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« C’que je veux dire c’est que la famille c’est inévitable, c’est comme les impôts ou la mort. »

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MessageSujet: « C’que je veux dire c’est que la famille c’est inévitable, c’est comme les impôts ou la mort. » « C’que je veux dire c’est que la famille c’est inévitable, c’est comme les impôts ou la mort. » EmptyDim 8 Nov - 17:29



« C’que je veux dire c’est que la famille c’est inévitable, c’est comme les impôts ou la mort. »


DEHORS ! Ces araignées, je vous jure ! Pas moyen de faire leurs toiles ailleurs qu’à l’intérieur. Epoussetant, frottant, cirant, je m’étais transformé en homme de ménage professionnel depuis que les parents avaient décidé de faire une réunion de famille…dans un appartement qu’ils avaient réservé exprès en plein centre ville de San Francisco. Hors de question avait répondu ma mère. Je crois avoir compris de mon père qu’elle souhaitait louer un lieu neutre pour que les discussions entre nous aillent bon train. C’est que Elizabeth et William qui ne s’étaient jamais rencontrés, au vu de leurs caractères respectifs risquaient de faire des étincelles. C’est en tous cas ce qu’avait imaginé notre mère. Heureusement ma petite sœur, Mary, et moi-même serons présents pour faire rempart. A propos, j’espère qu’elle ne s’est pas trompée d’avion…cette fois. Ma sœur cadette a le chic pour être très tête en l’air parfois. AAAhhh !! L’appartement est enfin…dépoussiéré. Ne reste plus qu’à passer la serpillière, à remettre les meubles en place et vérifier les portes et fenêtres avant de rentrer.

La nuit avait été particulièrement éreintante. Entre Jane qui passait son temps à tirer les cheveux de son frère tandis que ce dernier, uniquement pour prouver sa toute puissante et l’énerver encore plus, feignait de rire aux éclats, un retour précipité au cabinet suite à la tentative ratée de suicide d’un patient, et ma mère contre laquelle je devais me battre pour avoir le droit ne serait-ce que d’approcher du four le lendemain matin au prétexte que c’était à elle de faire la cuisine et pas à moi, autant dire que les valises qui roulaient sous mes yeux n’étaient pas dues au hasard. « Et ne coupe pas non plus les oignons, je vais le faire en rentrant. Ouiii mon cœur, mamie avance.... » s’exclama la lady britannique tandis que Jane la tirait de tout son poids jusqu’à la balançoire. Avant de les ramener à la baby-sitter, mes parents avaient insisté pour avoir les enfants durant ces deux heures, afin de profiter de leur séjour limité à San Francisco pour jouer les grands-parents gâteaux. Je n’avais pas pu dire non. Mieux, je me disais que ce serait là une bonne occasion de fausser compagnie à ma cheftaine de mère pour me mettre aux fourneaux. « Soyez sages les enfants. A tout à l’heure maman. Papa. » Direction le centre-ville, l’appartement, les légumes, le four, et haute trahison. J’avais une heure devant moi pour tout organiser.  



© sweet peach
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MessageSujet: Re: « C’que je veux dire c’est que la famille c’est inévitable, c’est comme les impôts ou la mort. » « C’que je veux dire c’est que la famille c’est inévitable, c’est comme les impôts ou la mort. » EmptyLun 9 Nov - 17:53

... ... ...
Elizabeth, Noah & William




« C’que je veux dire c’est que la famille c’est inévitable, c’est comme les impôts ou la mort. »

Enfin, j’allais pouvoir m’accorder des vacances. De nombreux mois s’étaient écoulés depuis mon départ de la Californie, là où j’avais enseigné à l’université de Berkeley. Plusieurs mois durant lesquels je n’avais pas été joignable. Cependant, pour ne pas faire les mêmes erreurs qu’avant, j’avais tout de même pris la peine d’envoyer des lettres ou courriels à ma famille. C'est-à-dire à mes parents, à Noah, Kenzo ou encore Rayan. Certes, ces manifestations n’étaient pas très nombreuses, mais pour ceux qui connaissaient mon véritable travail, ils le comprenaient aisément et s’en contentaient. De toute façon, avaient-ils réellement le choix ? Non, et c’était déjà un grand pas pour moi de donner de mes nouvelles.

