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Dans la vie, ce qui importe le plus, c'est l'amour. L'amour d'une famille, d'amis, ou alors l'amour, le vrai, celui qu'on porte à une personne que l'on trouve exceptionnellement parfaite, pour qui on serait prêt à tout. Cet amour-là est frustrant, parce que rien ne peut le décrire. Il est si puissant, qu'aucun mot ou qu'aucun geste ne peut l'égaler. Alors on fait des promesses. On promet d'être toujours là pour l'autre, de l'aimer pour toujours. Mais même ces promesses sont frustrantes. Car toujours, ce n'est pas suffisant. Quand on aime quelqu'un comme Maxwell aime Lyzabeth, et réciproquement (il fallait que je le dise, sinon elle aurait encore boudé, et bien qu'elle soit magnifique quand elle boude, je préfère la voir sourire), le verbe aimer, et le mot toujours sont insuffisant. Et on se sent minuscule et impuissant face à cet amour sans taille. Même là, la frustration est immense pour moi. Il m'est impossible de décrire leur amour tel qu'il est réellement, il n'y a aucun mot pour le faire. Imaginez la Terre entière. Vous voyez, toute cette eau, et toutes ces terres. Et bien non, leur amour est encore plus grand. Alors imaginez le système solaire. Non, même pas, plutôt notre galaxie, la Voie Lactée. Laissez tomber, pour être juste, il faudrait que je vous demande d'imaginer l'inimaginable, l'infiniment grand. Vous en êtes capable ? Capable de décrire à quel point c'est immense. Non ? Alors peut-être comprendrez vous cette frustration. Mais jamais vous ne comprendrez à quel point l'amour que Lyzabeth et Maxwell partage est grand. Parce que oui, c'est certain, ils s'aiment bien plus que n'importe quel couple pourrait s'aimer. Et dites ce que vous voulez. Contredisez-moi si ça vous chante. Je sais ce que je dis. En parlant de promesse, Lyzabeth venait d'en faire une à Maxwell : celle qu'elle ne le quitterait jamais volontairement, et que donc, il ne la perdrait jamais. Ils étaient front contre front, et le Delta écoutait chacune des paroles que celle qu'il aimait prononçaient. Il serra un peu plus sa main dans la sienne. Puis, il se mit à rire.

"Ca m'embêterait de te faire chasser les araignées. Je crois que je vais combattre ma phobie. Et je vais le faire pour toi."

Non, il ne voulait pas grimper sur une chaise en criant pendant qu'elle s'occuperait de tuer l'horrible bestiole. Elle voulait changer, lui aussi. Et puis c'est pas une petite araignée qui allait lui faire peur. D'autant plus que pour Lyzabeth, il était prêt à tout. Et là, sa main dans la sienne, vaincre sa phobie lui semblait si facile. Tout lui semblait facile tant qu'elle était là. Il n'avait qu'à la regarder, qu'à l'embrasser, qu'à l'enlacer pour se sentir pousser des ailes. Max écouta ensuite la réponse qu'elle lui donna à sa proposition pour qu'ils restent main dans la main toute la soirée. Il sourit, tout en secouant négativement la tête et répondit.

"Bien sûr que je te supporterai. Par contre... Je ne supporterai pas d'être loin de toi. Il plongea son regard dans le sien, tout en l'écoutant. Toi, à blâmer ? Tu es parfaite, je te l'ai déjà dit."

Il se mordit la lèvre, tout en souriant. Parfaite, à ses yeux, elle l'était vraiment. Et lui, il se trouvait chanceux, bien trop chanceux. Il pouvait rêver d'une vie avec celle qu'il trouvait bien plus parfaite, magnifique, extraordinaire, exceptionnelle que n'importe qui. Mais il n'allait pas se contenter de rêver, il allait réaliser ses rêves. Avec elle. Et ces deux derniers mots, "avec elle", c'est tout ce dont il rêve. Le truc, c'est que la vie est trop courte, il faut la vivre, et non la rêver. Et c'est ce que Maxwell allait faire. Après avoir évoqué le rêve, Lyzabeth avait dit "tout droit sorti d'un film". Le Delta aurait voulu lui dire que même les films n'étaient pas aussi parfait, et que lui aussi n'avait envie de vivre ça rien qu'avec elle, mais il n'en eut pas le temps. Une voiture les klaxonna. Les faisant descendre de leur nuage. Atwoodth se baissa sans défaire l'étreinte de leurs mains, ramassa les livres qu'il porta sous son bras, et avança avec elle vers le côté, puisque depuis le début ils étaient resté en plein milieu, sans même s'en rendre compte.

