the great escape
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yeah, I screwed up - pv

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Augusto P. Da Volpedo
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Augusto P. Da Volpedo
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MessageSujet: yeah, I screwed up - pv yeah, I screwed up - pv EmptyMer 10 Fév - 19:19


Les coussins du canapé sont dérangés, les tiroirs sont tous tirés et rien n'est à sa place. De ses mains fébriles, Parker cherche désespérément l'objet qu'il pensait avoir oublié dans le salon de la maison qu'il occupe avec Millie. Il est pourtant certain de l'avoir laissé sur le dossier de l'une des chaises … Ou sur un meuble quelconque. Son idée de le changer de place n'était définitivement pas la meilleure qu'il ait pu avoir. Il s'en mord à présent les doigts. Dépité, le jeune homme se passe la main droite dans sa masse brune en désordre. La porte claque et une seconde plus tard, sa sœur fait son apparition dans la pièce et hausse un sourcil devant le chaos qui règne chez eux. « Quelle est ta perte aujourd'hui ? » Demande-t-elle sur un ton nonchalant. Elle le connaît assez bien savoir que c'est une seconde nature chez Parker de toujours égarer ses biens personnels. Elle n'est même pas surprise, ce qui le met un peu sur les nerfs. Est-il donc si peu méticuleux ? Apparemment oui. « Un foulard. » Répond-t-il sans s'attarder sur des détails vains. Millie émet un sourire énigmatique avant de passer dans la cuisine pour se prendre un verre et se verser un peu d'eau. Ayant aperçu cette risette qui ne présage rien de bon selon lui, Parker la suit et se perche sur un tabouret en posant ses coudes sur la table tout en l'observant. Millie lui cache quelque chose. Silencieux, il attend qu'elle lui révèle son secret. Parce qu'il le sait bien ; elle n'est pas capable d'en garder un. Trop pipelette pour tenir son frère à l'écart de tout ce qu'il se passe dans sa vie. Elle boit une gorgée et lui offre une petite moue malicieuse avant de débiter un flot sans fin de paroles. Comme il s'en doutait depuis le début. « Vous avez remis la couvert n'est-ce pas ? » Parker fait mine de ne pas comprendre où elle veut en venir et pourtant, c'est tout son corps qui est tendu et ses sens sont en alerte. Si Millie a effectivement fait ce qu'il pense, il est bon pour creuser sa tomber lui-même et se jeter dedans avant que Blake ne vienne le condamner pour de bon. Comme il s'y attend, le pire est à venir. « Toi et Blake. La sorcière qui ne veut pas que je fouille sur elle parce qu'elle sait qu'elle est une sorcière. T'es avec elle. De nouvelle. C'est son foulard. Je l'avais déjà vu quand vous étiez ensemble à l'université. » Le monde du Stewart s'écroule. Et toutes les pseudos tentatives de réconciliations qu'il avait pu envisager, ne serait-ce qu'un bref instant avec elle, viennent de partir en fumée à tout jamais. Il est foutu. Blake va l'écorcher vif. Ou alors le torturer une bonne dizaine d'heures avant de l'achever. Il lui a menti en la regardant droit dans les yeux au sujet de ce foutu foulard. Il est clair que sa tête va être mise à prix. Non consciente de la pâleur extrême de son frère aîné, Millie en rajoute une nouvelle couche. « Je lui ai rendu hier. Elle a vociféré deux ou trois insultes. Ce qui, dans son jargon doit vouloir dire merci avant de me snober et s'en aller. Franchement, tu mérites mieux. » Ah non pas de merci mais probablement une bonne envie de l'envoyer par la peau des fesses en enfer pour l'éternité. Parker étouffe un gémissement avant de se prendre la tête entre les mains. Cette situation est la pire qui puisse exister sur terre pour lui. Il se doit de récupérer ce morceau de tissu avant que Blake ne le fasse brûler sur le bûcher. Parker se lève précipitamment et quitte la maison sans donner de raison à Millie qui le regarde s'en aller en soupirant. Durant le trajet, il rumine les différents mensonges qu'il pourrait lui dire pour ne pas terminer scalpé. Le problème est qu'il est indéfendable. Depuis qu'il est arrivé à Salem et que ses prunelles ont croisé celles de Blake, ses ennuis sont de plus en plus nombreux. Sa vie à Chicago était bien plus paisible. Alors qu'il rêvasse