Spoiler:



_ Perséphone se trouvait près de chez les DELTA. Elle attendait Charles Edouard, l'air grave. Lui, n'est aucunement au courant de ce qui se passe réellement. Assise sur un banc, elle fumait quand CEC arriva. Elle se devait de garder l'air inquiet et surtout de ne pas rire. Quelque chose de simple pour elle, Trisha était une excellente actrice. Le jeune homme s'assit à son côté, intrigué. Quelques minutes auparavant, Perséphone lui avait envoyé cet SMS:


Citation :

Viens vite près de la maison des GAMMA, il faut que tu m'aides...


Dark se tourna vers lui après avoir fini sa cigarette. Son air grave ne la quittait pas. Si seulement il savait ce qui lui attendait!


Dude... Kienan va me... tuer... si jamais il sait... que...

Elle s'interrompit. Déjà qu'elle chuchotait, elle se dit que si en plus elle parlait comme à son habitude, c'est à dire en coupant ses phrases n'importe où et de sa voix grave, il n'allait pas tout comprendre. Elle éleva alors sa voix un peu.


Drew et Brad ont volé... le trophée qui orne... notre maison... Et j'ai pensé que... vu que tu les connais... et bien...


CEC hocha la tête, il avait compris ce qu'elle voulait dire. Perséphone esquissa alors un tout, mais vraiment tout petit sourire de gratitude.


Ils sont à l'intérieur... de leur maison... Je pense que si tu... jouais la carte... de l'amitié... tu pourrais le récupérer...

Perséphone se leva et fit un signe de tête, puis alluma une nouvelle clope.


Je compte sur... toi... Appelle-moi en cas... de souci...

Elle commençait à partir quand soudain, elle se rendit compte qu'elle oubliait un détail qui le motiverait au mieux. Alors, sans se retourner et sans s'arrêter, elle cria:


Considère... Ceci comme ton... Défi! Petit nouveau!

La vie sans défis n’était pas une vie. La rentrée était bel et bien là lorsque je reçus un appel de Perséphone, fille que j’avais épousé lorsque nous étions allés à Vegas. Las Vegas, j’avais tout fait pour oublier Aurlanne, même me marier a présent, mais nous avions tout changé et fait l’annulation de mariage et tout le reste a présent, nous étions libre chacun de notre côté. Je n’étais pas fait pour vivre une union à deux, je ne faisais que l’amour à pleins de filles et je repartais par la suite, me fichant parfois des conséquences, il me fallait des sensations fortes. De quoi éveiller mon esprit à autre chose qu’a ma propre personne, je devais vraiment faire des folies, mais j’en faisais déjà assez avec les femmes ce qui devenaient lassants, enfin un peu, ce n’est jamais lassant de faire l’amour. Perséphone m’avait appelé donc. Elle avait besoin de mon aide et en tant que Gamma j’avais accouru. Enfin homme puis Gamma, la confrérie passait après tout ça. Elle me briefa sur qui semblait être une mission pour moi, disant tout en bégayant par moment, elle était convaincante, et moi je n’étais pas dupe. Je savais ce qui se tramais du moins je m’en doutais quelque peu même si tout cela devait rester secret, mais je me laissais prendre au jeu et lui fit un sourire réconfortant ainsi qu’un regard protecteur, elle aurait son trophée. Drew & Bradley. Deux salopiauds de Delta, Drew me poserait plus de problème que Bradley, mais je m’en chargerais. Elle finit de me briefer puis elle me dit que je devais l’appeler si j’avais un souci. J’avançais vers la maison des Delta alors qu’elle partait, m’annonçant que c’était un défi pour moi, le rite de passage était bien là. Je ne m’étais pas trompé, on ne pouvait pas me tromper a part si l’on faisait parler son corps avec moi, j’étais si faible avec le corps d’une femme. J’étais fébrile, excité, j’adorais cette sensation, je ne savais pas ce qui m’attendais, mais enfin je semblais sortir de ma torpeur, je savais ce qui allait m’attendre, Drew ne serait pas tendre avec moi, mais je ne savais pas ce qu’était le rite de passage chez les Gamma, je devais m’attendre à tout.

J’arrivais alors devant la maison de la confrérie des Delta. Les playboys, ou les futurs mariés si on prenait certains cas à part. Drew me faisait rire mais il y a peu de temps je l’aurais peut-être compris, l’amour jouait des tours. Il était amoureux et faisait tout pour avoir Fleur, et lorsqu’il avait reçu cette balle en Corse, je m’étais senti mal, j’avais tirer sur mon père, une balle dans le torse et deux dans la tête, les coups étaient partis tout seul, mais je ne regrettais pas mon geste. Depuis on ne se parlait plus, peut-être qu’il attendait des excuses mais ce n’était pas vraiment mon genre, je l’avais défendu, peut-être à ce moment là il n’avait pas compris que je ne voulais pas qu’il a eu ça et que je l’avais sauvé en tuant mon propre père, il n’avait pas compris cela et ne mettait en avant que les choses de mal faîtes par mes parents, du moins, par mon père. J’entrais enfin dans chez les Deltas. Tout était bien trop calme et tout paraissait si étrange, c’était normale, on me préparait quelque chose, mais quoi ? Drew & Bradley étaient ici, elle me l’avait dit, mais peut-être n’était-ce qu’un mensonge ? Je visitais les salles du bas, cuisine, salle de jeux, et tout le reste, quelques chambres, mais rien au rez-de chaussée. Je montais au premier étage, peut-être qu’il y aurait du monde, mais rien non plus ! Je me risquais quand même de chercher ce trophée de partout, mais en vain, je savais que ce trophée serait avec les deux sagouins. Je montais alors le deuxième étage, et enfin le troisième. J’entrais dans ce qui semblait être des chambres spéciales pour les présidents.. peut-être, je ne savais pas, de toute façon je m’en fichais et je cherchais les deux, mais je ne les trouvais pas, même pas dans une foutu salle de bain. Je ressortais de la chambre et je ne compris pas tout de suite qu’on m’avait attrapé et mis un sac sur la tête, je ne disais mot cependant, laissant juste échapper un cri de surprise, finalement, ils m’avaient eu.


