole de ceux qui vivaient dans l'ombre de la célébrité. Il était vrai que cette dernière n'était plus à faire, mon nom de famille pouvait en témoigner pour moi, pourtant être intelligent et un vrai séducteur ne faisaient pas de moi quelqu'un de plus respectable pour autant, et encore moins l'homme le plus heureux de la Terre. Les gens voyaient ce qui leur plaisaient de voir et n'attachaient d'importance qu'à l'apparence et aux rumeurs, chaque jour différentes, qui couraient dans l'air, personne n'avait réellement envie de connaître ce qu'il y avait derrière mes mon regard bleuté. La vérité était bien différente de celle que l'on pensait, j'étais effectivement un garçon plutôt intelligent et dragueur mais en aucun cas je n'étais le prince charmant. A moins que ce dernier n'ait définit une personne incapable de s'investir sérieusement dans une relation et ayant le don de gâcher toute chance d'en établir une avec une personne qui lui plaisait. Non, dans tous les cas, je n'étais pas une personne recommandable. J'essayais de changer, du moins j'avais tenté mais il m'arrivait très souvent d'en venir à la conclusion qu'il me plaisait d'être cet homme souvent prétentieux, aimant les coupes de champagnes en or recouvertes de diamants et les nuits arrosées dans des chambres d'hôtels. La seule chose qui me faisait véritablement mal dans cette histoire était que j'avais fait souffrir une jeune femme formidable qui m'avait ouvert son cœur, en contrepartie j'avais fui ses sentiments et les miens par la même occasion. Cette relation nous avait fait autant souffrir l'un que l'autre, car nous ne faisions pas seulement que de nous éloigner mais également de nous tromper et carrément de nous déchirer. Ces pensées là étaient les plus douloureuses, celle qui touchaient là où cela faisait mal.

Je marchais dans la nuit froide de l'automne quand je m'aperçus que mes pas m'avaient guidé devant l'entrée du bâtiment principal de cette grand institution qu'était Berkeley. Bâtiment imposant, tout comme le reste du campus il abritait un lieu particulier que les étudiants affectionnaient tout particulièrement, moi y compris: le toit. Une idée me passa par la tête, sans raison précise mais qui m'obligea à monter sur ce toit. La vue y était splendide et avoir l'édifice de face, en pleine nuit, donnait encore plus envie de voir la vue depuis là haut. L'air y devait souffler puissamment et me distrairait complètement, j'oublierais peut être Caroll de cette façon. Je me précipitais aux pas de course vers la porte de derrière pour que l'agent de sécurité qui s'occupait de ce secteur ne me voit pas et d'un coup sec je tentais d'ouvrir la porte. La vérité c'était que je n'eus pas énormément de mal car un bâton se chargeait déjà de l'empêcher de se refermer, il y avait-il donc quelqu'un là haut ? Des amoureux peut être, après tout cet endroit était un des plus prisé de toute la faculté, pourtant il n'y avait rien de réellement distrayant sur ce toit, si ce n'est la splendide vu sur les étoiles. Je montais tranquillement les escaliers avant d'arriver devant la porte qui me donnait accès à la plus belle vue campus et de l'ouvrir. Moi, qui n'avait jusque là pas ressenti les effets du froid grâce à la chaleur de la fête qui continuait à brûler en moi , fus glacé en un instant lorsque j'aperçus de dos cette silhouette que je connaissais plus que par cœur, celle qui occupait très souvent mes pensées, celle qui était si populaire entre ses murs, celle de Caroll Venn. Un sourire se dessina sur mes lèvres, un sourire ironique car je me rendais compte à ce moment précis que le hasard n'existait en fin de compte peut être pas. En temps normal j'aurais fui, préférant éviter le conflit avec cette jeune femme en particulier, mais pas cette fois. Je ne sais pas s'il s'agissait d'une montée d'adrénaline due au champagne ou simplement à une hausse de courage mais je m'approcha de l'étudiante dans cette nuit profonde avant de lui adresser quelques paroles d'un ton calme, comme s'il ne s'était jamais rien passé.

Ne trouves-tu pas que cette brise est agréable pour réfléchir ?

