the great escape
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let me in, yeah let me get closer

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MessageSujet: let me in, yeah let me get closer let me in, yeah let me get closer  EmptyDim 12 Oct - 0:48

' Le temps file, le temps n'attend personne. Le temps guérit toutes les blessures. Tous autant que nous sommes nous voulons plus de temps. Du temps pour se relever, du temps pour grandir, du temps pour lâcher prise. Du temps. ' grey's anatomy

Les nuits sont pleines de surprises. Des rencontres, des amitiés brisés, des amours naissants, des naissances, des morts. Autant une journée peut être brillante de joie et d'amour et la nuit pleine de tristesse et de chagrin, on peut éventuellement avoir le contraire. Esteban voyait chaque nuit comme une nuit à ne pas s'en faire pour sa mère malade. Sa mère qui était il y a plus de dix ans de cela, sa mère qui le comprenait tellement, qui l'aimait et le chérissait comme la plus belle perle du monde. Aujourd'hui, en ce matin assez clair et ensoleillé, il arrivait à l'hôpital afin de signer quelques papiers simples pour son entrée officielle dans la joyeuse bande des infirmiers à mi temps. Il allait entrer en internat dans deux petites années et devoir vivre constamment à l'hôpital pour finir ses études de médecines, mais le service d'infirmier lui offrait une vraie possibilité de se perfectionner dans des pratiques banales et simples que certains internes de l'hôpital ne savaient toujours pas pratiqué après un mois d'internat. A l'accueil, en train de papoter allègrement avec l'hôtesse d'accueil, il vit une ombre passé devant lui. Une ombre avec une belle masse de cheveux bruns châtains et des ecchymoses sur les bras et le visage. Une ombre qui se distingua et vit apparaître le visage pleins d'hématomes de Ellie. Esteban ne la connaissait que grâce à Maxim, un membre des alphas qui les a présenté il y a quelques temps de cela. Ils sont tous les deux dans la même confrérie et Esteban a été agréablement surpris par la jeune femme. Elle semblait avoir un léger handicap au bras gauche, mais son air entraînant et son sourire adorable la rendait si attachante qu'il n'en avait été que charmé. Rare était les femmes qui savaient attiré son attention au premier regard, mais elle, elle était différente. Différente de Sara avec qui il entretenait une relation plus ou moins ambiguë. Ils étaient proches mais pas tant que ça, ils riaient bien ensembles et parfois les gestes devenaient trop langoureux et des baisers étaient échangés. Mais leur premier contact n'avait pas été foudroyant ni unique en leur genre. Ellie lui avait donné ce premier regard foudroyant et unique. Et la voir dans cet état lui brisait le coeur. Lâchant son stylo, il a accourut vers elle. Ellie ? Ellie, que s'est-il passé ? Elle semblait calme, beaucoup trop calme. Esteban avait les yeux écarquillé par tant d'hématomes. Elle ne semblait pas du genre bagarreuse la Grimaldie, alors quelle était la raison de ces blessures. Quelqu'un l'avait-elle frappé ? S'était-elle retrouvé au milieu d'une bagarre de rue ? Avait-elle des problèmes avec certaines personnes peu fréquentable ? Je m'en occupe Jack, dis au chef que je reviendrais demain pour les papiers. Viens avec moi ma belle. L'entraînant dans une salle de consultation, il piqua une blouse sur le passage à un interne qui avait finit sa journée, enfin nuit. Il n'était que huit heure du matin, alors toutes les personnes étant de services de nuit rentraient chez eux. Préparant un plateau de soin, il la laissa s'installer sur la table de soin. Coton, eau oxygéné, désinfectant, sparadraps, ruban adhésif, aiguille et fil si besoin de suture, il vérifia tous avant de revenir vers elle sur sa sa chaise roulante. Esteban était méticuleux dans ses soins, toujours à veiller que le patient soit à l'aise et confortable, lui détourner l'attention pendant qu'on le recousait ou qu'on lui faisait une piqûre. Prenant de la crème anesthésiante, il en appliqua sur les parties semblants douloureuses du visage d'Ellie. Ellie, tu peux me faire confiance tu sais. Je ne dirais rien sur ce qui s'est passé. Rien du tout. La regardant dans les yeux, il vit un peu de confiance s'installer mais pas totalement. Elisabeth Grimaldi-Caldeira, ce n'est pas le moment appropriés pour te faire mon super sourire qui fait fondre toutes les filles mais si tu ne me dis pas la vérité, je n'aurais pas d'autre choix. Ils étaient des étrangers l'un pour l'autre, leur rencontre ayant toujours été trop brèves pour qu'ils se connaissent réellement, mais après cette session soin, ils seraient plus proches. Il n'y a pas mieux qu'un peu d'eau stériles et de cotons hypoallergéniques pour nouer des liens entre personnes. Prenant un peu de coton avec du désinfectant, il s'appliqua à en étaler sur tous les parties ouvertes de son visage. Près de ses yeux, sur son nez. En passant sur sa lèvre, il attarda ses yeux un peu plus longtemps que nécessaire. Fermant un peu les yeux, il retourna au boulot. Il ne devait pas se laisser distraire par le mince sourire qui commençait à naître sur les lèvres de la jeune femme, aussi beau soit-il. Sa méfiance naturelle était bizarrement un mince brouillard dans l'esprit du jeune homme. Lui qui faisait difficilement confiance aux personnes, qui aimait bien savoir à qui il avait affaire dans chacune de ses relations, n'avait pas de crainte à avoir avec Ellie. Elle venait d'une famille royale, de Monaco et son palais royal. Il ne pouvait pas craindre qu'elle lui vole de l'argent ou qu'elle le discrédite auprès de sa famille. Ils étaient sur un pied d'égalité, chacun ayant sa part et chacun sachant à quoi s'en tenir. Il disposa un mince bout de coton sur la coupure près de son oeil, et le fixa avec du ruban médical. Le reste des bleus devraient partir avec le temps mais il s'occupait d'abord des blessures qui semblaient les plus urgentes. Tu vas me dire qui t'a fais ça ou il faut que j'utilise mon sourire alors ? Esteban était buté, tétu, il voulait tout savoir sur tout, n'avoir aucuns détails de côté. Et il fallait surtout qu'il s'assure qu'elle n'ait pas d'autres blessures qui pourraient s'avérer grave pour elle. Un simple bleu sur la hanche pouvait conduire à une hémorragie interne. Ellie ? Il sourit alors. Son sourire qui dévoilait toute la gentillesse qui était contenue dans ce magnifique corps. Un sourire qui illuminait même ses yeux et qui normalement, devait faire craquer toutes les personnes qui le voyait.
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Ness Glaswell
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MessageSujet: Re: let me in, yeah let me get closer let me in, yeah let me get closer  EmptyDim 12 Oct - 13:29

