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| {RUSSIE} Home sweet home... [PV Cameron] | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: {RUSSIE} Home sweet home... [PV Cameron] Jeu 23 Avr - 23:16 | |
| Je m'incruste pour ce message juste pour dire une chose. Déjà, vu que Cameron prend la défense d'Arsène, je vais faire de même pour Roxane. Arsène ca fait depuis le début qu'il est au courant pour le RP en cours, ca fait depuis le début qu'on lui explique le but du RP. Ca fait depuis le début qu'il sait comment ca va se dérouler, il était même d'accord quand on a commencé le RP... Mais elle a péter un scandale par MP en me disant de la fermer, que je connaissais rien à l'histoire etc... Alors bon, c'est bien gentil vos histoires, mais y'en a marre maintenant. Arsène, je te comprend pas, tu pleures parce que tu ne voulais pas de Caprice, et maintenant tu pleures parce que tu l'as veux. Faut savoir se décider dans la vie. Tu m'as aussi reproché de mettre du temps à répondre à notre RP au début ( j'avais mis 3 jours a te répondre, je suis désolé de ce temps de réponse extrème ), mais ca fait depuis le 6 Mars que j'attends une réponse de ta part. Et début Avril tu m'écris en me disant " désolé mais le RP avec Roxie a trop avancé, on abandonne le notre ". Bah oui bien sur, ca fait 1 mois que tu continues ton RP... Et je terminerai en rappelant à Cameron que ca fait 1 mois que j'ai répondu a notre RP, je t'ai prévenu a plusieurs reprise, aucune réponse rien. Je savais très bien que tu allais te servir de moi comme un bouche trou pour oublier Arsène ( tout comme Arsène se sert de toi comme tel maintenant qu'il a plu Roxie et que visiblement "Tif" ne vient plus, m'enfin ca, j'entrerai pas dans les détails, ca me regarde pas. ) Enfin voilà, je préviens que c'est pas la peine de venir gueuler comme d'hab par MP, je n'y répondrais pas. ( et si ce mesasge dérange, je laisse Souki le supprimer sans soucis ^^ ) Edit : Bravo le courage Arsène, effacer tout tes messages ou tu craches ton venin pour passer pour la gentille, c'est vraiment classe
Dernière édition par Junji Truscott le Ven 24 Avr - 16:08, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: {RUSSIE} Home sweet home... [PV Cameron] Ven 24 Avr - 1:23 | |
| Alors… Un biberon, un biberon, un biberon… Pas facile de chercher ça quand on a dans les bras une machine à piailler et à vous baver sur la joue. Arsène était un garçon charmant, avouons-le, et bordé de patience… Sauf quand il s’agissait de ce genre de situation. A deux doigts de la crise de nerf, le jeune homme fouilla intégralement la cuisine à savoir s’il restait à ses parents des vieux biberons qu’il utilisait lorsqu’il était petit. Pas moyen de mettre la main dessus. La joue dégoulinante de salive après que Caprice ce soit fait plaisir, il tourna son visage vers elle et lui envoya un regard foudroyant. Sale bête, pire que les chiens ma parole ! Esquissant un sourire qui sonnait faut, le dandy tenta de la calmer en la berçant mais se rendit vite compte que ça ne servait à rien lorsque l’on à affaire à un bébé tête de bois. Dire que lui était sage comme une image à cet âge… Pourquoi fallait-il que cette gamine hérite des gènes je-fais-chier-mon-monde de sa mère ?? Rabattant la porte d’un placard en un claquement sec et grinçant, l’Alpha fut contraint de grimper les deux escaliers descendus précédemment et d’ouvrir sa valise à la hâte pour y trouver l’unique biberon qu’il avait emporté. Il jeta un peu partout autours de lui fringues, savon, brosse à dent, couches lorsqu’enfin il pu mettre la main sur l’objet tant recherché. Ah si on lui avait dit qu’à 21 ans il en serait à se casser le cul à trouver un fichu biberon pour sa gosse, sans doute aurait-il rigolé. Mais là en l’occurrence, c’n’était pas tellement drôle. Sa fille toujours sous le bras, il fit le chemin en marche arrière et se dépêcha de sortir le lait en poudre, de faire bouillir de l’eau chaude en essayant de respecter la dose prescrite… En attendant que l’eau boue, il s’assit sur le canapé du salon, relié à la cuisine et souffla un coup. C’est le moment que choisit son estomac pour se réveiller à son tour et grincer à tue-tête. Les sons qui résultèrent de son ventre firent rire la gamine qui commença à s’agiter dans tous les sens sur sa poitrine, la bouche ouvert et montrant ses gencives dépourvues de la moindre dent. Arquant un sourcil, le jeune père la regarda faire avec un peu de curiosité et de sympathie pour changer, jusqu’à ce que son estomac ne se remette à brailler. Quand c’est pas l’un, c’est l’autre… Songea l’étudiant en soupirant. Mais quelque part, il préférait quand son bide faisait des siennes, c’était moins bruyant. Quittant son siège confortable, Arsène renversa l’eau chaude avec le lait en poudre – en se brûlant au passage – une fois… Deux fois... Et ce, chaque fois que Caprice poussait des petits cris et il pestait en essayant de rester polis. Chose peu simple. Le bouchon vissé, il en revint à se demander ce qu’il fallait faire maintenant. Bien sûr comme tous les abrutis de père débutants, il ne pensa pas à attendre que la boisson refroidisse et voulu que l’enfant boive tout de suite. Elle refusa et cela l’agaça sensiblement. « Caprice tu arrêtes tes c… Mais pourquoi j’ai accepté ce prénom moi ? Bon, BOIS. » Souffla-t-il avec impatience tout en visant la petite bouche de mademoiselle avec la tétine. Mais qu’est-ce qu’ils avaient tous ces mômes à ce montrer aussi désagréables ? Ne pouvaient-ils pas rendre la vie de leurs parents plus simples. Ah d’accord… En fait y’a pas qu’à l’adolescence qu’on s’en prend plein la gueule. Et merde, il s’était fait rouler. Pas moyen de rendre la marchandise non plus? Non ? Dommage… Et ça se vend combien un bébé aux yeux bleus sur EBay ? Sûr qu’en Russie ce n’était pas interdit par la loi. Mais ouvre cette bouche et arrêtes de