sur cette époque qui lui semble bien lointaine, il manque de passer la demeure des Williams. Il doit piler et ses pneus crissent contre le goudron de la route. Il frappe à la porte en attendant que l'on vienne sceller son sort. C'est Malia qui lui ouvre et le fait entrer en lui racontant ses dernières aventures. Parker n'a pas le cœur à arrêter son amie dans son élan alors il la laisse papoter et finit par lui demander où se trouve Blake. La sœur cadette lui indique une porte à l'étage et le jeune homme finit par arriver devant la chambre de son ancienne amante. Il n'a pas besoin de fouiller car le foulard se trouve sur le dossier de sa chaise de bureau. A l'écart de tous ses autres vêtements. Toutefois, il ne peut pas lui en vouloir. D'un pas hésitant, le jeune homme avance doucement dans la chambre et attrape le morceau de tissu entre ses doigts. Quand il se retourne, il fait face au regard assassin que lui lance Blake. Il ne l'a pas entendu arriver, à croire qu'elle a vraiment une sorte de pouvoir. « Je ... » Le reste de sa phrase s'étrangle dans sa gorge.au fond, à part s'excuser platement, il n'a pas grand chose à dire. Par fierté, Parker soutient son regard mais en réalité, il souhaite presque les baisser comme un petit garçon pris en faute. Rien de ce qu'il pourra dire ou faire ne sera assez bien pour retrouver les bonnes grâces de Blake un jour. « J'ai merdé. » Avoue-t-il à voix basse avant de s'élancer pour s'enfuir comme un voleur. Il la bouscule involontairement au passage et s'aperçoit qu'elle perd l'équilibre. Au lieu de dévaler l'escalier comme il le voulait, il la prend dans ses bras pour qu'elle ne s'écroule pas par terre. Durant l'espace d'une seconde, il se revoit s'approche et l'embrasser lors du réveillon du Noël. Ceci dit, ils sont bien loin de la magie de cette fête si particulière. Parker recule lorsque Blake est de nouveau sur ses pieds. « Je mérite une bonne baffe donc vas-y. Défoule-toi. » Il serait pratiquement prêt à s'en mettre une tout seul, c'est pour dire.
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Constance La Tour Dubois
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Constance La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: yeah, I screwed up - pv yeah, I screwed up - pv EmptyDim 21 Fév - 2:49

“ I told him I loved him, ” she said, her voice dropping to a whisper. “
And he just said it wasn’t enough. ” Her eyes were wide and bleak .
“ How am I supposed to live with that ? ”

« .Sale petite merdeuse. » qu'elle siffle, alors que Malia passe devant elle, le regard bas et les épaules voutées. Elle la considéra avec toute l'antipathie que pouvait contenir son coeur nécrosé, et s'en alla bougonner dans la bibliothèque annexe, à la recherche d'un livre assez passionnant pour dévier son envie d'étrangler sa cadette avec un traversin. Elle n'était là que depuis une petite heure, ayant promis à sa mère pas plus tard que hier de rendre visite à la famille plus souvent que les repas de fin d'années ne l'exigeaient. Une promesse honorée par les trente années à venir, pensa-t-elle, déjà contrariée de devoir partager le même air que sa mère, et sa petite sœur qu'elle avait en horreur depuis Halloween. Au détour d'un couloir, Isadora lui jeta un regard en biais, hésitant un moment à affronter la plus colérique de ses filles avant de juger que ça n'en valait pas la peine, et que l'énergie de l'affronter lui faisait défaut. Blake la jaugea à son tour du regard, lui délivrant ainsi un avertissement silencieux. Aujourd'hui n'était pas le jour, comme c''était le cas depuis des années maintenant. Chaque jour n'était pas le jour, et plus rien ne saurait améliorer l'humeur perpétuellement maussade, ni rasséréner l'accès de colère passionnée qui l'habitait, si ce n'est peut-être l'homme qui était en train de franchir le seuil de la porte à l'étage du dessous. Se sentant peu concernée par ce visiteur, comme pour n'importe quel autre, Blake se contenta de pousser un soupir et de se mettre en quête d'un ouvrage qu'elle n'aurait pas déjà consulté cinquante fois dans cette immense bibliothèque. La pièce était si grande qu'elle pouvait aisément contenir toutes les chambres du manoir. Blake y avait passé une majeure partie