|
| Boire n'est pas la solution, mais ça réchauffe. | |
| |
Auteur | Message |
---|
Invité Invité
| Sujet: Re: Boire n'est pas la solution, mais ça réchauffe. Jeu 12 Avr - 15:28 | |
| En résumé, Maxence avait bien été la victime du couple O'Berkeley-O'Malley. Fermant les yeux une seconde pour se laisser le temps de réfléchir à la nouvelle de la trahison de son cousin et de sa belle-soeur, James se demandait s'il faisait bien d'en parler à Max. Il était son meilleur ami, certes, mais Edward était son cousin. Sa famille, comme un frère puisqu'ils avaient élevé sous le même toit, par son oncle et sa tante, remplaçant aussitôt ses propres parents. Son père tout particulièrement, puisque James n'avait jamais connu sa mère. Il n'y avait rien de mal à ce qu'il lui donne son opinion, pas plus que de le rassurer, de le conseiller. Mais devait-il pour autant porter un jugement sur leur passé, sur le triangle amoureux ? Non, impossible. D'abord parce que l'Irlandais n'était pas à sa place dans cette vie, parce que cette histoire, bien qu'elle ait touché Max et continuait aujourd'hui, ne relevait pas de sa compétence. Il n'y était pas. Ensuite, parce qu'il n'avait pas à se mêler de leurs problèmes. James imaginait déjà la tête que ferait Edward, pire encore, celle de Maria si jamais elle apprenait ce qu'il ressentait à leur égard après que Maxence lui ait appris la nouvelle. Il était peut-être égoïste, mais le milliardaire songeait à leur relation, déjà pas au beau fixe, à Louna qui lui réclamait souvent de revoir sa jeune cousine Ambre, aux retrouvailles familiales, à leur mésentente qui n'avait que trop duré. Finalement, la meilleure chose qu'il puisse faire, et il tâcherait à l'avenir de s'y conformer, était de réparer ce qui avait été cassé. Essayer de les rapprocher, tous les trois. De faire que, au lieu d'avoir été un couple dissolu, Maria, Edward et Max se considèrent aujourd'hui, comme de vieux amis. Au moins que le respect s'installe plutôt que cette méfiance, ce mépris de l'autre. Il savait que ce ne serait pas facile. En plus d'être Irlandais, Edward avait son sang. Est-ce à dire, un fichu caractère. Il l'entendait déjà lui demander très impoliment de se mêler de ses affaires. C'est à ce moment-là que James eut la brillante idée – ironique ? - d'indiquer à Max qu'ils étaient de la même famille. Et au vu de sa réaction, notre homme se demanda sur le coup s'il n'aurait pas mieux fait de se taire une fois pour toutes. Voilà qui n'allait pas arranger les choses.
« Euh...et bien, je suis roux, il a des racines rousses si tu observes bien. On porte le même nom de famille. Il a du tempérament, tu sais que moi aussi. Et, enfin...allons bon Max, ça ne change rien au fait que je suis ton ami, tu le sais bien. »
Finit par soupirer le professeur en se levant du canapé pour aller le retrouver, et lui donnant une tape amicale sur l'épaule pour le rassurer.
« Tu plaisantes, j'espère ? »
C'était fou à quel point Max pouvait être surprenant parfois. « Avec comme nom O'Malley... » Hum, mais c'était justement ça l'astuce. Le fait qu'ils portaient le même nom aurait dû lui sauter aux yeux dès le départ. Encore que la plupart des étudiants, et même certains professeurs ignoraient encore qu'ils étaient du même sang, c'était dire.
« Je ...c'est ...compliqué. » crédit - tumblr Fronçant les sourcils en buvant quelques gorgées d'eau, James se demandait si c'était une bonne idée de se replonger dans le passé. Après tout, sa relation avec Edward ne datait pas d'hier. Et il n'avait pas franchement envie de ressasser les vieux souvenirs. Mais la véritable raison, c'était ce qu'allait en penser Maxence après qu'il l'eut avoué la vérité. Comment avait-il pu agir de la sorte à l'époque ? Même aujourd'hui, James en faisait des cauchemars. Ils n'étaient que des enfants autrefois, c'était sans doute la seule raison légitime à son geste. La seule. Mais pas suffisante pour qu'il se pardonne, et encore moins Edward. Ce secret, le milliardaire l'avait gardé profondément enfoui durant des années. La honte le pesant, il avait choisi de l'effacer de sa mémoire, effrayé à l'idée qu'un jour, quelqu'un ne le déterre malgré lui. Et voilà que ce moment était arrivé.