« Vous en avez mis du temps.. . »

Toujours garder son calme, et là je savais faire depuis mon père.

Drew avait des envies de vengeance depuis son retour de Corse, il en voulait à CEC, il lui en voulait tellement qu'il avait juste envie de frapper dans tout ce qui bougeait rien qu'en pensant à son stupide prénom ! C'était à cause de lui qu'il avait faillit mourir, en se prenant une balle de son père ! Si seulement il les avait au moins prévenu de la possible présence de ce psychopathe que Drew connaissait déjà pour l'avoir foutu hors de la propriété de ses grand-parents il y a de ça quelques années... La famille de CEC Drew la connaissait pas mal car après le père c'était le fils qui s'était présenté à la villa sur la côte d'azur afin de savoir si son père était passé par là ! Drew ne le sentant pas trop, décida de le suivre pour voir s'il ne le mènerait pas à son père qu'il puisse appeler les flics et les faire enfermer tous les deux ! Mais au lieu de ça il tomba sur une bagarre engagée dans une rue sombre et dû venir en aide à CEC qui le remercia en lui racontant le pourquoi de sa présence ici autour d'une bière. Drew avait comprit que son père était un vrai salaud mais ce qu'il ne comprenait pas c'était pourquoi le Gamma ne l'avait pas prévenu qu'il était là, et s'il avait tiré sur Fleur ? Et si ça avait été Edward, et si ils étaient tous morts devant ses yeux ? Drew ne se serait jamais remis d'une telle injustice, il aurait été obligé d'étrangler CEC sur place ! Mais au lieu de ça il préférait tout de même s'être prit une pauvre balle dans l'épaule, la souffrance physique faisait moins mal que la souffrance potentielle de la perte d'un être cher

Heureusement, la chance semblait sourire au Delta puisqu'il reçut la visite à la confrérie de Persephone, une Gamma qui devait apparemment se charger des bizutages de sa confrérie, elle lui demanda si cela ne le dérangeait pas de torturer un peu un de leur membre afin de voir s'il était digne d'appartenir à cette confrérie... Drew attendit d'entendre la suite bien qu'il était toujours intéressé par ce genre de choses qui pouvait le distraire au moins le temps d'une soirée ! Il écouta attentivement les instruction de la jeune femme qui lui dit qu'il fallait que Bradley soit là d'après les instruction, ça allait être d'autant plus drôle que Bradley était un de ses potes les plus proche avec qui il délirait vraiment bien ! Ils auraient d'autant plus d'idées pour faire souffrir le Corse...
C'est donc après la visite de Persephone et qu'elle leur ait remis les fameuse lunette que CEC devait récupérer qu'ils se mirent en place, au dernier étage de la maison alors que personne n'était encore rentré de vacances, la maison était vide... après quelques temps, ils entendirent des pas dans les escaliers se doutant qu'il s'agissait du Gamma, il préparèrent le sac prévu pour lui mettre sur la tête et une fois qu'il fut à proximité, l'attrapèrent pour le maintenir immobile, le sac sur la tête. Ils le firent descendre les marches pour l'emmener vers la cave de la maison. Drew tenait enfin sa vengeance et il jubilait réellement ! Il arrivèrent enfin dans l'endroit sombre et froid où étaient entreposés, les affaires de chacun, les décorations pour les fêtes, l'alcool etc...
Au milieu de la pièce avait été placé une chaise, ils le firent s'asseoir et lui attachèrent les poignets derrière le dos et les pieds aux pieds de la chaise avant de lui retirer enfin le sac de la tête.

J'espère que tu t'es préparé à souffrir parce que c'est ce qui t'attend... dit-il d'un ton froid et rauque, il passa derrière lui et lui mit une tape dans la tête. Tu croyais vraiment t'en sortir comme ça ! Heureusement que Perséphone m'a demandé de tout faire pour que tu ressortes avec quelques égratignures sinon j'aurais dû te chercher pour te mettre la raclée de ta vie après ce qui s'est passé ! dit-il en attrapant le saut d'eau qu'ils avaient laissé avec une bonne dose de glaçons à l'interieur qui avaient presque tous fondus, autant dire que ça allait lui rafraîchir les idées ! Drew jeta un oeil à Brad qui acquiesca et il versa directement le premier saut sur la tête de CEC. Alors j'espère que tu apprécie la douche gratuite ! Tu commençais à sentir la traîtrise à plein nez... dit-il en faisant allusion à son propre cas avant de retourner à côté de Bradley. Vas-y montre lui qu'on ne rigole pas ici !

