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You bring good to my lonely life, honestly, it’s hard for me to look into your eyes - ( cameel )

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MessageSujet: You bring good to my lonely life, honestly, it’s hard for me to look into your eyes - ( cameel ) You bring good to my lonely life, honestly, it’s hard for me to look into your eyes - ( cameel ) EmptyMer 28 Oct - 23:57

And I know she'll be the death of me, at least we'll both be numb
And she'll always get the best of me, the worst is yet to come
But at least we'll both be beautiful and stay forever young
This I know.


1er rp avec le Killian :plop:

~~~~~~~~


Le bar était blindé. La semaine venait à peine de commencer et le voilà déjà à vouloir sérieusement casser la tête de tous les petits merdeux de la ville sur le bois sombre du bar. Killian regardait les jeunes femmes passer avec son regard aussi perçant qu'un faucon. Il regardait, admirait les courbes des femmes avec une envie plus que visible d'en faire une son dîner. Mais il avait à peine le temps de bien admirer qu'une ou deux petites blondes surgissaient dans son esprit. Il savait qu'en retournant à Salem, il aurait eu à affronter le fantôme de son défunt mariage. Son cœur, si épris de Marley n'avait jamais complètement guérie. Il avait toujours et en aurait sans aucuns doute toujours, des sentiments pour la jeune femme. Un amour pareil, malgré le fait qu'il soit destructeur et impossible à contrôler, ne guérie pas en une année, ou deux, et même trois ne suffisent pas. Pourtant, en essuyant avec vigueur le bois du bar, il pensait aussi à cette autre blonde, cette autre fille qui le charmait, qui l’envoûtait malgré qu'elle soit hors de porté, malgré que son ancien ami n'y soit fiancé. Cameel. Une beauté ravageuse, pas autant que Marley, mais plus dans la maturité que son âge lui donné. Plus dans l'aventure qu'elle représentait. Le bar plein il y a à peine une demi heure se vidait à une vitesse folle. Ce qui ne déplaisait pas à Killian. Il en avait marre de ce job, malgré que le contact humain soit des fois si plaisait, la plupart du temps, il n'arrivait simplement pas à comprendre la psychologie si basse des hommes et des femmes qui se plaignaient sans arrêt de leur problème. Il n'y arrivait pas. Ancien toxico, ancien alcoolique, ex mari, orphelin. Il avait sans aucuns doute de quoi se plaindre et pourtant, il prenait sur lui, il renflouait tout, il gardait sa bouche fermé et ses yeux secs. Pas une larme, pas un cri, pas un seul pas qui le pousserait à sauter du haut d'une tour. Non. « Killian, ce verre est assez propre chéri. » Angelica, sa collègue, toujours là pour l'aider et lui rappeler qu'un verre ne se ponce pas, mais s’essuie. Il avait la mauvaise habitude de se perdre dans ses pensées et d'essuyer un verre à l'infini. Il en avait même casser un, un jour, l'ayant trop serré entre ses mains. « Merci Angelica. Je vais y aller. A demain. » Un simple sourire, un signe de la main. Killian a toujours été un jeune homme souriant, même quand tout allait mal. Même quand sa vie ne tenait qu'à un fil. Prenant son sac à dos contenant son short et son t-shirt noir, une paire de basket usée et sa serviette de sport, il se dirigea vers l'endroit où l'on s'attendait le moins à le voir. La boutique de magie de la famille Warren. Plus particulièrement de Cameel Warren. Passant par derrière, à travers un dédale de ruelle qui menait à la cave, il commença à se préparer à en prendre pleins sur la tête. La chose la plus paradoxale dans sa situation, lui, qui criait haut et fort que la magie n'était qu'un tissus de bêtise, avait pourtant le chic pour s'enticher et fréquenter des croyants. Il n'y a qu'à voir son ex femme, Cameel, Selina, Levanah. Les femmes de sa vie sont étroitement liés à cette croyance et pourtant, il s'évertue à ne pas s'en mêler. Il prit son téléphone et composa un numéro qu'il connaissait par cœur à présent. « Cameel ? Je suis là. Tu peux me faire entrer s'il te plait. » Let the show begin.~

Trois heures plus tard. La nuit touchait à sa fin. Les trois heures du matin pointaient le bout de son nez. Et Killian en avait un en très mauvais état. Mais il était satisfait de lui même. Il avait enfin réussi à venir à bout de ce connard de Marvic qui se croyait plus fort que lui depuis son arrivé au club. Cameel n'était pas qu'une gérante de boutique de magie, elle était aussi à la tête d'un fight club clandestin dans la cave de son magasin. Magasin qui devenait une couverture pour elle. Pari, combat, spectacle. Elle gérait un vrai petit business parallèlement à sa boutique vintage. Chose  Killian appréciait beaucoup chez une femme. L'indépendance. Malgré que la boutique soit familiale, elle avait réussit à y faire autre chose. « Beau combat Killian. T'en as dans ces bras en fait hein. » Julian, un autre adhérant du club, le charriait gentiment, chose que Killian arrivait à supporter. « Je pense que mes dix ans de boxe quand j'étais plus jeune m'ont servi à quelque chose. » lui répondit le brun avec un sourire. Killian aime bien qu'on le charrie, juste pour pouvoir répondre et montrer que ce n'est pas parce qu'il n'a aucuns diplôme qu'il est idiot ou incompétent. Allant dans les vestiaires aménagés pour certains, les VIP du carré dirons-nous, il songea au doux visage de la blonde. La propriétaire des lieux semblait plus que soucieuse et ailleurs cette nuit et il comptait bien connaître la raison de ce regard songeur et rêveur. Sa douche prit une dizaine de minute, le temps d'enlever les traces de sang séchés, d'apaiser la douleur de ses mains et de calmer son esprit lubrique par un bon jet d'eau froide. Il enfila juste son boxer et son jean usé, sa paire de converse basse noire et blanche au pied et un fin débardeur blanc sous un pull ajusté bleu clair faisant ressortir ses yeux. Les muscles fins mais bien visibles du jeune homme était un atout majeur pour lui et il en prenait soin par un mode de vie bien différent de celui qu'il avait adopté il y a bien des années. « Cameel ! Enfin, je réussis à te voir depuis le début de la soirée. » Sourire angélique et regard taquin. Killian montrait de la seule manière qu'il connaissait son intérêt pour la jeune femme, en la taquinant du regard et en lui souriant outrageusement. Son corps fin et ses courts cheveux blonds donnaient un air d'ange à un regard perçant et enjôleur. Dire qu'il y a quelques années, lui même avait adopté le look blond platine. « Tu vas bien ? Tu m'as l'air ailleurs ma belle. » Il notait tout chez elle. De la dernière manucure au regard soucieux. Tout. Il s'intéresse à elle. Chose qu'il ne fait que pour très peu de personne dans son entourage. Très très peu. Même Levanah qui partageait sa couche depuis un bon bout de temps ne bénéficiait pas de cet intérêt plus que marqué.  
