the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €

Partagez

let's get wild.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

let's get wild.  Empty
MessageSujet: let's get wild. let's get wild.  EmptyMer 18 Nov - 22:47

C’est le grand jour. Marilou a tendu mille perches, a évoqué le sujet mille fois. Et enfin, la sortie tant attendue est arrivée. Elle ne sait pas si c’est l’activité en elle-même ou la personne avec qui elle va la partager qui la met dans cet état, et finalement, elle s’en contrefout. Marilou, elle ne réfléchit pas à ce genre de détails sans importance, elle vit l’instant, s’emplit de toutes les émotions qu’elle peut ressentir, les bonnes comme les mauvaises. L’adrénaline fait déjà trembler ses doigts, battre son cœur. Elle débarque au garage où travaille Alec comme une furie, prête à en découdre avec tout ce qui pourrait se mettre sur son chemin. Elle rêve de ce moment depuis quelques jours maintenant, depuis qu’elle a lancé un jour le sujet sur la table. Tirer au fusil. Se sentir puissante pendant quelques minutes, tenir entre ses mains une arme capable d’abattre toute forme de vie en un instant. Mais elle ne menacera personne, Marilou, elle n’est pas folle. Presque pas. Elle le cherche des yeux, ne pénètre pas dans l’antre pour une fois, s’impatientant déjà alors qu’elle n’a pointé le bout de son nez que quelques secondes auparavant. Elle tape du pied, croise les bras, soupire, hausse les yeux au ciel. Et il n’y a pas cinq minutes qu’elle est arrivée qu’elle finit par entrer dans ce garage sentant la testostérone et le cambouis à plein nez. Elle n’hésite pas, tous la connaissent déjà, elle a erré maintes et maintes fois dans les environs, observant de près ou de loin les gestes d’Alec et des autres, devenant presque à son tour, une garagiste dans l’âme. Elle reconnaît l’homme qu’elle cherche de loin. Son profil, sa silhouette, elle les connaît désormais par cœur. Elle se dirige d’un pas franc vers celui qui lui a promis cette virée éloignée de la ville et de l’agitation, et se place près de lui, mains sur les hanches telle une gamine fâchée. « Si t’es pas à côté de ta moto dans deux minutes, je me barre sans toi, t’es prévenu. » Et elle repart aussi vite qu’elle est arrivée, à la fois furie et chat. Elle l’attend près de sa bécane, persuadée qu’il ne la laissera pas seule sur le côté de la route, parce qu’il la connaît sans doute assez pour savoir qu’elle ne rigole pas, qu’elle partira tirer seule s’il le faut, même si elle n’y connaît absolument rien, même si elle doit voler son arme là où il pense l’avoir cachée. Il ne prendra pas ce risque, personne ne le prendrait. L’attente est de courte durée, l’homme se pointe avec deux casques sous le bras, et déjà Marilou fronce les sourcils, et se recule d’un pas alors qu’il tente de lui en refourguer un dans les mains. Il ne l’a pas encore complètement cernée apparemment. Ou alors, il tente le tout pour le tout, persuadé qu’elle pourrait accepter de mettre quelque chose de ce type sur son crâne, pour la protéger d’un danger qui, pour elle, n’existe absolument pas. « Tu sais ce qu’on dit Alec, il faut vivre dangereusement. » Elle repousse alors le casque d’une main ferme, pour bien lui faire comprendre qu’elle ne flanchera pour rien au monde, et elle rajoute même : « Tu devrais essayer un jour, la conduite sans casque, voire prendre des risques si ça te chante ! » Elle sourit, malicieuse, elle cherche à le piquer, le pousser dans ses retranchements comme elle sait toujours si bien le faire. Sans attendre, elle finit par s’installer sur la moto d’Alec, se reculant suffisamment pour qu’il puisse s’installer à son tour, lui faisant ainsi bien comprendre que sa décision était prise et qu’il n’y pouvait rien faire. Après quelques secondes, il finit par la rejoindre et fait enfin rugir le moteur qui vibre contre sa peau. Rapidement, ses bras enserrent solidement sa taille. Déjà, son cœur bat à tout rompre contre sa poitrine, alors que l’adrénaline se déverse tranquillement dans ses veines. Au fur et à mesure qu’ils prennent de la vitesse, Marilou se sent vivre. Elle emplit ses poumons de cet air frais et pur qui lui gifle le visage. Et quand les premiers kilomètres ont été avalés, Marilou se sent oiseau et ouvre ses bras, en même temps qu’elle serre les cuisses plus fortement contre l’engin pour assurer sa prise et éviter sa chute. Et elle vit, elle se saisit de toutes les sensations, se les prend en pleine face sans résister. C’est ça qu’elle aime, la sensation d’être au bord de la chute, entendre son cœur battre dans sa poitrine, et rire à gorge déployée. Et puis, elle crie, elle hurle en libérant tout l’air contenu dans ses poumons, comme si c’était la dernière fois. Une bourrasque fait mine de l’emporter, et elle se voit déjà tomber, Marilou, alors qu’elle se rattrape in extremis en s’agrippant rapidement au tee-shirt d’Alec. Un sourire encore plus grand s’installe dès lors sur son visage, car elle sent Marilou, elle sent que cette journée va être parfaite.

