Duncan arriva à son premier cours pile à l'heure. S'installant vers le milieu de la salle, il laissa les places de devant aux autres, ceux qui aimaient être en avant et répondre à tout. Bien que le jeune homme aime avoir de bons résultats, il n'était pas le genre à répondre à n'importe quelle réponse en apportant des petits plus pour étaler sa connaissance. Le cours débuta, et un examen surprise commença fort la journée de notre jeune Ecossais. Heureusement pour lui il connaissait à peu près toutes les réponses si ce n'est deux ou trois. En rendant son devoir, la fille assise à côté lui adressa la parole. Duncan fut surpris, d'ailleurs il n'avait même pas remarqué qu'il y avait quelqu'un à côté de lui. Elle était brune, à lunette, et semblait être ce qu'on appelait les personnes qui stressaient à chaque fin de devoir, voulant faire à tout prix un des meilleurs résultats. Effectivement, elle venait de lui demander ce qu'il avait mis à la question quatre, celle dont il n'était pas sûr du tout. Après lui avoir répondu, la brunette étira un énorme sourire et lui annonça qu'il s'était doublement planté. Exaspéré, il l'écouta déblaterré la réponse avec des explications en prime. Tout au long du cours, quand le jeune écossais voulait répondre, la brunette levait la main également, et rajoutait toujours quelque chose.

Duncan regarda sa montre, il avait hâte que ce cours se termine, ayant horreur de l'attitude "madame-je-sais-tout" de la fille assise à côté de lui. Le jeune homme prit cependant sa revanche en lui montrant à quel point c'était énervant. En effet, a une réponse de la jeune fille, Duncan rajouta quelque chose plus qu'exacte, et la fille fit la moue. Il souriait quand elle lui adressa la parole, pour le complimenter apparemment. La jeune fille rougissa légèrement et continua son numéro. La fin de cours étant annoncé, il rangea ses affaires et la coupa en net en lui faisant remarquer que c'était terminé. Elle fronça les sourcils et parti, comme vexée. Duncan soupira, puis parti à son cours suivant en espérant qu'une seule chose, que cette jeune fille ne serait pas à côté de lui, ou mieux, pas dans le même cours. Arrivant devant la salle, tout le monde annonça, à lui et aux autres qui arrivaient, en coeur que le professeur était absent jusqu'à demain. Des heures de libre entre les cours, Duncan n'en n'avait pas l'habitude dans le domaine qu'il suivait, et il fut soulager de cette nouvelle. Repartant alors de l'université, il rentra dans la maison des Alpha.

Les Alpha, personnes jugées rapidement par leur réussite, ce qu'il trouvait un peu idiot. Il est vrai que Duncan les comprenait sur certaines personnes, mais lui-même avait été jugé dans le même panier. Inutile de préciser que ce jeune homme ne disait plus la même chose après que Duncan lui est rendu visite, l'homme qu'il ne connaissait pas l'insultant également. Il rentra à son appartement et déposa ses affaires, mangeant un truc au passage. Il s'asseya et regarda son emploi du temps de la journée, et elle semblait bien chargée. Notre écossais n'était pas du tout habitué à l'emploi du temps de cette année, et il avait quelque peu de mal à l'imprimer. Un cours, pour une journée, peut se voir étaler en quatre heure, une heure le matin et trois heures l'après-midi.. Il le rangea en soupirant, ce ne serait pas aujourd'hui qu'il dormirait sur ses lauriers. Il jetta également un coup d'oeil aux devoirs qu'il devait effectuer, et entreprit d'en commencer une partie. Ayant terminé la moitié, il se jura de les terminer plus tard et de s'accorder un peu de temps. Il prit son paquet de cigarette et sorti en fumer quelques-unes avant de retourner dans la maison des Alpha.

