Journée beaucoup trop normale...

Invité

La nuit tombait peu à peu sur le campus de Berkeley, et ce dernier était complètement désert, à pars dans les vestiaires de l’équipe de basket ou une joueur révisait une dernière fois le plan d’attaque pour le prochain match. Oui, Luke James, le co-capitaine s’efforçait d’apprendre la position de chaque joueur pour faciliter les passes pendant la rencontre. Il bailla profondément, signe de fatigue mais également d’un profond ennui. En effet, la journée avait été dès plus banale, et on pouvait même dire qu’au pays de la banalité elle aurait été reine. Les cours s’étaient déroulés dans une telle normalité qu’ils avaient été déroutant, sans parler du repas de midi où il ne s’était absolument rien passé. Il s’en était suivit l’entraînement de basket pendant lequel la seule action palpitante avait été un tir à trois points vu que la séance avait été presque entièrement consacrée à l’entraînement physique. Pourtant, pouvait-on vraiment se plaindre d’une journée banale ? Après tout, l’effet de surprise était quelque fois désagréable, donc il valait mieux certaines fois rester dans cette normalité trop normale, même si elle était déroutante.
Le pire dans tout cela était que Luke était sûr que la situation ne serait pas meilleure chez lui. Même s’il avait un petit espoir, il savait pertinemment que la soirée se dérouleraient comme toutes les autres. Il coucherait les enfants avec l’aide de Soukaïna, mangerait avec elle puis iraient se coucher, comme un couple de soixante ans. Il ne pouvait pas y faire grand-chose, car avoir des enfants voulaient dire avoir de grandes responsabilités et c’est pourquoi le couple devait s’en tenir à la maison, au grand désespoir de Luke.

En sortant du gymnase, Luke croisait les doigts pour qu’un événement vienne perturber cette fin de journée trop tranquille qu’il ne désirait pas, mais il savait bien que ce souhait ne se réaliserait jamais. Se dirigeant vers sa voiture d’un pas nonchalant, il essayait de trouver n’importe quel prétexte dans sa tête pour ne pas se presser. Il allait revoir sa famille, certes, mais il ne pourrait rien faire d’extraordinaire avec eux si ce n’est les observer, passionnant. Empoignant fermement le volant de la voiture de sport, Luke balança, oui c’était le mot, son sac sur les sièges arrières. Il démarra, toujours de manière nonchalante histoire de ne pas arriver trop en avance. Il prenait soin d’observer les carrefours, les bâtiments illuminés, ainsi que des groupes de jeunes qui sortaient en boîte ou simplement pour boire un verre. Elle était loin cette époque se dit Luke, à des années lumières de la vie qu’il vivait aujourd’hui.

Lorsque le basketteur arriva devant l’imposante demeure des James, il n’eut aucun problème à parquer la voiture dans l’immense garage, au côté de celle de sa fiancée, Soukaïna. Cette dernière devait être arrivée depuis longtemps. Pendant un moment,Luke se dit qu’il devait être affreusement en retard, mais quand il regarda sa montre, l’évidence lui sauta aux yeux, il était en avance, même après avoir fait en sorte de ne pas l’être. Le destin semblait donc décidé à le voir chez lui, tôt. Résigné, il sortit du véhicule et pénétra dans la maison, celle-ci était illuminé par des lampes dernier cri, soigneusement selectionnées par la maîtresse de maison, qui d’après les bruits devaient se trouver dans le salon. Étrangement, Luke s’y rendit rapidement, en espérant que cette dernière ait une idée pour rompre la chaîne d’événements ennuyeux qui n’avaient cessés de persécuter le jeune garçon.

Bonsoir tout le monde….

La jeune femme se trouvait avec les deux petits, assise dans le grand sofa luxueux de la chambre principale, jusque là tout semblait…normale. Luke l’embrassa, puis s’ensuivit d’un sourire dirigé vers les jumeaux qui semblaient l’observer. Ils grandissaient à une vitesse folle, Luke n’en revenait pas. Il restait là, bouche bée, devant ses deux garçons qu’il contemplait tant, c’étaient ses enfants.

« Si l'on la porte à toutes les erreurs, la vérité restera dehors. »
Rabindranàth TAGORE

Soukaïna rentrait doucement de Berkeley, après avoir passé une journée à s'acharner sur l'équipe de cheerleaders de Nena qui à l'évidence ne serait jamais prête pour la semaine prochain à moins qu'un miracle se produise d'ici là, qu'il leur pousse des ailes, que trois d'entre elles perdent 5 kilos, que l'un de leurs meilleurs éléments se rétablisse et que les querelles internes à l'équipe ne cessent.