pleurer sale bête ! Là, c’est papa qui allait finir par craquer… Reposant le biberon sur la table d’un coup violent, il se mit à la secouer légèrement… Comme si ça allait servir à quelque chose. Mais aux situations désespérées les moyens désespérés. La gamine pleura de plus en plus fort, et de grosses gouttes se mirent à couler de ses yeux légèrement en amande. Nom d’un chien il manquait plus que ça, elle allait réveiller tout le quartier ! « Mon ange.. Arrête s’il-te-plaît, je suis là c’est bon… » Murmura Arsène comme s’il voulu la calmer mais pas moyen, et pire que ça, elle envoya ses bras et ses jambes dans tous les sens faisant valser le biberon de verre qui vint se briser sur la moquette en un tintement douloureux. Il n’en fallut pas plus pour pousser le franco-russe à bout. En effet, la gifle partie toute seule tout comme le « OH… MAIS TA GUEULE !! » . Un silence… Il n’en revenait pas de ce qu’il venait faire ni du bien que cela venait de lui apporter. Bien fait pour elle cette petite peste ambulante ! On n’a pas idée de chialer pour un rien comme ça ! Mais sitôt penser, une autre gifle venant d’une autre main s’abattu sur le visage de l’Alpha qui en tomba à la renverse. AÏ… Une baffe aussi violente ne pouvait venir que de… « P…Papa ?! » Bredouilla le dandy, sa main plaquée sur sa joue endolorie. Et le grand homme le toisait méchamment… Ou avec déception allez savoir. « C’est ça ta méthode pour éduquer ta fille ? EN la GIFLANT ?? Parce que tu crois que tu ne pleurais jamais à son âge ? Tu crois que c’était plus facile pour nous de s’occuper de toi ?! IMBECILE ! » L’interpellé se redressa d’un bond et défiât son paternel du regard, fou de rage : « La ferme ! De quel droit tu me juges ?? T’as toujours eu tout ce que tu voulais dans ta vie ! Et ne dis pas le contraire ! T’as ta ferme, ta maison, ta campagne, une femme magnifique et qui t’aime, et un fils qui a TOUT fait pour vous épargner des finances en plus ! J’me démmerde TOUT SEUL depuis que je suis à Berkeley, et si j’y suis entré c’était pour que TU ais une raison de plus pour être fière de ton unique fils ! Tu as peut-être fais de ton mieux mais moi j’me suis aussi saigné les 4 veines pour payer mes études, mon logement, et tout ce qui est indispensable à ma vie… Sans jamais pouvoir me faire plaisir parce qu’il faut compte le moindre centime dans ces cas-là ! Et maintenant quoi ?! Binh oui j’ai une gosse, et c’était pas particulièrement prévu dans le programme à vrai dire… Mais je SAIS que tout aurait été plus simple si sa mère était encore là avec MOI ! Comment tu peux comprendre toi ? Tu n’as jamais rien perdu ! Cette souffrance-là… Tu ne l’imagines même pas ! » « Arsène tu te… » « Mais j’te déteste maintenant ! Vous et maman vous faites toujours comme si tout allait bien dans le meilleur des mondes… Mais j’peux plus jouer à ça ! Nous n’vivons pas dans le même Univers, et vous êtes à des années lumières de moi ! Alors continue à torcher l’cul d’tes chèvres papa c’est tout c’que j’te demande ! Et si tu crois encore pouvoir me dicter ma conduite… - Il s’empara de Caprice et la lui plaça dans les bras sans plus de cérémonie, d’un geste rageur – Alors TIENS, prends-là ! De toute façon d’ici peu je n’serais plus là moi non plus, un peu de patience, et je boufferais les pissenlits par la racine. » Approchant son visage aux yeux luisants de pure douleur il reprit, la voix tremblante : « J’ai une tumeur cérébrale qui enfle à l’intérieur de mon crâne. Bientôt je n’pourrais plus ni marcher, ni voir, ni parler. Je serais une loque jusqu’à ce que mes poumons ne se paralysent à leur tour et que je m’étouffe dans mes propres entrailles… Tu veux connaître mon degré de désespoir ? Ce cancer se soigne d’un simple traitement chimiothérapique… Mais je l’ais refusé… » Un sourire… Ou plutôt son spectre. Arsène se recula d’un pas… Cligna plusieurs fois des paupières comme s’il voulu narguer son géniteurs de ces tristes nouvelle puis il détala dans les escaliers pour rejoindre sa chambre. La porte poussée, il commença par briser la première chose qui lui passait sous la main : une boîte à musique dont les rouages s’éparpillèrent sur son parquet. Mais à la vue de cette épave qu’il venait de briser, c’est comme s’il venait de faire s’évader des centaines de souvenirs précieux liés à ce petit objet. S’accroupissant, il prit dans sa main la pièce principale, une danseuse en céramique sensée tournée chaque fois que l’on déroulait la chanson. Une larme perla au coin de son regard, et il se sentit d’un ridicule pitoyable. La mâchoire serrée, il garda cette ballerine dans son poing et se laissa choir sur son lit. La tête enfouie dans son oreiller il poussa le plus gros cri qu’il eut hurler depuis bien longtemps mais presque intégralement étouffé par le tissus. Comme quoi, la colère ne tenait pas à grand-chose… En bas, le père d’Arsène, Viktor, vit une ombre derrière la porte alors qu’il réfléchissait encore aux propos de son avorton. Attristé mais essayant de le dissimuler, la petite gémissante dans ses bras (binh oui, au final elle a rien bouffé elle xD) , il ouvrit et tomba nez à nez sur Cameron, suivit d’un soleil radieux et de quelques papillons. Si ça ce n’était pas la venue d’un ange… Un large sourire éclaircis son visage bien qu’il ne comprenne absolument pas ce qu’elle faisait ici. « Cameron ! Qu’elle merveilleuse surprise ! Je ne savais pas que tu devais venir, tu sais qu’Arsène est ici ? Oh… Suis-je bête, c’est sans doute pour lui que tu viens… Mais entre ma belle, entre ! Ça fait longtemps que je ne t’ais pas vue dis-moi… » Il la laissa pénétrer le salon mais laissé l’entrée ouverte histoire de laisser passez la lumière et de ventiler. « Je suis désolé j’n’ais vraiment rien à t’offrir enfin, tu te sers au pire, tu connais la maison. Je… » Il s’approcha timidement d’elle et fini par lui tendre la couche culotte sur patte qui s’amusait alors à manger ses petites mains en gazouyant de bonheur. « Arsène est dans sa chambre, on a eu un… Petit différent. Peux-tu lui apporter sa fille quand tu monteras le voir ? Je sais que ce n’est pas le moment mais je dois impérativement retourner m'occuper des bovins… On se retrouve tous au dîner ce soir ça marche ? Je suppose qu’Arsène et toi voudrez déjeuner seuls tout à l’heure. » Il commença a s’en aller lorsqu’il ajouta : « Ah et… Tu es très belle Cameron, j’ai faillis ne pas te reconnaître. » Et de nouveau un silence… |