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MessageSujet: Re: You bring good to my lonely life, honestly, it’s hard for me to look into your eyes - ( cameel ) You bring good to my lonely life, honestly, it’s hard for me to look into your eyes - ( cameel ) EmptySam 14 Nov - 17:58

Cameel avait toujours eu l’étoffe d’une sportive. Elle avait le mental pour se battre et affronter les épreuves. Elle avait depuis toujours, l’esprit d’une indépendante, accro à l’adrénaline causée par toutes les activités qu’elle pouvait pratiquer et plus encore, elle était désespérément addict au sentiment de liberté qui l’envahissait lorsqu’elle finissait par finir première, escalader le plus haut, frapper le plus fort… C’était une compétitrice, une championne. Une ancienne dorure du monde sportif. Mais pour l’instant, dans la rue, elle marchait sans réel but ni grande motivation, dans une salopette trop grande qui recouvrait un top croc qui lui arrivait en dessous de la poitrine. La jeune femme piétinait ses converses blanches dans les longues rues de Salem tout en s’efforçant de nouer parfaitement la laine qui formait le début d’une poupée vaudou. Si elle préférait ne plus parler de magie, elle savait aussi que le business de ses grands parents était ce qui leur importait le plus et si elle pouvait aider à faire prospérer la tradition et les rumeurs, elle le ferait. Ainsi, elle s’adonnait régulièrement à ce genre d’activité manuelle et si, cela ne comblait pas sa réelle envie de sortir affronter les hauteurs les plus terrifiantes de la ville, cela lui permettait au moins de garder son esprit occupé voire, la touche automatique. Il était plus facile ainsi qu’elle repose tout ce qu’elle avait en tête que ce soit son futur mariage, la boutique, le fight club ou encore sa vision qui ne cessait de se troubler au moindre battements de cils. D’ailleurs elle finissait par s’arrêter, la migraine la reprenant avec hargne et si elle tentait fébrilement tout en grimaçant de se masser les tempes, elle relevait la tête à l’entente de la cloche de l’école de Salem qui sonnait désagréablement la fin des heures de cours. Cameel n’avait jamais été une bonne élève. Elle était plus que moyenne, tentait d’obtenir à son maximum, la moyenne. Pourtant, la jeune femme était loin d’être stupide mais les cours ne l’avaient jamais emballé et elle avait toujours préféré se réfugier dans ses activités extra-scolaires. Ses parents décédés bien trop tôt ne la poussèrent pas non-plus à changer ses mauvaises habitudes indisciplinées et elle avait fini par abandonner les cours pour se livrer entièrement au bonheur jouissif de pouvoir se trouver jour et nuit, dans une salle de boxe. Jusqu’au jour où tout avait mal tourné. Maintenant elle était interdite de compétition et ne pouvait plus faire carrière. Cameel avait même peur de voir qu’elle pouvait à tout moment perdre contre un adversaire qu’elle savait pouvoir battre. Pourtant, il était vrai qu’elle remarquait régulièrement que son ouïe s’était si soudainement accrue depuis le trouble de sa vision qu’elle avait fini par limer bien plus ses réflexes et gardes. Mais rien à faire. Cam avait l’impression de n’être qu’une machine rouillée et pour cela, elle ne remonterait plus sur un ring en tant que challengeuse. Elle remontait la longue rue du parc, finissait par s’enfoncer dans le quartier historique et après une longue marche où elle avait fini d’achever le fruit de son artisanat, elle se retrouvait dans la rue commerçante de Salem, entre les citrouilles qui s’offraient au soleil et les rires goguenards des groupes de touristes qui campaient devant chaque nouvelle boutique de magie sur laquelle ils tombaient. Madame Irma plus loin remettait ses boucles en place et le petit vieux de la boulangerie des horreurs saluait les passants d’un sourire édenté. Cam tournait légèrement sur la gauche et ouvrait la porte de la boutique des Warren. Un tintement annonçait son arrivée et sa grand mère l’accueillait avec un sourire tendre. […] A l’étage, la maisonnée avait éteint toutes ses lumières et Cam s’engouffrait dans la cave. Quelques minutes plus tard et elle se retrouvait en compagnie d’une dizaine d’hommes qui débutaient des combats, saluaient les spectateurs, prenaient plaisir à se battre juste pour l’excitation et l’extériorisation de leurs problèmes. Cam observait, certaine fois elle participait. Là, elle fumait sa cigarette un peu plus loin, dans la pénombre de l’espace clos. Elle recevait régulièrement des messages de Milo ces soirées là et chaque fois, elle répondait simplement qu’elle se trouvait à la boutique. Elle ne mentait pas, elle détournait l’histoire. C’était son truc à elle, sa manière de toujours garder une vérité parfaite dans une belle bulle de mensonges.  La soirée s’achevait et tous s’en allaient en la saluant, lui serrant la main, posant une tape amicale sur son épaule sans un mot, comme pour remercier la délivrance qu’ils ressentaient au moment précis où ils quittaient les lieux de la débauche pour entrer de nouveau dans leur petite vie bien rangée et tristement anodine. Bonsoir Killian. Qu’elle disait toujours autant mystérieuse à son habitude tout en finissant de prendre une gorgée dans sa bouteille d’eau. Essuyant ses lèvres humidifiées, elle lui offrait un sourire complaisant et ne répondait pas à sa question. Pour toute réponse, elle contournait du doigt, la blessure qui sillonnait les traits du jeune homme. Viens, je vais t’arranger ça. Qu’elle disait en l’entrainant avec elle vers une trousse de secours qu’elle avait toujours en cas de besoin nécessiteux. Tu t’es bien battu. C’est soulageant n’est-ce pas ? Que Cam lui soufflait tout en imbibant une compresse d’un produit désinfectant. C’est pour ça que vous êtes tous là non ? Toi, qu’est-ce que tu fuis ? Il était bien loin de ses habitudes de se mêler plus profondément de la vie des personnes qui faisaient vivre son club clandestin et pourtant, elle s’était toujours intéressée de près à chacune de ces personnes qui se donnaient corps et âmes devant elle chaque soir. Elle les observait toujours, ne disait rien, se faisait appeler boss et pourtant ne leur accordait pas un regard à l’extérieur. C’était ainsi que le secret restait préservé. Pourtant, Killian avait toujours attiré son attention. Il avait l’allure de l’homme qui avait un passé bien particulier et la manière de se battre de chacun montrait particulièrement leurs intimes convictions. Il va falloir recoudre. Tu me fais confiance ? Cam, ancienne championne de boxe avait subi plus d’un rafistolage pendant ses combats et n’étant plus à ça près, elle se retrouvait occasionnellement dans le rôle de l’infirmière envers ces combattants nocturnes.