de sa vie, et ici étaient enfermés ses fantaisies d'enfants, ainsi que le reste des nombreuses histoires qu'elle avait raconté avec émotion et ardeur à ses semblables les jours pluvieux. Blake avait toujours cru que si magie, il y avait vraiment à Salem, elle se trouvait dans cette bibliothèque. Déterminée à y rester quelques heures, puis à s'en aller aussi silencieusement qu'elle n'était arrivée, elle poussa un soupir et fit tomber un livre au hasard dans ses mains. Un vieux grimoire, à la reliure dorée et aux pages jaunies que sa grand-mère avait feuilleté toute sa vie, le tout en marmonnant des incantations dénuées de sens. À s'en rappeler, Blake poussa un soupir amusé. Un amusement qui s'estompa lorsque sa mère fit irruption dans la pièce de sa démarche feutrée, les bras croisés au-dessus de sa poitrine, et un sourire détestable sur les lèvres. « .Il est charmant, ce Parker. » commença-t-elle, de son naturel arrogance. Elle était si calme en comparaison à sa progéniture. Même Malia, pourtant bonne et bienveillante par nature, ne possédait pas le quart de la sérénité dont Isadora faisait preuve. Son impassibilité méprisable la rendait plus détestable qu'elle ne l'était déjà, pourtant Blake lui enviait ce trait. Elle qui ressentait tout trop fort, trop vite, et était bien incapable de contrôler le trop plein d'émotion qui l'envahissait à chaque fois qu'on mentionnait quelqu'un à qui elle tenait. En commençant par Parker. Elle serra les dents, ne comprenant pas où sa mère voulait en venir. « .Il me fait penser à ton père. » . Ses doigts se mirent à trembler sur la couverture du grimoire, qu'elle referma d'un coup sec. Elle n'avait pas le droit. Sa remarque était inacceptable, et cette mégère le savait très bien. « .Ne t'approche pas de lui. » Le ton menaçant, Blake se tourna vers sa mère, et planta son regard dans le sien. « .C'est lui qui le veut bien. Il est en bas avec ta soeur. » Son visage se fendit d'un sourire satisfait, alors qu'elle emboitait le pas à une Blake furieuse, qui fit grincer tous le plancher de l'étage de ses pas furibonds. Bien avant de mettre la main sur Malia, elle fit une embardée devant la porte de sa chambre, d'où se dégageait une odeur poivrée particulièrement familière, et y découvrit un Parker particulièrement culotté. Son regard dévia tour à tour entre lui, et ce qu'il tenait entre ses mains. Si depuis que Millie lui avait rendu visite, elle s'était tuée à ignorer ce satané foulard, et à ne pas se poser trop de questions au risque d'imploser, tout lui revint maintenant qu'il se trouvait à porté de mains. « .Qu'est-ce que tu fous chez moi ?. » hurla-t-elle, se moquant bien du fait que sa mère et sa sœur se régalaient probablement de ce début de spectacle. Qu'est§ce qu'il foutait ici, et plus encore dans sa chambre ? Sa précieuse chambre d'enfant, où nulle n'était autorisé à pénétrer, et certainement pas lui. Il ne savait rien d'elle, la fille de Salem. Il s'était contenté de la fille de Floride, et de l'image parfaitement lisse qu'elle avait bien voulu lui offrir. Elle avait menti sur toute la ligne, s'était contentée de lui balancer son sourire de façade et sa fausse bonne humeur dans les dents. Ici, rien de tout ça n'était vrai. Pourtant la Floride était réelle, et les souvenirs, ainsi que les sentiments qu'elle renfermait, tout ça étaient réels. Mais il s'agissait d'un autre monde, et un fleuve agité avait coulé sous un pont bringuebalant depuis. Ne supportant pas de le voir si à l'aise à Salem, alors qu'elle avait passé sa vie à ne serait-ce qu'essayer, Blake se mit à trembler. De ses extrémités à ses organes, elle tremblait. De colère, d'une jalousie mal placée, et d'un regret qu'elle refusait de confesser. Elle trouva insupportable de le voir mêlé à sa vie à Salem, et donc prendre ses aises dans son refuge de gamine. Les yeux-mis clos, elle tenta pendant une fraction de seconde de se rappeler l'enfant optimiste et persévérante qu'elle avait été, et de la laisser l'investir pour affronter cette conversation houleuse. Mais rien. La thérapie ne fonctionnait plus. Ou du moins pas dans ce cas-là. Essayer d'être une fille que Parker avait brisée sans aucun regret ne marcherait pas ici. Pourtant c'était là la seule parade que son abruti de thérapeute avait pu lui filer. Être celle qu'elle était lorsqu'elle était heureuse. Vraiment heureuse. Essayer au moins de la toucher, de la faire revivre un petit peu. Mais rien. Elle le regardait, le Parker, et se rappelait du mauvais plus que du bon. Grâce à quoi elle le relança d'une voix dédaigneuse : « .