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| The best way to learn a lesson is through pain [PV Matt] | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: The best way to learn a lesson is through pain [PV Matt] Sam 31 Aoû - 22:37 | |
| Après plusieurs jours d’hésitation je m’étais finalement décidé à retourner sur le terrain. Bien sûr ici tout était différent, je n’étais plus en Allemagne, ni en Angleterre, ici c’était le football américain qui dominait et malgré le fait que Berkeley ait une équipe de soccer, il ne fallait pas imaginer percer la dedans car c’était même assez mal vu de préférer ce sport européen au sacro-saint ballon ovale. Je scrutais les alentours à la recherche de quelqu’un avec qui j’aurais pu échanger quelques balles, rien de bien méchant car je devais toujours surveiller mon genou qui était certes réparé mais toujours fragile. Malheureusement il n’y avait personne à cette heure-ci, l’entrainement était terminé et seul un ballon trônait encore sur le bas-côté. J’avais attendu dans les gradins que ça se termine tout en lisant un bon bouquin, c’était ce qui faisait la dualité très rare qui m’habitait, j’étais un sportif chevronné mais aussi un rat de bibliothèque qui avait toujours quelques devoirs en avance, c’était comme ça je n’y pouvais rien. Les fêtes et les soirées n’étaient vraiment pas pour moi, c’était même impensable que j’aille me bourrer la gueule simplement pour le plaisir, il fallait que je cherche à fêter quelque chose pour ça et rien d’autre. J’étais comme qui dirait un peu coincé, et j’avais bien besoin de conseil pour approcher les filles qui tout en me regardant, en m’abordant et discutant avec moi, comprenaient vite que je n’étais pas intéressé. Pourtant je l’étais, je l’étais au plus haut point à vrai dire mais je ne savais pas le montrer, je n’avais jamais eu de petite amie et encore moins fait l’amour alors ma vie se résumait simplement au sport et aux études, triste bilan pour un étudiant intégrant fraîchement l’université.
Je pris tout de même le ballon dans mes mains, je ne comptais pas être venu pour rien tout de même, je m’avançais donc vers le but fictif que j’imaginais et me mis en face de lui, prêt à tirer. J’avais dans la tête mes glorieuses années de joueur adulé et les supporters qui scandaient mon nom. Les yeux fermés je pouvais encore entendre résonner clairement le son de leur voix. Je posais le ballon par terre avant de prendre un moment pour profiter de l’instant, cela faisait longtemps que je n’avais pas pu toucher un ballon, tous mes proches m’en empêchaient dès que j’avais le malheur de m’approcher d’un peu trop près, mais là j’étais seul, je pouvais enfin faire ce que je voulais. Je pris un peu d’élan et frappa dans la balle de toute mes force, celle-ci vint rebondir contre le bas de la tribune avant d’aller terminer sa course au milieu du terrain. Je ne remarquais pas tout de suite que quelque chose n’allait pas, j’étais bien trop heureux d’avoir retrouvé cette sensation d’adrénaline montant peu à peu en moi. Pourtant, je fus bientôt obligé de m’accroupir, mes jambes ne me tenaient plus, j’avais tellement forcé dans cette frappe que mon genou avait dû dévier de son emplacement et voilà que je me retrouvais à nouveau par terre, aussi bas que je m’étais senti lorsque le médecin m’avait gentiment annoncé que je ne pourrais plus retrouver mon niveau pro et qu’il fallait que j’abandonne le sport pour un moment. Les larmes me montèrent aux yeux mais je les retinsse. Je ne voulais pas pleurer, je ne le pouvais simplement pas, malgré la douleur physique et morale que j’éprouvais, il fallait que je reste fort et que j’arrive au moins jusqu’au banc qui se trouvait non loin de là afin de reposer ma jambe et qu’un miracle se produise pour que j’arrive jusqu’aux vestiaires. J’avais honte que quelqu’un me trouve dans cet état, aussi diminué. C’était vraiment la vérité finalement, je n’étais plus capable de jouer au football. |
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| Sujet: Re: The best way to learn a lesson is through pain [PV Matt] Lun 9 Sep - 3:43 | |
| L’été touchait à sa fin, bientôt, les journées passées à bronzer en bord de mer seraient remplacées par les journées de cours. Bizarrement, j’avais hâte que l’université rouvre ses portes, j’allais enfin passer une année normale, sans drame, sans histoire, juste une année simple, banale. De la banalité, c’est tout ce dont j’avais envie ces derniers temps, je n’avais pas envie de fantaisie, je voulais juste avoir une vie normale, une vie simple, loin de toutes les turbulences que j’avais traversé au cours des dernières années. Cette année allait aussi me permettre de renouer avec ma passion, le football. Cela faisait tellement de temps que je n’avais plus joué avec l’équipe, j’avais vécu ma réintégration comme un véritable cadeau du ciel. Aussi loin que je m’en souvienne, c’est la seule chose que j’ai toujours aimé, ce sport m’avait toujours transporté, m’avait toujours permis de me réfugier, c’était plus qu’un besoin, c’était une nécessité. J’avais passé presque une année loin des terrains, cette