“Tout me paraît tellement sur fait. Cette idée que des bonnes choses arrivent aux gens bien et qu'il y a de la magie dans ce monde et que les plus vertueux pourront en bénéficier. Trop de gens biens souffrent sur cette terre pour que ce genre de théorie soit vraie. Et trop de prières restent sans réponse. Chacun d'entre nous essaye de ne pas voir à quel point ce monde est corrompu et triste. On persiste à dire que tout finira par s'arranger, tout se passera bien. Mais ce n'est pas toujours le cas et quand on s'en rend compte, on ne peut pas revenir en arrière. Il n'y a aucune magie dans ce monde.”

.one tree hill.

Postée devant le miroir de la salle de bain de Caleb, Ellie examine son visage tuméfié. Difficile de passer inaperçu avec des hématomes de la sorte. Elle se reconnaît à peine et des larmes perlent au coin de ses yeux. Mais elle se refuse à pleurer encore. Alors elle ne lâche pas du regard son reflet et examine aussi son abdomen, qui lui aussi à bien souffert. La jeune femme est certaine d'avoir quelques cotes fêlées en plus de tous ces bleus couvrant son corps. Elle n'a pratiquement pas fermé l'oeil de la nuit, bien qu'elle soit restée avec Caleb tout ce temps-ci. Elle n'a pu se résoudre à rentrer dormir chez elle, après que le iota l'ait emmené chez lui afin de lui prodiguer les premiers soins. Et surtout, elle ne s'était pas senti de taille à affronter Maxim son meilleur ami, qui l'aurait accablé de questions afin de faire parler Ellie sur ce qui lui était arrivée. Surtout, Ellie ne souhaite en parler à personne. Quelques part, la jeune femme éprouve une honte quant à ce qui s'est passé quelques heures plus tôt. De s'être retrouvée complètement à terre et à la merci de ces hommes, sans rien pouvoir faire, Ellie ne l'accepte pas. Pour elle, rien n'est plus humiliant que de se soumettre à quelqu'un et c'est exactement ce qu'elle a du faire hier soir. Perdue dans ses pensées, Ellie n'entend pas la porte de la salle de bain s'ouvrir et c'est lorsque Caleb s'approche d'elle que la jeune femme sursaute et remarque sa présence. La française a agit ainsi toute la nuit, sursautant au moindre bruit présent dans la chambre de Caleb. Bien que le jeune homme ait essayé tant bien que mal de la rassurer, Ellie n'a pu fermer l'oeil. Dès qu'elle commençait à s'endormir, des flashs de son agression ne cessaient de s'infiltrer dans son esprit et elle se réveillait en sueur et en pleurs. « Ellie, il faut que tu ailles au moins à l'hôpital pour faire soigner tes blessures. Si ça se trouve tu as une hémorragie interne et il ne faut pas plaisanter avec ça. Je t'accompagne si tu veux ». La veille, la monégasque n'avait voulu ni aller à l'hôpital, ni se rendre au commissariat pour porter plainte. Elle aurait juste voulu oublier cet épisode de sa vie. Mais elle comprend bien vite que son ami Caleb ne va pas l'a laisser ainsi et l'emmener de force s'il le faut à l'hôpital. Alors Ellie obtempère. Un dernier coup de fond de teint pour tenter de dissimuler – sans succès – ses blessures avant de quitter l'appartement en compagnie du iota. Une fois arrivés devant l'hôpital, Ellie congédie le jeune homme. Il l'a déjà suffisamment aidé comme cela et la française préfère se débrouiller seule. La jeune femme pénètre dans l'hôpital, tête baissée afin que ses cheveux puissent un minimum camoufler son visage tuméfié. Mais à peine eut-elle fait quelques pas, qu'une voix l'interpelle. Dans un premier temps, elle veut faire semblant de ne pas l'avoir entendu, mais Esteban s'est déjà rapproché d'elle. « Salut Esteban ». Elle l'apostrophe d'un petit sourire fatigué, pas vraiment celui qu'elle a l'habitude de faire. D'ordinaire, elle lui aurait sourit chaleureusement et peut-être qu'elle lui aurait même offert une accolade, mais aujourd'hui, toute euphorie, toute joie, tout bonheur a quitté l'alpha. Elle n'est remplie que de craintes. « Ce n'est rien de grave » affirme-t-elle, d'une voix qui se veut rassurante. Non ce n'est pas grave, tente-t-elle aussi de se persuader, bien que la douleur se manifeste sur tout son corps. Elle est tout de même contente et soulagée de tomber sur Esteban, sur quelqu'un qu'elle connait et en qui elle a confiance. Elle ne pense pas pouvoir parvenir à se faire toucher et examiner par un inconnu. Pas aujourd'hui. Ellie se retrouve vite assise sur un brancard, regardant l'infirmier s'agiter devant elle. Il revient vite devant elle, commençant à appliquer les premiers soins. Ellie ne moufle pas d'un pouce, elle encaisse la douleur et s'interdit de ressentir une quelconque émotion. Sinon, elle serait bien capable de s'effondrer à nouveau devant Esteban. « Il ne s'est rien passé Esteban, j'ai chuté dans un escalier, c'est tout ». Menteuse, menteuse. Mais Ellie n'a pas le cœur à avouer qu'elle s'est faite agresser. Elle connait assez Esteban pour être certaine qu'il est quelqu'un de bien et qu'il va s'inquiéter pour elle. Et la jeune femme n'en a aucune envie. Il s'agit de son problème, pas celui des autres et elle a toujours su gérer ses soucis toute seule et ce n'est pas aujourd'hui que cela va changer. Elle ne compte d'ailleurs prévenir aucuns membres de sa famille de cet incident. Ni sa mère, ni son père, et encore moins ses frères qui seraient capable de prendre le premier avion pour la rejoindre. « Si tu m'appelles encore une fois Elisabeth, c'est toi qui va finir avec un œil au beurre noir » réplique-t-il, un petit sourire s'affichant sur son visage. Elle n'a jamais supporté ce prénom, trop pompeux à son goût. Mais étant une Grimaldi et une française de surcroit, elle ne pouvait porter n'importe quel patronyme. Mais n'en déplaise à ses parents, la jeune femme, dès son plus jeune âge, s'était vite rebaptisé Ellie, plus court et plus joli selon elle. « Je te l'ai déjà dis, une mauvaise chute ». Ellie est consciente que cette explication sonne faux et que le mexicain va avoir du mal à la croire. Mais elle s'en fiche, elle ne compte pas en dire un mot de plus. Elle sait se montrer têtue et bornée quelques fois la Grimaldi. « Et tu le fais à toutes tes patientes ton sourire colgate ? ». Détournement de conversation fait, c'est aussi une manière de savoir comment agit Esteban avec les filles. Si il s'avère être un véritable goujat avec sa gueule angélique et ses yeux bleus océans, ou s'il sait les traiter avec délicatesse et galanterie. Ellie préférerait qu'il soit gentil et courtois, mais elle ne l'a pas assez cerné pour être sur qu'il soit ainsi. Elle espère de tout cœur quand même.
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MessageSujet: Re: let me in, yeah let me get closer let me in, yeah let me get closer  EmptyDim 12 Oct - 23:08