À quel moment ?. »  demanda-t-elle, mauvaise et empressée. « . T'as merdé à quel moment, selon toi ? Quand tu m'as rencontrée ? Demandé de sortir avec toi ? Quand tu m'as larguée ? Quand t'es venu vivre ici pour que ta sœur puisse m'emmerder à longueur de journée ? Ou bien quand tu t'es ramené avec ma sœur au bal ? Ah, non ça doit être quand tu m'as menti droit dans les yeux en disant que t'avais plus ma saloperie de foulard et que t'en avais rien à foutre ?. Ah moins que ce soit le soir de Noël, quand tu t'es ramené comme une fleur sur le seuil de ma porte pour un baiser que tu méritais pas. T'as merdé tellement de fois, Parker. Tellement fois. Va falloir que tu sois un peu plus généreux sur les détails, un peu plus spécifique, parce que là je sais plus trop. » À la fin, elle ne parvenait plus à savoir ce qu'elle avait bien pu dire au début. Les mots étaient sortis sans qu'elle y réfléchisse, aussi honnêtes et naturels qu'ils puissent l'être. Elle aurait pu réciter tous les chapitres, toutes les lignes de leur relation comme ça, et y chercher le moment clef auquel il faisait référence. Il lui avait fait croire tellement de chose à leur séparation qu'elle en était venu à penser que leur relation, dans sa globalité, était une erreur à ses yeux. « .Mais on s'en tape, pas vrai ? Parker Stewart, rien ne l'atteint. » Du moins c'est ce qu'il voulait faire croire à tous le monde, et avec elle ? Il y parvenait haut la main. « .Pour qui tu te prends, merde ! Me touche pas. » gronda-t-elle, tout en se dépêtrant fièrement de son étreinte, après une tentative pitoyable de se rattraper à la balustrade alors qu'il effectuait une sortie digne de ce nom et la bousculait au passage. De pire en pire… Déchainée, incapable de se raisonner, elle se précipita dans sa chambre, et lui balança à la figure le vieux foulard qu'il tenait auparavant dans ses mains. « .C'est ça que tu veux ? Tiens, prends-le. Et prends l'autre avec si ça te chante, j'en ai rien à foutre. » Et la boite pas encore déballée contenant le second fit un vol plané dans la pièce, droit dans sa direction. « .Je vais pas te frapper. » L'envie y était certes, mais elle était beaucoup plus vicieuse que ça. « .Mais, Parker ?. » débuta-t-elle, un ton plus bas. Ses lèvres se mirent à frémir une demi-seconde, et elle détailla son visage avec attention, en silence. Un soupir, les paupières closes, elle prit le temps de peser les mots, et de les choisir avec plus ou moins de soins, avant de se lancer. « .J'ai rien ressenti…. » osa-t-elle, tout en soutenant de nouveau son regard. you'll be in love till it kills you both. « .À Noël. J'ai rien ressenti. » Il savait à quoi elle faisait référence. Son entrée chevaleresque, son attitude désinvolte et son cadeau qu'elle n'avait même pas déballé, et qu'il tenait à présent de nouveau dans ses mains. « .Je crois que je t'aime plus. Ca y est, t'as été trop loin. Je peux plus. Pas que ça te fasse une grande différence, je sais bien, mais fallait que je le dise... au moins pour moi. » Elle serra les dents, tant ce mensonge-ci lui était insoutenable. Mais il méritait d'entendre ça. Et elle avait besoin de le dire, même si c'était faux. Evidemment que c'est faux. Mais il avait menti tant de fois de son côté, notamment à propos du foulard, qu'elle jugea juste de faire de même et de rentrer dans son jeu, s'il voulait jouer à ça. Au fond, elle espérait voir quelque chose se produire en lui. N'importe quoi. Une réaction autre que de la désinvolture, et cette putain de nonchalance qui la rendait folle. L'amour à sens unique, ça va cinq minutes. Et si ça provoquait rien, au moins, elle serait fixée. Il aurait qu'à rentrer chez lui, et faire comme si de rien n'était, comme il le faisait depuis le début, et elle pourrait enfin tourner la page. Elle aurait plus d'excuse. « .Sors de chez moi. » acheva-t-elle, cette fois plus calmée, mais pas moins bouleversée.