année avait également été la plus difficile que j’ai eu à supporter, pire que celle où mon frère s’était retrouvé en prison et où mon père avait élu le cimetière pour domicile, ce n’était pas un hasard. Alors certes, mon rêve de devenir pro était parti en fumée lorsque j’avais reçu cette balle dans l’abdomen, mais j’adorais toujours ce jeu, il me faisait toujours autant vibrer, il était toujours ma bouffée d’oxygène au milieu de tous les problèmes qui pourrissaient mon quotidien. L’essentiel était là, j’étais toujours capable de jouer, de bien jouer. Les équipes professionnelles ne me croyaient pas capable de revenir au plus haut niveau, peut-être était-ce vrai, mais j’avais toujours le niveau nécessaire pour mener cette équipe, j’en étais persuadé. Beaucoup de mes anciens coéquipiers ne faisaient plus partie de l’équipe désormais, en tant qu’ancien, cela allait être mon rôle de montrer la voie aux freshmen, de les encadrer, de les aider à toucher ce rêve qui était le mien il n’y a pas si longtemps. J’étais dans ma chambre, allongé sur mon lit, jouant avec mon ballon et perdu dans mes pensées. L’entraînement quotidien était terminé depuis un petit bout de temps, mais j’avais toujours cette démangeaison, je voulais jouer, encore et toujours. En sortant de ma chambre, je m’adressais à Davy et Elmas qui regardaient la télé. « Je sors, je vais pas rentrer avant une ou deux heures, ne m’attendez pas pour manger. »
C’était plus fort que moi, je sortais de l’appartement, prenant la direction du stade, j’avais envie de travailler mes appuis. C’était l’avantage de mon poste, contrairement aux quaterbacks, je pouvais travailler tout seul. Eux avaient besoin de coéquipiers à la réception de leurs passes, moi, mon rôle était de réceptionner le ballon et de déborder l’adversaire, de le prendre de vitesse, travaillait seul m’était donc possible. J’arrivais enfin sur le terrain, pensant à quel point j’avais hâte que la saison reprenne, à quel point j’avais hâte de montrer à tout le monde que j’étais encore au niveau. Seulement, contrairement à ce que je pensais, le terrain n’était pas vide, quelqu’un était déjà présent sur les lieux, mais bizarrement, il ne se tenait pas debout, il était allongé par terre. Craignant le pire, je me mis à courir à petite foulée vers le centre du terrain lorsque je vis ce garçon écroulé, qui se tortillait de douleur au sol. « Ca va pas mec ? Qu’est-ce qu’il t’est arrivé ? T’as besoin d’aide ? » Sans même attendre une réponse, je me baissais à son niveau, mis son bras autour de mon cou et l’aida à se mettre debout. Il n’avait pas l’air d’aller bien du tout, ça se voyait, plus que le corps, l’orgueil paraissait lui aussi touché, me rappelant cette période de rééducation pendant laquelle je n’arrivais pas à marcher par mes propres moyens.
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| Sujet: Re: The best way to learn a lesson is through pain [PV Matt] Mar 15 Oct - 17:33 | |
| Mec j'ai pas besoin d'aide, je suis juste idiot d'avoir pensé que je pourrais un jour retoucher à un ballon. J'étais complètement résigné, je n'avais plus aucune envie de m'attarder sur ce terrain et pourtant ne pouvant pas marcher tout seul j'allais devoir compter sur ce mec qui m'était absolument inconnu. Enfin pas complètement, je l'avais déja vu traîner ici à quelques reprises, il devait faire partie des iotas car après tout qu'est-ce qu'un autre étudiant viendrait faire ici à cette heure. Je m'appuyais malgré moi sur lui, mon genou me faisait souffrir et ne n'attendais qu'une seule chose, c'était de pouvoir m'asseoir pour le poser tant cela me tirait. Je voyais le banc face à moi et pourtant il semblait que des kilomètres nous séparait, je grimaçais tout en essayant de le cacher pour ne pas avoir l’air d’un faible. J’étais jaloux de ce mec qui était en parfaite santé et qui devait certainement faire du sport à n’en plus pouvoir vu sa carrure, je lui enviais la vie que j’avais eu jadis. Après un trajet difficile pendant lequel je n’osais rien dire, je pus enfin m’asseoir à mon aise et allonger ma jambe qui commençait à gonfler dangereusement, je ne la regardais pas histoire de minimiser la blessure, mais j’en étais sur, j’avais toutes les chances de m’être à nouveau fracturé ou foulé quelque chose. Mon genou était en charpie je le savais, et pourtant l’appel du ballon était trop fort pour que je puisse le réfréner, malgré toute ma logique et mon intelligence parfois certaines choses m’échappaient encore, et je n’avais pas honte de l’admettre. Merci de m’avoir aidé, et désolé d’avoir été un peu agressif avec toi, c’est juste que ça me tue de ne pas pouvoir shooter dans un ballon sans tomber à la renverse. Au fait moi c’est Gaulthier. Je lui tendis la main avec un sourire sur les lèvres, avec le recul je me rendais compte que c’était le meilleur moyen pour moi de rester seul pendant toute ma période scolaire. Crier sur les gens et les envoyer balader n’allait pas améliorer mon statut et je n’allais certainement pas me faire d’amis en les assénant de sarcasmes et de sous-entendus même si ma personnalité le voulait ainsi.