[Pitite panne d'inspi désolé pour le temps de réponse >.>]

La vengeance, la vengeance... C'était une envie qui était présente chez tous les humains. Qui n'a jamais eu envie de se vengeait d'une certaine personne ? Personne bien entendu. Seul un humain ne ressentant pas de colère n'avait surement jamais éprouvé cette envie, qui la plupart du temps soulageait dangereusement la personne qui la ressentait, lui ôtant tous sentiments de colère une foi la vengeance accomplie. Bradley Théodor COOPER avait lui aussi déjà éprouver une forte envie de se vengeait d'une personne. Un homme, un élève de l'université de Berkeley. Qui était-il ? Un salopard de première tout simplement. Qu'avait-il fait à notre beau DELTA pour que ce dernier est envie de lui en faire baver ? L'homme en question, ce fumier, lui avait tout simplement arraché l'amour de sa vie. Combien de fois Bradley avait rêvé de le prendre par le col de son tee-shirt et de lui coller de bonnes droites jusqu'à ce que mort s'en suive ? Ô, il ne l'est compté plus. Mais bon, se faire prendre sa nana par un autre mec était, certes, assez humiliant, mais il fallait avouer que Bradley connaissait une personne qui avait un besoin absolu de se venger d'une personne. L'homme en question n'était autre que son frère de coeur Drew. En effet, il avait raconté qu'à son séjour en Corse, le père de Charles-Édouard CASTELLO, un français, avait tiré une balle dans l'épaule de Drew. Charles avait aussitôt tué son père, mais Drew avait une envie violente de se venger, pas du père étant donné qu'il était dans la tombe, mais plutôt de sa descendance, soit, de son fils. Drew en avait beaucoup parlé à Bradley de cette fameuse vengeance, mais savait-il qu'il allait en avoir l'occasion... ?

Ce qui était bien pendants les vacances à Berkeley c'était sans doute le fait que les autres élèves de l'établissement partait en vacances. Les confréries étaient donc vide. Cet été-là, Bradley ainsi que Drew était quasiment les seuls DELTA présent dans leur confrérie avec quelques autres personnes. La meilleure chose là dedans était sans doute le fait de faire n'importe quoi dans le bâtiment, comme par exemple écoutait la musique à fond sans pour autant que quelqu'un vous gueule dessus en vous demandant de baisser le volume. Et c'est d'ailleurs ce que faisait Bradley quand il s'ennuyait dans sa chambre. Soit il écoutait la musique, soit il restait avec son plus vieille ami Drew. Il fallait dire que quand les deux étaient ensemble, ils prenaient un malin plaisir à ce clacher, ou à jouer aux jeux vidéo et tout simplement en se bourrant la gueule.
Mais ce soir allait surement être la meilleure soirée que Drew et Bradley passerait de leur été... Autant la journée ne fut pas très intéressante puisque la seule sortit de Bradley se trouvait être au complexe sportif pour ce faire quelques paniers. Mais bon, se faire quelques paniers seuls n'était pas ce qui avait de plus amusant sur cette planète. Après ça, il était resté dans la confrérie des DELTA, à regarder la télé. Vers les 18 heures, il décida d'aller voir Drew, histoire de rigoler un peu. Il entra dans la chambre et le vit en présence d'une fille. Quelques minutes plus tard, il connut son identité et le pourquoi de sa visite : pour un bizutage. Il s'agissait d'un certain Charles-Édouard CASTELLO, un ancien OMICRON, devenu GAMMA. Bradley ne le connaissait seulement que de nom, mais ce soir-là, il savait qu'il allait faire enfin sa connaissance puisque Drew lui avait demandé de l'aidait à ce bizutage.

Juste après le départ de la GAMMA qui avait remis les lunettes que CEC devait reprendre aux DELTA, nos deux beaux gosses se placèrent aux troisième étages de la maison qui était totalement déserte. Quelques minutes plus tard, Drew & Bradley entendirent des bruits de pas. Ses bruits commençaient de plus en plus à se rapprochait. Ils étaient prêts... Dès qu'ils le virent, Bradley attrapa les deux bras du nouveau GAMMA rendit que Drew lui avait passé un sac sur la tête. Nos deux amis amenèrent leur victime dans la cave de la confrérie, leur salle de torture pour un soir. Le faisant asseoir sur la chaise qui était juste en dessous de la seule source de lumière, Bradley prit soin d'enlever le tee-shirt du Corse avant de l'attacher bien fermement. La séance allait commencé...