"Je l'avais oublié aussi, déclara-t'il en souriant. Non, j'avais juste l'intention de passer une soirée avec toi. Son sourire s'intensifia. Il posa son regard sur sa voiture. Je t'emmène ? Puis sur leurs mains. Oui, je sais qu'on ne doit pas se lâcher, mais ne t'inquiète pas, on y arrivera. Un sourire malicieux prit place sur son visage. Ils se dirigèrent main dans la main vers la Mustang. Maxwell ouvrit d'abord la porte arrière, pour y déposer les livres, puis il ouvrit la porte de devant, côté passager. Normalement je devrais te laisser entrer, mais je ne peux pas te lâcher la main, du coup, je n'ai pas d'autres choix que d'entrer avant toi. Il lui déposa un baiser sur le coin des lèvres. Avance en même temps que je rejoins mon siège, ajouta-t'il en lui lançant un clin d'oeil. Puis il entra dans la voiture, et gagna difficilement le siège conducteur, pendant qu'en même temps Lyzabeth le suivait et réussit finalement à s'asseoir. On a réussi. Sourire triomphant sur le visage, toujours la main de la Gamma dans la sienne, il se mit à chercher, de sa main libre, ses clés de voiture dans sa poche. Puis il mit le contact. On est parti. Il fit vrombir le moteur, puis ajouta. Surtout, n'ait pas peur, dans de telles conditions, il regarda leurs mains, je ne pourrai pas me permettre de rouler vite. Je ne mettrai jamais ta vie en danger. Il lui lança un regard sincère, se mordit la lèvre, puis posa ses yeux dans le rétro. Marche arrière, et en route. Il avait dit qu'il ne roulerait pas vite, et donc, c'est ce qu'il fit. Maximum 40 km/h. Derrière eux, on klaxonnait, on s'impatientait. Maxwell lui était mort de rire. Sans lâcher la route des yeux, bien qu'à cette vitesse-là ils ne risquaient rien, il prit la parole. Aucune patience... Si tu veux te baisser pour pas qu'on te voit, tu as le droit." Sourire amusé, il prit un virage à gauche, et ils arrivèrent enfin.

Un long sentier, longeant l'océan d'un côté et la ville de l'autre. Cet endroit était magnifique et paisible. Qui plus est, le coucher de soleil allait arriver, et donnerait à l'horizon une couleur splendide. Du côté ville, il y avait quelques snacks. Pour manger un hot-dog, on a besoin que d'une main, non ? Max aimait cet endroit. Et il voulait y emmener Lyzabeth. C'était une soirée toute simple à première vue, mais le jeune homme avait en tête une idée qui viendrait un peu plus tard. Une idée qui mettrait un peu de piment à cette soirée peut-être. En tout cas, ça la fera rire. Du moins c'est ce qu'il espérait. Il se gara, et posa son regard sur la Gamma.

"Bon, maintenant va falloir sortir de la voiture. On fait comme tout à l'heure ? Il lui lança un sourire. Et ils firent la même chose que pour rentrer à l'intérieur du véhicule, mais dans l'autre sens. Une fois dehors et la voiture fermée, Maxwell posa son regard sur l'horizon. J'espère que l'endroit te plait."

(Non, mon titre n'est pas le plus gros mensonge sur Terre, c'est la pure véritié ♥)

