De retour à New-York, après des semaines trépidantes durant lesquelles j’avais été lancé involontairement, à la poursuite d’un tueur en série et qui m’avaient permises de faire plus amples connaissances avec une certaine personne travaillant pour la police de la ville. Je n’aurais jamais cru qu’un jour, je puisse me lier d’amitié – encore que dans son cas le mot soit trop fort – avec un membre des forces de l’ordre, moi qui, autrefois, passais mon temps à me foutre de leur travail et de leur tête. Il faut croire qu’on finit tous un jour par mûrir mais pas de la façon qu’on croit. Quoiqu’il en soit, j’étais heureux de retrouver mes immenses buildings, les routes embouteillées, et les bruits incessants de la grande pomme. Une sorte de frénésie s’était d’ailleurs emparé de tout mon être à peine rentré. Une douche, et une fois habillé pour l’automne qui s’annonçait, et je ressortais de mon appartement pour aller humer de plus près les odeurs étouffantes de l’une des villes qui ne dort jamais. Arpentant les petits chemins, observant chaque fossé, chaque allée, chaque homme et femme en reconnaissant parfois un visage ou deux, j’aperçois soudain, au détour d’un virage, des traits qui ne me sont pas inconnus. Ceux d’une jeune femme que j’avais déjà eu l’occasion, ou plutôt le déplaisir de rencontrer il y a fort déplaisir. Malgré sa plastique avenante qui laisserait plus d’un homme sur le carreau, j’aurai souhaité qu’on en reste là, ne plus jamais la croiser, elle qui m’avait fait la surprise d’être présente lorsque j’avais tiré. Elle qui n’avait rien dit et moi qui l’avait plus ou moins menacé. Que faisait-elle dans cette ville ? A cette heure. Vous parlez d’une coïncidence. D’abord hésitant, je finis par me rapprocher, et par me placer de manière à ce que nos chemins se croisent à nouveau, qu’elle soit obligée de lever les yeux vers moi. Me reconnaitrait-elle ? « Bonsoir. » murmurai-je en fronçant légèrement les sourcils. « Belle soirée, hum ? » Surtout qu’elle ne se fie pas à mon timbre, car je bouillonnais intérieurement.
Sujet: Re: « Méfiez-vous des apparences... » Jeu 29 Oct - 14:02
Jaylin & Benedikt « Méfiez-vous des apparences... »
J
e me promenais à pied cette fois-ci et non sur la selle de ma moto de sport rouge, dans les rues de New6york où je venais il y a peu d’élire domicile. J’avais décidé de prendre l’air en cette fin d’après-midi où la nuit tombait peu à peu. Il me semblait pendant un cours instant que la ville ralentissait, avant de voir qu’ici rien ne s’arrêtait vraiment. Toujours en mouvement, il était quasi impossible de se retrouver seule dans une rue. Certains avançaient d’un pas pressé, sûrement après une longue journée de travail pour se retrouver bien au chaud chez eux, entourés de leur proche, je pouvais également entendre des rires entre amis qui se racontaient des anecdotes amusantes, un marchant devant moi avant de les voir disparaitre au carrefour suivant. Avançant mains dans les poches de mon pantalon en simili cuir noir, un petit top blanc sous ma veste assortie au reste de ma tenue que soudain les claquements de mes bottes à talons cessèrent de résonner à l’entente de cette voix. Non que je ne l’vais reconnue sur l’instant mais ce visage… Inspirant profondément, je croisais son regard tout en gardant ma posture , l’air décontracté, avec une indifférence aux premiers abords mais ce que j’avais vu, ce que j’avais tenté de lui dire et le fait qu’il m’ait menacé me rendait atrocement crispée, par toute cette colère que je gardais en moi. Non il n’était pas un ami, ni même une connaissance, mais simplement un homme qui m’horripilait au plus haut point ! Et voici donc qu’on se retrouvait là, face à face tentant de me faire la conversation ? On croirait rêver.« Qu’est-ce que tu veux ? Ne me dis pas que tu as des remords ? Ou peut-être es-tu venu me voir pour me menacer de nouveau ? »Je sais ce qu'il a fait, pour l'avoir vu et lu dans les journaux. J’avais voulu lui demander des comptes, mais m’étais aperçu qu’il allait vraiment mal. J’avais voulu lui venir en aide malgré tout, sachant que parfois certaines choses arrivent, ayant vécu des années entières au sein d’un Gang, mon Gang, mais sa fierté de mâle l’avait emporté jusqu’à ce qu’on en vienne aux mains. Cette pensée me fit sourire brièvement d’ailleurs… Je l’avais donc laissé seul face à sa détresse, après notre altercation, sur ces mots. "Démerde-toi, si tu te crois capable de t'en sortir seul!" Je le fixais, je n’vais nullement peur de lui. « Si tu n’as rien d’autre à me dire, j’aimerai me balader tranquillement dans les rues de New-York. »J’avançais de quelques pas avant de me stopper à ses côtés, lui jetant un bref regard.« Paraitrait-il que Central Park est dangereux la nuit... Au revoir. »Je repris mon chemin, allant donc vers ce lieu ou personne ne s’y risquait après la tombée de la nuit. Pour ma part, je ne craignais rien, je n ‘avais pas peur des rencontres que je pouvais y faire et je savais me défendre. Mon bref arrêt près de Benedikt avait raisonné telle une invitation à me rejoindre s’il souhaitait de nouveau évoqué ce qui s’était passé ce fameux jour…quelques temps en arrière…
WILDBIRD
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Sujet: Re: « Méfiez-vous des apparences... » Ven 19 Fév - 4:24