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| Boire n'est pas la solution, mais ça réchauffe. | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Boire n'est pas la solution, mais ça réchauffe. Mer 29 Fév - 14:06 | |
| Un autre.
Faisant signe au barman, de lui servir un nouveau whisky, Maxence savait que boire ne l’aiderait en rien, mais c’était la seule chose qu’il pouvait faire pour ce soir. Il avait apprit quelques heures plus tôt qu’il était père. Mina, sa toute première petite amie, qu’il avait rencontré au collège lui avait avoué qu’ils avaient un fils. Mina l’avait laissé tomber quand ils étaient en première. Elle lui avait dit qu’elle ne pouvait plus continué. Il avait alors apprit qu’elle l’avait trompé avec celui qui était censé être son meilleur ami. Du coup, il avait voulu effacer la jeune femme, même si leur relation avait durée six ans. Ca n’avait pas été simple, mais il y était parvenu, même s’il pensait parfois à elle. Puis, il y a eu Maria, qui lui avait fait le même coup et après ça, il s’était encore plus renfermé. Seulement, quand Mina était venu le voir pour lui dire que quelques mois après qu’elle ait rompue, elle ait apprit qu’elle était enceinte de lui, il n’avait pas voulu la croire. Elle lui avait dit alors beaucoup de choses sur leur fils. Ce dernier s’appelle Maxwell, il était étudiant en cinquième année de médecine, il travaille à l’hôpital de la ville. Alors, il y avait été lui-même, il s’était fait passer pour un patient. S’étant coupé avec une feuille, ça n’était rien de bien grave, mais il avait prit ce prétexte pour voir le garçon. Puis, il avait parlé de ses blessures, dû à la fusillade qu’il y avait eu à Berkeley.
Après ça, il lui avait mit en main des papiers pour faire un test de paternité. Evidemment, le garçon l’avait envoyé boulé, avant de revenir sur sa décision. Après ça et surtout après avoir vu les résultats comme quoi en effet il était le père de Maxwell, il était partit régler ses comptes avec la mère de ce dernier. Seulement, malgré le ton qui était monté pendant plusieurs minutes, les deux adultes avaient finit par s’embrasser et c’est là que leur fils était arrivé et que les choses avaient encore plus dégénérées. Maxence avait l’impression que sa vie n’arrêterait jamais de lui mettre des bâtons dans les roues. Il en avait eu mare et après être partit de chez Maxwell, il avait décidé d’aller boire. Mais avant ça, il avait appelé son meilleur ami James. Parler n’était pas la chose que le français faisait le mieux, mais James était père de famille et un bon père, alors s’il pouvait avoir quelques conseils, il voudrait bien en écouter. Attrapant donc son quatrième verre de whisky, il sentit une main sur son épaule et il tourna la tête pour voir son meilleur ami. Faisant signe au barman de venir servir, il laissa James choisir sa boisson et il soupira doucement, avant que le verre de son amie arrive et qu’il le regarde.
Merci d’être venu.
Il savait que l’homme avait un emploi du temps bien chargé, mais le fait qu’il soit était agréable.
Comment va Louna ?