La vie est courte, trop courte. Il faut profiter de chaque seconde, ne pas se prendre la tête, rester simple, heureux, et enfantin à la fois. Avec Lyzabeth, c'était ça que Maxwell ressentait. Tout était si simple, si évident. Et elle seule avait le don de le rendre si heureux. Et puis au cas où vous ne l'auriez pas encore remarqué, le Delta retrouvait son âme d'enfant à chaque fois qu'il était avec elle. Que voulez-vous, il aime tellement la faire rire, entendre son rire, la voir rire. C'était la preuve qu'elle était heureuse. Et son but premier de la vie, était de la rendre heureuse. Sa main dans la sienne, il regardait l'océan un sourire aux lèvres. Il n'avait qu'une envie : l'entendre rire encore une fois. Et il savait comment s'y prendre. Seulement il était un peu tôt. D'abord, ils devaient manger un morceau, et après il mettrait son plan à l'action. Quand Lyzabeth prit la parole, le Delta écouta chacun de ses mots, son regard plongé dans le sien. Sa voix était si douce... Il ne put s'empêcher de se mordre la lèvre. Puis, elle s'approcha de lui et l'embrassa doucement sur les lèvres. Maxwell posa sa main libre dans le creux du dos de celle qu'il aimait, la tirant plus contre lui, et prolongea le baiser autant que possible. Il lui lança ensuite un sourire, avant de prendre la parole à son tour.

"Si l'endroit te plait, alors tant mieux. Ils commencèrent ensuite à marcher en direction du sentier. Tu sais ce qu'il y a de si particulier, de si magnifique dans cet endroit ? Il l'interrogea du regard, puis continua. Je sais pas si d'où tu es tu peux t'en rendre compte, mais je peux t'assurer que moi je m'en rends compte. Un sourire malicieux et romantique se dessina sur son visage, alors qu'ils avançaient toujours. Il y a une ravissante demoiselle, et j'ai la chance de lui tenir la main. C'est elle qui rend cet endroit si extraordinaire. Il porta leurs deux mains vers sa bouche, et embrassa tendrement celle de Lyzabeth, avec toujours ce même sourire. Si seulement vous saviez à quel point il l'aimait. Ses sentiments le consumaient de l'intérieur. Tout semblait si parfait. L'océan était d'une couleur magnifique grâce au coucher de soleil. Le temps était parfait. Il y avait un tout petit peu de vent, qui faisait danser leur cheveux, et pour le plus grand bonheur de Maxwell, le vent faisait se propager le parfum de Lyzabeth. Un parfum si sucré, si parfait, il aurait voulu en avoir un flacon rien que pour lui de manière à pouvoir le sentir dès qu'il en éprouverait le besoin. Non, mieux que ça, il voulait avoir celle qui le portait tout le temps à ses côtés. Si seulement c'était possible. Ne plus aller en cours, s'exiler du monde, rien qu'eux deux. Ils feraient le tour du monde : Canada, Russie, Egypte, Guatemala... Mais la Gamma se lasserait peut-être de lui au bout d'un moment. Qu'elle se lasse de lui, cette idée le terrifiait, alors il préféra la chasser immédiatement de son esprit. Alors qu'ils arrivèrent sur le sentier, Maxwell sentit quelque chose glisser sur son poignet droit. Quand il comprit ce que c'était, une idée lui vînt en tête. Il ralentit le pas, pour finalement s'arrêter. J'ai quelque chose pour toi..."

De sa main gauche, celle qui ne tenait pas la main de Lyzabeth, il détacha doucement sa gourmette, en essayant de la cacher pour que la Gamma ne découvre ce que c'était qu'une fois qu'elle l'aurait au poignet. Il leva alors légèrement leurs deux mains, et attacha tant bien que mal le bijou autour du poignet de la demoiselle, tout en s'aidant comme il le pouvait de son autre main, sans la lâcher évidemment. Une fois la mission accomplie (car il faut avouer que c'était assez compliqué), il attira Lyz' vers lui et posa son front contre le sien, en fermant les yeux. Il posa une main sur sa hanche, et murmura. "Je l'ai depuis que je suis né. Quand elle ne m'allait plus, on rajoutait des maillons. Pour toi, je pense qu'il faudrait en retirer quelques uns... Il laissa un rire s'échapper, puis reprit son sérieux. De cette manière, je ne te quitterai jamais. Un sourire rêveur s'afficha sur son visage. Sa gourmette était quelque chose de symbolique et de très précieux à ses yeux. Et il voulait désormais que ce soit Lyzabeth qui la porte. Le bijou était argenté, avait inscrit son prénom sur la plaque, ainsi que sa date de naissance derrière. Maxwell se rappelait du jour où, à ses 5 ans, il avait failli la faire tomber dans les égouts. Ou alors, à ses 8 ans, quand il avait voulu la jeter dans une fontaine pour que ça lui porte chance. A ses 14 ans, il avait même voulu la vendre lors d'une partie de poker. Aujourd'hui, il était bien content de l'avoir gardé, et de l'offrir à celle qu'il aimait plus que tout au monde. Atwoodth approcha doucement ses lèvres de celle de la demoiselle, et l'embrassa avec tout son amour. Il laissa sa langue danser un instant avec la sienne, avant de s'écarter, doucement, et de murmurer. Je t'aime."