Regardant autour de moi, je me demandais pourquoi son visage ne m’était pas familier, j’avais vu pas mal de matchs déjà et je ne le reconnaissais pourtant pas. Ce n’était peut-être pas un vrai sportif après tout, il y en avait qui en faisait pour le plaisir mais pas par vocation, ce qui était tout à fait compréhensif vu la masse de temps et d’acharnement que cela demandait. La fac n’était pas tendre apparemment et lorsque j’avais eu l’occasion de regarder les essais de ceux qui voulaient entrer dans les différentes équipes, le coach avait l’air d’un taureau prêt à encorner chaque candidat en lice. Excuse-moi de te demander ça mais qu’est-ce que tu fais ici à une heure aussi tardive ? Tu ne devrais pas être quelque part à draguer les filles ou à faire la fête comme tout sportif qui se respecte à la fac ? Je parlais comme un novice qui se fiait aux préjugés qu’il avait pu lire sur internet ou dans les bouquins, mon inexpérience était si flagrante que moi-même je ne le réalisais pas. Il allait certainement exploser de rire en entendant ma voix hésitante et en voyant ma jalousie face à sa possibilité de pouvoir jouer. Décidément ce n’était pas mon jour du tout. Je tâtais ma jambe un instant, retirant ma main aussi vite car la douleur qui étreignait mon mollet était insupportable. Malgré tout je restais impassible, essayant de jouer les durs, tout ce que je n’étais pas. |
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| Sujet: Re: The best way to learn a lesson is through pain [PV Matt] Lun 28 Oct - 5:01 | |
| Le voir là, allongé par terre, se tordant de douleur, impuissant me ramenait à mes plus noirs cauchemars, lorsque Drew avait lâché son côté psychotique et m’avait tiré dessus, m’envoyant par la même occasion vers une longue et douloureuse rééducation. Après ce que j’avais traversé, je ne pouvais pas me résigner à le laisser sans aide, peu importe ce qu’il disait. Je lui tendis la main pour l’aider à se relever, apparemment, c’était le genou qui était touché. Ce n’était jamais bon signe, peut-être l’endroit du corps le plus sensible pour un sportif, les appuis étant prépondérant dans la plupart des sports. « Je sais ce que c’est crois-moi. T’as pas envie d’aide, t’as pas envie que les gens te prennent en pitié. Mais tu ne peux pas traverser ça tout seul. » Le laissant prendre appui sur moi pour qu’il évite de forcer sur la jambe douloureuse, je l’accompagnais tant bien que mal vers le banc de touche où il pourrait s’assoir et donc laisser son genou au repos. « Au fait, pourquoi tu dis être idiot d’avoir pensé rejouer ? C’est une blessure récurrente que t’as ? » Ce n’était peut-être pas le meilleur moyen de le réconforter que de parler de sa blessure, mais dans de tels moments, n’importe qui avait besoin de parler, de se livrer un peu. Il semblait réellement souffrir, une souffrance qui n’était pas uniquement physique, il était comme blessé dans son égo. Il finit par reprendre la parole, plus calmement cette fois et en profita pour se présenter. « Pas de problème, t’en fais pas, j’ai déjà subi plus agressif. Moi c’est Matthew, mais appelle moi Matt, enchanté. T’es nouveau à Berkeley ? » Bien sûr je ne connaissais pas tout le monde à l’université et les têtes de beaucoup de gens m’étaient inconnues. Mais si comme il le disait, ça le tuait de ne plus pouvoir faire de sport, j’aurai déjà du l’apercevoir ne serait-ce qu’assister à des matchs ou des entrainements. Du moins, c’est que je faisais lorsque j’étais en rééducation, je ne pouvais m’empêcher d’aller voir jouer mes coéquipiers. Pour un vrai mordu de sport, l’appel du terrain est toujours trop fort, et faute de jouer, on souhaite au moins assister à quelques matchs. Je jetais un œil à son genou, ce n’était vraiment pas joli à voir, il était bien gonflé. A tous les coups le ligament était touché, à moins que ce ne soit qu’une simple entorse, auquel cas il serait plutôt chanceux. « Tu devrais aller voir un médecin dès demain pour ça, histoire que ça ne s’empire pas. » Laisser trainer une blessure était la pire chose à faire, c’était le meilleur moyen pour qu’elle s’aggrave et ne guérisse jamais.
Il vint ensuite à me poser deux questions qui m’interpellaient plus ou moins. C’est vrai que cela pouvait paraitre surprenant de venir fréquenter un terrain à cette heure là, du moins ce n’était pas vraiment commun. La deuxième question, quant à elle, me fit un peu tiquer, comme si les sportifs n’étaient que des écervelés qui se faisaient le maximum de fille et faisaient la fête vingt-quatre heures sur vingt-quatre, il était décidemment difficile de se débarrasser des clichés. « Hmm, ça va peut-être te paraitre débile, mais j’aime bien trainer seul sur le terrain le soir, c’est un des rares endroits où je peux être en paix avec moi-même. Et puis, je viens de réintégrer l’équipe après un… disons petit voyage. Ca faisait longtemps que j’avais pas foulé la pelouse. Pour ce qui est des fêtes et des filles, je pense que tu regardes un peu trop les séries lâchais-je en rigolant, avant de reprendre. Mais je ne bois pas une goutte d’alcool, ou plutôt, plus. Pour ce qui est des filles, disons que j’essaye de mettre les choses au clair dans ma vie, une petite pause ne fait pas de mal. » La vérité, c’était que j’étais devenu alcoolique pendant ma dépression et ne plus toucher d’alcool faisait partie des conditions de mon retour chez les iotas. Pour ce qui est des filles, je préférais éviter d’y penser, après des mois à déprimer à cause de cette fameuse blonde.