Je revenais d’une mission fortement délicate sur le territoire argentin, quand mon avion vint atterrir à San Francisco. La chef avait décidé de me laisser un peu de répit, du repos avant de reprendre de plus belle. J’avais prévenu ma famille de mon retour et très rapidement, mes parents, qui étaient à ce moment en Californie, avaient sauté sur l’occasion pour faire un dîner de famille. Tout ce que j’aime, en soit ! Aller savoir pourquoi, à chaque fois que les Clives se réunissent pour un dîner de ce genre, des choses inavouables pointent le bout de leur nez, ou bien les tensions sont elles que tout le monde en prend pour son grade. Et aller savoir pourquoi, souvent, c’est mois qui suit à l’origine de tout ceci. Non, ce n’est pas voulu, bien sûr…

L’attente pour récupérer la valise fut interminable. Heureusement que je ne possédais qu’un seul bagage. A force de déplacements, j’avais pris l’habitude de voyager léger et avec le temps, je n’avais pas réellement agrandit ma liste d’effets personnels. Et après tout, je m’en contentais. Quand je vis enfin ma valise sur le tapis, je m’avançais afin de la récupérer puis pris la direction inverse, vers la sortie. Après seulement deux minutes de marche, un boulet de canon me fit reculer d’un pas. Une jeune femme, blonde, qui venait de me percuter, visiblement pressée. Mon regard la dévisagea, tout d’abord sombre et glacial, avant de comprendre que j’avais en face de moi une très belle créature. Les blondes ne faisaient pas partie de mon idéal féminin. Mais celle-ci pouvait bien être une exception après tout. Non je n’ai pas changé. Mes yeux clairs se plissèrent, cherchant les siens.

- Vous savez, il y a bien des manières d’attirer l’attention d’un homme. Celle-ci n’étant pas forcément la plus agréable. Quoi que…

J’étais tant obnubilé par l’envie de jouer les gros bras séducteurs que je n’avais pas remarqué un détail : des traits familiers, et une certaine ressemblance avec la famille Clives. Sinon, bien évidemment, je me serais abstenu de toute remarque. Mais non, aveugle, j’enchainais de plus belle.

- Je peux vous aider, Blondie ?

Lui demandais-je en faisant la navette avec mon regard entre son visage et sa valise.

© .JENAA
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MessageSujet: Re: « C’que je veux dire c’est que la famille c’est inévitable, c’est comme les impôts ou la mort. » « C’que je veux dire c’est que la famille c’est inévitable, c’est comme les impôts ou la mort. » EmptyLun 9 Nov - 22:30


Un billet d'avion en poche imposait quasiment à la blondinette de se frayer un chemin jusqu'à l'appartement réservé pour la famille à San Francisco. L'idée de voir sa jumelle réjouissait son petit coeur et la perspective de rencontrer ENFIN William lui donnait la nausée. Durant tant d'années, l'image de ce frère disparu l'avait hanté. Son imagination avait vagabondé, songeant à toutes les raisons qui l'avaient exclu du groupe familiale. Étrangement, il avait justifié beaucoup de ses écarts, rassurant la jeune femme qui se répétait inlassablement qu'il était pire qu'elle. Cette perspective adoucissait ses échecs et les rendaient aussi plus perturbant. Et si, elle aussi finissait par disparaître des réunions de famille? Et si maintenant qu'il était de retour, c'était au sien de disparaître? Angoisse.

Enfin devant les tapis roulant de l'aéroport d'arrivée, la demoiselle cherchait un moyen de calmer ses nerfs en pelote. Aussi, sans même réfléchir outre mesure, une main se posa à plat sur une énorme valise pour la hisser hors de la spirale infernale. Bizarre, elle ne se souvenait pas que sa valise était si légère! Toujours sans la moindre réflexion et analyse, son pas se précipita en direction de l'extérieur. De l'air... vite!

Or, la seule chose qui lui arriva en pleine figure fut un torse plutôt musclé. Etrange, elle ne l'avait pas vu venir celui là. D'abord surprise, la blondinette papillonna du regard. Puis, prête à mordre, elle assista au revirement de situation et au changement d'émotion sur le visage du beau blond. Un sourire charmant se cala aux coins de ses lèvres. Il était exactement ce qu'il lui fallait: une occupation pour calmer ses nerfs.

"Blondie?" Elizabeth laissa un petit rire lui échapper. "Je croyais que mes confrères anglais avaient tous la classe britannique. Enfin, je constate que même sur les terres des Yankees, il nous reste la galanterie. De l'aide, oui mais je voudrais pas que monsieur se blesse. Une femme ne voyage pas léger, vous savez. "

Dans un clin d'oeil, la jeune femme vînt tâter le biceps de monsieur muscle, comme pour s'assurer qu'il aurait assez de force pour s'occuper de ses petites affaires.