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MessageSujet: Re: You bring good to my lonely life, honestly, it’s hard for me to look into your eyes - ( cameel ) You bring good to my lonely life, honestly, it’s hard for me to look into your eyes - ( cameel ) EmptyMer 18 Nov - 10:36

Les coups, les blessures, les plaies ouvertes qui suintent et brûlent au passage de l'eau de la douche. Killian peut le supporter sans soucis. Il n'y aucunes hontes à avoir mal, à ressentir la douleur physique et à l'extérioriser comme on le veut à son avis. Au contraire, crier lorsque l'on a mal permet de transférer la dite douleur et ainsi, l'apaiser pour un court instant. Court instant qui sera sans doute celui où l'on saura quoi faire pour l'apaiser définitivement. Killian le sait car il a prit beaucoup de coups dans sa vie. Des cicatrices sur son torse, des estafilades sur les bras, des petites cicatrices sur le visage. Le résultat d'une vie d'adolescent bagarreur qui ne voulait pas que son honneur soit bafoué. Pas de larmes pour lui, il n'a jamais vraiment pleuré dans sa vie. Que ce soit à la mort de ses parents, lors de son divorce, durant les longues nuits de sevrage qui faisait tout remonté à la surface. Il est fragile, oui. Son cœur est une rose délicate qui tombe à la moindre secousse, mais son corps lui est fort. Trop fort. Si fort que se faire cogner ne lui déplaît pas tant qu'il peut rendre la pareille avec le double de force et de rage. Dans le fight club de Cameel, il extériorise ainsi ses colères, ses soucis, ses problèmes. Il extériorise avec des cris et des coups de poings et de pieds, des râles de douleurs et des gouttes de sang. Sans pleurs ni remords, il abîme son corps afin de traiter l'intérieur. Il préfère largement cette thérapie violente que la drogue si douce qu'il avait ingurgité durant des années et qui a détruit une grande partie de sa vie. Il se demande chaque jour si la drogue était la raison de son départ de la ville, de sa rencontre avec Marley, de leur relation si fusionnelle et électrique. Ou bien si ce n'était que lui qui avait réussit cet exploit. Réussit à vivre un amour épique aussi destructeur que fabuleux. Sur le ring, les poings enroulés dans une bande de gaz blanche tachées de sang et de sueurs, il essaye de se poser les bonnes questions et d'avoir les bonnes réponses. Est-ce de sa faute si ses parents biologiques l'ont abandonnés ? Coup de poing. Non. Est-ce de sa faute si sa relation avec Marley a échoué lamentablement. Coup de pieds. Peut-être. Serait-il prêt à faire amende honorable auprès d'elle ? Esquive et uppercut. Définitivement. Ses poings endoloris par le combat, son souffle court, il rejoint les vestiaires après ce dernier combat qui a mis un peu de rayons lumineux dans sa tête pleines de nuages sombres. Le sang coule avec l'eau et les blessures ouvertes se font découvrir par une piqûre de rappel là où l'eau passe. Il admire les dessins sur le carrelage mal fait de la cave. Entend les autres combattants qui rient l'un de l'autre autours de lui. Il rit lui même, lâche des blagues idiotes, complimente les filles qui sont venus pariés sur eux, et repart dans ses contemplations un peu morbide faite de sang et de sueur. Il est temps pourtant de sortir de là, de se secouer, et de rejoindre le monde réel. Killian se perd facilement dans ses pensées car elles seules resteront avec lui pour toujours. Il perd ceux qu'il aime l'un après l'autre. Ses parents biologiques, ses parents adoptifs, Marley, Milo – un de ses plus proches amis de l'époque. Pourtant, il retrouve certains avec sa mère biologique, ou en trouve de nouveaux comme Vixie. Il se reconstruit, près de dix ans après la mort de ses parents. Habillé, un pull sur les épaules, son jean sur les hanches, converses au pied, il retrouve l'arène et sa propriétaire. Cameel. Une déesse pour ses yeux et pourtant inaccessible. « Bonsoir Killian. »  Elle ne répond pas à sa question, et l'élude par ses blessures. Il comprend le stratagème. Parler de soit est toujours difficile. « Viens, je vais t’arranger ça.  » Il s'approche, docilement. Il aime bien Cameel. Elle est forte, indépendante, si inaccessible. Elle incarne ce qu'il n'aura pas. Une stabilité dans sa vie. Elle qui jongle entre un héritage familiale et une vie de couple à la manière d'un magicien, il sait qu'il ne pourra pas en faire de même. Trop instable émotionnellement, trop épris de son ex femme, trop sur le fil du rasoir. Il perdure dans son imperfection. « Tu t’es bien battu. C’est soulageant n’est-ce pas ?  » Il sourit, ravis de voir qu'elle l'a regardé durant ses combats, ravis de voir qu'elle voit la progression qu'il effectue au cours du temps. « Très soulageant. Ça fait du bien. » Parfois même un peu trop. Il se prend trop souvent au jeu, à toujours cogné encore plus fort, toujours plus fort. « C’est pour ça que vous êtes tous là non ? Toi, qu’est-ce que tu fuis ?  » Il ne fuit pas. Là est le paradoxe. Il a fuit durant trop longtemps pour fuir encore. Il a fuit durant trois ans. Trois années durant lesquelles il a faillis perdre de vue sa propre existence. « Je ne fuis pas. J'ai déjà fuit et ça ne sert à rien. » Il la regarde. Lui fait bien comprendre qu'il est très sérieux, ne clignant même pas de l’œil quand elle applique la compresse imbibée de désinfectant sur sa plaie à l'arcade. « Il va falloir recoudre. Tu me fais confiance ?  » Il acquiesce d'un signe de tête. Il fait confiance à Cameel pour ça. Il sait, intuitivement, qu'elle ne va pas lui faire mal. « Fuir ne sert à rien. Nos problèmes nous rattrapent toujours avec le temps. C'est pour ça que je viens ici, pour trouver une solution à mes problèmes. Quand je me bats, quand je donne un coup de poings ou de pieds, quand je vois ma lèvre se fissurer, je vois une potentielle réponse à mes questions. » Killian grimace à peine quand l'aiguille entre dans sa peau. « Fuir c'est pour les lâches. J'essaye au maximum de ne plus l'être et d'affronter mes problèmes. » Le fil fait un tour, puis deux. Il sent l'aiguille qui passe dans sa chair mais est anesthésié par l'adrénaline qui court encore dans ses veines. Il voit pourtant que Cameel prend ses précautions, essaye de ne pas lui faire plus mal que nécessaire. « Tu sais, je n'ai pas mal là. J'ai encore l'adrénaline du combat. Je ressens à peine une piqûre lorsque l'aiguille passe. » Il sourit. Un peu déconcentré par le visage d'ange de la jeune femme. Killian est faible face à une femme. Il est faible car il sait la fragilité de cette espèce humaine. Mais aussi sa force. Sa détermination. Son courage. Il admire les femmes autant qu'il en a peur mais n'hésite pas à tester leur limites avec les siennes. « Et toi Cameel ? Que fuis-tu ici? »
