Première rencontre... [PV Lana Cooper]

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La journée commençait mal. Le fait de devoir se lever tôt un lundi matin après un long week-end pour devoir en plus aller en cours rendait déjà la journée exécrable. Pourtant il faisait beau et il faisait bon, mais rien n’a faire, quand on s’ennuie en cours devoir se lever pour y assister est un calvaire. D’un coup sec de la paume de sa main, William envoya valser son réveil trop bruyant à son goût. Manque de bol, sa chute ne l’éteint pas et le jeune garçon du malgré lui se lever pour stopper l’horrible machine. Il aurait bien séché aujourd’hui, mais son esprit lui répétait sans cesse qu’il devait faire des efforts et s’appliquer s’il voulait réussir brillamment sa carrière de pianiste. En y repensant, c’était la seule chose qui motivait un minimum William. Il s’empressa de rentrer dans la salle demain, observa ses cheveux dans tous sens dans le miroir puis prit une douche en quatrième vitesse. Se rende en cours était une chose, arriver à l’heure en était une autre. Une fois s’être lavé il enfila le premier jean qu’il vit avec ses vieilles converses, un pull gris et une chemise blanche par-dessus. C’était suffisant pour une journée exécrable….

En arrivant sur le parking de l’université, William pensa immédiatement que les cours avaient déjà commencé vu toutes les voitures qui stationnaient sur l’immense étendue de béton grise. Bonjour pour trouver une place ou parquer sa voiture, de quoi regretter de ne pas s’être réveillé plus tôt. Sautant presque par-dessus la voiture, William ava4a d’u pas nonchalant, ne désirant vraiment pas passer sa matinée enfermé dans une salle à écouter une personne qui l’ennuierait au plus au point. Ce qui était pire que de s’ennuyer en classe était d’être le nouveau dans un établissement aussi réputé que Berkeley, car tout le monde l’observait d’un drôle d’œil. Son manque d’envie de nouer de liens ne lui valait pas une totale discrétion comme il l’aurait espéré. C’était ça arriver en plein milieu de l’année.

N’étant pas encore très à l’aise dans les bâtiments, William tenait dans sa main droite son plan bien chiffonné sur lequel étaient surligné les salles dans lesquelles il avait court. Celle qui se dressait devant lui était l’une d’entre elle. Le professeur ne fut pas surpris de voir son élève arriver juste juste avant le commencement du cours. Ce dernier laissa la porte légèrement entre ouverte pour laisser l’air circuler sur la demande de l’enseignant. William monta les quelques gradins pour se placer tout en haut, dans un coin, loin de tous pour se faire oublier. Il plaça sa sacoche vieillie en face de lui, comme pour créer un rempart qui le protégerait des regards désobligeant d’autrui.

Le cours semblait passer à une vitesse deux fois plus lente que d’habitude. William faisait tout son possible pour se maintenir éveiller et écouter les instructions du prof en ce qui concernait les morceaux de piano, choses que le jeune garçon connaissait depuis longtemps. Ses yeux étaient ouverts mais son esprit était ailleurs. Il rêvait de tout sauf d’une journée en classe. Quelque chose manquait dans sa vie, il en était persuadé, il ressentait un vide…néanmoins, il sortit vite de son rêve sous l’appel de son nom par le professeur. Celui-ci n’avait encore rien demandé que William savait déjà ce qu’il allait lui demander. Sa main posée sur le piano indiquait clairement qu’il voulait que l’étudiant joue la partition qu’il venait d’expliquer pendant presque une heure. William ne voulait pas se faire remarquer, mais il allait être obligé de le faire, pour son avenir….

Il descendit tranquillement les escaliers étroits qui le séparaient du regard des autres. Il s’assit sur le siège qui était placé juste devant le piano et lu vite les partitions. Pour un simple étudiant, elles auraient été extrêmement difficiles, mais pas pour William, il était le meilleur dans ce domaine, cela aurait un mensonge que de dire le contraire. De ses doigts surs, il commença une mélodie qui sembla très vite réjouir le prof car aucune fausse note ne venait entacher cette magnifique prestation. Le son devait sûrement s’échapper de le salle vu que la porte était ouverte mais William était trop concentré dans le morceau pour s’apercevoir de quoi que ce soit. Une fois qu’il jouait, il n’y avait plus rien d’autre autour de lui, plus rien….

