» Prénom(s) : Winifred dite Winnie, Melina Martha  » Nom de famille : née Corey appelée Ferguson » Nom d'usage : Winnie Ferguson » Surnom/pseudonyme : Winnie en est déjà un » Nationalité : américaine et anglaise » Origines : américaine et anglaise » Date de naissance : 18/05/1992 » Lieu de naissance : Salem » Lieu de résidence actuel : Salem » Occupation actuelle : étudiante en troisième année de droit et employé dans un supermarché. » Statut civil : célibataire

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» Winnie, de son véritable prénom Winifred, a grandi au sein d'une famille aimante, entourée de plusieurs frères et sœurs, et plus particulièrement de son frère jumeau Ethan. Si partout ailleurs sa famille aurait fait parti du commun des mortels, à Salem il en est tout autre. Les Corey descendent tout droit d'une sorcière morte durant le procès de Salem des siècles plus tôt, et en ont toujours fait l'apologie. Fervent croyant et persuadé de perpétuer la tradition familiale magique, la mère de famille a toujours inculqué à ses enfants l'histoire de la magie, sans jamais chercher à savoir ce qu'ils en pensaient vraiment. Toute sa plus tendre enfance, Winnie se moquait éperdument de toutes ces choses et ne montrait aucun intérêt pour la magie, n'y croyant que vaguement. Mais alors qu'elle était âgée de sept ans, Winnie ressentit un pressentiment terrible, quelque chose qui lui retournait l'estomac et ne voulait pas quitter son esprit. Ce n'est que le lendemain, lorsque sa mère leur annonça que son père les avait quitté, n'en pouvant plus de la magie, qu'elle comprit d'où venait ce pressentiment. Si au départ elle imaginait qu'il ne s'agissait que de l'affaire d'une fois, à mesure que les années passaient, Winnie avait du se rendre à l'évidence qu'elle sentait les choses venir, comme un sixième sens, et cela l'effrayait plus que tout.

» La vie sans son père dont elle était particulièrement proche ne se fit pas de tout repos. Bien vite, Winnie devint le vilain petit canard de sa famille, et n'eut qu'Ethan sur qui compter. Bien le seul à la comprendre et à la soutenir, ce dernier partageait totalement ses idées sur la magie et fuyait autant que possible le reste de sa famille. A mesure que le temps avançait, Winnie et Ethan devenaient une entité spéciale, un seul être, éloigné de leur famille. Loin d'être la chose la plus aisée à vivre, ils se contentaient l'un de l'autre, et ne voyaient leur famille que lors des repas, où leur mère se faisait un malin plaisir à les critiquer à tout va.

» Comme toutes les jeunes filles, Winnie eut son cœur brisé par un garçon. Mais pas n'importe lequel. Celui qu'elle aimait plus que tout depuis toujours, celui qu'elle voyait être à ses côtés pour le reste de sa vie. Un peu trop idéaliste la Winnie. Mais comme dans toute histoire d'amour, les choses ne se déroulent jamais comme on l'espère. Et lorsque Winnie fut présentée à sa famille, les choses tournèrent au vinaigre. Il était impensable que leur fils ne sorte avec une descendante des sorcières, une croyante. Car même si Winnie se targuait de ne pas croire à toutes ces bêtises, elle ne pouvait effacer son nom de famille et son patrimoine. C'est dans le sang et les larmes qu'ils se séparèrent, le début de la fin pour Winnie…

» Cette rupture était le coup de grâce pour la jeune femme qui ne supportait plus que cette histoire de sorcellerie interfère autant dans sa vie. Tout était désormais trop dur à supporter pour elle, et surtout Winnie ne voyait plus l’intérêt de rester sur cette Terre dans ces conditions. Sa date de fin arrivait à terme et il fallait en finir dès maintenant. Seulement partir signifiait dire au revoir à son frère, et c’était une chose bien plus compliquée qu’elle ne l’avait imaginé. Pas un seul instant Winnie n’avait pensé qu’Ethan déciderait de prendre le même chemin qu’elle. Pourtant, c’est ensemble qu’ils décidèrent d’avaler ce cocktail de médicaments et de javels, pensant être plongés dans les ténèbres éternelles. Mais la vie est une garce et décide parfois de vous ôter tous vos désirs les plus fous. C’est ainsi que la grande sœur des jumeaux les trouva ensemble, allongés sur le sol. Après plusieurs jours passés dans le coma, Winnie reprit conscience et découvrit que ni elle ni son frère n’étaient parvenu à leur fin, et de surcroit, que son frère était dans un bien pire état que le sien. La vie ne leur réservait pas de cadeaux. Pendant des mois Winnie dut faire de la rééducation pour réhabituer son corps à marcher, à faire tous ces gestes du quotidien qui lui semblaient si compliqués désormais. Mais le plus dur pour elle était de ne pouvoir rendre visite à son frère, de voir que sa famille la blâmait entièrement pour ce qui était arrivé à Ethan et ne cherchait pas un seul instant à lui offrir le soutien dont elle avait besoin. Winnie était désormais seule, seule contre tous.