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MessageSujet: Re: You bring good to my lonely life, honestly, it’s hard for me to look into your eyes - ( cameel ) You bring good to my lonely life, honestly, it’s hard for me to look into your eyes - ( cameel ) EmptyJeu 26 Nov - 15:28

L’aiguille passait et repassait dans sa peau brûlante, incendiaire, déshydratant la paume de Cameel qui frôlait la sienne. Un feu brûlant pigmentait sa peau d’une couleur feutrée et faisait courir le frisson du danger au travers de son corps. Il n’était pas inhabituel que Killian ou encore Aaron s’arrêtent pour prendre des nouvelles de la jeune femme mais à chaque fois, elle tentait désespérément d’installer une distance entre eux quand elle n’aurait dû le faire. Après tout, qu’avait-elle à perdre si ce n’était que créer un peu de culpabilité ? Que dalle. Cameel avait choisi une voie sans issu et n’y renoncerait pas tout simplement parce qu’elle ne reculait jamais même pour corriger ses fautes. C’était d’ailleurs bien triste, complètement ahurissant et pourtant, elle continuait ainsi se confiant à elle-même, s’appartenant simplement, souffrante de ses désirs inassouvis. Cameel menaçait d’exploser à tout moment mais elle garderait toujours ce sang-froid implacable qui la caractérisait telle une réelle dominatrice. Pleine de sagesse, elle encourait une forme de réclusion qui ne lui laisserait de répit que le jour où elle tenterait d’enfermer enfin sa souffrance loin d’elle. Mais l’ancienne championne n’était pas prête à retourner son présent et à changer ce qui lui arrivait aujourd’hui. Le club était la seule forme de substance crédible qui lui apportait du réconfort et de quoi se lever chaque matin dans l’espoir d’entendre un jour que son calvaire se finissait. Rien de tout cela. Killian l’observait longuement et pendant que, millimètres par millimètres elle tentait de le soigner, elle avait ce sourire énigmatique digne d’elle-même et qui n’avait de sens que pour ses plus proches. Encore que, même ses grands-parents avaient bien dû mal certaines fois, à la cerner réellement. Une ombre cette gamine, un pilier mais une ombre, un brin de fille emplie d’une énergie incompréhensive mais qui semble se faner malgré tout. Elle finissait enfin son travail et souriait dans la pénombre. Elle aurait pu faire ça les yeux fermés et pourtant, c’était dans ce genre d’atmosphère que la jeune femme semblait le mieux voir. Tu as raison. Qu’elle disait, déjà repartie dans ses pensées. Demain elle devait avoir rendez-vous avec l’organisateur du mariage, elle devait décider définitivement du choix de la robe, du gâteau, de la couleur, de la disposition de la salle, des convives… Trop de demandes quand elle s’en foutait éperdument. Un petit mariage n’importe où lui aurait mieux convenu mais apparemment, c’était bien pour les convenances d’inviter toute la ville de Salem aux épousailles que l’on attendait le plus dans l’année. L’ancienne championne de boxe de la ville et peut-être un futur maire. Oui, ça en faisait beaucoup parler mais à vrai dire pour Cameel, la situation restait plus ou moins compliquée à gérer et elle préférait toujours se soustraire à ses obligations. On ne lui avait pas dit à quel point tout pourrait se compliquer en s’installant avec une figure politique. Ce qu’elle voulait juste, c’était qu’on la laisse tranquille, qu’on arrête de la fixer comme une bête de foire et surtout, qu’on la laisse faire sa vie de sportive. Je ne fuis rien. J’ai ouvert ce fight club car je ne suis pas la seule à avoir besoin de ressentir ce que la boxe procure. Mais je n’aimais pas me plier aux règles alors j’en ai construite de nouvelles, c’est tout. Autant dire que la jeune femme n’aimait plus les règles depuis que monter sur un vrai ring était devenue interdit pour elle. Son entraineur lui avait dit et redit qu’il suffisait qu’elle fasse des tests et prouve qu’elle était toujours capable, malgré son handicape de continuer la compétition mais à quoi bon ? Elle serait toujours traitée comme un déchet que le monde du sport avait créé de toute pièce, espérance et rêves à l’abandon. Ce que j’ai surtout envie en ce moment, c’est de me sortir de cette ville. Je la trouve presque oppressante certaines fois. Elle n’avance pas… Alors Cam elle n’avance pas non-plus. Tous les jours est la même rengaine. Les filles du coven se rejoignent autour d’un café pour raconter les mêmes blagues au sujet des mêmes personnes, pavoiser sur les nouvelles attributions qu’elles avaient pu obtenir et puis les touristes refaisaient leur petite balade, le même petit vieux de la boulangerie s’installer devant l’odeur chaude de ses spécialités dîtes « magiques » et encore et encore, Cameel passait devant les mêmes personnes. Rien ne changeait et elle s’embourbait. Au moins, lorsqu’elle avait la boxe et pendant être amoureuse, sa vie semblait changer, bouger, prendre de la profondeur. Là, elle s’enlisait. Tu vas au bal ? Le bal d’Halloween, encore une belle preuve que rien ne changeait vraiment même après des années et des années. Si Cameel avait été plus que fière d’habiter dans ce monde à part, il fallait dire qu’aujourd’hui, elle semblait presque dégoutée à l’idée de fêter de pareilles aneries tout en croyant dur comme fer, malheureusement, aux origines de toutes ces croyances. Tu veux sortir ? Que la jeune femme disait que le regardant longuement. Elle voulait déboucher la bouteille de scotch de son grand-père là-haut puis peut-être aller siphonner la ville, quelque chose de gai, de bien quoi. Quelque chose qui changerait, en la compagnie d’une personne qu’elle aurait sûrement dû éviter comme la peste mais qui allait s’en offusquer ? Son fiancé ? A croire que non puisque son absence était régulièrement remarquée…



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MessageSujet: Re: You bring good to my lonely life, honestly, it’s hard for me to look into your eyes - ( cameel ) You bring good to my lonely life, honestly, it’s hard for me to look into your eyes - ( cameel ) EmptySam 28 Nov - 17:54

