the great escape
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Bring me to life. close

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MessageSujet: Bring me to life. close Bring me to life. close EmptyMar 27 Juil - 22:32

      Bring me to life. close DE-damon-and-elena-14212086-100-100 Bring me to life. close DE-damon-and-elena-14212066-100-100
      Now that I know what I'm without
      You can't just leave me
      Breathe into me and make me real



    L’été, saison de tous les défis. C’est une saison où le soleil tape chaque jour, faisant souvent des coups de soleil sur la peau des jeunes gens. On entend d’ailleurs beaucoup de publicités qui sont pour la protection de la peau, notamment contre le cancer de la peau. On peut entendre souvent « ensemble luttons contre le cancer de la peau ». Ces appels passent sur toutes les radios nationales du pays. Les cheveux aux vent, ses Ray Ban sur les yeux, Martin préféra éteindre la radio. Il détestait entendre ces genres de préventions. Elles ne servaient à rien sauf à couper l’enchaînement des musiques. Pour lui l’été était une saison pour draguer, on pouvait en profiter pour voyager, rencontrer de nouvelles personnes et tout simplement profiter de l’été. Pourtant en ce moment même, Martin avait les idées ailleurs, il ne prenait pas sa voiture pour un simple voyage chez une conquête ou chez un ami à lui - comme si il en avait -. Ce voyage était envisagé depuis quelques jours, comme chaque semaine, il choisissait le dimanche pour se rendre dans cet endroit qui était si spécial pour lui. Il se rendait à l’hôpital… Non ce n’était pas vraiment pour une visite de courtoisie. Mais plutôt pour se rassurer et se dire que ses fautes seront un jour pardonnées. Il n’était pas croyant, il n’avait aucune religion, sauf la sienne qui faisait d’elle son propre et unique dieu et encore c’est une autre histoire qui pourra être racontée à un autre moment. Sentant la nausée lui montait, il décida de se ranger sur le bas-côté. Coupant le moteur de sa décapotable de luxe, il posa ses mains sur le volant, le serrant de toutes ses forces pour éviter qu’il ne puisse s’enfuir. Rapprochant son front du volant, il le posa et tenta de respirer avec le ventre, mais rien n’y faisait cette nausée ne voulait pas passée. Elle persistait encore. Elle était devenue forte. Il sortit de la voiture pour respirer l’air et c’est ainsi qu’il se rendit compte du chemin qu’il avait pris. C’est là que tout avait commencé. C’est ici que ses problèmes avaient commencé. Si il ne s’était pas autant attardé sur la couleur du soutien-gorge de Constance, rien ne serait passé. Il n’y aurait pas eu cet accident. Cette route lui rappelait tellement de choses. Il se souvenait de son impuissance, de son envie de fuir loin de tout ça. Il avait songé à changer d’identité et se faire passer pour mort, mais c’était inutile, ses parents fortunés auraient tout fait pour retrouver le corps de leur défunt fils. Mais ils ne l’auraient jamais retrouvé ce qui aurait été louche. Maintenant Martin avait vingt ans, il devait assumer ses erreurs lui-même. Mais il avait peur des conséquences. Il savait que son avenir était entre ses mains, mais pas que le sien, celui de Constance aussi. Il ne voulait pas risquer de la mettre en danger. Il pensait plutôt à la protéger. Réaction qui l’étonnait presque, il s’en faisait pour cette jeune femme, alors qu’il se fichait des autres, qu’est-ce qui lui arrivait exactement ? Était-ce son attirance envers elle qui faisait surface ? Certainement pas.

    Il remonta dans la voiture. Il fit demi-tour, il devait des rendre à l’hôpital pour la voir. Il devait voir l’état de la jeune femme. Cette jeune femme n’avait même pas passé l’âge de dix-huit ans qu’elle se retrouvait dans un fauteuil roulant à cause d’un idiot qui n’avait pas fait attention à la route. Tous les remords lui tombaient dessus en pleine face. Il ne pouvait se regarder dans un miroir sans penser à cette jeune femme. Elle avait perdu l’utilité de ses jambes à cause de lui. Seulement, le pire était qu’elle était elle aussi à Berkeley. Se regardant dans le rétroviseur, il soupira et sourit. Se garant devant cet immense immeuble blanc, il sortit du cabriolet et la ferma grâce à une petite télécommande qu’il gardait toujours sur lui. Il retira ses lunettes et rentra dans l’immense immeuble, ça faisait bien une semaine qu’il n’était pas venu la voir. Il soupira et l’infirmière à l’accueil regarda le jeune homme en souriant une nouvelle fois.

    « - Bonjour Monsieur De Thomas, Vous venez voir Mademoiselle Ryans ? »

    Martin acquiesça d’un signe de tête. Elle lui indiqua la route vers la chambre de la jeune femme. Il se mit à suivre le chemin en sentant son cœur battre comme si il allait exploser une minute à l’autre. Il s’arrêta derrière la fenêtre en verre où était disposé des rideaux légèrement ouverts qui montraient un certain spectacle sur la chambre de la jeune femme. Elle était assise dans son lit, le regard tourné vers un homme qui lui parlait. Il ne ressemblait pas à son père et encore moins à une personne qu’il connaissait. Il fronça les sourcils se demandant qui ça pouvait être. La porte s’ouvrit et une infirmière sortit en regardant étrangement le jeune homme qui fixait la scène d’un air accusateur. Il put entendre quelques paroles de la conversation, la jeune femme parlait de passer au tribunal. Sentant ses muscles se raidir, le jeune homme racla sa gorge. Il ne manquait plus que ça. Heureusement, elle ne se rappelait plus des visages qui l’avaient laissée sur le bord de la route alors qu’elle gisait sur le sol en étant à deux doigts de mourir.
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Constance La Tour Dubois
there's no place like berkeley
Constance La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: Bring me to life. close Bring me to life. close EmptySam 31 Juil - 15:50

    Bring me to life. close 2mezqjt
    IF.I.HAD.A.GOOD.SIDE.NOT.A.WAY.TO.GET.ON.IT
    martin.constance No matter what we do, we are always going to have Us versus Them moments. We can separate, yell or talk to each other and draw a truce. You won't agree with everybody. It doesn't mean the other person is an idiot.


Un courant d'air frais vint s'engouffrer entre ses cheveux longs, tandis que la pointe du visage de Constance appuyée sur la paume de sa main s'affaissait un peu plus au fil des minutes passées au téléphone avec son père. D'ordinaire ce dernier ne prenait même pas la peine d'appeler sa fille cadette, se contenter de faire passer toutes les informations rudimentaires pour une vie de rêve en Californie et diverses salutations d'usage par Fleur. Cette fois si semblait différente, Monsieur La Tour Dubois s'adresser à Constance d'un ton à la fois inquisiteur et interrogateur, ce qu'elle n'aimait pas du tout par ailleurs. Lui posant mainte et une question vis-à-vis de sa nouvelle collocation avec Manon, Edward et Augusto, de ses notes à l'université et de ses amis, Constance se contentait de répondre par de vague réponse courte, des " oui papa" ennuyés au possible. Il lui faisait perdre son temps, elle ne comprenait pas ce soudain élan de générosité alors que d'ordinaire il n'y avait que Fleur qui existait dans la famille La Tour Dubois, il n'y avait donc aucune raison à ce qu'elle ne supporte plus longtemps le baratin du La Tour Dubois, premier du nom. Au final elle finit par le couper la parole, lançant un vague " Papa c'est pas que j'ai d'autres choses à faire, mais je dois y aller ", ne lui laissa pas le temps de répondre et appuya sur la touche rouge. Ce qu'il pouvait être agaçant celui là quand il s'y mettait. Enfin se décida-t-elle à descendre faire un coucou à Manon qui regardait la télévision, décidé à passer un moment de joie et de rire avec l'une de ses meilleures amies, ce fut la belle désillusion dès lors que Manon zappa sur la chaine des informations. En flash news un accident de la route, un blessé grave et des chauffards fuyards, le cas classique. Son visage devenu livide dès lors qu'elle aperçut les stigmates de l'accident, filmé par les journalistes pour l'occasion, se décomposa littéralement lorsque l'entourage de la demoiselle affirma qu'un tel comportement de la part du chauffeur était honteux. Un espèce de flash éclata dans l'esprit de Constance, des images flou, un bruit assourdissant et un mélange de sentiments colériques, honteux et de panique. Cassandra Ryans, Martin de Thomas et Constance La Tour Dubois. Elle se sentait tellement mal vis-à-vis de la fille qu'ils avaient renversé, Martin et elle, même si elle ne l'avouerait jamais, voir et vivre cette histoire au quotidien relevait d'un petit parcours du combattant sur un plan sentimental pour elle. L'idée de se dire que par sa faute, une personne souffrait et allait souffrir durant le restant de ses jours lui était insupportable. Sur l'instant la culpabilité l'envahis, elle qui évitait Cassandra depuis le jour de l'accident et fuyait comme la peste Martin fut aujourd'hui résolus à passer voir la jeune femme à l'hôpital. Un risque qu'elle courrait, elle ne la connaissait pas du tout et la demoiselle accidenté pourrait sans peine la reconnaître, ne serais-ce que se questionner sur la nature de sa présence à l'hôpital. Elle poussa un profond soupir, ce que la vie pouvait être compliquée parfois. Elle qui d'ordinaire possédait un coeur de pierre se retrouvait toucher de toute part parce que vivait Cassandra. De plus la rumeur courait que cette dernière comptait bien faire payer à ses deux fuyards et avait engagé une procédure judiciaire afin de mettre ses bourreaux en prison.

Elle allait perdre les pédales à se torturer de la sorte, préféra prendre ses cliques et ses claques plutôt que d'entendre Manon commenter le dernier accident en date sous son nez. En un rien de temps elle fut arrivée à l'hôpital, ne pris pas le temps d'apprécier son trajet étant donné qu'elle n'avait pas envie de conduire, elle avait demandé à Edward Hildebrand de la conduire, au moins lui ne posait pas de question et il se contenta de se tirer après l'avoir déposé. Le cœur battant à deux mille à l'heure, elle resta planté devant la porte des urgences durant quelques minutes. Quelques minutes qui lui parurent une éternité. Elle pensait, se demanda si finalement c'était une aussi bonne idée que ça, si elle n'aurait pas dû en parler à quelqu'un, si elle devait vraiment aller voir Cassy pour un cas de conscience ou parce que finalement elle n'était pas aussi insensible que ça. Finalement elle se décida. Merde à la fin ! Elle était Constance La Tour Dubois, connut pour n'être qu'un mur face à des sentiments. Elle se foutait de la culpabilité et de toute ces conneries, tout ce dont elle avait besoin c'était de s'assurer que la demoiselle ne se souviendrais jamais de rien, mieux encore que lorsqu'elle verrait Constance elle n'aurait aucun flash et qu'elle demeurerait une parfaite inconnue aux yeux de l'accidentée. Armée de son air impassible, sourcils remontés, téléphone portable en main, elle se présenta à l'accueil. • Bonjour, je suis une camarade de classe de mademoiselle Ryans, je viens lui rendre visite • Bonne menteuse, bonne comédienne. Elle adressa un sourire à la fois hautain et sincère. • Au bout du couloir à la droite, mais elle a déjà de la visite, vous allez devoir attendre • Comme si elle allait attendre, peut importe le visiteur, dans tous les cas elle ne voulait pas parler avec Ryans. Elle voulait juste la voir, à travers une vitre ou peu importe, si jamais elle lui parlait, pire encore l'appréciait, la honte de l'avoir abandonné sur le bas côté serait d'autant plus grande.

Martin. Sa vision s'obstrua sous l'effet du choc, elle baissa les yeux et son souffle auparavant stable se retrouva partagé entre un étouffement colérique et un soupire de soulagement. Tout était de sa faute, ils étaient d'ici parce qu'il ne savait pas faire la part des choses entre un satané décolleté et le code de la route. Elle releva le regard, de toute façon il ne l'avait pas encore vue, bien trop concentrer à regarder à travers une vitre de verre pour remarquer une présence aucune. À pas de velours elle vint se poster à côté de lui, jetant un regard dans la même direction que le sien. • Besoin de se soulager la conscience ? • dit-elle froidement, ne le regardant même pas. Comme s'il pouvait avoir une conscience. Elle connaissait légèrement sa réputation, même si elle préférait ne pas s'y fier, elle devait reconnaître que sur un plan caractériel, ils se ressemblaient en tout point, s'en était parfois presque risible tellement la similarité était flagrante. Elle poussa un soupire, la vision de cette pauvre Ryans allongé dans son lit d'hôpital, par sa faute, n'était pas des plus réjouissante. Déviant son regard noisette de cette scène au combien atroce, elle se tourna vers Martin. • Es-tu inconscient ? • chuchota-t-elle d'une voix de velours. • Si jamais elle venait à nous reconnaître... • Elle stoppa net, se passa un doigt sur la lèvre du bas, signe d'une intense réflexion. Elle ne voulait même pas savoir ce qu'il leur arriverait si jamais cette nouvelle handicapée reconnaissait leurs visages. Elle l'attrapa par le bras, l'entraîna plus loin vers ce qu'il semblait être une cafétéria de clinique, au moins elle pourrait lui cracher sa culpabilité à la figure à sa guise sans qu'on ne puisse surprendre un quelconque pan de conversation douteux. • Ne me dis pas que tu lui rends souvent visite Martin, je te prendrais pour un fou • Ou un sadique qui aime se faire du mal. Elle voulait tellement être gentille avec lui, mais premio ce n'était pas dans sa nature, secondo, la rancoeur était bien trop forte. Lorsqu'elle se souvenait de la belle journée passée en sa compagnie, elle avait toujours ce petit sourire niais, mais le souvenir du chemin du retour était bien trop fort en son fort intérieur pour qu'elle ne puisse lui accorder une quelconque once de sympathie. Elle voulait se protéger avant tout, si se protéger elle-même venait à en protéger Martin avec, alors ainsi soit-il. On verrait pour la sympathie légendaire de Constance plus tard.
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MessageSujet: Re: Bring me to life. close Bring me to life. close EmptyDim 1 Aoû - 13:03

Bring me to life. close 24eop3c
I'm not a perfect person
There's many things I wish I didn't do
But I continue learning
I never meant to do those things to you
And so I have to say before I go
That I just want you to know



      Derrière cette immense fenêtre, la jeune femme tenait entre ses mains un livre qu’elle serrait de toute ses forces. Elle mêla son regard innocent à celui de l’avocat du diable qui tentait de faire parler cet ange qui se repassait en mémoire cet accident. L’accident qui avait à jamais brisé ses rêves. Elle n’aurait plus jamais la même vie. On ne pouvait que compatir avec sa douleur, mais ça ne serait que aggraver sa souffrance. Elle se mit à pleurer laissant courir sur ses belles pommettes rosées des larmes qui ruisselaient. L’homme aigri en face d’elle tentait d’en savoir plus sur cet accident. C’était un peu comme l’affaire du moment, on en parlait plus d’ours ou de bêtes sauvages qui tuaient les hommes. On ne parlait pas d’un serial killer qui voulait tuer tout le monde. Non on parlait d’une plus grosse affaire qui avait su faire un tabac. Tout le monde suivait l’affaire de la pauvre petite fille qui s’était renversée par un chauffard qui n’avait pas sur arrêter sa voiture pour l’aider. Un geste puni par la loi. Mais il fallait retrouver cet étrange chauffard, le condamner et le plus marrant c’était de le punir. Tout le monde devait être au courant de cette affaire. Mais tapis dans l’ombre, non loin de cette scène, un jeune homme de vingt ans se tenait là debout, les bras le long du corps à regarder la scène. Il se tenait droit, et on avait l’impression qu’il agissait comme un robot, un être sans un réel sentiment. Il n’en éprouvait aucun à ce moment là. Peut-être qu’il ressentait quelque chose, mais c’était plutôt de la peine pour cette fille. Mais d’un autre côté, ces sentiments n’étaient pas dans sa nature. Il était aussi dur qu’une pierre. Aucune émotion ne pouvait se dégager de son cœur excepté un mécontentement existentiel qu’il essayait de jeter sur chaque personnes qu’il croisait. Il avait besoin de se décompresser chaque jour pour remercier la personne qui avait faite de lui ce qu’il était aujourd’hui. Mais il n’était pas reconnaissant, il se remettait juste de son fardeau. Il l’acceptait et trainait sa croix. Rien ne pouvait le faire changer d’avis, ou le faire changer de comportement, il était ainsi fait jusqu’à la fin de sa pénible existence. Pourtant, il ne pouvait pas faire le fier devant cette fille. Il ne pouvait pas réagir comme il le faisait avec les autres. Pourtant un petit rictus malsain se propagea sur ses lèvres. Était-il devenu fou ? Mais cette douleur, l’intensité de cette image ne lui faisait rien. L’émotion qu’elle dégageait se jeta sur lui mais fut renvoyée comme si elle était jetée sur un mur en béton qui n’aurait servi qu’à la renvoyer sur quelque chose d’autre. Lui-même n’avait pas tellement de soucis à se faire. Elle ne se souvenait pas de son visage. Le choc avait été trop vite pour qu’elle puisse distinguer un visage diabolique à travers les fenêtres d’une belle voiture de luxe. La douleur s’était refermée sur elle comme un étaux se referme avec force sur sa proie. Martin n’avait pas de soucis à se faire, la seule chose don elle pouvait se rappeler c’était de ses cheveux noirs corbeaux, mais il n’était pas le seul garçon à les avoir de cette couleur. Il croisa ses bras et regarda cette scène comme si il était absorbé par une scène de Shakespeare dès temps moderne. Il regardait le spectacle, un véritable drame. La pauvre victime pleurant de chaudes larmes en cherchant du réconfort auprès de cette personne qui ne voulait qu’une chose retrouver ses bourreaux. Mais il n’arriverait pas à trouver Martin, et même si il comptait faire quelque chose, Martin ne pourrait s’empêcher de lui donner une bonne valise noire contenant une bonne somme d’argent jusqu’à la fin de sa vie. Il ne pouvait refuser cette affaire, sinon il s’aviserait à utiliser d’autres moyens plus radicaux.