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Première rencontre... [PV Lana Cooper] Robkris_pressconference33-ac4036

Première rencontre... [PV Lana Cooper] Robkris_pressconference39-ac4059

Un beau jour, toutes les filles se sentent belles.....
Un beau jour toutes les filles se sentent aimés et
Un beau jour, toutes les filles se sentent blondes !

Pour Lana, ce beau jour arriva donc malheureusement et ce fut un mardi, un jour comme les autres, mais un jour où, elle aurait bien aimée ne pas s'être réveillée pour ne pas à avoir, à supporter la médiocrité de ce bas monde.Tanpis, elle allait maudire le jour de sa naissance une autre fois, son cour de journalisme n'allait pas attendre pour la petite contrariété qu'un idiot ait mis sa musique de rock à fond toute la nuit.La jolie brune se demandait souvent si, elle ne serait pas mieux à dormir dehors parfois puisque lorsqu'elle veut faire la fête, sa confrérie veut dormir et lorsqu'elle veut dormir, ce qui est rare, ils veulent faire la fete.C'est à ne rien comprendre.

La belle Cooper se leva donc ce matin là du mauvais pied, elle passa une main dans ses long cheveux bruns emmêlés et se dirigea vers sa commode pour choisir ses vêtements, elle attrapa un jeans assez moulant mais très confortable et un simple haut noir disant " Loves Me ", elle enfila ses bottes Chanel noir en daim et partit pour commencer une journée qui avait mal commencer.

Il devait être aux alentours de quinze heures quand la brune aux yeux vert se trouvaient en salle de mathématiques. Lana qui écoutait le cours avec attention et plaisir. Même si les mathématiques étaient une matière où elle avait beaucoup de mal, elle arrivait tout de même à avoir de bonnes notes. La clé de la réussite était simplement travaillée pour avoir de bonnes notes. Depuis toute petite, elle bossait pour arriver à faire le métier de ses rêves c'est-à-dire chirurgienne. Pour cela il fallait faire de très longues études avec un bac plus onze, sans oublier les années d'internats.D'ailleurs la brune de dix-neuf ans, se souvenait qu'après la mort de sa mère, elle s'était renfermée dans les études et son père avait pris un temps fou pour l'inscrire dans des écoles privées et des cours particuliers à domicile. Le professeur de maths disait ce qu'il fallait pour réussir à appliquer ses formules. Bien sûr, elle savait ce qu'il fallait faire, quand soudain la sonnerie ralentit, toutes les personnes qui se trouvaient dans la salle pris leur affaire et partirent de la salle.

Tandis que les autres élèves étaient partis, Lana quant à elle était restée pour noter les devoirs et demander au professeur deux ou trois choses pour éclaircir ses erreurs lors du précédent contrôle afin de ne pas refaire les mêmes bêtises. Une fois qu'elle avait rangé ses affaires, l'élève de deuxième année se dirigea vers son cassier pour alléger son sac en bandoulière. Au bout de quelques minutes, elle fut devant son cassier, Miss Cooper l'ouvrit puis déposa ses livres et cahier, avant de se rendre compte qu'elle n'avait pas son livre de musique. Pendant un instant elle réfléchit sérieusement puis se mit à croiser les bras. Quand soudain, elle se rappela qu'elle l'avait laissé dans la salle de musique. Espérant que personne n'a pris son livret, elle ferma doucement son cassier, ainsi que le cadenas puis se dirigea vers la salle prévue à cet effet.

Lorsque qu'elle fut prés de la pièce, elle observa la salle des yeux en cherchant des yeux son livret quand elle le trouva sur une table aux fond de la salle. Mais elle n'entra pas car cette salle était blindé, mais elle s'arrêta car elle entendit un son mélodieux qui venait du piano... une musique si douce comme les aimé tant Lana, il fallait qu'elle voient qui se cacher derrière cette mélodie, homme ou femme cette personne avait un dons, elle était sur qu'elle ne se passerai jamais d'écouter cette musique qu'il l'hypnotisais, la porte était entrebâillé mais elle ne pouvais pas voir, elle du pousser légèrement la porte d'ailleurs personne ne le remarqua, et la elel vu, un jeune homme qu'elle n'avait jamais remarqué, il était tellement...irésistible elle en était ravagé un coup de coeur ?
La musique elle adorais ça... Mais ce qu'elle préfère c'est de chanter. Après le décès précipiter de sa mère, elle avait pris quelques cours de chant. Cela lui permettait d'oublier ses problèmes et de dire ses sentiments, ce qu'elle a sur le coeur d'une autre manière qu'en parlant. Tellement subjugué que la jolie brune fit tomber un de ses cahier qu'elle tenais aux creux de ses bras ...

