the great escape
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Commencez par changer en vous ce que vous voulez changer autour de vous.

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MessageSujet: Commencez par changer en vous ce que vous voulez changer autour de vous. Commencez par changer en vous ce que vous voulez changer autour de vous. EmptyMer 3 Aoû - 0:14

Maria & Edward



    Les grandes plaines étendues, verdoyantes et fleuries et puis ces falaises vertigineuses. Respirant l’air à pleins poumons, la brunette se sentit revivre et ce, depuis la veille qu’ils étaient arrivés en Irlande, au soir. Leur avion avait atterri à minuit et demi, Isabelle et son époux étaient venus les chercher mais tout le monde avait été très rapidement se coucher, épuisés par le voyage en avion pour certains, d’autres pour avoir attendus toute une soirée. Et puis, Maria s’était réveillée à sept heures, alors que tout le monde semblait encore dormir profondément, émerveillé par la magie de Morphée. Cela avait permis à la future mariée de pouvoir se retrouver un peu seule, à l’abri des regards curieux, pour penser à tout comme à rien. Et dieu sait qu’elle avait pourtant beaucoup à penser en ce moment, surtout depuis la nouvelle qui leur était tombée dessus, du jour au lendemain, sans même prendre la peine de prévenir… Samuel était le père d’Ambre. Ça avait très difficile pour Maria d’accepter cela, et à vrai dire, elle ne l’avait pas encore accepté, comment le pourrait-elle ? On lui avait tout de même appris, grâce à une simple lettre, que sa fille était celle de l’homme qu’elle avait pendant longtemps appelé « papa ». Et aujourd’hui…tout le monde était complètement perdu. Sans parler de la crise qui avait émergé dans la famille après que Nathan O’Berkeley ait agit comme le pire des salauds envers sa propre fille, contre son gendre.

    Un plaid sur les épaules au vu du fait que la température extérieure ne devait présentement pas dépasser les douze voire treize degrés Celsius, Maria observait le paysage qui semblait se donner à elle. Un vrai bol d’air pur et frais, voilà ce dont elle avait véritablement besoin et que seul l’Irlande semblait pouvoir lui donner dorénavant. Quelques temps auparavant, Maria avait appris avoir été gradée. Ce qui n’était pas rien – elle le reconnaissait pleinement elle-même – mais ce qui lui faisait un petit peu peur tout de même. Dorénavant, on ne parlerait plus d’elle comme étant le sous-fifre de Hambrush mais bel et bien comme de la Directrice de l’une des Universités les plus réputées au monde. Elle avait donc de quoi être fière, et extrêmement stressée également ! Cependant, il était vrai que Maria aimait se dire qu’elle avait clairement obtenu cette augmentation – car qui disait montée hiérarchique voulait également dire joli chèque plus important à la fin du mois – mais elle n’arrivait pas à passer au-dessus de toutes les obligations supplémentaires qu’elle aurait d’ici Septembre durant, elle ne savait trop combien de temps. Les galas de charité, les conférences dont elle n’osait imaginer les lieux dans le monde…elle n’était pas certaine que ce monde-là soit fait pour elle. Peut-être s’y plairait, bien qu’elle pense encore l’inverse pour le moment, il fallait dire que l’annonce restait toute nouvelle, toute fraiche comme on dit. Elle l’avait dit à son compagnon qui, étrangement, n’en avait rien dit. Il s’était contenté de la féliciter, de l’embrasser brièvement au coin des lèvres et en était revenu au sujet précédent – c’est-à-dire le repas du soir.

    Le soleil était dorénavant levé, et Maria se pensant toujours aussi seule dans cette vaste prairie ne put s’empêcher de sursauter comme une enfant que l’on aurait prise en faute alors qu’elle viendrait de voler dans le pot à bonbons uniquement accessible en certaines occasions, en ce moment n’en était définitivement pas une. Ce fut seulement en identifiant la personne qui venait de prendre place à ses côtés qu’elle lâcha un petit sourire, à la fois surprise et reconnaissante. On la soutenait toujours ici, bien qu’on ne la connaisse pas autant qu’on le voudrait sans doute. « Edward nous a expliqué la raison de votre arrivée prématurée ici. » Isabelle était toujours comme cela, prévenante et douce, quelques soit les circonstances, tant qu’aucun de ses enfants n’étaient en danger ou n’ait agit de manière trop stupide. « J’aurai préféré que nous n’ayons pas à le faire. » Avoua la brunette dans un soupir alors que sa belle-mère venait de déposer dans son dos une main chaleureuse et réconfortante. Tournant la tête vers la femme aux cheveux grisonnant, Maria esquissa un sourire ne témoignant pas de bonheur mais bien plus de gratitude. « Rentrons. » Elle se contenta d'acquiescer – signe de son accord – et suivit cette femme qui, même les yeux fermés, aurait pu retrouver le chemin jusqu’à sa maison. Évidemment, elles n’étaient pas bien loin, mais cela n’empêchait pas qu’un ou une inconnu(e) aurait pu facilement se perdre, bien qu’ils soient en plaines. « Tu as besoin de te détendre Maria, une future mariée angoissée n’a jamais apporté de bonnes choses. » La dite concernée ne put s’empêcher de sourire franchement cette fois en entendant sa belle-mère s’exprimer sur ce qu’elle pensait d’elle en ce moment, la remerciant d’un regard entendu, la brunette avala son café sans mot dire. « Pourrais-je vous demander un service, Isabelle ? » Osa-t-elle subitement demander alors qu’elle venait de terminer sa boisson chaude, quelque peu revitalisante, mais sans plus cependant. « Si tu cesses de me vouvoyer, je pourrais peut-être faire quelque chose pour toi, oui. » Maria rougit, gênée.