Le contact de la peau froide de la jeune femme sur sa peau échaudée par le combat était étrange. Peu commun. Il avait l'habitude du contact chaud à chaud, froid à froid, mais jamais la combinaison des deux. Il voyait les cils de la jeune femme si près de sa peau, sa bouche tentante si près de lui. C’eut été une autre personne que Cameel qu'il aurait déjà entraîné son corps dans des dépravations charnelles sans fin. Mais justement, c'était de Cameel dont il était sujet. Une Cameel connue en ville pour son passé de boxeuse professionnel, et aussi pour son union avec l'ex beau frère et ami de Killian. Milo et Cameel, le politicien et la boxeuse. Une union attendue de tous dans la ville. Sauf de Killian. Il aurait aimé apprendre à vraiment connaître la jeune femme avant qu'elle ne soit prise dans le tourbillon de la politique et ses obligations, ses exigences. Elle serait la première dame de Salem si le mariage aboutissait. Si leur union arrivait à son but. Si Cameel acceptait de passer le reste de sa vie dans l'ombre d'un mari politicien. Ce dont Killian doutait énormément. Il voyait la jeune femme si libre de ses choix, si libre de contraintes. Pas emprisonnée dans un rôle dont elle aurait du mal à assumer les limites, contraintes et exigences au quotidien. Il sentait l'aiguille passer dans sa chair, la dégrader pour permettre la guérison. La médecine et ses pratiques étaient assez étonnante. Couper la chair pour la réparer de l'intérieur. La dégrader pour la soigner. Elle permettait des miracles, mais ce que Cameel accomplissait n'était qu'un rafistolage, un petit soin qui pouvait être pratiquer par n'importe qui avec un peu d'entraînement. Un rafistolage fait avec des mains de fées, des mains douces mais fermes qui ne tremblaient pas en voyant du sang ni en voyant l'aiguille percer la chair sans obstacles afin de la refermer à l'aide d'un autre passage. Il entend sa voix dans ses oreilles, une voix douce. L'opération finie, sa suture achevée, elle lui adresse un mince sourire. Ou alors, se sourit-elle à elle même. Il ne sait pas vraiment. Mais apparemment il a raison sur un point selon elle. Fuir ne sert à rien tant que l'on ne trouve pas une solution pour régler ses problèmes à la fin et non pas les fuir si loin que l'on oublie leur existence. Fuir c'est pour les lâches, et il tient à ne pas l'être. Il essaye de savoir ce que ce club, ce sport procure à Cameel. Elle lui a demandé ce qu'il fuit, à son tour de le le lui demander. Sa voix rauque par la fatigue, il pose sa question avec appréhension et un peu de crainte. « Je ne fuis rien. J’ai ouvert ce fight club car je ne suis pas la seule à avoir besoin de ressentir ce que la boxe procure. Mais je n’aimais pas me plier aux règles alors j’en ai construite de nouvelles, c’est tout. » Ne pas se plier aux règles. C'est ce qui avait conduit Killian à commencer la drogue. Il ne voulait pas qu'on le voit pleurer, qu'on le voit se briser, alors il a créé une illusion, une image de lui qui ferait oublier qu'il n'est qu'un double orphelin. Abandonné deux fois, laissé pour compte. Sans aucuns repères, sans aucunes assurances que son avenir sera brillant et non aussi noir que son cœur sur le moment. « Se construire de nouvelles règles peut être dangereux. J'en ai fait l'expérience et en suit ressorti plus cassé qu'avant. » Il se souvenait encore des nuits où l'argent était impossible à trouver. Des nuits où il était forcé d'être à jeun et comment il était mal, complètement à la dérive. Il se voyait encore dans le miroir, un déchet de l'humanité. « Ce que j’ai surtout envie en ce moment, c’est de me sortir de cette ville. Je la trouve presque oppressante certaines fois. Elle n’avance pas… » Il pouvait comprendre. Il comprenait même parfaitement. Salem était oppressante, de part son histoire et sa taille. Une petite ville un peu trop connue, un peu trop célèbre, un peu trop parcourue par des touristes avide de sorcières brûler sur le bûcher. « Je suis partie à San Francisco il y a trois ans. Mais je n'ai pas su apprécié la beauté de l'extérieur. Je suis revenue deux ans après, complètement changé. Un jour, je te raconterais. » Il lui adresse un mince sourire. Il a envie de la voir sourire vraiment, de voir ce visage s'illuminer par un sourire véritable. Un sourire authentique. « Tu vas au bal ? » Le fameux bal de Salem. Celui qui réunissait toute la ville à Halloween, fête la plus importante de la ville. Quand il était plus jeune, avant l'accident qui décima sa famille, il adorait cette fête plus que tout. La chasse aux bonbons, la chasse aux fausses sorcières, le porte à porte avec ses frères et sœurs, les soirées avec ses amis. Le dernier Halloween qu'il a vraiment fêté, il avait pris la cuite de sa vie qui fut suivit pas de nombreuses autres après le terrible accident. « Sûrement. J'ai invité une de mes amis en ville pour qu'on puisse y aller ensemble. Je suppose que tu y vas avec Milo. » Sinon, je te l'aurais demandé. Il sait qu'avoir ce genre d'attente envers Cameel est mal. Elle est sur le point de se marier. Elle est inaccessible. Hors de portée. Et pourtant. Enfilant son pull par dessus son débardeur, il se lève, prend son sac et range ses bandes. « Tu veux sortir ? » « Bien sur. Par contre, je ne bois pas. » Il valait mieux prévenir que guérir. « Je ne peux pas boire en fait. Je suis un ancien alcoolique. Un ancien beaucoup de choses en fait. » Il prononça sa dernière phrase tout bas, ayant un peu honte de cette facette de lui. Il sait que la moitié de la ville l'a déjà vu au coin d'une rue, un peu de poudre blanche sous le nez. Mais il ne voulait pas que Cameel le voit comme l'ancien alcoolique, l'ancien toxico qu'il est. Il est passé au dessus de ça et veut en finir avec cette réputation qui reste pourtant des années à Salem. « Tu veux qu'on aille se balader dans la rue ? Je suis sûre que l'on verra pleins de choses très peu ordinaires à cette heure dans cette ville. »
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MessageSujet: Re: You bring good to my lonely life, honestly, it’s hard for me to look into your eyes - ( cameel ) You bring good to my lonely life, honestly, it’s hard for me to look into your eyes - ( cameel ) EmptyMer 9 Déc - 19:16