      Un petit air frais se dégagea vers lui. Un agréable parfum de roses sucrées se dispersa tout autour de lui. Ses yeux se fermèrent pendant quelques secondes, il se laissa porter dans ce rêve. Il ne pouvait ouvrir les yeux c’était trop dur. Cette senteur était tellement raffinée, tellement française. Deux personnes sur cette Terre ne pouvait pas avoir ce parfum. Il était obsessionnel. Deux personnes ne pouvaient le porter de la même façon qu’elle le portait elle. C’était une sorte de douceur française, on ne pouvait pas oublier cette délicate senteur raffinée. Les plus grandes dames ne pouvaient pas le porter avec autant de grâce qu’elle ne le portait. Sa voix de velours le ramena à la réalité. Il ouvrit ses yeux bleus et l’écouta en les relevant légèrement vers le haut. Il tourna sa tête vers elle et lui fit un petit sourire en coin.

      « - Bonjour à toi Constance ! Comment vas-tu ? Laisse-moi réfléchir, aurais-tu toi aussi quelque chose à confesser ? »

      La réputation de Martin n’était pas la meilleure qu’on pouvait penser. Il n’était pas du genre à croire en l’amour mais ne se gênait pas pour avoir des relations d’une nuit, c’était tellement excitant, il préférait avoir des relations sexuelles que de se brûler les ailes en étant amoureux. Il n’avait jamais connu ce sentiment et ne voulait pas le connaître. Sa réputation de volage était belle et bien confirmée. On pouvait couramment voir des jeunes femmes dans son lit. Des femmes pour lesquelles il n’avait aucun sentiment. Elles n’étaient que des jouets pour le distraire. C’était la loi du plus fort sur les plus faibles.

      « - Vois-tu je ne pense pas qu’elle puisse se rappeler de grand-chose étant donné que nous ne sommes même pas sortis de la voiture. Mais peut-être aurais-tu peur qu’elle se souvienne de ton visage angélique ?! »

      Il se pencha vers elle et toucha sa délicate peau olive de sa main droite. Elle était encore plus douce que dans ses souvenirs. Elle le traina par le bras et il se laissa faire en ayant un grand sourire sur les lèvres. De sa voix rauque il lança tout haut :

      « - Tu peux m’entrainer n’importe où, je suis un garçon facile, je ne peux pas te refuser quoi que ce soit. »

      La tentation avait été trop grande, il n’avait pu s’empêcher de lui dire ça sur un ton amusé. C’était tellement marrant de pouvoir lancer une telle phrase dans un moment aussi tendu. La cafétéria n’était pas le genre de lieu auquel il pensait, il fit une petite mine déçue. Il ne se passait jamais rien de passionnant dans une cafétéria, les gens prenaient leur café ou leur repas et repartaient en riant aux éclats aux bêtises qu’ils avaient pu eux-mêmes sortir durant le repas.

      « - Je suis d’une humeur généreuse depuis ce petit accident, j’ai envie d’aider les autres. Je pense que ma contribution l’aide beaucoup. Elle va beaucoup mieux. Si tu l’avais vue ces derniers jours, elle n’était pas aussi belle. Je me rappelle que la semaine dernière elle avait osé porté ce tee-shirt à pois rouge et noir qui ne lui allait pas du tout. Mais aujourd’hui, elle s’est bien habillée, une petite robe très légère avec un petit teint rosé sur les joues, il n’y a pas mieux comme proie. J’ai longuement hésité à rentrer dans sa chambre pour lui retirer cette magnifique robe et admirer ce qu’il y avait en dessous. »

      Contrairement à elle, il ne pensait pas être gentil ou méchant, c’était instantané chez lui. A chaque fois qu’il ouvrait la bouche, une idiotie en sortait. Mélangeant son regard avec celui de Constance, il lui fit un petit sourire en dégageant une mèche qui tombait sur ses yeux.

      « - Si je ne te connaissait pas, je dirais que tu stresses légèrement. »
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    Constance La Tour Dubois
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    Constance La Tour Dubois
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    MessageSujet: Re: Bring me to life. close Bring me to life. close EmptyDim 1 Aoû - 20:59

      Bring me to life. close 2v9vfrk
      CAUSE.EVERYTHING'S.NEVER.AS.IT.SEEMS
      martin.constance Hey you. So you never really found your way. Stay true. Did you ever make it through today. I know that when I think about a day without it. Everyday's the same. You wish that you could find someone but I'm the only one to blame.

    Elle se fichait de cette histoire sordide. Du moins cela faisait voilà des semaines qu'elle tentait de s'en convaincre. Après tout qu'avait-elle à se blâmer, avoir un corps attractif et avoir attiré le regard négligeant d'un conducteur plus soucieux de plonger son regard tête la première dans son décolleté plongeant de l'occasion plutôt que sur la route obscure de l'occasion. C'était ridicule de se tourmenter pour telle histoire alors que la personne qu'elle fixait à travers cette vitre de vers ne devait connaître d'elle que la marque d'une voiture, qui n'était même pas la sienne pour le coup. Mais Constance ne pouvait s'empêcher de se mettre à sa place, s'imaginer traversant la rue, tenant son sac à main contre elle alors qu'elle tentait de rejoindre Berkeley et le confort de sa chambre d'étudiante, tentative finalement vaine par la faute d'un simple duo d'étudiant impatient de se rendre à une de ces fêtes ancrés dans les clichés les plus simplet et dégradant que pouvait proposer l'Amérique moderne, dans le but certain de finir dans le même lit. Tout ça pour aller à une fête, changer la vie d'une jeune femme un poil plus jeune qu'eux deux et peut être même la ruiner pour aller se servir un verre de bière bas de gamme, discuter avec deux trois personnes histoires de marquer le coup et surtout s'allumer dans les règles. Constance ne remettait pas ses habitudes, ses envies et ses mœurs les plus profondes, loin de là, elle aimait bien trop son mode de vie et ses petites habitudes les plus délicieuses pour les remettre en causes du jour au lendemain, elle n'était pas du genre traumatisée pour un sous. Son air de reine des glaces fixait la seule vitre transparente qui l'a séparait de la jeune femme qui avait eu à subir l'insouciance du duo De Thomas/ La Tour Dubois, ses doigts fins se mirent à jouer avec un bracelet en argent qu'elle gardait toujours sur elle, une sorte de geste dé-stressant. Elle ne stressait pas pour les dires des avocats et diverses greffier en présence, encore moins pour l'agent de police assis prêt de la fenêtre, trop occupé à regarder les mouches passer qu'à accorder son attention à la pauvre accidentée en larmes, elle stressait simplement de n'avoir aucune compassion, aucun sentiment envers cette fille. Son seul ressenti se résumant principalement par sa préoccupation vis-à-vis de sa sécurité. Qu'elle aille au diable elle et son fauteuil roulant, Constance ne voulait rien avoir à faire avec ce genre d'imbécilité, n'espérais simplement qu'on ne retrouve jamais l'identité des deux chauffards que Martin et elle-même incarnait. Si jamais le monde venait à découvrir ce qu'il s'était réellement passé ce soir-là, Constance et lui allait devenir deux bourreaux, deux sans cœur - bien que ce ne serait pas une grande nouveauté en y pensant - et la crainte que son entourage, à l'image de Fleur, Estevan, Manon ou encore Alanna, ne lui tourne la dos après tel acte sonnait dans l'esprit de la Française comme quelque chose d'impossible à supporter. Tout pour elle, son égocentrisme reprenait le dessus pour cette histoire. Elle s'en voulait de n'en avoir rien à foutre. La vision de Ryans assise en larmes sur son lit d'hôpital ne lui procurait qu'un sentiment d'indifférence et même lorsqu'elle ressentait un petit pique de pitié, Constance se débrouillait de jeter un regard à la silhouette élancé se tenant debout à son côté, histoire de masquer cette pitié par un coup de rancune.

    Sourire en coin, elle le dévisagea de tout son long. Bien habillé, elle lui accorda le droit de mériter amplement sa réputation de beau garçon. Elle cacha en son fort intérieur un sourire à la limite de l'amusement, ses réflexions sur son look, le fait qu'il soit plutôt mieux que pas mal à regarder et qu'en d'autres circonstances, elle se serait bien permise d'en faire un amusement nocturne. Son regard s'abaissa une nouvelle fois afin de faire l'aller retour entre la vitre dressée devant son regard et son téléphone portable qu'elle extirpa de la poche de son jean afin d'y regarder l'heure, un geste qui traduisit sur l'instant son impatience de quitter les lieux dans les plus brefs délais. Non pas que la compagnie de Martin lui était aussi insupportable que cela, seulement les hôpitaux n'ont jamais figuré dans le top ten de ses lieux de prédilections, léger traumatisme d'une enfance passée dans les cliniques à endurer père et soeur affolés. Elle poussa un soupir, bras croisés, un sourcils relevé et son cœur de pierre restant de marbre face à Ryans, ses parents, son avocat et une assemblée de personne semble-t-il importante pour elle, faisant démonstration de peine atroce. • Bonjour à toi Constance ! Comment vas-tu ? Laisse-moi réfléchir, aurais-tu toi aussi quelque chose à confesser ? • La voix de Martin vint interpeller la belle Constance dans ses songes les plus profondes, ainsi eut-elle plus le loisir de détourner son regard de cette scène dégoutante débutant sous leurs regards, pour dévisager Martin tout à son loisirs, sans que cela ne soit pris pour une quelconque marque d'attention. Elle garda son air dédaigneux bloqué sur son visage de poupée angélique, même lorsqu'il tentait de jouer les salutations polies en y ajoutant le sourire, elle n'arrivait pas à effacer le fait que leurs simples présences dans cet endroit était dut à son manque d'attention. Elle leva les yeux au ciel. • Pas à ma connaissance, je suis là pour récupérer un dossier • Talent de comédienne et de menteuse née mis en application, elle sortit cette excuse en béton du tac au tac. Après tout elle avait un tas d'amis qui devaient passer par cet hôpital rien que dans la semaine, Evan allait accoucher d'un jour à l'autre et Lyzabeth passait la majeure partie de son temps à la maternité avec Maxwell. Elle ne manquait pas d'excuse afin de se trouver ici, en aucun cas ne voulait avouer qu'elle aussi avait l'intention de voir cette nana qu'ils avaient renversé, histoire de voir, par curiosité. L'ont auraient pu les prendre pour deux touristes en excursions dans un zoo, observant une cage où l'ont renfermaient une bête dangereuse avec assez d'attention pour pouvoir apercevoir l'habitant de cette cage, matérialisé en chambre, mais assez d'attention aussi pour détaller si jamais un imprévu se déroulait.

    Elle était une Cheerleader ! Une nouvelle Iota et déjà l'une des figures emblématiques des Ex Omicrons et nouvellement des Cheerleader de Berkeley. Même si ce n'était pas la caractéristique que l'ont retenait le plus sur la vie de Constance, il était évident que son caractère y allait de beaucoup dans sa sélection chez les meneuses de claques de l'université. Chacune d'entre elles, outre le fait qu'elles devaient être sportives, étaient sélectionner de par le physique attractif, la façon de capter l'attention des foule, le caractère de leader et surtout être hautaine. Tous ces traits de caractère faisait d'elle la parfaite représentante de la gente féminine de Berkeley. Hautaine, elle se devait de l'être en toute circonstance, elle devait avoir le contrôle de tout ce qui touchait de prêt ou de loin à sa vie. Seulement Martin lui était tellement similaire que d'avoir le contrôle de la situation avec lui s'avérait un petit défis pour elle. • Vois-tu je ne pense pas qu’elle puisse se rappeler de grand-chose étant donné que nous ne sommes même pas sortis de la voiture. Mais peut-être aurais-tu peur qu’elle se souvienne de ton visage angélique ?! • Il n'avait pas tort elle devait l'avouer, se contenta de pousser un soupire et de, encore une fois, lever les yeux au ciel, exaspéré. • Entre nous qui ne se souviendrais pas de mon « visage angélique » • Autrement dit « je suis inoubliable ». Un visage d'ange mais le diable au corps, elle eut un rictus amusée sur les lèvres. Même lui elle en était sur, était hanté par son minois adorablement mesquin depuis qu'ils s'étaient rencontré. Modestie ? Never.

    • Tu peux m'entrainer n'importe où, je suis un garçon facile, je ne peux pas te refuser quoi que ce soit. • Ce qu'il pouvait être exubérant ! Ce n'était pas le temps de blaguer pourtant il était là, a se faire tirer vers la cafétéria d'un lieu qui prêtait à tout sauf à l'ironie et l'humour, à balancer ses allusions sur le tas comme s'il n'y avais jamais eu de drame entre la garden party et maintenant, comme si l'accident n'avaiy pas existé. Au moins il détendait l'ambiance. Elle aimait ce trait de personnalité chez lui, même si bien entendu il ne lui soutirerait cet aveux que si elle avait une droguerie entière dans le pif et une vingtaine de soirée avec les omega à la suite derrière elle. • Oh ne t'inquiètes pas, je n'ai aucun doute pour ton côté garçon facile. Tu respires la facilité à plein nez. Évidemment que tu ne peux rien me refuser • dit-elle en lâchant son bras, sourire ironique pointé sur ses lèvres rosées alors qu'elle levait les yeux au ciel, mine de rien. Les garçons faciles, rien de plus condescendant pour la gente masculine en y pensant. Constance était du genre difficile, même si adepte des one night stand et des relations sans importance, les prétendants étaient triés sur le volet et son amusement personnel à ce genre de pratique consistait à faire languir un maximum, se faire désirer et à repousser les éventuelles grosses têtes qui la penserait facile. Qui ne couche pas avec Constance qui veut.