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Mon esprit se perdait totalement dans le lointain. Seules les étoiles dans le ciel me faisaient comprendre que je n'était pas totalement seule. Sentiment de nostalgie et de solitude qui me faisait vibrer légèrement. J'avais envie d'être avec des gens et faire la fête pour ne pas penser que même lorsque vous parressiez être quelqu'un, vous ne l'étiez pas vraiment au fond. En faîtes, j'avais beau montrer une jolie facette de moi, souriante, garce, forte et manipulatrice, je n'en restais pas moins sensible et lorsque j'étais seule, c'était à ces moments-là que je remarquais brièvement que toute la pression que j'avais accumulé pouvait se relacher d'un coup pour me montrer que je commettais de grosses erreurs. Mais après ces longs moments de réflexion où je m'appitoyais légèrement sur mon sort je repartais dans la marche désordonnée des étudiants de l'université comme si rien ne s'était passé. Je reprenais ainsi mon masque tous les jours et je jouais la comédie. Seulement je me disais encore une fois que cette vie me convenait parfaitement. L'habitude sans nul doute. D'un côté, lorsque pendant plus d'un an vous aviez fait semblant que tout allait bien alors que vous essayiez en faîtes d'accuser le choc de la mort de vos parents, tout le reste ne semble qu'enfantin et simple, à la portée de tous. Je mentais souvent lorsque l'on me posait des questions sur ma famille. Prétendant souvent mes parents en France mais si les gens savaient ils me prendraient en pitié. Ce n'était pas du tout ce que je voulais. Ou peut-être qu'ils me croiraient sans coeur pour rire alors qu'une tragédie atroce avait touché ma famille. Je savais bien que je n'étais pas blanche comme neige mais je n'avais que ce jeu d'actrice pour me reconstruire réellement.

Un personne l'avait comprise. Toujours la même qui baignait mes pensées lorsque je me retrouvais seule. Je n'aimais pas penser à ce beau Delta. Mon coeur s'enflait de nouveau et mon souffle semblait plus rapide. Je m'en voulais de ressentir encore certains sentiments à son égard. En faîtes, je l'avais laissé sans un mot. J'avais recommencé certaines erreurs du passé après. Et j'avais crut que tout pourrait revenir comme avant après presque un an de relation ? Non, j'avais dut le blesser. Ou du moins c'est ce que je pensais car je le savais très bien, lui aussi jouait à un jeu. En faîtes, je le connaissais sûrement mieux que personne. Des heures à discuter chaque soir au téléphone, ces soirs qui nous avaient tant rapproché... J'avais compris rapidement qu'une simple discussion entre nous ne règlerait pas deux longs mois de grande vacances où l'on avait essayé de s'oublier en passant de partenaires en partenaires. D'ailleurs, cela me rendait triste de savoir qu'il avait arrêté sa vie de Don Juan l'espace d'un temps juste pour moi. Surtout lorsque l'on savait que l'on se détestait avant. Mais le destin fait bien les choses puisque j'avais découvert en lui plus qu'un homme manipulateur, menteur et aguicheur. Non, il était sensible, charismatique certe mais vraiment attachant. Il gardait ses problèmes en lui, tout comme moi et l'on avait sut se confier l'un à l'autre pour se découvrir mutuellement alors que je n'avais jamais rien dit à personne. C'était dingue de savoir que maintenant si il le voulait il pourrait dévoiler toute la vérité sur moi au grand jour. Le fait qu'après le mort de mes parents je passa l'été à me défoncer et à rentrer avec de nombreux numéros de téléphone dans les poches ou simplement me réveiller avec un homme dans mon lit. Cette partie de mon histoire restait pitoyable mais je n'avait eut que ça pour ne plus songer à mon chagrin.

J'avais maintenant fait le deuil de mes parents mais pas celui d'Edward. Je ne l'oubliais pas et je ne savais pas ce que celui-ci pouvait penser de son côté. Souffrait-il autant que moi lorsqu'il me croisait dans un couloir ? Sûrement pas ... Il était beaucoup plus résistant que moi , je le savais et c'était bien ma veine de m'être entiché du plus grand séducteur de l'école ! Soudain derrière moi j'entendis des bruits de pas. Qu'importe, je ne voulais me retourner. J'étais concentrée sur les bâtiments en face de moi essayant de ne pas penser à cet homme lorsqu'une voix familière vint attirée tous mes sens. C'était lui, la personne que je voulais oublié. Je me figea légèrement puis reprit contenance. Après tout, nous n'étions plus que des exs, rien d'autre ... N'est-ce pas ?

