Il faisait chaud ce jour là. Chaud et lourd. La jeune Liam avait attaché ses cheveux en un chignon lâche sur le haut de sa tête afin d'aérer un peu sa nuque. Sa peau diaphane était en plus tachetée que d'habitude de son du fait d'un soleil franc. A peine maquillée, juste un cercle de khôl autour de ses yeux, elle portait aujourd'hui un débardeur blanc, un grand gilet noir, ainsi qu'un short taillé dans un vieux jean. Ses jambes au galbe appétissant semblaient légères et toniques à la fois. A ses pieds, ses doc martens préférées, les bordeaux 8 trous, élimées par le temps.

Plantée au milieu d'une allée, entourée de gazon et d'arbres, Liam s'étira, laissant sa valise et son sac s'étaler à ses pieds. Cela faisait maintenant bien une demi-heure qu'elle tournait en rond, cherchant son chemin à travers l'université. Regardant vers le ciel, comme pour y chercher un signe; son regard ne croisa que le vol morne et lent d'un oiseau dont elle n'aurait su dire le nom.

Quelle idée de venir ici? Si loin de chez elle, si loin de son climat adoré, dans un coin où les gens souriaient en entendant son accent. Soupirant, la jeune fille repensa aux raisons qui l'avaient poussé à venir jusqu'ici. Besoin de renouveau, de changer de décor. Le haut niveau de l'université aussi. Elle était sûre qu'ici elle pourrait progresser rapidement en chant, et ainsi prouver qu'elle pouvait sortir des choeur et monter sur le devant de la scène.

Le devant de la scène... Cette pensée lui rappela une autre raison de son départ de New York. Eddy; au lit, avec une fille, une violoniste. La gorge de Liam se serra. Elle baissa les yeux, fixa ses genoux. Une égratignure commençait à cicatriser sur le droit. Elle devait ressembler à une petite fille. Comment en vouloir à Eddy de chercher quelqu'un qui avait plus de formes qu'une gamine de 15 ans? Elle aurait pu aurait voulu comprendre pour lui pardonner.

Mais l'image du violon lui revint clairement en mémoire. Elle sentit alors la douleur sourde et la colère poindre en elle. Elle ferma un instant les yeux, le temps de d'inspirer profondément et de retrouver son calme habituel. Une mouche vola à son oreille, la ramenant à la réalité. Il fallait qu'elle trouve son chemin jusqu'à son lieu de résidence.

Liam ne voulait pas appeler à l'aide Ciarán, seul personne qu'elle connaissait ici - par l'intermédiaire de leurs grand-père respectif. Mais ne voyant personne autour et ne voulant pas tourner une demi-heure de plus en rond, avec ses bagages, elle se résolut à lui envoyer un texto, lui indiquant qu'elle était près d'un arbre massif, un chène sans doute, dans une allée portant le nom du 16ème président.

La brunette se résolu à se poser sur l'erbe, tirant sa alise et son sac. Elle s'assit sur l'herbe, en tailleur, les mains derrière elle comme appuie et se résolut à attendre, les yeux dans le vague. Elle n'avait jamais rencontré Ciarán physiquement et n'avait échanger avec lui que quelques textos factuels à propos de Berkeley et de l'enseignement prodigué en son sein. Comment était-il? Allait-il se moquer d'elle pour s'être ainsi perdue?

[J'espère que ça te convient. ^^ Désolée si mon RP est encore pauvre, j'essaye de m'y remettre doucement.]

Suivant le mouvement d'un nuage qui semblait perdu dans le ciel limpide, Liam ne vit pas tout de suite arriver le jeune homme. Ses pensées vagabondaient entre New York, auprès de sa mère, et Berkeley, où des études l'attendaient. En entendant prononcé son nom, elle tourna lentement le visage vers la source du son. Des traits anguleux, une chevelure sombre et fournie. Son interlocuteur était grand. Plus grand qu'elle, ce qui était facile à faire, mais qui l'impressionnait toujours. Il avait enlevé ses lunettes de soleil, révélant des yeux bleus profonds, interrogateurs.