    • Je suis d'une humeur généreuse depuis ce petit accident, j'ai envie d'aider les autres. Je pense que ma contribution l'aide beaucoup. Elle va beaucoup mieux. Si tu l'avais vue ces derniers jours, elle n'était pas aussi belle. Je me rappelle que la semaine dernière elle avait osé porté ce tee-shirt à pois rouge et noir qui ne lui allait pas du tout. Mais aujourd'hui, elle s'est bien habillée, une petite robe très légère avec un petit teint rosé sur les joues, il n'y a pas mieux comme proie. J'ai longuement hésité à rentrer dans sa chambre pour lui retirer cette magnifique robe et admirer ce qu'il y avait en dessous • Son sang n'eut le temps de faire le tour de son corps qu'une seule fois qu'elle sentait déjà sa tolérance à son comportement s'envoler vers d'autres cieux. Il était encore plus détestable qu'elle ne le pensait, si ce n'est pire. Seulement elle devait avouer qu'en d'autres circonstance, cette réponse aurait pu être la sienne dans une transposition masculine bien évidemment. Depuis leur rencontre, il était passé par tous les stades, du garçon adorable à l'imbécile, du sérieux prétendant au connard insensible. Elle poussa un profond soupire de désolation, arriverait-il à la surprendre encore plus que maintenant, aucun doute. Malheureusement elle avait l'impression que la progression de la surprise filait tout droit vers un gouffre négatif. Réflexion faite elle se demande si le détester lui ne revenait pas à se détester elle-même, mais rejeta cette hypothèse dès lors qu'elle se souvint qu'elle pouvait être quelqu'un de tellement différent que ça, rien que par la présence de sa soeur ou des deux Atwoodth avec qui elle devenait la gentillesse même, alors que Martin restait Martin. Heureusement pour lui, le souvenir du garçon adorable et serviable de la Garden Party rappelait à Constance qu'il pouvait être quelqu'un qu'elle pouvait apprécier. Ce que cela pouvait être compliqué avec celui là ! • Voilà qu'il se fait l'âme charitable des handicapés maintenant. Ayant fait le tour de toutes les filles faciles et autres admiratrice de Californie tu t'attaques à cette pauvre Cassandra à qui tu as emporté tout espoir de futur vie normale. Je te pensais plus raffinées que ça, faire la cour à quelqu'un que tu as renversé , si au moins tu avais dans l'esprit d'en tomber amoureux, mais là juste pour soulager ta conscience et le fond de ton caleçon. C'est dégradant, autant pour elle que pour toi mon cher. • lui dit-elle avec un sourire bitchy plaqué sur son visage, tandis qu'elle s'amusait à remettre le tee shirt qu'il portait en place au niveau du cou, lui évitant les plis. Elle apprécia son sourire, se laissa docilement faire lorsqu'il toucha ses cheveux, lui adressa un regard inquisiteur cependant. • Si je ne te connaissait pas, je dirais que tu stresses légèrement. • Elle balança son visage de droite à gauche, signifiant qu'elle le prenais ouvertement pour un idiot, mais un idiot qui arrivait à lui soutirer un sourire amusé. • Oh, on as traîné un après-midi ensemble et tu penses déjà me connaître, c'est adorable. • Bitch. Elle lui adressa un sourire malicieux, ironique. • Trêve de bavardage, j'espère que tu as eu au moins la présence d'esprit de changer de voiture depuis • dit-elle, ironie au poing une fois de plus. Elle se tourna, poussa la porte qui menait à la cafétéria, un café ne lui ferait jamais grand mal, finalement indiqua du regard à Martin qu'il était convié à prendre un café avec elle, après tout il n'était pas la pire compagnie du monde et elle et lui avait un tas de choses à se raconter et à mettre au point.
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    MessageSujet: Re: Bring me to life. close Bring me to life. close EmptyLun 2 Aoû - 13:21

    Bring me to life. close X4rmm0

    memories consume
    like opening the wound
    I'm picking me apart again
    you all assume
    I'm safe here in my room
    unless I try to start again



      L’être humain est une chose très curieuse. Bien trop étudiée par les chercheurs scientifiques. Elle avait été examinée par de nombreuses personnes, on étudiait ses gestes, ses habitudes et sa constitution. Tout était étudié. Les chercheurs cherchaient encore des choses pour compléter leurs études et être les plus barbants possibles pour avoir une récompense. Tout pouvait y passer. Les régimes, le nombre d’heures de sommeil… Tout était étudié sur la pointe de la dernière technologie. Le cas Martin n’avait pas encore été étudié par les scientifiques. Il fallait beaucoup de monde et de machines pour arriver à cerner le personnage de Martin. Les gens qui le connaissaient n’arrivaient pas vraiment à déterminer qui Est-ce jeune homme qui n’est pas comme les autres. Il ne ressemble pas vraiment à une personne, mais est-ce un jeune homme convenable ? A près tout, il est bien élevé mais a une double facette. Il n’est pas comme les autres garçons. Il peut être manipulateur comme eux, il peut être méchant, et être le plus con sur terre, mais il ne ressentait rien. On avait l’impression d’être devant un long mur en béton. Tout pouvait le traverser, mais rien ne passerait à travers. Il était dur de rentrer à l’intérieur. C’était dur comme de la pierre. Rien ne pouvait le rendre accessible. Il restait imperturbable. Il était de marbre debout et ne ressentait rien comme si les sentiments de son cœur avaient disparu. Il n’avait jamais ressenti un seul sentiment. Pas un seul durant toute sa vie. La seule douleur qu’il avait ressenti, c’était la toute première, celle qu’il avait ressenti quand il était venu au monde, l’air qui lui avait transpercée les poumons pour la première fois. L’air lui avait fait si mal que des cris s’étaient propagés de ses lèvres. C’était la seule douleur qu’il avait ressentie de toute sa vie. Pourtant de nombreuses personnes lui avaient demandé si il n’avait pas ressenti une autre douleur. Le manque d’amour de ses parents était un exemple. Il savait que les personnes de son entourage n’arrêtaient pas de l’interroger sur son enfance, si il ne souffrait pas du fait que ses parents ne lui offraient pas d’amour. Mais à chaque fois, Martin répondait froidement d’un non. Il n’aimait pas s’éterniser sur sa vie. Elle n’était pas si passionnante que les gens pouvaient le penser. Famille ? Marié, toujours au travail. Ca aillait vite. On pouvait vite faire le tour, mais les autres essayaient toujours d’en savoir un peu plus sur sa vie. Après tout la vie d’un enfant riche est toujours passionnante, non ? Mais pas pour certains enfants qui souffrent seuls dans leur coin. Longtemps, Martin était resté chaque nuit pour regarder les étoiles. Il avait plusieurs fois le vœux que son père et sa mère soient là pour son anniversaire, mais ils le loupaient à chaque fois. Ils appelaient leur enfant, mais ils n’étaient jamais pour le lui souhaiter en face. Le monde parfait doré n’existait pas dans toute les familles. Quelque fois, l’argent ne faisait que le malheur des autres. Martin en avait subi les conséquences. Il avait de l’argent. Il suffisait de regarder son compte en banque. On pouvait s’amuser à compter les zéros qui s’additionnaient les uns après les autres. Chaque mois, voir chaque semaine, ses parents lui versaient de l’argent pour qu’il puisse s’épanouir. Ont-il bien agi en faisant ça ? Non, ils ont juste renforcé l’égaux de leur fils. Leur fils n’espérait qu’une chose c’était de revoir ses parents. Il voulait passer des journées avec eux. Seulement, ils n’étaient jamais présents. Sa tristesse s’était transformée en colère, qui s’était à son tour transformée en une immense carapace faite de béton et de pierre. Un air qui lui donnait un air hautain et sûr de lui. Personne ne pouvait l’effleurer. Personne ne pouvait accéder à son cœur. On se demandait même si il en avait un. Sans cœur. Il l’était. Ce n’était plus qu’un organe qui le maintenait en vie. Une personne normalement constituée aurait tout de suite réagi pour la jeune femme. Elle aurait appelé les secours et serait restée à ses côtés jusqu’à son réveil. Mais Martin n’avait pas agi ainsi. Il se rappelait de la scène comme si il venait d’en être témoin. C’était ancré dans sa mémoire. Tout était allé très vite. Son cabriolet roulait à une vitesse normale et constante. Son regard était sur la route, mais la voix de son admiratrice l’avait vite ramené à la raison. Il n’avait pu resté concentré sur la route, il avait dévié son regard vers la jeune Française. Il avait glissé son regard sur le creux de sa poitrine, il avait voulu voir son décolleté. Il n’était pas un homme pour rien. Il profitait de pouvoir admirer les généreux cadeaux que lui avaient offerte la nature. Pourtant le destin en avait décidé autrement. Il sentit une légère secousse. Un corps venait d’heurter sa voiture. Il fut pris de panique et arrêta sa voiture sur le bas côté. Son regard pâle avait admiré la scène. Un jeune corps sous la pluie était en train de se torde de douleur. Se pinçant la lèvre, il alluma les feux et partit en quelques secondes. Il était devenu lâche. Un homme encore plus pourri qu’il ne l’était. Il se rendait compte de son cœur de pierre. La seule chose qu’il souhaitait, le seule chose qu’il voulait était qu’elle ne se souvienne plus de cet accident, elle n’avait pas pu se souvenir de son visage c’était impossible. Elle avait juste pu voir la couleur sombre de ses cheveux qui était bercée dans le noir de la nuit. Il était impossible de voir quoi que ce soit. Mais il avait tellement peur d’être impliqué dans l’affaire. Mais il se disait qu’un peu d’argent pouvait toujours aider. C’était un bon moyen de ne pas assumer ses bêtises. Il n’y avait pas que ça qui l’angoissait. Contrairement à ce qu’on peut penser, il avait quelque part au fond de lui, un cœur. Même si les sentiments repartaient aussi vîtes qu’ils ne venaient, il lui arrivait d’en ressentir. Notamment pour la jeune femme à la douce beauté qui était à ses côtés. Constance. Jamais une fille n’avait pu troubler le jeune homme. Pourtant elle y arrivait. Elle pouvait le troubler. Ca lui faisait tellement peur. Il n’avait jamais ressenti ça pour aucune personne auparavant. C’était un sentiment étrange de protection. Il ne voulait pas qu’elle soit impliquée dans l’histoire. Etre méchant avec elle était une sorte de protection pour ne pas qu’elle puisse voir ses véritables sentiments. Il voulait conserver sa réputation de mauvais garçon qui faisait de mauvais dégâts. Il n’avait pas vraiment de raison d’être proche d’elle ou de ressentir cette protection, elle ne faisait rien pour qu’ils s’entendent bien et ils avaient tous les deux le même caractère fort qui les emmenaient à se disputer et à se détester. Son attitude l’énervait. Elle levait les yeux au ciel comme si elle était agacée par lui. Mais il était autant par elle. Cette situation devenait de plus en plus étrange. Il croisa ses bras et arqua légèrement un sourcil. Sa curiosité l’emportait.

      « - Ah et quel dossier ? »

      Comme si cette information était importante pour lui. Il avait dit une parole comme une autre. C’était certes idiot, mais vu son agissement, il ne pouvait pas être plus idiot qu’il ne l’était déjà. Pourtant il savait qu’elle venait pour voir la blessée, il en était sûr. Elle ne pouvait venir pour autre chose. Si de la famille avait été dans l’hôpital, il l’aurait su par l’intermédiaire de son frère Estevan, qui était le meilleur ami de Martin. Deux caractères, complètement opposés, pourtant, ils faisaient bien la paire, c’était la seule personne pour qui Martin avait un certain respect, il n’était pas capable de lui faire du mal. Ayant aperçu de nombreuses fois sa sœur, il était resté indifférent, c’était une conquête de plus, mais en la rencontrant ce soir là, il y avait eu quelque chose, elle lui avait tout de suite plus. Elle ne manquait pas de tact et fonçait la tête baissée quoi qu’il arrive. Son tempérament et sa dure personnalité faisaient sourire Martin. Elle était son double au féminin. Qui avait pu croire qu’une chose de ce type pouvait arriver.
      La regardant avec intensité, il sourit en coin et pencha sa tête vers le bas. Un regard levé, le diable venait habité une nouvelle fois son corps. Elle était une conquête comme les autres, il ne pouvait s’empêcher de draguer. Toutes les situations pouvaient être bonnes. Il glissa doucement sa main sur sa joue et la caressa avec douceur, sentant au fond de lui son âme qui lui disait de foncer et d’agir. Il pouvait agir de toutes les façon son corps était capable de l’encaisser.

      « -Personne ne peut oublier ton jolie minois. Il m’arrive même d’y penser chaque soir. Après tout, tu n’es pas une fille comme les autres, très chère Constance »

      N’essayait-elle pas de le remettre à sa place ? C’était assez difficile de clouer le bec à De Thomas. Il ne faisait que parler, dire des paroles en l’air qui n’avaient aucun sens. Son humour était décalé. Il arrivait à énerver les gens. Une chose pour laquelle il était vraiment doué. Même si il pensait être doué pour d’autres choses moins catholiques bien sûr et qui resteront secrètes, à moins que Constance ne veuille les tester avec lui. Ce n’était pas une si mauvaise idée à près tout.

      « - Mon côté garçon facile. C’est assez marrant comme expression. Tu sens la facilité à plein nez, crois-tu sincèrement que je suis si facile que ça dans tous les sens du terme ? A près tout, je ne suis pas comme tous les autres garçons. Bien que j’ai des similitudes. Mais n’aimes-tu pas ça la facilité ? Que je me rappelle bien, tu es bien venue vers moi lors de cette soirée, on était partis pour s’amuser, non ?

      Bien qu’il semble si facile, Martin ne prenait pas toutes les filles qui lui tombaient sous la main. Il réfléchissait à son plus profond intérêt. Son jeu préféré était d’avoir un tableau de chasse. Il était bien rempli. Il avait ses petites habitudes, il s’était même instauré des règles. Des règles stupides qui lui permettaient de ne pas se perdre. Il avait ses habituées. Mais il allait souvent voir ailleurs pour admirer d’autres paysages. Qu’elle soit prise, ou non, rien ne lui faisait peur. Il attirait les joues des jeunes femmes, mais les garçons le détestaient. Il n’avait aucun respect pour les femmes, les traitait comme des mouchoirs qu’il utilisait et qu’il jetait. Elles n’avaient pas la moindre importance pour lui. Il voulait s’amuser et ne perdait pas son temps avec des filles qui en voulaient plus. Il ne recherchait pas ça. Il chassait la proie. Jusqu’à ce qu’elle ne soit qu’à lui. Quand elle était à lui, il n’en faisait qu’une seule bouchée. Il la vit se retourner à la volée. Si il n’était pas fou, il avait cru voir un petit éclair rouge dans son regard. Un sourire narquois se posa sur ses lèvres. Il était encore plus désespéré qu’elle ne pouvait le penser. Détestable certainement, il n’était qu’un tas d’ordure. Il était pourri de l’intérieure. Il ne respectait pas les jeunes femmes, alors ce n’était pas une jeune femme de vingt ans et handicapée qu’il allait respecter. Il la regarda avec un petit regard agacé, certes peut-être énervé.

      « - Ce n’est pas parce qu’elle est handicapée qu’elle ne peut pas être douée pour certains sports. Je suis certes raffiné, mais j’ai toujours le bénéfice du doute. J’ai comme politique de tout tester. Alors pourquoi pas une jeune fille handicapée qui n’a plus d’espoir, qui pense qu’une personne va l’aimer. Pourquoi ne pas être gentil avec elle, lui faire croire que je l’aime coucher avec elle et la jeter ? C’est un plan merveilleux pour ruiner la vie d’une jeune femme. Ne trouves-tu pas ? »

      Il imita avec perfection le petit sourire qu’elle avait sur les lèvres. C’était devenu une sorte de compétition. Elle croyait qu’il ne pouvait pas être aussi détestable qu’il ne l’était déjà, elle se trompait bien. Le geste qu’il venait de dire, il était capable de le faire, après tout il avait couché avec une femme de chaque continents, pourquoi ne pas tester une jeune fille handicapée et lui briser de ses espoirs. Voilà le parfait salaud qu’il était. Capable de tout. Du meilleur comme du peur, il n’avait pas peur de passer pou un salaud, il savait très bien qui il était. Il ne sera jamais un jeune homme parfaitement équilibré toujours adorable qui offre des fleurs à toutes les femmes. Il ne les offre que pour avoir son du : leurs corps. L’écoutant une nouvelle fois, il haussa les sourcils. Il poussa l’autre porte de la cafétéria et lui lança avec un de ses sourires malicieux.