Elle l'est ...

Je me retourna lentement, m'adossant contre la balustrade pour plonger mon regard dans celui d'Edward :

Tu n'es pas à une fête ?

Effectivement, le beau brun avait l'habitude de passer de soirées en soirées. Quoi qu'il aurait put dire la même chose de moi mais bon ...

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Il m'était impossible de décrire avec précisions ce que je ressentais lorsque je me retrouvais face à cette jeune femme, avec laquelle j'avais été pendant presque une année de ma vie, je ne pouvais qu'être ébloui par tant de charme dans ce corps de femme fatale. Amoureux dîtes vous ? Je ne saurais pas vraiment quoi répondre à cette question si ce n'est qu'aujourd'hui j'étais totalement perdu dans mes sentiments. L'été qui aurait du me permettre de faire un point sur ma relation avec Caroll m'avait plus embrouillé qu'autre chose, les sorties toutes les nuits n'avaient pas non plus aidé. Résultat ? Je me retrouvais ici, juste à côté d'elle sous un ciel illuminé d'étoiles ne sachant pas quoi lui dire. Après tout, je ne savais pas quoi me dire à moi même alors imaginez à elle. Notre relation avait toujours été complexe, jamais nous n'avions eu une période de vrai calme, les plus tranquilles avaient été de « simples » disputes tous les jours. Il était évident que n'importe qui m'aurait répondu de ne pas aller plus loin et de laisser tomber car la description que je donnais de cette étape de notre vie était tout sauf positive. Néanmoins, c'est ainsi qu'elle avait été et pas autrement. Depuis la rentrée universitaire je n'avais pas pris le temps de parler à Caroll, je fuyais la confrontation qui devait forcément avoir lieu après des vacances remplies de tierces personnes, mais si cette nuit là j'avais décidé de monter sur ce toit et qu'en la voyant je n'avais pas fait marche arrière et bien c'était tout simplement parce que je me laissais la possibilité d'envisager un « pourquoi pas ».

C'est souvent sous les étoiles que l'on a les scènes les plus romantiques.

Je ne pus m'empêcher d'esquisser un sourire au coin de mes lèves, un de ces même sourires qui me valaient la réputation d'être un des plus grands briseurs de cœurs de Berkeley. Pourtant, ce dernier n'était pas adressé à Caroll avec l'idée de lui faire du mal mais de lui montrer que je n'étais pas sur ce toit pour me disputer, pas cette nuit , elle était trop belle pour laisser la colère et les ressentis nous emporter. Je la regardais, elle était tellement belle à la lueur de la lune que le temps d'une pensée j'oubliais tout ce qu'il s'était passé entre nous, j'avais même envie de l'embrasser comme je l'avais tellement fait à une époque, bien lointaine à présent, mais je me retins car cela aurait été mal placé de ma part et qu'il ne le fallait pas avant d'avoir prit une décision définitive quant à notre futur. J'avais envie, pour une fois, de jouer franc jeu sur toute la ligne, de laisser de côtés la drague omniprésente dans ma vie et les belles paroles en l'air pour être juste sincère. C'est pourquoi, lorsque la jeune présidente des Iotas plongea son regard dans le mien je le lui rendis. La tentation de l'embrasser était encore plus forte maintenant que nos yeux étaient rivés sur ceux de l'autre mais je répondis rapidement à sa question pour être certain de ne pas céder.

Effectivement, je rentre d'une fête. Je me suis rarement autant amusé depuis cet été.

Je jouais enfin la carte de l'été passé, non pas dans l'intention de réveiller les vieux démons de notre relation même si je sentais que cela allait provoquer l'effet contraire. Ces mois passés hors des Etats-Unis avaient sans aucun doute été ceux pendant lesquels je m'étais le plus amusé depuis bien longtemps, j'avais entièrement profité de ma jeunesse sans penser aux conséquences que cela pourrait avoir. Ce n'était néanmoins pas les sorties tous les soirs et les couchers aux aurores qui m'avaient fait oublier mon ex petite amie et notre décision de prendre du recul . J' y avait énormément réfléchit, fait le tour et m'étais tracassé au point de ne pas dormir, mais n'avais pas réussi à éclairer mes sentiments. S'éloigner de la jeune femme n'avait en fin de compte pas été si utile, cela m'avais juste permis de continuer à marcher droit devant quand je la croisait dans les couloirs.

