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is it too late now to say sorry ? (os)

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MessageSujet: is it too late now to say sorry ? (os) is it too late now to say sorry ? (os) EmptySam 27 Fév - 14:03


as you’re growing up and you’re close,
you can’t trust anyone the way you trust your sister,
but also they have the power to wound you
in ways no one else really does.

© credits  atlantia, ally condie / samstevz.tumblr.
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Rien ne vient. Pourtant elle a tellement à dire, trop de choses à exprimer et surtout à se faire pardonner. Le stylo coincé entre ses doigts, sa main reste en suspens sur la feuille vierge. Sa tête bouillonne, les yeux fermés, elle tente de classer ses pensées dans un certain ordre, que ce soit plus cohérent, mais tout se bouscule. Sa tête bascule en arrière et vient s’échouer sur l’accoudoir de son canapé. Elle cache son visage honteux avec sa feuille. Un grognement s’exprime. Cela fait bien une heure qu’elle tente de lui expliquer –si il y a bien quelque chose à expliquer sur ses paroles, de s’excuser de toute cette histoire, d’être allé au bal avec lui, d’avoir sorti des mots qu’elle regrette amèrement. Elle lâche prise et la feuille reste là, sur son visage, découvrant ses yeux qui sont fixés sur le plafond de son studio. Si elle pouvait faire un souhait, la maintenant, ce serait de revenir en arrière, revenir à cette soirée, ce bal qui a en grande partie foutue sa vie en l’air. Oh, elle serait quand même accompagnée de Parker mais elle n’aurait jamais prononcé ces mots. Quand elle y repense, elle en a la nausée, la bouche pâteuse. Pire qu’un coup de poignard dans le dos, une réelle trahison. Pourtant, elle ne les pense pas, loin de là, c’est juste sortit comme ça, au même titre que tu me soules, lâche moi. Il n’y avait pas de part de vérité là-dedans, elle peut bien trouver la moindre, ne serait-ce qu’un semblant d’explication, elle ne serait pas valable aux yeux de Malia. Consciente du froid qu’elle a jeté sur leur relation, c’est une véritable épée de Damoclès qui est apparue au-dessus de sa tête. Elle soupire, se redresse lourdement afin de s’asseoir, les jambes en tailleurs, la feuille posée sur l’une de ses cuisses. Elle aplatit ses pensées, ses sentiments, ses regrets sur la feuille. Pour elle, pour sa sœur. Blake. A mesure qu’elle écrit, un paragraphe, une page recto, puis le verso. Puis une autre. En tout elle écrira deux pages recto-verso puis une page recto. Ponctuée de goutte d’eau. Malia, elle pleure. Elle n’a pas pu s’en empêcher. Blake, c’est la seule personne à pouvoir la soulevé jusqu’aux étoiles comme l’enterrer six pieds sous terres. Blake, c’est probablement la seule personne vers qui elle se tournerait pour cacher un corps. Si la famille Williams compte bon nombre de personnes, Blake a toujours été sa seule famille. Elle laisse tomber le stylo plume par terre, les doigts froissent les coins des feuilles. Son regard meurtrit s’abat sur les derniers mots qu’elle lui a écrits. I’m sorry. I love you. Pourtant, elle sait que ses mots ne seront pas acceptés tout de suite. Les choses prendront leur temps. Tout ne reviendra pas comme avant tout de suite, Malia a encore un long chemin à faire avant de se faire réellement pardonner par son aînée, mais elle ne lâchera pas l’affaire. Elle est bien l’une de ses seules personnes qui lui donne envie de se lever le matin, quand les rayons du soleil frappent sur sa chambre. Ses mains posent délicatement ses lettres sur la petite table basse, comme si elles étaient en train de faire face à quelque chose d’énormément précieux. Elle se lève, endolorie de courbature. Ses pas la guident vers sa salle de bain. La lumière lui permet de voir son reflet dans le miroir. Pathétique. Elle détourne bien vite la tête et se glisse sous la douche, habillée. L’eau s’écoulent sur son corps, bouillonnante. Les mains plaquées sur le mur, elle pleure …