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Augusto P. Da Volpedo
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Augusto P. Da Volpedo
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MessageSujet: Re: yeah, I screwed up - pv yeah, I screwed up - pv EmptySam 27 Fév - 23:44



Qu'est-ce qu'il fout chez elle ? C'est une question à laquelle il ne faut pas attendre de réponse parce qu'il n'en a pas. Lui dire, qu'il est venu juste récupérer un bout de foulard serait la phrase qui mettrait le feu aux poudres. Vu les flammes qui dansent dans les iris de la jeune femme, Parker sait qu'il n'a pas besoin de cela pour l'énerver davantage. Alors il laisse l'interrogation en suspend. Il préfère être lâche plutôt que d'affronter Blake en face. Il tente une minuscule approche en avouant à demi-mots qu'il est le responsable de toute cette pagaille mais là encore, Blake le prend par surprise. Elle a raison sur tout la ligne quand elle quémande plus de précisions. Il les lui doit. Cependant, c'est plus facile à dire qu'à faire. « De t'avoir fait souffrir. » Lâche-t-il de bout en blanc. Pour lui, il est évident qu'il parle de leur rupture. Reste à savoir ce que pensera Blake de cette maigre information qu'il ne compte pas agrémenter de détails. Il se surprend à ricaner avec dédain. Non, bien sûr, rien ne l'atteint. C'est donc ainsi qu'elle le voit. Tout faux sur toute la ligne Wiliams. « Je pensais que tu me connaissais mieux. » Oh ça, c'est une invitation se faire rembarrer dans les règles de l'art mais, c'est plus fort que lui. Il ne peut la fermer. Le mieux est de partir. Mais là encore, il provoque juste une énième catastrophe. « Je cherche juste à t'éviter une chute. » dit-il en soupirant mais en la lâchant puisque c'est ce qu'elle désire tant. Il lève les mains en l'air comme pour prouver sa bonne foi. Avant qu'il n'ait pu s'enfuir, comme toutes les autres fois où il se sent peu en sécurité, la brune déboule dans sa chambre pour lui lancer le vieux foulard au centre de cette dispute phénoménale. Le tissu atterri dans sa main, suivi bientôt par le cadeau qu'il lui avait offert le soir du réveillon de Noël. Emballage intact. Elle n'a pas dû l'ouvrir. Encore moins le porter. « Blake … Je ne viens pas déclarer la guerre pour ces foulards. L'un d'eux est un cadeau. » Lui rappelle le jeune homme sans pour autant lui donner l'occasion de savoir qu'il est amer de constater que le ruban n'est même pas défait. Il ne va pas trop loin parce qu'il n'est pas en position de force. Cette merde, il l'a cherché. Il l'a même provoqué par le passé. l est étonné qu'elle réagisse de façon aussi mature et qu'elle ne lui mette pas une claque pour le faire valser hors de sa maison. C'est à la fois étonnant, étrange et malgré les signaux d'avertissements que son cerveau lui hurle, Parker trouve sa réaction rassurante. Il a bon espoir qu'elle … Quoi au juste ? Lui pardonne ? Non, il n'est pas assez naïf pour cela. Que leur relation prenne un tournant un peu plus courtois ? Ce serait un bon début. Mais c'est sans compter sur la perversité des mots que Blake manie à la perfection. La chute de son cœur est longue. Interminable. Il a l'impression qu'elle ne s'arrêtera jamais. Quitte à choisir, il aurait préféré être frappé sans retenue de sa part. La blessure infligée aurait été moins profonde. « Je me doute oui. » Finit-il par murmurer en guise de réponse à l'attaque subi. Il n'est même pas surpris d'apprendre que toutes les attentions qu'il lui a porté n'ont servi qu'à alimenter sa haine envers lui. Des saisons entières sont passées, de l'eau a coulé sous les ponts et des rencontres ont été faites durant tout cet espace qui les sépare maintenant. Parker a du mal à garder son regard fixé sur elle. Ses cils papillonnent parce qu'il sent que la fin de leur histoire est proche et que l'émotion est trop forte. Il s'est bercé d'illusions en pensant qu'un jour, elle lui ouvrirait ses bras et le couvrirait de baisers comme auparavant. Tout a changé. Sauf ses sentiments pour elle, qu'il n'a plus le droit de lui dire. La boîte cartonnée qui contient le nouveau foulard n'est plus qu'un amas froissé. Ses doigts ont bien abîmé le paquet mais ça, elle ne s'en rendra pas compte. Parce qu'une fois encore, il tentera de lui cacher qu'il est tout autant blessé qu'elle. « Notre destin est désormais scellé … » Il ne sait quelle intonation faire prendre à sa voix. Certainement pas celle de l'interrogation ultime parce qu'il est sûr que la réponse sera positive et il n'a pas besoin de cela pour se sentir mal. Il laisse ces quelques mots