(mise en page à venir let's get wild.  3705570351 )
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

let's get wild.  Empty
MessageSujet: Re: let's get wild. let's get wild.  EmptyMar 24 Nov - 23:05

Lorsqu'il avait ouvert les yeux ce matin là, un simple rappel sur son portable lui fit immédiatement apprécier cette journée. Trois simples petits mots, « sortie avec Marilou », qui plaçaient cette journée sous les meilleurs auspices. Il avait tout fait avec entrain et avec joie, laissant les petits tracas glisser sur lui comme s'ils n'avaient jamais existé. Il avait passé la majeure partie de sa journée à siffloter les airs de musique qui se succédaient à la radio. Il avait été d'une productive exemplaire ; aujourd'hui, la bonne humeur évidente d'Alec semblait contribuer à faire des miracles. Bien sur, il avait eu droit aux blagues vaseuses de ses collègues – l'essentiel portant évidemment sur sa supposée nuit agitée en compagnie d'une fille qui n'était ni connue pour sa chasteté, ni pour sa vertu. Il n'avait pas confirmé, mais n'avait pas démenti non plus : en réalité, toutes ces hypothèses mal intentionnées, qui n'avaient pour but que de précher le faux pour savoir le vrai, le laissait franchement indifférent. Il était comme ça, Alec : il laissait planer le doute, entretenait le mystère, et ne se dévoilait jamais réellement. Ça n'avait rien d'intentionnel ; il était juste comme ça, un loup solitaire. Allongé sous la camionnette d'un client, il tâtonnait et cherchait à trouver d'où provenait la panne. Il était concentré, et avait fini par occulter tout ce qui l'entourait. « Tu ne sais même pas conduire. » Qu'il répliqua platement après s'être fait glisser sous la carosserie abimée de la camionnette. Il avait enfin la chance d'apercevoir les traits délicats de Marilou, qui était la véritable raison de sa bonne humeur du jour. Et sa présence ici ne pouvait signifier qu'une chose : il était l'heure, pour lui, de quitter son travail. Elle était toujours pile à l'heure, Marilou. Et il ne voulait pas perdre une miette du temps qu'il avait prévu de passer en sa compagnie, trop heureux de la revoir après quelques jours de silence. Il se redressa alors qu'elle partait, et un sifflement mal intentionné de la part d'un de ses collègues lui fit froncer les sourcils. Il n'aimait pas que l'on manque de respect aux gens sans raison – et encore moins aux femmes, aussi désirables puissent-elles être. Il s'abstint de tout commentaire, et préféra se diriger à grandes enjambées vers les vestiaires. Là-bas, il lava ses mains noircies par le cambouis – sans pour autant parvenir à faire complètement disparaître les quelques taches qui subsistaient, tracées par l'usure et l'habitude. Il enleva ensuite son bleu de travail qu'il fourra en boule dans son casier, et enfila son jean et son tee-shirt. Il se pencha ensuite pour ramasser les deux casques et le sac à dos qui traînaient sur le sol, désormais prêt à retrouver Marilou. Il sortit sous les encouragements de son beauf de collègue, et s'avança vers son amie. « J'aime tes entrées soignées. » Dit-il en faisant référence à son arrivée remarquée dans le garage. Il se rapprocha d'elle, un sourire narquois sur les lèvres. Il l'adorait, Marilou. Elle était jeune, sauvage, inaccessible, déterminée, maligne, envoûtante. Elle était beaucoup d'autres choses, aussi. Insouciante, par exemple, alors qu'il lui tendait un casque pour qu'elle l'enfile et se protège un minimum. « Dangereusement c'est une chose. Stupidement, s'en est une autre. » Mais il était bien placé pour lui faire la morale, lui, alors qu'il était bras nus et qu'il passait le plus clair de son temps le casque relevé sur la tête. Mais sa propre stupidité ne devait pas nourrir celle de Marilou pour autant. Il la regarda s'installer avec grâce à l'arrière de sa moto, et comprit que même les mots les plus intelligents qu'il pourrait avoir pour la convaincre d'accepter un peu de sûreté ne suffiraient pas à la faire fléchir. « J'ai dix ans de plus que toi. Respecte tes aînés. » Déclara-t-il, malicieux, et sous-entendant implicitement qu'il avait de l'avance sur elle quant à ses moments de débauche et de folies en tous genres. « Tiens. Prends ça. » Dit-il en lui tendant son sac à dos après qu'il y eut mis le casque de Marilou. Il enfila le sien, et enfourcha finalement sa bécane. Il démarra, jeta un dernier regard en direction de son amie pour s'assurer que tout allait bien pour elle, et quelques secondes plus tard, la sensation familière du vent caressant sa peau lui fit le plus grand bien. Il se sentait libre et léger, indifférent au monde qui pouvait l'entourer, et en sentant les mains de Marilou desserrer leur emprise sur son torse, il comprit qu'il n'était sans doute pas seul à être dans un état second. Il osa jeter un regard en sa direction, et sourit en la voyant les yeux fermés et bras levés. Elle se raccrocha finalement à lui, et il freina au moment d'entrer dans les bois. « Accroche-toi. » Précisa-t-il en se retournant vers elle. Il n'y avait aucun chemin tracé ou balisé, et ce qu'ils faisaient était purement et simplement illégal. Alec roula pendant encore quelques minutes, avant de bifurquer vers la droite. Il suivit un chemin boueux sur quelques kilomètres, et s'arrêta finalement dans une clairière en dérapant. Il ricana en voyant une Marilou déstabilisée par la manœuvre, et descendit de sa bécane. Il retira son casque qu'il posa sur son guidon, et débarrassa son amie de son sac, qu'il ouvrit pour en sortir un sésame : un revolver, qui allait leur servir de joujou jusqu'à ce que la nuit tombe.  
Revenir en haut Aller en bas
Cameron Eynsford
there's no place like berkeley
Cameron Eynsford
prénom, pseudo : noémie
date d'inscription : 20/04/2014
nombre de messages : 5713
disponibilité rp : cameagan
avatar : julian schratter

let's get wild.  Empty
MessageSujet: Re: let's get wild. let's get wild.  EmptyVen 5 Fév - 16:59

:out:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

let's get wild.  Empty
MessageSujet: Re: let's get wild. let's get wild.  Empty

Revenir en haut Aller en bas

let's get wild.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» NEVER LETS ME GO - KALEB&MEL
» Bachelor Party : Lets Celebrate My Last Day Of Freedom !
» Ino the wild ∞ FITZWEISS
» « Have fun. Wild and free, babe. »
» Born to be wild wt Quinn

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-