Cameel n’avait aucune idée de ce qu’elle vivrait dorénavant. Il n’y avait plus d’expérience humaine, il n’y avait plu de sacrifice, il n’y avait plus de réel challenge. Cam avait pris sa place dans une lente valse qui l’ennuyait profondément et personne n’était apte à la rassurer et la faire sortir de ce sentier où ses pas la faisaient tourner en rond. Cameel aurait pu aimer quelqu’un comme Killian. Elle amait son air mauvais, elle aimait ce regard clair qui l’hypnotisait sans cesse, cette profondeur qui s’échappait de lui, son quotidien qui masquait une vie tourmentée. Cameel avait toujours été plus attirée par la mauvaise graine que les gentils garçons. Elle préférait de loin monter à l’arrière d’une moto pour s’accrocher au cuir ténébreux de son possesseur plutôt que de rester étudier en cours afin d’imaginer un avenir glorifiant. Cam était déjà de celle, à l’époque, qui ne faisait pas les choses normalement. Elle n’aimait pas l’école, elle voulait juste s’enfuir, elle voulait découvrir, elle voulait dépasser les limites que son corps lui fixait. Elle se battait dans la cours de récréation, elle était un vrai garçon manqué et avait fini par ressembler à une fille que bien des années plus tard. Sa féminité n’était qu’une nouvelle part d’elle-même, rien d’inné. Killian l’emmerdait profondément car il était de ceux qui auraient pu la faire vibrer intensément, qui aurait pu la suivre dans n’importe laquelle de ses quêtes, qui aurait pu l’énerver, l’intimider, la déstabiliser, l’irriter plus jamais que n’importe qui. Mais peut-être que non après tout. Milo et son arrogance, Milo et son ignorance… C’était ça qui avait achevé la jeune femme et avait détruit ses exigences. Quand elle regardait l’homme en face d’elle, Cam se demandait ce qu’il se serait passé si elle avait abandonné ses fiançailles et s’était lancée dans une reconstruction amoureuse. Quelque chose de compliqué mais beaucoup moins qu’aujourd’hui. Killian n’était pas sain d’esprit, pas sain mentalement et sûrement pas le gendre idéal mais c’était exactement ce dont aurait eu besoin Cameel. Quelqu’un de vrai et qui ne se cachait pas malgré tout. J’espère que ce jour viendra avant que je ne disparaisse à mon tour. Tout le monde pensait que Cameel et Milo resterait à Salem. Mais la jeune femme avait toujours imaginé la possibilité qu’un jour, elle prenne son courage à deux mains et aille voir Milo pour qu’il lui avoue réellement la nature de ses sentiments. Elle serait entièrement blessée, heurtée de la pire des façons mais peut-être au moins que ce simple aveux aurait pu finir de la pousser loin des chemins familiers qui menaient tous à cette ville. Cameel s’imaginait sur les routes, sans destination précise et tout ce qui la retenait ne tenait malheureusement plus, qu’à un fil. Je n’ai pas eu d’invitation formelle néanmoins c’est ce qui est de convenance n’est-ce pas… Qu’elle essayait de se persuader elle-même. La jeune femme n’avait même pas imaginer se rendre à ce foutu bal. Trop de superficiel à son goût, trop de m’as tu vu. Rien qui ne lui correspondait et qui était dans ses cordes et pourtant, elle prenait conscience que sa présence était plus que jamais, une obligation. Milo s’y rendrait donc elle aussi. Voilà, c’était les affaires, la politique, le business, tout mélangé dans un seul sac dans lequel elle était fourrée depuis bien longtemps, corde au cou, prisonnière de sa propre incompétence. Qui aura l’honneur d’être à ton bras ? Parce que si Cameel avait un groupe plus que privé d’amis bien connu de la ville, elle avait toutefois de nombreuses connaissances des habitants qui peuplaient Salem pour y avoir passé toute sa vie. C’était une ancienne, une habitante qui ne bougeait pas, qui faisait partie des murs… Elle finissait de rafistoler la peau déchirée de l’homme mais ne s’éloignait pourtant pas de son visage, de cette proximité qu’ils avaient créée sans même s’en rendre compte. C’était un plaisir de se dévorer ainsi, de sentir la chaleur d’une autre personne frôler son aura. De se sentir observé, se sentir affamé, dévorante de souhaits insoutenables. Je suis à l’opposée. La boxe m’a imposé un régime sec et donc sans alcool. Boire plus de trois verres me coucherait sûrement plus vite qu’encaisser des coups sur un ring ! Qu’elle disait avec un réel rire cette fois-ci. De ceux qui pouvaient faire gonfler les cœurs, palpiter le sang, enjouer son entourage. Cameel ne semblait pas tant heureuse que ça depuis quelques temps et sa bonne humeur enivrante, manquait grandement aux gens qui l’appréciaient mais ce soir, elle se sentait l’envie de faire l’école buissonnière, de tarder bien plus, de ne pas rejoindre le lit conjugal, le traquenard qu’elle redoutait chaque soir. Je ne serais jamais de celle qui te jugera. Pas quand je suis propriétaire de… Ca. Qu’elle disait, englobant de sa main, la cave emmurée dans laquelle, ils se tenaient tous deux. Oui, allons-y, je me sens nauséeuse et je n’ai aucune envie de rentrer. Que la belle blonde disait en enfilant une fine veste en jean. Tu me fais enfreindre l’une de mes principales règles. Ne jamais se lier avec les gens qui font partis de ton business. Les mots résonnaient entre ses lèvres pendant qu’elle passait devant lui pour emprunter l’escalier qui montait à la boutique. Pourtant, avant même qu’elle n’atteigne la dernière marche, un objet retentissait dans les escaliers et la faisait vaciller avant que Killian ne la rattrape. Lentement, elle se tournait vers lui, sa peau brûlante de gêne s’étalant en une couleur rose qui masquait son teint de poupée. Désolée, sûrement ma grand-mère qui n’a pas dû bien placer quelque chose. Cameel avait honte car elle était loin d’être déstabilisée par beaucoup de choses et surtout, elle n’était pas maladroite. Loin de là. Ses réflexes étaient aiguisés mais là, dans les bras de Killian, elle se sentait tout d’un coup impuissante. Mais peut-être que ça avait finalement quelque chose de rassurant…



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MessageSujet: Re: You bring good to my lonely life, honestly, it’s hard for me to look into your eyes - ( cameel ) You bring good to my lonely life, honestly, it’s hard for me to look into your eyes - ( cameel ) EmptyMar 29 Déc - 19:18

You want a love that consumes you. You want passion. And adventure. And even a little danger.