Assise dans sa voiture, garée dans l’allée du manoir des Williams. Elle tente de garder un semblant de fréquence respiratoire convenable. Ses doigts se crispent sur le volant. Son regard n’a pas quitté la demeure. Dans ses souvenirs, cette maison a toujours été le lieu de ses meilleurs souvenirs comme de ses pires. De cette famille qu’elle a longtemps fuit comme la peste. Elle, le petit monstre maudit. Elle inspire profondément et relâche sa pression autour de son volant. Ses mains cherchent son sac à main et le sac de présent. Car, même si elle n’a jamais vécu avec sa famille, elle se doit quand même d’offrir quelque chose le soir du réveillon. Elle sort de la voiture, le froid s’attaquent littéralement à ses jambes nues. Elle ferme sa portière et son claquement résonne dans l’espace. Elle déglutit difficilement, ferme les yeux et tente de reprendre un semblant de contenance. Un sourire de convenance s’imprime sur ses lèvres tandis qu’elle gravit la petite allée qui la mène à la porte d’entrée. Ses talons rencontrent le sol dans un claquement sec. Les lumières sont allumés et elle entend des bruits à l’intérieur. Et une voix qui résonne entre tout ça. Celle de sa mère. Un frisson lui parcourt l’échine. Arrivée devant la porte d’entrée, elle appuie sur la sonnette qui résonne fortement. Tel le gong pour l’achever. Le bruit d’un verrou qui s’ouvre puis la porte s’ouvre sur le plus jeune de la fratrie. « .Bonsoir. » le plus jeune, à sa grande surprise, l’a prend dans ses bras. Elle répond avec un peu de retard à cette effervescence d’amour. Il se détache d’elle et prend les sacs. Malia se retrouve seule dans l’entrée, son regard parcourt la décoration et au fond d’elle, elle ne se sent pas à sa place. Comme si elle ne faisait pas partie de cette vie, de cette famille. Elle serre les poings et avance, elle ne se dirige pas vers le salon, non, elle se dirige directement vers la chambre de Blake. Les autres passeront après. Elle monte les escaliers et traverse le couloir de l’étage. La chambre est ouverte, allumée. Elle entend du bruit. Ses pas se font plus discrets, sa respiration devient trop rapide. Arrivée devant l’embrasure de la porte, elle relâche la pression et toque. « .Blake ? » sa voix s’élève et le bruit s’arrête. Sa main s’alourdit sur la porte de la chambre et elle la pousse. Sa sœur est en train de se préparer. « .bonsoir. » sa voix est timide, son regard fuyant. Elle reste sur le pas de la porte, de peur de se voir refuser l’entrée. Elle baisse la tête et ses mains cherchent la petite boîte et l’enveloppe. Ses doigts triturent nerveusement les choses précieuses qu’elle tient. « .écoute, je sais que tu m’en veux et c’est tout à fait normal … je sais aussi que tu ne veux pas m’adresser la parole mais … » sa voix s’emballe. Il ne faut pas qu’elle lui laisse le temps de s’exprimer sinon c’est terminé avant même d’avoir commencé. Elle fait un pas et pénètre dans la chambre de son aînée. Elle sent son regard sur elle. Si d’ordinaire, Malia est fière, forte, elle se fait ridiculement petite devant sa sœur. « .je tenais à te donner ça en personne et avant tout le monde. » elle dépose l’enveloppe et la petite boîte sur la petite table pas très loin d’elle. « .écoute, je pourrais te fournir toute les explications du monde, aucune ne serait valable à tes yeux comme au mien. Ce que j’ai dit au bal est impardonnable mais je tenais quand même à m’excuser. Je regrette ces mots, ils ne signifiaient rien pour moi mais à en voir la situation aujourd’hui, ils ont pris une tournure bien dramatique. » sa voix est plus calme, elle ne sanglote pas. En revanche, elle n’ose regarder sa sœur, de peur de croiser son regard froid. « .Blake, crois-moi, je suis vraiment désolée de tout ça. » elle souffle doucement. Du bruit de verres cassés se fait entendre au rez-de-chaussée et Malia se détourne, suivant le bruit. « .je … je crois que je vais te laisser … » murmure-t-elle, en la regardant pour la première fois. Elle est belle sa sœur, même avec ce regard qu’elle lui adresse. Malia sourit. Un sourire désolé qu’elle efface dès qu’elle se retourne, faisant dos à sa sœur. Ses lèvres se pincent, tremblantes. Elle sort de la chambre de sa sœur, fermant la porte derrière elle. Elle sent son cœur descendre cent étages d’un coup. Une faiblesse dans ses jambes se fait ressentir à mesure qu’elle marche dans le couloir.
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