"Hum, il semblerait que vous ne risqueriez pas un claquage sous l'effort..." Finit-elle en lui laissant le privilège de prendre SA valise. "Puis-je savoir où vous vous rendez. Les taxis sont rares, ou plutôt rapidement accaparés. Peut être pourrions-nous partager."

Elizabeth s'était ruinée pour pouvoir financer ce petit voyage dans le sud. Elle ne souhaitait pas voir sa famille s'inquiéter pour elle. Aussi, elle avait économisé, multiplié les petits boulots et passé des nuits aux turbins. Finalement, une nouvelle tenue sur les fesses, un billet d'avion (gagné au poker) et assez d'argent pour prendre un taxi laisserait supposer à tous qu'elle n'était pas au bord de la faillite. Illusion dérisoire. Orgueil mal placé. Le pas emboité à William, le petit duo s'avançaient vers l'aire de taxi et de bus dans le même temps, Elizabeth tapait un sms pour Noah.

"Je suis bien arrivée. J'attends pas le débilos de frangin et c'est moi qui prend la chambre la plus grande. On laisse celle à côté des chiotte au vieux. A cet âge c'est presque incontinent! "

Non. Elle ne ferait aucun effort pour apprécier William! AUCUN!
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MessageSujet: Re: « C’que je veux dire c’est que la famille c’est inévitable, c’est comme les impôts ou la mort. » « C’que je veux dire c’est que la famille c’est inévitable, c’est comme les impôts ou la mort. » EmptyMar 17 Nov - 5:46



« C’que je veux dire c’est que la famille c’est inévitable, c’est comme les impôts ou la mort. »


Les couverts sont mis. Les assiettes suivent. Le repas…est presque prêt. Une odeur alléchante de pommes de terre frites envahit l’appartement, et …ils ne sont pas encore arrivés. Dans mon esprit, des images, des souvenirs, des cauchemars. Je n’avais pas voulu écouter ma mère, mais je savais qu’elle n’avait pas tort sur toute la ligne. Soit ce dîner se passait horriblement mal, soit…il n’y avait pas d’autres solutions. Ils ne s’étaient jamais vus, comment Elizabeth allait-elle prendre le fait que son frère aîné débarque comme une fleur après plus de vingt ans sans l’avoir ne serait-ce que rencontrer ? Soudain, la vérité m’explosa à la figure et je m’affalais dans le canapé du salon, les yeux ronds comme des billes. Ca va être un massacre. Une vision d’un homme blond baraqué en train d’étrangler une jeune femme brune non moins costaude qui lui mord un morceau de cuisse me fait tressaillir. Ma respiration s’accélère. Ca sent le brûlé. Surchauffe intellectuelle ? Yaaahh, mon rôti !! Oh non, le rôti de veau ! Génial. GE.NIAL. Déjà que maman m’avait fermement clamé que c’était à elle de prendre les commandes, je venais de rater le déjeuner, mon frère et ma sœur allaient s’entretuer, et comme si ce n’était pas suffisant, voilà qu’il se met à pleuvoir. « Oh God… » soupirai-je en cachant mon visage entre mes mains. Bon pas de panique, il suffit d’appeler un traiteur et tout sera (presque) parfait. « Hello. Oui, bonjour, je voudrais commander un rôti de… vous n’avez plus de rôti… » répétai-je à l’unisson. Comme par hasard. « Des nouilles chinoises ? Quoi c’est TOUT ce qui vous reste ?!! » m’exclamai-je presque en hurlant. Je savais bien que ce n’était pas de sa faute, mais quand même…des nouilles chinoises ? « Bon, d’accord. Mettez m’en quinze. » Oui, quinze ! Parce que William et papa mangent pour trois. « Vous pouvez être sur place dans combien de temps ? Dix minutes ? Ok, je vous donne l’adresse. » J’avais au moins la consolation de savoir que c’était l’un des restaurants les plus réputés de la ville…

Et pendant ce temps, sur mon portable. « Je suis bien arrivée. J'attends pas le débilos de frangin et c'est moi qui prend la chambre la plus grande. On laisse celle à côté des chiotte au vieux. A cet âge c'est presque incontinent! » Soupir. Il faut vraiment tout faire dans cette famille. Renvoi de message avec une rapidité telle que je manque quelques mots au passage. « Bonjour Eli. Content que tu (sois) bien arrivée. Et IL FAUT que tu attendes Will, j'insiste. (Pas de) problème pour la chambre. » Je vous jure, une vraie gamine ma soeur par moments. « Quel vieux ? J'espère que tu ne vas (pas) tenir (ce genre de discours) devant lui. » La sonnerie retentit, je lâche aussitôt mon portable, oubliant de fait de me relire. Ce doit être le livreur.


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:out:
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