      « -Oui elle est sur le parking. Tu veux l’essayer sans doute ? Une voiture de sport, peu de place, je pense que c’est l’un des meilleurs endroits pour tester ce genre de chose. »

      Croyait-elle qu’il était un petit toutou, qu’on pouvait convier comme ça ? Non on n’invitait pas Martin de Thomas. C’est lui qui décidait de venir. Il resta de marbre à son invitation et se dirigea vers un de ces distributeurs de nourriture. Il inséra 4$ pour laisser tomber une barre au chocolat. Se baissant d’un geste gracieux et souple, il ramassa cette barre au chocolat et regarda Constance avec un petit sourire. Comme tout gentleman, son attention devait être porté vers sa belle. Mais il n’avait aucune envie d’être gentil. Pourtant, il fit un pas vers une machine à café et en prit un. La table qu’elle avait choisi n’était pas loin d’une grande baie vitrée qui donnait sur un grand petit parc qui était juste derrière l’hôpital. Il posa le café devant elle et s’assit en face d’elle. Le petit numéro qu’il venait de faire donnait le même résultat que si il avait été invité mais il était têtu et préférait venir de son plein grès. Il n’était pas son petit toutou. Il gouvernait lui-même le gouvernail de son destin.
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    MessageSujet: Re: Bring me to life. close Bring me to life. close EmptyMar 3 Aoû - 21:41

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    MARTIN.AND.CONSTANCE •• «.Moi ? Je suis malhonnête ! Et on sait qu’un homme malhonnête le restera quoi qu’il arrive... Honnêtement, ce sont des hommes honnêtes dont il faut se méfier, parce qu’on peut jamais prévoir à quel moment il feront un truc incroyablement... stupide.»
    •• CAP'TAIN JACK SPARROW
    Comment culpabiliser pour quelque chose qu'elle n'avait pas vraiment fait. Elle n'avait de souvenir de cette soirée là que l'obscurité, le ronronnement de la voiture de Martin accordé à la voix suave de son conducteur et propriétaire, d'elle détournant son regard de la vitre pour admirer le regard azuré de Martin dans la pénombre, d'un bruit sinistre et répugnant et d'un dérapage. Tout le reste restait gravé dans l'obscure et le flou comme un sentiment d'insécurité, d'affolement accolé à une honte gigantesque. Elle retenait sa respiration, à chaque instant où elle repensait à ce bruit et à leur déroute, leur fuite, Constance se retrouvait comme démunie, sa personnalité forte et son sacré caractère lâchant prise pour laisser se découvrir au monde une jeune femme dans le fond fragile. Elle se détestait pour ce qu'ils avaient fait cette nuit, même si lorsqu'elle se présenta devant la petite fenêtre de la chambre douze, son cœur ne fit aucun bond. Elle se surprise elle même à ne ressentir sur l'instant qu'un sentiment d'antipathie farouche à l'égard de Martin, une colère féroce mêler à une certaine réticence. Toute son attention était tournée vers Martin, elle n'arrivait pas à se dépêtrer de sa féroce rancœur à l'égard du jeune homme qu'elle considérait depuis la tragédie comme le seul coupable de cette situation au combien grotesque et déroutante. Elle n'arrivait pas à faire la part des choses, se contentait de jouer la reine des garces avec Martin et d'ignorer la jeune femme qu'ils avaient renversé présente en face d'elle. C'était d'une facilité pour elle, habitué à être méchante et sans cœur, détourner son attention vers celui qui était le seul fautif selon elle relevait du jeu d'enfant. Elle se voilait la face, après tout lorsqu'il avait décidé de déguerpir pour eux, Constance aurait très bien pu clamer et réclamer de faire demi tour afin d'aller aider la jeune inconnue, seulement elle ne l'avait pas fait, protection de sois même avant tout. Au fond heureusement qu'elle n'était pas seule dans cette galère, le fait que Martin soit avec elle et que si quelque chose lui arrivait, il serait avec elle, la rassurait, elle aurait quelqu'un à qui se raccrocher si tout tombait. Même si sur l'instant elle n'était pas vraiment convaincue que Martin aurait le cœur pour à s'occuper de ses états d'âmes ridicules. Il avait l'air tellement intouchable, comme si aucune épreuve dans la vie n'arriverait à heurter une once de sensibilité qu'elle n'était pas sûre qu'il possédait. Son visage semblait sourire et se arquer seulement lorsqu'il trouvait un pic à lui envoyer en pleine figure, elle détestait ça. Les garçons avaient pour habitude d'être gentil avec elle, adorable à souhait et à tout faire pour qu'elle ne leur envoie ne serais-ce qu'un simple sourire. Pourtant, Martin semblait rester un mur face à elle, qu'elle soit là où pas, quelle différence. S'il voulait jouer à l'homme de glace avec elle, tant pis pour lui, elle jouerait un moment avec lui à celui qui casserait le plus l'autre et finalement se laisserais surement glisser vers de l'indifférence, du moment que leur secret restait un secret. Seulement au fond consciente qu'elle ne l'aidait pas à jouer les gentils garçons avec elle, une certaine petite remise en question niveau attitude serait peut-être à revoir, la question restant de savoir s'il méritait qu'elle devienne avec lui celle qu'elle était avec tous ses plus proches amis. Il y gagnerait tellement au change en y pensant, avoir une Constance aussi adorable avec soit qu'elle pouvait l'être avec les jumeaux Atwoodth ou encore comme avec Alban, ce n'était pas un privilège donné à tout le monde, mais une fois que c'était gagné, elle devenait délicieuse à profusion. Elle pouvait l'être dans le cas où tout aurait réglable par somme d'argent en direction du compte en banque de mademoiselle Ryans, Papa La Tour Dubois ayant déboursé une somme pharamineuse dans l'achat de la villa des Fantastics, y ajouter un petit pot de vin contre le silence d'une nouvelle handicapée ne serais qu'une formalité de plus, d'autant qu'elle aurait accès à un cachet d'enfer, l'association du compte en banque gold de Constance et celui de Martin l'epsilon pouvait acheter bien des choses. Seulement l'important résidait dans le fait que l'on pouvait acheter beaucoup de choses mais peut-être pas la vie de quelqu'un, ses convictions et l'état d'esprit dans laquelle elle pouvait être. À première vue sa famille semblait très attachés aux principes de l'Amérique puritaine, un crucifie au-dessus du lit de la demoiselle, signe d'une pratique religieuse courante, pas de vêtements ni de look très excentrique, une famille singulière qui devait faire sa petite prière afin de bénir le pain de machin et l'eau de truc avant chaque repas. En gros non achetable avec une liasse de billet. Constance comptait bien sûr le fait que cette fille ne serait jamais au courant de l'identité de ses deux chauffards. Elle n'était même pas sûr que Ryans avait bien vu le nombre de personne présente dans la voiture ni même la marque de la voiture. Même si l'on est jamais trop prudent, Constance pris sur l'instant conscience qu'il n'y avait aucune raison pour laquelle cette fille soit au courant d'elle - même. Les seules enquêtes pourraient peut-être trouver une trace et encore.

    Il lui fallait bien une excuse pour se trouver ici, autre que la présence de Cassandra Ryans. Elle était réputée pour être une personne sans grand sens moral et surtout avec un fond tellement mauvais qu'elle pouvait regarder la compassion droit dans les yeux sans jamais éprouver un quelconque mal être. Elle n'était pas aussi pourrie que ça à l'intérieur, peut-être était ce même le contraire, seulement elle était une sorte de Blair Waldorf en puissance, estimant que tant que les gens ne te connaissent pas, il vaut toujours mieux qu'ils craignent plutôt qu'ils ne te crachent dans le dos ou même dans la figure. Le cas de Cassandra passait pour une passade pour elle, même si ces derniers temps elle avait l'impression de le vivre au quotidien. • Ah et quel dossier ? •. La voix de Martin lui rappelait l'accident. Cependant, elle fut interpellée par l'excuse qu'elle devait lui fournir, se contenta de balancer un vague... • Médical. Quelques petits problèmes de santé, rien de bien important • qu'elle balança à la volée comme pour mettre fin à une conversation gênante, comme si elle dédramatisait une situation compliquée qui en fin de compte n'existait pas. Elle balayait les soupçons quant à sa venu à l'hôpital, même si sur l'instant elle se rendit compte que sa réponse pouvait porter à confusion quant à son propre état de santé. Elle avait mal employé ses mots, pourtant cela la fit sourire de l'intérieur sur l'instant. Verrais-t-on bien si Martin avait une quelconque réaction ou pas, même si au fond elle ne se faisait pas grand espoir, lui-même prouvait chaque minute défilantes qu'il ne vivait que pour lui-même. Elle ne le connaissait même pas par rapport à son frère, n'avait jamais prêté grande attention aux fréquentations d'Estevan excepté lorsque ses amis étaient aussi proches d'elle que de lui, mais les seuls portraits qu'elle avait eut de Martin restaient en majorité dans un écrin négatif. Constance se doutait qu'Estevan appréciait le De Thomas, sinon il ne le considérerait pas comme l'un de ses plus proches amis, Cependant, Constance avait l'habitude d'Estevan et de sa faculté à aimer et apprécier tout le monde, de fait cela ne faisait pas du portrait qu'il lui avait dressé de Martin une référence. Elle préférait de loin se concentrer sur son propre jugement, s'avouant au final que sorti de cet épisode malencontreux, Martin était quelqu'un de charmant, qui lui avait fait une très bonne impression au départ, même si persuadé qu'il n'avait eu ce soir-là dans l'optique que de la faire figurer dans son tableau de chasse, persuasion qui s'effectuait à double sens en y pensant.

    Ce qu'elle n'aimait pas dans son comportement de Don Juan, c'était surement qu'il la prenait comme l'une de ces poulettes qu'il pouvait se taper à sa guise, une femme comme les autres dont il n'avait aucune préoccupation. Elle se considérait comme unique, un unique exemplaire que l'ont ne pouvait avoir qu'à force d'attention, quelqu'un qui se mérite, non pas une de ces filles faciles qu'il avait l'habitude de s'attraper. Elle n'était pas comme les autres, ne voulait pas être comme les autres. Le fait qu'il la regarde de la sorte et qu'il caresse son visage la faisait se sentir comme une petite poupée qu'on dorlotait, qu'on câlinais. Il était doux et attentionnée, si elle n'était pas une sorte de double et qu'elle ne connaissait pas de ce genre de geste, elle aurait presque pu tomber dans le panneau, elle n'était pas dupe, ni naïve. • Personne ne peut oublier ton jolie minois. Il m'arrive même d'y penser chaque soir. Après tout, tu n'es pas une fille comme les autres, très chère Constance • Elle rougit de l'intérieur. Touchée ! Après tout elle était une femme, une femme adorant les compliments venants de beau jeune homme. Elle lui adressa un sourire amusé, le plus beau sourire qu'elle avait en magasin. Même s'il la menait en bateau, il ne pourrait pas dire qu'il n'a jamais eu le bénéfice de voir le plus beau sourire de Constance et au fond qu'avait-elle à perdre à lui accorder un sourire après tel compliment. • Ah, je suis flattée. Merci Martin, tu n'es pas mal non plus • Très conventionnelle, seulement les compliments elle était beaucoup plus habituée à en recevoir qu'à en donner. Seulement son minois gracieux illuminé donnait tellement plus d'émotion que sa voix exprimant de simple mots. Elle avait un visage expressif, chacune de ses interventions étaient happées par les traits de son visage construisant une expression enfantine. On pouvait aisément lire ses traits, avec plus de passion qu'un littéraire pourrait lire une œuvre de Shakespeare, son visage exprimait tellement de choses qu'il faudrait une vie pour en tirer toutes les expressions.
    • Mon côté garçon facile. C'est assez marrant comme expression. Tu sens la facilité à plein nez, crois-tu sincèrement que je suis si facile que ça dans tous les sens du terme ? A près tout, je ne suis pas comme tous les autres garçons. Bien que j'ai des similitudes. Mais n'aimes-tu pas ça la facilité ? Que je me rappelle bien, tu es bien venue vers moi lors de cette soirée, on était partis pour s'amuser, non ? • C'était trop facile, bien trop facile de jouer sur ce terrain-là avec lui. Elle prenait son air de garce, lui envoyait une réponse instantané, il répondait d'un net attrait et ce jeu pourrait durer des siècles et des siècles sans qu'aucun d'eux ne perdent inspirations. Elle leva les yeux au ciel, lui lâchant même un petit rire en plein visage. • Tu te perds dans tes propos par-dessus le marché. Tu t'es toi-même dépeint comme un garçon facile, maintenant tu me débats le contraire. Je ne crois rien du tout à ton propos, c'est toi qui ne fais qu'affirmer. D'ailleurs, Toi et moi savons tout aussi bien que si nous étions arrivés à destination sans encombre, nous aurions très bien pu changer de compagnie pour l'amusement. Mais oui en effet, j'avoue t'avoir beaucoup apprécié ce jour-là et passer la soirée avec toi ne m'aurait pas déplut, dommage pour toi, ta maladresse à la conduite et ton attention pour les courbes de mon corps en ont décidé autrement • Elle débitait, parlait beaucoup trop mais ce flot de parole n'était que réponse honnête à un embobinage massif de la part de Martin. Elle savait qu'elle l'agaçait profondément, mais la réciprocité était tellement forte qu'elle ne pouvait pas s'arrêter.

    Elle se mit à réfléchir, toute cette conversation n'avait pas de sens. Constance se visualisait tour à tour à la place de Ryans, à la place de Martin. Mais pas un seul instant elle ne s'était imaginé vivre cela du points de vue d'un proche. Son coeur fit un bond, si jamais l'un de ces proches venaient à avoir pareil accident, elle ferait tout ce qui était possible pour retrouver les fuyards et les mettraient en pièce quoi qu'il en coute. Son esprit mis en place en une fraction de seconde des images toutes aussi révoltantes et révulsives pour elle. Elle jetait un regard à la chambre de l'accidenté, s'imagina Manon à sa place. La douleur lui saisit à la gorge en une sensation féroce de sècheresse, elle se sentit sur le moment perdre les pédales, avoir son coeur projeté contre un mur, puis un autre dans des rebonds lui coupant le souffle et toute envie de vivre à jamais. Manon, puis Alanna, même sensation, les images défilaient, Maxwell, Alban. Pire Fleur, Estevan. Elle eut un instant de blanc tandis que Martin récitait son prélude. • Ce n'est pas parce qu'elle est handicapée qu'elle ne peut pas être douée pour certains sports. Je suis certes raffiné, mais j'ai toujours le bénéfice du doute. J'ai comme politique de tout tester. Alors, pourquoi pas une jeune fille handicapée qui n'a plus d'espoir, qui pense qu'une personne va l'aimer. Pourquoi ne pas être gentil avec elle, lui faire croire que je l'aime coucher avec elle et la jeter ? C'est un plan merveilleux pour ruiner la vie d'une jeune femme. Ne trouves-tu pas ? • Il l'a dégoûtait, elle se dégoûtait. Mettre ses proches à la place de Cassandra lui coupait toute envie de débattre, elle eut envie de tuer la conversation et de s'enfuir, s'enfermer et pleurer son saoul, serrer Manon dans ses bras, sentir l'étreinte d'Alban autour de ses épaules, grimper sur le dos d'Edward Atwoodth, toutes ces petites choses qui faisaient qu'elle était elle, voulait s'enlever ces images factices que lui envoyait son esprit en lien avec son coeur pour la faire réagir, comme un électrochoc que lui envoyait son corps afin de lui rappeler que non, elle n'était pas comme Martin, elle était plus que ça. Elle aimait, elle avait un coeur. Elle les aimaients tellement, Edward Atwoodth, Edward Hildebrand, Manon, Alanna, Fleur, Aymeric. Tous les noms défilaient dans son esprit. Si jamais un tel drame leur arrivait et qu'elle en était la coupable. Mieux valait ne pas y penser. Elle releva le visage vers Martin, le regard d'un intense regard, le fixa durant une fraction de seconde parut une éternité,comme perdue dans l'immensité de ses prunelles cyan, un regard emprunt de dégout et d'incompréhension, comment pouvais-t-on penser de la sorte. • Tais toi ça suffit • lâcha-t-elle, le souffle cours. Elle devait se secouer les puces bordel ! Au moins que ça la travaille fut une chose, mais elle ne voulait pas qu'il voit cette facette de sa personnalité. La Constance qui n'existait pas, qui n'était rien sans sa ribambelle d'amis. Jamais elle n'aurait dû se mettre dans cette configuration, jamais elle n'aurait dû s'imaginer qu'à la place de Ryans, cela aurait pu être n'importe lequel de ses précieux, de ses fantastiques. En tout cas elle ne le ferait plus jamais. Elle souffla encore une fois, comprenant que Martin devait se demander ce qu'il n'allait pas chez elle pour qu'elle réagisse de la sorte. • On t'a donné un cœur quand tu es née, il serait temps de t'en servir pour autre chose que pour respirer • lâcha-t-elle sèchement. Elle se rendait compte que peut être finalement elle n'était pas si méchante, ni si pourri que ça finalement. Même si elle était une salope sur les bords parfois fallait avouer. Elle dévisagea son sourire avec dégout. Valait mieux pour elle qu'elle ne continue pas cette compétition et sa santé, espérant que sa dernière phrase ferait un effet, même infime, sur Martin. Il n'y avais aucun mal à aimer quelqu'un, notion que Martin ne semblait pas posséder, où si il en était conscient, qu'il n'appliquait pas.