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| Sujet: Re: The best way to learn a lesson is through pain [PV Matt] Lun 28 Oct - 22:49 | |
| Je tournais la tête immédiatement vers lui lorsqu'il transcrivit avec des mots ce que je ressentais. Il devait certainement connaître cette sensation pour en parler avec autant de désinvolture, cela expliquait beaucoup de choses sur sa présence ici et le fait que je ne l'avais jamais vu vraiment jouer auparavant. Tu serais pas un peu médium toi ? Et ouai c'est une blessure qui ne sera jamais vraiment guérie malheureusement. J'ai un peu de mal à me dire que je ne pourrai jamais plus jouer au foot enfin au "soccer" comme on dit chez vous. Disons que rien que le fait de shooter dans un ballon peut me déglinguer la jambe en 5 secondes Je fis un léger sourire accusateur, me souvenant de cette fameuse journée où tout avait basculé pour moi, je n'arrivais pas à m'enlever de la tête que j'avais été bête à pleurer et pourtant j'étais sensé être un mec intelligent, voire surdoué...mouais j'avais du mal à y croire quand je voyais l'état dans lequel je me trouvais. Malgré tout le but n'était pas de m'en prendre à chaque personne qui tentait de m'aider, j'étais un cas psychologique avancé et les seules personnes qui pouvaient m'aider étaient sans doute Dieu ou alors un psy...à choisir je préférais me soigner moi même, cela coûtait moins cher en argent et en prières. Ce Matt avait l'air d'être un mec bien, n'importe qui se serait certainement fichu de moi en me voyant m'écrouler de cette façon simplement en tapant du pied dans un ballon. C'est vrai quel mec saint d'esprit irait faire ce genre de choses en sachant qu'il risquait à tout moment de tomber et de ne plus pouvoir remarcher sans béquilles par la suite ? L'appel du terrain était parfois tellement fort que même mon cerveau n'en venait pas à bout. Ouai je suis nouveau, je viens d'arriver il y a pas longtemps à Berkeley je suis allemand d'origine, puis j'ai vécu en Angleterre d'où la passion pour le foot j'imagine, j'ai un peu de mal à m'adapter à la vie étudiante, on ne peut pas dire que je sois le mec le plus fêtard et sociable du monde quand je ne connais pas les gens. Voila que je me mettais à raconter ma vie à ce parfait inconnu, il devait sans doute me prendre pour un dégénéré.
Sans parler du fait que maintenant il me prenait surement pour le puceau que j'étais qui n'était jamais sorti de son trou et qui savait seulement des filles et des soirées, que ce que l'on en disait dans les séries ou les reportages débiles qui vous font miroiter que les USA sont le paradis du sexe et de la luxure alors qu'en fait il faut quand même savoir au moins arriver à draguer les filles avant d'en arriver là... Désolé comme tu vois je n'ai pas beaucoup d'expérience en la matière, en tout cas content pour toi si tu as pu réintégrer l'équipe je ne raterai pas le prochain match histoire de voir un peu ce que tu vaux comme joueur après avoir vu le médecin qui est en toi ! dis-je en me moquant légèrement. Je fis un peu aller ma jambe histoire de voir si cela me faisait toujours autant souffrir, malheureusement c'était bien le cas, j'espérais pouvoir au moins rentrer chez les alphas sans encombre. Tu as de la chance de pouvoir faire au moins une pause avec les filles moi j'aimerais bien déja avoir commencé quelque chose avec quelqu'un sans vouloir paraître affamé ! Je baissais la tête, j'avais l'impression d'être un gosse à côté d'un homme même si nos âges ne devaient pas diverger tant que ça, il devait avoir tellement d'expérience que j'avais honte même d'aborder le sujet des filles ou des soirées ou de tout ce qu'il y avait de fun en ce bas monde d'ailleurs. |
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| Sujet: Re: The best way to learn a lesson is through pain [PV Matt] Dim 1 Déc - 2:36 | |
| La blessure n’était vraiment pas jolie à voir. A l’heure actuelle, il devait probablement souffrir le martyr, mais par fierté, il gardait tout pour lui, pour ne pas passer pour un faible. On était tous plus ou moins comme ça, nous les mecs. Envahi de cette fierté masculine qui bien souvent nous empêchait d’exprimer ce que l’on ressentait vraiment, ce que l’on avait sur le cœur. Ainsi était faite notre société, l’homme devait se montrer fort, en toutes circonstances, Gaulthier en faisait les frais à cet instant présent. « Ahah non, mais j’aimerai bien l’être, ça m’éviterait pas mal d’emmerdes. Interdiction de sport à vie ? Ca c’est dur, désolé pour toi, sincèrement. Ah le soccer, le sport des européens, j’y connais pas grand-chose à vrai dire. Dans ce cas, qu’est ce qu’il t’a pris de tirer dans le ballon ? » Je n’étais pas agressif pour un sou, mais plutôt curieux. Je ne comprenais pas ce qui avait pu lui passer par la tête s’il savait pertinemment qu’il allait se blesser rien qu’en tirant dans une malheureuse balle. Pour quelles raisons pouvait-il faire ceci ? C’était à la limite du masochisme. Lors de ma rééducation, j’avais pris tout le temps nécessaire pour ne pas rechuter, je n’avais pas voulu accélérer le processus par peur de me rouvrir l’abdomen. Lui