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La mélodie jouée par un génie du piano continuait de résonner dans la salle. Tous les étudiants se trouvant dans celle-ci semblaient comme envoûtés. William n’y pouvait rien, il avait naturellement cela dans le sang. Il était tellement absorbé par les notes qu’il en oubliait le professeur, celui-ci semblait épaté de la même manière que ses élèves. Ne faisant aucun commentaire, il se contenta de laisser jouer son étudiant et profiter du magnifique morceau qu’il avait proposé à William. Le temps qui était apparu au pianiste comme terriblement long sembla tout d’un coup filer à une allure folle. La sonnerie retentirait bientôt et William pourrait s’échapper à toute vitesse de la salle, pour éviter tous les regards et toutes les remarques à son sujet. Il s’était montré sympa avec les quelques personnes qui l’avaient abordé mais ces derniers avaient soudainement arrêté d’insister, ce qui rassura d’une part l’étudiant et l’effraya de l’autre. Faisait-il fuir à ce point ?

Rien ne semblait pouvoir arrêter le son magnifique qui émanait de l’instrument, mais comme pour tout il eut une exception. Un bruit sourd résonna, pas aussi puissant que la mélodie mais assez bruyant pour que tous les regards se retournent et surtout pour que William ouvre instinctivement les yeux et dirige son regard vers l’endroit d’où provenait ce bruit. Lorsque ses yeux se posèrent sur la cause de l’interruption du morceau ils se figèrent sur une jeune femme brune. Elle observait la scène à travers l’ouverture de la porte, restant plantée là comme subjugé parce ce qu’elle voyait entendait. Une sensation étrange apparut dans le corps de William, une sensation étrange. Pourquoi le regardait-on encore une fois ? Par peur peut être, il n’en savait rien mais il ne pu s’empêcher de figer son regard dans celui de la jeune femme. Il ne suffit que d’un croisement pour que William ait l’impression qu’on lui avait asséné un coup de poing dans l’abdomen. Description qui fait mal mais sentiment qui fait du bien. Le son de la sonnerie ne perturba en rien la contemplation des deux étudiants, ce ne fut que le troupeau d’étudiant sortant de la salle et parlant entre eux, sûrement de William qui coupa court à leur échange.

Le professeur quitta également la salle le laissant seul. Toujours assis devant le piano, il repensa à cette jeune femme, que faisait-elle là ? Attendait-elle l’enseignant ou observait-elle la classe ? E temps normal, William ne se serait pas attardé longtemps sur ce détail, mais là c’était différent, peut être l’effet de surprise du au fracas du livre sur le sol. William ferma une longue seconde les yeux pour les ouvrir tout grand, elle n’était plus là. Il pensa un moment qu’il avait du rêver mais se rendit vite compte que c’était la réalité à la vue de la salle et de ses mains encore posées sur l’imposant instrument. Se décidant enfin à se lever, il s’empara de ses livres et se dirigea vers la sortie, c’était enfin la fin du cours et par la même occasion la fin de la journée pour William car il n’avait aucun cours après celui de musique. Vive le mardi se dit-il en lâchant un petit sourire tout en refermant la porte de la salle derrière lui.

Marchant à grande allure dans les couloirs de Berkeley, il ne s’en rendait pas compte mais il n’arrêtait pas de revoir cette fille. Elle n’était pas très grande mais avait un regard accrocheur, un de ses regards qui vous perturbe, William se laissa aller à des rêveries en se demandant si son regard à lui l’avait marqué. Il rit en son fort intérieur de pars la naïveté de sa pensée, mais également car il était persuadé que son regard ne perçait rien d’autres que les miroirs. Beaucoup de personnes lui avaient souvent dit qu’il était plutôt marquant physiquement, mais William ne s’était jamais réellement posé la question de l’effet qu’il faisait sur les filles, ce n’était pas vraiment important pour lui. Regardant tout autour de lui, il essayait de lire des affiches à des mètres plus loin que lui, histoire de penser à autre chose qu’à cette rencontre. C’était encore moins que cela, juste un simple échange de regards, mais pourtant marquant. On pouvait le définir comme un foudroiement, il était rare d’être intimidé dès la première minute, mais là c’était tout à fait cela et surtout tout à fait inexplicable.