    • Oui elle est sur le parking. Tu veux l'essayer sans doute ? Une voiture de sport, peu de place, je pense que c'est l'un des meilleurs endroits pour tester ce genre de chose • Elle préféra passer outre son petit cirque à l'entrée de la cafétéria, se contenta de s'asseoir, prendre son téléphone dans ses mains et juste tapoter sur le clavier, jetant un coup d'oeil nerveux à tous ses contacts. Au moins elle reprenait le contrôle d'elle-même et après les quelques minutes de répits que lui offrait Martin en faisant son petit tour pour l'emmerder, elle réussit à reprendre le contrôle total de ses nerfs et de ses pensées. Quel moment bizarre tout de même, bien qu'intense. Elle s'assit à une table prêt d'une baie vitrée et alors qu'elle constatait que Martin venait s'assoir devant elle avec un café, quel gentleman, elle fut interpellée par un jeune homme qui tapait à la vitre. Son regard se détourna, alors que l'ignorant lui adressait un grand sourire, un clin d'oeil même. Tout d'abord, crédule elle lui adressa un air déconcerté, puis un sourire amusé, avant de fermer la fenêtre signifiant un gros « tu m'emmerdes » . Elle se concentra sur Martin, lui adressant un sourire. La Constance d'il y a quelques minutes étaient de retour, air bitch au poings. Elle était pleine de surprise. • C'est bon, ta fini ton petit cirque avec ta machine à café et ta barre de chocolat ? • lui dit-elle avec un sourire amusé. • Pour ce qui est d'essayer ta voiture, désolée, maintenant j'ai plus confiance de monter avec toi, circonstances obliges. Dommage je suis sûr qu'elle doit être géniale pour tester le genre de choses dont tu parles, c'est trop bête • Sourire banane, ironie quand tu nous tiens.

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    MessageSujet: Re: Bring me to life. close Bring me to life. close EmptyMer 4 Aoû - 13:47

    Bring me to life. close 42784275
    « LONGTEMPS QUE REGNERONT LES ETOILES SUR TERRE JE SERAI DERRIERE TOI.»
    Quand tout aura disparu, tu me haïras, tu ne voudras plus de moi.
    Pourtant ce désir régnant en nous, nous rapprocha. Il nous unira
    Jusqu'à ce que l'un de nous ne cède à notre véritable identité.
    Nous ne nous cacherons plus l'un à l'autre -Martin de Thomas



      Tout était si vite passé. En quelque seconde, le sang de Martin avait accéléré, il s’était intensifié. Ses vaisseaux sanguins s’étaient dilatés. Il s’était posé vaguement la question. Il devait faire demi-tour. Mais c’était risqué, trop risqué. Elle aurait pu voir son visage. Il avait pris peur. Première fois de sa vie qu’il avait peur de mettre sa vie en jeu. Il se protégeait lui-même avant de protéger sa victime. La conclusion était la même. Si il était resté, elle aurait tout de même perdu l’utilité de ses jambes pour le restant de sa vie. Le résultat était le même. Ses rêves de pompon-girl étaient faussées d’espoir, elle ne pourrait plus jamais monter au sommet des pyramides, exécuter des figures inimaginables. Elle ne ferait plus la fierté de ses amis, ou de sa famille. Elle était condamnée à passer le reste de sa vie en fauteuil roulant. Elle serait sans doute bercée par maman et papa protégée du monde extérieur. Mais jamais elle ne se rappellerait de Martin. Sur ce point il marqua une pause d’un long soupir. Il avait bien fait de ne pas s’arrêter. Elle n’avait pu reconnaitre son visage, elle ne se doutait pas qu’il s’agissait d’un de ses confères de Berkeley. Elle ne pouvait porter plainte contre lui. Mais il avait commis un crime. Il n’avait pas respecté la loi. Il n’avait pas porté assistance à personne à danger. Tout ça pouvait lui couter cher. Il en était conscient. Tous ses rêves pouvaient être réduits à néant en une seule seconde. Il risquait des choses horribles, mais pas aussi horrible que celle d’avoir ôté toute sorte d’espoir à une jeune femme de vingt ans. En la regardant à travers cette fenêtre de verre, il observait tous ses faits et gestes. Ses parents étaient à ses côtés. Sa mère la serra contre elle de toutes ses forces comme si c’était la dernière fois qu’elle pouvait voir sa fille. Le cœur de Martin se serra. Il s’enfuit dans un étaux en argent qui se resserrait de plus en plus sur lui. Sentant une douleur au niveau de sa poitrine, Martin fronça les sourcils, mais ce n’était qu’une illusion. Son cœur allait bien. Il était intact. L’organe battait normalement avec un poult certes irrégulier du au stress qui ne cessait de le ronger. Mais son ressenti en prenait un coup. C’était irresponsable et gamin de penser ça, mais il était jaloux. Il était jaloux de sa victime. Il aurait tout donné pour être à sa place ne serait-ce qu’une seule minute. Ses parents se souciaient d’elle, ils étaient à ses côtés et la protégeaient. Contrairement à ceux de Martin. Vous voulez parler d’une famille irresponsable et imparfaite ? La famille de Thomas est la meilleure détrônant toutes les autres. Le père Antony était un homme d’affaire occupé. Il était ambassadeur des Etats-Unis à Sydney. Un beau métier haut en couleur régnant dans la diplomatie et la politique. Il était toujours en voyage sans vraiment s’occuper de son foyer, il n’avait pas le temps, ça l’importait peu. Il devait régler des affaires d’état bien plus importantes que de s’occuper de son fils. Un fils qu’il ne connait pas. Il a du mal à se souvenir de lui, alors qu’il lui ressemble tellement conservant les mêmes traits que son géniteur paternel. Il n’y avait aucune excellente surprise à ça. Il ne reconnaissait même pas ça. Trop occupé par sa gloire, il se fichait de ce que pouvait penser les autres, il exposait sa gloire comme un joyau, priant pour que son fils réussisse dans cette lancée. Quant à sa mère, Katharina, elle était un agent immobilière réputée dans toute l’Upper East Side. Tout New York se l’arrachait. Elle avait un sourire à faire tomber plusieurs clients sous son charme. Martin avait hérité de ce sourire légendaire. Le sourire des McDarked. Elle avait une qualité en or, elle pouvait faire imaginer le futur logement à ses clients. Elle savait quel logement prendre. Elle avait d’excellents goûts de bâtiment. Et tout comme son mari, elle n’avait pu s’occuper de l’enfance de son fils. Elle était toujours occupée à faire des allées retours. Elle ne pouvait pas s’occuper de sa première dent tombée, de le consoler après un cauchemar. Non ! Elle n’avait pas le temps, elle payait une nounou pour s’occuper de lui. Elle n’avait pas à le faire à sa place, c’était son boulot, non le sien. Foutu famille. Il n’y avait aucune raison d’être heureux dans la famille de Thomas. Il avait envie de donner un coup de poing dans le mur avec toute la force qu’il possédait, mais il devait se retenir, il était dans un lieu public. Mais sa jalousie le rongeait jusqu’à l’os. Il ne pouvait pas tomber plus bas… Mais sa famille était un point sensible à aborder. Tout lui avait manqué. Il n’avait jamais eu de foyer. Il ne reproduirait pas les mêmes erreurs. Si il arrivait à se sortir de son cas, il espérait prendre soin de sa famille. Il était prêt à tout pour rendre sa femme heureuse et si il avait un enfant, il serait capable de tout faire pour lui. Il débordait d’énergie de ce côté-là. Il ne voulait pas que son enfant grandisse en se sentant seul au monde. Qu’il développe un certain soutien dans la solitude. C’était la pire expérience qu’un enfant pouvait faire. Être rejeté de ses parents, Martin l’avait mal vécu, et il continuait à mal le vivre. Même si il était devenu un grand garçon qui avait changé de comportement. Il avait des attitudes irresponsables. Il agissait comme un gamin pourri gâté. Il arrivait d’être jaloux d’une pauvre fille qui avait tout perdu à cause de lui. Sa victime le haïssait. Elle détestait son bourreau. Elle pensait qu’il devait se régaler de ce spectacle et chaque nuit, elle devait le traiter de tous les noms pour se réconcilier avec sa conscience et essayer de trouver le moindre souvenir, pourtant rien n’avait l’air de revenir. Martin ne faisait pas le malin. Il avait tout de même honte de cette affaire. Il s’imaginait le pire, n’étant pas encore majeur, on ferait appel à ses parents pour le procès, il imaginait la déception de ses parents dans leurs prunelles. Non en fait, il se haïssait. Il s’imaginait à sa place. Perdre tout espoir à cause d’un con, il en aurait fait une affaire personnelle, souhaitant la mort de celui qui lui avait fait ça. Non il était encore plus pourri qu’il ne l’imaginait. Il n’avait que des remords envers lui. Après tout, même si elle avait perdu tout espoir, ce n’était pas vraiment son problème. Il avait vingt ans, la santé, il devait en profiter. Il n’allait pas se préoccuper de ces petits détails. Elle ne se souvenait de rien c’était le principal. Il n’avait pas à se morfondre dans son coin. Il regarda une nouvelle fois Constance qui semblait être attirée par la scène qui se passait à l’intérieur. Il n’était qu’un salaud c’est vrai, mais il ne pouvait s’imaginer la voir avec lui dans ce trou noir. Il ne voulait pas qu’elle coule avec lui. Elle avait sa vie à faire. Elle n’y était pour rien. C’est lui qui avait conduit la voiture. Pas elle, elle n’avait pas de remords à se faire. Elle ne devait pas s’en vouloir. Il tenterait tout pour la protéger. Trop de vies risquaient d’être gâchées. Il ne voulait pas que ses parents lui en veulent ou la sermonnent. D’un murmure, qu’elle pouvait faiblement entendre, il ajouta avec protection. « Quoi qu’il arrive, ce n’est pas de ta faute, ne l’oublie pas » C’était la scène où il devait s’enfuir pour qu’elle pense entendre des voix, une voix de sa raison qui lui dit de ne pas

      Son regard se reporta sur la jeune malade, mais il ajouta une phrase pour savoir quels dossiers la jeune femme était venue chercher. L’écoutant attentivement, sa mine changea en une seule seconde. Il ne prenait jamais les gens malades à la légère. Surtout les gens pour lesquels il tenait. Ils étaient si rares. Mais il avait besoin d’eux. Constance ? Pourquoi agir de cette manière ? Si il tenait à elle… Il répondrait que non, mais pourtant quelque chose lui plaisait chez cette fille. Elle n’était pas comme les autres. Elle était bien différente. Elle avait du caractère et savait tenir tête à Martin, une chose rare. Mais elle était dans la même galère que lui. Il ne pouvait pas la laisser toute seule. Il se devait de la protéger. Après tout c’était son éducation pas vrai ? Enfin si il n’avait pas autre chose, pas vrai ? Il ne devait pas y avoir autre chose c’était stupide. Pourtant sa mine se métamorphosa. Elle était beaucoup plus sérieuse. Les traits mesquins et ironiques s’étaient évaporés comme si ils n’avaient jamais existé. C’était comme si ils n’étaient qu’une simple illusion sur un visage qu’on voulait croire angélique.

      « - Tu devrais surveiller de près ce problème de santé. Ca peut être plus grave. On ne sait jamais, tu devrais faire tous les types d’examens et les faire approfondir pour qu’ils puissent te guérir dans les plus brefs délais après tout, il ne faut pas que tu te sentes mal et qu’ils puissent gagner de l’argent sur ton dos. »

      Martin se mordilla légèrement la lèvre inférieure. Un flash back revint dans sa tête. Il se rappelait de son enfance. L’âge qu’il avait ne devait dépasser son sixième hiver, il revoyait sur son lit de mort son grand-père maternel. Ne supportant plus la grippe qui s’était emparée de lui. Elle faisait avec lui une étreinte. Une étreinte si forte qu’elle oppressait sa cage thoracique pour vaincre son dernier souffle. Ses paupières se fermèrent. Deux papillons avaient posé leurs ailes sur ses paupières pour les fermer. Le teint blanc et livide. Ses couleurs s’étaient envolées en une poignée de seconde. Martin avait assisté à la scène. Une mauvaise grippe qui ne s’était pas bien soignée avait conduit le vieil homme aigri à la mort. Depuis ce jour, il se méfiait des malades qu’il y avait autour de lui. Personne ne pouvait mourir comme son grand-père était mort. Surtout à un âge comme Constance, elle n’avait pas pu vivre sa vie. Sa vie était encore éphémère. Elle devait profiter de tout ce qui pouvait lui donner envie, faire des caprices jusqu’à son dernier souffle, même si il devait le supporter. La vie était trop belle et trop courte pour qu’on ne puisse pas en profiter. Il ne comptait pas la laisser filer comme un papillon. Elle devait rester le plus longtemps ici, même si elle devait faire de sa vie un cauchemar vivant. Il était près à en courir le risque. Mais cette réaction restait tout de même assez étrange, il ne s’était jamais vraiment autant inquiété pour une fille de son âge. Mais Constance n’était pas n’importe quelle fille. C’était une jeune femme dynamique qui ne se laissait pas faire. Elle avait la prétention et le caractère pour dominer le monde à elle seule. Elle était le double de Martin au masculin. C’était certainement l’une des raisons pour lesquelles il voulait la connaître davantage. Elle le fascinait. Jamais une femme n’avait osé lui tenir tête et pourtant, elle venait de démontrer le contraire. Elle ne cessait de lui renvoyer des piques. C’était un jeu sans fin où il n’y aurait aucun gagnant.

      Contrairement à ce qu’elle pouvait penser, elle n’était pas n’importe quelle fille. Cette fille était liée à lui jusqu’à la fin de son existence. Ce secret les liait à jamais. Il ne pourrait plus faire un pas sans l’autre sans se soucier que l’autre ne dévoile pas tout. C’était une des raisons pour lesquelles elle devait être sûre qu’il ne la considérait pas comme une simple fille. Elle avait une abstraction sur lui. Elle le fascinait. C’était un excellent point, il ne pouvait l’oublier; La considérer comme une simple fille serait une faute impardonnable. Il ne pouvait se voiler la face. Elle n’était pas une femme comme les autres. Elle n’avait pas le même caractère, elle ne se laissait pas faire. Elle était bien différente de la femme douce et gentille qu’on puisse avoir. Elle avait du caractère et c’était mieux, bien mieux. Elle était un rayon de soleil au milieu des autres, elle savait se départager des autres sans problème. Il prit délicatement sa main et posa ses lèvres. Il déposa un léger baiser pour la remercier, un sourire en coin était à l’extrémité de ses lèvres. Conquis par ses paroles, il ne pouvait que la remercier. Même si des compliments on pouvait en entendre partout, un compliment de La Tour Dubois n’était pas une chose facile à avoir. Il était fier d’en avoir eu un.