Laissant Drew exprimait sa vengeance, Bradley restait sur le côté, à regarder la scène. Drew lui envoya alors un sot d'eau glacée et partit à côté de Bradley. Ce dernier fit quelques pas, et se retrouva alors devant Charles-Édouard, tremblement à cause du sot d'eau et de glaçon que Drew lui avait versé sans compter la température de la pièce où ils étaient. « Je te vois tout tremblotant. Quoi ? Tu as peur ? Ou alors tu as froid... ? Si c'est le cas, laisse-moi te réchauffer. ». Après ces quelques mots, Bradley attrapa quelques choses dans sa poche, un couteau. Tout en regardant CEC, il s'approcha de lui, faisant glisser la lame sur la peau du Corse. Il fit un tour, puis se replaça devant CEC. Il fouilla à nouveau dans sa poche et cette fois-ci, se n'était pas un couteau, mais une épice rouge. Un piment. Bradley s'approcha de CEC avant de reprendre calmement : « Humm le joli piment bien rouge. Devine qui va avoir la chance de le manger ? Eh oui, c'est toi mon ami... ». Avec le couteau, Bradley fit une entaille dans le piment pour que la chaire de ce dernier soit directement en contact avec la langue de notre CASTELLO. Comme Bradley l'avait prédit, CEC n'ouvrait pas la bouche, il l'a maintenais fermé. Pas de problème, Bradley se mit alors à bloquer les narines de CEC en lui pinçant simplement le nez. « Un conseil, si tu n'ouvres pas la bouche pour reprendre de l'air tu risques de souffrir atrocement. Oui, l'asphyxie est la pire des tortures, tout comme la noyade c'est pareil alors ouvre la bouche... » déclara Bradley avec une voix toujours aussi calme. CEC n'ouvrait toujours pas la bouche. Bradley ne cessait de pinçait le nez du français. Il savait qu'il allait lâcher prise bientôt. D'autant plus que Bradley avait prit soin de bloquer la respiration de CEC quand ce dernier était en expiration, ce qui était encore pire. Au final, CEC fini par entrouvrir la bouche et Bradley réussit tant bien que mal à faire rentrée le petit piment dans la bouche de ce dernier. A ce moment-là, Bradley lâcha le nez du français pour placer sa main sous la mâchoire du GAMMA pour la maintenir bien fermé... « C'est un piment mexicain qui est encore plus fort que ceux qu'on trouve au État-Unis ou en Europe... Alors ? Ça réchauffe hein ? »

On ne pouvait pas dire que j’étais apprécié de tous ; il y avait des jaloux et d’autres qui ne me supportaient pas. Mais me faire payer les erreurs de ma famille sur moi qui n’avait rien fait pour ; on ne choisissait pas sa famille ; Drew devrait sans doute se remettre en question ! Mais je ne connaissais pas tout son passé comme il ne connaissait pas le mien ; ma fierté m’interdisait de dire que j’en souffrais même si l’on pouvait essayer de comprendre personne ne pourrait véritablement comprendre ce que c’est d’avoir perdu un être cher. Que tout n’était pas par hasard mais suite à la folie d’un père complètement mafieux et corrompu. Mais j’étais encore vivant et c’était sûrement ma mère qui m’avait aidé de là-haut. Mais je n’allais pas ressasser le passé. Je savais que Drew m’en voulait car j’avais mis sa Fleur et les autres en danger ; croyait-il que je ne m’en voulais pas assez pour ça ? Croyait-il que j’avais tout prévu ? Drew était aveuglé par la haine qu’il me vouait et ne voyait pas autre chose ; je pouvais le comprendre ces moments-là étaient durs à appréhender et surtout à gérer émotionnellement. Je n’en oubliais pas moins que c’était mon bizutage ; j’avais une mission et je l’accomplirais coûte que coûte ; un Gamma se doit ‘être déterminé. Les Deltas le sont dans leur quête de plaisir charnel ; je faisais les deux tout en les rayant de mes plans. Je ne me laisserais pas impressionner ; ô grand jamais. J’avais l’esprit lourd de détermination et les souffrances que j’avais eues dans ma vie ne seraient pas aussi violentes que celle qu’ils me feront. Je me sentais amener au sous-sol surement vu que je comptais les étages qu’il descendait se rythmant par des périodes ou ils marchaient et d’autres ou ils descendaient des marches. Je fus posé sur une chaise et j’y fus attaché et les choses devenaient enfin sérieuses ; je le savais. Les mots prononcés par Drew me rendaient fou ; comment osait-il dire que j’étais un traître ? Si je n’étais pas en position de faiblesse j’aurais surement réagi avec des coups ou encore avec des mots ; mais je n’avais pas eu le temps de parler que je reçus de l’eau froide en pleine face et sur tout mon corps, mouillant mes affaires heureusement que j’avais posé quelques affaires personnels parmi les plus importantes. Mon regard sur lui se fit des plus noirs ; il paierait pour cela. A moins que je prenais ça comme une vengeance de sa part ; j’étais bête sans était une. Bradley tant qu’a lui, je ne le connaissais pas trop mais faire partie de mon bizutage fut l’erreur de sa vie qu’il n’aurait pas du commettre ma vengeance à moi serait salé. Bradley, faisait-il dans l’ironie ? Oui j’avais froid effectivement mais ce n’était pas par peur et il m’arracha un sourire lorsqu’il sortit son couteau et le caressait sur ma peau, je n’avais pas peur et je plantais mon regard dans le sien ; les deux pouvaient bien tout me faire voir je ne céderais pas, j’étais déterminé et personne ne pouvait entacher ma volonté de résister et d’obtenir ce que j’étais cherché. Mais la surprise apparut sur mon visage lorsque Bradley sortit un piment rouge ; à croire qu’ils avaient préparé ma fête à l’avance, j’étais touché. Je n’avais pas très faim mais vu que je n’avais pas le choix ma résistance était futile, je tentais quand même, qui ne tente rien n’a rien, mais ce Delta semblait plus intelligent que le soumis de Drew. Bloquant ma respiration au niveau de mon nez il réussi à me faire ouvrir la bouche et profitait de cet instant pour m’enfoncer le piment en bouche et me le faire mâcher de force, bloquant ma bouche pour que je ne puisse pas le recracher. Je mâchais alors avec force. Je mâchais vite et avalais tout aussi vite pour ne pas sentir le goût se répandre dans ma bouche et me brûlais ! Putain, il était fort, très fort ! Je n’avais pas l’habitude de ceux-là, étant Corse côté épice je savais y faire mais là ça dépassait un peu l’acceptable. Mon regard s’emplie de larmes alors que j’avais de plus en plus chaud, ma gorge me piquait tandis que mes yeux aussi, leurs regards avaient le don de m’énerver et je finis par tout avaler, sans broncher, je respirais bruyamment par le nez tandis que j’essayais de garder mon calme. Effectivement je n’avais plus froid malgré mes vêtements froids& mouillés. Je me dégageais de sa main sur ma bouche et ouvrait la bouche pour lui montrer que je l’avais avalé, prouvant ainsi ma bonne foi, c’était un bizutage en bonne et due forme auquel j’avais droit. Je ne disais rien, je savais ce qu’était un bizutage et je forçais mon caractère à l’accepter, mais un Gamma se venge toujours ; malheureusement ce n’était pas fini et je crachais sans vergogne sur le sol Delta, expulsant cet arrière goût pourrie et cette chaleur qui brûlait ma langue. Je les regardais par la suite et en profitait de cette liberté buccale pour dire ce que j’avais sur la pensée sur le moment puis je parlerais surement plus personnellement aux autres, enfin à Drew plutôt. La première chose qui me vint à l’esprit sortit de ma bouche.