Il ouvrit enfin les yeux, découvrant ainsi le magnifique visage de Lyzabeth à quelques centimètres de lui. S'il s'écoutait, il lui dirait "je t'aime" sans jamais s'arrêter. Mais alors elle s'en lasserait certainement. Il resta là, sans bouger, se contentant de la contempler. Quand il se rendit compte que le temps continuait d'avancer, il se recula légèrement, et montra d'un coup de tête un simple vendeur de hot-dogs. "Tu as faim ? Je t'aurais bien proposé autre chose, mais comme on a une seule main de libre... Il rigola légèrement, avant de reprendre. Ou si tu préfères manger autre chose, je te laisse retirer ta main de la mienne, et perdre le pari... Il lui lança un sourire joueur et lui tira la langue. Il baissa la tête, se rendant compte qu'il n'avait pas envie qu'elle retire sa main, et que de toute manière, il ne la laisserait pas faire. Max caressa alors le dos de la main de Lyzabeth de son pouce, puis il lui dessina un coeur imaginaire en souriant. Il releva alors les yeux d'un air interrogateur. Alors, votre choix mademoiselle ?"

Le fait de la vouvoyer l'amusait. Mais il trouvait cela tout à fait justifié. Elle était tellement parfaite que tout le monde devrait la vouvoyer. D'ailleurs, il était bien loin de se rendre compte de la chance qu'il avait. Il y avait tellement d'autres garçons sur cette Terre, pourquoi était-ce lui qui avait la chance d'être avec Lyzabeth ? Il n'en savait rien, mais il savait qu'il était l'homme le plus chanceux et le plus heureux de la planète. Tout ce qui lui restait à faire désormais, c'était de profiter de la vie, mais surtout de lui faire profiter de la vie, à elle. Il irait chercher les scénarios les plus fous pour la faire rire, pour la rendre heureuse. Il essaierait de toujours la surprendre, même dans vingt ans. Et une chose est sûre, cette soirée allait être inoubliable, comme ce fameux samedi.

Il y a donner, et donner. Donner dans un sens uniquement matériel. C'est ton anniversaire, alors je te donne ça. Je sais que tu aimes ça, alors tiens, cadeau. Mais donner à aussi un autre sens, plus profond. Donner de l'amour à quelqu'un, de l'affection, quelque chose symbolisant l'amour que l'on porte à une personne. En donnant sa gourmette à Lyzabeth, Maxwell venait de lui faire un don symbolique. Même s'il est évident que jamais rien ne pourrait représenter l'amour qu'il éprouve pour elle, car c'est amour est infiniment fort et puissant. Leur histoire était encore toute nouvelle, pourtant, le Delta percevait cet éclat dans les yeux de celle qu'il aimait. Cette étincelle si spéciale. Et quand il était en sa présence, son coeur était intenable. Il battait dans tous les sens, aussi vite que possible, et Atwoodth ne pouvait plus le contrôler. Son coeur était sien, il était sien. Jusqu'à la fin des temps, et même plus encore. Lyzabeth était sa destinée, celle avec qui il allait faire sa vie, Maxwell en était certain. Et elle était la seule à pouvoir porter cette gourmette. Quand la demoiselle découvrit le bijou, et que son sourire illumina son visage, ainsi que la planète entière en à peine quelques secondes, le jeune homme eut l'impression de rejoindre le paradis. Elle était déjà magnifique, mais alors lorsqu'elle souriait. Le soleil et les étoiles devaient être rouges de jalousie, car à côté d'elle, ils étaient si petits, et leur lumière n'était pas aussi belle. Le Delta reprit alors la parole. "Jamais je ne regretterai. Jamais..." Une étoile dans les yeux, un sourire sincère sur les lèvres, c'est ainsi qu'il s'approcha d'elle pour l'embrasser. Leurs langues dansèrent ensembles, Lyzabeth passa une main dans les cheveux de Maxwell, tandis que celui-ci posa une main sur sa joue. Et c'est très difficilement qu'il s'écarta doucement d'elle.