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| Sujet: Re: {RUSSIE} Home sweet home... [PV Cameron] Ven 24 Avr - 13:02 | |
| Quoi de plus stressant que d'attendre devant une porte qui ne s'ouvre pas ? Avait-elle simplement effleuré celle-ci pour ne pas avoir été entendue ? Ou bien la maison était-elle vide ? Devait-elle frapper une seconde fois ? Ou bien partir, direction l'aéroport ? C'est au moment où elle comptait s'éclipser que ses tympans furent agressés par des cris, alors qu'elle restait dos à la porte, figée. Cette voix, ou plutôt ces voix, elle ne les avait que trop entendu. Une appartenait à Arsène, l'autre à son père. Malgré qu'elle ne l'ai plus vu depuis quelques temps déjà, elle se souvenait encore de l'intonation de sa voix et cela même quant il criait, les fois où il s'était énervé contre Arsène et elle n'ayant manqué à leur enfance. Quoi qu'il en soit, il y avait quelqu'un. Mais l'ambiance n'avait pas l'air bonne, sans compter le... C'était quoi ces pleurs ? Un... Non, elle rêvait! Que ferait un bébé au sein de la famille Von Gergiovden ? Arsène avait toujours été un anti-bambin, raison pour laquelle il ne pouvait avoir un gosse. Quoi qu'il en soit, elle eut à peine le temps de faire un pas que la porte s'ouvrait finalement, Cameron se retournant subitement, comme si de rien était, un sourire au coin des lèvres. Ce visage... Une éternité qu'elle ne l'avait plus vu. Viktor. Il n'avait pas tellement changé et restait le gaillard qu'elle avait toujours connu. Et dire qu'elle avait passé la plupart de son enfance au sein de sa famille. Elle aussi avait déjà pensé à devenir une Gerviovden, mais y avait renoncé, personne n'ayant le choix de son nom de famille. Si ce n'était qu'un nom de famille après tout... Quoi qu'il en soit, ce n'était pas le sujet. Elle était en face de Viktor et ce n'était pas le moment d'être nostalgique. Et pour cause, sa nostalgie lui avait valut son aveuglement. Car, lors de cet instant de silence, Cameron en avait totalement oublié la présence d'une petite fille, qui gazouillait dans les bras du père d'Arsène. Elle n'eut cependant le temps de l'observer en détail, Viktor l'accueillant avec la bonne humeur. Il n'avait pas changé et parlait toujours autant, sans même laisser à Cameron l'occasion de lui répondre ne serait-ce qu'un seul mot d'approbation. Sa solitude dans le salon fut bien vite comblée par la présence d'une petite poupée qui termina dans ses bras, alors qu'elle lui souriait, attendrie par les gazouillis de celle-ci. Une chance, elle avait déjà déposé ses affaires et les quelques cadeaux qu'elle avait amené à la famille près de l'entrée. Alors que Viktor continuait de parler, il termina par un compliment qui toucha la demoiselle, qui prit alors la parole.
<< - Je... Ça me manquait d'être aussi bien accueillie. Ne, ne t'en fais pas je me débrouillerais. A ce soir et...! >>
Elle n'eut le temps de terminer sa phrase, Viktor étant déjà parti à l'extérieur de la maison.
<< - Merci Viktor... >>
Se chuchota-t-elle pour elle même, reportant son attention sur la petite fille qu'elle avait toujours dans ses bras. Alors que cette fameuse petite déposait ses petites mains sur le visage de Cameron, la jolie brune ne put s'empêcher de rire, à nouveau attendrie par les gestes de ce petit ange. Prenant du temps pour observer les traits de son visage, elle crut un instant y voir Arsène. Non, ce n'était pas possible, elle ne pouvait pas être sa fille... Elle en avait pourtant la preuve, Viktor n'ayant mâché ses mots. Son cœur se serra soudainement, alors que la petite gazouillait à nouveau, son sourire se faisant similaire à ceux que lui donnait Arsène autrefois. Elle tourna un instant le visage, se mordant la lèvre inférieure. Il avait fallut de quelques secondes à peine pour que Cameron comprenne qu'il avait bien donné vie à ce petit être. Fermant les yeux, elle fut de nouveau attentionnée par la situation actuelle alors que la petite gesticulait dans ses bras, pointant de sa main le biberon qui était à terre dans la cuisine attenante au salon, renversé sur la moquette. Ce geste fut accompagné d'un gazouillis qui ressembla cette fois-ci à un début de pleur.
<< - Non non petit ange, on ne pleure pas. Tu as faim n'est-ce pas ? Je vais te le refaire ton biberon, mais reste calme s'il te plaît. >>
Lui confia-t-elle tout en déposant un baiser sur son petit front. Et, comme si la petite l'avait compris, elle fourra de nouveau ses petites mains dans sa bouche, balançant ses pieds de l'air jusqu'au ventre de Cameron. Par chance, elle trouva une chaise pour bébé dans la cuisine, dans laquelle elle déposa la petite qui s'empara de ses clés qui étaient dans la poche extérieure de son jean. Cameron, qui se sentait moins lourde jeta un coup d'œil à la petite alors que celle-ci mettait les clés à sa bouche.
<< - Ne les mets pas à ta bouche petite puce, c'est sale. >>
Lui faisant les gros yeux, la petite mit un certain temps à comprendre que mettre les clés dans sa bouche n'était d'une pas très bon et de deux assez cracra. Cameron ramassa donc le biberon et fut contrainte de devoir fouiller dans les placards de la cuisine des Von Gergiovden, à la recherche d'un biberon. Jetant un coup d'oeil à la petite, elle lui lança tout en fermant un placard qui ne semblait pas intéressant.