« Bande d’enfoirés vous me le paierez.. je savais bien que c’était un bizutage merdique et je savais bien que tu te vengerais Toi ! – Précisant Drew d’un regard noir et féroce. – Ose une autre fois me traiter de traître et cette fois je te tirerais moi-même dessus et sache que je ne me raterais pas moi ! Estime-toi heureux d’être encore vivant ! Tu crois que ça a été un plaisir de vous accueillir chez moi ? Bien sûr que oui, crois-tu que j’ai fait exprès que mon salop de père débarque ? NON ! Alors ferme-là et arrête de ne penser qu’a toi ! – Je repris ma respiration, me calmant quelque peu, mes nerfs étaient à vifs et il ne pouvait pas se mettre ma place et ressentir quelque chose de ma part ; non il pensait surement que je n’étais qu’un connard avec des parents fous et que je l’étais tout autant – Ou est ce trophée.. je sais qu’il ai ici je l’ai vu en haut, c’est bien celui-ci ? Donnez-moi le et j’oublierais la vengeance que je dois vous faire. »

Un marché, je n’avais que ça sous la main. Je n'étais pas totalement sur de la véritable identité de ce trophée, autant tirer des informations à l'ennemi. Mes jambes et mes mains tentaient de se libérer de mes liens mais en vain, j’étais certes mouillés mais je n’avais pas froid, cependant ça aidait. J’avais fini mon speech et ils pouvaient répondre comme ils voulaient ou encore poursuivre le bizutage qu’il me préparait mais il fallait qu’il se dise une chose qui était sur ; je ne me laisserais pas faire comme ça. Bougeant toujours, ces liens ne tiendraient pas, pourtant si, mais qui ne tente rien n’a rien n’est-ce pas ? Un espoir de fou comme on dit ; fou ? Je l’étais.

Drew écoutait les mots de CEC mais ils passaient par une oreille et ressortaient par l'autre, il n'y avait rien qu'il puisse dire qui pourrait le faire lui pardonner pour un crime aussi abject ! C'est vrai il avait faillit mourir, il était normal qu'il montre son désir de se venger même si CEC n'était pas directement coupable, il avait besoin de jeter sa colère sur quelqu'un et étant le plus proche parent de celui qui avait cherché à li retirer la vie, c'était à lui de trinquer ! C'est donc la raison principale pour laquelle il avait accepté de participer et de mener ce bizutage, c'était sa manière à lui d'aller de l'avant ! Après avoir fait subir à CEC tout ce qu'il devait au moins subir pour ressentir la douleur que lui avait ressenti au moment où la balle lui avait transpercé la chair, Drew pourrait enfin certainement commencer à lui pardonner. Après tout avant toute cette histoire ils étaient potes même si ils ne le montraient pas vraiment ils aimaient se taper des délires ensemble et parler jusqu'à pas d'heure de leurs conquêtes, leurs famille de taré et j'en passe, bref, Drew voulait bien retrouver tout ça mais avant il fallait que le Gamma le mérite.
Drew assista à son tour à la scène voyant Bradley allait le martyriser un peu, il sourit en coin, oui le processus était enclenché et il aurait bien droit à un traitement digne des bizutages habituels, alors interdits par la loi depuis les trop nombreux abus des étudiants. Le couteau que Brad sortit tout d'abord arracha un regard inquiet à CEC qui tentait de rester impassible et de ne pas montrer sa peur, heureusement ou malheureusement, le delta n'avait pas prévu de s'en servir pour son usage habituel dans ce genre de torture mais il avait l'intention de couper la chair du piment qu'ils avaient achetés plus tôt dans la journée dans une boutique mexicaine. Oui ce piment était réputé pour vous chauffer les idées pendant un bon moment mais lorsque l'on avalait celui-ci rapidement, ses effets étaient moindres ! C'est pour cela que le fait qu'il était découpé renforcerait ce goût improbable et à peine soutenable sur sa langue... Une fois le petit légume à couleur du diable fut avalé par le jeune homme, celui-ci en profita pour cracher par terre et leur déblatérer un discours des plus navrant ! Non mais c'est vrai, il n'était pas vraiment en position de les menacer ! Le petit Corse se prenait pour son père à vouloir jouer les mafieux avec son histoire de représailles ? Drew soupira tandis qu'il revenait vers lui, il l'attrapa directement par les cheveux pour tirer sa tête vers l'arrière afin qu'il ait toute son attention.