      « -Sache que ce n’était pas des paroles en l’air mais sincères. Je suis surpris que tu me fasses un compliment. Je m’incline et te remercie de ta bonté. »

      Suivre une femme légèrement irritée parler n’était pas une chose facile. L’Epsilon se perdait dans les propos de la jeune femme. Elle exprimait des paroles trop rapidement et parlait tellement qu’il détestait ça. Son caractère froid et solitaire prenait le dessus. Habitué à dire trois mots aux personnes pour les envoyer valser. Mais cette histoire allait trop loin. Ca commençait à l’irriter et il perdait patience. Sa patience avait des limites, il ne voyait pas l’utilité de parler de ce sujet pendant des heures. Ils y perdraient du temps. Le temps c’est de l’argent. Peut-être pas de l’argent réel, mais ils économisaient des minutes de leur être vivant. Ils ne les utilisaient pas pour dire des banalités sans réelles importances. Ses mains prirent la forme d’un « T ». Il fit un petit sourire agacé. Cette situation allait trop loin. A la fin de ses paroles, il fit admirer le T qu’il avait dessiné de ses mains. Le levant en l’air, il marqua un instant de paix entre les deux lions qui étaient prêts à se jeter sur l’un sur l’autre.

      « - C’est bon tu as fini ou tu vas continuer jusqu’à gaspiller ton dernier souffle ? »

      Se laissant tomber contre le mur il regarda le plafond d’un air pensif. Il était préoccupé. Cette histoire n’avait ni queue, ni tête. Il pouvait très bien passer la porte et dire « Je suis celui qui a renversée votre fille. » Mais ce ne serait pas réellement une bonne idée. Il risquait de partir encore plus vite au poste de police. Cette affaire qui était une affaire secrète avait pris d’énormes proportions, les médias en jubilaient. Cette histoire pouvait rapporter gros au premier qui irait poster le nom et prénom du célèbre conducteur qu’on croyait soul ce soir là. Pourtant ce n’était pas l’alcool qui lui avait faux bon. Il aurait du regarder la route plutôt que de regarder le décolleté de Constance. Il se voyait déjà prendre le permis de conduire. C’était dommage de penser qu’il ne pourrait plus conduire son coupé sport pendant un long moment. Il se surprit lui-même de penser à ça. Mais le cuir était tellement confortable à l’intérieur. Il se sentait à l’aise en conduisant. Décapotant sa voiture et roulant à toute vitesse, il pouvait s’imaginer libre sans avoir aucune limite. Le temps avait ses limites. Il ne le laisserait pas faire n’importe quoi. Il le stopperait avant de se stopper lui-même. Son regard de cristal bleu se détourna du plafond pour regarder la chambre qui venait de baiser les rideaux. Il ne pouvait pas tomber plus bas qu’à cet instant présent. Il préférait parler de sa voiture plutôt que de la jeune femme qu’il venait de renverser. Cœur de pierre… Il en avait un immense. C’était une éponge qui absorbait tout et rejetait tout d’un seul coup. Mais on pouvait aussi lui donner une autre signification, son cœur était un mur en béton infranchissable. Il ne ressentait rien. Il était juste là pour battre. Battre encore et toujours jusqu’au dernier moment de sa vie. Sa réputation était bien trouvée. Mais une réputation de sans cœur devait s’ajouter à ça.

      Son ton sec et méchant lui fit froncer des sourcils. Il n’ajouta aucune parole. Le silence était ainsi demandé. Il devait s’exécuter. Non qu’il se laissait faire mais c’était son éducation. L’écoutant parler de cette manière le toucha, lui fit presque mal. Elle ne croyait pas non plus en lui. Son nom était à inscrire dans la longue de ceux qui ne croyaient pas en lui. Ils devaient être près de milles. Tous les gens qu’il avait connu et qu’il connaissait. Personne ne l’appréciait et ne lui faisait confiance sauf son meilleure ami Estevan, qui était réellement le seul à croire en lui. Il arrivait peut-être à trouver quelque chose chez Martin. Il n’était pas un cas aussi désespérant. Elena croyait aussi en lui. Pourtant il n’avait rien fait pour qu’elle lui accorde ça. Leur relation avait été sérieuse que dans un sens. Ce n’était pas le sien. Il avait couché avec d’autres femmes pendant qu’ils étaient ensemble, il n’avait pas été amoureux de Elena. Jamais de sa vie. Mais il tenait à elle. Il ne voulait plus la décevoir. Malgré son mauvais caractère, il avait une partie de son caractère où il était adorable, protecteur surtout. La protéger. Il devait le faire. Il devait la protéger de lui. Elle avait tant souffert à cause de lui. Il ne pouvait risquer de lui briser les ailes ne serait-ce qu’une dernière fois. Sa seule action fut de baisser les yeux. Elle avait touché une corde sensible. Mais son mauvais côté reprenait le dessus avec force pour protéger toute partie vulnérable. Il leva le regard en sa direction. Scrutant les traits de son visage qui le regardait avec férocité. Ses traits étaient serrés, presque tendus.

      « - A quoi sert d’avoir un cœur si on te le brise une seconde après l’avoir montré ? Dis-moi cet intérêt ? Il n’y en a aucun sauf si tu veux encore plus souffrir que tu ne souffres déjà. »


      Se retournant pour ouvrir la porte de la cafétéria, on aurait presque cru qu’il donne un coup de poing en l’air pour stopper la rage qui était en lui. Il n’y avait qu’un mot qui résonnait dans sa bouche : Colère. La haine souillait ses veines. Son cœur se serrait encore plus se protégeant du monde extérieur. Les situations comme celles-ci l’emportaient vîtes et l’énervaient. Son voyage se termina devant cette machine à café, il avait tout calculé. C’était un peu trop jouer. Il avait le comportement d’un gamin de cinq ans, un peu exagéré mais il avait besoin de faire disparaitre cette rancœur. Mais c’était réel. Il était sans cœur et il le savait très bien. Ses traits s’adoucirent. Il se dirigea vers la table de la jeune femme. Il s’était défait de cette image de toutou. Il s’assit en face d’elle et déposa un café devant ses yeux. Il découpa le papier d’emballage de la barre de chocolat et coupa la barre en petit bout pour en apprécier les goûts. Le petit comique à la fenêtre ne lui avait pas passé inaperçu. Il se mit à sourire. On ne pouvait pas tomber plus bas que ce mec décidemment, il avait des choses à apprendre.

      « - Mais ce n’est pas un problème. Une autre fille fera très bien l’affaire. Après tout ce n’est pas ce qui manque à Berkeley, ni dans cet hôpital. »

      Manque de tact, il aimait ça. Un autre petit sourire se posa sur ses lèvres. Un air idiot et assez agaçant auquel on avait envie de coller plusieurs claques. Qui n’avait pas essayé d’ailleurs ?
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    Constance La Tour Dubois
    there's no place like berkeley
    Constance La Tour Dubois
    prénom, pseudo : julia.
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    MessageSujet: Re: Bring me to life. close Bring me to life. close EmptyDim 8 Aoû - 20:17

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    MARTIN.CONSTANCE «.Too long we've been denying. Now we're both tired of trying. We hit a wall and we can't get over it. Nothing to relive. It's water under the bridge.You said it, I get it. I guess it is what it is .» it is what it is • lifehouse

    Qu'importais ses géniteurs, du moment que le dernier restant de duo de parents La Tour et Dubois, le père, soit à même de remplir à volonté le compte en banque nouvellement américain des trois La Tour Dubois résident aux Etats-Unis depuis peu. Constance n'avait jamais été très famille, si ce n'est pour Fleur et Estevan bien entendu qui demeurait les plus grandes fiertés et surement les deux personnes à pouvoir se vanter d'une profusion et de démonstration d'un amour véritable de la part de la cadette des La Tour Dubois. Elle les aimaient, chaque jour plus encore que la veille et n'aurait de cesse de protéger et faire valoir la famille qu'à eux deux ils composaient, jusqu'à la fin des temps. Même étant la plus jeune des trois, elle devait être celle qui défendait, dans un sens méchant et mesquin, le plus les deux autres, sans doute la plus dévergondé et la plus effronté du trio La Tour Dubois. L'extrême opposé de Fleur qui restait l'intelligence, la douceur et toutes les émotions, sensations et traits de caractères tournant autour de la sagesse. Parfois elle y pensait, se demandait si par malheur elle n'avait pas été adoptée et qu'en réalité Fleur n'était pas sa sœur. Son plus grand malheur surement, Fleur restait pour elle un modèle qu'elle n'arrivait jamais à suivre, sa plus belle, la femme de sa vie. Elle était tellement au-dessus de tout aux yeux de Constance, que parfois son comportement lui revenait dans le visage comme une grosse claque. Fleur la parfaite, Constance l'imparfaite. Fleur la sage, Constance l'embêtante. C'était comme ça lorsqu'elles étaient plus jeunes, même si maintenant elles étaient bien loin de tout cela et que leurs différences faisaient d'elle une famille unie dans les points forts, Constance parfois se demandait si elle n'avait pas agis de la sorte, si elle n'était pas ce qu'elle était rien que pour prouver une différence. Quant à Estevan, il était le juste milieu entre ses deux demi-sœur. Même si physiquement il se rapprochait beaucoup plus de Constance de part son teint mate et la physiologie du visage, intellectuellement parlant il était bien plus proche de Fleur que de Constance. Pour le caractère, il était un peu des deux. Ils formaient un tout dont elle ne voudrait, ni pourrait jamais se dépêtrer. On ne pouvait pas dire qu'elle avait de graves problèmes de famille, même si sa mère n'était plus depuis bien longtemps, elle vit à présent pour elle-même, non pas pour ses expériences passées et son vécut, l'absence de sa mère n'étant pas des plus pesantes à ce jour dans le coeur de la la tour Dubois. De là haut sa mère devait être rouge de honte, sa fille profitant à outrance des joies que le procure la vie étudiante américaine, faisant passer les mots, sexe, alcool et plaisir de vivre avant les mots amour et respect et maintenant, un accident dans la conscience. Constance n'apprenait rien de ses erreurs, cet accident ne l'empêcherait surement jamais de remonter en voiture, même de remonter en voiture avec Martin même si sur le plat, elle préférerait toujours éviter. Le pire était qu'elle n'avait pas honte, n'honorait pas la mémoire de sa mère de son mieux cependant préférait toujours se dire que Fleur se chargeait de la partie mémoire raisonnable de la mère La Tour Dubois. C'était peut-être ça le pire finalement, que Constance n'ait plus aucun sentiment, que ce soit positif ou négatif envers sa mère. Elle restait indifférente au cancer de sa maternelle, à son décès et était resté indifférente au deuil qu'avait porté la famille La Tour Dubois pendant des mois tandis qu'elle reprenait la vie comme si de rien n'était au bout de quelques jours. Parfois elle se faisait honte à elle-même, ne rien ressentir face aux situations qui auraient pu faire pleurer même le plus courageux et le plus téméraire des hommes, qu'est-ce qui n'allait pas chez elle réellement. Peut être était-ce dans ce domaine qu'elle était pire que Martin, elle n'avait aucune raison d'être aussi fermé, d'avoir un cœur aussi rigide et solide que la plus dur et la plus impénétrable des pierres, alors qu'il n'y avait aucune raison concrète pour elle. Mais elle n'acceptait pas d'être comme ça, là était bien toute la différence, car même si pour sa mère elle ne ressentait plus rien désormais, il y avait tout ce petit entourage qui faisait qu'elle pouvait dire qu'elle avait un cœur vivant et en bonne santé, métaphoriquement parlant.

    Histoire de merde qui la forçait à réfléchir, à sans cesse se remettre en question pour une affaire de jambes paralysées. Elle semblait accablée par tous les poids de cette histoire depuis lors, ce qui pouvait sembler totalement rédhibitoire dans le sens où elle ne conduisait pas. Comment pouvait-elle s'en vouloir alors que ce n'était pas elle qui avait les deux mains sur le volant au moment où la voiture avait heurté cette pauvre étudiante. Seulement elle ne voulait pas faire porter l'entièreté de la responsabilité sur Martin, ils étaient deux ce soir-là, même si elle n'était pas directement en cause, elle ne pouvait s'empêcher de s'en vouloir au vu de la gravité de l'accident. Elle n'aimait pas être dans ce genre d'état d'âme, n'aurait de répits et de paix que lorsqu'ils auraient tous trois trouvés quelque chose qui ferait que toute cette affaire serait balayée vers les oubliettes. Seulement que pouvait-elle espérer de plus que de rester dans l'anonymat le plus total, Martin y compris. Ils avaient pris la bonne décision, c'était la meilleure chose à faire s'ils voulaient garder leurs vies respectives jusqu'alors bien distinct désormais jointe par le plus lourd et le plus intense des secret. Elle jeta un rapide coup d'œil à Martin, inutile de lui en rajouter un couche avec une histoire de maladie alors qu'elle était en parfaite santé et que si soucis il devait se faire, cela ne devait définitivement pas être pour elle. • Tu devrais surveiller de près ce problème de santé. Ca peut être plus grave. On ne sait jamais, tu devrais faire tous les types d’examens et les faire approfondir pour qu’ils puissent te guérir dans les plus brefs délais après tout, il ne faut pas que tu te sentes mal et qu’ils puissent gagner de l’argent sur ton dos. • Elle fixa ses lèvres débiter son flot de conseil d'un air attentif, obnubiler par les seules mouvements qu'effectuait sa bouche lorsqu'il parlait, mieux qu'il semblait s'inquiéter. C'était perturbant pour elle de le voir prodiguer pareil conseil alors qu'à peine quelques secondes auparavant, elle aurait juré qu'il serait le premier à creuser sa tombe. Cette idée réussie à lui arracher un mince sourire tandis que sa fascination pour sa bouche remontait vers ses pupilles claires. Elle le regarda, un sourcils froncé démontrant qu'elle analysait, réfléchissait, son comportement. Devait-elle prendre ce petit discours par une once d'inquiétude ? Probablement pas. • Merci pour ces conseils, je tacherais de faire attention à mon argent tout autant qu'à ma santé • lui adressa-t-elle, joviale, emprunt d'un vague sourire s'évanouissant à la commissure de ses lèvres fines. Elle se demanda sur l'instant que valait ce petit revirement de comportement, autant de sa part que de la sienne, tant de banalités tout de même ! Ce n'était pas du rang de Constance ni de Martin, encore moins de leurs « relations ». Peut-être finalement qu'il n'était pas aussi con qu'il essayait de le faire croire. Seulement il n'y avait aucune matière à s'inquiéter de la santé de la La Tour Dubois, elle le menait en bateau d'une main de maitre, pétant une forme du tonnerre lorsqu'on passait outre ses diverses interrogations et séances de tortures vis-à-vis de l'accident. Elle pratiquait du sport outre mesure, passait son temps à courir dans tous les sens. Aucune raison bien distinct d'être à l'hôpital, ne serais-ce peut-être même pour une hyperactivité constante. Seulement elle aimait assez l'idée qu'il puisse peut-être s'inquiéter pour elle, cela changeait du côté très noir, sombre, méchant et ironiquement con qu'il pouvait avoir. Si seulement il pouvait montrer un côté de lui un peu plus humain, elle aurait enfin l'occasion de se la jouer gentille en sa compagnie.