    Quelques minutes plus tard, Maria se trouvait en tenue de sport, sur un tapis de gym, dans une pièce à part avec pour seule distraction qui n’en serait pas une, de la musique de relaxation. Elle avait besoin de se retrouver avec elle-même, et quoi de mieux pour cela qu’une bonne séance de yoga, pour une adepte comme elle ? Ce fut d’ailleurs parce qu’elle fut prise à souhait par cette maitrise de son corps qu’elle n’entendit pas des pas s’approcher s’arrêtant juste à la porte – respectant ainsi son espace de travail – alors que la personne qui venait d’arriver commença à l’observer, un fin sourire aux lèvres. Entamant, les yeux fermés, la position de l’arbre – c’est-à-dire les mains à plat l’une contre l’autre amenées au-dessus de la tête avec les deux bras tendus à l’extrême puis une jambe repliée dont le pied est posé sur le genoux de l’autre jambe bien droite – Maria se permit de rouvrir les yeux, mais ce fut sans compter la présence de cet homme entrant dans son champ de vision qui la perturba et qui lui fit bêtement l’équilibre. « Aaah ! » Finissant idiotement à terre. « Tu m’as fait peur, Ed. »
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MessageSujet: Re: Commencez par changer en vous ce que vous voulez changer autour de vous. Commencez par changer en vous ce que vous voulez changer autour de vous. EmptyMer 3 Aoû - 15:00

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Revenir en Irlande me fit le plus grand bien, surtout après la nouvelle qui nous était tombée dessus lorsque nous nous trouvions au Nevada, chez les parents de Maria. Nous avions appris que Samuel Salaun se trouvait être le père biologique d'Ambre. Et en plus de cela, comme si ça ne suffisait pas, Nathan O'Berkeley décidait à n'en faire qu'à sa tête en nous pourrissant la vie, uniquement sous prétexte qu'il ne m'apprécie pas le moins du monde. Au final, nous étions en froid. Je n'admettais pas la façon dont il me traitait, et encore moins le comportement qu'il adoptait face à sa propre fille. En fait, j'ai même l'impression que tout le monde lui a plus ou moins tourné le dos. Lisa, ma belle-mère, n'a pas caché son énervement contre lui. Ève, elle, avait clairement incendié son père, avec le soutient de Dimitri bien que ce dernier tentait de rester au maximum à l'écart. Puis nous étions partis plus tôt que prévu pour l'Irlande. Je ne savais pas vraiment comment revenir sur cette discussion. Maria comptait-elle tout de même inviter son père au mariage ? Elle semblait particulièrement furax contre lui, mais il restait son géniteur, et au fond de moi, je me disais qu'il avait tout de même sa place sur la liste des invités. Après, ça serait à la brunette de choisir, dans la mesure où elle est la principale concernée.

Comme à mon habitude, j'étais particulièrement excité à l'idée d'arriver en Irlande, si bien que je n'arrivais pas à fermer l'œil un seul instant dans l'avion. J'avais besoin de revoir les miens, et d'aller me recueillir sur la tombe de mon frère. Nous arrivâmes peu après minuit et nous fûmes accueillis comme des rois. Mes parents furent très heureux de revoir Maria, comme tout le reste de ma famille en fait. Sans grande surprise, à peine arrivé, alors que j'avais monté les valises dans notre chambre, je m'accordais un petit moment retrouvailles avec Alice. Tous les deux allongés sur le lit, je laissais mes doigts courir à l'intérieur de son bras, tandis qu'elle s'amusait avec mes cheveux. Et c'est dans cette position que nous nous racontions ce qu'il y avait de neuf dans nos vies. Du moins en détails, car nous étions déjà au courant de tout chez l'autre.

Puis tout le monde se coucha assez rapidement après un repas bref. Nous ferons la fête demain. Je passais une très bonne nuit et pour cause, j'étais ici chez moi, donc plus qu'à l'aise dans cette vieille chambre aux allures encore adolescentes, avec des posters de U2, une télévision avec une console et des jeux, un skate board, un ballon de basket-ball et j'en passe. Ma mère avait bien envie de tout jeter pour en faire une chambre plus convenable, mais elle savait qu'elle m'aurait à dos si l'envie lui venait. Et puis, ça ne donnait à Maria que l'impression de partager sa chambre avec un grand adolescent.

Quand je me réveillais le lendemain matin, je fus seul dans le lit. La brunette était apparemment déjà debout. Je pris un petit moment avant d'accepter de sortir de sous la couette. Et quand ce fut fait, j'attrapais mon jeans et un vieux T-shirt. Je sortais de la chambre, et passais juste à côté d'une pièce où se trouvait Maria... en train de faire du yoga. Enfin, c'est ce que j'en déduisais en voyant la drôle de position qu'elle faisait. Quand je m'adonnais à ce genre de... cabrioles, c'est quand des policiers me stoppaient afin de contrôler mon taux d'alcool dans le sang... bref... Je restais dans l'encadrement de la porte et quand la brunette croisa mon regard, elle perdit l'équilibre et se ramassa. Je ne pus retenir un rire, en m'approchant toutefois d'elle. « Je savais que tu étais tombée sous mon charmes, mais uniquement dans le sens figuré... Tu ne t'es pas fait mal au moins ? » Je m'asseyais en face d'elle et déposais un doux baiser sur ses lèvres. « Tu as bien dormi ? », lui demandais-je avec le sourire. Oui, on voyait clairement que j'étais très heureux de me retrouver ici. Le sourire sur mon visage ne voulait pas partir, mes yeux pétillaient. Et non, j'étais rarement dans cet état à San Francisco. En Irlande, j'avais l'impression de revivre.
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MessageSujet: Re: Commencez par changer en vous ce que vous voulez changer autour de vous. Commencez par changer en vous ce que vous voulez changer autour de vous. EmptyMer 3 Aoû - 18:17