C'est alors qu'elle prononça ses trois mots. Trois mots, trop simples mots. Il les avait déjà entendu, mais lorsque c'était elle qui les prononçait, c'était complètement différent. Ca lui faisait l'effet d'un feu d'artifice au fond de lui même. Comme une onde de bonheur le parcourant des pieds jusqu'à la tête. Et quand elle les murmura une nouvelle fois. Maxwell eut l'impression de fondre, tel une statue de cire devant l'étoile Lyzabeth. Alors il approcha sa bouche de son oreille, et murmura à son tour. "Si tu savais l'effet que tu me fais... Il embrassa son oreille avant de reprendre. Je t'aime, plus que tout." Il resta là un instant, observant sa nuque parfaite, s'ennivrant de son parfum sucré et fruité, laissant son souffle chaud la chatouiller. Puis, il s'écarta d'elle, encore une fois, toujours aussi difficilement, et plongea son regard dans le sien, en se mordant la lèvre. Elle avait des yeux tellement magnifiques, d'un bleu métallique. Rien n'était comparable à ses yeux, ils étaient si uniques. On dit que le baiser est la plus sûre façon de se taire en disant tout, pourtant Max avait l'impression qu'avec la Gamma, un simple regard avait le pouvoir de tout dire. Comme s'il pouvait lire en elle comme dans un livre ouvert, et réciproquement.

C'est alors que leurs rires se mélangèrent. Son rire était si mélodieux, que Maxwell savait qu'il n'hésiterait pas à la chatouiller pour l'entendre rire à nouveau. Et alors, la demoiselle caressa sa main de son pouce, et le Delta ajouta. "Je crois qu'aucun de nous ne perdra ce pari. Et je me demande bien comment cela va se terminer... Il fit mine de réfléchir. Personnellement, je resterai bien toute ma vie main dans la main avec toi." Ils avancèrent alors vers le marchand de hot-dogs, et quand Lyzabeth lui tira la langue, Atwoodth laissa échapper un petit rire. "Elle est... magnifique ta langue" avoua-t'il en lui tirant la langue à son tour. Mais il se calma bien vite quand elle continua. "Comment ça aux oubliettes la tradition ? Tu n'as pas le droit de payer..." Il fit la moue, puis abandonna. De toute manière, il avait bien le temps de se rattraper et de lui offrir autre chose. Il haussa alors les épaules, et lui répondit. "Ketchup pour moi alors..." Il la tira ensuite vers lui, l'embrassant brièvement, et ajouta. "Merci... Mais la prochaine fois, on fera avec la tradition." Il lui lança alors un sourire. Ce fut ensuite au tour de Lyzabeth de faire son choix, et le vendeur prépara tranquillement leur commande. Pendant ce temps, le Delta se contenta d'admirer celle qu'il aimait, sourire mécaniquement attaché à son visage. Même quand elle ne faisait rien, il avait l'impression d'être devant un spectacle. Quelques minutes plus tard, les deux hot-dogs furent près. Maxwell les attrapa, pendant que la Gamma payait, puis il lui tendit le sien en souriant, leur main toujours l'une dans l'autre, évidemment.