Moi me venger ? Non pas du tout j'appellerais plutôt ça un juste retour des choses ! Ton père me tire dessus, je te torture je crois qu'on est quitte après ça non ? dit-il avec un léger sourire prenant un air de philosophe en pleine réflexion sur la suite de sa diatribe. Tu sais il fallait bien que justice soit faîtes ! Tu dois connaître ça dans ton monde de petit mafieux... Je sais que ce n'est pas entièrement ta faute, peut-être même pas du tout mais il fallait bien que quelqu'un paye ! Tu imagines si cette balle avait tué Fleur, elle et mon gosse, hein ? Tu y a pensé à ça !? dit-il en tirant encore un peu plus sa tête en arrière pour montrer à quel point il était serieux. Attends c'est là qu'on doit se marrer c'est ça ? dit-il en riant légèrement. De quelle vengeance tu parles ? Il faudrait déja que tu sortes d'ici en bon état pour songer à une quelconque vengeance... surtout que pour ma part, après ce soir, on sera quitte comme je le disais ! Bon aller trève de bavardage on a encore pas mal de boulot, mais d'abord...

Drew relâcha sa prise et vint resserrer les liens de CEC ayant compris son petit manège puis se dirigea vers la petite table dans le fond de la pièce pour attraper le marqueur noir indélébile qu'il avait prévu spécialement pour l'occasion. Brad' avait retiré le t-shirt de CEC avant qu'ils ne l'attachent et donc ils avaient tout le loisir de laisser parler leur créativité ! Drew revint donc devant lui et leva les yeux vers lui avec un grand sourire tandis qu'il écrivait en majuscule sur toute la largeur de son front "ASSHOLE".

Ça correspond déjà beaucoup plus à l'image de toi que devraient avoir les gens t'en penses quoi Brad ? dit-il en riant avant de montrer son reflet dans un miroir pour qu'il puisse voir par lui même. Alors pas mal hein ? dit-il en reposant le miroir avant de se tourner de nouveau vers lui. Toujours envie de vengeance ? dit-il pour le provoquer

Le delta avait bien l'intention de s'amuser encore un peu, il ne voulait pas en finir aussi vite avec lui, c'est vrai il commençait à peine à s'amuser ! Le delta alla ensuite cherche un entonnoir, il était temps de faire un peu boire le Gamma après avoir mangé épicé, il allait maintenant avoir droit à sa ration d'eau ! Il utilisa la même méthode que Bradley pour lui faire ouvrir la bouche, en lui bouchant le nez donc et lui mit l'entonnoir dans la bouche avant de faire couler petit à petit de l'eau dans sa bouche et qu'il soit forcé de tout ingurgiter. Drew n'allait pas trop vite car la torture ne valait pas l'humiliation qui allait suivre ! Une fois les 2 litres d'eau avalés, Drew alla chercher une poche de glaçons pour la poser sur le ventre de sa victime tant attendue au niveau de la vessie afin que ce qu'il attendait arrive enfin ! Que le Gamma soit obligé de se faire dessus, l'humiliation serait à son comble et Drew ne pouvait qu'en être plus heureux ! Aujourd'hui il était clément avec CEC, il n'était pas non plus un bourreau même s'il désirait lui faire mal, il se contentait de l'humilier car le toucher dans son égo, sa fierté valait bien tout les coups de poings du monde avec lui ! Il n'écoutait pas les mots de son hôte ne voulant pas rater le spectacle qui allait suivre car il ne pourrait pas résister longtemps avec ce traitement...

Allez vas-y ne sois pas timide, je sais que tu en as envie regarde ! dit-il en faisant couler de l'eau d'une bouteille tout doucement dans le seau qu'il lui avait vidé sur la tête plus tôt jusqu'à ce que l'inévitable se produise ! Et Drew était comme un gosse attendant son cadeau de noël sauf que le cadeau serait la tête de CEC face à cette humiliation suprême...

[Pardon pour le retard mes amis :O !]

Les bizutages... C'était un évènement à ne pas manquer quand même ! Le bizutage était une pratique purement américaine, c'était comme une étape dans la vie de la personne qui se faisait bizuté. Sans cette étape, l'universitaire n'était pas un vrai membre de sa confrérie. A Berkeley, toutes les confréries avaient leurs critères de bizutage comme par exemple chez les DELTA où il faut draguer telle ou telle fille puis les mettre dans son lit ect... Charles-Édouard CASTELLO, le petit frenchie avait décidé d'appartenir dans la confrérie des GAMMA, les rebelles de l'université, et Perséphone, l'une des membres de cette confrérie avait alors organisé un beau bizutage spécialement pour lui ! C'était simple : il devait soit disant reprendre l'objet que Bradley Théodor COOPER ainsi que Drew Léonard MCFFENDERS, deux DELTA, avaient alors volé à Persé. Bien entendu, se n'était rien de telle, mais notre pauvre CEC était tombé dans le piège. Attrapé, amené dans le sous-sol puis ligoter sur une chaise le français était alors à la merci de ses deux sadiques qui étaient chargés de le « baptiser » et malheureusement, il était tombé sur les deux plus sadique des DELTA voir de Berkeley...