Maria & Edward



    Elle se vouait tellement concentrée dans la maitrise de l’art qu’était le yoga que la brunette n’avait guère porté attention à la présence de son compagnon, jusqu’à ce moment où son regard accrochant le sien avec rigueur lui fit perdre l’équilibre. Terminant à terre, la brunette ne put s’empêcher de laisser échapper un sourire lorsqu’Edward se prononça sur ce qu’il venait de se passer ne pouvant guère s’empêcher de faire de l’humour. Ça n’était pas de trop à vrai dire, en particulier en ce moment, surtout après ce qu’ils avaient vécu à Las Vegas. Maria qui avait cru pouvoir passer de formidables vacances auprès de ses parents s’étaient finalement vue devenir « celle qui dérangeait » aux yeux de son propre père, puisqu’elle avait décidé d’épouser quelqu’un que son père n’avait apparemment toujours pas accepté comme étant son gendre, et encore moins comme étant tout bonnement le père des enfants de sa fille. Sombre idiot paternaliste acariâtre, voilà ce qu’il représentait aujourd’hui aux yeux de sa propre enfant. Il regretterait bien assez tôt son comportement et finirait par demander pardon à sa fille, tout du moins, c’est ce qu’elle espérait dans le sens où elle se refuserait dorénavant à faire le moindre pas en avant vers son géniteur, bien décidée à lui faire comprendre – même et surtout par le silence – que ses agissements avaient eu un effet dévastateur sur l’une de ses deux filles. Qu’il en soit ainsi.

    Se frottant la cheville droite qu’elle crû s’être très légèrement foulée en tombant brutalement alors qu’elle faisait son yoga donc, Maria leva son regard croisant alors celui de son compagnon et futur époux – tout cela ne l’ayant certainement pas dissuadé de devenir sa femme – et sourit, une fois encore, voulant ainsi lui prouver qu’il y avait eu plus de peur que de mal finalement. « Non, je vais bien. Ne t’en fais pas. » Sentant soudainement les lèvres de l’homme contre les siennes, Maria ne put s’empêcher de rougir un peu. Il suffisait de la regarder, elle ne ressemblait à rien présentement. Habillée à la va-vite d’un débardeur et d’un jogging, les cheveux grossièrement attachés en une queue à mi-hauteur de sa tête, même pas maquillée…non, elle ne ressemblait franchement pas à la fringante « working woman » qu’elle était en temps normal. « Disons que j’ai enfin pu dormir sur mes deux oreilles. » Avoua-t-elle sans gêne, mais tout en évitant cette fois-ci le regard d’Edward. Maria ne voulait pas qu’il comprenne d’un seul regard qu’elle n’avait pas vraiment mieux dormi que les autres jours, toujours secouée par les tous derniers évènements les touchant – pour ne pas dire frappant - encore de plein fouet. « Ta mère s’est levée tôt. » Ajouta-t-elle alors qu’elle se relevait, bien décidée à faire ce qu’elle avait commencé avant l’arrivée inattendue de son compagnon ici. Se massant brièvement la nuque, la brunette entreprit de faire quelques tours de cou, pour se détendre. Faire du yoga sans échauffement…c’est risquer la blessure à tous les coups. Les yeux de nouveaux fermés, elle sentit cependant sur elle un regard interrogateur. « Tu veux essayer ? » Demanda-t-elle sans même avoir rouvert les yeux, se doutant qu’il répondrait par la négative. Il fallait dire qu’Edward n’était pas vraiment le genre d’homme à se laisser aller à la pratique d’un sport de relaxation avec de la musique laissant percevoir des chants d’oiseaux ainsi qu’un ruissèlement de rivière avec une mélodie au piano.
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MessageSujet: Re: Commencez par changer en vous ce que vous voulez changer autour de vous. Commencez par changer en vous ce que vous voulez changer autour de vous. EmptyMer 3 Aoû - 18:49

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Je décidais ces derniers temps de mettre mon sale caractère de côté pour faire sourire Maria. L'un comme l'autre, nous n'avions pas passé un agréable moment à Las Vegas à cause du comportement de son père notamment. Maria en souffrait bien plus que moi d'ailleurs, car elle était lié par la sang à cet homme qui avait décidé de lui pourrir la vie. C'était comme s'il lui posait un ultimatum, soit à choisir entre lui ou bien moi, son fiancé et le père de ses enfants. Ainsi je voulais me montrer aux petits soins avec elle, faire en sorte de lui remonter le moral. Donc aucune prise de tête totalement inutile. Je serai présent pour elle, pour voir ce jolie visage s'illuminer d'un tendre sourire. Je m'en faisais le serment. J'avais besoin de voir la brunette heureuse, il fallait qu'elle se détende et j'étais prêt à l'aider pour tout cela.

Je savais par ailleurs que la situation avec son père la travaillait toujours autant. Après tout, rien de plus compréhensible. Mais elle avait beau se montrer forte, dure et sévère en envoyant son père sur les roses comme si elle n'avait pas besoin de lui, tout ceci était faux. Au fond d'elle, la tension qui existait entre son géniteur et elle la faisait souffrir. Je m'en voulais d'ailleurs beaucoup d'être la cause de ce déchirement et même si Nathan n'était pas du tout agréable avec moi, j'étais prêt à le supporter et à faire des efforts si ça pouvait arranger les choses entre lui et sa fille. Maria le sait, la famille pour moi c'est très important. De cette façon, je préférerais mille fois que les O'Berkeley soient totalement soudés, même si ça voulait dire me prendre des remarques très peu agréables dans la figures à longueur de journée. Et puis à côté, il y avait la nouvelle concernant Ambre. Elle comme moi n'arrivions pas vraiment à faire passer la pilule. Donc oui, Maria pouvait dire se sentir plus à l'aise, le simple fait qu'elle fuit mon regard en me disant ceci, me prouvait qu'elle mentait. C'était d'ailleurs consternant de voir qu'elle pensait encore réussir à me tromper avec quelques artifices tel qu'un beau sourire.