    Alors, il pouvait être quelqu'un de très galant. Elle accueillis avec surprise ces quelques compliments qu'il lui adressait. Un réel délice aux oreilles de la française à qui il n'en fallait pas plus pour baisser armes et poing le temps d'une douce brève. Ils étaient liés par quelque chose de très grand, même s'ils réfutaient à quelconque contact et gentillesse, vivre avec un tel lien serait d'autant plus dur s'ils passaient leurs temps à se chamailler comme deux chiffonniers de dix ans chacun. C'était lorsqu'il agissait de la sorte qu'elle avait envie de totalement faire abstraction de ce qu'il s'était le soir de la garden party et de recommencer comme s'ils ne s'étaient à peine connue. Ne garder que les rares moments avant l'accident où ils s'étaient retrouvés chacun l'un en présence de l'autre comme par exemple les fois où elle rendait visite à son frère et que Martin se trouvait être là, même la journée à la Garden Party où ils avaient profité d'un temps fabuleux avant que tout ne déraille. Ils étaient deux âmes corrompues pas le secret, condamnées à subir les conséquences d'une nuit tragique qui aurait pu s'avérer être d'un délicieux inverse. • Sache que ce n'était pas des paroles en l'air mais sincères. Je suis surpris que tu me fasses un compliment. Je m'incline et te remercie de ta bonté. • Elle se laissa doucement faire lorsqu'il se saisissait de sa main pour y déposer un baisé. Elle aimait ce genre de galanterie, c'était très européen. Les Américains au contraire des Européens avaient beaucoup plus de mal avec les divers principes qu'imposaient la galanterie et le romantisme, se contentant tous pour la plupart à draguer jusqu'à ce que la proie ne cède aux avances sois pas dépit, sois par pitié, ou sois parce qu'elle n'en pouvait plus d'entendre mainte et un jacassement. Il avait l'un de ces délicieux accent italien qu'elle affectionnait, ce qui donnait à sa voix de velours un petit roucoulement typique de l'Italie. Elle ne connaissait que très peu de personnes aux Etats-Unis capable de parler anglais avec un accent italien sans passer pour un idiot. Le bien heureux de Thomas en faisait partie, ils étaient désormais deux à pouvoir roucouler avec Constance ce se faire jeter. Pelizza Da Volpedo, son colocataire étant le premier. Et en effet, elle n'avait pas pour habitude de complimenter, encore moins un homme, encore mois un homme qui avait pour habitude de lui lancer des piques à tout vent. Seulement il fallait croire qu'elle était de bonne humeur et que Martin pouvait finalement gagner un mot gentil de la part de Constance une fois à l'année. Que pouvait-elle ajouter de plus ? Elle se contenta de lui adresser un sourire conquis. Conquise, mais pas trop tout de même.

    Gentille, mais pas stupide. Irritable à souhait, elle débitait un flot de paroles denses à l'adresse d'un Martin qui comme à son habitude se foutait royalement de tous les discours qu'on pouvait lui faire, croyant que la raison venait de lui, uniquement de sa propre personne et de sa propre politique. • C'est bon tu as fini ou tu vas continuer jusqu'à gaspiller ton dernier souffle ? • En par-dessus le marché, il jouait les désintéressés. Elle eut envie de le gifler sur l'instant, jamais il ne changerait. Envie non assouvis même lorsque d'aventure il fit un geste qui dépassait l'entendement. Un adulte en pleine possession de ses capacités intellectuels auraient agis avec tellement plus de maturité que cela. Il lui apparaissait sur le moment comme un adolescent immature et si d'aventure elle serait entrée dans son jeu, aucun doute qu'elle lui aurait retourné une bonne baffe dans la poire. Sa main lui brûlait, son esprit l'a démangeait, même son cœur lui ordonnait de lui mettre la plus grosse baffe qu'il ait jamais pris. Mais qu'est-ce que cela lui apporterais de plus, une tarte en plein visage de plus ou de moins, elle était quasiment sûre sur l'instant qu'il ne prendrait aucune leçon de prendre une baffe de sa part. Les lèvres serrées et un air plus colérique que jamais, elle souffla un bon coup histoire de calmer ses nerfs mis à vif par l'indifférence de Martin, avant de relever un regard haineux vers lui. • Je ne gaspillerais pas mon dernier souffle pour un connard de ton envergure, sois en sûr • cracha-t-elle un regard à la fois chargé de haine, de pitié et de résignation. Il ne se rendait compte de rien, se foutait de tout et par-dessus tout se foutais de sa gueule, chose qu'elle ne pouvait pas accepter, ni maintenant, ni jamais. Elle était adorable, mais méchante et s'il voulait jouer à qui était le plus méchant, le plus con et le plus sans cœur d'eux deux, soit il irait droit vers la défaite, soit il jouerait à ce jeu-là seul, car elle n'avait pas de temps à perdre avec pareilles idioties.

    Son coeur battait au rythme d'un orchestre de timbale, son corps ne restait debout que par attraction terrestre et son esprit aussi bien que son cerveau ne faisait désormais plus qu'un avec le reste de son corps pour donner un légume s'étouffant sur place. Elle avait par moment le souffle coupé, par moment un trop plein d'oxygène remplissant ses poumons menaçait de faire exploser sa cage thoracique d'une seule inspiration. Elle eut l'impression qu'elle allait mourir, mourir d'un chagrin trop immense, tellement grand qu'une personne normale ne pourrait jamais supporter pareil mal être, mourir d'avoir toutes ses visions dans l'esprit. Son regard se perdait dans l'immensité de l'hôpital, se refusant par moment à jeter ne serais-ce que regard vers la chambre qui lui donnait tant de soucis, parfois se refusant à quitter du regard les jambes inertes étendues dans des draps blancs stériles de Cassandra Ryans souffrant mille morts. Elle l'observa un instant, voulant pleurer tout son saoul pour n'être qu'une égoïste égocentrique, son imagination métamorphosant tour à tour les traits de la demoiselle par le visage malicieux de sa petite Manon, sans qui elle ne pourrait jamais vivre, pour qui elle ne pourrait jamais se pardonner pareil accident si cela avait été elle qui était passé sous les roues de la voiture de sport de Martin. Elle se serait tuée sur le coup si pareille accident serait arrivé à sa Manon. De Manon elle passait à Fleur, comme si elle passait en revu toutes les personnes qui pouvaient se vanter que Constance les aimaient. C'était comme si son imagination en coordination avec son cœur cherchait à la faire réagir face à telle vision, lui signalait que finalement elle n'était pas la plus méchante des garces qui pouvaient exister. Qu'elle aimait un tas de personnes et que finalement elle n'était pas la sans coeur qu'on disait qu'elle était et qu'elle pensait être. Cependant, elle ne put s'empêcher de remarquer qu'elle ne ressentait rien vis-à-vis de Cassandra, aucune pitié, rien. Toute son âme était tournée vers l'hypothèse, l'idée que cela pouvait arriver à l'un de ses proches la terrifiait, elle se tuait elle-même à petit feu à force de penser à pareil scénario, se faisait mal pour quelque chose qui n'était pas arrivé, pour une histoire de probabilité que n'avait pas lieux d'être et qui, elle l'espérait, n'arriverait jamais.

    Elle laisse le silence les envelopper, ses mûres réflexions tournées dans la même direction que son regard : Martin. Elle le fixait d'un air perdu, réclamait un silence qu'il n'avait dans tous les cas pas le choix de s'imposer. Partagé par la haine et la colère, elle se perdait dans ses songes. Il était vraiment comme cela alors, elle le savait enfoui dans une poche de méchanceté profonde, mais se demandait encore s'il n'y avait pas une part de lui enfoui quelque part qui ne demandait que gentillesse et prospérité. Elle se posa mille et une question en une fraction de seconde, en finissant par la question fatidique « Pourquoi je m'attarde sur son cas alors qu'il s'en fou ». Elle le fixait tellement férocement, avec cette once de colère diminuant au fil des minutes que ses traits auparavant crispés de colère venait à reprendre leurs places originels. Elle se calmait peu à peu, fixant Martin accroupit aussi perturbé qu'elle pouvait l'être. Même s'il était remplis de colère à son tour, au moins elle se rassurait de susciter réaction de sa part. Réaction même négative, au moins il réagirait. • A quoi sert d'avoir un cœur si on te le brise une seconde après l'avoir montré ? Dis-moi cet intérêt ? Il n'y en a aucun sauf si tu veux encore plus souffrir que tu ne souffres déjà. • Elle le contempla d'un air intense, dépourvu cependant de toute émotion. Elle réfléchissait, le regarda prendre la direction des machines à café histoire de s'énerver seul dans son coin. Elle aussi avait besoin de beaucoup plus de calme que ça afin de répondre dans les mots juste, essayer de calmer le jeu entre eux. Elle sentait qu'il ne ferait aucun effort afin de calmer cette haine incessante qu'ils se portaient mutuellement et que si elle devait garder son calme absolu afin de ne pas l'étriper vivant. Encore une fois, elle ne voulait pas se laisser bouffer par son orgueil et ainsi devenir aussi méchante et sans coeur qu'il pouvait l'être. C'était là la prise de conscience. Est-ce qu'elle était aussi pourrie qu'on pouvait le croire ? Ou bien était-elle encore un peu récupérable. Au moins elle prenait conscience maintenant de tout ce qui n'allait pas. Elle avait un coeur merde ! Du moins elle en avait un lorsque cela touchait ses proches, le reste elle s'en foutait toujours. Elle attendit qu'il se soit joint à elle à la table pour répondre d'un ton calme. • Tu es humain Martin, tu pourras nier bec et ongle que tu ne ressens rien mais au fond je sais qu'il y a beaucoup plus en toi que la personne que tu essayes de montrer.•dit-elle d'un ton doux, sérieux à la fois. Elle le regardait sans réellement chercher à capter son regard, fixais ses prunelles azur sans vraiment les fixer, plongée dans ses paroles et un pied dans ses songes. Elle sentait qu'il allait lui rétorquer l'une de ces phrases types remplis d'ironie sur sa nature, dire qu'il s'en fichait, mais peu importe, qu'il l'écoute ou pas, la donne le changerais pas pour elle mise à part qu'elle aurait dit ce qu'elle avait à dire. • Tu ne souffriras pas plus en t'ouvrant à ton entourage qu'en restant figé dans tes principes actuels et ta solitude. • dit-elle en lui coupant tout espoir de répondre à sa précédente supplique. Sûr de ce qu'elle disait, il pourrait lui sortir son discours sur le fait qu'il soit trop bien pour aimer d'autre personne, rien que le fait qu'il ait parlé de coeur et de souffrance retranchait Constance derrière ses convictions vis-à-vis de lui. S'ils devaient partager un secret ensemble, autant être d'accord sur les bases et les principes de chacun dès le départ. Elle se pencha au-dessus de la table plus prêt, accouda ses deux bras sur le rebord et le fixa de ses prunelles noisettes pénétrantes, cette fois-ci elle cherchait son regard. • Dit moi ce que tu veux Martin, mais je sais que tu aimes des gens et que tu peux donner beaucoup plus que ce que tu ne donnes déjà. L'exemple parfait, je sais que tu tiens beaucoup à mon frère, c'est ça l'amitié. Et tu ne souffriras pas plus que tu ne souffres déjà si tu l'admets • C'était dit ! Elle le regardait d'un air doux, espérant qu'il ne reprenne pas la mouche sinon elle lui ressortirait son mauvais caractère puissance 1000. Elle souffla un instant, il venait de voir un tout autre côté de Constance, de ce qu'elle pouvait être. Elle ne regrettait pas d'avoir un temps baissé les armes, au moins ce qui était dit était dit, quoi qu'il en pense.

    • Mais ce n'est pas un problème. Une autre fille fera très bien l'affaire. Après tout ce n'est pas ce qui manque à Berkeley, ni dans cet hôpital. • Retour à la normal. Elle dirigea son regard sur son téléphone, commençant à tapoter sur les touches de son blackberry un message à destination de Manon disant un simple et un rapide « Je t'aime ma plus belle ♥ ». Elle en avait besoin, ça lui faisait plaisir. Et lorsqu'elle releva le regard vers Martin, un sourire intérieur vint lui signifier qu'elle pouvait faire sa chieuse. • Tu m'as parlé ? Désolée j'écoutais pas • dit-elle avec un air innocent, avant de lui adresser un sourire malicieux. Après tout il avait fait son petit cirque en rentrant pour ne pas qu'on le prenne pour un petit chien non ? (a) Il l'avait laissé seule, elle lui rendait un peu la pareille par l'intermédiaire d'un pic. Elle lui adressa un sourire amusé.


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    MessageSujet: Re: Bring me to life. close Bring me to life. close EmptyJeu 12 Aoû - 0:57

      Bring me to life. close Contanceetmartin
      Closed off from love.I didn't need the pain.Once
      or twice was enough. And it was all in vain.Time
      starts to pass.Before you know it you're frozen
      But something happened. For the very first time
      with you Constance&Martin Song ♥


      Jeunesse dorée de Manhattan. Jeunesse de New York. Figures légendaires dont on s’inspirait. Figures qui n’étaient jamais ringardes, ni même dépassées. Figures dorées qu’on tentait d’exploiter le plus aux médias. Être un enfant riche était bien un inconvénient. Peu étaient ceux qui étaient heureux. Ils n’avaient pas à se plaindre sur le niveau financier, ils savaient tous que papa et maman du nom arriveraient à couvrir leurs comptes bancaires dans le mois qui arrivait. On pouvait faire une crise car il manquait plusieurs zéros sur le compte, mais c’était la seule chose qu’ils pouvaient sans avoir des répercussions massives sur leur éducation. Les parents se fichaient complètement qu’ils fassent un caprice, ils avaient ce qu’ils voulaient et ne les embêtaient plus. C’était facile d’appâter des enfants. Il n’y avait pas vraiment de règles à suivre, il fallait se montrer gentil et quelque fois attentif. Les parents de Martin avaient essayé de le faire, mais ils n’avaient jamais de temps pour même le regarder dans les yeux. Toujours éloigné de ses parents, il devait se débrouiller seul avec sa nourrice. Il comprenait pourquoi il n’avait pas de frères ou de sœurs. Ils devaient gérer un enfant, ce n’était pas la peine de rajouter une bouche en plus à nourrir et à s’occuper. Les peu de fois où il avait vu ses parents ensembles, c’était dans de rares occasions. Son père quittait son travail d’ambassade à Sydney et prenait le premier avion pour rejoindre la petite famille. Martin s’était toujours demandé si son père n’avait pas trompé sa mère. Ils ne se voyaient jamais et ne pouvaient pas profiter de leur amour. Ils étaient victimes de leurs travails, pour le plaisir c’était une autre chose, ils devaient se débrouiller comme ils pouvaient. Issus d’un mariage célébrait devant les médias, réunissant deux grandes fortunes de New York, ils ne pouvaient pas faire n’importe quoi. Si l’un des deux voulait tromper l’autre, il devait s’y prendre. Il devait agir d’une façon discrète. Si une seule personne le surprenait, la réputation de la famille risquait d’en prendre un grand coup. Il savait que sa mère ne pourrait pas coucher avec un autre homme. Elle tenait trop à sa réputation pour la gâcher. Elle ne risquait pas de prendre de gros risques. Elle voulait garder l’image de sa famille parfaite avec une éducation parfaite et une hygiène de vie parfaite. Mais elle se trompait lourdement sur les caractéristiques de sa famille. Elle était loin d’être parfaite. Beaucoup de personnes ne cessaient de critiquer la famille de Thomas. Les mots qui restaient le plus étaient « Manque de temps », « Enfant délaissé » et « Absence et ignorance des parents ». Ces mots là étaient gravés dans la mémoire de toutes les personnes connaissant les de Thomas. Ils prêtaient peu d’attention à leur fils. Il n’était pas aussi amusant qu’ils pouvaient le penser, après tout un enfant ça braille, ça crie, et fait du bruit sans qu’il n’y ait un moyen de les arrêter. Pour éviter toute sorte d’ennuis comme celui-ci, ses parents avaient décidé de faire appel à une nourrice. Et ce petit geste n’était pas passé inaperçu aux yeux des mégères de la cour. Leurs yeux étaient attentifs sur la progéniture des de Thomas. Elles regardaient son éducation, après tout, il était comme elles, une personne avec du sang fortuné dans les veines, il fallait faire très attention à ses manières. Ca pouvait être le sujet d’un nouveau ragot. Mais ce petit était bien plus prometteur que certaines personnes pouvaient le penser. Elégant, il ressemblait étrangement à son paternel exilé. Cheveux noirs corbeau. Ses cheveux étaient rabattus sur le visage sans vraiment de forme possible. C’était comme si il ne connaissait pas l’usage du peigne. L’arrivée de ce petit charmait tous les partisans de la fête. Il avait quelque chose en plus des autres. Les petits enfants ne lui arrivaient pas à la cheville. Il était exactement comme son paternel. Beau et époustouflant. Dès son plus jeune âge, Martin était un tombeur. La meilleure amie de sa mère était charmée par ce petit jeune homme de dix ans. Il n’avait pas le droit d’être comme les autres, ses parents lui interdisaient d’être comme eux. Il devait être différent, se marquer des autres. Il était unique et devait le rester. Il était comme un joyau. Il était rare, pétillant et il fallait en prendre soin pour garder sa richesse. Toutes les leçons de danse étaient pour lui. Il n’avait pas droit de jouer aux voitures dans le jardin, non il devait lire un livre de Alfred de Musset pour compléter sa langue française. Les langues devaient être apprises dès le plus jeune âge. Il savait parler trois langues. L’américain, l’italien et le français. Plus tard, ses parents mirent une petite fortune dans ses accessoires vestimentaires et dans ses vêtements. Il n’était pas habillé en marque commerciale. Il était habillé chez les meilleurs créateurs français. Chanel. Dior. Kenzo. Toutes les marques françaises prometteuses et célèbres étaient déposées sur ses épaules. Il les exposait dans les rues des villes les plus populaires. Certains hommes prenaient quelques idées de ses vêtements. Les créateurs français qu’il croisait, étaient tous fiers qu’il porte leurs dernières créations. De Thomas est un phénomène de mode à lui seul. Il a toujours servi de modèle que ce soit aux parents ou même à leurs enfants. Martin de Thomas n’était plus un enfant, c’était une bête de foire qu’on exploitait avec plaisir. Ses parents jouissaient du plaisir qu’il soit un élève brillant, un beau garçon qui était courtisé par de nombreuses jeunes femmes et qu’il soit un homme bien élevé. Mais dans tout ça, jamais on n’avait pu réfléchir au bonheur de Martin. Personne ne s’était réellement posé la question si il avait été heureux ou non. Sa réponse aurait été un bref sourire plein d’ironie et faux. Il aurait répondu oui. Mais inconsciemment au fond de lui-même, son cœur se serrait. Il avait une nausée. Sa réponse était négative. Personne ne pouvait s’en douter. Il se cachait derrière une facette ironique et menteuse qui lui servait de protection. Personne ne pouvait pénétrer dans son esprit et encore moins le connaître. Personne n’était au courant, pas même son meilleur ami Estevan qui savait pourtant tout de lui. Tout. Absolument, sauf ses sentiments. Martin ne voulait pas faire ressentir ses sentiments. C’était la seule partie de son existence qu’aucun être humain n’arriverait à exploiter.

