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 |  Sujet: feelings mixed drinks ( eileen ) Dim 6 Déc - 17:05 | |
| I don't feel pain like you. For me, it's like a pucnh of joy, a kick of happiness.
~~~~~~~~~~ Ce n'était pas pour rien qu'elle était revenue. Qu'elle avait déplacé son quotidien dans cette ville qui l’accueillait si souvent. La nouvelle orléans et son atmosphère si vintage, si ancienne, ce décors digne d'un film dans lequel elle vivait jour après jour, fuyant la vérité. Il fallait bien qu'elle retourne à New York un jour, qu'elle voit vraiment la vérité en face. Alors elle était là, à l'hôtel Surey, dans sa chambre à chercher un appartement frénétiquement. Elle était dans l'hôtel de son ex petit ami et il était hors de question qu'elle n'y passe encore une nuit en dehors de celle ci. De plus, il fallait qu'elle contacte la fille qu'elle détestait le plus au monde afin de mettre enfin la main sur la putain de vidéo qui ferait du mal à Roman. Le magasine plein d'annonces d'appartement tous plus sublime les uns que les autres étalés devant ses yeux, elle choisissait un appartement toutes les deux pages, essayant d'avoir un bel appartement qui n'ait pas un loyer exorbitant et qui soit à son goût. Ce qui était très difficile vu les goûts éclectiques de la jeune femme, aussi changeant que les courants marins. Alors elle cherchait, encore et encore, cherchant à se débarrasser de cette tâche si inconvenant, répondant parfois aux mails de son patron – qui devrait changer dans les prochaines semaines d'ailleurs – et ainsi, elle finit la tête dans son ordinateur en train de ronfler sur une pile de feuilles de magasines. Elle dormit du sommeil du juste, complètement abrutie par les médicaments contre la grippe qu'elle avait pris à cause d'une malheureuse toux, et de sa coupe de champagne. Médicaments et alcool. Elle n'y faisait même plus attention. Sa santé en jeux, son avenir dans ses mains, elle prenait une pente glissante et se voyait couler petit à petit dans un océan sans fond, tentant à peine de se débattre pour rester à la surface de cette étendue bleue. Son téléphone à côté d'elle, comme toujours, sonnait, sonnait. À n'en plus finir. Elle l'entendait à peine. À peine consciente, flottant dans une brume nuageuse, épaisse. Giulia avait cette faculté d'occulter tout ce qui était autours d'elle lorsqu'elle dormait. Le confort inexistant de sa couche, les bruits parasites qui faisaient éruption durant son sommeil. Rien ne l'empêchait de trouver du repos là où elle le pouvait. A part quand on frappait comme si le diable était à vos trousses à la porte de sa chambre. Le bruit de plus en plus fort résonnant dans la pièce, elle finit par ouvrir peu à peu les yeux, complètement dans le coaltar. Elle se leva, lourde de péchés et de médicaments. « Quoi putain ? » La personne qui l'a réveillée d'un sommeil si profond devait avoir une putain de bonne raison parce que sinon, elle allait sérieusement péter une durite. Ouvrant la porte, portant à peine un t-shirt sur elle et un minuscule string noir, elle fit face à la blonde aussi névrosée qu'elle qu'était Eileen Rosenbach. « Putain de merde. Fallait que ce soit toi. » De toutes les personnes qu'elle voulait voir, Eileen était la dernière personne sur sa liste. Et encore si elle y apparaissait. Mais Giulia et son incroyable faculté à oublier que la vie continuait de tourner, même si elle n'y faisait que de brèves apparitions, avait oublié que ce soir était le grand soir. « Ok ok, laisse moi deux minutes pour enfiler une tenue descente sur moi. » Elle prit un leggings noir épais, et un pull de la même couleur dans sa valise remplie à ras bords de vêtements simples mais griffés. Giulia ne portait que des vêtements de qualités et en coton. Merci maman de l'avoir élevée comme une princesse. Téléphone et liquide dans un minuscule sac à bandoulière, une paire de gants, sa paire de Jeremy Scott noire au pieds et la voilà prête. « C'est bon, Blondie a finis de râler ?! On peut y aller maintenant ?! » Eileen et Giulia ensemble dans une mission commando. Du jamais vu. Son gros manteau bleu marine sur les épaules, ses longs cheveux attachés à la va vite dans un élastique, les deux jeunes femmes finirent par quitter l'hôtel non sans s'être appelé de tous les noms dans l'intervalle. Giulia avait bien entendu, une belle flasque de whisky dans la poche intérieur de son manteau et ne manqua pas de prendre une belle gorgée. Elle le devait bien si elle voulait supporter Eileen durant toute leur épopée. « Tu sais au moins où il habite Astoria ? Tu te l'es tapée aussi ? » Sarcastique et surtout de mauvaise humeur pour avoir été réveillée de la sorte, Giulia était une véritable peste ce soir là. Entrant dans la voiture noire qu'Eileen avait probablement louée pour la nuit, les deux jeunes femmes se lançaient des regards en faïence. L'une aussi énervée que l'autre pour passer la nuit en sa compagnie. Giulia regardait par les vitres de la voiture luxueuse, complètement inerte aux paroles sans aucuns intérêt pour elle de la blonde. « Ouais ouais, t'as fini de causer pour rien ou pas ? » Ton glacial, regard dédaigneux. Autant Eileen était une princesse au cœur de glace, autant Giulia était une peste avec un dédain royal. Les voitures de New York en pleine nuit était aussi nombreuses qu'en plein jour. Les lumières de la ville illuminaient chaque centimètre carrée de la métropole, ne laissant aucuns passants dans le noir total. « Bon, le plan est toujours de prendre la vidéo de Silver chez Astoria, hein ? Pas de trucs tordus. » Eileen était vicieuse. Comme son cousine Roman. Alors Giulia prenait ses précautions, ne laissant aucune place au doute. « J'ai eu des infos de Silver. Apparemment, Astoria aurait une belle bibliothèque où il range tout. On devrait commencer par là. » Giulia avait approcher la brune juste pour ça. Silver Elias-Bell. La reporter d'après elle qui voulait faire un documentaire bien centré sur la jeunesse montante des affaires aux Etats Unis. Roman Da-Russo était bien entendu en première ligne. Sauf que la jeune femme avait des entrées avec l'Astoria, homme qu'elle fréquentait à en entendre certains. Enfin, rumeurs qui furent à moitié confirmer par Silver lors d'un tête à tête entre filles avec Giulia. La brésilienne avait pratiquement manipulée la jeune femme pour obtenir des infos sur ce reportage. Et elle n'en était pas fière. Mais il le fallait pour protéger Roman. « On est arrivée ? » Au pied d'un grand immeuble, d'une porte majestueuse, Giulia prit une gorgée de sa flasque afin de se donner un peu de courage liquide. |
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Kevin F. Tatcher there's no place like berkeley › prénom, pseudo : alo.
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