Pensant que le premier contact serait décisif, elle chassa ses pensées inopportunes et répondu d'un sourire rapide, suivit d'un hochement de tête. Elle se remit debout avec agilité, retira un brin d'herbe resté collé à son jean. Elle répondit alors, de sa voix si particulière, qu'on aurait plus entendu chez une chanteuse noire de soul que chez ce petit lutin.

"Merci d'être venu si vite. Je me sent un peu idiote de mettre perdue ainsi et de t'avoir dérangée."

Alors qu'il posait une main dans son dos, en parfait gentleman, elle tressaillit. Aucun garçon ne l'avait touché depuis qu'elle avait surprit Eddy. Pas même Henry, ou son grand-père. A nouveau, elle se força à chasser de son esprit ces idées. Elle mis son sac à son épaule et souleva sa valise. mais à nouveau Ciarán fut serviable et lui proposa de la lui porter.

D'habitude, elle n'aimait pas qu'on l'aide. Bien souvent on la jugeait trop frêle ou petite pour faire des choses requérant de la force. Mais les petits boulots qu'elle avait fait avaient développés son endurance et sa force. Cependant, elle ne dit mot. Se mordillant la lèvre inférieure discrètement, elle acquiesça et le suivit vers l'endroit ombragé qu'il lui avait indiqué. Après tout, il ne faisait ça que pour être serviable, non pour se moquer d'elle. Il n'y avait donc aucune raison d'être froide.

L'endroit était plus frais qu'en plein soleil, et maintenant qu'elle était moins aveuglée - pour voir le visage de Ciarán, elle devait lever les yeux et les rayons l'empêchaient de voir clairement - elle remarqua la peau laiteuse de son compagnon. Bien qu'elle même ai une carnation très claire, elle n'était pas très sujette aux coups de soleil. Elle voyait simplement son bataillon de tâches de rousseur tripler en nombre si elle s'exposait trop longtemps.

"Mon voyage a été plutôt rapide. En fait, je suis partie un peu en catastrophe. Je ne voulais pas arriver une semaine avant le début de l'année, donc quand j'ai su qu'une chambre se libérait à la résidence universitaire, j'ai sauté sur l'occasion."

S'asseyant au côté de son aîné, elle remit derrière son oreille une mèche échappée de son chignon. Ses doigts fins et déliés semblaient montrer à quelle point Liam était faite pour la musique. Tout comme son oreille, petite et légèrement pointue. Son père disait souvent que ses oreilles de lutin lui permettait de connaître si bien les sons. A l'évocation de la figure paternelle, ses yeux se mirent à pétiller doucement, avant de s'éteindre. Une onde de douleur la traversa et elle tourna la tête, présentant seulement son profil à Ciarán.

"Un élève de 3ème année m'a indiqué tout à l'heure comment me rendre au bâtiment où se trouve mon logement, mais son accent était tellement prononcé que je n'ai presque rien compris. Il devait être texan ou quelque chose du genre."

Arrachant un brin d'herbe à ses pieds et le fit tourner un instant entre ses doigts. Cherchant à se donner contenance le temps d'oublier à nouveau l'image de son père, elle souffla dessus doucement. La tâche verte apparue un instant en surimpression sur le ciel bleu, avant de se poser en tourbillonnant sur la main de Ciarán. Liam la fixa un instant, puis releva les yeux. Elle savait qu'à l'instant présent son regard devait ressembler à celui d'un chaton perdu. Nombre de personnes trouvaient cela charmant et n'y prêtait pas grande attention, croyant que c'était son regard habituel. Seuls ses proches savaient ce qui se cachait sous ses lacs sombres.