<< - Tu pourrais m'aider quand même, tu as bien vu ton papa mettre un biberon dans les placards non ? >>
Voila qu'elle se mettait à parler aux bambins maintenant xD Elle n'eut que pour seule réponse un gazouillis, qui ne l'aida pas plus pour trouver ce foutu biberon. Où Arsène pourrait-il mettre un biberon ? Où sa mère rangeait-elle les leurs ? C'était le genre de chose que n'avait jamais prit soin de remarquer Cameron, qui fouilla le dernier placard en croisant les doigts. Si elle ne faisait pas vite, la petite risquerait de repartir en pleine crise. Et alors qu'elle tendait sa main pour chercher en profondeur du placard, sa main se déposa sur une tétine, alors qu'elle laissait un "Bingo!" s'échapper de ses lèvres, attirant le fameux biberon à l'extérieur du placard. Et alors qu'elle le regardait un instant, elle s'aperçut qu'il s'agissait... Du sien... Fermant les yeux tout en le serrant dans sa main, elle termina par se redresser, fermant le placard. Par chance encore une fois, la poudre était resté sur le plan de travail. Souriante, la demoiselle s'en empara et ce fut après avoir réchauffé le biberon qu'elle venait de préparer qu'elle s'asseya sur une chaise de la table du salon après avoir prit Caprice dans ses bras. La gardant dans ses bras, elle lui confia avant de lui donner le biberon.
<< - Ca c'est du biberon tu verras. C'était le mien, mais ton père trouvait toujours une bonne excuse pour me le voler. >>
Riant de ses paroles, elle fut accompagnée par la petite, qui n'avait sûrement pas compris mais qui riait du rire de Cameron, tout simplement. Lui donnant alors le biberon, elle fut soulagée de voir que la petite buvait tout en fermant les yeux ce fameux biberon. Cameron en avait totalement oublié le fait qu'elle devrait l'amener à son papa par la suite. Elle était... Attendrie ? C'était un peu ça oui. Où était Arsène ? D'après Viktor, dans sa chambre. Celui-ci ne tarderait plus par venir, n'entendant plus les pleurs de sa fille. Au contraire, elle était plutôt calme comparé aux cris qu'elle poussait et que Cameron avait tout d'abord cru entendre. Mais ce n'était pas une illusion, son Arsène était bien papa d'une jolie petite fille. Une chose qu'avait oublié de lui mentionner sa colocataire, qui n'avait pas bien écouté autour d'elle pour une fois. Peu importait cependant à Cameron, qui sentait la petite se faire de plus en plus lourde dans ses bras. La quantité du biberon quant à elle ne faisait que diminuer, alors que la jolie brune gardait le regard sur la pureté de ce visage. Comment Arsène était-il avec elle ? Lui qui n'aimait pas les enfants ? Était-ce la raison pour laquelle lui et son père s'étaient disputés ? Elle n'en savait rien, mais verrait bien si Arsène s'y prend bien ou non. Après tout, ce n'était pas difficile d'élever un enfant, tout le monde avait l'instinct. Mais elle craignait fort qu'Arsène ne l'ai pas. Il y avait tout d'abord la mort de cette fameuse Roxanne, qui allait devenir sa femme et puis la garde de cet enfant à présent ? Après si peu de temps, comment Arsène arrivait-il à garder le courage ? Cameron avala sa salive rien qu'en y pensant. Caressant de sa main libre les fins cheveux de la petite, elle tenta de ne plus se poser de questions. Arsène serait un bon père, oui il serait un bon père.
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| Sujet: Re: {RUSSIE} Home sweet home... [PV Cameron] Ven 24 Avr - 14:37 | |
| Combien de temps s’était écoulé depuis qu’Arsène avait violemment mordu dans son oreiller ? Des secondes ? Des minutes ? peut être des heures ? il n’en savait rien. Il avait fermé les yeux puis les avait rouverts tout déboussolé. Et maintenant ? Allait-il continuer à jouer l’enfant et à fuir ses responsabilités éternellement ? Ou allait-il enfin se comporter en adulte responsable ? Après tout, c’est lui seul qui avait décidé de reprendre sa fille. À l’origine, c’était Junji qui s’en occupait. Alors autant assumer, car Caprice n’était pour rien à tout ce qui lui arrivait. Elle n’avait même pas décidé de naître au fond. Un vulgaire accident… Pour sûr, la prochaine fois, vérifiez que vous n’avez pas oublié votre pilule les filles et arrêtez donc de compter sur votre bonne étoile, ça ne marche pas ça. Ah quel malheur… Toujours étudiant, pas un rond, détruit pas le père de Roxanne et avec à la charge, une enfant d’un peu plus d’un mois. Il avait encore tout à apprendre, mais aucun courage pour le faire. Dommage, car il allait en falloir. Si seulement elle pouvait être là, à côté de lui. Oui, si Roxanne était vivante, elle lui aurait soit gueulée dessus pour l’obliger à se remettre en question, soit elle se serait approchée pour le serrer dans ses bras et poser sa tête contre sa poitrine. Un peu comme le jour du bal de la St valentin. Mais elle n’était PAS là, combien de fois allait-il devoir se le répéter. Morte ! Morte ! Morte ! Enterrée maintenant ? Terminé. Game over. Ah et tout ce qu’il avait réussi à faire, c’était à s’embrouiller avec son père qui pourtant faisait tout pour lui rendre service avec le peu de moyen qu’il avait. Il venait de se montrer monstrueux. En plus, il lui avait presque craché à la figure qu’il allait se laisser mourir. Quoi de pire à entendre pour un père ? C’est qu’il s’en donnerait des gifles hélas, sa joue lui faisait toujours mal.Est-ce qu’un jour il allait être heureux à nouveau ? Devrait-il tenter sa chance et se soigner ? Ce n’était qu’une petite chimiothérapie après tout. Il perdrait à nouveau ses cheveux mais ils repousseraient, comme lors de ses 17 ans. Toutes ces questions vitales qui se bousculaient dans sa tête comme un ouragan infatigable. Roulant de manière à s’allonger sur le dos, Arsène plaça ses deux mains sur ses yeux et grimaça lorsqu’un rayon de soleil se glissa entre ses doigts pour lui brûler les yeux. Désagréable… Tout est désagréable dans ce monde. La vie est une impasse… Mais depuis quand était-il aussi pessimiste dites-moi ? Question idiote. Un silence se pose… On n’entend plus la branche