Mes yeux bleus remontaient sur la brunette alors qu'elle se relevait afin de reprendre son sport de relaxation. Je l'observais avec une certaine curiosité, toujours assis sur le sol. Et d'un coup, je restais silencieux, comme si je n'osais pas la déranger dans ce qu'elle faisait. « Tu veux essayer ? », me demanda-t-elle sans même prendre la peine d'ouvrir les yeux. Je me levais à mon tour et l'observais comme un enfant face à quelque chose qu'il ne connaît absolument pas. Et pourtant, ce n'était rien d'autre que du yoga. « Oh tu sais... je connais d'autres choses à faire pour se détendre. », lui lançais-je à voix basse, d'une voix quelque peu rauque, juste à son oreille, avant de glisser une main sous son débardeur pour la remonter jusqu'à sa poitrine, toute en déposant des baisers dans son cou.

Le sourire que j'arborais se montrait espiègle. Oui, j'ai une façon bien à moi de me décontracter. Maria donnait plus dans le yoga. Moi plus dans le sexe. Chacun ses méthodes pour faire le vide – sans mauvais jeu de mots – dans son esprit. Puis je lui volais un nouveau baiser. Même en débardeur et jogging elle restait magnifique et désirable. Puis je faisais un pas en arrière. « Vas y, apprends moi. », lui lançais-je à sa grande surprise. « Attends je reviens. » Suite à ces mots, je filais dans notre chambre et enfilais un jogging à mon tour, avant de rejoindre de nouveau Maria, torse nu. « Promis, si tu me dis de faire le vide dans mon esprit, je ne péterai pas... » Nouveau sourire en coin. « Namasté ! », lui lançais-je en joignant mes mains juste en face de ma figure. Je suis sûr qu'elle regrettait déjà de m'avoir proposé d'essayer.
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MessageSujet: Re: Commencez par changer en vous ce que vous voulez changer autour de vous. Commencez par changer en vous ce que vous voulez changer autour de vous. EmptyMer 3 Aoû - 19:32

Maria & Edward



    Lorsqu’il s’agissait de yoga, la brunette faisait preuve d’énormément de patience. D’une patience dont on ne la soupçonnait même pas un seul instant. Mais elle savait malgré tout qu’Edward pouvait bien souvent user de sa patience à un degré tel qu’elle serait parfois capable de commettre un meurtre. Et étrangement, cette envie de commettre l’irréparable fit son apparition à peine Edward eut-il déposé sa main sous son débardeur ainsi que ses lèvres dans le cou de la brunette. Il allait la rendre complètement chèvre, et pourtant, elle persistait à vouloir se marier avec lui, comme quoi… « Sois sérieux. » Lui demanda-t-elle non comme un ordre mais plus comme une requête en guise de dernier espoir pour qu’elle puisse se relaxer – puisque la pratique du yoga était conçue à cet effet. Étonnamment, il tâcha d’obéir, sans omettre le détail d’éviter tout acte déplacé pendant qu’ils seraient en pleine méditation. Elle esquissa un sourire maladroit, malgré tout, devant admettre qu’il avait beau faire l’idiot, il n’en restait pas pour le moins séduisant. Ouvrant les yeux, elle se rendit compte qu’il était face à elle, les mains jointes sans que ses doigts ne se croisent pour autant. Il semblait donc prendre la chose un minimum au sérieux – ce pour quoi elle lui fut reconnaissante, il prenait intérêt à ce qu’elle faisait, et ça aux yeux de la brunette, ça n’avait pas de prix. Jetant un bref coup d’œil à la tenue vestimentaire de son compagnon, la belle future O’Malley ne fut s’empêcher de sourire, amusée. « Tu risques de rencontrer quelques difficultés au début parce que tu n'as jamais fait de yoga, mais ce n’est pas grave, je vais d’abord t’apprendre les bases…et je ne suis pas certaine qu’elles te plaisent. » En effet, les bases étant la méditation, et donc cela voulait dire rester en tailleurs, à faire des étirements. Il ne tiendrait sans doute pas longtemps, mais en vérité cela l’importait peu dans le sens où elle aurait su apprécier que son homme l’accompagne ne serait-ce que quelques minutes dans cette activité qu’elle chérissait tant depuis de si nombreuses années. « On va commencer par le plus simple, mais le plus important : les étirements. Commence par fermer les yeux, et tâche de se concentrer sur ta respiration. » Tout ce qu’elle disait pouvait paraitre parfaitement idiot – elle-même reconnaissait cela – cependant, c’était vraiment très important dans le sens où sans cela de fait, la pratique d’une heure – voire plus – de yoga n’était même pas envisageable ne serait-ce qu’une seule petite et maigre seconde. « Concentre-toi sur le rythme des sons qui t’entourent, et oublie-les peu à peu, jusqu’à n’entendre plus qu’une seule chose : ta respiration. » Il allait éclater de rire, elle ne le connaissait que trop bien pour savoir qu’il allait détester le yoga. Trop hyperactif pour ce genre d’activité, Maria n’était pas folle au point de croire qu’il allait apprécier de faire ça.
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MessageSujet: Re: Commencez par changer en vous ce que vous voulez changer autour de vous. Commencez par changer en vous ce que vous voulez changer autour de vous. EmptyMer 3 Aoû - 20:16