Et toi sinon, que fais-tu ici toute seule ? Le temps s'est énormément rafraîchi, est ce que tu as froid ?

Comme quoi, je pouvais me préoccuper de Caroll même en l'ignorant dans les couloirs. Ma voix avait reprit le ton charmeur que tout le monde connaissait et je regardais à présent l'horizon en m'adossant à la rambarde du toit du bâtiment principal. On pouvait voir se dessiner au loin les innombrables buildings de San Francisco, ainsi que les grands arbres du parc de l'université. A ce moment précis je me rendais compte que je n'aurai voulu être nul part d'autre qu'à cet endroit, avec Caroll. J'étais bien, surtout grâce à sa présence et la gêne que je redoutais n'était en fin de compte qu'une illusion que je m'étais faîte pour éviter la jolie brune.

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C'est souvent sous les étoiles que l'on a les scènes les plus romantiques. Cette fois-ci je ne pus m'empêcher de dériver mon regard vers le vide qui s'étendait derrière moi. Je n'étais pas encore préparée à ce genre de répliques typiques du beau brun à mes côtés et cela me rappelait à quel point je le connaissais. Il faisait toujours ça. Des répliques de séducteurs ou juste parce qu'il avait tellement l'habitude qu'il les sortait comme ça lorsque la situation n'était pas la plus importune. C'était comme ça et d'un coup, je ne sentis plus le froid qui m'avait envahis précédemment. La chaleur de la familiarité venait d'apparaître dans mon coeur réchauffant tous les souvenirs que j'y avais enfouis afin de ne plus y repenser. Je détestais être à cour de mots. J'avais l'impression qu'à ce moment, je paraissais faible et c'était un sentiment qui me révulsait énormément. En faîtes je n'étais pas si forte que ça puisque l'année dernière beaucoup avait entendut dire que, ayant des problèmes sentimentaux avec Edward et Lucas, j'aurais perdut tous mes repères. Cette année, je ne voulais plus qu'on s'appitoye sur mon sort. Sauf que les problèmes revenaient au galop. Me poursuivant même dans mes rêves alors que j'aurais dut chasser la présence du Delta de mon esprit. Sa ne s'était pas fait mais l'on disait toujours que les blessures d'amour se guérissaient un jour ou l'autre. J'attendais toujours ... Ou peut-être ne voulais-je pas attendre. Perdut dans mes doutes je me noyais peu à peu et brûlais en même temps d'un amour qui ne pouvait sortir sans que le jeu se joue à deux.

C'est vrai et je trouve ça d'ailleurs assez cliché ...

J'avais reprit une certaine assurance et j'étais maintenant contre la balustrade, penchée au-dessus du vide comme si j'aurais voulut m'envoler pour fuir loin de lui. Mais je ne pouvait et ne voulais pas alors je parlais comme si j'étais quelqu'un d'autre. Cliché ? Non, au contraire je trouvais le fait d'être avec la personne qu'on aime sur ce toit au milieu des étoiles, magiques. D'ailleurs elle se rappelait être venut nombre de fois avec le beau brun sur ce même lieu. Il y a si longtemps maintenant ... Il parla ensuite de cet été et de la fête à laquelle il avait assisté. Oui,je ne savais si c'était un Omega ou une Bêta qui l'avait organisé mais l'on m'avait demandé de venir. Je n'y avais pas mit un pied préférant aller dans un bar tranquille et branché de la ville avec deux amis pour parler et boir quelques verres. Puis j'avais décidé de rentrer à l'université, ne voulant pas vraiment me retrouver dans le logis familial qui ressemblait plutôt maintenant à une maison fantôme qu'autre chose ... Enfin, fermant les yeux quelques minutes, je tourna de nouveau mon regard vers le sien. Ses yeux ne m'avais pas quitté et je sentis un frisson parcourir mon échine lorsque ses yeux bleux océan vinrent briser ma carapace d'un coup ...