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C'était étrange comment tout paraissait si simple une fois que l'on avait accepté que la vie n'était pas un livre dont on pouvait tourner les pages pour savoir la fin plus vite, pour continuer à lire car la fin était trop épique. Non. La vie n'est pas un livre dont on tourne la page, elle n'est pas un roman que l'on meurt d'envie de dévorer et qui semble si intéressant. La vie est triste, brodée de fils de nuances si différentes, de gris, de bleu, de rouge, de noir, de blanc et d'un jaune écarlate. Elle est simple lorsque l'on prend conscience de ces petites choses futiles qui sont pourtant si importante. Un bon plat, une belle après midi pluvieuse, des amis sincères. On pense que la plupart des choses que l'on possède sont acquises, qu'une fois qu'on réussit à les mettre sur un papier à l'encre noir, qu'une fois qu'elle sont inscrites dans la page blanche qu'est notre vie à venir, alors il n'y a plus d'effort à fournir. Or ce n'est pas le cas. Il faut toujours fournir des efforts afin de garder ce qui fait que notre vie est belle et pleines d'aventures. Killian l'avait compris il y a peu, à son retour à Salem à vrai dire. Il se sentait si perdu à son retour dans sa ville natale, si étranger à ce qui était son quotidien durant de nombreuses années. Il avait repris ses repères, repris des habitudes longtemps oubliés, abandonnées d'autres qui étaient plus que néfastes. Et il répétait cela tous les jours. Une cigarette le matin, une le midi, une le soir. Pas plus. Pas moins. Il faisait en sorte de retrouver ses repères tous les jours car il n'y a rien de pire que de les perdre et de ne pas pouvoir les retrouver. Durant son road trip à travers le pays, il avait du avoir certains repères dans chaque villes qu'il visitait. Il savait que ce n'était des choses éphémères qui ne resteront jamais, mais il voulait en avoir, savoir où se situer, savoir où se diriger. Il ne voulait pas être perdu géographiquement car il l'était déjà mentalement. Parfois, il rencontrait des personnes qui devenait son repère, comme Melissandre, comme Vixie. Deux personnes qui sont devenu ses piliers, si il perd l'une, l'autre est toujours là, et ça, il l'apprécie grandement. Pourtant, il sait que si il perd Vixie, ce ne sera pas pire que de perdre Mel. La grande blonde sculpturale est son pilier dans le monde dans lequel il vit. Il a rencontré sa meilleure amie tard dans sa vie, mais elle est arrivée au bon moment, celui où il était complètement perdu. Ils se sont retrouvés en chacun. Cameel, elle est différente. De part son apparence fragile et pourtant son passé de boxeuse, ce qui exige un maximum de force et de dextérité. Cameel et son avenir un peu flou. On ne la voit tellement pas dans le rôle de la femme de politicien que d'apprendre qu'elle est actuellement fiancé à un politicien, futur maire de Salem, semble incompréhensible. Elle rêve d'aventure et de passion, ça se voit dans ses yeux. « J’espère que ce jour viendra avant que je ne disparaisse à mon tour. » Killian l'espérait aussi. Elle avait le droit de connaître la liberté de faire ce qu'elle voulait dans sa vie. On connaît tous Cameel Waren à Salem. La championne de boxe qui a hérité de la boutique de sorcellerie de sa famille mais qui se destinait à une grande carrière dans la boxe si elle ne s'était pas gravement blessé. « Il viendra Cam. Ne t'inquiète surtout pas. Et puis, au pire, je t’emmènerai un jour, en surprise. Sans même que tu ne t'y attendes. » Il la regarde avec ses beaux yeux verts et bleus. Killian et son regard qui hypnotise sans que l'on ne s'en aperçoive. Il essaye sans s'en rendre compte de se faire une place dans la vie de Cameel. Elle lui a recousu l'arcade, c'est déjà un bon début. Le bal de Salem étant dans quelques jours, il pose avec une arrière pensée bien présente la question du cavalier. Il y allait avec Vixie mais elle comprendrait si il décommandait pour une belle blonde avec un visage d'ange. Non ? « Je n’ai pas eu d’invitation formelle néanmoins c’est ce qui est de convenance n’est-ce pas… » Bien entendu que c'est de convenance, mais peut-être pas à la convenance de la jeune femme. « Si il ne se décide pas, fait moi signe. » Il se demandait réellement comment elle faisait pour ne pas craquer, pour ne pas vouloir se débattre de cette étreinte étouffante que Milo avait sur sa vie, même si il ne s'en rendait pas compte. « Qui aura l’honneur d’être à ton bras ? » « Certainement pas Marley en tout cas. » Il était de notoriété publique que les deux amants maudits de Salem ne se parlaient que pour se crier dessus et se déchirer au rythme de la musique. Une belle histoire qui finissait dans les orties. La proximité de Cameel lui réchauffait le corps. Sa présence était réconfortante et plus attirante que tout ce qu'il avait expérimenté. Il y avait une certaine gène de son côté à cause de sa situation à elle. Elle était fiancée, sur le point de se marier avec un ancien ami à lui. Il avait son honneur et des valeurs, si petites soient-elles. Et draguer la fiancée du frère de son ex femme était prohibé. Mais leur proximité était tout de même fébrile. « Je suis à l’opposée. La boxe m’a imposé un régime sec et donc sans alcool. Boire plus de trois verres me coucherait sûrement plus vite qu’encaisser des coups sur un ring ! » Il rit un peu, imaginant Cam avec un verre à la main, en train de tourbillonner dans une salle, avant de s'effondrer contre un mur, le sourire aux lèvres et le verre à moitié vide. « Je ne me moque pas de toi, mais l'image que je viens d'avoir est très marrante. Je pense que même couché après trois verres, tu resterais aussi belle que maintenant. » Et même plus d'ailleurs. « Je ne serais jamais de celle qui te jugera. Pas quand je suis propriétaire de… Ca. » Le club était bien évidement illégal mais sain du point de vue du jeune homme. Un bon moyen pour bon nombre de personnes de se délivrer des tracas du quotidien et d'une routine désastreuse. « Tu peux me juger. Ce n'est pas une partie de ma vie donc je suis le plus fier, bien entendu. » Il s'en fichait qu'elle le juge. Il a fait des erreurs, et ce sont ces erreurs qui ont foutu sa vie en l'air. Alors à quoi bon vouloir stopper les jugements. Il se leva, donna sa main à Cameel. « Oui, allons-y, je me sens nauséeuse et je n’ai aucune envie de rentrer. » Étrangement, cette petite phrase fit sourire le jeune homme. Rentrer signifiait retourner auprès de Milo, rentrer auprès de ce fiancé qui l'emprisonnait. Elle voulait donc rester avec lui, la liberté. « Allons y alors. » Il prit son sac et fut surpris de la réflexion de la blonde. « Tu me fais enfreindre l’une de mes principales règles. Ne jamais se lier avec les gens qui font partis de ton business. » Surpris mais agréablement. « Je fais donc partie de l'exception alors. Ça me va. J'aime être une exception. » Ils prirent la direction de la boutique, avançant dans l'escalier. Cameel trébucha sur un objet qui ne devait certainement pas avoir sa place sur une marche et tomba dans les bras de Killian. « Tu vas bien ? Pas de mal ? » Il sentait réellement la chaleur de la jeune femme à travers son pull fin. « Désolée, sûrement ma grand-mère qui n’a pas dû bien placer quelque chose. » Elle se tourna quelque peu, lui faisant face, toujours dans ses bras. « Il n'y a pas de mal. Tant que tu n'es pas blessée ou quoi, ce n'est pas grave. » Il lui sourit faiblement. Il avait envie de la tenir dans ses bras pour toujours. Son petit corps frêle mais ferme, ses longs cheveux blonds frôlant le visage du jeune homme. Il la remit sur ses pieds car il savait pertinemment que si elle restait dans ses bras, il allait finir par poser ses lèvres sur les siennes. Et ce n'était la chose à faire. Même si il en avait très envie. « Toujours partante pour sortir dans la nuit. Salem n'est pas si dangereux la nuit, et je te protégerais en cas de problème. » Ils finirent par sortir de la cave, arrivant dans la boutique. « Ah au fait. » Il prit Cameel dans ses bras, et l'embrassa sur le front. « Merci de m'avoir rafistolé. » Souriant à la jeune femme, il fut perturbé par ses yeux. Les yeux. Le point faible de Killian.