La fille de James était géniale. Il l’aimait beaucoup, elle était bien élevée, elle était drôle, amusante et toujours pleine de vie. Maxence qui avait toujours eu du mal avec les enfants, même encore aujourd’hui, appréciait la demoiselle, parce qu’elle l’avait tout de suite fait se sentir à l’aise avec elle et c’était plus que plaisant. Elle était d’ailleurs la seule enfant à pouvoir l’approcher sans qu’il ne la repousse. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Boire n'est pas la solution, mais ça réchauffe. Mer 29 Fév - 17:06 | |
| crédit - tumblr « Allo ? … J'arrive tout de suite. »
Dénigrant l'avis de son médecin qui lui avait recommandé le plus grand repos, James avait filé sitôt que Max l'avait appelé. Cela se passait toujours comme ça entre eux. Si l'un avait besoin d'aide, l'autre était toujours là, quelque soit la raison, quelque soit le moment. C'était ça être meilleurs amis. Maxence le connaissait depuis bon nombre d'années déjà, depuis un fameux voyage que le milliardaire avait effectué en France. L'ambiance entre les deux hommes n'avait pas immédiatement été au beau fixe. Une lutte de pouvoir avait eu raison de leurs personnalités réciproques, et ils avaient fini par rapprocher leurs points communs plutôt que de les disperser. Ainsi, il était tout naturel que le professeur soit au courant de la vie privée de James puisqu'il y était partie intégrante. Le milliardaire lui avait parlé de sa fille sitôt qu'il avait appris pour la mort de Cheryl qu'il n'avait vu qu'une ou deux fois à l'époque. Max savait que nul ne devait être au courant, que c'était le souhait de James que sa fille soit dissimulée aux yeux de ses charognards de médias, si bien que la plupart du temps, il se contentait de l'appeler par son prénom sans révéler sa véritable identité. Quoiqu'il en soit, cela faisait bientôt trois semaines que la fusillade de la St-Valentin avait fait parlé d'elle. Deux semaines que James avait quitté l'hôpital où il avait séjourné pour retourner au château, bénéficiant d'un suivi individuel qui l'énervait plus que de raison. Comment voulez-vous travailler quand on surveille vos moindres faits et gestes sous prétexte que vous pourriez tomber dans les pommes à chaque seconde ? C'était impossible. Aussi, lorsque Max l'avait appelé, James n'avait pas tout de suite songé à la voix lasse et, quelque peu tristounette, de son meilleur ami, pour se concentrer sur sa porte de sortie. Enfin, il allait pouvoir respirer sans que Alfred, son dévoué majordôme et mère poule attitrée, puisse l'épier de loin.
Arrivé au bar, cherchant du regard Maxence qui cuvait son vin à deux pas d'ici, James soupira en levant les yeux au ciel. Il détestait le voir dans cet état. Seul et abattu. Et bientôt complètement saoul s'il continuait sur sa lancée. Déjà que James ne côtoyait pas tellement les bars – vous avez déjà vu un milliardaire dans un bar vous ? - mais si en plus Max était dans un tel état de déprime... S'approchant en lançant un regard curieux à une bande de jeunes apparemment déjà bien éméchés, l'homme posa une main amicale sur l'épaule de son ami de toujours, histoire de le faire savoir qu'il était là.
« Une Guiness, merci. »
Bière favorite des Irlandais, ne l'oublions pas.
« Evidemment que je suis venu, qu'est-ce que tu crois ? »
Ironisa James dans un sourire. Fronçement significatif des sourcils. Même si Max adorait sa fille, qui le considérait elle comme son oncle, les deux hommes ne s'aventuraient que très rarement sur cette pente là. En effet, James préférait ne pas parler de son enfant en public. Ce qui le fit immédiatement penser que son ami avait besoin de conseils, ou d'une épaule sur laquelle s'appuyer.
« Elle t'embrasse. Et te rappelle de ne pas oublier de passer la voir la semaine prochaine. »
Buvant une première gorgée pour se réchauffer, et ne voulant pas se montrer trop brusque, James patienta quelques secondes puis, face au silence de son meilleur ami, finit par murmurer.
« Rassure-moi, tu m'as pas fait faire 100 bornes pour me demander de ses nouvelles alors que tu peux la voir tous les jours, qu'est-ce qui ne va pas ? »
Dernière édition par James O'Malley le Dim 8 Avr - 10:03, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Boire n'est pas la solution, mais ça réchauffe. Mer 29 Fév - 17:55 | |
| James était un homme avec qui les choses n’avaient pas été de tout repos au début. Mais avec le temps, ils avaient apprit à se connaître et à s’apprécier. Ils étaient désormais amis et l’un comme l’autre venait toujours soutenir son ami. Aujourd’hui, c’était Maxence qui avait besoin de James. Ce dernier n’avait pas cherché à savoir ce qui se passait, il était venu directement, sans poser de questions. C’est ça qui était ben aussi pour eux. Pas besoin de parlementé, ils le font une fois en face de l’autre. Commandant un nouveau verre, l’enseignant en médecine finit par sentir une main sur son épaule et voir son ami présent. Faisant signe au barman pour qu’il vienne servir James, il les laissa faire avant de le remercier du fait d’être venu et souriant à sa réponse. Puis, il demanda des nouvelles de la fille de son partenaire. Hochant la tête à sa réponse, il esquissa un sourire.