Max était son ami. Son meilleur ami. Il ne comprendrait sans doute pas, peut-être même qu'il lui en voudrait. Mais James considérait qu'il avait le droit de savoir la vérité à son propos. La vérité sur l'homme qui lui faisait face. La vérité sur un monstre. S'asseyant alors dans le fauteuil, James commença son histoire, parfois hésitant, souvent gêné et préférant garder les yeux au sol de peur de croiser les siens, seul juge en cet instant de sa trahison passée.
« Nous étions mômes à l'époque. Je devais avoir 12-15 ans, je ne sais plus très bien. Je n'avais rien à voir avec ce grand costaud que tu as devant toi aujourd'hui. J'étais plutôt petit, chétif, et très solitaire malgré mon âge. Edward lui, c'était le contraire. Il avait tendance à séduire facilement les filles, à être le pitre de service. Bref, tout le monde l'adorait. Je ne sais pas comment s'est arrivé mais j'en avais fait l'habitude avec le temps. En Irlande, les gamins du quartier n'étaient pas tendres avec les gringalets dans mon genre. Pire encore s'ils restaient dans leur coin. Je me souviens qu'on nous avait suivi moi et Edward. Qu'on sortait de chez un copain. Et qu'il faisait nuit. »
Il se tait un moment. Son regard suit la direction de la fenêtre, entrebaillée. Tous ses souvenirs remontaient à la surface. Petit à petit, comme une lame qui venait rouvrir l'ancienne blessure. Malgré tout, il poursuivit, dans un triste murmure.
« Ils m'ont attrapé et jeté au sol. Edward était devant, il ne les a pas vu arrivé. Je crois bien m'être cassé une dent ce jour-là. Sans compter les lunettes, le jean déchiré, le nez en sang, enfin je te passe les détails. Ils devaient avoir le même âge que nous. Ces petits caids du quartier. Et quand Edward s'en est mêlé, les coups ont plu de tous les côtés. Je te laisse imaginer la scène. On était deux. Ils étaient sept. On s'est pris une sacrée raclée ce soir-là. Et ...j'ignore ...je ne sais plus très bien comment s'est arrivé mais ...quand j'ai vu ce gamin le frapper avec force, lui, celui que j'avais toujours considéré comme un frère, celui qui m'avait toujours protégé jusqu'ici ...j'ai vu rouge, et mon poing est parti. Il s'est abattu sur son visage avec force et fracas, au point où il n'y voyait plus rien. »
Une fois encore, James garda le silence. Plus longtemps cette fois. On pouvait voir que ses traits étaient tirés. Son air, plus peiné que jamais. Comment avait-il pu …
« C'est à ce moment-là que cette berline a débarqué de nulle part. J'ai entendu les freins, mais c'était trop tard. Il n'y voyait rien, à cause de moi. Et biensûr, tout le monde s'est éparpillé. Tous les gamins se sont enfuis. Même moi. Même Edward. A la différence près que lui voulait appeler la police pour se livrer, et pas moi. Lui voulait assumer la responsabilité de son geste. Et tu sais ce que moi, j'ai fait, Max ? »
La fureur se lisait maintenant sur son visage. Les poings serrés, l'homme s'était brusquement relevé pour aller fixer un point au dehors, juste devant la fenêtre. Jamais il ne s'était senti aussi dégoûté de lui qu'en cet instant.
« ...j'ai fui. Je lui ai crié qu'il commettait la plus grosse connerie de sa vie. Qu'il nous ferait enfermer pour le restant de nos jours, que ce ne serait pas vu comme un accident mais une simple bagarre de quartier. Et comme il insistait, on est rentré, j'ai fait ma valise comme si de rien n'était et je me suis enfui. En l'abandonnant comme un lâche. Alors que c'était moi qui avait fait trébucher ce gamin, alors que tout était de ma faute. Alors qu'il avait raison sur tout. »
Se retournant vers son meilleur ami, James l'observe quelques secondes, avant de conclure, à faible voix.