Bradley ne connaissait pas personnellement CEC, il avait simplement entendu parlé de lui par-ci par là et apparemment, avec ce bizutage, il mettait sa vie en danger. Il était plutôt recommandé d'être avec lui que contre lui, et comme par le plus grand des hasards, il a fallu que Bradley soit contre lui. En même temps, Bradley était plutôt insouciant puisqu'en aucun cas on lui avait forcé la main pour qu'il accomplisse cette tâche. Il faisait ça aussi pour Drew, puisque ce dernier connaissait très bien CEC et apparemment il lui en voulait parce que le père de ce dernier avait tiré sur Drew. CEC avait enfreint l'un des dix commencements "tu honoreras ton père et ta mère" en faisant un parricide. Mais bizarrement, il avait fait une erreur en faisant ça, puisque la haine que Drew avait pour le père CASTELLO était maintenant pour CEC... Si Drew ne lui en voulait pas est-ce qu'il aurait fait ce bizutage contre celui qui était son ami ? Non peut-être pas ! Drew n'était pas du genre à poignarder ses amis dans le dos en leur faisant des coups bas ou en les faisant souffrir physiquement ou mentalement.

En dix ans, Bradley avait vu quelques fois son cher ami Drew en rage, et quand ce dernier l'était, il ne valait mieux pas l'interrompre sinon on pouvait prendre chère. CEC en était la preuve vivante : son père avait tiré sur Drew, ce premier s'interposa dans l'histoire en tuant son propre géniteur, puis la haine que Drew aurait normalement du déverser sur le mafieux CASTELLO s'orienta sur le fils, actuellement assis sur une chaise, au beau milieu du sous-sol glacial des DELTA. Il était torse nue, totalement trempé, la bouche en feu à cause du piment que Bradley lui avait fait manger... Bref, personne n'aurait voulu être dans cette situation précise et malheureusement pour Charles-Édouard, c'était loin, très loin d'être terminé, au contraire, cela ne faisait que commencé. Bradley regardait faire son compère. Le MCFFENDERS voulait le blessé, mais mentalement cette fois, en l'humiliant. Il voulait faire en sorte à ce que Charles-Édouard ne soit plus le Charles-Édouard de tous les jours, ce CEC qui inspirait la terreur à ses ennemis, l'admiration de ses amis, ce personnage si charismatique... Bref, Drew voulait faire en sorte à « cassé le mythe » du CEC qui n'avait peur de rien, qui n'avait aucune faiblesse pour laisser voir un pauvre petit CEC totalement faible et ridicule... Même avec toute l'eau qu'il venait de boire puis avec les glaçons qu'il avait sur le ventre CEC résistait au besoin naturel d'uriné. Son visage était crispé, il n'allait plus tenir très longtemps... Ou peut-être pas finalement, après tout, CEC était plutôt connu pour être un type plutôt fort dans n'importe quelle situation. C'est ainsi que Bradley revint se placer devant CEC pour à son tour le faire souffrir. Il prit une plume qui était posé sur la table du sous-sol et commença alors à caresser les tétons de CEC. Même avec ça, il résistait, décidément, Bradley commençait à éprouver une certaine admiration pour lui...

« Ca t'as plus ? J'espère, parce que là ça va moins te plaire » répliqua Bradley en posant la plume sur la table et en prenant deux épingle à linge qu'il plaça alors sur chacun des tétons de CEC. Après ça, il s'amusait à les faire bouger dans tous les sens pour bien faire souffrir se pauvre français...

[post merdique désolé :sorrysnif: ]

_ Qu'il était bon de ne pas se salir les mains pour ce bizutage. Il était rare pour Perséphone qu'elle ait des collaborateurs extérieurs à la confrérie; et tout ce qu'elle pouvait dire quant à Drew et son acolyte c'est qu'ils jouaient leur rôle à la perfection. Enfin, rôle était bien un mot déplacé, vu que la haine que l'on lisait dans leurs yeux était bien réelle. Perséphone ignorait les détails de ce qui se passait entre Drew et CEC, et pour cause. Son travail était de le tester, et non pas de se mêler de sa vie personnelle. Elle se devait seulement de connaître quelques caractères importants de Charles.
Quoi qu'il en soit, Trisha se trouvait aux premières loges, ou presque. Pour être vraiment aux premières loges, elle devrait se trouver dans le sous sol de la maison DELTA, or elle se trouvait confortablement installée dans le salon de la confrérie, un Cappuccino entre les mains, et l'énorme écran allumé. Une caméra avait été soigneusement placée dans le sous sol, et Dark pouvait tout voir dans les moindres détails.


_ Charles Edouard ligoté et immobile était une image que peu pouvaient se permettre de voir. Charles Edouard mouillé, un piment dans la bouche, ASSHOLE sur le front, ça par contre, personne ne pourrait le voir dans une autre occasion. C'est pour cela que Perséphone prenait le soin de tout enregistrer en DVD. HD je vous prie. Les mots qu'ils se jetaient à la face et leur histoire commune ne pouvaient que contenter la jeune demoiselle, qui avait trouvé bien plus de divertissement dans cette scène, que dans n'importe quel remake des feux de l'amour.
Et la jolie action du "je te nargue les tétons", ça c'était la touche d'humour! Il avait l'air marrant celui-là, Dark en prenait note, qui sait, peut-être serait-il un bon allié?
Bref, il fallait qu'elle se montre un peu, mais elle était partagée, aiderait-elle CEC ou au contraire, s'ajouterait-elle à ses souffrances?