s'envoler au travers de la pièce tandis que ses prunelles empreintes de tristesse dévisage, peut-être pour la dernière fois, les traits non moins mélancoliques de Blake. Il ouvre la boîte déformée par ses propres mains pour en sortir le foulard qu'il a choisi avec soin. Elle ne l'a probablement jamais vu mais il n'est pas qu'il quitte cet endroit avec ce bout de tissu avec lui. Parce qu'on ne reprend pas un cadeau mais quand on vous le redonne. C'est contre les lois. Contre les siennes en tout cas. Avec maladresse, il s'avance vers elle. Il a déjà souillé par sa présence la chambre qui doit représenter tout un lieu sacré mais il ne peut s'empêcher de refaire cette erreur. Dans des gestes savamment prudents et délicats, Parker dépose le foulard autour de son cou. « Violet. Parce que je sais que c'est ta couleur. » Dit-il en esquissant un mince sourire. Le premier depuis qu'il est entré chez les Williams. Le violet. Dieu sait qu'il en a entendu parler pendant des heures et des heures. Elle aimait le violet, sous toutes ses déclinaisons. Que ce soit en vêtements ou au niveau du vernis de ses ongles. C'est un détail comme un autre mais le jeune homme pourrait lui en sortir des centaines du même genre. Il a beau jouer l'indifférence, tous ces petits trucs qui constituent une foule d'information sur Blake, il les connaît. Par cœur. Et il devrait les oublier parce qu'elle ne l'aime plus. Seulement, il en est incapable. Même avec les meilleurs efforts du monde, il ne pourra rien effacer de sa mémoire la concernant. « Blake, je … » Il lève son regard vers elle et se perd dans ses yeux. Le commun des mortels n'existe plus. Il meurt d'envie de tout lui révéler mais cela ne servirait à rien. Leur sort est jeté, il n'y a que les débris à ramasser. Il n'a pas le droit de lui avouer ses sentiments. Plus maintenant. Il peut juste lui faire comprendre (ou tenter) qu'il n'est pas dans le même état d'esprit qu'elle. Il attrape l'une de ses mains pour la déposer sur le haut gauche de son cœur. Là où son cœur bat à tout rompre. Les battement sont plus vifs à l'accoutumée car il a peur de définitivement la perdre. En même temps, elle a toujours eu le don de l'électriser en un clin d’œil. Aujourd'hui, ne fait pas exception à la règle. « Tu le sens ? » Il chuchote comme si quelqu'un pouvait les entendre et éclater ce bref instant de paix entre eux. « A Noël, je l'ai ressenti. A notre rencontre. Quand tu as accepté de sortir avec moi. Notre premier baiser sur le pas de ta porte. Lorsque j'ai vu que tu avais pleuré à cause de moi et notre rupture. Notre danse au bal d'Halloween. Chaque instant passé avec toi est un coup de cœur plus rapide que le précédent. » En peu de mots, Parker dévoile ce qu'il a sur le cœur. Sans donner d'explications sur la fin tragique de leur histoire. Il reprend la main de Blake pour se détacher et reculer d'un pas. « Mais je respecte ton envie de passer à autre et d'être enfin heureuse. Sans moi. » Ses derniers mots se bloquent dans sa gorge et il faut un effort surhumain pour que ses yeux ne s'humidifient pas. Il a la désagréable sensation de revivre leur rupture mais cette fois-ci, il est dans le rôle de celui qui est lâché. Et ça fait mal. Terriblement. Ça vous envoie des coups de poignards qui vous donne envie de vous recroqueviller sur vous même pour lâcher prise.
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Constance La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: yeah, I screwed up - pv yeah, I screwed up - pv EmptyVen 29 Avr - 21:43

keep hold of my heart when I try to run away.

« .C'est pas suffisant. » siffle-t-elle en guise de réponse, se sachant incapable de le croire, moins encore de lui accorder son pardon (si tant est que ce soit ça qu'il veuille, ce dont elle douta). Dans son entêtement, elle refusa de croire un seul instant qu'il puisse ressentir quoi que ce soit, compte tenu de l'expression blasée, presque moqueuse, qu'il lui avait offert le soir où il s'était séparé d'elle. Si ce moment ne l'avait pas atteint, rien n'en avait la capacité. Malheureusement pour elle. Le ricanement caustique qui s'échappa de sa bouche vint le lui prouver et parvint à la faire en sourire à son tour. Un rire écoeuré s'échappa de sa bouche, la faisant rire à l'unisson avec Parker tandis qu'elle croisait les bras au-dessus de sa poitrine, et dardait sur lui un regard mauvais. Elle aussi pensait le connaître mieux, mais la désillusion avait été si cruelle qu'elle n'était plus sûre, et ce depuis des années, de qui elle avait en face d'elle. Parker lui avait révélé ce qu'il clamait être