Les vagues c'est un peu comme la vie. S'il n'y avait pas de creux, il n'y aurai pas de vague. La mer serai plate, la vie sans intérêt. Alors s'il faut descendre bas pour monter très haut, être malheureux pour ensuite être très heureux, je suis prête à en prendre le risque.

Il disait rarement non. Toujours le sourire aux lèvres et l'envie de vous serrer dans vos bras, il disait rarement non. Esteban était de ceux que chaque jours valaient sa peine et qu'il ne fallait pas se dire que le jour prochain serait pire que le précédent. Il préférait penser que le prochain jour valait l'autre si l'on ne faisait rien pour qu'il soit meilleur. Il ne pouvait pas se dire que chaque jours était pire que le précédent car cela voudrait dire que le bonheur n'existe pas et que l'on doit toujours s'attendre au pire et jamais au meilleur. Il est un optimiste, un joyeux et souriant étudiant en médecine. Il ne peut pas se dire ça. C'est impossible pour lui. Il aime à penser au meilleur. Il aime se dire que l'on peut être heureux, que chaque jour apporte une petite dose de bonheur et qu'il faut la saisir. Alors, il voulait pouvoir faire son job et rendre les gens heureux, souriants après avoir passez des heures en chirurgie, ou quelques temps en oncologie, ou encore à leur entrée aux urgences alors qu'ils ont la jambe cassée et une douleur incommensurable à supporter. En regardant le visage d'Ellie, il voulut la faire rire. Soignant ses plaies, lui posant un ou deux bandages là où la chair était à vif. En passant sur ses lèvres un bout de coton imbibé de désinfectant, en regardant dans ses yeux la honte qu'elle ressentait d'être dans ce état et ne pouvoir rien y faire à part attendre que ça passe. Il ne pouvait pas ne pas la faire rire un peu, détendre l'atmosphère. Ce n'est pas rien Ellie. Même en tombant dans les escaliers, on ne se fait pas autant de bleus. Pourquoi ne disait-elle pas la vérité ? Pourquoi ne disait-elle pas ce qui s'était passé ? Une chute dans les escaliers ne causaient pas ce genre d'ecchymose. Tout au plus, il y avait une ou deux contusions, une bosse à la tête. Mais on ne se retrouvait pas avec un oeil au beurre noir et une douleur aux hanches. Il avait bien remarqué comment elle se tenait la hanche, appuyant légèrement et sursautant un peu quand elle avait trop mal. Déjà, je t'appelle Elisabeth si ça me chante ma jolie. Et puis, vu ton état, tu pourras pas courir bien longtemps. Il posa les instruments de soin sur le chariot et la regarda droit dans les yeux. Un sourire Ellie, juste un sourire. Oui, il allait te faire sourire. Un seul et unique rire. Dis moi, tu sais que tu as de beaux yeux darling. Blague débile que les mecs sortaient parfois aux filles pour les faire tomber dans leur filet. Il voulait juste l'entendre rire un peu. Un petit rire. Même si il était étouffé et complètement moqueur. Et il ne manqua pas. Tu vois, je t'ai fait rire. Il sourit, complètement. Il ne voulait pas lui faire peur mais elle lui faisait peur à ne rien dire sur ce qui s'était passé. Il pouvait paraître chiant à lui demander toutes les cinq minutes la même chose mais il devait savoir. Le moyen le plus simple de savoir ce qui s'était passé était d'examiner son abomen. Si elle était tombée, elle n'aurait pas trop de bleu sur le flanc, au plus, un ou deux bleus. Si son hypothèse était exacte, elle aurait le ventre, le dos et les flancs remplis de bleus et sans doute une ou deux côtes fêlées. Ellie, tu peux t'allonger et soulever ton t-shirt jusqu'à la poitrine s'il te plait. Voir des femmes à demi nus ne le rendait pas tout excité et complètement remplis d'hormones comme la plupart des personnes du sexe masculin de l'université. Il aspirait à être un docteur, la pudeur ne devait pas faire partie de son vocabulaire ni de son caractère. Ellie sembla hésiter un peu. Esteban comprenait complètement. Elle voulait garder son secret car Esteban avait très bien compris que ce n'était pas une chute dans les escaliers. Si ça te gène que ce soit moi, je peux appeler un autre médecin si tu veux. Mais je ne crois pas du tout à ta version de la gamelle dans l'escalier car sinon, c'était une gamelle de trois étages consécutif avec roulé boulé et saut de l'ange à l'arrivé. Il ne faut pas être dupe. Ellie était une fille forte. Elle était intelligente. Douée dans son domaine. Et son meilleur ami, Maxim, était un étudiant en médecine. Esteban et lui se connaissaient un peu mais il était sur qu'il n'était pas au courant de l'état de la jeune femme sinon, ce serait lui qui serait en train de la soigner. Ellie, tu sais que si tu as des blessures cachés, il se peut que tu es des hémorragies internes. Je sais que tu n'es pas tombé. Et même si tu l'es, tu peux très bien t'être fêlées une ou deux côtes et avoir très mal. Il était inquiet pour elle. Elle avait l'air d'avoir mal, très mal. Il ne pouvait pas la forcer à se faire examiner. Premièrement, c'était contre les droits du patient. Et deuxièmement, elle était son ami, du moins, elle le devenait peu à peu. Il était hors de question qu'elle la force à quelque soit. Ce n'était pas dans la nature du jeune homme de forcer le destin. Il croyait dur comme fer que si quelque chose ne se passait pas comme prévu, alors c'est qu'il était ainsi. On ne force pas le destin. Il se mit juste en face d'elle et pris ses mains dans les siennes. Il la regarda longuement. Cherchant ses yeux. Voulant lui faire passer un message. Tu me laisses regarder Ellie ?! Ellie était têtue, butée. Esteban était dépassé par les événements. Il n'avait jamais eut à affaire à ce genre de situation, comment allait-il faire ? Que s'était-il passé Ellie ? Met fin à ses questions Elli. Esteban s'inquiétait pour tout. Il était du genre à toujours posé trois fois la même question quand Erwan ou Mackenzie ou Brett tombaient malade. Erwan le rembarrait facilement vu qu'il était lui aussi en médecine. Mackenzie lui demandait une bonne soupe et Brett lui disait de la fermer car il était encore plus malade avec lui en train de s'agiter autours de lui comme une poule mouillée. Mais là, il était étrangement calme. En situation de crise, il était toujours calme.
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MessageSujet: Re: let me in, yeah let me get closer let me in, yeah let me get closer  EmptyLun 13 Oct - 20:11

