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(r) où vas-t-on mademoiselle ? dans les étoiles.

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MessageSujet: (r) où vas-t-on mademoiselle ? dans les étoiles. (r) où vas-t-on mademoiselle ? dans les étoiles.  EmptySam 29 Juin - 18:54



où vas-t-on mademoiselle ? dans les étoiles. plutôt au post de police.
COLEEN & GRETCHEN // GRETLEEN.
Elle ne sait pas pourquoi elle est là, elle ne voulait pas être là de base et surtout aller en boîte. Certes, elle avait besoin de sortir mais l’insistance qu’avait faite preuve la brune qui se démenait devant elle, lui avait donné l’incapacité à refuser l’offre. « bon sang, ne joue pas ta princesse et grouille ton derch’, on va arriver en retard … sa voix est un supplice pour les oreilles de la blonde, elle tombe dans les aiguë sans qu’on y prenne gare, ce qui a le don de l’agacer au plus haut point. et je veux pas arriver en retard parce qu’il y aura caleb ! elle essaye de ne pas l’écouter, fatiguée, posant son regard bleuté sur la paire de chaussure qu’elle tente d’enfiler sans se faire mal au pied. mon dieu ce que ce mec peut-être canon ! tu verras, il a de ces yeux, juste humph, tu pourrais te noyer volontiers dedans ! » un long soupire s’échappe de ses lèvres teinté pour l’occasion d’un rouge profond. La grecque relève la tête et pose son regard sur la jeune femme de son âge qui court dans tous les sens dans la pièce, surement à la recherche de ses chaussures, chaussures qu’elle ne trouve pas parce qu’elle est bien trop occupée à penser à ce caleb. Se redressant légèrement, lâchant la chaussure à terre, Gretchen lance « ce que t’es chiante à courir partout la grosse. l’acte voulu a un effet immédiat, la brune s’arrête offusquée. Mains sur les hanches, toute essoufflée. Un sourire moqueur s’immisce sur le visage de la blonde. bien. elle colle ses genoux l’un contre l’autre, joint et ses mains et les pose sur ses cuisses dénudées. maintenant respire un bon coup parce que j’ai l’impression que tu vas me faire un AVC dans quelques secondes. De un, lâche moi avec ton caleb, il va pas s’envoler à moins qu’il se fasse capturer par les petits bonhommes verts elle écarquille les yeux, faisant apparaître le blanc de ses yeux qu’on ne pouvait voir à cause de la tonne de maquillage qu’elle s’était appliqué. où par une blonde pimbêche qui aura pris les devants avant toi. elle hausse les épaules, faisant apparaître une mimique bien à elle, bouche tordu sur le côté. pète un coup, je déconne. Maintenant calme toi et tu verras que tes chaussures sont déjà à tes pieds. » son regard descend le long des jambes dénudés de la brune pour s’arrêter sur ses pieds chaussés d’une paire d’escarpins louboutins –chaussures qu’elle ne pourra jamais s’acheter à moins d’avoir épousé un homme riche, mais ça c’est une autre affaire qui n’est pas prête d’arriver ayant refusé une fois, de se marier avec l’enfant d’une famille riche. La brune sourit, ce sourire qu’on voit seulement sur les lèvres des actrices blondes botoxés dans les séries débiles. Elle se tape le front et rit bêtement. Gretchen prend sa respiration, excédée. Elle chausse rapidement ses chaussures et se lève du lit d’Emily. « bon, maintenant on peut y aller à cette putain de soirée. » lâche-t-elle avec un grognement rageur, récupérant ses affaires sur le bureau de la chambre universitaire.