      Cet accident n’était rien, ce n’était qu’un élément du passé. Martin se faisait secrètement la promesse qu’en sortant de cet hôpital, il ne penserait plus à cet accident. Il n’avait plus besoin d’y penser. Cassandra était une femme qu’il ne connaissait pas. Elle n’était qu’un élément d’un passé tragique. Il devait faire peau neuve. Les médias allaient cesser de parler de cette affaire. Ils trouveraient un sujet bien plus croustillant à se mettre sous la dent. La dernière foire de la région ou même les préparatifs des fêtes de fin d’année. Le monde actuel était intéressé par de nombreux sujets d’actualité. Il n’avait pas le temps de s’intéresser à une pauvre petite nature qui n’avait pas su marcher sur un passage piéton. Elle n’avait qu’à faire attention avant de traverser une route dangereuse en pleine nuit. Il n’était pas le seul coupable dans l’histoire, elle était aussi responsable. Si à l’âge de dix-huit ans, elle ne savait pas traverser une rue, ce n’était pas le problème du jeune homme. Elle ne se serait pas faite renverser et aurait encore l’usage de ses jambes et aurait eu la chance de faire parti du championnat des jeunes meneuses de claques. Mais la faute n’était pas sur le chauffard. Ce n’était pas vrai. Il était responsable de sa voiture certes, mais elle était aussi responsable de ses jambes. Détournant ses yeux pâles vers le corps fébrile de la jeune femme, il fronça les sourcils. Sale pleurnicheuse ! Elle se faisait plaindre et attirait le regard de tous. C’était une aubaine. Mademoiselle Ryans aimait bien charmer son monde et se faire plaindre. La pauvre la perte de ses jambes lui avaient fait perdre sa place chez les IOTA, mais elle n’avait pas encore perdu l’usage de sa langue. Un élan de méchanceté en lui-même, l’Epsilon souhaitait la mort de la jeune Iota dans son fauteuil roulant. Elle ne risquait plus de l’enquiquiner une fois là haut. Sa souffrance ne serait qu’une simple illusion. C’était une idée exquise, il s’en voulait presque de ne pas lui avoir roulée dessus. Elle n’était qu’un pion qu’il fallait exclure du jeu.
      La voix harmonieuse de son interlocutrice le ramena dans le droit chemin. Elle avait une voix bien différente des filles de son âge. Elle était bien plus magnifique et bien plus charmeuse que les autres. Elle ne passait pas inaperçue. Ce n’était pas une voix qu’on risquait d’oublier. Elle était gravée dans sa mémoire jusqu’à la fin de son existence. Certes, son accident lui rappelait cette charmante voix, mais ce n’était pas la seule raison. L’oreille fine de De Thomas pouvait la reconnaitre car il ressentait quelque chose pour elle. Un insupportable sentiment de protection, un sentiment qui allait bien plus loin que les frontières. Il voulait se vider l’esprit, penser à autre chose, mais c’était impossible. Constance. Constance. Elle était gravée dans son corps. Il pouvait ressentir les sentiments qu’elle ressentait. Il pouvait les comprendre. Avec elle, ses sentiments prenaient un autre horizons. Il ne pouvait se résoudre à la détester encore plus. La haine engendrait souvent le désir. Le désir engendrait quelque fois l’amour… Oh non ! Non mais à quoi tu penses ! Sois réaliste ! Tu es incapable d’être un personnage bien. Dieu t’as mis sur Terre pour faire souffrir les gens alors reste dans cette trajectoire et ne te perds pas sur le chemin de la raison. Ce fut les pensées de Martin. Il ne pouvait pas être une personne bien ce n’était pas en lui. Pourtant, il avait vraiment peur pour elle. Il avait peur de la perdre. Peur qu’elle ne soit plus qu’une simple illusion dans sa mémoire qu’il ne pouvait pas toucher, ni atteindre.

      « Je suis sérieux Constance. Si il y a bien une chose avec laquelle on ne plaisante pas c’est bien la santé… J’ai bien trop peur de te… Enfin les membres de ta famille et tes amis les plus chers auraient bien trop peur de te perdre. Dons il faut être lucide, tu dois prendre soin de toi ! »


      Ce sourire… Il était bien plus charmant que milles autres sourires. Bien plus intense. Il ne pouvait que craquer. Aucune autre personne ne devait avoir ce sourire. Il était tellement vrai… Un mot qu’il ne connaissait pas. Il ne savait que la définition, mais vrai était banni de son vocabulaire. Le monde des alentours était bien hypocrite, les jeunes prenaient exemple dans ce monde qui se dégradait au fil des années. On ne respectait plus personne, on ne se respectait plus. Pourtant les personnes nous faisant quelques cadeaux comme un sourire, on les prenait, on les embrassait et on les rangeait dans un coin de sa mémoire pour ne pas les oublier. Ils étaient bien trop précieux. Martin ne pouvait se permettre de perdre ce sourire. Il essaya de le reproduire, mais ce ne fut pas le même résultat. Ce fut un vrai désastre chez lui. Ce n’était pas un sourire réaliste, il n’était pas aussi beau qu’elle avait pu le lui faire. Il était banal, il était sérieux mais avait une petite chose qui pouvait faire craquer. Son charme se réveillait à chaque fois qu’il en avait l’occasion. Oui il cherchait bien à faire craquer la jeune femme. C’était dans ses gênes, il ne pouvait se résoudre à résister à son destin. Comme l’a très bien dit une certaine personne. « Je suis le capitaine de mon âme, le maître de mon destin ». Martin venait de faire un choix. Prêt à baisser les armes, il ne voulait plus que rancœur entre eux. Il lui accordait petit à petit sa confiance. Ils étaient dans la même galère et devaient s’en sortir ensemble.

      Elle le haïssait. C’était mieux ainsi. Il n’avait pas à jouer de double jeu avec elle. Il ne pourrait pas se montrer plus clément, plus agréable. C’était au dessus de ses forces, il était damné à être ainsi jusqu’à la fin de sa vie. Un être méchant qui ne pouvait pas être si agréable que ça. Un être méchant qui passait son temps à rabaisser les autres pour se sentir supérieur et faire de la vie des autres un enfer. Son regard était rempli de haine. Une haine qui laissait flotter entre ses mains un drapeau blanc pour marquer la fin d’un règne qui n’avait plus lieu d’exister. Cette haine était enfantine et inutile. Ils devaient se serrer les coudes et non se détester jusqu’à la fin de leurs jours. Ils devaient être unis pour le meilleur comme pour le pire. Connaissant le destin de Martin c’était surtout pour le pire, mais il ne la conduirait pas dans les pénibles couloirs obscures de son âme et la faire chuter de plusieurs étages. Son âme ne pouvait pas être affectée par la sienne. Elle n’était qu’une femme. Elle avait besoin d’une présence masculine pour la défendre et non pour la descendre. Sa sécurité devait être prise en charme. Il devait s’en occuper coute que coute. Seulement elle était plus coriace qu’elle ne le montrait, il devait faire preuve de mordant avec elle. Il devait la contrôler. Mai sil ne devait pas la manipuler, ça ne servait à rien. A la fin de sa phrase, il fit un sourire ironique. Enervant. On ne pouvait que lui donner une gifle. Il était si lunatique. Il changeait d’humeur comme de chemises. Ca devenait fatiguant et lassant. Il tourna sa tête et son corps pour lui faire dos. Il ne comptait pas en rajouter plus. Elle ne valait pas la peine de déclencher la troisième guerre mondiale.

      Bien décidé à avoir raison. Il restait braqué sur son idée. Rien ne servait à montrer son cœur à moins de vouloir être fou. Il fallait être suicidaire pour agir comme un être humain. A cette réflexion, il se demandait si il n’était pas une espèce venue d’ailleurs. Un extraterrestre certainement. Non ! Il ne voulait pas montrer ses sentiments. Quelque chose l’en empêchait. Il ne pouvait pas rire à cœur ouvert, il ne pouvait pas même pleurer, c’était des efforts surhumains pour lui. Il ne pouvait les faire. Ca lui brisait le cœur, il se sentait encore plus vulnérable. Il ne pouvait pas se le permettre dans ce monde de fou qui réunissait toutes les plus grandes richesses du monde. C’était un socle fermé. Quand on y rentrait pur. On ne pouvait survivre. On était métamorphosé. Ce monde de gloire et de paillettes n’aspirait rien de très bien. C’était une sorte de pièges pour quiconque s’en approcherait trop. Tout le monde voulait rentrer dans les clubs fermés et dans ce monde. Mais tout ce qu’on voyait été faux. Il n’y avait rien ! Pas d’amour, pas de gentillesse, pas de sincérité ! Que des langues de vipères qui étaient exquises, elles voulaient cracher leurs venins sur les personnes qui semblaient être gentilles et faibles. Mais qui se frotte à Martin, se pique. Il ne risque pas d’en sortir vivant. Vouer à vivre un sentiment de solitude. Son cœur était bien trop fragile pour en supporter encore plus. Il la regarda avec un regard brillant. Ses lèvres s’entrouvrirent pour se refermer la seconde d’après. Aucun son n’était sorti. Il ne pouvait s’ouvrir à elle. Il était trop longtemps resté seul dans son coin. Il baissa ses yeux sur la barre de chocolat qu’il tenait dans ses mains. Il la découpa en petit morceau et en prit quelques un pour les apporter à ses lèvres. Il les goutait, et mariait son goût avec le leur. Cette gentillesse ne pouvait être réelle. Il était trop méfiant pour croire en elle. Bien trop de femmes avaient cru pouvoir s’attirer les bonnes grâce de ce jeune homme mais elle n’y était pas arrivée. Elle avait toutes les raisons de le faire. Elle le haïssait autant qu’elle respirait. Il se demandait même si elle pouvait le voir en peinture. Ce n’était pas un garçon gentil avec elle, il profitait des femmes et n’inspirait pas sympathie. Tout était fait pour qu’ils se haïssent jusqu’à la fin de leurs vies respectives. Pourtant, une première, Martin était prêt à enterrer la hache de guerre. Il savait qu’il devait se confier à elle. Il entamait une nouvelle fois de parler. Mais il l’écouta avant de faire sa confession. Elle avait beau le traiter d’être humain, il ne semblait pas avoir une humanité, il semblait l’avoir perdue. Il ne ressentait rien pour une jeune fille qui avait perdu l’usage de ses jambes, il ne voulait qu’une seule chose, sa mort pour qu’elle ne puisse plus leur faire un procès. Il ne pensait que à lui. A lui seul.

      « Tu me dis humain, mais je vais te décevoir. Je suis loin de l’être. Je ne veux pas que cette petite mégère de Cassandra reste en vie. Elle n’est qu’un poids sur nous. Je hais cette fille, qu’elle aille au diable ! Si elle aime se faire plaindre, on pourra lui faire construire un édifice à son effigie à l’entrée de la ville. Elle pourra se faire plaindre continuellement par tous les habitants. Non je ne cache rien aux autres. Avoir un cœur est une chose complètement stupide ! On ne s’en sert que pour une chose : respirer ! Je vais certainement te décevoir, mais l’étiquette du garçon intouchable est bien confirmée ! »

      Son ton avait pris un certain volume plus violent. Il devenait à cran. Il sentait qu’il se dévoilait trop facilement. Pourtant le sourire de Constance put le faire redevenir normal. Il se sentait tellement bien avec elle. Il pouvait se confier. Ce n’était pas facile, c’était un geste normal que faisait les gens humains. Aucune chose ne pouvait décourager Martin. La même lueur précédente dans ses prunelles, il se sentait fragile, sa voix était capable de trembler et de s’effondrer. Il prit sa main et la serra pour s’excuser.

      « Je m’excuse de mon comportement, je n’avais pas à hausser la voix sur toi. Tu veux savoir ce que je cache. Tu veux comprendre pourquoi je suis méchant et détestable ? C’est simple. Je ne veux pas montrer mon cœur. C’est une faiblesse. Je ne peux pas me permettre d’être faible et vulnérable. J’ai appris à être ainsi pour me protéger du monde extérieur mais surtout de mes parents et des autres. Ils n’ont jamais cru en moi. Ils m’ont toujours délaissé. Je n’étais rien pour eux, je n’étais pas même leur fils. Ils se sont intéressés à moi simplement parce que j’étais différent des autres. Malgré tous les efforts que j’ai pu fournir, je n’ai jamais pu recevoir une seule étreinte de ma mère, ni même une gifle de mon père. Ils se fichaient de ce que je faisais. Ils me confiaient à une femme qui s’occupait de moi, elle n’avait pas confiance en moi, elle me prenait pour un garçon pourri gâté qui faisait son cinéma. Elle ne croyait pas en moi. Je n’étais que le diable incarné. Et elle a bien raison. Je suis beau à l’extérieur, mais laid à l’intérieur c’est une façon de me protéger de vous tous ! »


      Il n’arrivait pas à en croire ses yeux. Il s’était révélé. Il avait montré son véritable visage. Il l’avait caché pendant de nombreuses années. Il n’avait jamais pensé un jour le montrer à une personne. Mais elle pouvait le savoir, ils étaient liés à vie. Ils devaient se rapprocher. Mais cet exploit était bien plus que surhumain, il se sentait mal. Il rapprocha ses bras de sa taille et s’emprisonna à l’intérieur en serrant de toutes ses forces, laissant l’étaux se refermer sur sa proie. Il avait de la peine à s’être confessé. Il ne se croyait pas si stupide, elle arrivait à faire n’importe quoi de lui. Il pencha son regard vers elle et mélangea son regard au sien avec la plus grande culpabilité qu’il ressentait au plus profond de lui.

      Retour en force. Constance et Martin acte un scène trois. Il soupira une nouvelle fois, elle tentait de l’énerver. Mais elle ne risquait pas de l’énerver, il ne s’énervait pas comme ça. Il savait se contrôler, il n’avait qu’à respirer, ce n’était pas vraiment compliqué. Croisant les bras, il desserra ses bras. Ses côtes portaient l’empreinte de ses bras. Une légère douleur se faisait ressentir avec un petit sourire de tête à claque, il ajouta à son interlocutrice :

      « Ce n’est pas grave. A près tout, ce n’est pas dans ta capacité de faire deux choses à la fois, tu ne peux pas prendre ton portable et m’entendre te parler. »
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