« Voilà pourquoi on se déteste depuis tout ce temps. » |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Boire n'est pas la solution, mais ça réchauffe. Ven 13 Avr - 14:50 | |
| Entendant la description de son ami, il hocha simplement la tête. Il n’avait pas du tout pensé que ces deux là étaient de la même famille. Il connaissait James depuis tellement longtemps qu’il n’avait jamais imaginé qu’il pouvait avoir un cousin comme Edward. Ce dernier était au plus bas dans l’estime du français et ça il savait que ça ne changerait jamais. Avec Maria, ça pourrait peut-être bouger, mais il n’en était pas sûr. Il avait aimé Maria, il avait partagé pleins de moments avec elle, ça pourrait peut-être le faire changer d’avis, mais avec l’irlandais ça ne serait jamais réparable. Le français en était sûr et certain, parce qu’il aurait la rancune dure et il ne serait pas prêt à faire un seul pas face à l’autre homme. C’est vrai qu’avec leur nom de famille ça aurait pû le faire titiller, mais il n’avait pas pensé qu’ils seraient forcément de la même famille. Parfois certaines personnes avaient le même nom de famille, mais n’avait aucun lien de parenté, du coup, il n’avait pas pensé une seule seconde que ça serait le cas ici. Puis, il hocha la tête négativement aux propos de son meilleur ami.
Non. Toi tu es un ami qui a toujours été là et qui malgré mes manières, pour ne pas dire mon sale caractère, reste présent. Lui s’est rapproché de moi, mais m’a prit la femme que j’aimais. Donc, non je ne plaisante pas.
Haussant les épaules, il demanda ensuite à son ami ce qui s’était passé pour qu’ils soient en froid. Evidemment, s’il ne voulait pas en parler, il n’irait pas chercher plus loin. Enfin aujourd’hui, parce qu’il savait que sa curiosité serait attisée et il ne dirait pas non pour en savoir plus. Ayant prit place dans un fauteuil, il regarda son meilleur ami qui d’un coup semblait très peu à l’aise. Fronçant les sourcils, il se demandait ce qui pouvait bien le mettre dans cet état. Il resta le fixer, avant de le suivre du regard jusqu’à ce qu’il prenne place dans un fauteuil. Buvant une gorgée de son soda, il écouta alors avec attention ses propos, alors qu’il gardait les yeux baissés. L’enseignant en médecine pouvait comprendre le début sans problème. Plus jeune, il était maigre, chétif et pas vraiment imposant. Il était le rigolo de service ou alors le renfermait, ça dépendant de l’époque de laquelle on parlait. En tout cas, il n’était pas vraiment aimé de ses camarades et du coup, il comprenait cette partie de l’histoire, puis, le voyant fixer la fenêtre, il garda les sourcils froncés, près à tout entendre de son meilleur ami. Apparemment donc une bagarre avait éclaté et il s’était défendu face à une bande de jeunes de son âge. Puis, le silence se fit avant qu’il ne reprenne la parole. Haussant les sourcils, il comprenait mieux son mal être. Le garçon qu’il avait frappé en retour avait été percuté par une voiture. Entendant la question de l’homme, il n’osa pas répondre quoi que ce soit, du coup, il le regarda, visiblement énervé, attendant simplement ses propos suivants. Le regardant aller vers la fenêtre, il l’écouta finir de parler, avant qu’il ne se retourne vers lui pour lui dire que c’était la raison pour laquelle ils étaient en froid.
Si ces gamins n’étaient pas venus ce soir là, tu n’aurais pas eu à en frapper un. Ca n’est pas de ta faute ou celle de ton cousin, c’est la faute de ces gosses qui pensait juste à vous taper dessus.
En tout cas Maxence les choses ainsi. Si ces gamins n’étaient pas venus, rien de tout cela n’aurait eu lieu. Il n’aurait pas eu à le frapper et il n’aurait pas été percuté par une voiture. Restant assit sur le canapé, il posa son soda sur la table basse et fixa son meilleur ami.
Tu n’as jamais été voir la police pour ça ?
Il leva les mains avant de s’expliquer.
Tu pourrais y aller aujourd’hui, il y a prescription et puis ça pourrait sans doute alléger ta conscience.