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Parfois, par amour, on fait des choses stupides. Comme tenter de faire du yoga, ce qui, pour un hyperactif comme moi, n'est pas vraiment envisageable. Mais je suis amoureux. De ce fait, tout ce qui peut intéresser Maria, m'intéresse pas la même occasion. Depuis que je la connais, elle s'adonne au yoga durant quelques heures par semaine, quand elle en a le temps. Cela lui permet de se détendre, de prendre du recul et surtout, de ne pas laisser le stress de son travail prendre le dessus sur elle. On sait tous qu'être stressé, même si ce n'est pas grave en soit, peut s'avérer très désagréable, au point d'en faire à la longue une dépression. Jusque là, ça a toujours semblé marcher sur elle, même si elle reste bien souvent nerveuse. À partir de là, j'arrive à me demander dans quel état elle serait si elle ne faisait jamais d'exercice de relaxation. Bref. Quoi qu'il en soit, j'étais prêt à m'intéresser également au yoga. Après tout, si ce sport a une aussi grande place dans la vie de la brunette, c'est que ça ne doit pas être très désagréable. Et puis, ça nous permettra de nous rapprocher en partageant une activité ensemble. Car oui, nous sommes très différents dans nos occupations respectives. Nous trouvons quelques points communs qui ne sont malheureusement pas très nombreux. Et d'un autre côté, je m'en réjouis, car ça nous permet d'avoir notre petit espace vital à côté d'une vie commune que j'aime plus que tout. Ainsi, nous ne sommes pas toujours collés l'un à l'autre. Même pour un couple, c'est important d'avoir son intimité.

Comme Maria, je prenais place sur le sol en m'asseyant en tailleur. Je paraissais bon élève, comme réellement motivé à apprendre et surtout, à essayer. « On va commencer par le plus simple, mais le plus important : les étirements. Commence par fermer les yeux, et tâche de te concentrer sur ta respiration. » Je levais les yeux au plafond. « J'ai hâte d'arriver au moment où je vais pouvoir léviter... », lançais-je sur un ton ironique, gentiment moqueur. Je croisais le regard de Maria et me mordillais la lèvre inférieure. « Ok, je me concentre. » Je posais mes mains à plat, ces dernières épousant la courbe de mes genoux. « Concentre-toi sur le rythme des sons qui t’entourent, et oublie-les peu à peu, jusqu’à n’entendre plus qu’une seule chose : ta respiration. » Pour le moment, je me concentrais à rester immobile, ce qui fut particulièrement difficile. Et l'obligation que je m'infligeais à ne plus bouger d'un poil, me donnait l'impression de manquer d'air. C'est dans ce genre de moment que je me rendais compte de mon hyperactivité. Mon corps avait tout le temps besoin de bouger.

Néanmoins je restais silencieux, les yeux fermés. Oui, j'essayais vraiment. Mes doigts se crispèrent, puis je serrais les poings. Au final, mon esprit se concentrait sur l'exaspération que je ressentais pour moi même. Je craquais mes doigts. « Désolé... » Et j'essayais de trouver une position plus adéquate pour rester immobile. Je posais mes mains à plat sur le sol, juste derrière moi, ainsi, je me penchais légèrement. Au bout de quelques secondes, je redressais le dos. C'est comme si ma jambe était victime de quelques soubresauts. Non sincèrement, j'étais plus apte à aller faire de suite un sprint, plutôt que de rester là, immobile à me concentrer sur ma respiration. Ce n'était pas l'envie qui me manquait, mais plutôt la capacité. Ma respiration se fit plus bruyante, signe que le fait que je n'arrive pas à rester en place m'énervait. Mais je continuais d'essayer. Ça ne devait pas être aussi compliqué que ça. Au mieux, j'arrivais à rester une bonne minute sans bouger d'un poil. Pourtant, pour ce qui était de la concentration... rien du tout.
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MessageSujet: Re: Commencez par changer en vous ce que vous voulez changer autour de vous. Commencez par changer en vous ce que vous voulez changer autour de vous. EmptyMer 3 Aoû - 21:08

Maria & Edward



    Il n’arrêtait pas de bouger, maintenant Maria en était persuadée non seulement parce qu’elle l’entendait qui ne cessait de gigoter, mais qui – en plus – avait une respiration témoignant contre lui de sa non motivation. Quoiqu’il était peut-être (sans doute) motivé, mais ça ne s’entendait pas véritablement. Ouvrant les yeux d’un seul coup, telle une scène d’un film d’action, la brunette fronça les sourcils. Ils n’arriveraient à rien, Maria ne le connaissait que trop bien pour savoir qu’il ne parviendrait pas – et ce, même avec la meilleure volonté du monde – à rester en place dans le sens où monsieur était un hyperactif et qu’il n’y avait finalement rien à faire pour tenter de vaincre cette caractéristique que possédaient certaines personnes, comme Edward. « Ok. J’abandonne. File de là, et vas faire un footing. » Lui demanda-t-elle sans même poser de question, d’accord, cette fois-ci ses paroles donnaient plus l’impression d’être un ordre clair et net plus qu’autre chose. Mais il fallait la comprendre, Maria avait besoin de se retrouver au calme, sereine, et ça n’était certainement pas une énergumène comme son compagnon qu’elle pourrait y parvenir – tout du moins pas par le moyen du yoga. « Zou ! » Lui lança-t-elle, le regard n’étant en rien méchant, agressif ou même rancunier. Maria souhaitait juste qu’il quitte les lieux et qu’il accepte de lui laisser un petit moment seule avec elle-même, question de pouvoir faire le vide. Et dieu sait qu’elle en avait grandement besoin en ce moment.