son véritable visage, elle composait avec ce qu'il avait bien voulu lui donner, lui montrer, la dernière fois qu'ils avaient partagés une véritable conversation, et il ne pouvait de toute évidence pas lui en vouloir de refuser obstinément de gober ses petites intentions, aussi nobles furent-elles. « .Et je pensais que tu m'aimais. Comme quoi, on se trompe tous les deux sur toute la ligne depuis le début. » rétorque-t-elle, sans se démonter. Blake ne possédait aucun filtre, et aucun masque ne saurait un jour la priver de son honnêteté souvent jugée trop crue. Persévérant dans l'idée qu'il n'était pas, ou plus, capable de quoi que ce soit à son égard, et d'autant plus fâchée qu'il lui pose la main dessus ET n'ose se pointer chez elle, dans sa chambre qui plus est, Blake serra les poings. Elle ne comprenait pas qu'il insiste tant à lui refourguer ce foulard, surtout compte tenu du fait qu'il avait en sa possession l'ancien autour duquel ils s'étaient bêtement, mais résolument, disputés. Pourquoi ne pas lui rendre son ancien foulard, qui n'avait d'ailleurs aucune valeur aux yeux de sa propriétaire, plutôt que de lui en offrir un nouveau ? Pourquoi ? La question virevoltait dans son esprit sans se lasser de la tourmenter. Celle-ci et plusieurs autres auxquelles Parker n'apporterait jamais de réponses. Aucune qui puisse la satisfaire, du moins. Le fait qu'ils puissent à nouveau se disputer autour de quelque chose d'aussi trivial, et dénué d'intérêt qu'un foulard eut le mérite de faire rire Blake. Ils avaient tant de sujets à traiter, tant d'ultimatum à se poser, de questions à régler, pourtant ils gravitaient sans cesse autour d'un satané foulard. Pour se rendre la vie plus simple, ménager les coeurs en entrant jamais trop dans le vif du sujet sans trop le délaisser non plus. Tout ça sans l'ombre d'un doute. « .J'en veux pas de ton cadeau, tu peux te le garder. Tout comme tu pouvais garder ton putain de baiser. Dégage de chez moi, merde !. » poursuivit-elle, perchée au sommet de sa dignité vertigineuse. Et pour le punir un peu plus de tout ce qu'il avait cassé, à commencer par leur relation qu'elle chérissait tant, Blake délivra le plus vilain des mensonges. Un qu'il devait entendre, pas parce qu'il en avait besoin, mais parce qu'elle en avait besoin. Il disait s'en douter, mais il ne pouvait pas. À aucun moment, il ne pouvait se douter de ce qu'elle vivait. Elle avait essuyé les plâtres de leur rupture pendant si longtemps, ce malgré un blackout de 2 ans, et se battait contre elle-même à chaque fois qu'ils se croisaient pour ne pas le supplier de la reprendre. « .Il l'est depuis bien longtemps. » finit-elle par répondre, moins hargneuse, mais toujours plus désinvolte. « .Et ne me fait pas l'affront de croire que l'histoire se termine aujourd'hui, elle l'est depuis bien longtemps. C'est toi qui a posé le point final, et avec le sourire en prime. » Elle pouvait encore entendre les mots qu'il avait utilisé avec une précision qu'elle trouva risible. Combien il avait appuyé sur le fait qu'il s'emmerdait ferme avec elle, que leur relation ne menait à rien, et le sourire antipathique qui s'était dessiné sur sa figure alors qu'il lui demandait d'arrêter de se la jouer femme bafouée. À y repenser, la moutarde lui monta au nez, et ses mains se mirent à frémir. Parker ne s'en souvenait probablement que peu, et avait balayé leur séparation avec l'aisance dans laquelle il baignait en permanence,  mais elle n'avait rien oublié. Et si elle l'avait voulu, son coeur se serait dépêché de lui rappeler que ce mec, bien qu'il soit incroyablement con, existait toujours, et que pour s'amuser, il l'avait embrassé à Noël. Et qu'elle avait envie de l'embrasser en permanence. Plus encore lorsqu'il s'approchait d'elle de cette façon, et la regardait comme il le faisait à présent. L'étoffe qu'il extirpait de son paquet, celle qui vint plus tard l'envelopper, s'avéra plus jolie qu'elle l'avait imaginée. D'un violet prune qu'elle adorait, et qui irait parfaitement avec son tout nouveau sac à main. Le foulard était parfait, allait avec tout ce qu'elle possédait d'un point de vu vestimentaire, et complimenterait parfaitement son teint halé. Tant d'exactitude la fit frémir, et hésiter à le rembarrer de nouveau. Grâce à cette hésitation, elle ne trouva plus la force d'enlever le foulard et de l'étrangler avec. Elle le savait assez obstiné pour parvenir à lui faire garder ce satané cadeau de toute façon. « .T'es doué. Vraiment. T'es très doué. » souffla-t-elle, indiscutablement contrariée, moins virulente, mais certainement pas moins agacée