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| Boire n'est pas la solution, mais ça réchauffe. | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Boire n'est pas la solution, mais ça réchauffe. Dim 18 Mar - 16:34 | |
| Le français faisait en sorte de ne pas avoir à se confronter à son fils. Prendre le temps de parler ça n’était pas du tout lui. Ou plutôt ça l’avait été, mais ça ne l’était plus. Maintenant, il préférait foncer tête baissée et réfléchir ensuite. C’était bête comme comportement, mais il ne voyait que ça. Bref, il en appela donc au côté paternel de son meilleur ami. Après tout, autant s’amuser et puis Louna pourrait s’en doute apprécier de connaître Aurore. Cette dernière était apparemment mâture pour son âge et même s’il ne l’avait vu qu’une fois pour l’instant, il voyait à quel point elle avait de l’impact sur son frère. Du coup elle pourrait être une alliée de choix et le français avait bien envie de s’en servir pour voir si elle pourrait l’aider ou pas. En tout cas, elle n’avait pas semblé particulièrement mal à l’aise avec lui, donc c’était un bon point. Se retrouvant finalement dehors, il apprécia le froid qui entrait dans son nez pour aller jusque dans ses poumons. C’était plaisant, même si en temps normal il n’aurait pas apprécié cela. Finissant rapidement sa bière, il écouta son ami parler et il sourit. Hochant simplement la tête, il était content que James en parle avec sa fille. Ca pourrait peut-être lui faire une alliée de choix. Par la suite son ami lui expliqua qu’il allait le ramener chez lui. Expliquant qu’en plus il n’avait pas prit sa voiture, il acquiesça aux propos de son ami.
Oui, mais je m’attendais à finir pire que ça.
C’est vrai qu’il avait pensé finir encore plus minable qu’il ne l’était déjà. Se retrouvant dans la voiture de l’autre homme, il mit sa ceinture comme il lui avait dit et il regarda alors par la vitre, tout en écoutant son interlocuteur prendre la parole. Par la suite, il demanda quand même si Louna tout se passait bien pour elle à l’école et il hocha la tête aux propos de l’homme.
Juste pour parler et là je dois avouer que j’aime bien sentir que ça ne te plaît pas que ta fille soit proche d’un garçon de son âge. Ca me donne envie de rencontrer ce gamin.
Tout joyeux, il se mit à sourire un peu bêtement et écouta ce que son ami ajoutait. Sujet déjà beaucoup moins positif.
J’y étais avec deux étudiants. Lui a été touché et sa copine avait juste mal au crâne, mais ça va mieux. Moi j’ai été touché.
Il montra son sourcil qu’il se remettait tranquillement.
Ma hanche droite à prit aussi.
Seulement là il ne pouvait pas montré vu que c’était du côté de la portière.
J’ai même eu le droit à la chef de Berkeley.
Il parlait évidemment de Maria qui était venu le voir, seulement, il se renfrogna en parlant d’elle. La situation avait été très complexe et il n’était pas certain de ce que tout cela signifiait vraiment. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Boire n'est pas la solution, mais ça réchauffe. Sam 24 Mar - 15:00 | |
| crédit - tumblr Pire que ça ? Impossible. Remarquez, James avait déjà été confronté à un degré d'alcool plus qu'élevé lorsqu'il était en Irlande, mais c'était il y a des années de cela. Aujourd'hui, avec ses responsabilités, il ne pouvait faire figure de bon père de famille tout en jouant à l'alcoolique de service. De toutes façons, mise à part la Guiness, bière irlandaise chère son coeur, le milliardaire n'était pas friand des boissons alcoolisées courantes. Il en appréciait le goût – juste une coupe ou deux – lors des réceptions et soirées mondaines, mais cela s'arrêtait là. Par contre, pour ce qui était de son meilleur ami, et à la vitesse à laquelle il avait ingurgité ces verres ce soir, il avait tout intérêt à le garder à l'oeil au risque qu'il ne se transforme à la longue en tonneau des Danaïdes.
« Très spirituel de ta part, Max, je te reconnais bien là. »
Maugréa James en songeant au petit Elyott et à la façon qu'il avait de regarder Louna. Ce n'était que de l'innocence, de la bonne camaraderie entre deux jeunes enfants, sauf qu'il n'y pouvait rien : James était le père le plus surprotecteur et, il fallait le reconnaître, possessif qui soit. Et encore, Louna était encore une fillette de 6 ans, imaginez lorsqu'elle serait adolescente, à l'âge où les hormones commençent à se faire sentir, où l'on pense aux premières amoures ...Le milliardaire aurait sans doute besoin de consulter une psychologue, voire un avocat si jamais un jeune dégingandé un peu trop audacieux s'avisait un jour de toucher à sa petite princesse.
« Non mais, il n'a que 8 ans. Ça ne devrait pas être permis par la loi de ... »
Fronçant les sourcils en prenant grand soin de regarder la route, évitant consciencieusement d'observer avec plus d'attention l'amusement qu'on pouvait lire sur le visage de son voisin de droite, James se rappelerait toute sa vie de ce jour où il avait fait la connaissance d'Elyott. Ce jour où Louna lui avait dit en toute simplicité et avec une franchise désarmante qu'elle lui présentait son fiancée.
« J'aurais dû l'inscrire dans le privé. »
Ajouta encore James juste avant qu'ils ne changent de sujet.
« Quel gâchis quand même ! J'ai entendu dire qu'ils ignoraient toujours la raison de cette tuerie. »
Le feu avait viré au rouge, l'obligeant à s'arrêter et de tourner la tête, le front plissé vers son ami.
« Maria ? Comment ça tu y as eu droit ? J'ignorais que vous êtiez aussi proches. »
Plaisanta James sans se douter une seule minute de ce qu'ils avaient vécu tous les deux. Bien qu'étant son meilleur ami, il y avait une partie de leur histoire que chacun ignorait l'un de l'autre. Mettons ça sur le compte de l'intimité qu'ils voulaient préserver. Sans compter que James n'avait pas beaucoup de rapports avec la famille d'Edward, et ce, bien qu'il se soit installé aux Etats-Unis depuis bientôt un an.
Dernière édition par James O'Malley le Dim 8 Avr - 10:16, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Boire n'est pas la solution, mais ça réchauffe. Lun 26 Mar - 23:04 | |
| En ayant entendu la remarque de son ami, il se mit à sourire bêtement. Oui, parce qu’il avait bien comprit que la spiritualité, déjà en temps normal n’était pas son truc, alors là c’était sans doute encore pire. Bref, le français devait avouer qu’il avait déjà terminé pire que ça. Quand il était plus jeune, à la faculté de médecine surtout. Première année avec un sacré bizutage et les deux autres années où c’était lui qui pouvait s’amuser à donner des ordres aux petits nouveaux. Mais l’alcool arrivait toujours à bon port et il s’en délectait. Mais ce soir, son meilleur ami avait décidé de le faire aller avec lui dans sa voiture. N’ayant pas vraiment le choix, il se plia à la volonté de l’homme et mit également sa ceinture quand on le lui demanda. Entendant son ami ensuite parler du petit garçon qui regardait sa fille, il se mit à sourire de plus belle. Il savait que James aimait sa fille plus que tout au monde et il pouvait le comprendre. Cette demoiselle était géniale et il pouvait comprendre qu’il veuille la protéger des types trop entreprenants, mais elle était encore jeune et puis le petit garçon en question ne devait pas être très méchant. Bon d’accord, ils n’avaient pas le même âge, mais il ne devait pas déjà lui demander de coucher avec lui. En tout cas, le jour où ça arriverait, il devait avouer qu’il voulait voir la tête de James.
Dans le privé, les petits sont encore pires.
Hochant la tête, il l’avait toujours pensé d’ailleurs. Ayant lui-même était moins d’une année dans la privé, il n’avait pas du tout aimé. Non seulement les gars se mettaient tous sur la gueule, pour parler crument, mais les filles étaient soient celles qui se donnaient facilement, soit celles qui selon les gars, mettaient trop de temps à se décider. Bref, des mecs et des nanas, aussi bêtes les uns que les autres. Puis, parlant de la fusillade à Berkeley, il devait en effet avouer qu’il n’avait pas sû non plus pourquoi ces jeunes avaient décidés de tirer à tout va. Ayant ensuite parlé de ses blessures, il expliqua que madame la directrice s’était déplacée pour le voir. Entendant sa question, il fronça les sourcils et se renfrogna.
On l’a été, mais on ne l’ait plus.
Il n’en avait jamais parlé et encore une fois, l’alcool aidait à délier sa langue.
Pour parler avec tact, je me suis déjà tapé la directrice.
Souriant plus que bêtement, il se renfrogna en deux secondes.
Elle est venue me voir à l’hôpital pour apparemment voir comment j’allais, mais je n’arrive pas à comprendre pourquoi. Son comportement est étrange, ou alors c’est moi qui ne comprend vraiment pas le message qu’elle me fait passer.
Il haussa les sourcils, ne sachant vraiment pas pourquoi la jeune femme se retrouvait presque protectrice envers lui. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Boire n'est pas la solution, mais ça réchauffe. Ven 30 Mar - 7:37 | |
| crédit - tumblr Etrangement, James n'avait jamais vécu ce que Max et beaucoup d'autres appelaient le 'bizutage'. Quand il était plus jeune, juste avant d'entrer dans la période de l'adolescence, notre Irlandais avait subi des attaques plus que révélatrices du sale caractère des gens du Nord. Son cousin, Edward, avait été le premier et parmi les seuls à le protéger alors de ces brutes sanguinaires qu'étaient les gamins de son âge. Après ce jour, après l'accident, James s'était juré en quittant la maison de ne plus jamais se laisser faire, de grandir, d'apprendre des notions de self-défense – au final, il était plutôt doué dans les sports de combats – afin de ne plus avoir à se soumettre face à un adversaire, même de taille supérieur. Aujourd'hui, l'homme avait repris du poil de la bête, et ce, depuis la faculté où sa croissance avait grimpé en flèche. Passant du gamin un peu chétif, blanc comme un coton à un grand gaillard musclé, toujours blanc comme un coton, le jeune étudiant de l'époque n'avait pourtant pas oublié les rumeurs selon lesquelles certains jeunes se prêtaient à des séances rituelles tard dans la nuit afin d'effrayer ceux que l'on qualifiait à l'époque de 'bleusailles.' Mais qui aurait eu dans l'idée de s'attaquer à lui en connaissant sa réputation à cette période ? Car James avait beaucoup changé depuis le collège, plus encore qu'il ne voulait l'admettre.
Quoiqu'il en soit, concernant le jeune Elyott, même si James savait très bien que le gamin n'allait pas oser aborder Louna de la sorte, en s'autorisant par exemple un comportement déplacé à son égard, il avait du mal à accepter le fait que son petit bout puisse avoir des sentiments pour le sexe opposé alors qu'elle n'avait que six ans, et pire encore, qu'elle avait tendance à prendre goût au jeu de la séduction déjà à cet âge. Quant au fait qu'un jour un type eut la malencontreuse idée de vouloir coucher avec sa fille unique, Max avait bien raison sur ce point. L'imprudent qui se jeterait à l'eau devrait d'abord lui passer sur le corps et subir milles tortures avant qu'il n'accepte ne serait-ce que de revoir sa tête dans les parages.
« Ah oui ? Dommage. »
Ecoutant d'un air distrait ce que lui disait Max, plus parce qu'il conduisait que par un souhait volontaire de ne pas y faire attention, James fronça une nouvelle fois les sourcils en comprenant le sous-entendu de son meilleur ami au sujet de sa relation avec Maria, presque sa belle-soeur en un sens. Il faillit même stopper net le véhicule lorsque Max lui avoua avoir déjà couché avec cette dernière. Et vu qu'elle ne semblait pas être le genre de femmes à coucher avec n'importe qui et n'importe quand, James se doutait bien que l'histoire avait été sérieuse et devait avoir remué le coeur de son ami qui, voulant faire croire à son insensibilité, n'en était pas moins humain.
« Si on procède par élimination, je doute qu'elle soit venue pour une simple visite de courtoisie. Elle aurait pu le faire une fois que tu serais rentré chez toi. Ni pour se venger, ce n'est pas son genre. Du moins, je le crois. Ne reste plus qu'une solution, même si je sais que tu refuseras de m'appuyer sur ce point : elle tient à toi, tout simplement. Après tout, ce n'est pas parce que votre histoire s'est mal terminée... »
Il le regarde en soupirant.
« ...oui, à la manière dont tu en parles, j'ai vite compris que tu lui tenais encore rancune. Bref, ce n'est pas parce que tu lui veux toujours pour ce qui s'est passé que c'est réciproque. Elle cherche d'ailleurs peut-être à se faire pardonner, qui sait. »
Sans connaître le fin mot de l'histoire, James pouvait hélas n'avoir que des présomptions.
« Tu peux me dire ce qui s'est passé, histoire que je ne meurs pas idiot ? »
Ironisa t-il alors en arrêtant enfin la voiture sur le parking de son immeuble. Ils étaient arrivés.
Dernière édition par James O'Malley le Dim 8 Avr - 10:17, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Boire n'est pas la solution, mais ça réchauffe. Lun 2 Avr - 15:56 | |
| Maxence n’était pas un homme qui s’attachait facilement et il fallait beaucoup de temps avant qu’une personne puisse avoir sa confiance. James faisaient partit de ce petit nombre de personnes et il aimait apprendre à le connaître. Alors savoir que sa fille ne laissait pas certains garçons indifférents faisait sourire le français. Il savait parfaitement que son meilleur ami n’allait pas laisser les garçons tourner autour de sa fille. En France, quand il était encore jeune et qu’il avait vu sa sœur grandir, il avait fait en sorte, avec son frère de ne pas laisser un seul garçon l’approcher. Sa mère avait essayé de les calmer, gardant un œil sur les garçons qui tournaient quand même autour de sa fille unique. Vivant en campagne, Maxence avait toujours son oreille qui se dressait quand il entendait un scooter ou alors un moteur de voiture qu’il ne connaissait pas. S’y connaissait en moto et voiture, forcément, il savait en repérer certaines et encore plus à des horaires étranges. Il avait joué son rôle de grand frère à la perfection, parce qu’un simple coup d’œil pouvait faire peur à certains. Il savait que pour James ça serait la même chose. Il pouvait être comme le français, froid au premier abord et donc laisser un mauvais souvenir si on ne se battait pas pour en savoir plus. Max lui avait eu la chance de voir à travers James, comme ce dernier avait fait avec lui. Du coup, ils savaient parfois anticiper les pensées ou les gestes de l’autre, ce qui au début était assez flippant, mais qui finalement était agréable. Au lieu de parler, un simple regard ou geste les aidaient et l’autre n’avait pas besoin de s’exprimer pour s’expliquer.
Du coup, il savait que son meilleur ami ne devait pas apprécier le petit garçon qui tournait autour de sa fille. Puis, la conversation tourna sur la fusillade qu’il y avait eu à Berkeley. Le français n’avait pas non plus apprit les motivations exactes des étudiants armés. Mais, il en arriva à parler du fait que la directrice, Maria, qui il y a encore deux ans n’était que directrice adjointe, ‘était venue lui rendre visite à l’hôpital pour savoir comment il allait. Il avait joué les sans cœur, mais après avoir sû qu’elle s’était mariée à Edward, il n’avait pas voulu être gentil et agréable et il savait que quand il verrait l’irlandais les choses ne seraient pas roses. Du coup, sous l’effet de l’alcool, il parla du fait qu’il avait déjà couché avec Maria. Ecoutant alors les explications de son ami sur les intentions de Maria à son égard, il haussa les épaules, ne sachant pas quoi répondre. Il savait que James avait raison. Maria devait l’apprécier malgré leurs différents, mais il n’était clairement pas près à lui pardonner. Puis, l’entendant poser une question, le français sortit de la voiture qui venait de s’immobiliser devant chez lui, prenant alors encore l’air fais en pleine tête et l’appréciant, avant de se tourner vers James.
Tu veux savoir quoi ? Ce qui s’est passé il y a deux ans ou ce qui s’est passé à l’hôpital ?
Sans doute un peu des deux, quoi qu’il penchait plus pour la première option et il hocha alors la tête, tout en marchant vers l’entrée de l’immeuble et cherchant également ses clés dans sa poche.
Il y avait eu un échange entre l’université de La Sorbonne où je travaillais et Berkeley. Nous sommes d’abord venus ici et c’est là que j’ai rencontré Maria qui était à l’époque directrice adjointe. On s’est mit à parler, parce qu’elle ne s’entendait pas avec le directeur de l’époque et moi je l’aimais bien. Puis, on est sortit ensemble à plusieurs reprises, elle m’a parlé de son passé et on a finit par décidé de sortir ensemble. Seulement elle a finit par coucher avec un autre et du coup quand l’échange a prit fin, je suis retourné en France, sans me retourner. Je l’ai revu quand les étudiants américains sont venus à La Sorbonne. Je l’ai embrassé, parce que mon meilleur ami de l’époque, l’enseignant en médecine, venait de mourir. Maria me rappelait mon passé et je voulais juste voir si ça pouvais coller, mais ça ne fut pas le cas.
Haussant les épaules, il trouva enfin ses clés et ouvrit la porte en faisant signe à son meilleur ami de le suivre.
Aujourd’hui, elle est gentille avec moi, mais je ne sais pas pourquoi. Peut-être comme tu dis qu’elle cherche à se faire pardonner, mais je ne vois pas en quoi lui dire que je lui pardonne, là fera changer. Elle m’a dit qu’elle ne voulait pas se marier et avoir d’enfant et la voilà à être marié et à avoir des enfants, donc si elle pense que je vais lui pardonner, elle se trompe totalement. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Boire n'est pas la solution, mais ça réchauffe. Ven 6 Avr - 8:08 | |
| crédit - tumblr « Les deux. »
Soupira James en s'attendant déjà à une montée de reproches du Français à l'égard de la directrice de Berkeley. L'écoutant sans l'interrompre, hochant parfois la tête, parfois fronçant des sourcils en comprenant enfin certains comportements qu'avait eu Max par le passé, certains faits qui restaient flous dans son esprit jusqu'ici, James fut cependant surpris d'apprendre que Maria avait pû tromper son meilleur ami. Ce n'était pas tant qu'il s'agissait de Maxence qui le dérangeait dans cette affaire que de savoir que la femme d'Edward puisse avoir été infidèle. Pourquoi, quelles erreurs ne fait-on pas quand on est jeune ? Le milliardaire ne la connaissait en outre, pas suffisamment pour s'indigner ou non de son attitude, il avait juste du mal à réaliser. Elle lui avait toujours paru tellement sûre d'elle-même, tellement probe et honnête, une directrice en d'autres termes. Voilà ce qu'il avait toujours vu en elle, au dépens de ce qu'elle était réellement. Toutefois, comme il l'avait lui-même dit, du temps avait passé depuis ce jour. Maria avait forcément mûri, preuve en est de son statut d'épouse et de mère aujourd'hui. Une histoire digne du feuilleton 'Amour, Gloire et Beauté', ne trouvez-vous pas ? James avait toujours réprouvé ce genre de relations. L'indécision des deux amants dans cette affaire le conduisait à une même conclusion : ils n'auraient pas dû. Sitôt que Maria l'eut trompé, Max aurait dû rompre ou demander des explications plus poussées plutôt que de s'en retourner dans ses bras sitôt revenu aux Etats-Unis. Hélas, son meilleur ami n'était qu'un homme parmi tant d'autres, et chacun sait que l'homme est faible face au désir.
« Tu aurais dû savoir que ça ne collerait pas, Max. Tu l'as dit toi-même, c'est elle qui t'a trompé avec un autre alors que vous étiez ensembles. Pourquoi as-tu cru que ça pouvait marcher alors même qu'elle avait déjà vu ailleurs quand vous étiez encore ensembles ? »
Une question rhétorique qui ne réclamait aucune réponse. Le passé était le passé, et selon les principes du business-man, il ne servait à rien de s'y arrêter trop longuement sous peine de souffrir de multiples regrets.
« Continue. »
En sortant de la voiture, suivant d'un air distrait Max qui l'invitait à entrer chez lui, plus concentré par son discours que la décoration du salon, entre autres choses, James finit par comprendre la cause sous-jacente du problème. Ce n'était pas Edward, ni Maria, mais l'avenir commun que Max aurait aimé construire avec cette dernière et qu'elle avait avec un autre. Pourtant, pouvait-il croire sincèrement que la faute lui revenait ? A en croire l'intonation de sa voix, le cynisme qu'il percevait, James n'en doutait pas. Sauf qu'il avait un avis bien différent à ce propos. Le rôle d'un véritable ami n'est-il pas de se montrer totalement sincère envers les siens ?
« Max, si tu crois que Maria t'a repoussé pour avoir des enfants avec un autre, tu te trompes. Je pense que quand elle t'a dit qu'elle ne voulait pas fonder un foyer, cela n'avait rien à voir avec toi. Elle n'était pas prête tout simplement. Ou elle n'y avait pas suffisamment réfléchi à l'époque. Et comme vous n'étiez plus ensembles lorsqu'elle a rencontré Edward, plusieurs mois ou années plus tard, je n'en sais rien, son opinion a très pu changer entre temps. Comme toi qui il y a une heure de cela ne voulait pas entendre parler de Max junior, et regarde toi maintenant. Je comprends que sa décision ait pu te blesser, surtout si tu voulais partager ta vie avec elle, et tu ne devrais pas lui pardonner pour lui faire plaisir ou parce qu'elle te le demande. »
Sur ce point, James était catégorique. Maria avait beau être sa belle soeur – ou presque – il tenait à être franc vis à vis de Max qui était lui, son meilleur ami.
« Tu lui pardonneras quand tu te rendras compte que de lui en vouloir est plus lourd à porter que de tirer un trait sur le passé. » |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Boire n'est pas la solution, mais ça réchauffe. Lun 9 Avr - 17:32 | |
| Le passé est du passé. Maxence avait toujours vu les choses comme ça. Il n’avait pas voulu revenir ici par plaisir ou pour reconquérir Maria, comme semblait le penser cette dernière. Il s’en fichait pas mal. Oui, il l’avait vraiment aimé, mais c’était terminé et étrangement, personne ne semblait le comprendre. Il était juste là pour avoir un emploi à plein temps, qui lui permettrait d’avoir un salaire fixe et qui tombe tous les mois. De plus, il avait une vie qui lui plaisait et qu’il n’avait pas envie de changer. Sexuellement parlant, ça allait aussi très bien. Il faisait ses propres choix et il rencontrait des femmes qui étaient intéressées par lui, donc tout allait bien. Il n’était pas des plus moches, même s’il se demandait encore parfois pourquoi les femmes étaient attirées par lui. Mais sa vie lui plaisait telle qu’elle l’était aujourd’hui. Même si le détail qu’il avait un fils était sans doute une chose encore dure à encaisser. Bref, se retrouvant finalement devant chez lui, il fit signe à son meilleur ami de le suivre, pour aller dans son appartement. Il lui expliqua sa rencontre avec Maria, le fait qu’elle l’ait trompé avec celui qui était aujourd’hui son mari et qu’ils avaient des enfants ensembles. Le fait qu’elle lui avait dit qu’elle n’était pas prête à avoir d’enfant et qu’elle ne voulait pas se marier, c’était ce qui avait fait mal au français qu’en il avait apprit pour elle et sa famille. Mais, il avait comprit que ça n’était pas avec lui qu’il voulait tout ça et il avait tiré un trait dessus. Ecoutant alors son meilleur ami lui parler, il soupira.
Je me suis juste dit que ça serait une façon de me réconforter après la mort de mon ami.
C’était pour ça qu’il avait embrassé Maria, pas pour autre chose. C’était avoir un peu de soutien, mais ça n’avait pas été le cas.
Non, ça n’est pas ça. Elle connaissait son mari avant de me connaître moi. Je leur faisais confiance à tout les deux, mais ils se sont foutus de moi. Maintenant je sais que ça n’était pas moi qu’elle voulait, mais je ne comprend pas son comportement à mon égard. Je ne comprend pas pourquoi elle vient me voir à l’hôpital alors qu’elle a une famille dont elle doit s’occuper. Je ne comprend pas, c’est tout.
Haussant les épaules, il soupira.
Ca fait vingt cinq ans que Mina est partit sans rien me dire et je ne suis pas sûr de lui avoir pardonné non plus. Alors pour Maria, avec qui ça fait deux ans, tu crois que ça sera plus simple ?
Il esquissa un sourire, ne sachant vraiment pas ce qu’il devait penser de tout ça.
Tu veux boire quelque chose ?
Puis, il fronça les sourcils et regarda son ami.
Je ne t’ai jamais dis le prénom de son mari. Tu connais Edward ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Boire n'est pas la solution, mais ça réchauffe. Mar 10 Avr - 19:06 | |
| crédit - tumblr James n'avait pas compris toute l'affaire. Ce fut sans doute la raison qui expliquait qu'il avait tenté de défendre la position de sa belle-soeur face à son meilleur ami. Après tout, il le connaissait mieux qu'elle. Maxence n'était pas non plus un modèle de fidélité. Sauf que de la part de Maria, cela le surprenait. Tellement qu'il en arrivait à avoir des doutes à son sujet. Des doutes qu'il réprima pour mieux y songer lorsqu'il en saurait plus sur le fin mot de l'histoire. Il se doutait bien qu'il ne s'agissait pas seulement d'avoir trompé l'un ou l'autre qui le mettait dans un tel état. En plus d'apprendre subitement qu'il était devenu père du jour au lendemain, voilà qu'il retrouvait la femme qu'il avait jadis adorée. Et pour quoi ? Une visite à l'hôpital ? C'était à se demander, foncièrement, ce qu'elle lui voulait.
« Je comprends mieux. »
Il n'était qu'humain après tout. Réclamer de l'affection après une telle tragédie était une réaction prévisible. Sur ce point, James n'aurait pu prétendre le contraire. La suite par contre, eut tôt fait de le faire réagir. Fronçant les sourcils, étonné d'apprendre que Maria avait trompé Maxence – alors qu'il avait cru jusque-là qu'elle l'avait quitté pour un autre – la question qui se posait alors était de savoir si elle avait véritablement aimé l'un de ces deux hommes ou si au contraire, il n'avait s'agi d'un jeu pour la directrice. Des doutes qui avaient tendance à l'interroger au sujet de son mariage avec Edward. James savait que son cousin était heureux en ménage. Mais sa femme, l'était-elle après avoir passé une partie de sa vie dans le mensonge ? N'avait-elle réellement plus de sentiments pour celui qu'elle avait trahi ? Et le fait que ce prétendant époux ait eu connaissance de sa liaison ...non, impossible. S'il l'avait aimé, pourquoi les aurait-il laissé continuer de se voir sans réagir ? A moins que, comme le pensait Max, il n'avait s'agi que d'un jeu sordide auquel se prêtaient les deux amants.
« Je ne sais pas Max. J'avoue que je n'y comprends rien moi-même. Tout ce que je peux te dire, c'est que je n'aurais jamais cru Maria capable de te tromper avec une réelle mauvaise intention, et encore plus si son petit-ami de l'époque était au courant. Tu crois vraiment qu'elle aurait été du genre à se moquer de toi de la sorte ? Tu ne penses pas plutôt qu'elle serait ...juste ...tombée amoureuse de ce type ? Ce qui ne pardonne pas ce qu'elle t'a fait, biensûr, mais qui la rend moins coupable du reste dont tu l'accuses. »
S'interrompant une minute pour lui répondre avec un bref sourire, poussant par la même un soupir en y repensant.
« Un verre d'eau, ça ira. Merci. »
Et reprenant aussitôt, les sourcils fronçés en jetant un bref coup d'oeil sur son meilleur ami qui s'était dirigé vers son stock de boissons. Sa réaction ne s'était pas faite attendre aussitôt que le nom d'Edward fut prononcé. Yeux rondes comme des soucoupes, lèvres légèrements entrouvertes et complètement abasourdi par la nouvelle.
« Je ...oui. C'est ...mon cousin. »
Vu leur nom de famille, on pouvait aisément s'en douter. Sauf que Maxence n'avait sûrement jamais eu connaissance que du prénom de l'intéressé. Et comment allait-il prendre la nouvelle de leur lien de parenté ? James sentait déjà la fureur le gagner. Ce fut sans doute la raison qui l'incita à poursuivre, d'une voix grave et monocorde.
« Nous ne sommes pas en très bons termes lui et moi. » |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Boire n'est pas la solution, mais ça réchauffe. Mar 10 Avr - 21:37 | |
| Toute cette histoire passée était compliqué et il n’y comprenait toujours rien. Il ne savait pas du tout ce qu’il devait faire vis-à-vis de Maria. Elle était là, mais il ne comprenait pas pourquoi. Il savait qu’en tout cas que quand il verrait son mari, ça risquait de ne pas être rose et agréable. Du coup, il parla avec son meilleur ami, une fois qu’ils furent chez lui, au chaud, expliquant la situation et il l’écouta parler en réponse à ses propos.
Mais il n’était pas avec lui à l’époque. Ils étaient apparemment meilleurs amis et ils ont finit par couchés ensemble, sous l’effet de l’alcool et tout le tralala.
Il leva les bras en l’air. Il se souvenait encore de leur conversation quand elle lui avait dit qu’elle avait couché avec un autre. Ca avait été dur pour les deux, il le savait, mais il n’avait pas pû faire autrement que partir, parce qu’il ne pouvait pas leur parler comme ça. Puis, proposant un verre à son meilleur ami, il l’entendit demander un verre d’eau. Hochant la tête, il alla dans la cuisine et sortit de quoi faire et il prit un soda pour lui. Seulement, il se rendit compte que James avait utilisé le prénom d’Edward. Alors que jusque là il ne l’avait pas appelé par son prénom, il se demandait comment l’autre homme pouvait le savoir. Son cousin ? Il haussa alors les sourcils en restant le fixer.
Vous ?
Il leva un doigt, comme si Ed était à côté, il montra un point invisible qui était l’irlandais et James.
Comment vous pouvez être de la même famille ?
Sous-entendus, toi tu es mon meilleur ami et un type bien comparé à l’autre qui pique les copines des autres. Il resta quelques secondes sans comprendre et il se reprit pour aller chercher de quoi boire, avant de revenir et donner son verre d’eau à James.
Je n’aurai jamais imaginé que vous deux, avec comme nom O’Malley, soyez de la même famille.
Il en resta vraiment surprit et il but une gorgée de son soda avant de regarder son ami.
Vous êtes en froid pour quoi ?
Non aucun tact, après tout, s’il pouvait avoir des informations, ça n’en serait que meilleur. Du coup, il fit signe à son ami de prendre place dans le salon, où il voulait, avant de se choisir un des fauteuils et d’attendre sa réponse. |
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