“Dès qu'on voit la moindre lueur de bonheur dans ce monde, il se trouve toujours quelqu'un pour la détruire.”
.neverland.

Ellie n'est pas à l'aise, assise sur ce brancard, face à Esteban. Elle grimace lorsqu'il tente de soigner les plaies qui lui recouvrent le visage. Son produit, il pique qu'elle se dit, mais elle se retient bien de faire part de son constat, le jugeant quelque peu puéril. Mais elle est comme ça Ellie, quand elle a peur, elle redevient cette enfant de cinq ans qui voudrait tant se réfugier dans les bras de ses parents. La peur la paralyse, la tétanise depuis quelques heures. Rien que le fait de penser qu'elle va devoir quitter l'hôpital seule la plonge dans une angoisse difficile à contrôler. Elle ne se permet plus de fermer les yeux, car chaque fois que la fatigue la prend par surprise et la contraint à clore ses paupières, des flashs de son agression l'assaille de toute part et lui donne envie de s'écrouler en sanglots à nouveau. Comment revivre après un tel drame ? Comment croire à nouveau en la magie de la vie ? Ellie n'en sait rien du tout. Pour l'instant, elle ne croit plus en rien. L'espoir et la joie de vivre la jeune femme l'ont quittés, en même temps qu'on lui a ôté sa dignité. « C'était un grand escalier. Je suis tombée de tout en haut ». La française n'est pas une fervente menteuse alors elle baisse la tête, laissant tomber ses cheveux longs et ondulés en avant, histoire qu'ils lui cachent un peu son visage. Le mensonge, Ellie n'a jamais supporté cela. Elle ne comprend pas ce qui pousse les gens à mentir sans cesse. Ils ne se rendent pas compte ce qu'une vérité dissimulée peut engendrer comme désastre. Les mensonges saccagent des vies, détruisent des familles, c'est un fait. « Alors ça, c'est petit monsieur Costa ». La jeune femme relève la tête vers Esteban et il offre une petite moue à la Ellie, mi moqueuse, mi faussement outrée. Elle lui aurait bien assigné une petite tape sur l'épaule qui ponctuerait ses paroles mais la française ne se juge pas assez proche de l'infirmier pour se permettre un tel geste. Elle le regarde lorsqu'il plante ses yeux dans les siens, mais ne parvient pas à soutenir le regard très longtemps. Ca la gène l'alpha, lorsqu'on la regarde ainsi. Alors elle rougit, baisse la tête, passe une mèche de cheveux derrière son oreille ou omet un petit rire gêné. C'est une grande timide la Grimaldi, depuis sa plus tendre enfance. « C'était tellement nul en même temps » dit-elle, un petit sourire accroché aux lèvres. Elle le trouve drôle le Esteban. Et apprécie particulièrement tous les efforts qu'il fait afin de lui changer les idées et de la faire rire. Elle ne le connait pas très bien, mais les rares fois où sa route a croisé celle du jeune homme, elle ne l'a pas regretté. Et ce matin, elle est bien contente et soulagée que ce soit lui qui s'occupe d'elle et pas Maxim, son meilleur ami, n'étant toujours pas au courant de son état. D'ailleurs, elle risque de passer un mauvais quart d'heure lorsque Maxim va apprendre la nouvelle. Mais tant pis, elle préfère le tenir loin de la situation pour le moment afin de le préserver. Parce qu'elle le connait son meilleur ami et il ne va pas rester de marbre face à ses ecchymoses. Ellie se raidit tout à coup lorsque Esteban lui demande de s'allonger et de soulever son tee-shirt. Elle s'est examiné le corps ce matin, elle a des bleus sur tout le corps pratiquement. Le ventre, les bras, les cuisses, les jambes. Si elle lui montre, il va vite comprendre la supercherie de l'escalier. Bien qu'il l'ait déjà plus ou moins deviné. « Je suis obligée ? Je t'assure je n'ai mal nul part ». Encore un message Ellie, encore un. Elle s'allonge tout de même, sans soulever son tee-shirt pour le moment. Elle le tient aux extémités, pour être certaine que l'infirmier ne lui relève pas de force, bien qu'elle se doute que ce n'est pas le genre de son ami de faire cela. Mais sait-on jamais. « Non n'appelle pas d'autres médecins, je préfère que ce soit toi qui me soigne » indique-t-elle, après une pointe d’appréhension. Surtout pas un autre infirmier, surtout pas un autre médecin. Elle a eu de la chance de tomber directement sur lui, c'est plus facile avec quelqu'un qu'on connait et en qui on a confiance. Mais Ellie comprend bien vite qu'elle va devoir abdiquer et tout révéler à Esteban, afin de ne pas mettre sa vie en danger. « Si je te montre, tu promets de ne rien dire à personne ? ». Elle lui offre un regard suppliant. Pour l'instant, il ne faut que personne ne soit au courant. Elle ne veut pas de la pitié des gens. « Promets le » qu'elle insiste. Pour Ellie, les promesses sont importantes. Alors elle espère qu'Esteban va respecter la sienne, au risque de compromettre leur début d'amitié. Elle ne soulève pas son tee-shirt tant que la promesse n'est pas scellée et c'est tout.
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MessageSujet: Re: let me in, yeah let me get closer let me in, yeah let me get closer  EmptyMer 15 Oct - 19:43