(…)



La musique bat son plein. Elle a la tête qui tourne, les tympans explosés par le bruit. Parce que ce n’est plus de la musique à cette-heure-ci, mais du bruit, pure et simple. Ce bruit qui vous fait perdre tout sens, elle vacille sur ses talons qu’elle trouve peu confortable depuis qu’elle les a enfilés. Elle a chaud, les effluves corporels des gens lui donne envie de vomir, elle ne veut qu’une chose sortir de cet endroit et respirer l’air frais. Elle se sent prise au piège. Elle marche lentement, de peur à tout moment de faire un pas de travers et de tomber. Ses bras sont tendus droit devant elle, essayant de lui frayer un chemin parmi tout ce monde. Ils dansent, elle ne cherche pas à comprendre leur façon de bouger. Le chemin jusqu’à la sortir semble loin, tellement loin qu’à chaque pas qu’elle fait, elle a l’impression de reculer de trois pas. Murmurant des « désolée. » elle n’arrive cependant pas à atteindre son but. Changeant de chemin, elle se dirige vers le bar pour le longer jusqu’à la sortie, par chance il y a moins de monde, enfin, moins de monde qui danse, le peu de gens qu’elle voit sont en train de se sauter dessus comme des animaux. Elle porte sa main sur sa bouche, l’odeur en devient presque insupportable et elle a chaud, terriblement chaud. Elle marche jusqu’à la sortie et se sent enfin libre.

Elle prend une longue bouffée d’air frais, supposant être enfin libre avant de se rendre compte qu’elle ne respire que les rejets des fumeurs, toussant à s’en décoller les poumons, elle s’avance, se frayant difficilement un chemin jusqu’aux voitures garées. S’arrêtant en chemin, la jeune femme retire ses chaussures et perd tout de suite dix centimètres, les ramassant en pliant les genoux, elle entend des sifflements derrières elles. Elle ne calcule pas même si elle bout de l’intérieur. Ce n’était pas comme ça chez elle, dans sa petite ville tout le monde se connaissait, tout le monde se respectait, ici, il n’en est rien. Marchant quelques mètres, pieds nus, elle essaye de prendre le plus d’air possible. Mais, chose à ne pas faire, car ses tournis ne ralentissent pas. Elle tombe à genoux et prend sa tête dans les mains. Elle ferme les yeux et se concentre sur le fait que tout est dans sa tête, le monde ne tourne pas, elle n’est pas sur un bateau. (dix minutes plus tard.) elle voit plus claire, dans sa tête c’est beaucoup plus nette sauf les cris qui résonnent contre la paroi de son crâne. Mais elle n’est pas folle, elle se relève, chaussures en mains et regarde autour d’elle, une bande mecs commence à se chauffer avec une autre. « super. » elle s’avance, tentant de les contourner, elle rabaisse sa robe moulante, couvrant le peu de cuisse qu’elle peut couvrir. Alors qu’elle croit pouvoir atteindre la porte d’entrée, la jeune femme se sent poussée en avant, elle n’arrive cependant pas à se rattraper et s’écroule par terre, s’écorchant tout le côté de sa jambe. « bordel de merde. » Des murmures, des insultent fusent. Elle se redresse maladroitement, sa robe est déchirée sur le côté et elle sent une douleur lancinante dans la jambe. S’appuyant sur son avant-bras, elle regarde l’attroupement près d’elle. « non mais sérieusement, t’as pas les couilles de venir te battre avec moi mais pour pousser une meuf t’es le premier ?! » est la seule chose qu’elle parvient à entendre, deux jeunes hommes de la bande de celui qui venait de parler vinrent à elle, l’aidant à se relever. Une fois sur ses pieds, la jeune femme leur dit « merci ! » elle baisse la tête, constate les dégâts, sa jambe saigne, sa robe est déchirée, bref, elle ne sert plus à rien : elle ne recouvre presque rien. Prenant une inspiration, elle regarde l’un de mecs qui la tient encore. « qui a fait ça ? » il fronce les sourcils et montre de la tête le coupable, déjà en prise avec l’un de mecs. « d’accord. » il la lâche. Elle attache ses cheveux en une queue de cheval grossière, s’approche en boitillant vers lui, certains regards sont posés sur elle. Elle tape gentiment sur son épaule, il se retourne, surprit mais il n’a pas le temps de comprendre qu’elle lui assène un poing en pleine joue, lui éclatant la lèvre. Elle sent une douleur dans sa main mais elle ne s’en préoccupe pas, il s’abbesse, mains sur le visage. Si il y a bien une chose qu’elle a appris en vivant avec ses nombreux cousins à Athènes, c’est se battre et se défendre. Posant ses deux mains sur ses épaules, elle plie son genou et lui donne un coup de genoux dans le bas ventre. « tu t’es attaqué à la mauvaise personne, connard. » elle sent deux bras la prendre par le ventre et l’emmener loin. Elle était l’huile sur le feu, la bagarre commença.