qui tape à la fenêtre, ni même le rouge-gorge. Mais surtout, les cris en bas on cessés, Caprice se tait. Viktor aurait-il réussi à la faire manger ? Et bien, en voilà un qui savait s’y faire avec les gosses. Le dandy était persuadé d’une chose : il n’avait pas l’instinct paternel. Mais aussi d’autre chose : il aurait voulu l’avoir. On dit qu’avoir un enfant c’est ce qu’il y a de plus beau. Donner vie à une créature que l’on a conçue. Une créature parfaite. Et combien même elle ne l’est pas, on l’aime quand même. Caprice était parfaite, belle, éveillée… Mais il ne ressentait pas cet attachement qu’il entendait partout. Pas encore du moins… Quittant son lit, il regarda son réveil. Contrairement à toute attente, cela ne faisait que 20 minutes qu’il s’était allongé là. 20 petites minutes qu’il réfléchissait à plein gaz. En se dirigeant vers son bureau, il marcha sur les engrenages de la boîte à musique qu’il avait brisée et la petite danseuse tomba de la paume de sa main sans qu’il ne s’en aperçoive. Tant pis, il était temps d’oublier un peu le passé et d’aller de l’avant. Il n’allait pas demeurer une loque éternellement si ? C’n’était pas ça Arsène Von Gergiovden, c’n’était pas lui. Il haussa les épaule et shoota dans une petite pièce rouillée qui rebondit contre le mur puis quitta sa chambre pour rejoindre l’escalier grinçant et le descendre marche par marche. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il ne s’attendait absolument pas à trouver Cameron assise sur le divan en train de donner le biberon à Caprice comme si elle fut sa mère. Cette image mit très mal à l’aise Arsène qui ressentit même une pointe de jalousie. C’était Sa fille et personne n’avait le droit d’y toucher. Attendez… Ne venait-il pas de dire l’inverse ? Décidemment, ce jeune homme pouvait être extrêmement contradictoire. Néanmoins, le fait qu’elle ait réussi à lui donner ce qu’elle voulait le rassura, Caprice ne pleurait plus, elle s’amusait avec la tétine. Toujours dissimulé par l’étagère, l’Alpha ne s’était toujours pas présenté dans le salon et observait la scène comme un chat sur la gouttière. Puis il dévia d’un pas, et la lumière du hall le révéla aux yeux des deux demoiselles. Les mains dans les poches et l’air pas particulièrement de bonne humeur bien que la venue de Cameron le touche au plus haut point, il s’avança… « Comment tu as su que j’étais ici ? Attends… Laisse-moi deviner : tes commères de colocataires ? » S’avançant encore de quelques pas il s’assit à côté d’elle et regarda le biberon qu’elle avait dans la main. Il le reconnu de suite… Evidemment. C’était celui qu’elle utilisait et qu’il lui chipait souvent sous prétexte qu’il avait perdu de le sien ou même, lui disait que le père Noël était en haut et hop, a lui le lait au chocolat. Alors comme ça elle avait mis la main dessus alors qu’il avait cherché lui aussi ? Coup de chance. C’est vrai qu’Arsène et Cameron avaient gardé l’habitude du biberon au goûter jusqu’à 8 ans facilement. Voire 9 même. En même temps, c’est amusant de boire dans quelque chose qui ne se renverse pas. Changeant sensiblement d’attitude, le jeune homme posa sa tête dans le creux de sa main et sourit… un peu : « ‘Faudra que tu m’apprennes à m’occuper d’elle comme ça, je suis une catastrophe de… Père. » Puis la regardant droit dans les yeux : « C’est vrai que je n’t’ais rien dit, ça a dû te faire drôle. Je m’excuse mais je pensais que ce serait de mauvais goût de t’inviter à mon mariage… Ensuite tous s’est enchaîné très et vite et j’ai préféré ne rien dire à personne… Enfin tu me connais. » Il caressa du bout du doigt le minuscule petit nez de sa fille puis tendit les bras afin que la brunette la lui redonne. Cela fait, il laissa à la gamine le temps de souffler après ce copieux repas puis somnoler contre sa poitrine. « C’est agréable de te revoir, j’avais peur que tu ne me parles plus jamais pour être franc. Et parfois je me dis… Que je voudrais que tout ça ne soit qu’un simple cauchemar… Que je vais me réveiller bientôt et… Que je serais ici, dans mon lit, à l’âge de 10 ans. Juste insouciant. » Son sourire laissa place à de l’amertume. Mais tout aurait été si simple si Roxanne avait été capable de lui faire confiance au lieu de croire tout ce que sa sœur lui disait. Et surtout, elle ne serait pas morte aujourd’hui. Pourquoi l’aurait-il trompée ? Et pourquoi reprochait-on encore cette histoire avec Cameron. C’était du passé et surtout, c’était sa première expérience, il ne savait même pas encore ce que Roxanne voulait de lui. Minable… Sa vie était minable. Mais il la regrettait malgré tout… Une petite larme roula sur sa joue et il l’effaça d’un revers de main avant qu’elle ne s’écrase sur la petite figure de Caprice. « Excuse-moi, je dis des trucs bizarres ces temps-ci, je n’me reconnais plus. » Reprit l’étudiant en tentant de sourire un peu. Il allait sans doute ajouter quelque chose lorsqu’il fut coupé par la voix de sa mère qui rentrait des centre villes, avec au bout de chaque bras quelques sacs remplis de provisions. La première chose que vit Arsène furent tous les ustensiles pour bébé qu’elle n’avait pas pu s’empêcher d’acheter. Il lui envoya une grimaça ironique à ce propos genre « Maman… Qu’est-ce que je t’ai dis hier ? », mais elle eut bien vite de s’exclamer à la vue de Cameron : « Oh mais oui, j’ai vu une valise dans l’entrée et je n’savais pas qu’Arsène attendait quelqu’un ! Holala ma chérie comme tu as changée, ça fait une éternité il me semble. » Elle embrassa la jeune femme sur les deux joues puis déposa toutes ses provisions sur le plan de travail, jetant ses clefs de voiture dans le cendrier. Là elle se tourna vers son fils adoré et lui fit une énorme et longue bise sur la joue : « Et toi alors, bien dormis ? Devines quoi, j’ai trouvé plein de jolies petites choses pour Caprice : un hochet, une petite peluche, du lait en poudre, un lot de biberons, une petite robe, des collants, un pyjama, des chauss… » « Maman » Trancha le jeune père en sa direction « Heureusement