" J'ai compris il y a longtemps que si on se bat pas pour ce que l'on défend, on ne défend rien du tout. "

Il y a longtemps que Esteban avait compris que la vie était injuste. Qu'elle n'offrait que rarement des possibilités qui nous ouvriraient les portes du bonheurs, ou qu'elle nous donnerait facilement les clés pour une réussite. Il fallait se battre, encore et encore, combattre nos peur, les affronter les unes après les autres, sauter par dessus les obstacles, être le meilleur possible car si on abandonne un peu, ne serait-ce qu'une seconde ce qu'on a mis des secondes, des minutes, des heures et des jours, des mois et des années à construire, on peut s'effondrer sous le poids de l'attente, se dire que tout cela ne mène à rien et abandonner. Alors qu'il ne faudrait qu'un petit pas en plus, un pas de bébé en plus, pour achever ce qu'on passé une bonne partie de notre vie à construire. Ses études, Esteban les prend très au sérieux. Il aime ce qu'il fait, il a fait un choix, et s'y tient à la lettre. Alors oui, il était sérieux, passionné, ambitieux, compétitif mais il ne laisserait jamais ses amis tomber. Assis sur sa chaise roulante, faisant face à Ellie, il cherchait qui avait bien pu la mettre dans cet état. Comme lorsqu'il avait une étude de cas à étudier, comme lorsqu'un alcoolique ne voulait pas vous dire toute la vérité et qu'il fallait lui tirer les vers du nez, comme lorsque son père avait fait tous les stratagèmes possibles pour qu'il ne fasse pas des études de médecines. Il cherchait, il analysait, il manipulait un peu et ne se gênait pas pour la prendre par les sentiments. Il aurait pu évoquer Maxim qui était le meilleur ami de la jeune femme, mais il ne voulait pas pousser le bouchon trop loin. Il fallait essayer de gagner sa confiance, la mettre à l'aise, la soigner du mieux qu'il pouvait, ne pas la brusquer. Il voulait qu'elle ait confiance en lui. Ils ne se connaissaient pas tant que ça, quelques paroles échangés entre deux classes, sans doute une soirée ensemble et encore, et sans doute pas de flirts ou quoique ce soit. Ce n'était pas leur genre. Esteban étant bien trop timide, toujours propre sur lui, jamais à flirter avec différentes filles chaque jours qui passaient. Il aimerait se dire qu'il trouvera la bonne personne avec qui passer le reste de sa vie dans les années qui suivront. Il aimerait se dire qu'il ne sera pas comme son père à cinquante ans passé à se dévergonder avec des filles plus jeunes, des filles de l'âge de sa propre fille afin d'oublier la douleur de sa femme décédée. Il voulait espérer Esteban. Il est un demandeur d'espoir. Il examinait Ellie de manière méthodique, très professionnel. Etant de nature très calme, il était un peu sous le choc de voir tous ces bleus sur la jeune femme. Maudit escalier then. Il ne me semble pas que tu sois si maladroite pourtant princesse. Esteban n'était pas née de la dernière pluie. Une chute dans les escaliers ? Et puis quoi encore. Ellie n'est pas du genre à mentir délibérément, il le voit bien à son inconfort, à sa manière de gesticuler quand elle parle de ses blessures. Elle n'est pas sûre d'elle en ce moment car le mensonge n'est pas une chose familière pour elle. Ellie est franche. Pas une menteuse. Petit comme toi. T'as vu ta taille par rapport à moi ? Ridicule. Il arrivait à la faire rire, il arrivait à la détendre un peu, à alléger l'atmosphère. Ils arrivaient à communiquer malgré ses gémissements de douleur quand il passait du désinfectant sur des plaies ouvertes de ses bras, son arcade sourcilière ou sa lèvre gonflée. Mes blagues ne sont pas nulles. Elles sont uniques en leur genre. Gamin le Esteban. Sous cette façade de mec sérieux qui ne fait pas de bêtises, il y a un grand enfant. Un enfant qui a du apprendre tout seul à faire du vélo, ou qui n'a pas su faire sa transition entre un petit enfant et un adulte devant se gérer par lui même. Alors il riait avec Ellie. Mais il fallait passer aux choses sérieuses, il fallait terminer l'examen en beauté. Malgré que la sienne soit abîmée par les bleus qui parcouraient sa peau blanche. Tu n'y es pas obligé mais je te le conseille fortement Ellie. Il ne pouvait pas et ne voulait pas la forcer. Il n'était pas de ce genre, la forcer à faire quoi que ce soit qui soit contre son grés, mais en tant qu'infirmier il ne pouvait pas ne pas terminer l'examen et les soins. Il fallait qu'il regarde, il le fallait. Elle s'allonge, tenant son t-shirt serré dans ses poings, elle a les articulations blanches tant elle serre fort. Elle panique quand il lui demande si elle veut quelqu'un d'autre. D'accord, d'accord, calme toi. Je le ferais. Mon dieu Ellie, que t'est-il arrivé ?! Il ne comprend pas son envie de n'avoir aucun témoin. Elle d'habitude très sociable, se ferme, se cloître dans une bulle. Je te le promet. Et de toute façon, le secret médical m'interdit de le dire à qui que ce soit sans ton consentement. Tu peux me poursuivre pour ça ! Il rit un peu. De manière ironique. Parce que c'est totalement vrai. Si jamais il dit à quelqu'un ce qu'Ellie lui montre ou dit dans une salle de soin, il risque d'être poursuivis si elle vient à le savoir. Je te le promet Ellie. Il prend une de ses mains dans les siennes et la serre un peu, façon poignée de main gentille. Elle le regarde avec ces yeux suppliant, complètement perdus. Qu'il y a-t-il sous ce tee shirt nom de dieu !  
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MessageSujet: Re: let me in, yeah let me get closer let me in, yeah let me get closer  EmptyMar 21 Oct - 17:13

“Sans souffrance, comment connaitre la joie ?”