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MessageSujet: Re: You bring good to my lonely life, honestly, it’s hard for me to look into your eyes - ( cameel ) You bring good to my lonely life, honestly, it’s hard for me to look into your eyes - ( cameel ) EmptyJeu 14 Jan - 23:12

Cameel voulait s’enfuir, courir vers ses obligations, ranger ses mauvaises intentions et aller au delà des problèmes, là où on ne lui ferait pas de gros yeux sombres devant les erreurs qu’elle commettait. Rester avec Killian était une erreur. Continuer à lui parler et encaisser chacune de ses mimiques avec une frêle envie était inconcevable.  Cam devait freiner ses ardeurs et se freiner tout court car elle omettait ses fiançailles. Tout était en carton. Elle voulait ranger l’étendard et montrer qu’elle faisait partie de la rébellion. En aucune manière la jeune femme n’envisageait sa vie avec Milo alors peut-être qu’il était tant de montrer qu’en fait, elle ne resterait pas coincée toute sa vie sur une barque qui l’emmenait directement vers une chute de plus de mètres qu’il n’en fallait pour la noyer. J’aimerais tu sais. Pouvoir te demander d’y aller avec moi. J’ai des obligations que je dois tenir pourtant. Des obligations. C’était la première qu’en public, elle parlait ainsi de son fiancé quand elle était censée se réjouir de sa présence et de ses bras protecteurs qui protégeait tout aussi bien sa vie que la ville entière. Rien de tout cela, Cameel n’était en rien redevable. Peut-être que son argent lui était bénéfique pour aider ses grands-parents et comme elle ne voulait pas faire payer l’entrée du fight club il était sûre que les seuls revenus qu’elle détenait étaient minces pour pouvoir vivre de par ses propres moyens. Mais la jeune femme étouffait littéralement. Chaque matin l’idée de se lever devenait insoutenable et chaque matin, elle priait pour que quelqu’un vienne la secourir et l’emmène loin de toutes formes d’esclavagisme. Ce jour n’était pas arrivé mais pour une fois, elle se sentait d’humeur à en parler, de cracher sa solitaire, de cracher ses faux semblants, casser le masque, aller de l’avant même si cela pouvait lui retomber dessus en un rien de temps. Elle rougissait grandement cette fois-ci. Ses fossettes éblouies par un rose poudré faisant preuve de sa surprise aux doux compliments que lui offraient l’homme à la peau basanée. Ne dis pas ce genre de choses, ça ne sert à rien. Milo aussi lui avait fait des compliments et aujourd’hui leur début d’idylle c’était transformée en une véritable mascarade. Autant dire qu’elle n’en pouvait plus de tout les mensonges et les conneries que les hommes pouvaient lui sortir sans assumer un seul moment. Cameel c’était une femme à contempler et à mettre dans son lit. Par le genre d’épouse parfaite que l’on désirait, ce genre de femme qu’on voulait à la maison, qu’elle cuisine, qu’elle prenne soin de son mari… Cameel elle était championne de boxe, solitaire secrète, bornée et résolument instable. Personne ne voulait de ça. Juste de sa beauté et cette aisance qu’elle avait à intimider facilement. Liberté factice pourtant. Je ne te jugerais pas car tu n’as rien à m’envier non plus. Il suffit de voir ce qui se trame dans la cave pour comprendre que je ne pourrais jamais toiser les autres. Cam elle ne portait pas un regard hautain sur le monde en comparant ses richesses et celles des autres. Elle ne possédait rien, juste son instinct, cette vision animale qui la poussait à agir. Rien d’autres ne comptait à ses yeux et des hommes exposant leurs faiblesses n’étaient pas plus à blâmer qu’elle-même et la tromperie dans laquelle, elle se prélassait aux yeux de tous. Mais elle finissait par s’écrouler sur lui. Un faux pas qui lui couta un regard langoureux qu’elle suivit de la même manière. Il y avait ses lèvres qui l’attiraient, ce battement de cœur rapide qui s’éclatait dans la paume de sa main, déposé anodinement sur son torse. Son regard brun la dévisageait autour qu’elle contemplait cette beauté atypique qui lui collait de nombreux frissons dans le dos. Elle n’avait rien pour répliquer, rien pour ce battre contre ses envies et pulsions. Cameel broyait sa frustration et se reprenait vivement. J’ai connu bien pire, crois moi. Qu’elle disait les yeux dans le vague en se retournant afin de sortir dans la rue mais, quand ses pas entamaient une avancée, elle se sentait attirée de nouveau par lui qui embrassait alors son front. Une alarme rougeoyante s’éclatait dans son esprit et maculait sa peau d’un frisson désarmant. Plutôt moi qui te défendrait. Cam fautait encore. Elle se mordait la lèvre inférieur en imaginant qu’aucun homme n’avait envie d’entendre qu’une jeune femme pouvait se battre comme un homme et même bien mieux. Cameel ne faisait pas fragile, elle faisait aventureuse, sûre d’elle. Voilà pourquoi l’amour la fuyait. Elle n’était pas une femme comme les autres, elle était bien loin des convenances et des critères de sélection qu’il fallait au préalable. Je t’en prie. Ca me fait du bien de… Passer du temps avec quelqu’un… Avec toi. Qu’elle lui disait. Elle ne lâchait pas son regard. C’était la stricte vérité et si celle-ci avait été erronée de nombreuses fois depuis l’annonce de ses fiançailles, elle se voulait franche. Milo ne m’aime pas. Il me regarde pas comme tu le fais. Cameel déraillait, elle balançait ses mots sans ménagement et sans aucune aide à leur compréhension. Cameel était attristée ce qui la rendait vulnérable. Et elle détestait ça. Je t’ai vu avec ton ex fiancée. Ne lui dis pas ce que je viens de dire à propos de son frère, je ne veux pas avoir plus de problème. Salem était une petite ville, trop petite pour ne pas finir enfermée tout comme elle.



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MessageSujet: Re: You bring good to my lonely life, honestly, it’s hard for me to look into your eyes - ( cameel ) You bring good to my lonely life, honestly, it’s hard for me to look into your eyes - ( cameel ) EmptyJeu 3 Mar - 22:08

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