que je t’ais dis de ne pas faire de folie ! Tu vas me faire culpabiliser là, vous êtes ruinés et… » « Taratata mon ange, je m’étais faite à l’idée que je ne serais jamais grand-mère alors ne gâche pas tout s’il te plaît ! » Rétorqua-t-elle avec son éternel merveilleux sourire. La mère d’Arsène avait toujours paru 10 ans de moins. Aujourd’hui elle avait 40 ans et des brouettes, elle en paraissait 35 ou 38 maximums. Une beauté sans égale. Ancienne mannequine, elle avait gardé toute l’élégance des podiums, la grâce et le tact. Arsène prit un air vaincu, et elle reprit : « J’ai aussi acheté des légumes frais pour vous faire un pique-nique, ça vous dit les jeunes ? Y’a du concombre des tomates, des carottes, du pâté, du pain et même de la salade de pâtes. Et Cameron, tu aurais dû me dire que tu venais, j’aurais acheté de quoi faire ton plat préféré. Enfin qu’importe maintenant… Vous devriez aller un peu dehors, profitez d’un si beau temps. Les chevrettes sont sorties, allez les montrer à Caprice non ? En attendant je prépare votre déjeuner. » Le franco-russe embrassa sa génitrice avec l’affection qu’elle méritait et se garda bien de lui parler de la dispute qu’il venait d’avoir avec Viktor. Il se tourna vers Cameron et l’invita donc à prendre la porte vers le jardin. |
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| Sujet: Re: {RUSSIE} Home sweet home... [PV Cameron] Ven 24 Avr - 15:41 | |
| Cameron avait prit l'initiative de donner le biberon à la petite Caprice, alors que celle-ci avait quémandé auprès d'elle, sans même vraiment la connaître. En y repensant... N'était-il pas dangereux d'être ainsi avec cette petite ? Elle qui n'avait plus de mère et qui n'aurait jamais la chance d'en avoir une ? Quoi de plus effrayant que de savoir qu'aucun bras maternel ne se tendra vers vous quand vous n'allez pas bien ? Le coeur de la jolie brune se mit alors à battre, alors qu'elle prenait pitié pour ce joli visage. Même en ayant eu une mère, Cameron n'avait aucun bon souvenir de celle-ci. Caprice, elle, n'aurait même pas la chance de connaître une relation mère/fille. Mais Cameron préféra ne plus y penser, car si elle commençait déjà à penser ainsi, elle ne terminerait plus de se lamenter. Alors qu'elle s'impatientait de voir Arsène, elle ne put s'empêcher de sourire alors qu'elle entendait enfin le grincement des marches, qui n'avait pas bougé depuis son dernier départ, prête à accueillir son ami. En y repensant. Comment devait-elle l'accueillir ? Ce n'était pas en lui racontant la dernière blague qu'elle avait lu dans un carambar qu'elle réussirait à le faire sourire. Le faire sourire... Ce serait sûrement le plus dur, le plus complexe. Mais Cameron ferait de son mieux, après tout s'il y avait bien quelqu'un qui pourrait le consoler, c'était bien elle non ? Elle le connaissait assez pour savoir ce qu'elle devait faire pour l'évader et lui donner l'envie de se battre. Déposant son regard sur Arsène, Cameron put apercevoir la mauvaise humeur qui s'emparait pour le moment de lui. Elle espérait qu'il était heureux de la voir, c'était la seule chose qui pourrait lui faire réellement plaisir pour le moment. Alors qu'il prenait enfin la parole avant de s'asseoir à ses côtés, elle lui offra un habituel sourire.
<< - Bingo. Je pense qu'elle a oublié de mentionner pas mal de choses tout de même. Elle m'en a cependant dit assez pour que je me retrouve ici. >>
Cameron suivit alors le regard d'Arsène, qui était déposé sur le fameux biberon. Ce biberon avait une de ces histoires... De très bons souvenirs, même si Arsène avait bien souvent reçu les foudres de la jeune femme à chaque fois qu'il était venu à lui piquer en lui sortant la première bêtise qui lui sortait par la tête. Après tout, c'était toujours meilleur chez les autres, n'est-ce pas ? Arsène et Cameron avaient effectivement enchaîné les années de biberon, sans même en avoir réellement honte. Sans oublier les réelles "tétines" qu'ils avaient également connu chez les vaches. Car oui, des bêtises ils en avaient fait et ne s'étaient pas retrouvés qu'une seule fois à téter les vaches de Viktor. Une catastrophe de père ? Cameron n'avait encore rien vu, mais être père, ça s'apprenait.
<< - Je n'ai jamais été mère tu sais et heureusement. Avec tout ce que tu as traversé, c'est plutôt logique que tu ne te sentes pas encore père Arsène tu crois pas ? >>
Lui demanda-t-elle tout en esquissant un léger sourire. Il s'excusa alors de ne rien lui avoir dit. Avec le temps, Cameron s'y était habitué, mais avait bien vite craqué, la preuve en action, celle-ci se retrouvant bien vite en Russie.
<< - Je me suis faite à toute cette histoire tu sais. Je dois t'avouer que j'ai eu du mal à ne plus penser à ce que tu devenais mais tu sais les rumeurs courent vite à l'établissement. Sans oublier mes colocataires, qui me ramenaient constamment de tes nouvelles. Je crois que tu les as marqué. >>
Lui confia-t-elle, souriant à nouveau. Cameron lui tendit alors sa fille, alors qu'il comptait la reprendre entre ses bras. Après tout c'était lui le père et s'il voulait être un bon père, c'était le moment ou jamais pour commencer.
<< - On ne peut et on ne pourra jamais revenir en arrière Arsène. Ce qui a été fait est fait et pour tout avouer... J'ai pas envie de revenir sur ces histoires. J'ai pas envie qu'on se prenne, la tête mais simplement qu'on se retrouve comme avant, comme quant on étaient gosses et qu'on se fichait bien de tout ce qui se passait autour de nous. J'ai envie que durant ces quatre jours, on ne pense plus à rien, qu'on fasse des bêtises comme avant. Cependant, ne rêve pas, je n'irais en aucun cas téter les vaches. >>
Enchaîna-t-elle, un sourire malicieux au coin des lèvres. Cameron n'avait jamais su rester sérieuse plus de quelques minutes, la preuve, elle partait déjà dans du n'importe quoi. Et alors qu'une larme coulait sur la joue d'Arsène, elle laissa une grimace s'emparer de son visage, alors qu'elle déposait sa main sur le bras de son ami, haussant un sourcil.