.john green.

Ellie détaille les traits d'Esteban avec attention. Elle voit à quel point il se concentre pour soigner ses plaies et devine la passion qui l'anime pour ce métier. Ses gestes sont précis, délicats, voir tendre. Il ne brusque pas la jeune femme et prend son temps pour lui refermer toutes ses blessures. Ellie a l'impression que le temps s'est arrêté. Un sentiment de sécurité l'entoure, la protégeant ainsi de l'extérieur et des dangers qui pourraient l'a prendre d'assaut à nouveau. Elle souhaite que ce moment se termine le plus tard possible. Histoire de ne pas se retrouver seule trop tôt, trop vite. Là demeure toute son appréhension à vrai dire. Depuis son agression, Caleb ne l'a pas quitté, et à peine l'eut-elle laissé à l'hôpital qu'Esteban prenait le relais. Alors comment va -t-elle faire lorsque plus personne ne sera à son chevet et qu'ils la laisseront à ses démons les plus noirs ? Ellie balaie d'un léger mouvement de tête ces pensées obscurs. On y pensera plus tard qu'elle se dit. Oui plus tard. « C'est que tu me connais vraiment pas si tu dis ça. Surtout depuis que j'ai eu mon accident d'avion, je suis miss catastrophe » déclare-t-elle, sans trop en dire non plus. Mais il est vrai qu'avec de la motricité en moins dans un bras, il est plus aisé de faire tomber des objets ou tout sorte de choses que la jeune femme a du mal à attraper ou à déplacer. Quelques fois, son bras s’engourdit, alors ce n'est même pas la peine de tenter d'en faire quoique ce soit. Ce handicap a beaucoup miné la française, après l'incident. Mais au fil des mois et des séances de rééducation, elle a su y faire face et s'adapter à ce nouveau mode de vie. D'autant que gauchère de naissance, Ellie a même du apprendre à écrire de la main droite. Ce qui lui a offert la plus laide des écritures, semblables à des hiéroglyphes. Mais bon on s'y fait lorsque l'on a pas le choix. « Tout qui est petit est mignon à ce qu'on dit ». Tralala. Limite elle ne tire pas la langue pour ponctuer sa remarque. Faire la gamine, ça l'amuse grandement la Ellie. Parce qu'au fond, sa part enfantine n'a jamais disparu. Ce n'est pas pour rien si elle continue de regarder tous les soirs des disneys avant de s'endormir, sans quoi elle n'arrive à fermer l'oeil. Véritable berceuse pour la jeune femme, elle ne sait plus s'endormir sans son disney du soir, comme un bébé ne sait dormir sans sa tétine ou son biberon de la nuit. Ellie préfère le monde des enfants, tellement plus beau et féérique que le monde adulte, dans lequel elle se sent trop à l'étroit. Les responsabilités, ça l'effraie. Tout comme l'atmosphère d'un hôpital. Ca l'a toujours étouffé. Alors elle se concentre sur Eesteban et ses blagues à deux francs cinquante qui lui arrachent un sourire, il faut bien l'avouer. « Oui c'est bien ce que je dis... elles sont nulles » insiste-t-elle, un léger rictus moqueur en coin. Elle le titille et l'embête, parce que ça lui permet de penser à autre chose et de décompresser. Et puis Esteban est bon public et n'hésite pas à entrer dans son jeu, ce que la monegasque apprécie beaucoup. Il a bien compris que pour apprivoiser la confiance d'Ellie, il ne faut pas la brusquer et la laisser venir d'elle-même. Et c'est pour cela qu'Ellie finit par accepter les doléances de son infirmier préféré. Elle comprend aussi que si elle ne lui montre pas l'étendue réelle de ses plaies, cela risque d'avoir des répercussions très grave sur sa santé. Et pour avoir frôler la mort une fois, elle a conscience de la beauté de la vie et juge qu'elle est bien trop jeune pour ne plus profiter des rayons de soleil cuisant sa chair ou ne plus aller à disneyland ( son endroit favori ) avec ses frères. « Jamais tu n'en parles d'accord ». Même si Esteban a scellé sa promesse, elle souhaite une dernière confirmation. Elle le regarde, avant de remonter doucement son tee-shirt jusqu'à sa poitrine, laissant apparaître les nombreuses ecchymoses qui jonchent son ventre. « Je me suis faite agressée hier soir » confie-t-elle, d'une voix chevrotante. Les larmes menacent à nouveau de s'écouler alors elle regarde le plafond et tente par tous les moyens de contenir cette tristesse qui ne cesse de la hanter depuis hier soir. Ce n'est pas le moment de craquer à nouveau s'indigne-t-elle intérieurement. « J'ai ce genre de bleus sur tout le corps... les jambes, les bras, le dos... ». De partout quoi. Plus sûrement quelques côtes fêlées mais Esteban allait bien s'en rendre compte en l'auscultant. Une boule formée dans sa gorge l'empêche d'en dire plus. Elle se concentre alors sur sa respiration et se calme petit à petit. « Dis moi ce que tu en penses. Les blessures sont graves ? » ose-t-elle demander. Parce que franchement, son corps lui fait souffrir le martyr depuis des heures, bien qu'elle ait déclaré le contraire quelques instants plus tôt. Elle voudrait supplier l'infirmier de lui injecter des doses de morphine, tant la douleur lui est difficilement supportable. Mais elle ne dit rien, histoire de ne pas passer pour la junkie de base. Et puis elle se dit qu'il connait son métier et doit bien voir qu'elle se crispe à chaque mouvement. Alors pitié Esteban, do something.
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MessageSujet: Re: let me in, yeah let me get closer let me in, yeah let me get closer  EmptyDim 2 Nov - 16:45


" Même si nous sommes mortels, nous sommes avant tout vivant. " Gossip Girl.