La jeune fille était fatiguée, épuisée de devoir faire semblant tous les jours qu'elle avait la vie qu'elle souhaitait, que trier des dossiers était intéressant, que jouer à l'entraineuse chiante la passionnait et que regagner sa maison était une partie de plaisir. Bien souvent, avant de rentrer chez elle, la jeune fille se rendait sur la baie de San Francisco, retirait ses chaussures et courait dans le sable. Peut-importe qu'elle soit habiller d'une robe, d'un tailleur ou d'un jean, elle courait et parfois même elle pleurait. Cinq minutes plus tard, elle regagnait sa voiture, s'effondrait sur son siège, buvait une gorgée, se rechaussait et prenait la route qui la conduisait chez elle, l'air de rien, le sourire au lèvres, la musique s'échappant de la stéréo et les quartiers bourgeois se dessinant de rues en rues devant elle.

Elle finissait par passer le portail de son lotissement, garrait sa voiture dans la cour ou bien dans le garage et voyait la porte s'ouvrir dévoilant la nourice des jumeaux avec les deux beaux blonds dans ses bras.
Après l'avoir congédiée avec un grand sourire et un signe de la main, elle refermait la porte, retirait ses chaussures et regagnait le salon où les jumeaux avaient été déposé dans leur parc à jeux.
Une vie routinière dites-vous ? Vraiment ?

Ce soir-là, Soukaïna n'avait pas pleuré, elle n'avait pas couru sur la baie, elle avait été boire un café avec son père à l'hôtel et avait regagné sa maison un peu plus tard que d'habitude à la grande surprise de la nourrice des jumeaux. La belle avait joué avec les garçons, leur avait donné le bain et venait de terminer de les nourrir. Elle s'était assise dans le grand divan en cuir blanc tenait Matthew dans ses bras tandis qu'Anthony était occupé on ne sait par quelle miracle par un espèce de hochet en caoutchouc rouge que ni l'un ni l'autre n'avaient jamais touché. La jeune femme avait retiré se chaussures qui lui avaient fait affreusement mal au pied durant son "entrevue" avec son père et lisait un livre qui était très loin d'être de la littérature mais qui avait le mérite d'un un divertissement au sens Pascalien du terme. Elle avait les genoux repliés sur le divan, le regard plongé dans cette ouvrage de plus de 500 pages, tournant à une vitesse incroyables les pages blanchâtres et rèches de ce livre. Matthew s'amusait avec les bouton de son chemisier qu'il tournait de droite à gauche manquant à deux reprise de l'étranglé, se voillant assaillir de chatouilles qui précédaient ses rires.

C'est justement lorsque Luke entra que le petit qui venait pour la seconde fois donc de tourner le dernier bouton du chemisier se tut. Il regarda sa mère avec un sourire et celle-ci s'empressa de défaire le bouton qui avait faillit lui "couter la vie" par deux fois. Luke s'annonça dans un petit cri qui provenait de l'entrée. Anthony stoppa son machouillement en agitant les bras et en gazouillant, il se mit à quatre pattes, marcha rapidement vers sa mère et son frère et fut heureux de voir arriver son père qui avant même de leur adresser un sourir embrassa sa femme. Pouvait-on lire de la jalousie dans les yeux de jumeau n°1 et jumeau n°2 ? ^^
Soukaïna observa les garçons en riant et dit pour casser le silence qui semblait boulerverser les jumeaux après avoir déposé MAtthew sur le tapis moelleux et s'être hisser sur les genoux pour se tourner face à Luke en plongeant ses coudes sur le dossier du divan :

- Ils attendent de toi que tu m'étrangles je crois ... Matthew a déjà essayé deux fois en dix minutes.

La jeune fille laissa échapper un petit rire et passa sa main dans ses cheveux pour les repousser en arrière.