"Et toi, comment t'es tu senti la première fois que tu es venu ici? L'intégration a été facile? Passer l'été ici, avant la rentrée, me permettra peut-être de rencontrer des gens qui suivront les même cours que moi. Ainsi si jamais je me reperd - touchons du bois! - je saurais qui appeler et je ne te dérangerai plus."

Après tout, même s'il avait été très serviable avec elle jusque là, répondant à ses questions par textos et venant la chercher à l'instant, Ciarán avait peut-être d'autres chats à fouetter que de se préoccuper de la petite fille d'un ami de son grand-père. Les yeux de Liam, l'instant d'avant impénétrables, devinrent interrogateurs. Elle pencha la tête sur le côté, rajoutant inconsciemment encore plus à son allure de poupée de porcelaine ou de chaton perdu.

Liam regarda Ciarán se désaltéré avec intérêt. C'était souvent dans des moments tels que celui là, lorsqu'ils se laisser aller à un besoin naturel primaire, que les gens baissaient leur garde. Un instant auparavant, elle avait vu des fossettes creuser ses joues. Maintenant, elle pouvait observer son profil anguleux et suivre d'un oeil nonchalant le mouvement de sa pomme d'Adam alors qu'il buvait. Bien qu'elle ne fut pas très douée en relations humaines, Liam avait quand même l'oeil pour remarquer les détails. D'un côté Ciarán paraissait tout à fait à l'aise d'être là, d'un autre quelque chose semblait oppresser sa poitrine. Un devoir en retard? Un papier à remplir? Peut-être quelqu'un de sa famille était malade?

Liam coupa court à ses pensées lorsqu'il revint s'asseoir à ses côtés. De quel droit se permettait-elle de supputer ainsi sur quelqu'un qu'elle venait à peine de se rencontrer? Après tout peut-être son imagination parfois trop fertile lui jouait-elle des tours. Il repris la parole et elle chassa toute idée de sa tête afin de se concentrer sur ses propos.

Les confréries, les clans, les groupes... Elle savait que quelque soit le nom, elle avait toujours eu du mal à s'intégrer. Premièrement parce que son physique de lutin faisait rire autrui parfois. De plus elle était assez douée, tant en cours qu'en musique, ce qui rendaient certains jaloux. Ensuite, depuis la mort de son père, elle n'était plus aussi sociable qu'avant. Cependant, elle n'avait jamais été martyrisée comme certains élèves l'avait été. Elle n'appartenait juste à aucun groupe, papillonnant d'une personne à l'autre. Et si jamais quelqu'un osait se moquer d'elle ou tenter de l'humilier, elle lui répondait de sa voix la plus froide qu'il n'était qu'un philistin. Cela clouait le bec à n'importe qui.

Mais ses deux dernières de lycée avait été assez différentes. En effet, ayant intégré un groupe de rock, son image au yeux de ses camarade changea. Elle devint "cool", "la fille qui joue avec des gars de l'université". C'est pourquoi elle répondit à Ciarán avec une voix ironique - pas à son encore bien évidemment:

"Je ne cherche pas à être populaire. Avoir juste quelques personnes avec qui prendre un café, discuter musique, littérature ou cinéma. J'ai eu mon heure de gloire lorsque je suis partie en mini tournée avec mon groupe. Ca m'a suffit. Il y a même un gars qui a monté un blog pour mettre des news de nous tous les jours. Il décortiquait chacune de nos publication sur notre myspace. C'était horrible."

Elle laissa échapper un rire court. Malgré l'évocation de son groupe, et donc d'Eddy, cet épisode de sa vie lui paraissait tellement surréaliste qu'elle ne pouvait qu'en rire.

"Bref, la popularité ne m'intéresse pas. Si c'est pour qu'on guète le moindre de mes faux pas, non merci. J'ai eu droit aux clans au lycée, j'espère bien, malgré les confréries, échapper à tout ça. Quand à une guerre entre les confréries... Et bien ils auront un déserteur: je ne trouve aucun intérêt à me prendre la tête pour que ma confrérie soit la première du campus."