Les cicatrices sont les raisons de notre force. Elles nous rappellent à chaque instant de notre vie que nous ne sommes pas invincibles, que nous sommes mortels, odieusement et ridiculement à la merci de chaque personnes qui passent devant nous. La fragilité humaine est affreusement effrayante et c'est en regardant nos blessures que l'on se rappelle tous les jours qu'il faut qu'on prenne soin de soit et qu'on ne laisse pas la vie nous diriger, mais que l'on dirige notre vie. Esteban aurait très bien pu laisser sa vie le diriger lorsque sa mère est morte, lorsqu'il a du quitter son amour d'enfance, lorsque son père les a emmené, son frère, sa soeur et lui à l'autre bout du monde, lorsqu'il a du prendre part dans l'entreprise mais à dis littéralement à son père d'aller se faire foutre avant de quitter la maison et de s'inscrire en école de médecine à Sydney. Mais non. Esteban a dirigé sa vie, il a fait en sorte que lui compte et seulement lui en laissant quelques personnes entrer parfois sans forcément marquer son coeur de manière indélébile. Il les laisse entrer, les regarde, les observe, s'attache un minimum et ensuite juge si ils sont digne d'avoir une place dans son coeur ou non. Ce n'est pas forcément naturel pour lui de s'attacher car il connaît la peine qui suit une perte. Il ne veut pas la ressentir encore une fois dans sa vie. Mais Ellie. Ellie est différente. Elle sourit, elle rit, elle parle, elle séduit avec son regard perçant et chaleureux. Elle ne fait pas de faux semblant. Elle donne ce qu'elle peut et n'attend rien en retour. Alors l'aider, c'est le moins qu'il puisse faire pour la jeune femme. Elle a déjà eut son lot de peine. Cela se voit. Et on ne peut décemment pas rater son handicap de son bras. La connaissant un peu et étant proche de Maxim, il savait qu'il n'était pas rare qu'elle fasse tomber des objets, les casse. Mais Esteban s'en fiche lui. Il la trouve parfaite comme elle est. Juger les personnes qui l'entoure, ce n'est pas son genre. Juger si ils peuvent entrer dans son coeur et potentiellement lui faire du mal, oui. Mais juger une personne en lui même, non. Tu es donc miss catastrophe. Enchanté de te rencontrer. Il continua ses soins. Pensant son front, appliquant des crèmes cicatrisantes sur des coupures mineures, désinfectant les plaies qu'il n'avait pas encore soigné. Il prend son temps, il est méticuleux. On ne peut pas être négligeant lorsque l'on travaille dans le service médical. Il faut être patient, méticuleux. Et de la patience, Esteban en avait. Il faisait attention à tout pour ne pas rater une seule plaie qui pouvait facilement s'infecter. Je ne peux qu'approuver. Il l'avait dit en murmurant mais étant très proche de son oreille à ce moment là, il était sur qu'elle avait entendu. Esteban n'était pas du genre à draguer. Il préférait largement faire des petites allusions adorables. Rarement. Mais il ne se privait pas pour autant. Ellie, malgré ses blessures, est une belle fille. Pourquoi le cacher. Ils plaisantent ensemble, se lance des boutades, s'amuse dans ce temps de crise car malgré les sourires et les rires qui résonnent dans la salle de soin, Ellie est blessé et ne veut pas dire au jeune homme ce qui lui est arrivé. Tomber dans les escaliers ? Mon oeil. Esteban n'y croit pas une seconde. Il sait reconnaître lorsque quelqu'un lui ment. Comme un super pouvoir à la Emma Swan. Et elle ment lamentablement la Ellie. Cependant, la technique de l'infirmier semble fonctionner car elle se laisse faire peu à peu. Il ne faut pas pousser lorsque l'on affronte un obstacle. Il faut l'amadouer, le laisser venir à nous et ensuite frapper un petit coup qui fera s'effondrer tout l'édifice avec un minimum de force. Ellie était comme ce mur qui s'effrite peu à peu au fil des caresses. Elle se laisse faire et s'allonge sur la table de soin. Esteban prend le visage le plus doux qu'il a, la regarde doucement. Il lui promet que tout restera entre eux. Qu'il n'y aura pas de fuite. Elle sait qu'il connaît très bien Maxim et que le jeune homme, lui aussi étudiant en médecine, débarquerait en trombe si il savait l'état d'Ellie. Promis. Croix de bois, croix de fer, si je mens, je vais en enfer. Il appose un petit sourire sur son visage, histoire de la rassurer. Elle lève alors peu à peu son t-shirt, dévoilant sa peau marbré de bleus et de contusion. Esteban n'en croit pas ses yeux et reste silencieux. Elle s'est faite agresser. Il le savait. Il avait bien deviné. Oh Ellie ! Silencieusement, il prend du coton et du désinfectant. Il désinfecte les plaies ouvertes, elles sont peu profonde mais on remarque bien la forme de coups de pieds donné avec des chaussures sûrement très lourde et épaisse. Elle devait souffrir le martyr. Esteban n'arrivait pas à souffler un mot, il était concentré, très concentré. Lui qui adore parler était anormalement calme. Ce calme qui couve une tempête car si elle ne voulait pas le dire à Maxim, craignant sa réaction, c'est parce qu'elle n'avait jamais vu Esteban en colère. Rancoeur et vengeance. C'était ce qui le définissait dans ce genre de situation. Il n'était pas violent, ni agressif. Il était calme, trop calme. Il échafaudait des plans afin de faire payer aux enfoirés qui avait blessé son amie. Ellie s'inquiétait et à sa dernière phrase, il releva les yeux de son corps parsemé de marques de coups et blessures. Tu dois porter plainte. Et je ferai en sorte que le enfoirés qui t'ont fait ça passe un sale quart d'heure. Sa voix était froide, pleine d'aigreur et de colère. Froide et plate. Glaciale comme la colère qui bouillonnait en lui. Esteban était un colérique glacial. Son père et son frère en étaient témoins. Et cette garce de l'année dernière aussi. Elle avait payé cher, et continuerait à payer cher de l'avoir extorqué comme elle l'avait fait. Tes blessures n'ont pas l'air d'être trop grave, juste des contusions et des bleus sur le ventre. Je vais demander à un médecin de te faire passer quelques radios pour tes côtes qui ont l'air cassés et s'assurer qu'il n'y a pas de dommages internes. Il n'arrivait plus à sourire, à ne serait-ce que la rassurer car pour le moment, tout ce à quoi il pensait était de trouver ceux qui lui avait fait ça et les rendre aussi misérable qu'ils étaient à l'intérieur. Il prit le téléphone sur le mur et demanda à l'infirmière de garde de faire passer un docteur afin qu'il termine les soins, les radios et ce qui s'en suivait. Et demanda une très grande discrétion. Heureusement pour lui, le médecin en charge avait un faible pour lui et donc ferait tout ce qu'il demanderait. Elle arrive. C'est une docteur qui vient pour tes radios. Elle sera très discrète. Il s'assit près d'elle et lui prit la main. Premier vrai contact depuis le début de toute cette histoire. Esteban la regarde avec attention. Elle a l'air épuisée. Vidée. Ellie. Viens là. Il se lève et la prend dans ses bras. Comment peut-on battre une jeune femme comme elle ? Qui peut bien penser à faire du mal à une personne comme elle ? Qui ? Esteban est désarmée devant son regard.
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MessageSujet: Re: let me in, yeah let me get closer let me in, yeah let me get closer  EmptyMer 12 Nov - 20:15