apparemment se fichait des risques qu’il encourait et fonçait la tête baissée, tout ça pour taper dans un ballon. Si même en faisant un simple tir, son genou ne tenait pas, il devait avoir de sacrés problèmes… J’en étais même rendu à me demander comment pouvait-il marcher normalement en ayant un genou comme le sien. C’était donc un allemand, je n’aurais clairement pas pu le deviner. Pour moi les allemands étaient tous des grands blonds à la peau blanche, alors que lui était brun et avait la peau plutôt mate. Je ne connaissais pas grand choses sur les pays étrangers, le seul pays que j’avais visité en dehors des Etats-Unis, c’était la France. Et encore, je ne m’étais contenté de rester à Paris… Après avoir vu mon compte en banque augmenter de plusieurs zéros, j’avais voulu voyager un peu partout à travers le monde, mais il y avait toujours des événements qui me poussaient à rester sur le sol américain, question de timing probablement. « Ah sympa ça, t’as du voir pas mal de choses du coup. Oh tu sais, la vie étudiante ne se résume pas non plus qu’à la fête. Pour ce qui est du côté social, si tu ne l’es qu’avec les personnes que tu connais bien, ça doit pas être évident de se faire de nouveaux amis non ? C’est de la timidité ? » Des mecs de ce genre là, on en croisait bien plus qu’on le pensait à l’université. C’était très difficile de s’intégrer à ce monde, à ce mode de vie. Berkeley était gigantesque et il n’était clairement pas évident de s’y faire sa place, notamment lorsque la timidité prenait le dessus. La timidité, ce n’était pas quelque chose que je comprenais, notamment dans des endroits si grand que l’université, les personnes que l’on voyait ici, on n’y faisait même pas attention, il y avait même des personnes qu’on ne revoyait plus jamais… Néanmoins, même si je ne comprenais pas, je respectais, ça ne devait pas être évident tous les jours de surmonter sa timidité. « Ahah avec plaisir. Par contre, oublie pas de venir au match de football et non pas au match de soccer. Qui sait, ça te permettra peut-être de découvrir un nouveau sport. » Je savais que les européens avaient du mal avec le football, ils avaient toujours du mal à comprendre les règles, à comprendre les subtilités de toutes les tactiques. Gaulthier avait l’air assez perdu dans cette université, il avait également l’air d’être quelqu’un de bien, du moins, son histoire m’avait touchée. Alors si je pouvais faire un geste pour l’aider à s’intégrer, j’allais le faire, une bonne action pour racheter ma conduite passée. « Je te donnerai des tickets si tu veux, on en a des gratuits, parce que sinon ils sont pas donnés… Ah tu n’as jamais rien fait avec une fille ? C’est étonnant, t’es plutôt beau gosse et t’as l’air sympa. T’as un blocage ? » J’étais sur le cul, je ne m’attendais pas du tout à ça, malgré sa timidité. Il avait l’air de tout, sauf du puceau coincé d’une vingtaine d’années. Après tout, c’était peut-être un choix, et dans ce cas là, c’était tout à fait respectable.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: The best way to learn a lesson is through pain [PV Matt] Ven 13 Déc - 3:38 | |
| Je me doutais bien qu'il ne connaissait pas grand chose au sport que je pratiquais mais dans le fond étais-ce ça l'important ? Ce que je voyais c'est qu'il comprenait tout à fait à quel point cela pouvait être frustrant pour moi de ne plus pouvoir faire de sport à haut niveau comme je le faisais auparavant. Malheureusement j'étais loin d'être le genre d'homme qui se résignait à la bonne parole des médecins, non j'étais plutôt prêt à tout pour leur prouver qu'ils avaient tort et c'était peut-être aussi pour ça que j'avais fait ce geste aussi stupide ce soir, pour prouver que j'avais raison, que j'étais bien au dessus de tout ça et que j'allais finalement aller très bien. A vrai dire je ne suis pas vraiment interdit de sport à vie mais je ne peux plus le pratiquer aussi intensément qu'auparavant. Enfin dans quelques temps je penses que je pourrai a nouveau shooter dans un ballon sans presque me casser la jambe mais j'étais un peu trop impatient de retoucher à mon rêve de gosse et c'est dur d'être dans un nouvel endroit et de ne pas pouvoir montrer qui je suis réellement... ici je ne suis que le mec un peu surdoué qui débarque et ne connaît rien à la vie, je n'ai même plus le sport pour me démarquer des autres, c'était ma duplicité qui faisait ma force. Je racontais ma vie à Matt comme si je le connaissais depuis toujours et pour moi qui avait du mal à me faire de vrais amis, c'était un pas énorme. Dériver sur ma vie social n'était peut-être pas la meilleure des idées sachant qu'elle n'existait quasiment pas, c'est simple la seule amie que j'avais était Meleya et encore simplement parce que mon cousin l'avait mise enceinte sinon je serais certainement encore seul et complètement paumé. Quoi de plus naturel en somme. Je n'arrivais pas à aller vers les gens, les aborder et leur proposer des activités pour m'en faire des amis était un concept inconnu pour moi, le solitaire qui passait sa vie le nez dans les bouquins ou à regarder le sport à la télé. C'était bizarre