<< - Mais dis moi... Je t'ai connu plus vaillant que ça. Quoi qu'il en soit, j'ai pas envie de te voir pleurer, quoi que parfois ça fait du bien alors... Enfin bon on va passer un bon moment hein qu'est ce que tu en penses ? >>
Et alors qu'elle venait à peine de terminer sa phrase, Arsène fut coupé par sa mère. Une femme que Cameron avait eu hâte de voir. Elle n'avait pas changé, toujours aussi... Belle ? Oui, elle était très belle et n'avait jamais fait son âge. En plus de tout ça, elle était gentille. Ce n'était pas pour rien que Cameron n'avait cessé de la vouloir comme mère.
<< - Bonjour Eucharistie! Je.. Arsène ne m'attendait pas, j'ai préféré lui faire la surprise mais ne vous inquiétez pas, je me ferais petite comme une souris et puis vous me connaissez... Je n'ai jamais fais de bêtises ici. D'ailleurs en y repensant... Tenez ce n'est rien mais je ne comptais pas venir les mains vides. >>
Ne put s'empêcher de lui répondre Cameron, un sourire malicieux au coin des lèvres. Elle lui tendit bien sûr le fameux bouquet qu'elle lui avait acheté, après avoir été le chercher dans l'entrée.
<< - Oh mais je vous connais les deux là, toujours prêt à faire n'importe quoi n'est-ce pas ? Arsène a besoin de distraction, ça lui changera les idées de passer un peu de temps avec son amie de toujours! Et ce bouquet...! Magnifique! Merci beaucoup ma chérie je t'assure que ce genre d'attention me fait plus plaisir qu'une babiole. >>
Elle montra alors les quelques victuailles qu'elle avait acheté durant son absence pour la petite Caprice. Caprice, elle s'appelait Caprice. Un prénom plutôt original. Un pique-nique ? Le grand luxe! Cameron n'avait jamais aimé les grands repas et s'était toujours attaché aux repas de famille, comme un simple plat de pâtes. Ça avait l'air bête comme ça, mais elle aimait ce genre de petites choses et ça lui manquait. Alors qu'elle leur conseillait d'aller faire un tour au jardin, Cameron déposa à son tour un baiser sur la joue d'Eucharistie, souriante comme jamais. Elle ne regrettait pas de se retrouver ici. Elle ne regretterait jamais, car elle avait toujours été bien accueillie, avec chaleur. Et c'était le genre de choses qu'elle n'oublierait jamais. Se retrouvant à l'extérieur, elle prit Arsène par le bras, prenant la direction des fameuses chevrettes qui étaient un peu plus loin. Prenant soin d'arracher une petite pâquerette dans l'herbe, elle la déposa soigneusement dans les fins cheveux de Caprice, lui souriant alors que la petite cherchait à toucher la fameuse fleur. Viktor, un peu plus loin auprès des bovins, leur fit signe, Cameron lui rendant un signe puis un sourire.
<< - Ça n'a pas changé ici... Pas même les odeurs. >>
Ne put s'empêcher de lui confier Cameron, un sourire au coin des lèvres, amusée. La petite Caprice quant à elle regardait à présent les fameuses chevrettes, intriguée. Se penchant comme elle le pouvait des barrières, elle tendit sa main, cherchant à les caresser. Cameron était heureuse, heureuse de redécouvrir ce paysage qu'elle avait tant côtoyé autrefois. Et alors que Viktor s'approchait peu à peu d'eux, après avoir fait ce qu'il avait à faire, il prit la petite Caprice des bras de son fils, leur confiant.
<< - Je m'en occupe, vous avez sûrement des choses à rattraper ici, depuis le temps. >>
Cameron lui adressa un sourire, le remerciant à l'aide d'un regard sincère. Prenant par le bras Arsène après avoir fait coucou à la petite qui les regarda s'échapper, elle courut jusqu'à l'endroit où se trouvait autrefois les bottes de foin. Pourquoi cet endroit ? Parce qu'elle l'aimait, tout simplement. Se laissant tomber en arrière sur une de ces fameuses bottes, elle entraîna une fois de plus Arsène avec elle, qui se retrouva à ses côtés. Et, voulant appliquer ce qu'elle lui avait confié quelques minutes plus tôt, elle se mit à le chatouiller alors qu'il ne devait sûrement pas s'y attendre. Elle n'espérait qu'une seule chose, qu'il se prenne au jeu et cela même en étant de mauvaise humeur. Avec un peu de chance, il serait heureux de pouvoir retrouver ce genre de moments avec elle, c'est du moins ce qu'elle espérait.
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| Sujet: Re: {RUSSIE} Home sweet home... [PV Cameron] Ven 24 Avr - 17:04 | |
| Ça pour sûr, on connaissait Arsène en de meilleures formes. Là il n’était plus qu’une ombre qui rampe sur le sol mais qui n’est jamais concrète. Une forme sombre et triste, sans couleur. Le visage grisâtre, les yeux rougis par cette envie incessante de verser des larmes, amaigris et visiblement fatigué. Comme quoi, il n’en fallait pas tant que ça pour briser quelqu’un. Mais oui, la visite de Cameron lui fit du bien à partir du moment où il l’aperçu dans le salon. Pourquoi ? Son visage… Une personne qu’il avait connu avant Roxanne, et qui pouvait donc lui rappeler quelques bons souvenirs sans lui rappeler son ex fiancée pour autant. Les cheveux ébouriffés, pas franchement habillé pour séduire, Arsène n’avait plus honte de rien. Pas même de frapper sa propre fille. Cette même petite fille qu’il reprit dans ses bras tandis que la belle brune lui parlait d’une voix douce, visiblement heureuse de le revoir après tout ce temps. Le franco-russe hésitait à se laisser aller comme avant avec elle, comme lorsqu’ils étaient enfants. C’est vrai que qu’on dit : le sexe peut gâcher une belle amitié. Bien qu’en la regardant, il ne voyait plus en elle une femme qu’il avait trahit mais bel et bien une amie chère à son cœur et a qui il voulait murmurer toute la gentillesse du monde. Quatre jours, elle restait donc quatre jours… c’était si peu… Mais beaucoup à la fois, et le dandy lui en était très reconnaissant. Serrant un peu plus fort sa gamine contre lui, il esquissa le début d’un sourire mais n’eut en aucun cas le temps de répondre puisque déjà, sa mère avait pénétré la pièce chargée de provisions. Elle accueillie chaleureusement Cameron, comme toujours et surtout, comme s’il ne s’était jamais rien passé de plus « sérieux » entre elle et son fils. Elle