Je viendrais avec plaisir.
C’est vrai que cette demoiselle était super, alors il ne pouvait pas oublier de passer la voir. Puis, le silence se fit. Le français ne savait pas comment aborder le sujet. Devait-il tout expliquer de puis le début ? Devait-il expliquer qui était Mina ? Il n’en savait rien, mais il fut sortit de ses penses par les propos de l’autre homme.
J’ai un fils.
Il leva alors les yeux vers James. C’était sans doute un peu brut comme façon de faire comprendre ce qui se passait, mais sur le coup il n’avait pas trouvé d’autres moyens. Buvant son verre cul sec, il fit signe au barman de lui en resservir un autre, avant de regarder à nouveau son interlocuteur.
Il y a vingt cinq ans, même plus, je suis sortit avec une fille alors que j’étais au collège. On est resté ensemble pendant six ans, mais elle a dû rompre avec moi. Ses parents ne voulaient pas de moi dans leur famille. Ce sont de vieux riches restés au temps du Moyen-Age. Bref, j’ai sû qu’en plus, elle avait couché avec celui qui était mon meilleur ami à l’époque. A partir de là, je ne l’ai plus jamais revu.
Il haussa les épaules. C’et vrai que tout ça était vrai, mais il fallait qu’il continue à expliquer.
Il y a deux jours, mon ex, Mina, est venue me dire que son mari était mort et qu’elle voulait me présenter notre fils. Sur le moment, je ne l’ai pas cru, je l’ai envoyé balader et finalement aujourd’hui je suis allé à l’hôpital où mon soit disant fils travail. Je me suis fais passer pour un patient et je lui ai dit que je voulais faire un test de paternité, chose qu’il a mit plusieurs minutes à digérer et les résultats sont revenir et en effet, il est bien mon fils.
Il avait encore le test dans la poche et il sortit pour le montrer à son ami.
Maxwell est mon fils de vingt cinq ans, découvert aujourd’hui.
Hochant la tête, il ajouta alors avec son verre et soupira.
Je te rejoins sur le terrain des pères, mais sans aucune base, sans rien et vingt cinq ans après la naissance du bébé.
Cette fois-ci, il but son verre à nouveau et il commanda cette fois-ci une bière, comme celle de son partenaire avant de soupirer à nouveau et de le regarder. Maxence n’était pas très loquasse sur sa famille, surtout sur son père. Enfin son père … John, l’homme que sa mère avait épousé était son père adoptif, car sa mère avait couché avec un autre homme et Maxence avait été le fruit de cette union. Union que John frappait et maltraitait. En effet John avait été plus qu’odieux avec lui pendant son enfance et il en avait déjà parlé à James, il savait donc que Max n’avait aucun repère masculin pour pouvoir avoir un minimum d’enthousiasme dans le fait de devenir père. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Boire n'est pas la solution, mais ça réchauffe. Jeu 1 Mar - 6:43 | |
| crédit - tumblr Avalant une nouvelle gorgée de Guiness, yeux posés sur Max qui apparemment, avait du mal à mettre de l'ordre dans ses idées puisqu'il ne l'avait toujours pas répondu, James en déduisit que l'affaire était plus compliquée qu'il ne l'avait admis au départ. Sans doute une histoire de famille ou de petite amie. Il n'y avait généralement que ces deux causes sous jacentes pour mettre à plat le plus tenace des hommes. Et puis, quelques mots. Pas grand chose à première vue, mais qui suffit à attirer toute l'attention du milliardaire sur lui. Les yeux ronds comme des soucoupes, James crut d'abord avoir mal entendu. Un fin sourire avait même commencé à apparaître sur ses lèvres, avant de se rendre à l'évidence. Vu la mine défaite qu'affichait Max, il était on-ne-peut-plus sérieux en l'occurence. Sous le coup de la surprise d'une telle annonce, le professeur de commerce international sortit les premiers mots qui lui passèrent par la tête, quoiqu'en tant que père, il était tout à fait sincère.