d'avoir ces deux facettes en moi et de ne même pas pouvoir profiter de la popularité qu'apportait le football pour me trouver une copine, des potes, enfin tout ce dont un étudiant normal à besoin pour s'épanouir correctement. J'ai eu la chance de voyager oui mais c'est un peu dommage de ne pas pouvoir se faire des amis sur le long terme, au final j'ai l'impression d'être passé à côté de ma vie jusque là d'où mon inexpérience dans le domaine des soirées... mais j'avoue que la timidité doit aussi y être pour quelque chose. Le truc c'est que je suis le mec le plus bavard du monde lorsqu'on vient me parler mais je ne suis pas capable d'aborder quelqu'un, j'ai l'impression d'être ridicule et je préfère rester le mec qui boit dans son coin jusqu'à en avoir marre et rentrer sans avoir même ouvert la bouche de la nuit. Enfin une calamité comme tu peux le voir. dis-je en riant avant de me rappeler de la douleur qui me prenait par moment. C'était bizarre de voir que discuter me calmait un peu mais c'était sans doute la fameuse parade qui ne faisait rien disparaître mais couvrait le problème pour un temps. J'allais certainement souffrir le martyre lorsque j'allais rentrer à ma chambre, si je trouvais un moyen d'y retourner d'ailleurs parce que vu comme c'était parti j'allais peut-être dormir à la belle étoile. Mais décidément ce type me semblait de plus en plus sympa, surtout lorsqu'il m'offrit de me donner des billets gratuitement pour venir voir le prochain match. Je devais sans doute avoir l'air d'un mec fauché pour qu'il prenne la peine de préciser qu'ils étaient assez chers, mais je préférais ne pas jouer les tatillons sur des détails et m'attacher au plus important : j'étais en train de me faire un ami. Peut-être pas un meilleur ami, ni même un frère mais c'était toujours un début, quelque chose de nouveau pour quelqu'un comme moi. Je lui fis un sourire en coin et leva les yeux vers lui lorsqu'il me proposa ce deal tant c'était inespéré, mais je repris immédiatement un air normal pour éviter qu'il ne pense que j'étais en train de le draguer ou une connerie dans le genre, car oui j'avais l'air un peu trop enthousiaste à l'idée de venir le voir jouer et ça pouvait prêter à confusion. Quoique entre ça et le fait de faire une tête de mec qui a gagné au loto simplement parce qu'il pense avoir un nouvel ami, un premier ami, je ne sais pas ce qui est le plus pathétique... Merci beaucoup en tout cas, c'est vraiment cool comme sport d'après ce que j'en sais et je suis certains que tu dois pas être trop mauvais, Berkeley ne doit prendre que les meilleurs pour rivaliser avec toutes les autres facs, il ne faut pas nous mettre la honte non plus ! Mais aucune pression bien sur... je réussissais même à le taquiner un peu, je ne savais pas comment cela se passait avec un ami mais apparemment je devais bien faire illusion, il ne semblait pas me prendre pour un taré c'était l'essentiel dans tout cela. Sinon en ce qui concerne ta question je ne sais pas trop ce que j'ai, je pense que c'est juste que je ne me suis jamais vraiment intéressé aux filles avant tout récemment, j'étais tellement concentré sur mes cours et le sport que j'en avais oublié de sortir et de les regarder. Mais maintenant que je suis à la fac j'ai l'impression d'être entouré d'une espèce de tension sexuelle ambiante qui fait que j'ai juste envie d'une chose du matin au soir, ce qui peut être assez dérangeant dans certaines situations... je rougissais presque en parlant de mes problèmes à draguer ou même à parler aux filles, c'était certainement complètement anormal pour un garçon de mon âge mais bon il fallait bien avouer les choses à un moment, ce n'était pas possible de le cacher de toute façon, il l'aurait découvert à la minute où il m'aurait croisé en présence d'une personne du sexe opposé. Donc voila j'en suis réduit à espérer qu'une fille va finir par venir me parler, me draguer même et ensuite je pourrai essayer d'assurer mais avant ça il faudrait encore qu'il neige en plein mois d'août ! je haussais les épaules sceptique face à un quelconque arrangement de la situation, c'était plutôt simple, je n'y croyais plus. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: The best way to learn a lesson is through pain [PV Matt] Lun 23 Déc - 19:16 | |
| Il me faisait énormément de peine. Il avait beau serrer les dents, essayer de ne pas montrer à quel point il souffrait, c’était évident. Il n’en pouvait plus, il était à bout et à mon plus grand désarroi, il n’y avait pas grand-chose que je pouvais faire pour lui dans l’état actuel. Je pensais à l’emmener chez quelqu’un qui pourrait le soigner, mais tous les docteurs étaient assez loin et je ne sais pas si j’avais assez de force pour le porter pendant si longtemps. Si j’avais su, je serai venu en voiture. Je n’avais même pas de téléphone pour appeler un taxi. Quand à l’infirmerie du campus, elle était fermée depuis bien longtemps à cette heure-ci. « Je sais que c’est tentant de vouloir reprendre plus tôt que prévu, de vouloir montrer qu’on est plus fort que la moyenne, qu’on a besoin de moins de rééducation, mais ce n’est pas