Elle aurait pu dire tout ça avec un certain emportement, tellement ses propos étaient véhément. Pourtant le niveau de sa voix était resté égal, alors que son ton était peu à peu devenu froid. Comme si elle fonctionnait à l'inverse de ce qu'on aurait attendu. Mais ce n'était pas un effet de style pour paraître détachée, juste une réaction rétrospective à l'évocation de son groupe. Elle déglutit doucement, secoua la tête et fit un sourire discret à Ciarán.

Elle observa le jeune homme écraser un moustique sur son bras et retint une grimace. Elle avait espéré que malgré la chaleur, l'endroit n'aurait pas trop de point d'eau près desquels ces créatures aimaient tourner. Bien que sa peau claire ne fut pas très sensible au soleil, elle l'était en revanche aux piqûres et morsures de ce genre de bestioles. Son pharmacien lui avait dit une fois qu'elle n'avait pas de chance, étant du groupe O+, elle offrait de l'ambroisie à ces nuisibles. Aisément piquée, elle marquait très vite et avait tendance à se gratter énormément. C'est pourquoi lorsque que Ciarán, Liam accepta d'un hochement de tête. Mieux valait s'éloigner de cette fontaine.

"Je te suis. J'ai une chambre dans la résidence SIGMA ALPHA CHI. Normalement je suis seule dedans jusqu'à la rentrée. Donc autant y déposer mes affaires; je t'offre un thé glacé après ça pour te remercier d'être venu à ma rescousse."

Elle eu un sourire en coin. Puis se rendit compte que son aîné, déjà debout, lui tendait la main. Afin d'éviter tout contact - non pas que les garçons la répugne, c'était juste instinctif depuis qu'elle avait vu Eddy au lit avec une autre fille - elle se releva seule, d'un mouvement fluide. Cependant, voulant attraper sa valise et son sac en même temps, elle perdit légèrement l'équilibre, le sol n'étant pas tout à fait droit. Afin de ne pas basculer en arrière, elle se raccrocha à la première chose qui se présentait. En l'occurrence, la mais de Ciarán.

Liam avait des doigts fins de pianiste et dans la main du jeune homme, sa main paraissait encore plus petite que d'habitude. Elle rentrait entièrement dans la paume chaude de son aîné. D'un geste preste elle retira sa main et murmura un "Merci. Désolée.". Ses yeux eurent un éclat dur, avant de se troubler de façon imperceptible. Elle détourna le regard. Puis, attrapa son sac et sa valise; en différé cette fois; et commença à marcher, les épaules contractées. Mais lorsqu'elle tourna à nouveau la tête vers Ciarán, son regard était à nouveau clair et son air avenant.

"Alors, allons y avant que je change d'avis quant à t'offrir un verre!"

Liam resserra le point en silence. Quelle idiote! Son premier contact avec Ciarán semblait s'être bien passé jusque là. Ils avaient échangés sans problème de choses et d'autres. Mais voilà qu'elle avait été - involontairement certes - froide et quelque peu cassante avec lui. Essayant de maintenir l'allure pour rester aux côté du jeune homme, la brunette tenta de déchiffrer son visage.

Il avait le regard fermé, distant, comme si sa réaction juste avant l'avait blessé. Ou tout du moins l'avait déçu. Liam ne savait pas vraiment comment réagir; elle s'en voulait de l'avoir ainsi repoussé, mais c'était plus fort qu'elle. Afin de détendre l'atmosphère, elle répondit d'une voix énergique à la question qu'il lui avait posé auparavant.

Je ne sais pas si c'était un frustré; en tout cas, il nous a bien pourri la vie à chercher la petite bête. J'veux dire... Un jour notre batteur à posté une chanson que nous avions composé après une soirée un peu arrosée; ça parlait de l'amour impossible entre deux personnes. Bref... Ce gars en a déduit que Math était gay et a commencé à écrire un long article à ce sujet sur son blog... C'était vraiment flippant!"