déballa ensuite de nombreux cadeaux pour la petite que le jeune homme lui reprocha d’ailleurs mais sans succès. Puis elle leur proposa d’aller dehors le temps de leur préparer un pique-nique fait maison et vitaminé. C’est qu’il avait besoin de reprendre des couleurs le petit brun. A l’extérieur, aucun nuage à l’horizon. Juste un soleil qui tapait pile comme il faut. Il ne faisait ni trop chaud et ni trop froid. Les fleurs s’ouvraient sur la pelouse rarement tondue de la ferme, et venait ajouter une touche bien printanière au décor tout entier. La ferme des Gergiovden était immense. Beaucoup de granges… Mais aussi beaucoup d’animaux. Des vaches, des chèvres, des poules, des ânes, des dindons, des chiens, des chats et j’en passe… Depuis toujours, elle ressemblait à un petit pays fantastique pour les enfants, un zoo miniature. C’est vrai qu’il y avait de quoi s’amuser pour de gamins comme Cameron et Arsène. Sauter sur la paille, grimper sur les toits, jouer à cache-cache, au loup. Courir après les chevrettes, les prendre dans leurs bras bref… C’était bien sympathique tout ça. Les deux jeunes gens accompagné de Caprice, progressèrent jusqu’aux chevrettes où l’enfant pu s’émerveiller devant ces drôles de choses… Tiens, des monstres ! C’est du moins ce que ses yeux semblaient dire. Curieuse, elle se penchait en arrière pour tendre le bras et toucher leur museau mais chaque fois Arsène se reculait, sachant pertinemment que ces animaux là pouvaient mordre dans remord. On sa calme là… Elle paraissait toute excitée remarque, lorsqu’il était encore à Berkeley, il ne la sortait jamais de sa chambre et jusque là, elle avait surtout été trimballée comme un sac. Il allait se rattraper… Et tout en l’observant faire de jolies grimaces et baver comme un escargot, il se promit de faire des efforts. Il devait bien y avoir quelque chose à aimer chez cet enfant. Elle était peut être une chieuse, mais c’était normal à cet âge… En particulier lorsqu’on a faim. Puis sans que le jeune homme ne s’en aperçoive, son père s’était approcha pour prendre Caprice à son tour. Arsène n’osa rien dire et avait baissé les yeux… Ce qu’il avait dit à ce pauvre homme était affreux, et il le regrettait amèrement. Surtout qu’il n’y avait aucune excuse à son comportement. Et tandis qu’il leur dictait de s’éloigner, promettant de s’occuper de Caprice, le dandy s’avança et posa sa main sur l’épaule de Viktor, amenant ses lèvres à son oreille pour murmurer timidement : « Oublie ce que je t’ais dis… Je t’aime papa, toi et maman, je vous adore. » Ce simple murmure sembla apaisait les traits du quinquagénaire qui acquiesça d’un mouvement de tête. Ce n’était plus l’âge de faire sa crise d’adolescence. Une chose qu’il n’avait jamais eu à faire subir à ses parents puisqu’Arsène n’en avait jamais eu. A aucun moment il n’avait décidé de se rebeller contre eux. Toujours docile, il leur arrivait de se disputer mais c’est tout. Et ce n’était toujours que des broutilles. Pourquoi est-ce que c’est maintenant que ça devrait changer ? Notre petit prince était déboussolé voilà tout, il craignait de ne jamais se remettre de la mort de Roxanne, de ne pas savoir élever sa fille et surtout, il hésitait encore à se soigner. Tiré par l’emprise de Cameron, il coupa court à ses réflexions et se retrouva jeté sur une botte de foin. Ah c’est vrai, c’est ici qu’ils venaient s’amuser le plus souvent quelques années auparavant. Soufflant pour retirer de sa langue les quelques résidus de poussière, le Parisien voulu se redresser quand la belle se mit en tête de le chatouiller. Ah oui mais non, il détestait les chatouilles lui ou plutôt, il y était tellement sensible que s’en était insupportable. Parfois même, imaginons Roxanne et Arsène assis à une table de restaurant, Roxanne posant sa main discrètement sur le genou de son chéri et paf, un coup de genou dans la table qui fait renverser les verres… XD C’était tout lui. Donc voilà pourquoi il se mit à rire malgré lui mais surtout à lui ordonner d’arrêter entre deux soubresauts lorsqu’à force de gigoter il fini par tomber entre deux bottes de pailles faisant s’envoler un nuage de poussière. Silence…. Suivit de toussotements… Puis de nouveau un silence. Le franco-russe attendait en fait patiemment que Cam’ se penche pour vérifier qu’il n’était pas mort pour bondir, lui attraper les mains et la faire tomber à son tour. Chose décrite, chose faite. Les deux amis se retrouvèrent complètement coincés entre les rouleaux, très à l’étroit en train de tousser comme c’est pas permis mais amusés quand même. « Ah… C’est malin ça.» Se lança le Dom Juan en tentant tant bien que mal de se relever. Ils avaient deux rouleaux à escalader pour rejoindre la lumière. C’était facile pour quelqu’un qui avait vécu toute son enfance là-dedans, plus facile encore pour lui que pour la brunette et ça, il le savait et en profitait bien. Il grimpa donc en premier mais son pied glissa sur un fil et il se retrouva bien vite dans la même position que précédemment. Blasé il recommencé en s’inquiétant de sa souplesse perdue (T_T) et tomba une seconde fois. Hahem… Offrant un sourire genre « j’en fais exprès » à son interlocutrice il recommença une troisième fois et cette fois, réussis à se hisser jusqu’en haut. Ah ! C’est qui le lion maintenant ?? è_é Fière de lui-même si son état était… Drôle à voir, Arsène se pencha ensuite sur le trou en dicta malicieusement à son amie : « Bon, j’vais chercher une corde pour te sortir de là. En attendant, fais gaffe aux araignées… Y’en a beaucoup dans le fond mais don’t panic, elles sont largement assez grosses pour que tu puisses les voir ou les sentir grimper sur toi. » (XD) Mouahahah, qui c’est qui a peur des araignées ici ? C’est Cameroooon. D’accord, mais il n’allait pas la laisser éternellement croupir ici. Comme promis, il alla chercher la corde toujours posée sur le tonneau à l’entrée de la grange et le fit tout doucement descendre dans le trou où se trouvait toujours la petite brune. |
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