    Une fois qu’il eut quitté les lieux, Maria puis enfin s’adonner au plaisir de la méditation qui, elle l’avait aujourd’hui compris, ne serait jamais un plaisir pour son futur mari, ce qu’elle acceptait sans aucun problème, tant qu’il ne venait plus l’ennuyer pendant qu’elle était en pleine séance. Le silence n’était pas total dans la pièce où la brunette se trouvait en ce moment, en effet seule une fine et à peine perceptible musique de fond se faisait entendre, ce qui rendait l’instant encore plus beau, et important pour l’adepte du yoga qui enchaina les postures de cet art, faisant tout pour se détendre, ce qu’elle réussit à peu près – sans pour autant espérer qu’elle pourrait faire mieux qu’en ce moment vis-à-vis du calme.

    Ce fut une bonne demie heure plus tard après avoir vraiment commencé sa séance de relaxation que Maria entendit qu’on frappait tout doucement à la porte vitrée de la pièce, comme si on voulait que le bruit se fasse à peine entendre, ce qui fut le cas car en effet si Maria n’avait pas été plongée dans un silence quasi-total, elle n’aurait pas pu promettre qu’elle aurait entendu que quelqu’un frappait contre cette fameuse porte en vitre. Ouvrant doucement les yeux pour se réadapter à la lumière du jour, Maria tourna avec la même délicatesse la tête vers la porte, découvrant sa belle-mère, avec Aaron dans les bras, apparemment dans l’attente que sa chère maman s’occupe de lui comme elle se le devait. Cette image fit du bien à la brunette qui esquissa alors un beau sourire, fière de sa progéniture. « Edward n’est pas là ? » Isabelle hocha négativement la tête et répondit. « Il t’a écouté, il est parti courir il y a de cela une quinzaine de minutes. Il n’a jamais aussi bien obéit que depuis que vous êtes ensemble. » Maria ne put retenir un sourire en entendant ce que disait sa belle-mère, attentive au moindre désir de l’un de ses enfants et même ceux qui ne l’étaient pas vraiment – combien de fois Maria avait-elle pu entendre Isabelle lui dire qu’elle était aujourd’hui comme sa fille ? Se levant alors en prenant son temps, ne voulant surtout pas brusquer son corps après ce qu’elle venait de faire, la brunette alla auprès de la mère O’Malley et prit son fils dans ses bras. « Alors mon ange, tu es réveillé… » Le regard qu’avait Maria dès qu’elle tenait son fils dans les bras valait tous les regards du monde, et ça, tout le monde pourrait le dire. « Viens avec moi, je vais te faire un thé. » Comment Isabelle savait-elle qu’il était bon de boire un thé après avoir fait du yoga ? Seule une femme étant adepte pouvait…oh ! « Vous…tu en fais ? » Isabelle se retourna vers sa belle-fille, le sourire aux lèvres, fière qu’elle ait enfin réussi à la tutoyer malgré une brève tentative de vouvoiement. Amusée de voir l’air apparemment surprit de la brunette, Isabelle ne put s’empêcher de rire un peu en préparant le thé aux fruits dont elle ne pourrait s’empêcher de boire une tasse d’ailleurs. « Pendant vingt ans. Et puis j’ai eu toute cette marmaille et je n’ai plus eu le temps d’en prendre pour moi. » Surprenante, cette femme était tout simplement surprenante.

    « Comment te sens-tu, Maria ? »
    Osa demander Isabelle O’Malley alors que les deux femmes – Maria tenant Aaron dans ses bras – étaient tranquillement installée dans le salon, dans le canapé à discuter de tout et rien. « Je ne sais pas, je suis…un peu perdue. » Cet aveu n’était en rien facile à faire pour la brunette qui s’était promis de toujours se monter franche envers sa belle-mère, si gentille avec elle. « Disons que…j’aimerai ne jamais avoir ouvert cette lettre. » Ce qu’Isabelle n’eut aucun mal à comprendre se refusant à imaginer qu’elle aurait été sa réaction si elle avait eu à affronter ce genre de situation, ses petits étaient tout pour elle et ce, depuis toujours. « Tu es courageuse, Maria, sache-le. » Maria se contenta d’un bref sourire, amer cette fois-ci. Si seulement elle avait pu être en mesure de penser cela d’elle-même aussi…seulement ça n’était pas le cas, et ça ne le serait sans doute jamais. « Pourquoi ne prendriez-vous pas une journée pour aller découvrir les alentours, Edward et toi ? Je sais que vous avez visitez quelques coins l’année dernière, mais vous avez tout votre temps puisque vous êtes ici jusqu’au mariage… » Isabelle ne cacha pas sa fierté de se dire qu’elle allait marier son fils ici, dans leur pays et non pas aux États-Unis.

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MessageSujet: Re: Commencez par changer en vous ce que vous voulez changer autour de vous. Commencez par changer en vous ce que vous voulez changer autour de vous. EmptyMer 3 Aoû - 21:55

Commencez par changer en vous ce que vous voulez changer autour de vous. Flc1ar




Je n'arrivais pas à comprendre comment Maria arrivait à faire pour rester immobile là, dans cette position. Oui, je me demandais comment on pouvait réussir à faire ce geste aussi simple que celui de ne... rien faire. Ne pas remuer d'un pouce. Pour ma part, je n'y arrivais pas, aussi simple cela fut-il. « Ok. J’abandonne. File de là, et vas faire un footing. » J'ouvrais mes yeux bleus et observais Maria, quelque peu surpris. Puis je compris que je ne l'aidais pas à se détendre. Le yoga était une chose faite pour elle, et non pas pour moi. Ainsi, je lui obéis. Mieux valait que je la laisse toute seule. « Désolé mon cœur, je te promets d'avoir essayé... » J'étais visiblement peu fier de moi à cet instant précis. J'aurai adoré pouvoir partager une de ses passions avec elle. Mais ça ne sera pas ce sport là. Je me redressais, lui volais un tendre baiser d'excuses et sortais de la pièce.