quelque chose à prendre à la légère tu sais, les médecins savent ce qu’ils font. Ouais, mais ce ne sont pas tes capacités au soccer qui font de toi ce que tu es. Les gens ne vont pas plus s’intéresser à toi parce que tu es fort dans un sport – sauf certaines personnes, mais qui ne valent pas le coup d’être connues – l’université ce n’est pas comme le lycée, faire du sport ne te rendra pas forcément plus populaire. Si t’es surdoué comme tu dis, tu devrais en être fier, l’intelligence ne mérite pas d’être camouflée derrière un masque. Pour ce qui est de ton manque de connaissance de la vie estudiantine, ça viendra avec le temps, ne t’en fais pas. Je pourrais même être ton tuteur si tu veux. » lâchais-je en rigolant. Gaulthier m’avait l’air d’être complètement perdu. Ca ne devait pas être évident non plus d’aller dans un autre pays, découvrir dans une autre culture, seul et finir par avoir du mal à s’intégrer. Je ne connaissais pas cette situation, mais je pouvais très bien l’imaginer, imaginer à quel point cela pouvait être difficile pour lui, seul, sans sa passion pour l’accompagner, pour l’aider à surmonter les moments difficiles. Voyager et perdre ses amis. Je comprenais tout à fait ce qu’il disait. En partant plusieurs mois sans rien dire à personne, beaucoup de personnes m’avaient tourné le dos. Ethan, celui qui était mon meilleur ami, en premier. Je l’avais très mal vécu, je le vivais toujours très mal à vrai dire, je n’arrivais pas à m’en remettre, mais il fallait aller de l’avant, ainsi était faite la vie, de hauts et de bas, il fallait seulement être suffisamment fort pour pouvoir les affronter, pour pouvoir se relever. « Et tu comptes rester longtemps ici, à Berkeley ? Tu comptes te poser ? Ou c’est juste genre un échange d’une année ? Tu sais, les soirées ce n’est pas vraiment une question d’expérience, le but ce n’est pas de bien paraitre, c’est de s’amuser, le reste tu t’en fous. Oui je comprends, ce n’est pas forcément évident d’aller aborder quelqu’un que tu ne connais pas du tout. Je peux te le dire, on se sent tous un peu ridicule au début, et puis on prend l’habitude, il faut juste se lancer. Le pire qu’il peut t’arriver, c’est de passer pour un con auprès d’une fille que tu ne reverras jamais, donc ce n’est pas si grave. Le jeu en vaut la chandelle, je peux te le garantir. » Je connaissais pas mal de types comme lui, timides, qui n’osaient pas aller vers les filles, qui appréhendaient tellement le refus que cela les tétanisait. Mais c’était la première fois que je rencontrais quelqu’un qui m’en parlais comme ça, presque librement. Le pire dans tout cela, c’était que je ne le connaissais pas, mais il me livrait ses plus profondes appréhensions comme ça, presque naturellement. Je ne sais pas s’il n’était timide qu’avec les filles ou si pour n’importe qu’elle raison, il avait entièrement confiance en moi, mais en tout cas, il était bien bavard. Ce n’était sûrement pas plus mal. Discuter détournait son attention de sa blessure, de la douleur qui devait probablement être plus supportable comme ça. Il accepta presque aussitôt ma proposition lorsque je lui demandai s’il voulait venir voir le prochain match de l’équipe de football, plutôt étonnant pour quelqu’un qui ne connaissait pas le sport. « Ce n’est pas moi qui vais te contredire, c’est mon sport favori, donc forcément je le trouve vraiment cool ahah. Je me débrouille. J’avais un pré-contrat, je devais passer professionnel si je n’avais pas eu cette blessure… Pour ce qui est de Berkeley, on n’est pas non plus la meilleure fac du pays, l’université préfère miser sur les bourses pour attirer les têtes pensantes que pour les sportifs, on n’est très peu à en bénéficier pour le sport. » Cette blessure… il était toujours aussi difficile d’en parler non sans gène. Ce n’était pas une blessure comme une autre, c’était une balle qui m’avait traversée l’abdomen, c’était un ami qui m’avait trahi, c’était les espoirs de toute une vie qui s’étaient envolés, c’était un rêve parti en fumée. Je ne pense pas que je pourrai un jour pardonner Drew pour ce qu’il m’avait fait, il m’avait ruiné, la folie n’excuserait jamais son geste, ce qu’il avait fait était indéfendable. « Ahah je vois, monsieur est travaillé par ses hormones. Ca viendra, t’en fais pas, t’es pas moche, tu sais être bavard quand tu veux apparemment, il n’y a pas de raisons que tu ne trouves pas quelqu’un rapidement. Il faudra peut-être juste forcer un peu ton destin, prendre les choses en mains plutôt que d’être attentiste, tu n’as rien à perdre après tout, si ? » Je ne sais pas trop ce qu’il me prenait, j’en étais rendu à jouer ce rôle de tuteur, de grand frère, de conseiller avec quelqu’un que je ne connaissais même pas. Ce n’était vraiment pas dans mes habitudes, moi le je m’en foutiste. Mais je ne voulais clairement pas devenir un Hitch en herbe à donner des techniques de drague en carton. Non, ici le principal problème, c’était le manque de confiance en soi de Gaulthier, il se voyait comme inférieur à ces gens qui faisaient la fête à outrance, alors qu’en réalité, il leur était probablement bien supérieur.