Invité

Même si la journée avait été des plus ennuyeuse et que la soirée s’annonçait comme toutes les autres, le fait de voir ses enfants sourire le réjouissait au plus profond de lui-même Luke, il se sentait bien chez lui. Mais, s’il n’y avait pas eu Matthew et Anthony, aurait-ce été la même chose ? Si Luke s’était retrouvé seul à seul avec Soukaïna, aurait-il eut cette sorte de soleil s’illuminer en lui ? Peut être pas, car ils auraient fait la fête, seraient sortis, auraient fait des folies et des excès. En un sens, cette vie aussi serait devenue banale au bout d’un moment, et la monotonie se serait également emparée de la vie de ce couple. Voir ses deux petits sourires et s’amuser avec leur mère était une scène qui mettait de la couleur en ce jour bien gris banal. Pourtant, cela n’empêchait pas Luke d’espérer que quelque chose d’hinabituel se produise pour mettre du piment dans la vie de chacun. Lorsque sa fiancée lui fit la remarque sur les enfants, il ne pût s’empêcher de rigoler. C’était vrai qu’il avait remarqué qu’un des deux jumeaux s’amusait avec le col de la jeune femme. Ces derniers avaient même sembler jaloux quand leur père s’était directement dirigé vers Soukaïna pour l’embrasser. Pour rattraper son faux pas, il leur caressa la joue avant de leur adresser un de ces grands sourires dont Luke était capable.Puis, il s’assit à côté de la belle brune et l’entoura de son bras puissant avant de répondre à la constatation qu’elle avait faite.

Je serais ravis de t’étrangler, mais t’étrangler en t’enlaçant sans m’arrêter une minute.

Puis il la serra contre lui en l’embrassant sur la tête. Comme à son habitude,Soukaïna était parfaitement bien habillée, les couleurs s’accordaient, les cheveux bien coiffés et le maquillage bien équilibré. Alors que Luke était complètement décoiffé du à la douche après les entraînements et était habillé d’un simple training avec l’écusson de l’université. Cela ne l’empêchait pas de dégager un charme certains. Disons le rapidement, Soukaïna et Luke formaient un couple très glamour, rare étaient les personnes qui ne les connaissaient pas sur le campus de Berkeley. Chose qui n’était pas toujours facile lorsqu’on vivait en couple, car chacun se faisait aborder souvent et c’était gênant. Luke avait perdu l’habitude de répondre de manière spontanée et avec aisance aux questions que des gens qu’il ne connaissait ni d’Eve ni d’Adam lui posaient. Se tournant à nouveau vers sa future femme, il plongea son regard dans le sien…

Comment s’est passé ta journée dis moi ?

Encore une chose que Luke avait pris l’habitude de faire, une chose qui était commune de centaines de millions d’autres couples sur cette Terre. Pourtant, si la question semblait absurde, elle démontrait un certains intérêt pour l’autre, et à la manière dont s’y prenait le jeune père de famille, cette question passait comme une lettre à la Poste, un charmeur dîtes vous ? Sans aucun doute possible. Le basketteur partageait le même lieu de travail que sa fiancée, cela ne les empêchait pas de ne pas se croiser de tout la journée. Dans le fond, c’était positif car cela leur permettait de faire la différence entre leur travail/étude et leur vie à la maison. Toujours son regard dans celui de la jeune femme, Luke caressa sa joue de son pousse. Pouvait-on souhaiter un garçon de plus attentionné ?

La nounou les a trouvé sage aujourd’hui ?

Leur regard du jeune garçon se tourna tout d’un coup sur les deux petits qui jouaient entre eux et qui semblaient s’amuser. Dans leurs yeux on pouvait voir l’innocence qui caractérisait tant l’âge de l’insouciance. Ils avaient de la chance, ils ne voyaient pas les horreurs qui se passaient autour d’eux, ni les gens comme Thomas qui n’hésitaient pas à ruser et à faire du mal aux autres pour faire du mal autour d’elles. Luke espérait seulement que ses enfants n’auraient jamais à connaître cet homme qui avait essayé de détruire le couple que formait leurs parents. Cette pensée eut une réaction sur le poing du basketteur qui se resserra sur le divan, action qui fut tout de même discrète. Il changea immédiatement de pensées pour revenir aux questions qu’il avait posé à Soukaïna.

{TOPIC FERME !}

» C’est trop calme... j’aime pas trop beaucoup ça... J’préfère quand c’est un peu trop plus moins calme... ¤ ft Cassidy
» «Journée quasiment normale jusqu'à...» [Pveii Matthew]
» Parc beaucoup trop grand,donc drôle de rencontres|PV Edward O'Neil|
» J’ai pas envie de te voir t’en aller, parce que merde, j’t’aime beaucoup trop. Lily-Rose & Jordane
» C’est quand on serre une femme de trop près qu’elle trouve qu’on va trop loin - Athanael

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