Il ne savait que trop faire à cette heure-là, et errait dans les couloirs de la maison des Alpha quand il croisa un jeune homme avec un air plus que familier. Ce dernier le prit d'ailleurs dans ses bras, et Duncan fit de même, tout sourire. Il ne se doutait pas un seul instant que Drew pouvait se trouver dans cette université-ci. Ils ne s'étaient pas vu depuis... combien de temps déjà ? Bref, bien trop. Ils étaient amis d'enfance, et Duncan l'avait prit bien longtemps pour son meilleur ami, une sorte de grand frère qu'il n'avait pas eut. Rencontrés par fête de famille, Drew était effectivement d'origine Ecossaise. Il avait quitté l'Ecosse mais revenait assez souvent pour qu'ils puissent se voir. Depuis quelques années, il n'avait plus le temps de venir dans leur chère Ecosse, et Duncan ne l'avait donc plus revu depuis. Heureux et surpris, il le détailla un instant et riat à sa plaisanterie.

"Drew ! Bon sang j'aurais jamais cru te croiser là.Hé oui j'ai effectivement quitter l'Ecosse, étonnant n'est-ce pas ? Oh mince, je suis découvert ! J'avou, je te suivais..."

Il lâcha un petit rire et reprit un peu plus sérieusement :

"Et, sérieusement, je suis des cours de pathologie à l'université. Et toi que fais-tu ici ? En particulier chez les Alpha ! Je me doute bien que tu ne dois pas être dans cette confrérie.. Surtout que je ne t'ai jamais croisé"

Duncan regarda Drew s'étonner une nouvelle fois de le voir ici, bien loin de l'Ecosse, le pays où, à l'époque ou ils se voyaient, Duncan affirmait ne jamais la quitter, pour rien au monde. Il se souvenait très bien de ces fêtes ou, Drew et lui, faisaient en quelque sorte les quatre cent coups, sans jamais se faire prendre. Ils avaient ce don de toujours se mettre dans une galère horrible à cause de leur connerie, mais à chaque fois, ils se faisaient disculpter pour n'importe quelle raison. La mère de Duncan défendait son fils, son "merveilleux fils" -surtout son fils unique...-, mais prenait également la défense de Drew. Madame Tyrell avait déjà affirmer à Duncan qu'elle appréçiait énormément le jeune garçon, et avec le temps, elle avait finit par le considérer comme un fils. Elle s'entendait si bien avec la mère de Drew, que cette dernière voyait également Duncan de la même manière. Autant dire que les deux familles étaient bien liées, enfin du moins à l'époque. Effectivement, depuis que Drew ne venait plus en Ecosse, Duncan voyait très rarement la famille qui était resté en Ecosse. A vrai dire, il n'en n'avait plus envie au début, par nostalgie du jeune homme, et par la suite, il s'était éloigné de l'Ecosse et n'avait plus songer à prendre contact avec qui que ce soit.

Pourquoi avait-il quitter son cher pays ? C'était une bonne question que par moment il avait du mal à comprendre, mais le jeune écossais finissait bien vite par retrouver la réponse... Ce qu'il sortait inconsciemment aux personnes qui pouvaient lui poser la question, ce qu'il avait également sorti à sa famille, à ses amis d'Ecosse... -sauf deux- ce n'était qu'un prétexte, à vrai dire, quelque chose qu'il avait trouvé, ce n'était que partiellement vrai, mais il ne leur n'avait pas avoué. Et ce que sa mère croyait n'était autre que Duncan cherchait une université de renom, une des meilleures, et il avait choisit Berkeley, avec en réalité cinq autres université ou sa candidature fut postée. Cinq autre université qui en fait n'avait rien de bien spéciales, seulement une chose, elles sont loin de l'Ecosse. Il avait été prit dans trois universités, dont Berkeley, et choisit cette dernière, non sans réfléchir bien évidemment. L'Ecosse, son pays lui manquait, mais ses problèmes là-bas, non. Quand il avait eut enfin l'occasion de partir de la maison de ses parents, il le fit, tout simplement. Duncan s'entendait très bien avec sa mère, celle-ci se montrait toujours protectrice et encourageuse, elle n'avait jamais rien à reprocher à son fils unique, tout ce qu'il voulait, il l'avait. Mais son père, l'homme qui était revenu en pleine période de l'enfant qui allait bientôt rentrer dans l'adolescence, n'était autre qu'un homme pire que les autres, que le jeune écossais détestait. Il n'avait quasiement pas parler de cela, à personne, même pas avec sa mère, qui était au courant que de la moitié des choses que Monsieur Tyrell infligeait à son fils. Insulte, réflexions sur n'importe quoi, dispute, et... coups. Pour la dernière chose, sa mère n'était pas du tout au courant. Duncan ne voulait pas lui infliger le choix qu'était son mari ou son fils. Elle avait bien trop souffert par le passé, et Duncan avait tout d'abord penser à elle. Sortant de ses pensées, il répondit finalement à la blague de Drew en riant légèrement.