Ainsi j'allais enfiler un T-shirt. Je croisais ma mère dans la cuisine en compagnie de Alice et d'Ethan. Ces derniers dormaient également à la maison dans la mesure où ils habitaient plus loin. Gwenaëlle, elle, dormait toujours. Une vraie marmotte. Cette pensée me fit sourire. Elle était capable de dormir douze heures de suite si personne n'allait la réveiller. Mon père, lui, s'occupait de sa ferme. À cette heure-ci, il devait se trouver dans l'étable. « Je vais faire un footing, qui me suit ? », demandais-je en allant embrasser ma mère sur la joue. « Ne t'épuise pas trop Edward... », me lança-t-elle, quelque peu inquiète. Mais comme d'habitude, je ne l'écoutais pas. Quelques minutes plus tard, j'étais en train de courir avec Alice et Ethan. Nous adorions tous les trois le sport et le footing entre frères et sœur ne pouvaient être que plaisant en vue des choses que nous avions à nous raconter.

« Alors t'es prêt à te marier à nouveau ? », lança mon frère, en me donnant une tape dans l'épaule, comme amusé par le fait que je sois tombé dans les filets d'une femme. « Je trouve ça très bien moi. Maria est une femme super ! » Je levais les yeux au ciel. Maria et moi fûmes presque l'unique sujet de conversation dans la mesure où Alice et Ethan se voyaient assez souvent pour parler d'eux-même. Puis vint le sujet d'Alan. « Maman tient le coup ? », demandais-je, perdant subitement mon sourire. Nous continuions à courir les uns à côté des autres. Ma sœur soupira. « Elle fait comme si tout allait bien mais elle a changé. » Mon frère tourna la tête vers nous. « En gros, elle ne tient pas le coup. » Je fronçais les sourcils. « Merci de la conclusion frangin, je n'avais pas comprit. », lançais-je sur un ton sarcastique. « Papa, lui, tu vas voir, il est beaucoup moins souriant... il se renferme un peu sur lui-même. » Ces nouvelles ne m'enchantaient pas vraiment. Puis nous nous rappelâmes de quelques anecdotes sur notre grand frère. Nous nous stoppâmes au niveau d'une rivière pour faire une petite pause. Tous essoufflés, nous nous allongeâmes dans l'herbe.

C'était agréable d'être là, en pleine nature, à entendre l'eau couler, les animaux se manifester. C'était autre chose que les voitures, les cris et autres bruits de la ville. Là, c'était reposant. Buck nous avait même suivi, ce qui m'amusa. Quelques minutes plus tard, nous étions en train de faire les idiots et comme Ethan venait de nous raconter une blague aussi stupide que salace, d'un simple regard, Alice et moi nous mîmes d'accord pour pousser notre frère afin qu'il tombe dans l'eau. Ce fut la raison pour laquelle, lorsque nous revînmes jusqu'à la maison, il était trempé de la tête aux pieds. Bras dessus, bras dessous, ma sœur et moi nous fîmes disputer par notre mère comme des enfants de dix ans, alors qu'Ethan se plaignait comme un gosse de huit. Nous, ça nous faisait clairement rire. « Vous êtes des gamins ! Tous ! Ethan, tu sors ou tu files dans la salle de bain, mais ne me salis pas ma maison ! » Coup d'œil sadique vers mon frère, ce qui me valu une claque derrière la tête, de la part de ma mère. « Aïeuh ! » Elle fronça les sourcils. « Tu vas te calmer toi. » Elle soupira. « Et allez vous lavez, vous puez ! » Oui, on l'exaspérait, mais elle restait très heureuse de nous avoir tous à la maison. On lui montrait à notre façon qu'elle avait encore besoin de nous materner et de faire régner l'ordre. Oui, on tentait de lui remonter le moral. J'allais m'asseoir sur le canapé à côté de Maria et lui adressais un beau sourire. « Tu as réussis à te détendre ? », lui demandais-je. Puis mes yeux se posèrent sur mon fils. La fierté se lisait sur mon visage. Néanmoins, j'évitais tous contact physique avec lui, dans la mesure où je revenais d'un footing et donc, j'étais devenu le meilleur ami de la sueur.
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MessageSujet: Re: Commencez par changer en vous ce que vous voulez changer autour de vous. Commencez par changer en vous ce que vous voulez changer autour de vous. EmptyJeu 4 Aoû - 15:23