Il arriva rapidement à son casier et l’ouvrit en forçant légèrement le cadenas qui lui posait des difficultés. Le pianiste n’était vraiment pas encore habitué à sa nouvelle vie. Pourtant, si on lui avait posé la question, là tout de suite sur la vie qu’il préférait, il n’aurait su choisir entre Oxford et Berkeley. Peut être parce que sa vie à Londres n’avait pas toujours été des plus facile et harmonieuse. Etait plongé dans son casier quand il en entendit un autre tout près de lui se refermer.

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Un beau jour, toutes les filles se sentent belles.....
Un beau jour toutes les filles se sentent aimés et
Un beau jour, toutes les filles se sentent blondes !

Lana était bloqué quelques regards était tourné vers elle, forcément la jolie brune n'avait pas vraiment était discrète, Lana prête a se baisser pour récupérer le livre lourdement tombé s'attarda sur ce jeune homme qui l'intriguer ils se regardait et a cette seconde précise rien n'aurait pu sortir Lana de cette contemplation la sonnerie se fit entendre habituellement la jolie brune râlerai a l'entende du son strident de cette sonnerie qui marquais le début ou la fin de cours mais cette fois ci Lana ne l'entendais que d'un son léger qui ne la déranger pas, on peut le dire la rencontre avec ce mystérieux élève la chamboulait, la jeune femme après un long regard se baissa enfin et partit, tans pis pour son bouquin elle il retournera une autre fois ce qui serait peut-être l'occasion d'une nouvelle rencontre.

Pourquoi la jolie brune n'avait-elle jamais fait attention a ce jeune homme plutôt ? Elle se sentait légèrement euphorique pas comme si, elle était heureuse mais ... elle ne savait pas décrire la sensation qu'elle avait son coeur battait la chamade jusqu'à lui donner des sueur chaude tout le long de son corps, elle n'avait pas vraiment ressentit sa avant, on peut même dire qu'elle n'avait jamais rien ressentit d'une telle intensité d'émotion. Le jeune homme n'avait pourtant pas l'air nouveau, de tout façon si il l'était elle l'aurais su tout de suite, car tout les nouveau on cadeau d'une sorte de bizutage et elle n'avait pas entendu parler de nouveau dans les horizons, ce qu'elle savait c'est qu'elle aimerai beaucoup le revoir, elle savait déjà qu'il prenait des cours de musique.

Lana marchais a grande allure elle se dirigea vers son casier mais avant cela elle passa au toilette histoire de se rafraîchir, oui les sueurs chaude ne passer pas, elle mouilla légèrement sa main et la passa délicatement sur le cou et passa ensuite un chiffon sec pour éviter toute trace suspecte. Elle se regarda quelques minute dans le miroir, se sentait maintenant presque bête d'être partit comme une voleuse, elle aurait très bien pu rester prendre son cahier et pourquoi pas entamer quelques mots, mais non le voyant déjà de loin était un blocage alors elle ne préféra même pas imaginer d'être a quelques centimètre de lui. "Qu'est-ce qui va pas chez moi ?" Oui elle se sentait nulle sur ce coup, enfin elle sortit de ses songe et passa la porte des toilettes qui s'ouvrit a grand éclat les battant tapant contre le mur qu'elle se fit sursauter elle même, oui on pouvait dire que cette rencontre aujourd'hui l'avait bien chamboulé, un sentiment si ... étrange mais qui au fond lui faisait tellement de bien.

Elle qui sortit d'un pas ferme et affirmé pour aller vers son casier se trouva encore désemparé quand elle regarda qui se trouva a ces coté, elle qui passer tellement de fois devant son casier, elle qui était tout le temps la comment n'avait-elle pas pu remarquer que le casier non loin d'elle lui appartenait a LUI le jeune homme au mains d'or, voila son stress la reprenait elle ouvrit son casier et se cacher avec la porte de celui ferma les yeux et respira un bon coup, ses sueur revenait de plus bel comme si elle avait passé 4 heures au soleil... Que faire ... elle n'en savait trop rien. Ce qu'elle savait c'est ce qu'elle ne ferai pas, elle ne partirait pas comme une voleuse, elle prit ses quelques cahier et prit sont temps pour les ranger histoire de voir si le mystérieux jeune homme au regarde si .... irrésistible ferais quelques chose bien qu'elle en douté peut être la jeune femme se faisait tout un cinéma pour un regard qui peut-être ne voulait absolument rien dire pour lui, elle 'en savait rien...

La jolie Cooper planait a 10 000 km de la californie... a ce moment précis.