Liam eu un sourire en coin. Après tout en y repensant, c'était tellement insensé que ça en devenait cocasse. Sûrement afin de l'écouter, Ciarán avait ralentit légèrement sa vitesse, ce qui n'était pas sans déplaire à Liam. En effet, bien qu'elle soit assez sportive, la jeune fille n'en restait pas moins un tout petit bout de femme d'à peine 1m55. Et rester à la hauteur de son compagnon, bien plus grand qu'elle, alors qu'il marchait d'un bon pas, était chose ardue pour elle.

"Enfin bref, tout ça pour dire que même un groupe de rock amateur peut avoir son lot de paparazzis hystériques."

Elle regarda autour d'elle, essayant de saisir les visages des gens qu'ils croisaient. Tout le monde semblait se connaître et cette idée impressionna Liam. En effet, elle était assez tendue à l'idée que - bien qu'elle ne cherche pas la popularité - elle ne trouve personne de sympathique avec qui traîner après les cours ou simplement prendre un café. Non pas qu'elle ne sache pas se suffire à elle-même, mais la compagnie d'autrui lui permettrai sûrement de penser à autre chose qu'aux événements récents. De plus, elle souhaitait vraiment rencontrer des gens qui pourraient l'aider à progresser dans la musique.

Tiens j'y pense, tu m'as demandé de quel instrument je jouais. Jusqu'à présent je faisais de la basse et je chantais pour les coeurs. Mais récemment l'envie d'avancer et d'aller sur le devant de la scène m'a pris. Je vais donc tenter d'apprendre la guitare et le chant. J'ai déjà plusieurs années de musique derrière moi donc je suis confiante, mais bon... L'apprentissage est toujours long et rigoureux. Le résultat n'en ai que plus appréciable."

Les deux jeunes gens arrivèrent enfin devant les bâtiments des Sigmas. Les lieux avaient l'air chaleureux et plein de vie. On entendait de temps en temps une note de musique s'élever dans l'air, accompagné d'une fragrance de peinture à l'huile. Tout à coup, une déclamation se fit entendre. Oui, sans aucun doute, ces lieux étaient propices à un bouillon de culture et de créativité.

Liam avait reçu une clef à son arrivée, afin d'aller déposer ses affaires dans le bâtiment réservé aux musiciens. Cependant, on l'avait prévenue qu'elle devrait attendre de rencontrer, plus tard dans la journée, un des présidents de la confrérie afin qu'il lui attribue une chambre. C'est pourquoi, après fait signe à Ciarán de l'attendre, elle pris sa valise et se dirigea rapidement vers la porte. Sortant de son sac sa clef, elle ouvrit la porte; et ne voulant pas s'attarder à l'intérieur, pour ne pas laisser le jeune homme seul, elle déposa juste sa valise dans un coin du hall.

"Je te remercie de ta proposition, mais je pense que je vais laisser ma valise dans l'entrée." dit-elle en revenant vers Ciarán. "Il y a une étiquette avec mon nom et mon portable dessus, donc si quelqu'un me cherche pour que je débarrasse le coin de l'encombrement, ou si un des président veut me contacter avant ce soir pour me montrer ma chambre, je suis parfaitement joignable."

Elle esquissa un sourire en coin à l'adresse du jeune homme. Remettant sa clef dans une poche intérieure de son sac, elle montra du menton le chemin.

"Allons-y. Mon offre de te payer un pot tiens toujours. Par contre je te suis, je n'aimerai pas me repaumer ainsi..."

[Bon, je suis désolée pour l'attente et la qualité médiocre de ce post. La fin est un peu bâclée, mais je ne savais pas vraiment comment finir. J'espère que ça te convient quand même. Je lancerai le topic à la cafétéria dès que j'ai le temps à moins que tu veuilles le faire.]