Il haussa les sourcils. Il ne voulait pas que son ami aille en prison, juste qu’il fasse quelque chose qui pourrait lui enlever ce poids qu’il semblait porter depuis toutes ses années. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Boire n'est pas la solution, mais ça réchauffe. Sam 28 Avr - 7:31 | |
| Effectivement, ce n'était pas parce qu'ils avaient le même nom qu'ils étaient forcément de la même famille. Mais la ressemblance entre les deux hommes était quand même bien présente, sans compter que 'O'Malley' était un nom Irlandais, soit, que l'on entendait peu aux Etats-Unis. Aussi, les chances qu'ils se connaissent étaient supérieures à la moyenne. Quoiqu'il en soit, et c'est seulement après avoir entendu Maxence témoigner de ses ressentiments envers son cousin que James se mit à table. Pendant près de dix minutes, il lui fit le portrait de ce qu'ils avaient été autrefois, Edward et lui, de ce qu'ils avaient vécu, de ce par quoi ils étaient passés. Il n'en avait jamais parlé à quiconque jusqu'alors, jugeant cette information non pas risquée pour lui-même, mais davantage pour protéger la vie privée de son cousin. Pour que personne ne pose de questions. Ne soyons pas malhonnête, pour protéger sa fille également des médias et de toutes les rumeurs qui pourraient s'en suivre si quelqu'un apprenait leur mésaventure d'autrefois. Avait-il eu raison de se confier à son meilleur ami ? Oui, parce qu'il avait confiance en lui justement. Malgré la fatigue qui tirait ses traits, et une petite voix dans sa tête qui lui criait de se taire, de ne pas dévoiler la fin, James avait tout avoué, peiné, ayant du mépris pour l'enfant qu'il avait été par le passé. L'homme d'aujourd'hui espérait en outre être devenu une toute autre personne que le lâche qui l'avait poussé à abandonner ce gamin lorsqu'il était en Irlande. Et puis, finalement, Max revint vers lui, cherchant à le rassurer, peut-être même comprenant ce qui l'avait conduit à sa réaction de peur, à sa fugue. Hélas, personne ne pouvait comprendre ce que ressentait véritablement James, ce qu'il avait ressenti à la suite de cette histoire. Certes, il avait fui, pourtant, le souvenir du garçon qui l'avait tabassé revenait souvent le hanter comme celui d'une victime qu'il avait faite, d'un accident dont il était l'unique responsable.
« Hum, je sais. Je sais Max. C'est juste que ...ce n'était qu'un gamin et...je n'aurais jamais dû laisser Edward ce soir-là. C'était à moi de le protéger, et pas le contraire, tu comprends ? Même si quand nous étions jeunes, il s'est toujours octroyé ce rôle de grand frère protecteur....je n'aurais pas dû...je n'aurais pas dû. »
Répéta James en s'éloignant de son meilleur ami pour passer une main devant son visage, fermant les yeux pour mieux visualiser la situation.
« Non, moi non. J'ignore si Edward l'a fait. Je n'ose pas aborder ce sujet avec lui. Pour...pour Maria, pour les enfants, je préfère qu'ils ne sachent rien. »
Continua le milliardaire en imaginant sans mal la réaction de sa belle-soeur si elle découvrait la vérité au sujet du passé d'enfant de son cher mari. Ce n'était en rien de sa faute, évidemment, sauf qu'une mère n'aurait peut-être pas la réaction la plus logique, mais la plus sensible, forcément.
« Je ne cherche pas à alléger ma conscience, Max. Je veux...je voudrais juste que ce ne soit pas arrivé, c'est tout. Aller voir la police ne contribuerait qu'à une seule chose : ternir ma réputation et celle d'Edward. Ne crois surtout pas que je pense à ma réputation de business-man. C'est pour les enfants surtout. Je n'ai pas envie qu'ils soient mêlés à toute cette histoire, et tu sais comme moi comment se comportent les médias dans pareille situation. Ils te harcèlent, harcèlent ta famille, tes amis, ….c'est hors de question. Mais...il faudra qu'on en parle Edward et moi. J'ai l'intention de dire la vérité au moins à la famille de ce gamin...ça fait un petit moment déjà que j'y songe... » |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Boire n'est pas la solution, mais ça réchauffe. Mer 30 Mai - 16:07 | |
| L’histoire que venait de lui raconter son meilleur ami n’était pas simple, il le savait. Le français ne comptait pas le juger. Il s’était fait persécuter aussi étant petit, mais ça n’avait pas été aussi loin. James n’en avait apparemment parlé à personne d’autre et Maxence ne le dirait à personne. Il y a certaines choses comme ça qui font qu’on ne parle pas des secrets des autres. Ils étaient amis et la confiance était le fondement de leur amitié. Ils avaient des secrets que d’autres ne connaissaient pas et Max comptait bien garder celui là pour lui. Il s’agissait de quelque chose de grave et qui semblait hanter encore son ami. Le français ne pouvait pas vraiment le conseiller. Il lui expliqua cependant que ça n’était pas de sa faute. C’était ces garçons à l’époque qui voulaient jouer les durs et qui en avaient payé le prix. L’écoutant parler, il le vit malgré tout s’éloigner. Restant à sa place, le français regarda simplement son ami, lui proposant alors d’aller en parler avec les autorités. Après tout, il y avait prescriptions, normalement il ne risquait rien. A l’écoute de ses propos, il comprenait qu’il voulait protéger la vie privée de son cousin, mais il y avait aussi des limites. Vu le passé entre Ed et le français, ce dernier n’aurait aucun scrupule à en parler à Maria. Mais, il pensait d’abord à James, son ami et il garderait le secret. Hochant alors la tête à la décision de son ami, il croisa les bras sur son torse tout en le fixant.