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Quelle ne fut pas la surprise du jeune garçon quand il s’aperçut que c’était Elle qui avait fait du bruit avec la porte de son casier. Comment William avait-il fait pour ne pas l’avoir vu avant aujourd’hui Leurs casiers étaient presque à cotés, il était impossible de se rater à une si courte distance, et pourtant les deux ne s’étaient jamais rencontrés avant aujourd’hui. Les mains du jeune garçon se figèrent en apercevant la jeune. Même si la tête de cette dernière était cachée par la porte de son casier, son corps la trahissait, le pianiste l’avait tout de suite reconnu. Il fourra lui aussi sa tête spontanément, dans le petit compartiment qui servait d’habitude à ranger des bouquins et non des têtes. Il ne savait pas quoi faire, une statue aurait parue plus vivante que lui à ce moment. Pourquoi n’arrivait-il pas à se concentrer devant cette personne ? C’était la première fois que cela lui arrivait. Jusqu’à présent, il avait toujours eu des problèmes pour communiquer n’étant pas du genre très amical, mais là, c’était pire, son corps était paralysé. William respira un bon coup, il n’y avait pas de raison de se comporter ainsi, c’était juste…un hasard. Il n’avait jamais ressenti le sentiment de curiosité quand il s’agissait de rencontrer quelqu’un, mais là c’était différent,il avait envie de lui parler. Même si son corps refusait de lui obéir, son esprit voulait parler avec la jeune fille. Depuis son arrivée, William n’avait pas été pressé d’initier une conversation avec d’autres étudiants, là, oui.

Cependant, l’avait-elle vue comme lui l’avait remarqué ? Etait-elle aussi entrain de se cacher ? Jamais William ne s’était posé autant de question à propos de quelqu’un. Il ressentait une immense curiosité qu’il avait besoin d’assouvir pour ne pas exploser. Peut être la cause de tant d’années de solitudes sans des masses de paroles, lui qui croyait s’être habitué à ne pas avoir beaucoup de contacts avec les gens devrait peut être se faire une raison. Tout le monde a besoin du minimum que peut lui apporter une vie sociale. Prenant son courage à deux mains, il referma la porte de son casier lentement, remettant son cadenas le plus lentement possible pour réfléchir un maximum à ce qu’il pourrait dire pour ne pas avoir l’air bête. Serrant son poing gauche contre son jean bleu foncé il avança pas à pas, lentement et pas vraiment sur de lui jusqu’à arriver devant la porte du casier de la jeune femme. D’un coup sec de la main gauche il lui tendit le livre qu’elle avait fait tomber par terre. Ironie du sort, tous les élèves ainsi que le professeur avait oublié de le ramasser, tache qui lui était revenu, il n’allait quand même pas le laisser traîner par terre.

Je crois bien que c’est ton livre, tu l’as laissé tomber avant….

Dire ces quelques mots avaient paru facile, mais à la vue du stress fou qui s’était emparé de lui c’était un exercice beaucoup plus difficile qu’il ne paressait. Il fit une drôle de grimace avec son visage ne sachant pas si ce qu’il avait dit le faisait passer pour quelqu’un d’un minimum sociable ou d’un gars totalement désintéressé et trop désinvolte. Il se raidit rien q’en imaginant que la jeune femme ait pensé cela de lui, il n’était vraiment pas à l’aise pourtant il avait fait le premier pas. On pouvait compter sur les doigts d’une main le nombre de fois que William avait prononcé les premières paroles pour faire débuter une conversation, celle-ci serait même la plus étrange de toute. Il se rassura en se disant que la personne devant lui ne l’avait pas vu puisqu’elle avait la terre en plein dans son casier, elle n’avait du entendre que les paroles du garçon. Encore une fois il se raidit, sa voix était-elle parue comme mesquine ou narcissique ? William commençait sérieusement à avoir peur de ce qu’allait lui répondre cette fille. D’habitude c’était lui qui envoyait balader les autres quand ils s’approchaient de lui, aujourd’hui cela serait peut être le contraires. Si c’était cela, William prendrait un choc tel un coup de poing dans le ventre, mais étrangement il ne s’attendait pas à être remballer. Leur regard avait été d’une manière si fort qu’il semblait impossible qu’elle ne réponde pas, même par le plus petit des sons.

William resta droit devant la porte du casier de la jolie petit brune, attendant une réponse, ne sachant vraiment pas de quel type elle serait…

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