(…)


Elle n’aurait pas dû répliquer, elle aurait dû jouer la pauvre victime, elle ne serait pas là, assise inconfortablement sur cette chaise avec une maigre couverture qu’on lui avait donné pour se couvrir. Elle soupire, se laissant basculer en arrière. « désolée. » lance-t-elle à l’encontre de la brune à côté d’elle. Emmenée tout comme elle par erreur, enfin la présence de Gretchen n’était pas une erreur, seulement elle s’en tirerait bien cette fois-ci. Elle s’enfonce un peu plus dans la chaise, l’odeur du café froid lui donne des hauts le cœur. Le commissariat, sérieusement Gretchen ? Elle aurait mieux fait de rester chez elle. « excusez-moi, quand est-ce qu’on peut partir ? adresse-t-elle à une femme, agent de police vue son uniforme, elle lui jeta un regard dédaigneux. quand on en aura fini avec vous. » la blonde la regarde partir. « j’aime pas du tout cette femme. » lâche-t-elle en croisant un peu plus ses bras contre elle. Elle tourne la tête vers la brune. « oh faite, je m’appelle Gretchen. » si elle devait resté coincée ici, autant comblé l’ennuie.

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MessageSujet: Re: (r) où vas-t-on mademoiselle ? dans les étoiles. (r) où vas-t-on mademoiselle ? dans les étoiles.  EmptyDim 7 Juil - 11:19