_ Finalement elle décida d'au moins descendre voir en chair et en on ce qui se passait. Perséphone ouvrit la porte du sous sol, et entra, de son pas assuré, son rictus malsain en coin de bouche, son regard glacial, habituellement bleu comme le ciel, devenu noir, ancré sur CEC. Trisha Dark avait l'âme du prédateur en elle. Vipère, elle cherchait toujours à faire du mal. De son sac, elle sortit un fouet, vous savez, les mêmes utilisés pour les fauves. Le faire claquer au sol était un pur régal. Son rire froid résonna dans toute la pièce.


Je vois... que vous... vous amusez... bien... J'ai déjà... tout vu... Continuons alors...


_ Cette voix rauque et pas rassurante, ce phrasé unique ne la rendaient que plus spéciale. Et puis, ce fut inévitable, son envie de douleur prit le dessus; le fouet vint marquer le torse de Charles Edouard, comme un baiser, en douceur, mais laissant sa marque.

L’humiliation que je ressentais n’était encore rien. Drew & Bradley ; je les haïssais, comme jamais je n’avais haï quelqu’un. Le but n’était pas de me faire un bizutage du genre mission mais du genre commando. C’était un test, Perséphone profitait des deux jeunes gens et de la haine qu’ils avaient envers moi pour me faire payer mon passage chez eux. Drew tentait de m’humilier un peu plus en me forçant à boire de l’eau et me faire pisser dessus, alors que Bradley lui continuait à me titiller, surtout en me pinçant les tétons de mon torse. Les connards. Je ne pouvais supporter cela, et les cris qui sortaient de ma bouche furent bientôt tues par le bailliage de ma bouche. Je ne pouvais plus rien dire, et encore plus rien faire. Attaché ici, je ne pouvais espérer une échappatoire ou de la clémence, tel était les bizutages. Je n’avais pas le choix et je devais endurer tout cela. La volonté, c’était cela qui me faisait tenir, ça qui m’empêchait de pisser sur ma propre personne, car ça serait surement la seule personne que j’accepterais qui me pisse dessus, moi-même. Mais cela ne se fera, je ne craquerais pas. Jamais. Mon regard croisait celui de Drew puis celui de Bradley, la haine corrosive que j’avais envers les deux pouvait se lire clairement. Le tissu que j’avais en bouche et qui m’empêchait de parler ne pouvait laisser que des moitié d’insultes étouffés mais qui pouvait facilement se faire comprendre. Je ne gardais pas mon sang froid, j’étais en colère et il y avait de quoi. Ma revanche serait terrible, je le savais, et eux devrait le savoir. Je n’étais qu’un futur Gamma, mais bientôt je serais bien plus important que tous, ils le verront. Je leur prouverais. Il fallait que je me sorte de la situation, mais la seule arme que j’avais à ma disposition était ma volonté. Personne ne la briserait, elle était intouchable en moi. Mon regard ne s’adoucissait pas, au contraire, ma haine les cisaillait de regard meurtrier qu’il éviterait sans doute de me recroiser lorsque j’aurais les mains libres et lorsque tout serait loyale. Mais bien sûr, les deux n’étaient que deux mauviettes que je me ferais un plaisir de me venger lorsque nous serions seuls. Les coincer dans une ruelle, les bâillonner et les flanquer à poil dans une boîte homosexuel pour qu’ils ne sachent plus marcher droit ! Oui, je pouvais être cruel mais avec les nouveaux pouvoirs que je pouvais avoir, je pouvais réellement devenir dangereux. Ce n’était pas le plus important. La surprise qui se trouvait sur mon visage par la suite n’était pas réel, juste un effet fait exprès ; je savais qu’elle était l’organisatrice de tout cela, j’en étais sûr. Foutu Gamma. Elle le paierait, j’en faisais le serment à moi-même. Je regardais Perséphone alors que le silence semblait se faire de plus en plus, les deux garçons avaient quelque peu reculés alors qu’un fouet sortait du sac de la Gamma. Je la regardais dans les yeux, elle allait le faire, ça se voyait, le sadisme qu’elle avait n’avait d’égale que le mien. Quelle erreur de sa part, elle allait le regretter amèrement, je lui ferais goûter la douleur qu’elle administre, croyez-moi. Le fouet était comme une caresse sur mon corps, la douleur elle, n’était pas factice. Mon torse était tracé d’une lacération rouge ou le fouet avait frappé, et mon regard changea. La haine que je destinais aux deux garçons venait d’atteindre des sommets que je ne pouvais penser avoir envers une fille. Elle le paierait, et je ne pouvais m’empêcher de rire sous mon tissu. Je riais, car j’avais déjà quelque chose contre elle en tête, et pas qu’un. Elle paiera. Je regardais les deux autres gars alors que mon corps répondait à la douleur par des mouvements ; je voulais faire rompre ces cordages et me jetais sur eux. Je voulais me venger. Mais rien ne cédais, merde. Mon regard noir et meurtrier se posa sur celui de Perséphone, elle le regretterait. Ils le regretteront, tous.