"Bon appétit, mademoiselle Stewart" lui dit-il en souriant. Il suivirent alors le sentier, doucement, en mangeant tranquillement leurs sandwichs. C'était en quelques sortes leur premier vrai repas en amoureux. S'il n'y avait pas eu le pari, Maxwell aurait certainement invité Lyzabeth à manger au restaurant. Mais au moins, cette soirée resterait unique. Un simple hot-dog, une ballade main dans la main, un endroit magnifique. Parfois, la simplicité est ce qu'il y a de plus beau. Le Delta ne quitta pas la Gamma du regard. Et il ne put s'empêcher de lui faire un nouveau compliment. "Tu es magnifique quand tu manges." Il se mordit la lèvre, et posa finalement son regard sur l'océan. Le soleil était en train de se coucher, et l'eau prenait une couleur légèrement rose et orange. C'était magnifique. Tous les jours nous avons le droit à ce spectacle de la nature, pourtant nous n'en profitons jamais. Tout comme nous ne profitons pas d'observer les étoiles. Toutes ces petites choses splendides auxquelles nous ne faisons pas attention. La vie est courte, le monde est beau, mais l'être humain est trop égoïste et trop stressé pour s'intéresser à ce qui l'entoure. Du moins, c'est ce que Max pensait. Mais maintenant qu'il était avec Lyzabeth, elle qui lui faisait oublier toutes les mauvaises choses, elle qui rendait son monde si simple, il avait envie de profiter du spectacle de ce simple coucher de soleil. Alors il serra un peu plus la main de la demoiselle dans la sienne, avant de prendre la parole. "C'est vraiment magnifique." Il lui lança un sourire plein d'amour, puis il profita qu'elle observe à son tour le soleil se coucher pour terminer enfin son hot dog. Ils continuèrent leur marche, paisiblement, jusqu'à ce que Lyzabeth finisse à son tour son sandwich. Atwoodth posa alors son regard sur elle, il attrapa tout ce qui devait aller à la poubelle, et les jeta à l'intérieur d'une poubelle qu'ils croisèrent. "Ca te dirait qu'on s'approche un peu plus de l'eau ?" Il approcha la main de Lyzabeth, qu'il tenait toujours, vers sa bouche et l'embrassa doucement.

C'est ainsi qu'ils se rapprochèrent doucement de l'eau, marchant tranquillement dans le sable fin. Ils étaient désormais plus qu'à un mètre des vagues. Et un sourire malicieux se dessina sur le visage de Maxwell, sourire qu'il essaya de dissimuler. Il tira alors un peu plus Lyz' vers l'eau, se baissa rapidement sans pour autant lâcher sa main, et l'éclaboussa, avant d'éclater de rire. "C'était plus fort que moi, pardonne moi..." Son sourire malicieux ne quitta pas son visage, et il attendait la réaction de la demoiselle, espérant qu'elle l'éclabousse à son tour, ce qui donnerait naissance à une petite bataille d'eau, main dans la main, ça risquait d'être amusant.

La vie, c'est juste fantastique. Et encore, je ne trouve pas les mots justes, les mots qui pourraient exprimer ce que j'ai envie de dire. C'est vrai, non ? Toutes ces personnes que l'on rencontre, ces émotions que nous vivons, ces rires, sans oublier la beauté du monde qui nous entoure aussi. Si vous pouvez lire ceci, vous ne pourrez certainement pas me contredire. Même si on a tous vécu des moments difficiles, il y a toujours des meilleurs moments qui hantent nos esprits, et ce pour toujours. Mais malheureusement, le monde est divisé en deux. Il y a ceux qui ne manquent de rien, et ceux qui manquent de tout. Il y a ceux qui ont un endroit où vivre, de quoi manger, boire, un bon avenir qui les attends, ceux qui plus généralement connaissent le bonheur, mais qui sont aussi capable de se plaindre de la moindre petite chose qui leur arrive. A l'opposé, il y a de malheureuses personnes, sans un sous pour vivre, sans toit pour dormir. Certes ils peuvent connaître les même émotions que nous, l'amour, les rires… Mais ils ne vivent pas avec autant de facilités que nous, et ils ne se plaignent jamais la plupart du temps. Maxwell pense souvent à ces pauvres personnes qui vivent dans la misère. Et par respect pour elles, il ne se plaignait jamais, ou alors très rarement. Il mesurait la chance qu'il avait, d'avoir une vie rêvée, de pouvoir se payer de grandes études, de vivre comme il le voulait, sans se poser de questions. La seule chose dont il ne se rendait pas compte, c'était combien il avait de la chance d'avoir Lyzabeth. Il savait qu'il avait une chance infinie, si bien qu'elle était indéfinissable, et que jamais il ne pourrait la mesurer. C'était la première journée qu'ils passaient ensemble, officiellement en couple. La Gamma s'intéressait à Max' pour lui, pour qui il était réellement, et non pour celui qu'elle avait cru qu'il était samedi dernier, soit Edward, son frère jumeau. Samedi avait été une journée parfaite, il faut l'avouer, mais le Delta ne s'était pas vraiment senti à sa place. Il savait qu'il tombait amoureux de Lyz', et que ce sentiment qu'il commençait à éprouver pour elle ne s'étoufferait jamais, qu'au contraire, il ne ferait que de grandir. Aujourd'hui sera encore plus parfait que samedi. Car il n'avait plus à cacher ce qu'il ressentait, il n'avait plus à se faire passer pour un autre. Lyzabeth et Maxwell étaient ensemble, et rien ni personne ne pourra jamais les séparer, croyez moi, même s'il est certain qu'ils vivront des mauvais moments, ils seront toujours plus forts que toutes les épreuves qu'ils auront à traverser.