Sa n'a pas été facile non-plus pour moi. Tu sais j'ai été en France, chez ma famille, histoire de m'écarter un peu des ragots de la ville ... Tu peux me comprendre mieux que n'importe qui je pense !

J'avais parlé d'une voix tout à fait normal oubliant la gène qui m'avait envahit quelques minutes plus tôt. Effectivement, les rumeurs, personne n'en coupait mais lui étant très populaire aussi, il en avait le droit presque toujours ! Et puis avant les vacances, la Watch Out avait jasé sur notre compte ...

T'inquiètes pas, sa va. Rappelle toi, je ne suis pas en sucre ...

Je souris à l'évocation de souvenirs oubliés, usés par le temps. Un sourire franc et amère qui avait l'envie de se faire pardonner. Se faire pardonner pour avoir laisser derrière soit la personne avec qui je ne m'étais jamais sentis aussi bien ...

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La preuve que tu as bien changé, il y a quelques années c'étaient encore les images que tu préférais.

Je te comprends parfaitement, mais tu sais je crois que c'était ce qu'il y avait de mieux à faire...pour nous.

Non, je le sais, tu n'es pas en sucre mais je n'aimerai pas que la présidente des Iotas prenne froid, imagine la confrérie sans toi. Déclarais en lui adressant un grand sourire.

Je te demande pardon...je ne voulais pas.

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Il avait raison. Et j'arrivais à comprendre qu'il me connaissait encore mieux que je l'aurais crut. Ou peut-être le savais-je déjà tout simplement. Cette scène était belle à la lumière des étoiles et le sentiment de peur que je ressentais auprès du garçon était plutôt exitant qu'autre chose puisque pour une fois j'avais l'impression de ressentir autre chose que de l'indifférence et de la désinvolture. Enfin de compte j'avais peut-etre une âme. je sentais un feu se réveiller en moi et je savais que la présence d'Edward en était pour beaucoup responsable. J'espérais alors qu'il ne repartirait pas si vite que ça car alors j'aurais dut retomber dans cette contemplation morne et lasse de la vie étudiante que je me construisais peu à peu avec des faux sourires autour de moi pour montrer que la reine des garces restaient toujours à sa place ... Ses yeux ... Ils étaient si beaux. J'aurais put y plonger mon regard pendant des heures sans me lasser de leur magnifique éclat et de leur couleur envoutante. Le jeune homme me regardait mais moi je ne savais que dire, que faire et chaque mouvement que j'aurais voulut effectuer restait dans mon esprit, je ne bougeais plus, j'étais comme clouée au sol par une force invisible. Me rapprocher de lui ? je ne pouvais pas. M'éloigner ? Encore moins. Il m'envoutait et chacun de ses mots resonnaient en moi comme si il avait prononcé un poème ... Il fallait que je réagisse, défaillir de la sorte devant lui enlevait tout de ma force intérieur dont il savait parfaitement la faiblesse ...

Tu as peut-être raison ...