"Oh oui, Drew, magnifique Prince Drew, que je vous ai chercher partout dans tout le pays ! Osant quitter ma chère Ecosse qui me manque tant !"

Il riat une nouvelle fois et écouta l'explication de Drew, le pourquoi de sa présence ici. Duncan se doutait bien qu'il ne devait pas se trouver dans les Alpha, à vrai dire, il n'en n'avait jamais eu le profil aux yeux du jeune écossais. Mais, Drew aurait peut-être pu penser la même chose de lui, malgré ses bons résultats, Duncan n'avait lui non plus jamais eu le profil, jusqu'à être ici. A vrai dire, auparavent, Duncan ressemblait drôlement à son ami, tout tournait autour de l'alcool, des filles... mais aussi des résultats, hé oui, il n'avait quand même pas abandonner son côté studieux, sauf pendant un petit moment quand il était au lycée, mais avait toujours eu des notes plus que convenables. Le droit ? Tiens, bizarrement Duncan ne fit ni étonner ni quoique ce soit. Le jeune homme trouvait que le droit lui allait bien, il ne pouvait pas l'affirmer, mais il aurait pu sûrement le deviner s'il lui avait demandé. Au nom de Harvard, Duncan fut cette fois-ci étonné, il n'avait pas imaginé Drew dans cette école, si prestigieuse, dont tout le monde parle, que n'importe qui rêve d'y entrer pour réalisé ses rêves. Duncan lui, avait déjà songé à y aller, oh ça oui, mais avait finalement refusé à cette idée, pensant que ce serait sûrement dur, même avec ses résultats. Delta. Drew était donc un de ces deltas, ces jeunes hommes pour qui ce n'était que alcool, fête, fille... Duncan le voyait bien également dans cette confrérie, et se doutait bien que Drew n'était pas que ces gens superficiels qui ne pensaient qu'à cela. Il laissa passer son ami dans sa chambre, à vrai dire, il n'avait sûrement pas le choix, et eut un sourit, amusé de voir qu'il ne changeait pas, ainsi que leur complicité.

"Non non, c'est moi qui fait le ménage.. Etonnant hein ? J'aurais jamais pensé toucher à ce domaine-là de ma vie ! Puis j'ai finis par m'y habituer. Ma chambre n'est pas un luxe, loin de ce que j'aurais espéré, m'enfin, je trouverais vite mieux je l'espère, après avoir eu mon diplôme."

Duncan riat un instant et invita Drew à s'asseoir sur l'une des chaises en bois, qui, pour quelqu'un de classe sociale moyenne, aurait trouvé trop classe pour une chambre d'étudiant, mais pour les deux jeunes hommes, c'était évident que ce n'était que de la qualité moyenne, rien de plus. Il y avait cette touche de snob, dans les détails de la chambre, les décorations sûrement trop chères pour sa chambre d'université. Mais Duncan n'aurait sûrement pas pu survivre sans une once de snobisme, qui montre que le propriétaire détient bien plus d'argent que l'on pourrait penser aux premiers regards.