Avec la Gamma, Max se sentait retourner en enfance. Il était tout le temps heureux et presque autant excité qu'un enfant juste avant Noël. Peut-être parce que Lyz' est le plus beau cadeau qu'il aurait pu un jour rêver d'avoir. Alors ce n'est pas sans idée derrière la tête qu'il lui proposa s'il était possible qu'ils se rapprochent de l'eau. Et quand enfin ils furent assez proches des vagues, le jeune homme se baissa pour l'éclabousser. Lyzabeth, après avoir sursauter à cause de la fraîche température de l'océan, éclata de rire. Maxwell aimait son rire. Un son si mélodieux, et puis aussi, cela signifiait qu'elle était heureuse, et pour lui, c'était tout ce qui comptait. Evidemment, la demoiselle riposta, et une bataille d'eau commença, alors qu'ils étaient toujours main dans la main bien sûr. Ils reculaient doucement, s'éclaboussant toujours, le Delta baissant la tête les yeux entre-ouverts de manière à recevoir le moins de gouttes possibles dans les yeux, tandis que Lyz' préférait fermer complètement les yeux. Et leurs rires résonnaient encore, si bien que les gens qui longeaient le sentier devaient les entendre. Finalement, une vague assez violente fit perdre l'équilibre à la Gamma, et Max la retint du mieux qu'il le put, puis il enroula le bras qui lui restait autour de sa taille lorsqu'elle vint se placer contre lui, comme pour se mettre à l'abris des autres vagues susceptibles de la faire tomber -et qu'elle ne se fasse plus aucun soucis pour ça, Maxwell la protégerait de tout - avant qu'elle ne dépose doucement ses lèvres contre les siennes, y déposant par la même occasion un petit gout salé loin d'être désagréable. Le jeune homme répondit alors à son murmure. "On fait la paix…" Puis il l'embrassa brièvement une nouvelle fois. Lyzabeth passa alors ses doigts dans les cheveux du Delta, lequel partageait le sourire qu'elle avait sur les lèvres. Max posa alors son regard sur les lèvres magnifiques de la Gamma, s'apercevant qu'elles viraient de plus en plus au violet, et que cette bataille d'eau n'avait pas été des plus raisonnables. Surtout que si elle tombait malade par sa faute, il s'en voudrait beaucoup. Tout en avançant vers le sable fin, Lyz se cola un peu plus à lui, lequel se rapprochait d'elle également le plus possible, espérant lui tenir chaud un maximum. Ils arrivèrent enfin sur le sable sec, et c'est avec un sourire amusé que Maxwell observa Lyzabeth secouer ses chaussures. Il regarda alors les siennes, ruinées également, puis s'excusa. "Je suis désolé pour tes chaussures…" Il sourit doucement avant de l'embrasser délicatement sur la joue.