« Félicitations. »
Toutefois, il imaginait bien qu'avec un telle découverte, Max n'était pas le plus heureux des pères, loin de là. Sauf s'il avait connu la mère il y a moins de 5 ans et qu'il n'avait pas fait attention, mais cela l'étonnait de la part d'un homme à qui rien n'échappe, son fils devait être plus âgé qu'il l'espérait. Pour quelles raisons ? Parce qu'il est toujours plus facile d'avoir une conversation père-fils, de savoir le fin mot de l'histoire sans risquer de se faire taper sur les doigts, avec un gosse de 4 ans qu'avec un jeune de 20 ans. Malheureusement, ses doutes furent confirmés quelques minutes plus tard.
« Plus tard. »
Indiqua James au barman qui s'apprêtait à resservir Max.
« Tu as assez bu pour l'instant. Dis-moi plutôt ...comment tu l'as su ? »
Murmura James en soutenant son regard. L'histoire était malheureuse que celle de deux amoureux qui doivent se séparer à cause de la belle-famille. Fronçant légèrement les sourcils, pensif, James constata que cet amour blessé avait eu un impact suffisamment important à ses yeux pour qu'il soit aujourd'hui, toujours célibataire. A moins qu'il ne se trompe, les premières amourettes sont celles qui forgent la personnalité. Quoiqu'il en soit, prenant la feuille que lui tendait Max pour y lire les informations cruciales à son tour, à savoir le fameux test de paternité, James lâcha un soupir suite aux dernières paroles du professeur. Il avait besoin d'être réconforté, écouté et conseillé, c'était évident.
« Max, ce n'est pas parce que ton père n'a pas su y faire que tu seras forcément à son image. »
Répondit l'homme comme s'il lisait dans ses pensées.
« Je te connais tu sais. Tu n'es et tu ne seras jamais violent ou abrupte avec ce gosse. C'est juste que tu as besoin de temps pour l'instant pour te faire à l'idée. Ne rentre pas dans ce genre de considérations. Je sais que tu crains de ne pas être à l'hauteur. D'ailleurs, n'importe qui à ta place aurait été dans le même état d'esprit. Pour l'instant, il faut que tu apprennes à le connaître, mais progressivement. Sans vous brusquer l'un l'autre. Dis-toi que c'est aussi dur à avaler pour toi comme pour lui. Et si ton ex est venue te voir, même après toutes ces années, c'est qu'elle a quand même de l'estime pour ce que tu lui as apporté autrefois, pour ce que tu es. Et je suis persuadé que tu sauras t'en sortir, Max. »
Lui souffla James en lui pressant l'épaule pour le rassurer.
« Et puis, je suis là. Je ne te laisserai jamais tomber, tu le sais bien. »
Dernière édition par James O'Malley le Dim 8 Avr - 10:04, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Boire n'est pas la solution, mais ça réchauffe. Jeu 1 Mar - 12:36 | |
| Entendant son ami le féliciter, il hésita à lui répondre « ou pas », mais il s’en abstint, surtout que James avait dû remarquer qu’il n’était pas des plus heureux. Demandant alors à ce qu’on le resserve, il grogna quand l’homme d’affaire décida qu’il ne fallait pas lui donner plus d’alcool. Boire était la solution pour ce soir, donc s’il pouvait ne pas l’en empêcher, ça serait vraiment bien. Cependant, il ne dit rien et soupira, expliquant la situation depuis le départ. Le collège, le lycée, le départ de la jeune femme et puis son retour, quelques jours auparavant. Il n’en avait parlé à personne, parce que lui-même pensant que Mina se moquait de lui. Maxence n’avait jamais eu d’enfant et il ne voyait pas pourquoi il en aurait aujourd’hui. Du coup, il avait été le jour même voir celui qui était censé être son fils. Lui demandant de se soumettre à un test de paternité évidemment, ça avait fait des étincelles avant que le garçon n’accepte et prouve à l’enseignant qu’il était définitivement son père biologique. Montrant même le teste de paternité à son partenaire, il l’écouta alors parler. C’est vrai que le français se retrouvait à être père, un terrain totalement inconnu, avec aucune bases seines, alors comment pourrait-il s’en sortir ? Ecoutant son ami parler, il se passa les mains sur le visage.