de constater qu'il l'emportait à nouveau sur elle. C'est pas une guerre, se réprimanda-t-elle. À ce niveau-là, ce n'était clairement pas une guerre. Une dispute dramatique qui persistait, à la limite, mais pas une guerre. Il ne pouvait pas y avoir de guerre entre eux. « .Qu'est-ce que t'essayes de prouver, au juste ?. » qu'il la connaissait ? Jamais elle n'aurait eu l'audace d'en douter. Son hésitation la fit tressaillir. Blake, tu quoi ? Le questionna-t-elle du regard, tout en se laissant manipuler comme une poupée. Une poupée perplexe, mais domptée. Au moins un peu. Aux prises avec une émotion aigre-douce, Blake contempla sa main frémir sur sa poitrine, où le coeur de Parker battait. Elle se racla la gorge, étranglée par la confusion, et l'excitation grandissante d'avoir littéralement son coeur sous la main. Le sien, motivé par ce rapprochement, fit une belle embardée et fixa son rythme de croisière sur celui de Parker, la laissant muette de stupeur.  Elle prêta une oreille attentive à son savoureux monologue, son regard intéressé planté dans le sien. Elle réalisa qu'ils se tenaient debout au milieu de débris du passé et du présent qui s'étaient rencontrés trop rapidement, et s'étaient percutés. Mais ils étaient toujours debout. Furtivement, sa main libre glissa dans la sienne, et la fit grimper vers son coeur qui se bagarrait contre sa raison. Chacun enlaçait le coeur de l'autre de la main, et leur relation passée reprenait peu à peu ses droits. « .Tais-toi. » ordonna-t-elle, sur le même ton ouaté qu'il utilisait. Une main sur son coeur, elle fit glisser l'autre sur la courbe saillante de son bras, sa carrure, et parvint à trouver sa nuque, l'obligeant à se pencher vers elle qui était trop petite, même sur la pointe des pieds, pour capturer une bonne fois pour toute ses lèvres. Le premier baiser délicat précéda de nombreux autres, eux beaucoup moins élégant, et beaucoup plus avide. Chaque baiser de plus était un concentré de bonheur et de pleine satisfaction qu'elle dévorait goulument, les savourant pendant que ses doigts d'une seule main parcouraient sa nuque, et vinrent démêler ses mèches sombres. Si elle n'avait pas son consentement, se dont elle douta fortement, il n'avait de toute façon pas d'autre choix que de continuer à l'embrasser compte tenu de la passion qu'elle y mettait de son côté. Elle réalisa combien les baisers des nombreux hommes qu'elle fréquentait pouvaient manquer de saveur en comparaison à ceux de Parker, et ce constat la fit sourire. « .Alors ? Tu respectes toujours mon envie d'être sans toi ?. » questionna-t-elle, le timbre suave tout en le défiant de continuer à se la jouer indifférent et blasé maintenant qu'elle l'embrassait dans la nuque, et se débarrassait de sa chemise lequel fit un vol plané sur son bureau (contre lequel elle était appuyée, lovée dans les bras de Parker). Avant qu'ils puissent aller plus loin, et ne fasse quelque chose qui irait à l'encontre de tout ses principes, aussi dérisoire furent-ils, Isadora sembla judicieux de s'interposer en frappant à la porte. « Blake ?! »  Blake Williams, 27 ans, coupée dans ses préliminaires par sa mère dans sa chambre d'adolescente. « .Merde. » grogna-t-elle, à bout de souffle. Elle avait largement passé l'âge pour ses conneries et ne douta pas un seul instant que sa sorcière de mère savait parfaitement qu'elle tombait à point nommé. Dans l'urgence, elle plaqua sa main contre la bouche de Parker, l'empêchant ainsi de sortir le moindre son. « .Ce cher Parker se joindra à nous pour dîner ? » « .Jamais de la vie !. »  grogna-t-elle, tout en délestant Parker de son cache-parole. Elle non plus ne se joindrait pas à sa sœur et sa mère pour dîner. Plutôt crever. Tout en retrouvant ses esprits, elle mit la main sur son souffle en poussant un large soupir. « .Vaudrait mieux que tu t'en ailles avant d'être coincé avec la famille Williams pour de bon. » et qu'on reprenne là où on en était. Elle en avait envie. Pour de vrai, elle en avait envie. Mais au nom de toutes ces années d'efforts, et de guerre intestine, pour l'oublier, au nom de la raison plutôt que du coeur, elle voulait aussi qu'il s'en aille (et se servait tout naturellement du repas pour l'y forcer). Non, ils n'allaient pas parler de ce qui venait de se passer, et non, elle ne parlerait pas de la frustration de ne pas aller jusqu'au bout, qui l'empoisonnait vicieusement. Cherchant à s'habiller, elle réalisa que … « .T'es assis sur ma chemise. » l'avisa-t-elle, tendant la main vers sa chemise, et donc vers lui.
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