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| Sujet: Re: The best way to learn a lesson is through pain [PV Matt] Lun 20 Jan - 0:55 | |
| Matthew me faisait l'effet d'un sage, il avait les mots qu'il fallait pour me réconforter et il me semblait que le fait qu'il ait vécu une partie de ma douleur n'était pas étranger à ce rapprochement si soudain. Oui après tout nous ne nous connaissions pas et il était là pour moi à m'aider aussi bien physiquement que mentalement, j'étais au bout du rouleau et complètement perdu dans ce monde de brute qu'était l'université et c'était vraiment ce qu'il me manquait, un guide, une personne qui m'éviterait de me plonger dans des délires qui n'aboutiraient qu'à me faire me sentir encore plus mal. I never considered my intelligence as a burden to be sincere. But soccer was the only thing that helped me to escape, to forget about all the rest just to focus on my team and my goal... Anyway, I shoudn't think about the past, what happened to me has now changed my life in a way I couldn't imagine back then. But yeah you're right I should go back to how I used to see soccer, it's not a way to become famous even if it's hard not to consider it... after all this university is huge and becoming someone is practically impossible for an average person. In any case, thank you for your offer but you really don't have to play that role, I mean... you've been so kind to me so far that I dont want to be a pain in the ass, man. Je riais légèrement mais en réalité je prenais cette rencontre pour un acte de Dieu qui avait enfin bien voulu me donner la chance de m'intégrer quelque part sans que je ne doive jouer de qualités que je ne possédais même pas de base. Il avait raison dans un sens tout cela n'était qu'un banal jeu, un jeu d'adresse, un jeu de séduction que ce soit avec les autres ou les filles, il ne faisait pas bon de perdre pour son ego mais après tout se faire rejeter quelque fois n'était rien en comparaison avec la relation qui pouvait en découler. I think I will study here for a while but I don't know if I will stay forever, I don't wanna rush myself into something that might be wrong. For now everything seems cool, the courses, the people but if I start to feel ill at ease I can consider to return to England, Unis are also for smartass over there, or I could even go back to Germany, back to the start as they say. I know it's a really blurry answer but I have to admit if I can't find any friends, I mean really good friends or some kind of love story, I would probably end to think that this town is not better than any of those I lived in. J'avais décidé d'être honnête et d'ailleurs lui aussi était étrangement droit et franc avec moi, il ne me connaissait pas mais devenait déja la personne qui avait été de la plus grande aide depuis mon arrivée. Non il ne m'avait pas indiqué le chemin d'une salle de cours ni un changement de plage horaire dans mon emploi du temps, il me parlait de la vraie vie, la vie d'un étudiant qui l'avait vu de ses yeux, qui l'avait expérimenté en long et en large et qui maintenant pouvait en parler comme un sage le ferait sur n'importe quel sujet. I'm truly sorry you got hurt dude, i'm sure you were good at this regarding the way you're talking about it. It's really admirable not to have given up on your dream, you were holding on your passion. You deserve all my respect for that. Ma main vint se poser sur mon genou qui me faisait encore souffrir mais déja beaucoup moins machinalement j'essayais de me redresser, c'était difficile de tenir debout mais avec l'aide de Matt je devrais sans doute être capable de grimper dans un taxi ou une voiture quelconque afin de rentrer plus facilement. Je ne me voyais pas rester la toute la nuit malgré mon idée première, c'était tellement triste, ce terrain, cet air frais, ce ballon qui me faisaient de l'oeil sans que je ne puisse en profiter. La suite de son discours me fit beaucoup rire, il semblait qu'il m'avait plutôt bien cerné et je rougissais rapidement en voyant que j'étais un livre ouvert pour lui. J'évitais son regard au maximum même si un sourire restait dessiné sur mon visage d'enfant, d'enfant qui grâce aux conseils avisés du Iota, allait devenir un homme, finalement. I can't wait to be that man, it's been a long time since I think about it and i'm usually telling myself that there's no reason that a girl would be dumb enough to have sex with me ! After all they do that all the time with the wrong guys, why discriminate ?! je haussais les épaules innocemment. In the meantime, I should really go to bed and lay down to recover a little before tomorrow. It would be great if you could drive me home or at least call me a cab... I know I probably am really annoying, forget about it, I can handle myself, promise. You have already been a brother to me tonight, really. Apres tout ce temps j'étais plus confiant que jamais en l'avenir et tout cela à cause d'une rencontre impromptue au détour d'un banc, comme quoi parfois la vie pouvait nous jouer de drôles de tours et pas forcément dans le mauvais sens. |
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