Maria & Edward



    Alors qu’elle se trouvait dans le salon, buvant un thé avec sa belle-mère et tenant son enfant dans ses bras, Maria entendit soudainement qu’on entrait dans la maison. Il ne lui fallut pas plus de quelques secondes avant de savoir qui était entré dans cette grande et belle maison qui était celle des O’Malley. Un petit sourire au coin des lèvres, Maria s’appliqua à réellement sourire lorsqu’elle entendit Isabelle sévir face à trois de ses loustiques qui n’en faisaient qu’à leur tête présentement, apparemment bien décidés à rendre la vie difficile à leur chère et tendre petite maman qui, même si elle ne le disait pas, se sentait terriblement mieux lorsqu’elle avait tous ses enfants – ou tout du moins ceux qu’il lui restait – à ses côtés. Reportant par la suite toute son attention sur son fils âgé de six mois déjà, Maria sentit un regard posé sur elle puis une masse prendre place à ses côtés. Cette odeur, elle la connaissait par cœur. Bien qu’elle soit d’accord pour dire que l’odeur de la sueur n’avait définitivement rien de bien agréable, Maria ne pouvait cependant nier le fait que savoir qu’un homme s’était dépensé dans un but lucratif ou non était tout de même extrêmement plaisant. Un fin sourire se dessina sur ses lèvres lorsqu’elle entendit son futur mari lui demander si elle avait pu se détendre comme elle l’avait voulu. « Oui. » Lui laissa-t-elle entendre dans un murmure, alors que leurs lèvres étaient sur le point de se rencontrer, Maria se fichant pas mal à cet instant qu’Edward soit plein de transpiration alors qu’il venait de faire un jogging avec sa sœur et son frère. Leurs lèvres se rencontrèrent dans une parfaite harmonie, celle-ci témoignant pour eux de l’amour qu’ils pouvaient mutuellement se porter ainsi que de ce besoin quasi permanent dont ils semblaient avoir besoin quant à avoir un contact physique l’un envers l’autre. Mettant rapidement un terme à leur échange malgré tout, Maria se remit à sourire à Edward à peine son regard croisa de nouveau le sien. « Tu es nage, vas prendre une douche, ça te fera du bien. » Plus sous la forme de conseil que d’un ordre, Maria lui fit signe de la tête de quitter les lieux rapidement pour qu’il puisse ainsi revenir au plus vite à leurs côtés. Ce fut lorsqu’elle l’observa qui partait que la brunette se rendit compte de ce qui se passerait d’ici à quelques semaines. De mademoiselle O’Berkeley, Maria allait devenir sous peu madame O’Malley. Allait-elle changer de nom ? Elle ne le savait pas encore, ayant cependant conscience que le fait qu’elle décide de garder son nom soit plus évident pour le côté administratif de sa vie. Des gazouillis se faisant alors entendre, Maria oublia bien vite les questions qui s’étaient introduites dans son esprit et se reconcentra sur son fils. Aaron avait décidément les mêmes yeux que son père qu’ils le veuillent ou non, heureusement, il n’avait pas hérité du nez de sa mère, et pour cela cette dernière en était reconnaissante à elle ne savait trop qui. C’était indéniable, il ressemblait beaucoup plus à son père qu’à sa mère, et celle-ci ne s’en offusquait guère, au contraire. « Il te ressemble. » Lança une voix derrière elle. Maria n’eut même pas besoin de tourner la tête pour savoir qui venait de s’exprimer. William. « Je trouve qu’il lui ressemble bien plus qu’il ne peut me ressembler. » Le vieil ne put réprimer un sourire en entendant la jeune mère alors qu’elle observait comme une pierre précieuse l’enfant qu’elle tenait dans ses bras en ce moment. « Détrompe-toi, Maria. » L’utilisation du tutoiement la fit sourire, ils ne l’avaient accueilli chez eux que trois fois, et voilà qu’ils la considéraient tous comme faisant partie intégrante de la famille. Cela avait été ainsi le jour où ils avaient fait sa connaissance en vérité. « Si je trouve à qui le confier, vous auriez du boulot pour moi ? » William ne put retenir un hoquet d’étonnement dû aux paroles de sa future belle-fille. « Je te demande pardon ? Tu es en vacances si je ne m’abuse… » La brunette ne put quant à elle retenir un rire qui fut si communicatif que son fils en fit de même. « Vacances ne riment pas forcément à farniente pour moi, vous savez, William. » L’homme se craqua le haut du crâne, ne sachant pas s’il serait bien vu qu’il accepte qu’elle l’aide quant à quelques bricoles à la ferme. « Hm…Edward va vouloir me tuer…et puis, je n’ai pas besoin d’aide. » Lâcha-t-il presque sournoisement, ce qui eut pour effet de faire sourire la brunette, attendrie par l’idée qu’elle avait de cet homme au caractère si fort et si tendre à la fois. « Et quoi ? Il va me garder enfermée à la maison jusqu’à ma retraite ? Je vous en prie, ne jouez pas les vieux bougres aigris avec moi William. » Amusé, l’homme lui fit signe de le suivre après qu’elle ait demandé à Isabelle de s’occuper un petit moment d’Aaron, Maria ne pouvant guère faire plus plaisir à la mère O’Malley en ce moment.

    Elle n’avait même pas pris la peine de se changer, à quoi bon ? De toute façon, Maria ne serait pas vue porter une tenue autre pour faire ce qu’elle était présentement en train de faire aux côtés de son beau-père fortement surprit par la force de caractère et l’ambition dont cette femme pouvait faire preuve. Aujourd’hui, il comprenait mieux que jamais les raisons pour lesquelles son fils voulait faire de cette femme la sienne. « Tu es sûre que ce n’est pas trop… » Il n’eut même pas à finir que Maria lui lança un regard l’invitant à ne surtout pas continuer sur sa lancée, à savoir de vouloir surprotéger une femme qui n’avait jamais eu besoin de quiconque pour faire ce qu’elle voulait ou devait faire dans la vie. « Je suis une grande fille. » Lâcha-t-elle en jetant le tas de bois qu’elle avait porté sur vingt mètres pour aider William à dégager les débris de l’entrepôt que le vieil homme avait l’intention d’utiliser au cours de l’hiver qu’il prévoyait déjà trop vigoureux, même pour ses bêtes à grosse laine. Se frottant les mains, fière d’elle et de ce qu’elle était en train de faire, Maria croisa le regard de son beau-père qui siffla entre ses dents ; « Et voilà les ennuis. » Intriguée, la brunette se retourna non sans un sourire amusé jusqu’à ce qu’elle voit une silhouette apparemment décidée à passer un ou deux savons s’avancer vers eux. Edward…
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