Soyons extraordinaires ensemble plutôt qu'ordinaires séparément


▶ COLEEN AND GRETCHEN.Les derniers rayons du soleil de juin venait caresser les longs cheveux bruns détachés de la belle thaïlandaise qui restait prostrée assise sur son lit, les genoux remontés sous son menton, vêtue d'un simple short en jean et d'un tee-shirt sur lequel avait été imprimé le drapeau anglais en grand, ses couleurs rouges blanches et bleues étaient légèrement passées pour donner l'impression que ledit drapeau avait été abîmé. Coleen s'était réfugiée chez ses deux frères aînés, Alejandro et Hyppolite qui partageaient un luxueux appartement dans le centre-ville de San Francisco dans lequel ils l'autorisaient à venir de temps à autres. Sa minuscule chambre d'étudiante dans le grand bâtiment à l'architecture pittoresque du groupe des Lambdas l'insupportait profondément, la taille de celle-ci lui donnait l'impression d'être coincée entre quatre murs qui se refermaient progressivement sur elle, menaçants et oppressants. Elle détestait cette sensation d'enfermement, telle une enfant elle avait avidement besoin de liberté pour vivre et la pièce dans laquelle elle était censée vivre allait la rendre claustrophobe si on l'obligeait à y siéger tous les soirs après ses cours d'astronomie. Pour s'empêcher de perdre la raison en restant recroquevillée dans un coin de la pièce, se vernissant les ongles des pieds en priant pour que cette envie de meurtre passe, toute seule dans sa boîte de conserve, elle déboulait comme une furie chez les deux Epsilon qui lui servaient de frères, débordés par leur vie sociales débordante, tout comme leur jeune sœur qui souhaitait sortir le soir-même. « Une soirée tu dis ? Tu trouves pas que c'est légèrement abusé d'aller dans ce genre d'endroits à ton âge ? » beugla d'une voix pleine d'aplomb le plus jeune des deux, Hyppolite. Levant les yeux au ciel avec l'air d'une adolescente, la brunette et sa fraîcheur habituelle jetèrent un regard empreint de tristesse à son frère, dans l'évident but de le faire craquer et d'obtenir son accord. Ces yeux enchanteurs restaient tout de même une part de sa personnalité qu'elle ne savait pas exprimer verbalement, la douceur et ses airs de poupée de porcelaine furent brisés par les paroles qui suivirent. « Râh, mais ça va ! J'ai vingt ans je te rappelle, je suis majeure, je n'y vais pas toute seule mais avec des amis ; tu n'as aucunes raisons de t'en faire ! Et puis tu me connais , je suis raisonnable ! » protesta-t-elle en changeant brutalement d'expression, passant de cet air de cocker battu à une petite gamine capricieuse qui n'obtient pas ce qu'elle veut. Quand elle prétendait être raisonnable, ses deux frères savaient pertinemment que ce n'était qu'un énorme mensonge. On n'imposait aucune limite à la Demoiselle Da Russo, elle faisait tout comme bon lui semblait et c'était non-négociable avec elle. Ils avaient donc conscience qu'avec elle, une verre de trop et tout basculait ; son esprit embrouillé par l'alcool irait divaguer où bon lui semblait, un défi stupide et elle réagirait au quart de tour. Néanmoins, dès que sa crise de colère accompagnée de cet air d'enfant exigeante fut passée, il retrouva cette petite fille de quatre ans qui le suppliait de lui donner la moitié de sa barre de chocolat, ce petit moineau anémié qui l'incitait du regard. Alors, d'un air profondément agacé par sa propre faiblesse à la vue de la mine attristée de sa petite sœur, il céda, bien malgré lui. « Bon, d'accord, vas-y. Mais ne compte pas sur moi pour venir te rechercher à deux heure et demi du mat' quand tu seras complètement ivre et incapable de dire où se trouve ta voiture ! » s'exclama-t-il en lâchant un long soupir empreint de regrets dès qu'il eut fini de prononcer ces mots.