Il faut que tu trouves un moment pour lui parler. Je peux occuper Maria et les enfants si jamais tu as besoin.
Haussant les épaules, il savait que Edward n’allait sans doute pas l’accepter, mais il n’était pas obligé de le savoir non plus. Un simple mensonge ou alors un plan pour que Max se retrouve par hasard chez Maria pouvait être mit en place. Après tout Max savait qu’avec Maria les choses allaient finir par se tasser. Il savait que la jeune femme ne voulait pas être en froid avec lui, elle avait même parlé d’amitié, alors ça pourrait être une bonne chose que de lui proposer d’en parler et que pendant ce temps les deux cousins se parlent de tout cela.
En tout cas si tu as besoin de quelque pour faire diversion auprès d’Edward ou alors pour t’accompagner voir les parents que ce garçon, je suis là.
Il esquissa un léger sourire, pour lui montrer qu’il pensait ce qu’il disait et qu’il pouvait tout à fait l’accompagner pour l’aider à surmonter toute cette histoire. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Boire n'est pas la solution, mais ça réchauffe. Mer 30 Mai - 22:10 | |
| Après ce que venait d’annoncer Max, James ne put retenir un rire en songeant que décidément, le français et l’irlandais ne s’entendaient vraiment pas. Et qu’il avait tout intérêt à arranger les choses – sans pour autant se mêler de problèmes qui ne le concernaient en rien – avant que l’un perde un bras, l’autre un œil dans la bagarre. Il fallait qu’il parle à Maria. En y réfléchissant bien, il se rendait compte qu’elle et lui n’avaient jamais eu de rapports très intimes alors même qu’elle était presque comme sa ‘belle-sœur’, du moins à ses yeux. Il faut dire que sa relation avec la directrice de Berkeley s’était toujours limitée jusqu’ici à son statut de professeur, bref, à sa vie professionnelle. Il était peut-être temps de faire le premier pas ? Au moins pour que leur famille ne soit pas totalement distendue, pour les enfants aussi. Louna ne cessait de lui parler de sa cousine : Ambre, qu’elle ne voyait que dans le cadre scolaire et qu’elle aurait pourtant aimé inviter plus souvent au château. Or, James savait que les parents de la petite n’y seraient pas opposés. L’occasion rêvée de reprendre contact.
« Merci Max, mais je saurais me débrouiller. »
Le rassurer son meilleur ami en s’approchant et posant une main sur son épaule en toute amitié. Quant aux parents du garçon mis en cause dans cette histoire, effectivement, le milliardaire avait l’intention de leur rendre une petite visite un jour prochain. Il avait juste besoin de temps pour le moment. De temps, et d’une façon d’aborder le problème, éviter qu’ils ne souffrent une fois encore par sa faute.
« Merci encore, tu es un véritable ami. Mais ça, je dois le faire seul. »
Sur ce, attrapant sa veste dont il s’était débarrassé en arrivant, jetant un dernier coup d’œil à Max en lui donnant une poignée de main ferme mais non moins amicale, James le remercia pour la soirée qu’il venait de passer en sa compagnie – ils n’avaient pas souvent l’occasion de discuter de leurs problèmes malgré leur profonde affection l’un pour l’autre – et promit de repasser le voir dans la semaine, histoire de savoir ce qu’il était advenu de la relation père-fils, avec le fameux Maxwell qu’il était curieux de rencontrer.
« Bonne soirée, Max. Tu sais où me joindre en cas de souci, tu n’hésites pas surtout. »
Lui rappela le business man avant de refermer la porte sur ses pas, de s’engouffrer dans son véhicule, et finalement, de prendre la direction du château, là où devait l’attendre, mort d’inquiétude, son majordome qui prenait son rôle beaucoup trop à cœur par moments. FIN |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Boire n'est pas la solution, mais ça réchauffe. Mer 30 Mai - 22:13 | |
| |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Boire n'est pas la solution, mais ça réchauffe. | |
| |
| | | | Boire n'est pas la solution, mais ça réchauffe. | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |