| | | it takes seconds to say hello, forever to say goodbye. • JULES |  |
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 | | Sujet: it takes seconds to say hello, forever to say goodbye. • JULES Mar 24 Fév - 22:24 | |
| « maybe I didnt treat you quite as good as I should have
maybe I didnt love you quite as often as I could have
but tell me that your sweet love hasn't died
and give me one more chance
if I made you feel second best
boy, I'm sorry I was blind »
« Je t'aime, Jodie. Plus que tout au monde. Je veux jamais te perdre. Et si c'est le cas, tu me retrouveras ici ... T'es la femme de ma vie. » Des larmes coulèrent sur les yeux de la jeune femme alors qu'elle se rappelait leur premier rendez-vous amoureux, couchée sur son lit. Scott n'était pas là ce soir, par chance. Sinon, il l'aurait vu dans ce sacré état, et franchement elle préférait être seul. Il avait beau être son meilleur ami, Jodie avait besoin de solitude. Bien qu'une seule personne aurait pu venir s'y coller, ce soir-là. Mais cette personne-là était bien loin d'elle à présent, par sa faute. Il n'était même plus capable de la regarder dans les yeux, et c'était compréhensible. Après tout ce qu'elle lui avait fait subir, quelle conne. Jules de Marchelier représentait tout ce qu'elle avait toujours voulu, et voilà qu'elle lui tournait le dos, qu'elle lui plantait un couteau dans le dos. Ça avait beau faire deux mois qu'ils avaient rompus, la douleur était toujours aussi profonde et difficile à supporter. La demoiselle prit dans ses mains la peluche que Jules lui avait gagné lors d'une nuit à la fête forraine et la mouilla de ses larmes salées. Ils s'étaient perdus. C'est à cette pensée que ses sanglots cessèrent, et Jodie se leva faiblement de son lit pour se rendre à la salle de bain. Elle passa ses doigts sous ses yeux reflétant sa peine et enleva tout le maquillage qui venait de couler à flots. Elle faisait peine à voir, les cheveux emmêlés, le sourire dans le mauvais sens, les vêtements trop grands pour elle. Jodie s'en fichait bien, par contre, et elle sortit d'ailleurs de cette façon. Sans même se poser de questions, la demoiselle couru le plus rapidement possible. Ses jambes ne l'avaient jamais propulsées aussi rapidement. Après dix minutes, ses pas se stoppèrent nets devant le port The Wharf. À sa plus grande surprise, par le plus étrange des hasards. Il était là. Des centaines de souvenirs immergèrent dans la mémoire de la brunette. Leur premier baiser, qui s'était déroulé sur un bateau qu'ils avaient clandestinement explorés. S'en était suivit une poursuite par les surveillants du port. Ils s'étaient jetés à l'eau ensemble, au premier sens du terme. Et tous les moments qui suivirent passés en la compagnie du jeune suisse avaient été les meilleurs de sa vie. En effet, il lui avait offert les plus belles journées, et elle n'avait pas su comment le remercier. Jodie plaqua ses mains contre sa poitrine un instant en le regardant là, assis sur un banc, seul, contemplant l'horizon. À quoi pouvait-il bien penser ? Puis elle le vit baisser la tête. La demoiselle discerna un livre, posé sur ses genoux. Il devait réviser. Étant en mi-session, il devait être débordé de travail. C'est pourquoi, le voyant si concentré, Jodie tourna les talons. Mais elle secoua la tête comme pour se ramener à la raison. S'il était ici, et qu'elle y était aussi, c'était un signe. Ce n'était pas pour rien s'ils se trouvaient sur leur lieu de rencontre en même temps, sans même avoir fixé de rendez-vous. Alors elle tourna la tête vers lui, pris peur en voyant que le banc était déserté. Il s'était juste avancé vers l'eau, son livre fermé en main. Il devait s'apprêter à partir, et Jodie ne voulait pas laisser passer sa chance de s'expliquer, de demander pardon, de lui dire quelque chose. D'être avec lui, point. Alors elle se mit à marcher d'un pas décidé mais moyen jusqu'à lui. Arrivée à un mètre de celui qui faisait battre son coeur à tout rompre, Jodie retint ses larmes.
« Qu'est-ce que tu dirais, si je te disais que je t'aimais toujours ? Et que j'étais désolée, désolée d'avoir été aussi stupide ? »
Il se retourna vers elle, et ses yeux bleus perçants lui perforèrent le coeur, lui donnant envie de mourir. Elle soutint toutefois son regard azur et ne broncha pas. Elle voulait avoir l'air forte et sûre d'elle, bien que ce fut tout le contraire ce soir-là. Elle n'était rien sans lui. Rien du tout.
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| | Sujet: Re: it takes seconds to say hello, forever to say goodbye. • JULES Mer 25 Fév - 15:20 | |
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   « If I didn't understand in the moment,
My heart is broken now,
But I don't want to understand,
Just take your hand,
and love again »
La journée de cours venait de s'achever pour Jules. Il était tard et il n'avait vraiment pas envie de rentrer chez lui, pour tout dire, il n'était même pas fatigué. En effet, Jules n'avait jamais comprit les élèves fatigués voir même épuisés durant leur révision, lui se sentait bien, même trés bien. Et il fallait l'avouer, l'un des facteurs grâce auquel il prenait vraiment beaucoup de plaisir à étudier en ce moment et bien, c'était Jodie. En effet, ce n'était que quant il se concentrait sur ses devoirs ou pour les examens à venir que Jules ne pensait pas à elle. Autrement, c'était un supplice quotidien qui prenait place dans son esprit, et Jules étant une personne naturellement de bonne humeur détestait plus que tout ce sentiment. "Ce sentiment", celui de se sentir abandonné, trahi, solitaire... Tous ces mots décrivant son état de faiblesse lui venaient naturellement à l'esprit, et ce dés qu'il pensait à Jodie.
Le jeune homme serra ses poings, refoulant sa tristesse, il n'avait pas envie de pleurer, il n'avait pas non plus envie de se montrer en colère ou quoi que se soit qui lui ferait avouer son mal-être. Lui et Jodie c'était terminé, ce n'était pas de sa faute, c'était la sienne. Elle l'avait trahi, il la détestait à présent...Alors, pourquoi un goutte salée roula sur sa joue? Pourquoi il ne faisait plus attention à ses amis juste à côté de lui,le regardant bizarrement, l'accusant du regard. Oui, c'était lui le coupable, il était coupable. Il aurait du pardonner à Jodie, parce que quand bien même elle ne l'aimerait plus, et bien lui il l'aimerait toujours. Toujours oui...
« Et mec? Tout va bien? T'as l'air bizarre... »
Jules secoua la tête. Bien sûr que ça n'allait pas ! Il avait laissé filé l'amour de sa vie, il s'était comporté en véritable ordure, avait mis de côté son amour propre, ses sentiments et tout ça pour quoi? Pour se punir. Se punir de ne pas avoir été à la hauteur.
C'était complètement stupide !
« Désolé vieux, mais j'ai un truc à faire là, on se voit demain ok? »
Ce n'était pas vraiment une question puisque Jules ne prit même pas la peine d'attendre la réponse. Il dévalait les rues à en perdre haleine, un sourire naissant sur son visage tandis que le vent le malmener lui, et surtout sa coupe de cheveux ! Il fallait qu'il lui dise, qu'il s'excuse, qu'il la prenne dans ses bras, qu'il la touche... Il le fallait sinon jamais il ne se sentirait bien. Mais, et si Jodie avait tourné la page? Et si elle l'avait complètement oublié et se trouvait en ce moment même avec un autre? Qui était-il pour la lui reprendre si ce n'est le fumier qui l'avait honteusement laisser tombée? Peut-être méritait-elle mieux, peut-être était-elle trop bien pour lui. Tandis que ces questions fulminaient dans l'esprit de Jules, ses pas se firent plus lents, il ralentissait à mesure que son cerveau lui donnait une bonne raison pour se sentir encore plus minable qu'il ne l'était déjà.
C'est beau la réflexion d'un homme.
Jules releva enfin la tête pour constater à quel point il n'avait pas fait attention à sa direction durant sa course, sans doute bien trop préoccupé pour penser au lieu où il se rendait...Le port "the Wharf".Ses pas le conduirent directement à un banc où il s'effondra, le regard dans le vide, l'esprit vagabondant ci et là. Il colla sa paume de main contre sa poitrine, car si il ne l'avait pas entendu battre, Jules aurait été persuadé que son coeur avait quitté son enveloppe corporelle. Sa main se porta ensuite directement sur sa saccoche,il l'ouvrit et s'empara d'un livre, qu'importe s'il s'agisse de physique quantique, d'histoire de l'art ou toutes autres matières de son cursus scolaire, il fallait qu'il étudie, étudier le faisait oublier, étudier lui faisait passer le temps. Un temps qu'il croyait incroyablement long sans...
« Jodie »
Machinalement, il reposa son livre, se dirigeant vers l'eau. Son reflet scintillant à son travers, il revoyait maintenant ses souvenirs remontaient à la surface, quant il lui prenait la main, qu'il lui promettait que jamais...jamais il ne l'abandonnerait. Il se mordit la lèvre inferieure, un homme ne pleure pas, il ne fallait pas qu'il se laisse allé à la tristesse.C'est alors qu'il entendit des pas, des pas déterminés, se rapprochant un peu plus de lui à chaques fois,le souffle court, Jules tendit l'oreille, se retenant de suffoquer.
« Qu'est-ce que tu dirais, si je te disais que je t'aimais toujours ? Et que j'étais désolée, désolée d'avoir été aussi stupide ? »
Il se retourna lentement et ce qu'il vit eclipsa tout le reste, faisant le vide dans sa tête et offrant une renaissance à son coeur meurtri. Ce coeur battant à tout rompre contre sa poitrine. Elle était là. Là devant lui. Elle lui disait qu'elle l'aimait toujours, qu'elle était désolée...Mais de quoi au juste? Il ne se rappelait même plus la raison pour laquelle il l'avait abandonné, parce que aucunes des atrocités qu'une personne pouvait commettre ne méritait qu'il la quitte. Il se tut un moment,plongeant son regard dans le sien.
« Je te dirai que tu es vraiment stupide de croire ne serait-ce qu'une seule seconde que tu as besoin de t'excuser, je t'aime et je n'ai jamais cessé de t'aimer. »
Ne se retenant plus, il la prit dans ses bras et la serra contre son torse. Prenant soin de ne pas lui faire mal malgré l'intensité de l'émotion qui parcourait actuellement son corps, ainsi que de ne pas faire attention au liquide perlant sur ses joues.
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| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: it takes seconds to say hello, forever to say goodbye. • JULES Sam 4 Avr - 3:07 | |
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Lorsqu'il se retourna, lentement, ce fut comme une décharge électrique que le ciel lança de plein fouet sur Jodie. Ses yeux bleus, ses yeux profonds et aussi beaux que l'océan. Même plus. Elle n'avait jamais réalisé à quel point ils lui faisaient du bien. Elle s'était tellement ennuyée de ce regard inoffensif, de ces yeux ignorants et doux. Maintenant, elle ne pouvait plus attendre le moment où elle reverrait son sourire qui la faisait chavirer. À chaque fois que ses lèvres dessinaient une courbe de bonheur, son coeur faisait des bonds et elle avait l'impression qu'elle allait perdre connaissance. Cet homme avait un effet phénoménal sur Jodie. Il pourrait la mettre à ses pieds, s'il le voulait. Bon Dieu qu'elle l'aimait, c'était incroyable. En recroisant son regard, la brunette ne pu s'empêcher de faire un pas d'espoir vers l'avant, vers lui, vers ce qu'elle avait stupidement laissé derrière elle sans prendre conscience des conséquences. Maintenant, elle savait que plus jamais, plus jamais elle ne se permettrait de commettre une telle erreur. Elle avait goûté à un peu de tout durant les dernières semaines, agissant contre toute attente comme une bêta. Oui, Jodie avait joué à l'aguicheuse, peut-être pour avoir ce petit moment de liberté qu'elle n'avait jamais réellement eu. Seulement, rien ne la délectait autant que les bras de son amour contre son corps malade. Ce que Jules de Marchelier lui révéla suite à ses propres paroles la figea sur place. Elle mit du temps à analyser ses paroles, et pendant cette réflexion, il s'approcha d'elle et la prit dans ses bras. Son corps était chaud, comme avant, et fort. Évidemment, elle pouvait sentir qu'il se retenait de l'étrangler d'amour. Elle retrouvait en quelques secondes cette bouffée de bonheur et de paix qu'elle avait perdue. Ses yeux se remplirent de larmes. Elle n'avait jamais été aussi triste et joyeuse à la fois. Parce que quelque chose clochait.
« C'est vrai ? Oh Jules, je me sens tellement stupide .. je .. je te mérite pas. Je mérite pas que tu sois aussi gentil .. »
Un sentiment de culpabilité, qu'elle avait tant essayé de chasser, ressurgit en Jodie. Elle ne pouvait tout simplement pas combattre ce sentiment qui la hantait. Elle revoyait sans cesse le visage de Jules lorsqu'il avait pris qu'elle le trompait. Son sourire, son amour pour elle, tout s'était décomposé en quelques paroles lancées cruellement et sans scrupule. Elle s'en voulait à mort. À mort, oui. C'est pourquoi la brunette résista à l'envie de s'en aller loin avec lui et d'oublier ce qu'elle avait fait. Elle se défit donc difficilement de l'emprise de ses bras réconfortants et planta son regard désemparé dans le sien.
« Je peux pas .. t'es trop .. trop bien, trop tout. Et j'suis conne. »
Elle secoua la tête, impuissante. Elle recula de quelques pas. Elle ne pourrait pas continuer à vivre s'il vivait avec elle. Parce qu'elle lui pourrirait sa vie, à lui.
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