Mon fils m’en veut.
Il tourna la tête vers son interlocuteur et haussa les épaules.
Quand il était plus jeune, il a eu une leucémie et ses parents lui ont avoués la vérité à mon sujet. Je n’ai jamais sû qu’il existait et il pense qu’il a faillit mourir à cause de moi, mais je ne le connaissais même pas !
Il avait haussé le ton, alors il soupira et ferma les yeux pour tenter de se calmer. Puis, il les ouvrit et inspira doucement avant d’expirer dans un long soupire.
Je ne suis pas sûr qu’il me veuille dans sa vie et je ne suis même pas sur moi-même de vouloir d’un fils.
Là il savait qu’il mentait. Savoir que Maxwell était son fils était quelque part une bonne nouvelle pour lui, même s’il ne savait pas comment il devrait se comporter avec lui, seulement, il ne se sentait pas prêt à l’admettre pour le moment. Du coup, il fit signe au barman de lui servir cette fichue bière malgré les protestations de son partenaire de soirée.
Quand tu as sû que tu allais être père, tu as réagit comment ?
Des paroles positives, il en avait besoin, mais il avait surtout besoin d’un modèle, de quelqu’un qui avait des relations père/enfant plus que bonne. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Boire n'est pas la solution, mais ça réchauffe. Ven 2 Mar - 7:15 | |
| crédit - tumblr Boire était la solution pour oublier ses malheurs, on est d'accord. Sauf qu'à la fréquence à laquelle Max enchaînait les verres, ce n'était plus saoul qu'il allait finir mais complètement rétamé. Et qui d'après vous ramasserait les pots cassés ensuite ? Vous avez deviné. Fronçant les sourcils, James se dit qu'il valait peut-être mieux éviter de lui prodiguer moults conseils pour le moment sans connaître chaque détail de sa 'mésaventure'. Devenir père, surtout à son âge, était pour l'Irlandais un signe que tout était possible, sans ironie aucune, et une chance de construire une relation père/fils. Le souci étant qu'il ignorait encore jusqu'au prénom de ce dernier, et s'il avait bien réagir à l'annonce de ce père qui débarquait d'un seul coup dans sa vie. En restant dans la logique des choses, si son fils tenait de Max, il l'avait forcément mal pris. Hypothèse qui fut confirmée par le père lui-même à l'instant.
« Comment ça il a failli mourir à cause de toi ? Depuis quand avoir des soucis de santé tient de notre famille ? »
Répliqua James en levant les yeux au ciel, l'air de dire qu'il avait complètement perdu l'esprit. Quant à la suite, le milliardaire l'aurait presque baffé s'il n'avait pas été certain de la mauvaise réaction de son ami.
« Pas à moi, Max. A ta famille, ton fils ou même ton chien, mais pas à moi. Je sais que tu veux de ce môme. Même si pour l'instant, tton esprit est trop confus pour le reconnaître. »
Avait-il soupiré presque de façon rhétorique. N'importe qui aurait du mal à se relever dans son cas. Comment se comporter, comment savoir si le gosse allait l'accepter, s'il pouvait être un bon paternel, s'il ne ferait pas mieux de tourner les talons et de continuer sa petite vie pépère sans se préoccuper de l'avenir d'un adolescent qu'il n'avait jamais connu. Mais la vie est pleine de surprise. Max n'allait tout de même pas rejeter une telle chance de faire partie de son monde uniquement parce que son fils l'avait repoussé une fois. Etre parent, c'était aussi se montrer persévérant. D'autant plus qu'à vingt ans, les hormones des jeunes étaient tellement en ébullition qu'ils prenaient la plupart du temps des décisions irrationnelles sans se soucier des conséquences futures.