» Avec cette rupture familiale, la jeune femme décide de ne plus porter le nom de famille de Corey, bien trop rapprocher de son ancêtre sorcière, et opte pour le nom de famille de son père, Ferguson, s'éloignant définitivement de sa famille. Désormais seule, Winnie s’était trouvée un boulot au sein d’un bar, tenu par un ancien ami de sa sœur, accessoirement son ancien crush  lorsqu’elle était petite. Winnie n’avait guère le choix. Si elle souhaitait reprendre ses études pour essayer de donner une seconde chance à sa vie, Winnie devait s’en sortir par elle-même, et cela impliquait trouver un travail pour se payer ses années de droit. La jeune femme avait besoin de faits, d’exactitudes, de choses concrètes, à peu près tout ce que le droit pouvait offrir. C’était donc devenu une évidence pour la jeune femme, de suivre cette voie, sans vraiment savoir où cela la mènerait et vers quelle  branche de métier elle se tournerait. La journée était donc consacrée à ses cours, ses weekends et une partie de ses soirées en semaine étaient prévus pour son travail, et le reste du temps, elle révisait dans le café de la famille de Kara, se jetant à corps perdu dans ses études pour ne plus penser à ce frère qu’elle n’avait plus le droit de voir. A de nombreuses reprises, Kara se joignait à elle pour un café, et chacune s’occupait de leur recherche, tout en jetant un œil à celle de l’autre, l’aidant si besoin, se soutenant. Kara avait fini par devenir la famille qu’elle avait perdu, un des seuls piliers de sa vie. Car en plus d’avoir perdu sa famille, Winnie n’avait pas beaucoup d’amis, et s’était largement éloignée d’une majorité de ceux qu’elle avait avant. Marilou et Zack, ses deux meilleurs amis étaient parmi les seuls à être restés si constant, si présent dans sa vie, sans se préoccuper de ce qu’elle avait fait par le passé. Marilou la soutenait qu’importe ses actes, qu’importe son dégoût pour la magie. C’était sa meilleure amie, et rien de ce qu’elle pourrait faire ou dire ne changerait ça. Quant à Zack, les choses étaient un peu plus compliquées. Ce dernier appartenant à une famille anti-magie, il n’avait jamais réussi à reconnaître officiellement son amitié avec Winnie. Le fait qu’ils soient meilleurs amis était toujours resté un secret très bien gardé. Si au départ cela avait grandement embêté Winnie, elle avait fini par accepter cette fatalité, refusant de perdre une autre personne à laquelle elle tenait.

» En vrac : - elle est triste et le porte sur son visage - ne sourit pas beaucoup - est assez timide au premier abord - - est assez introvertie caractériellement parlant - s’habille de manière extravertie – aime les choses concrètes que l’on peut prouver – ne croit que ce qu’elle voit – ne supporte pas la magie qui a ruiné sa vie – ne souhaite plus tomber amoureuse – estime ne plus avoir le droit au bonheur – a le vertige – n’a que très peu d’amis et s’en accommode très bien – a tendance à avoir peur de dire les choses – a régulièrement des pertes d’équilibre, de mémoire et des absences, du à sa tentative de suicide – il lui est déjà arrivé de se retrouver dans un endroit sans se souvenir de comment elle s’y était rendue – rêve d’avoir un chien – a peur des chats noirs depuis son enfance - jure comme un charretier - fume comme un pompier - est très empathique et ne peut s'empêcher d'avoir envie de pleurer dès que quelqu'un pleure - très rancunière - est persuadée d'avoir un sixième sens et de sentir lorsque quelque chose de grave arrive -