“ On a pas besoin d’un conte de fée, on a juste besoin de quelqu’un avec qui on est bien. ”

.grey's anatomy.

Le milieu hospitalier est un milieu hostile, peu enclin à vous faire sourire, à vous mettre à l'aise. On ne reste jamais bien longtemps dans un hôpital, trop préoccupé à vite en quitter les lieux. Ellie, le sait, elle y a vécu plusieurs mois suite à son accident. On y dort pas, réveillé par des râles de souffrances et les bip d'appels des infirmières. On ne s'y restaure qu'avec de la nourriture aussi ragoûtante qu'immonde. Ellie a détesté son séjour entre des murs si froids et inhospitaliers. Elle n'a d'ailleurs jamais compris pourquoi on ne décorait pas un hôpital avec de la couleur et de la vie ? Pourquoi s'acharne-t-on à déprimer les malades avec des couleurs aussi froides ? Pourtant, à l'heure actuelle, en compagnie du bel infirmier Esteban, Ellie se sent sereine. Il possède cette faculté à détendre l'atmosphère et à faire de ce moment difficile pour la jeune femme une escapade agréable dans la dure journée qui l'attend. Parce qu'après l'hôpital, c'est au commissariat que doit se rendre Ellie. Elle l'a promis à Caleb. Et Ellie, les promesses, elle les honore toujours. Du moins elle essaye. « Enchanté aussi monsieur... blagues nulles » réplique-t-elle, un brin de malice dans la voix. Un petit sourire s'affiche sur son visage. Elle a presque oublié cette sensation que procure un simple sourire. Mélange de joie et d'enthousiasme. Ellie a toujours été une enfant joyeuse, rigolote, à s'enthousiasmer pour une jolie fleur ou son disney préféré qui passe à la télé. Elle a toujours profité de la vie à fond, tentant de masquer sa fragilité et son âme sensible par des blagues et des éclats de rire à tout bout de champ. Ellie ne répond rien à la remarque d'Esteban. Elle perçoit une sorte de drague derrière ce genre de paroles. La timidité de la jeune femme revient au galop. Cette dernière sent son visage s'empourprer et baisse la tête. Ses cheveux bruns tombent devant et cache quelques peu ses traits de poupées. L'amour, draguer, Ellie n'a jamais été à l'aise avec ces trucs-là. Les compliments, elle les balayent d'un revers de la main gênée. N'ayant pas une estime d'elle-même élevée, elle ne croit pas les dires de ses amis ou ses petits amis lorsqu'ils font un portrait élogieux de la française. « Ca serait dommage que tu ailles en enfer quand même... » dit-elle d'une petite voix, relevant son regard vers l'infirmier. C'est un compliment détourné, sa façon à elle de répondre à sa gentillesse de tout à l'heure. En mode tu es bien trop mignon et gentil pour finir dans les bras de satan. Avec ta belle bouille et tes yeux qui ressemble à une pierre précieuse. Mais ça, Ellie se garde bien de le dire à voix haute. Mais elle le pense très, très fort. Des fois qu'Esteban arriverait à capter ses pensées. Sait-on jamais. La Grimaldi finit par abdiquer et, allongée sur le brancard, dévoile son abdomen tuméfié. Elle n'ose pas lever les yeux vers Esteban, mais le silence oppressant qui s'installe en dit long sur l'état d'esprit du jeune homme. Un œil vers le visage de l'infirmier pour s'apercevoir que ses traits sont crispés. Mince, ce n'était pas le but d'Ellie en lui montrant ses plaies. Bien au contraire. Mais mise en confiance par son ami, elle lui a exposé son secret sans crainte. « Ne va pas te mettre en danger Esteban. Ca n'en vaut pas la peine ». Je n'en vaux pas la peine, eut-elle envie d'ajouter. C'est son grand défaut à Ellie. Persuadée qu'elle ne vaut pas tripette, qu'il faille qu'elle fasse ses preuves sans arrêt pour s'imposer. Une confiance en soi facilement ébranlable. Un rien la déstabilise, lui faire perdre tous ses moyens. Et cet incident d'hier soir, l'agression, risque bien de laisser des séquelles irréversibles chez la jeune femme. Son côté introverti va sans doute se réveiller, parce qu'à l'heure actuelle, Ellie songe déjà à son trajet seule jusqu'au commissariat et la peur lui tiraille le ventre. « D'accord » répond-t-elle simplement à Esteban lorsqu'il lui informe que ses examens médicaux vont se poursuivre avec un médecin. Elle a confiance en lui et sait qu'il ne la laissera pas entre les mais de n'importe qui. Ellie se redresse sur le brancard et son cœur vient taper sa poitrine lorsque son ami lui prend la main. Elle lève ses yeux bruns vers lui, quelque peu gênée et timide. Esteban l'invite à le lever avant de la prendre dans ses mains. D'une part son malaise se renforce, mais d'autre part, elle apprécie l'étreinte chaleureuse de mexicain. Elle en profite quelques instants, fermant les yeux et respirant le parfum envoûtant du jeune homme avant de s'éloigner de lui. « Merci Esteban. Merci pour tout ». De m'avoir aider, d'avoir été là. Le médecin arrive dans la pièce, invitant la française à la suivre. Ellie envoie un dernier sourire à Esteban avant de quitter les lieux. Chaque personne qu’on s’autorise à aimer, est quelqu’un qu’on prend le risque de perdre.

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