Ils rejoignirent finalement le sentier qui les avait mené jusqu'ici. Le Delta se mordit la lèvre lorsque la Gamma prit la parole. Son petit clin d'oeil l'avait complètement fait craquer. C'est alors que quand elle l'embrassa, il prolongea son baiser, glissant délicatement sa langue entre ses lèvres, pour caresser doucement la sienne, tout en posant doucement sa main libre sur sa hanche, la tirant un peu plus contre lui. Max fit durer le baiser au maximum, avant de poser son front contre celui de la demoiselle, et de murmurer à son tour. "Et ça ne serait pas de refus pour moi aussi…" Il caressa son nez avec le sien, puis ils reprirent leur marche, dans le sens opposé. Tout semblait si parfait. A part peut-être le fait qu'ils étaient trempés et qu'ils commençaient à avoir froid, mais ça en avait valu le coup. Le stand de hot-dogs était en train de fermer, le marchand éteignant petit à petit les lumières. Non pas qu'il était tard, bien qu'il faut l'avouer il commençait à faire sombre. Mais plutôt qu'il n'y avait pas foule ici, et qu'il préférait plutôt se déplacer. Lyzabeth et Maxwell se rapprochaient doucement de la voiture. Et le jeune homme n'avait aucunement envie de se séparer d'elle, mais elle tremblotait, et il valait donc mieux qu'il la remmène chez les Gammas de manière à ce qu'elle prenne une bonne douche et qu'elle enfile des vêtements secs. Une fois devant la voiture, le Delta fit doucement glisser ses doigts sur la joue de Lyz', et murmura doucement. "Je crois qu'il va falloir rentrer… Il ne faudrait surtout pas que tu sois malade… Il se mordit la lèvre, puis reprit. Prête pour rentrer dans la voiture ?" Il lui lança un clin d'oeil, et ils prirent place, Max entrant avant elle, de façon à ce qu'ils ne se lâchent pas la main, de la même manière qu'ils l'avaient fait pour venir. Une fois qu'ils furent tous deux attachés et que le chauffage fut activé, Maxwell embrassa la main de celle dont il était éperdument amoureux, puis il mit le contact, et prit la direction de l'université, roulant toujours avec attention, étant donné qu'il n'avait qu'une main pour conduire. Et puis en roulant doucement, il retardait le moment où ils allaient se quitter. Malheureusement, avec Lyzabeth, le jeune Atwoodth avait l'impression que le temps passait en accéléré, exactement comme samedi dernier. Plusieurs minutes plus tard, ils étaient déjà devant la maison des Gammas. Maxwell ne pouvant s'empêcher de lui lancer son sourire amoureux, il s'approcha d'elle au maximum, profitant de la sensation de son corps contre le sien, puis l'embrassa au coin des lèvres. "J'ai vraiment passé une très bonne journée avec toi… La meilleure depuis bien longtemps. Il laissa sa main glisser sur sa joue, avant de l'embrasser passionnément, laissant passer tout ce qu'il ressentait pour elle à travers son baiser. Il baissa finalement le regard sur leurs mains, et soupira doucement. Il va falloir les séparer l'une de l'autre… Il leva ses yeux, affichant un regard légèrement triste, et le plongea dans celui de Lyzabeth. Mais elles se retrouveront demain… Max se mordit la lèvre, avant d'approcher ses lèvres des siennes une nouvelle fois, et de murmurer. Je te souhaite une bonne douche, et une bonne nuit."

Se dire au revoir, ce n'est jamais facile, même si on sait qu'on se revoit juste le lendemain. Et pour le Delta, laisser Lyz' rejoindre la maison des Gammas fut difficile. Il la relâcha après un énième baiser, lâchant difficilement sa main, celle qu'il avait tenu toute la soirée, et qu'il aurait voulu tenir encore, et même s'endormir avec… Mais cette bataille d'eau les forçait à prendre chacun une douche, et à se changer pour enfiler des vêtements secs. Se trouver dans à quelques mètres de Lyzabeth alors qu'elle prenait sa douche aurait été difficile pou Maxwell, même s'il était le premier à vouloir qu'ils prennent leur temps. Alors la plus sage décision avait été de se dire "à demain", et ils rejoignirent donc tous les deux leur maison de confrérie respective. Le Delta prit donc une bonne douche. Il aurait pu trainer en caleçon dans sa chambre, étant donné que la nuit allait tomber. Il prévoyait d'envoyer des sms à Lyz' toute la nuit. Mais il avait en tête une bien meilleure idée. C'était quelque peu risqué, mais il s'en moquait. Max s'habilla alors, avec des vêtements tout sec, il se coiffa rapidement, et une fois prêt, il se mit en marche en direction de la maison des Gammas, fuyant chaque personne qu'il croisait. Passer la nuit chez une confrérie qui ne nous appartenait pas n'était pas vraiment apprécié. Mais Maxwell ne pouvait pas dormir sans Lyzabeth. Une fois devant le bâtiment des dits "rebelles", il sortit son téléphone de sa poche, et composa un message destiné à celle pour qui elle était prêt à tout, espérant qu'elle apprécie la surprise.

Code:

"Lyzabeth, je suis devant chez les Gammas… Je n'arriverai pas à dormir sans toi… Je t'aime."

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