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“How can I be reasonable? To me our love was everything and you were my whole life. It is not very pleasant to realize that to you it was only an episode.”
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Les immeubles sont assez loin d'elle, les vieilles bâtisses vieilles de plusieurs siècles s'entassent autour d'elle. Les senteurs de vieilles herbes, de tous les produits des herboristes se font sentir tout autour d'elle. Les klaxons de voitures, les crissements de pneus sur le bitume, se font entendre mais la jeune femme n'entend rien. Tout est sourd, aveugle et inodore pour elle. L'image la plus concrète pour la définir à ce moment précis serait qu'elle est seule au monde, n'a conscience de rien autour d'elle. Ce n'est pas la première fois qu'elle ressent cette sensation, pas la première personne à se sentir seule au monde, mais sa situation reste unique. Et c'est quand tout va la percuter en pleine face qu'elle réagira de manière un peu plus forte. Sa tête tournait autour d’elle et les images arrivaient par flots, sans parvenir à s’arrêter, sans lui laisser un seul moment de répit. Tout tournait et elle ne comprenait toujours pas ce qu’elle faisait ici. Jusqu’à ce que quelqu’un la tire violemment vers lui, Winnie était pétrifiée, incapable de bouger. C’est lorsqu’elle réalisa être dans les bras d’Arthur qu’elle comprit qu’elle avait encore eu une de ces foutues absences, et qu’elle l’avait encore menée droit vers le danger. Elle le sait, elle en a conscience mais à un moment donné, ses absences la tueraient. Cette fois elle avait eu la chance de croiser la route d’Arthur et qu’il la tire juste avant qu’elle ne se fasse percuter par une voiture. Mais Arthur ne serait pas toujours là pour la sortir de ce pétrin. D’ailleurs, en le regardant, elle ne comprenait pas vraiment ce qu’il faisait auprès d’elle, et le regard perdu du jeune homme lui indiquait qu’il n’en savait pas plus non plus. « Je… merci. Je crois bien que tu m’as sauvé. »[/color] Bien sur qu’il l’a sauvé, mais cela n’explique en rien sa présence aux côtés de la jeune femme. [b]« Tu étais au bon moment au bon endroit dis donc. » Timidement elle lui adresse un sourire alors qu’elle déteste sourire, autant qu’elle déteste prendre quelqu’un dans ses bras. Mais Arthur fait parti de ces rares exceptions à qui Winnie offre ses sourires sans la moindre crainte. C’est peut-être aussi parce qu’Arthur a quelque chose de plus que les autres, ce petit truc qui fait battre son cœur un peu plus que la moyenne. Mais c’est aussi ce petit quelque chose qu’elle se refuse à reconnaître parce qu’elle se refuse à aimer à nouveau, et surtout pas Arthur. Il mérite tellement mieux, a droit au bonheur, un bonheur que la jeune femme ne serait pas en mesure de lui offrir parce qu’incapable d’accepter que le bonheur est une place de choix dans sa vie. « Je n’étais pas au bon endroit Winnie… C’est toi qui m’a appelé il y a trente minutes tu ne t’en souviens pas ? » La jeune femme secoue la tête et essaie de se plonger dans ses souvenirs. Mais c’est comme si une barrière s’était hissée entre les instants présents et les passés, comme si la jeune femme n’avait plus accès à sa mémoire. Arthur se charge donc de remplir les blancs, avec le peu d’informations qu’il avait en sa possession. « Tu m’as appelé, tu m’as demandé de venir te retrouver ici parce que tu voulais me parler de quelque chose d’important. Tu étais assez vague, comme à l’ouest au téléphone. Et quand je suis arrivé ici, tu étais à moitié sur la route, le regard dans le vide, un peu perdue. Je n’ai compris qu’il y avait un problème que lorsque je t’ai tiré par le bras pour éviter la voiture… » Elle ne se souvenait de rien, absolument de rien. Tout était vide dans son esprit et rien ne semblait vouloir revenir à la surface. La seule chose qui avait du sens pour elle était d’avoir appelé Arthur. Bien sur que c’était lui. Il faisait parti des numéros rapides sur son téléphone et même son subconscient semblait vouloir dévoiler ce qu’elle ressentait à Arthur. Heureusement que son envie de se mettre en danger était plus forte et l’avait sauvé de cette malencontreuse situation. Maintenant comment se sortir de tout ça ? Telle était la question. « Je suis désolée de t’avoir fait venir pour rien… mais je t’avoue que je ne me souviens absolument de rien, je ne sais même pas ce que je voulais te dire. Je… Ca m’arrive souvent. Assez régulièrement j’ai ce genre d’absences, où je me retrouve n’importe où sans savoir comment. Mais c’est la première fois que je contacte quelqu’un lors de ces épisodes… Je ne sais pas pourquoi… » Tout est trop confus pour elle pour qu'elle parvienne à réfléchir clairement à tout cet appel téléphonique, à toute cette interrogation. Elle sait très bien qu'elle va devoir retourner chez le médecin dans la semaine à venir pour lui parler de cet épisode d'absence. Cela devient trop répétitif, trop dangereux pour que cela reste silencieux. Winnie savait en sortant de l'hôpital que les choses seraient compliquées pour elle, que sa tentative de suicide ne resterait pas sans conséquences, et celles-ci sont terribles. Seulement elle n'avait jamais pensé à ce point, jamais elle n'aurait imaginé que la vie serait si dure et que sa vie en serait si perturbée. Mais les choses sont ce qu'elles sont, et Winnie ne peut s'en prendre qu'à elle-même. C'est la seule à avoir pris la décision de vouloir se suicider, c'est elle qui a choisi de mettre un terme à sa vie. C'est donc la seule qui est à blâmer d'avoir désormais une vie si misérable, si compliquée, si difficile à vivre. « Puisque l'on est là tous les deux maintenant, ça te dit que l'on aille boire un café?? Je t'avoue que j'ai bien besoin de me réchauffer … » Elle essaie de lui offrir l'un de ses plus beaux sourires, l'un de ses plus rares, pour l'inciter à accepter cette proposition même si elle le sait, Arthur va accepter. Ils ont une amitié unique, leur petit truc à eux, ce petit quelque chose qui aide Winnie à accepter la dure réalité de la vie et à la rendre plus douce et plus agréable.

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» Prénom : Fanny » Pseudo : StarbucksCrazy » Âge : 23 ans » Scénario ou personnage inventé : inventé » Des multicomptes ? june; kennedy ; edison ; jazz ; meleya » Impression sur le forum : » Crédits : tumblr » Le mot de la fin :