« Je te préviens, c'est la dernière. »
Grogna James lorsque le barman lui apporta sa bière. Protecteur lui ? Envers ses amis ? Non, à peine. Il fallait bien que l'un d'eux soit raisonnable pour l'autre. Et puis, vint l'occasion de lui parler de sa vie. De son passé avec Cheryl en un sens. De la naissance de sa fille.
« Au départ, quand Cheryl me l'a annoncé, je me rappelle que j'ai complètement paniqué. Et je te promets que si tu t'avises de raconter ce que je vais te dire à qui que ce soit, tu auras affaire à moi.»
Murmura James, mi-figue mi-raisin.
« Je craignais de ne pas être à la hauteur. Et puis j'avais des responsabilités au sein de l'entreprise. J'étais un jeune directeur plein d'ambitions. Avoir un enfant, alors que j'avais tout juste 28 ans ne faisait pas du tout partie de mes projets. J'étais persuadé de faire un père pitoyable. J'avais jamais été très doué avec les gosses. »
En se remémorant cette tendre période de bonheur avec sa défunte petite-amie – puisqu'ils n'avaient jamais été mariés – un sourire nostalgique apparut sur ses lèvres.
« Mais Cheryl m'a rassuré. Elle avait toujours les mots justes, les mots qui vous font changer d'avis alors même que t'y as réfléchi pendant des mois et des mois. C'est à ce moment-là que je me suis laissé tenter par l'aventure. C'est vrai que j'étais effrayé, je ne vais pas prétendre le contraire. Mais ça en valait le coup, tu peux me croire. Savoir que tu seras là pour protéger ton enfant quoiqu'il arrive, à l'écouter quand tout va mal, à lui expliquer que la vie, c'est comme une boîte de chocolats et que tu ne sais jamais sur quoi tu vas tomber. »
Observant Max, toujours souriant.
« C'est tout ça que tu devras lui apprendre Max. Peu importe qu'il est 3, 20 ou 30 ans. Tu as l'expérience de la vie que lui n'a pas encore. Et c'est ton rôle de père qui devra lui montrer la voie à suivre. Tu ne veux pas vivre ça ? Tu es sûr de toi ? »
Dernière édition par James O'Malley le Dim 8 Avr - 10:05, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Boire n'est pas la solution, mais ça réchauffe. Ven 2 Mar - 12:25 | |
| Il a eu une leucémie, il lui fallait une greffe de moelle et je suis sans doute compatible vu que je suis son père. Du coup, il m’en veut de ne pas mettre manifester pour l’aider.
Haussant les épaules, il savait qu’il n’aurait rien pû faire, vu qu’il ne connaissait même pas son fils. Il ne savait pas qu’il existait, alors il ne pouvait rien faire du tout. Puis, l’enseignant reprit la parole en parlant du fait que son fils ne voulait pas de lui et que lui-même n’était pas certain de vouloir être père. Ecoutant alors la réponse de son meilleur ami, il grogna avant de soupirer. Il détestait quand James faisait ça. C’était bien le seul à parvenir à lire clairement en lui aussi facilement et dans des moments comme ça, il n’aimait pas avoir tort. C’est en partie pour cela qu’il voulu cette fichue bière que son partenaire ne voulait pas qu’il boive. Cependant, il parvint à l’avoir et il hocha simplement la tête aux propos de son ami. La dernière ? Ici sans doute, chez lui c’était moins sûr. Mais, il n’allait pas non plus le dire tout haut, sous peine de se retrouver chez James à cuver dans une des chambres. Bref, il posa alors une question à son ami, qui, il l’espérait serait une façon de s’avouer qu’il avait envie de connaître son fils et de faire partie de sa vie. Il ne pû s’empêcher d’esquisser un sourire aux premières phrases du l’autre homme. Mais, il se concentra bien vite sur ses propos, écoutant avec toute l’attention dont il disposait malgré la brume amené par l’alcool dans son cerveau.