Pour nous, ce mot m'avais fait frissoner et je savais que de sa bouche tout sonnait tout d'un coup vrai. J'avais du mal à réagir à la simple pensée que tout était bel et bien finit entre nous. Je ne voulais pas y croire et cela me fit frémir de nouveau. Une habitude constante que j'avais souvent à ses côtés. Pour vous dire l'effet que ces simples mots me faisaient ! Je ne réagis que très mornement comme si il avait admis une réalité que je connaissais depuis longtemps. Je la connaissais peut-être mais je l'aimais toujours, c'était plus fort que moi et en repensant à notre relation je me disais qu'en fin de compte, tout n'avait été que surjoué. En faîtes, nous nous disputions souvent avant mais une heure plus tard, on se sautait dessus littéralement en rigolant de nos bels paroles. Je me rappelais parfaitement de tous ces moments et mon coeur se serra dans ma poitrine aux souvenirs beaux de nos longues journées passées ensemble. Qu'elles soient tristes ou belles, de toute manière, chaque minute à ses côtés m'avaient parut un cadeau du ciel. Je ne croyais pas en dieu mais plutôt au destin. Si Edward restait dans mon coeur peut-être était-ce un signe que je ne devais pas abandonner et me battre encore pour les sentiments que j'épprouvais ?! Devrais-je lui dire ? Non, nous avions trop de fierté tout deux pour en venir à une vrai discussion sérieuse sur notre histoire. Peut-être était-ce que sa faisait trop mal. La douleur d'en parler, de repenser à tout, pourquoi ? Trop de pourquoi, jamais de réponse, et je piétinais une fois de plus dans mes doutes et mes questions demeurées inlassablement en l'air ... Pour lui, c'était peut-être la meilleure solution qu'il avait prit. Moi ? Je ne me rappelais pas de ce moment. Le choc de la mort de mes parents m'avaient transformé totalement à cette époque et je n'étais devenue plus qu'un fantôme dans les couloirs qu'on pouvait bousculer sans réveiller, qu'on pouvait frapper sans ressentir la douleur. Je lui avait parlé, les yeux rivé au sol, déconnecté de la réalité. Mes paroles étaient sortis aussi limpides que possible et notre relation c'était finit. Je ne voyais plus aucune raison de rester avec lui puisque ayant déjà perdut tout ce que j'aimais, j'avais peur de le perdre par accident comme les autres. Mais c'était bête d'avoir penser ça et maintenant je regrettais mon geste puisqu'il aurait été le seul sur qui j'aurais put m'appuyer et donner tout mon amour. Tant pis, c'était du passé ...

Ta raison. Après tout, si je suis malade tu ne pourras plus me regarder, je crois pas que les hommes soient attirés par les filles avec des yeux défoncés comme après trois joints ...

Je lui souris enfin. Un sourire franc qui essayait de décontracter l'atmosphère glacial de la scène. Mince, je me rappela aussitôt mes paroles. N'était-ce pas un peu anonciateur de mes pensées ? Est-ce que celles-ci lui montrait que je voulais qu'il me regarde à nouveau ? Lui montraient-elles que j'avais envie qu'il me reprenne de nouveau dans ses bras et qu'il me berce de ses grands yeux bleux ? Non, je divaguais totalement, ma phrase totalement innocente ne devait pas me perturbée. Mais voilà, comment ne pas l'être avec lui ? Je ressera la veste qu'il avait fait parvenir sur mon dos. Son parfum m'envouta. Un parfum familier dans lequel je m'étais bercée pendant des nuits ... Je détourna le regard ayant peur que mes joues ne rosissent légèrement mais alors que j'essayais de calmer les battements de mon coeur, Edward posa sa main sur ma joue pour la carresser tendrement, comme lorsqu'il le faisait avant ... Mes yeux se plongèrent de nouveau dans les siens. A ce moment mon souffle était comme coupé et je n'avais qu'un pas à faire pour toucher ses lèvres mais je ne le fis pas. Il enleva précipitemment sa main et j'en fus troublée :

Ne t'en vas pas ... Reste avec moi ...

Je ne savais ce que c'est phrase voulait dire mais je ne voulais plus de son absence dans mon coeur. Je baissa le regard géné puis le releva enfin me reprenant légèrement :

Je veux dire .. Non, ce n'est rien.

Invité

Je t'aime, moi non plus. Cette situation était plus que détestable. Où en étions-nous vraiment ? Nous nous tournions autour depuis toujours et pourtant nous n'étions pas fichus de nous avouer nos véritables sentiments, même à la lueur des étoiles sous ce ciel d'automne. Je ne pouvais m'empêcher de penser que nous étions vraiment stupides de nous comporter de telle sorte. Il faut croire que la mauvaise expérience que nous avions passé avec notre couple avait altéré notre jugement sur nos sentiments vis à vis de l'autre. « Caroll Venn, tu es certainement la seule personne de laquelle je sois sincèrement tomber amoureux, pourtant je ne peux m'empêcher de te repousser ou de te faire mal dès que tu essayes de m'approcher. » Voilà ce que j'aurais tant aimé lui dire, mais ma peur m'empêchait de le faire, elle était encore une fois un obstacle majeur à notre bonheur. Nous faisions un pas, nous en reculons de quatre, quel gâchis. De plus, voir nos regards entrecroisés produisait un effet en moi qui me plaisait. J'avais l'impression de ne plus être le charmeur mais le charmé.