Coleen a l'impression que le son de la batterie résonne dans toute sa cage thoracique et que c'est le son de la guitare qui fait vibrer ses bras tandis qu'elle les lève vers le ciel. L'odeur de la sueur mêlée à celle des eaux de toilettes des personnes présentes dans la salle l’écœure mais ses narines ont pris l'habitude de se faire agresser par cette odeur désagréablement puissante. Ses longues jambes nues dont les cuisses ne sont couvertes qu'en partie par le bas de sa robe de couleur blanche sans bretelles qu'elle adore porter. Elle est rayonnante, enveloppée par sa beauté habituelle qui illumine, la fraîcheur constante qu'elle inspire même dans une fournaise telle que celle-ci. Une fine pellicule de sueur est venue recouvrir son doux visage d'ange, ses sourcils sont légèrement froncés, ses lèvres entrouvertes, laissant passer un peu de l'air brûlant qui remplit la salle, ses grands yeux de lynx aiguisés scrutent l'horizon avec assurance, comme elle a toujours su le faire et ses pommettes sont rosies par l'effort qu'elle fait en continuant de danser jusqu'au bout de cette longue nuit. La thaïlandaise continue de s'agiter avec grâce et précision, ses longues mèches brunes ondulant sur ses épaules qui se mouvent d'avant en arrière au rythme des percussions. La musique va si fort, mais elle ne s'en rend presque pas compte, plongée dans une étrange inconscience, dopée à l'adrénaline sans ne rien penser à rien d'autre que la chanson que diffusent les grandes enceintes placées aux quatre coins de la grande pièce. L'alcool qu'elle a ingurgité précédemment embrouille son esprit mais elle semble ne jamais avoir perdu le contrôle de son cerveau et continue ses mouvements rapides et précis la poussent à continuer de faire chauffer ses muscles. Cette danse la prend complètement dans une spirale de joie et d'insouciance, elle retrouvait doucement le caractère de son enfance de cette demoiselle étrangement sereine, et non pas de cette épave qui refusait de regarder la vie en face et continuait de recracher le peu de nourriture qu'elle ingurgitait dans les toilettes universitaires. Elle se savait totalement capable de boire jusqu'au trou noir, jusqu'à ce que ses souvenirs deviennent si lointains que la soirée passée dans un bar ne soit qu'un vaste puzzle aux nombreuses pièces manquantes. Pourtant elle n'avait jamais aimé boire, peut-être car l'impuissance était une sensation qui l'exaspérait, que l'impression que les choses lui glissaient entre les doigts la rendait folle, le goût ne l'attirait pas non plus, ses papilles ne se délectaient pas de ce liquide trouble, loin de là. Pourtant elle buvait, jusqu'à oublié complètement qui elle était, la manière dont les choses avaient toujours pris forme et le lendemain difficile qui s'annonçait, durant lequel elle devrait encore jouer les princesses sans cœur en se pavanant dans les couloirs de l'université avec ses 'amies'. La belle thaïlandaise ne se sentit pas assez ivre pour chasser cette pensée désagréable de son esprit déjà un peu embrumé, et soudain elle se sentit étouffer. La chaleur, les effluves corporelles au parfum agressif qui l'entouraient, les spots dont la lumière éclairait partiellement la salle plongée dans le noir et ces inconnus qui se pressaient autour d'elle. Les battements de son palpitant s'accélérèrent tandis qu'elle respirait plus doucement. D'un geste souple, tordant sa silhouette droite avec sveltesse, elle se faufila entre les personnes qui se dandinaient sur la piste de danse, laissant quelques rires passer la barrière de leurs lèvres. Ses jambes la portèrent à peine jusqu'à la large porte qu'elle poussa de toutes ses forces, l'envoyant valser contre le mur de briques qui constituait l'enceinte du bâtiment. Ses joues empourprées furent caressées par l'air frais de la nuit douce de l'état californien. Un instant, ses paupières se fermèrent, se laissant bercer par cette douce soirée déjà bien avancée. Ses poumons se remplirent de cet air froid, une bouffée d'oxygène vitale. Au loin, Coleen perçut les bruits d'une dispute mais n'y fit pas attention, les yeux clos, l'air quelque peu hagard, plongée dans une délicieuse torpeur. L'altercation semble s'intensifier, le calme des individus vole en éclats, de loin leurs ombres en constant mouvement laisse deviner à l'astronome en herbe qu'ils viennent d'en venir aux mains. Sans réfléchir, elle met un pied devant l'autre et avance lentement, progressant sur l'asphalte tiède du parking. Ils sont tous surexcités, leurs cris mêlés aux bruits des roues des voitures crissant sur la route, elle distingue une silhouette féminine qui se jette sur son adversaire avant que les coups ne s'enchaînent à une vitesse étourdissante. Comme pour accompagner leur énervement, les lumières rouges et bleues d'une voiture de police vint éclairer leur visage déformé par la colère et l'acharnement.