J’en sais rien.
Soupirant, il se passa les mains sur le visage et regarda son ami.
Je suis comme toi avant. Je suis nul avec les enfants, bon sauf avec ta fille, mais elle sait comment faire avec moi. C’est même plus elle l’adulte.
Il haussa les sourcils, c’est vrai que Louna était plus adulte que lui parfois, voire même souvent.
Je crois que pour l’instant je me suis installé dans la phase de deuil.
Il savait que ça n’était pas les termes les plus appropriés, mais c’était ceux qu’il connaissait le mieux.
Le déni. Je n’ai pas voulu croire Mina, d’où le fait que j’ai été voir Maxwell pour faire le test de paternité.
Première étape du deuil, en effet le déni, puis la colère.
La colère. Après avoir vu le test de paternité prouver que je suis le père de Maxwell, je suis allé trouver Mina et on s’est engueulé en beauté.
C’est vrai que le ton était monté dès qu’ils avaient croisés le regard de l’autre.
La négociation, celle là étrangement je ne suis pas sûre d’y passer. Quoi que c’est ce que je suis en train de faire avec toi et je suis également passé à l’étape suivante qui est la dépression.
Levant son verre, comme preuve, il soupira après en avoir but une gorgée et de tourner son regard vers James.
Il me reste l’acceptation. Etape qui risque d’être compliqué à passer.
Buvant une nouvelle gorgée de bière, il fixa son ami.
Quoi que pas si compliqué en fait.
Il fit une grimace et grogna quand il vit son ami sourire à ses propos. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Boire n'est pas la solution, mais ça réchauffe. Sam 3 Mar - 8:59 | |
| crédit - tumblr « Oui, j'avais compris, Max. Ce que je voulais dire c'est que si tu ne savais pas que tu étais père à l'époque, tu ne peux pas t'en vouloir aujourd'hui de ne pas avoir pu lui venir en aide. Ni lui d'ailleurs. Il est jeune, il a du caractère, on se demande de qui il le tient d'ailleurs. Laisse-lui le temps de se faire à l'idée. »
De toutes façons, pour ce qui était de la boisson, James avait bien l'intention de le garder à l'oeil et ce, aussi longtemps que durerait leur soirée. Hors de question que Maxence reparte seul dans cet état.
« Menteur. »
Répliqua James en toute ironie. Evidemment qu'il le savait, sauf qu'il n'en avait pas encore conscience ou qu'il avait trop peur pour l'admettre, mais Max voulait de ce fils, autant que de faire partie de sa vie. Il suffisait de voir à quel point il s'était impliqué lorsque Mina lui avait annonçé la nouvelle. Un père qui ne veut pas entretenir de relations n'aurait tout bonnement pas accepté de rendre visite comme il l'avait fait à sa progéniture. Un père indigne aurait fait comme s'il ne savait rien. Il n'avait pas pu s'en empêcher. Un rire grave avait résonné dans le bar, avant que James ne reprenne la parole, donnant un léger coup d'épaule à son voisin de droite.
« Tu plaisantes ? Je te conseille de ne jamais sortir ça devant elle, déjà qu'elle commence à se prendre à ce jeu du 'qui est le plus adulte' avec son propre père. Et détrompe-toi, elle ne se comporte pas comme ça avec tous les gens qu'elle croise, loin de là. Non Max, c'est vraiment toi qui sais y faire avec elle. Sauf que tu as la trouille parce qu'à part Louna, tu ne connais pas d'autres enfants sur qui tester ton sale caractère. »
Enonça James en le taquinant et avalant une autre gorgée de sa Guiness.