Sans doute...

J'avais beau y réfléchir, Caroll avait été l'un des seules sur lesquelles j'avais pu m'appuyer dans les moments difficiles. Lorsque mes parents essayaient de s'imposer dans ma vie ou quand mes frères se montraient omniprésent j'étais sûr que je pouvais m'adresser sur la belle brune pour me conseiller. Je ne l'avais pas souvent fait car je n'étais pas du genre à partager mes ennuis, encore moins avec ma petite amie, de peur de l'ennuyer. Ce qui était appréciable dans notre relation c'était que cette confiance était réciproque étant donné qu'elle avait toujours compté sur moi dans les moments difficiles, notamment avec la mort de ses parents. Cette période avait sans aucun doute fragilisé notre couple mais elle avait prouvé qu'à deux nous étions beaucoup plus fort. Elle nous a renforcé je pense. Cette relation de confiance mutuelle me manquait, un seul regard suffisait à nous comprendre, comme sur ce toit par cette nuit étoilée. Nous pouvions rester des heures couchés l'un contre l'autre, cela nous suffisait à nous calmer, à nous réconforter. J'étais pour la première fois et ce depuis longtemps mélancolique de cette période de ma vie. Elle n'avait pas été tranquille, mais dans le fond n'avait-elle pas été celle que j'avais pris tant de plaisir à vivre ? Il était extrêmement compliqué de repenser à ces souvenirs là, enfouis le plus profondément possible dans mon esprit car je les avais fui, je ne devais m'en prendre qu'à moi même si ma relation avec Caroll me manquait.

Caroll, je pourrais te regarder dans n'importe quelle situation. En plus, si tu étais malade nous pourrions passer nos journées devant une grande cheminée. Rigolais-je en pensant à un éventuel film dans lequel nous étions les protagonistes.

Que l'amour était compliqué. Si Caroll était malade il était évident que je passerai mes journées avec elle jusqu'à ce qu'elle guérisse. Je n'aurai aucun mal à la prendre dans les bras et à attendre qu'elle trouve le sommeil entre ceux-ci. Puis, à mon tour je soupirerai avant de m'endormir à ces côtés. Cette vision me donna un frisson qui parcourut tout mon corps, j'étais monté sur ce toit avec la tête remplit d'hésitations et à présent elles semblaient balayées. J'avais le sentiment de n'avoir plus aucun doutes, ou je préférais tout simplement les laisser de côté pour profiter entièrement de ce moment près de celle que j'avais aimé et que j'aimais toujours dans le fond.

Ne t'en vas pas ... Reste avec moi ...

Cette phrase déclencha en moi une réaction qui ne me surpris absolument pas, elle était juste ce qui devait finir par arriver. De mes mains, j'attrapais celle de la jeune femme avant de l'attirer vers moi, puis je passa la pomme de ma main sur sa nuque protégée par la veste que je lui avais mise sur le doser. Mon regard s'approcha lentement du sien, sans quitter ses yeux une seule seconde, puis nos lèvres furent à une distance ridiculement petite et mes mains quittèrent son cou pour se placer sur ses joues.

Non, toi reste avec moi. Dis-je d'un ton digne d'un tombeur.

Je ne fis pas attention à la remarque de la jeune femme, seul le silence de sa beauté me passionnait sous ce clair de lune. L'ombre des étoiles dessinait dans la nuit la silhouette de deux étudiants enlacés face à face, lèvres proches, très proches. Une légère brise se souleva laissant toute l'intrigue de s'il y avait eut un baiser ou pas en place.