La demoiselle Da Russo avait toujours détesté le commissariat, c'était un endroit froid où flottait une étrange odeur désagréable, un mélange de détergent industriel, de café froid et de tabac. On l'avait emmené par erreur dans cette pièce glaciale et antipathique, ainsi que quelques autres personnes qui avaient assisté à la scène et les principaux responsables. Elle soupira longuement, l'attente était désagréable et ses grandes prunelles mordorées fixaient avidement le carrelage sale qui trônait sous ses pieds. A ses côtés, la demoiselle blonde semblait elle aussi impatiente d'en finir avec cette saleté de séjour au siège de police. « Désolée. » déclara d'une voix solennelle sa voisine. Habituellement, la thaïlandaise lui aurait jeté un long regard froid aux airs noirs et rancuniers, mais elle n'avait ni la force ni l'envie de lui en vouloir pour l'instant, elle était fatiguée dans sa robe d'opale, ses longues mèches descendant en cascade sur ses épaules droites et raidies par le stress. D'un faible haussement d'épaules à l'adresse de sa seule compagnie, elle lui fit comprendre qu'elle ne la tenait ps pour responsable de ce malentendu. « De toute façon on est tous dans le même bateau. » souffla-t-elle d'un air découragé. L'étudiante des corps astraux fixa avec insistance une policière qui s'avançait d'un air penaud vers elles, toujours assises sur ce même banc depuis qu'on les avait déposé ici. Tout restait assez incertain dans l'esprit embrouillé par l'alcool de Coleen, mais la seule chose dont elle était réellement certaine était qu'elle voulait sortir de là au plus vite. « Excusez-moi, quand est-ce qu'on peut sortir ? » demanda la blonde, espérant sans doute une réponse positive de l'agent de police qui les fixait avec un mépris et un dédain bien marqué. L'envie prenante de baffer cette odieuse femme qui se permettait de les dévisager ainsi pris fermement Coleen, mais elle se raisonna en se disant que cela ne raccourcirait certainement pas leur séjour ici. « Quand on en aura fini avec vous. » répondit-elle d'un ton dédaigneux. Puis l'agent de police au carré châtain gras et à l'uniforme empestant la cigarette s'éloigna, les deux jeunes femmes la suivirent des yeux avant qu'elle ne disparaisse totalement de leur étroit champ de vision. « J'aime pas du tout cette femme. » lâcha sa voisine, ses mots reflétant exactement les pensées de la belle brune qui se retourna vers son interlocutrice. Un mince sourire empreint de sincérité se dessina sur ses lèvres couverte d'une fine couche de rouge à lèvres. « Moi non plus. » avoua-t-elle en se mordillant nerveusement la lèvre inférieure. Quand la jeune femme y réfléchissait, elle pouvait être le même genre de femme que celle-ci ; hautaine, froide, désagréable avec son entourage, mais cette soirée-là, elle n'avait pas la force de revêtir sa façade de garce, cette jolie blonde et elle étaient tombées dans le même piège et s'étaient révélées coincées au commissariat pour une nuit entière. Coleen se concentrait et repérait, cachée au fond d'elle ce démon qui somnolait, pas totalement endormi mais qui n'osait pas refaire surface pour le moment, seule subsistait la jeune fille rieuse empreinte de sympathie qui ne montrait toujours pas son côté sensible, car bizarrement, cette inconnue l'inspirait. « Oh faite je m'appelle Gretchen. » dit sa voisine. La jeune femme lui décocha un nouveau sourire honnête, les commissures de sa bouche se relevèrent d'elles-mêmes et la brune se surprit à vouloir répondre et engager la conversation avec cette demoiselle. « Moi c'est Coleen. » sur ce elle lui jeta un regard amusé. Quelques minutes de silence s'ensuivirent durant lesquelles la demoiselle Da Russo croisa ses longs bras fins sur sa poitrine, attendant un quelconque événement. « Bon, ils sont toujours pas décidé à nous faire sortir ? » siffla-t-elle en examinant la pièce de ses grandes prunelles mordorées. Elle eu un soupir avant de se résigner à l'idée de passer la nuit au commissariat. « En plus ma voiture est restée là-bas. » grommela-t-elle entre ses dents, calant son dos contre le mur froid. Coleen se tourna une nouvelle fois vers Gretchen, la dévisageant un instant. « Bon, de toute façon si on doit passer la nuit ici autant faire connaissance, non ? » s'exclama-t-elle en accompagnant ses paroles d'un haussement d'épaule et d'un sourire en coin.
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