« Maxwell ? C'est son prénom ? Il est à l'université je suppose ? »
En entendant Maxence lui faire la liste des différentes phases psychologiques, le professeur de commerce ne put que se retenir de pouffer une fois encore mais ajouta malgré tout, histoire de dérider un peu son meilleur ami.
« Et ben voilà, au moins tu sais à quoi t'attendre. Et franchement, ça m'étonnerait beaucoup que tu ais beaucoup de mal à accepter l'idée d'avoir un fils, puisque de toutes façons, tu fais déjà partie de sa vie. Tu es allé le voir, c'est trop tard pour faire marche arrière maintenant. Et je pense pas que de l'ignorer soit la meilleure solution. Ou la plus raisonnable. »
Finissant sa bière d'une traite, il n'avait pas l'intention de quitter ce bar tant que Max n'aurait pas toutes les cartes en mains pour faire face à cet avenir en commun qui se profilait devant eux.
« Alors, tu as l'intention de faire quoi maintenant ? Tu sais déjà qu'il a mal pris la nouvelle. Maintenant, il faut que tu parviennes à lui faire changer d'avis à ton sujet. Je sais que ça va pas être facile, mais je vais t'y aider. »
Dernière édition par James O'Malley le Dim 8 Avr - 10:07, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Boire n'est pas la solution, mais ça réchauffe. Sam 3 Mar - 20:56 | |
| Se faire à l’idée ? Dit comme ça, il ne voyait pas cela prend forme avant plusieurs années. En même temps, il savait qu’il devait quand même avoir une conversation plus que sérieuse avec son fils. Puis, entendant son ami le traiter de menteur, il ne dit rien, sachant lui-même que c’était la vérité. Oui, il voulait connaître ce jeune homme qui était son fils. Seulement, il ne savait pas du tout comment s’y prendre. Il prit même l’exemple du fait que au moins avec Louna, les choses se passaient bien, mais parce que la demoiselle était plus adulte que lui la plupart du temps. Sale caractère ? Non mais oh ! Bon d’accord, encore une fois James n’avait pas tort du tout. Hochant la tête aux propos de l’homme, il esquissa un sourire.
C’est bien son prénom. Deux Max dans la même famille. Oui, il est à Berkeley et devines qu’elle matière il étudie ?
Souriant, il savait que son ami comprendrait qu’il s’agissait de la médecine. Matière que lui enseigne, mais il ne l’avait pas dans ses classes. N’ayant pas toutes les classes de médecine, il n’avait pas celle où était inscrit son fils. Même s’il avait pensé quelques secondes à faire en sorte d’avoir sa classe, il avait préféré y renoncer pour ne pas causer encore plus de problème. C’est alors que le français parla du fait qu’il passait les étapes du deuil. Il avait franchit pratiquement toutes les étapes pour en arriver à l’acceptation, petit à petit.
Peut-être mais il fait pareil de son côté.
Haussant les sourcils, il regarda son ami.
C’est lui qui a commencé d’abord.
Tirant la langue, il se mit à sourire avant d’attraper son verre de bière et d’en boire à nouveau. C’était totalement puéril, mais bon il avait parlé ainsi, puis, il écouta les propos de son ami et il haussa les épaules.
Pourquoi je voudrai le faire changer d’avis à mon sujet ? S’il ne veut pas me connaître je ne vois pas pourquoi je serai le seul à devoir faire des efforts.
Il fronça les sourcils et regarda à nouveau son partenaire.
Je peux être sympa, mais y a des limites. Il ne veut pas me connaître et ça restera comme ça.
Seulement, plus il pensa à la phrase et plus il soupira longuement.
Déjà il faudrait que je lui explique qu’avoir embrassé sa mère n’aurait pas dû se produire, surtout chez lui. Ah oui je t’ai pas dit ! J’ai embrassé mon ex alors qu’on était chez notre fils. Je te dis pas la tête qu’il a faite.
Se mettant à rire, Maxence était bien touché, mais finalement ça le détendait. Il n’avait pas l’alcool mauvais comme certaines personnes. Non lui était du genre joyeux et parfaitement détendu. |
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