Invité

Maintenant que je réfléchissais, je ne lui avait dit quà de rares moments les mots "je t'aime". Et puis que je les pensait chaque jour un peu plus ou chaque jour un peu moins, je ne pouvais me dire que si j'était à ce moment précis avec lui j'aurais aimé qu'il les entende vraiment puisque ces mots ne représentaient des souvenirs sûrement lointain. Nous ne nous montrions pas vraiment nos sentiments souvent en faîtes. Bon biensûr, on passait souvent les journées ensemble à rigoler, nos soirées à rester au lit en regardant de vieux feuilletons. Je me rappelais souvent des journées où l'on ne faisait rien appart rester dans le lit, pelotoner l'un contre l'autre ou tout simplement se battant comme des enfants. Biensûr, le jeu les en excluait lorsqu'il se pimentait légèrement ... Je repensais à ces nombreux souvenirs maintes fois entre coupées de disputes. Biensûr, cela arrivait à tous les couples non ? Et si même après celles-ci, je comprenais dorénavant que j'amais encore l'homme en face de moi c'est que le coup en valait de tenter sa chance une nouvelle fois dans les bras du beau Delta. Mais comment lui faire comprendre et lui avouer ? Les mots du beau brun résonnait encore dans ma tête. C'était peut-être mieux ainsi ... Non, je ne pouvais y croire et lorsque je plongeais de nouveau mon regard dans le sien, j'aurais put enlever tous les doutes qui nous liaient. Non, c'était impossible de rester impassible devant un regard qui faisait fondre mon coeur en quelques secondes Si j'aurais voulut, j'aurais put lui dire tout ce que je ressentais mais je préférais me taire Après tout, c'était bien moi qui avait commencé à créer un froid entre nous non ? Les circonstances avaient été désobligeantes c'est vrai mais maintenant je le regrettais amèrement. Des regrets, toujours des regrets mais rien de concrets finalement. Je me perdais dans l'eau trouble qui était ma vie à présent. Sans lui, je n'avais plus de lumière vers laquelle me diriger...

Edward ...

Seul son prénom avait put sortir d'entre mes lèvres. Un prénom doux aux sonorités envoutantes. Cela faisait longtemps que je l'avais excluer de mon vocabulaire et la manière dont je l'eus prononcé maintenant pouvait bien montrer que mes sentiments revenaient à la surface. Je ferma les yeux pour nous imaginer tel qu'il l'avait fait, tous les deux, ensemble devant un bon feu de cheminé. L'image était trop douce et trop belle pour être un fait de la réalité. Mais je voulais y croire car en cet instant l'homme était beaucoup plus sérieux que n'importe qui. Il se rapproche enfin, son soufle venant obscurcir mon jugement et sa main vint carresser ma nuque chaude dut à sa veste au parfum alléchant. C'était trop beau pour que mes joues ne s'enflamment pas. Mes mains ne gardaient pas leur calme et mon cerveau ne pensait plus. J'étais tétanisée par l'amour que je ressentais pour le garçon. Un frisson me vint alors, parcourant mon échine lorsqu'il déposa ses mains sur mes joues et qu'il prononça les quelques mots qui précédèrent la suite ... Ses lèvres étaient bien trop près, sa main bien trop douce et son regard trop attrayant. Je me plongea alors dans son regard, suivant les traits de sa mâchoir du bout de mon doigt et je ferma les yeux nous rapprochant alors des quelques centimêtres qui nous séparait. Je l'embrassa. D'une manière hésitante d'abord. J'avais peur qu'il me repousse. J'avais peur tout court. Mais le voyant me rendre mon baiser, mon coeur s'enflamma. J'attendais ce moment depuis trop longtemps. Et moi qui avait crut devoir l'oublier par tous les moyens, je m'étais bien tromper effectivement ! Je recula enfin, laissant mes paupières closes, mon souffle essayant de reprendre contenance devant l'effervescence que mon corps avait vécut ...

Je t'aime ...

Les premiers mots qu'il m'avait dit lorsque l'on s'était embrassé pour la première fois, les premiers que je lui ressentais maintenant en esperant que ce n'était qu'un début, peut-être le début d'une toute nouvelle histoire ...

» (r) où vas-t-on mademoiselle ? dans les étoiles.
» Dans un élan de passion [Edward A.]
» Dans la vie jette toi à l'eau tant qu'il n'y a personne pour te pousser dans le dos ♪ [Mika & Amy]
» Un café ? Tu le préfères dans la tasse ou dans ma tête ? [LEO-ALISSON&JONAH]
» L’homme fort, brave comme on a toujours vu dans nos bouquins ou dans les films depuis qu’on a l’âge de 12 ans c’est factieux, il n’existe pas. ¤ ft Milla

Dans les étoiles ... [pv Edward]

Dans les étoiles ... [pv Edward]

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