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the devil wears Hugo Boss •• silver&jorden

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MessageSujet: the devil wears Hugo Boss •• silver&jorden the devil wears Hugo Boss •• silver&jorden EmptyMer 20 Mai - 23:45


En arrivant au bar, Jorden repéra immédiatement Silver. Il n’y avait pas de doute sur la personne, sans même vraiment la connaitre, il était capable de la reconnaitre. Il l’identifiait à sa manière de se tenir, à sa tenue, à l’expression de son visage. Elle n’était pas n’importe qui, il pouvait le sentir. Cette fille semblait avoir du caractère, rien qu’à regarder ses yeux il pouvait le deviner. Ça tombait plutôt bien, Jorden avait toujours aimé les femmes à fort tempérament. Loin d’être du genre à choisir la facilité, il s’attaquait surtout à celles que personne ne pouvait avoir. La satisfaction d’avoir séduit une fille difficile à amadouer n’en était que plus grande. Pourtant, s’il l’avait identifié en un rien de temps, il ne se dirigea pas vers elle tout de suite et préféra rester en retrait quelques minutes. Avant d’aller lui parler, il fallait bien la faire mariner un peu. À sa manière de regarder partout autour d’elle, il était évident qu’elle attendait quelqu’un. De temps en temps, elle se concentrait sur son téléphone, sans doute à la fois pour savoir l’heure et vérifier qu’elle n’avait reçu aucun sms. Jorden jubilait de la voir être tombée dans le panneau. Son petit plan fonctionnait à merveille jusqu’à présent, il n’y avait pas de raison pour que le reste de la soirée ne se déroule pas comme prévu. Sans quitter Silver des yeux, il sortit son propre téléphone de sa poche et le mit en mode vibreur. Il ne voulait pas être dérangé ce soir. Pour la première fois depuis longtemps, il allait s’amuser. Après tout, ce n’était pas parce que les études étaient terminées que les conneries aussi. Il se souvenait avec vivacité d’une conversation qu’il avait eut avec Eileen, sa demi-soeur qu’il détestait au moins autant qu’il l’aimait, c’est-à-dire énormément. Cette dernière avait mentionné Silver, et ce fut de cette façon-là que Jorden prit connaissance de l’existence de la jeune femme. Maintenant qu’il la voyait pour de vrai, il regrettait de ne pas l’avoir connu avant. Elle était sacrément belle, tout à fait son genre en plus. Grande et mince, brune, avec un visage de poupée. Ses cheveux formaient une crinière  séduisante autour de son visage d’ange. Un ange, elle ne l’était sans doute pas, mais les airs lui allaient à ravir. Elle lui plaisait donc, c’était indéniable. Eileen avait le don pour détester des filles magnifiques, des filles que Jorden n’aurait certainement jamais refusé de connaitre. Justement, pour une fois, il allait avoir l’occasion de se rapprocher d’une demoiselle que sa demi-soeur ne pouvait vraiment pas voir en peinture, et tout cela grâce à elle. Ça remontait déjà à quelques semaines, vers la fin de leurs études à Berkeley. Eileen lui avait lancé une sorte de défis, séduire Silver pour mieux la piéger. À la base, il s’était montré plutôt réticent. Ayant lui-même eut le coeur brisé, il savait à quel point jouer avec les sentiments des gens pouvaient être risqué. Même si une part de lui adorait manipuler les autres - quand on s’appelle Rosenbach, il parait que c’est dans les gènes! - , Jorden ne tenait pas particulièrement à blesser qui que ce soit. Puis, on lui avait fait remarquer qu’il était bien prétentieux de sa part de se croire capable de faire tomber une fille amoureuse. Il n’avait qu’à jouer avec elle, sans aller jusqu’au bout, sans la faire totalement succomber. Ça lui ferait du mal, mais pas trop et il n’aurait pas à culpabiliser. Les semaines étaient passées, et cette idée était restée dans un coin de la tête de l’héritier séducteur. Il ne disait jamais non aux femmes, surtout pas quand elles étaient aussi bien foutues que Silver. Bien qu’il soit attachée à une autre en particulier, Jorden n’était pas en couple. Il se le refusait toujours. Il ignorait d’ailleurs quand il serait prêt à nouveau à s’engager dans une relation… Mais ces choses-là n’avaient pas d’importance ce soir, car avec Silver il ne s’agissait pas de cela. Il allait se contenter de jouer avec elle, de remplir sa part du défi lancé par Eileen. Au fond, il ne la connaissait même pas cette fille, et il ne savait d’elle que ce qu’il avait pu entendre par d’autres bouches que la sienne. Il aimait bien se faire sa propre idée des gens. Continuant d’observer la jeune femme, légèrement en retrait pour qu’elle ne le remarque pas, Jorden songea à sa demi-soeur. Elle avait tendance à ne pas trop s’entendre avec les autres nanas. Parfois cela était justifié, mais parfois ça ne l’était pas du tout. Il avait beau faire croire à tout le monde qu’il était aussi calculateur et vicieux que tous les autres, en réalité Jorden avait ses failles. Il était bien incapable de blesser quelqu’un pour le simple plaisir, sans rien avoir à reprocher à la personne. Son envie de jouer était grandissante, mais il se promit de ne pas aller trop loin avec elle. Vue d’ici, Silver avait l’air plutôt intéressante et pourquoi pas même sympathique? Si ça se trouve, ils allaient bien s’entendre tous les deux.

Après de longues minutes à être resté dans son coin, il finit par sortir et à s’approcher doucement de la jeune femme. Vêtu d’un costard, comme à son habitude, il était d’une classe sans égal. « Rich And Handsome » aurait pu être le titre d’un livre écrit sur lui. Avec son sourire à faire tomber par terre, il était l’homme le plus séduisant dans un rayon de vingt kilomètres, rien que ça. « Bonsoir. » fut le premier mot qu’il lui adressa afin d’attirer son attention sur lui. « Tu attends quelqu’un? » Il haussa un sourcil sans perdre son sourire ravageur. Elle était encore plus jolie vue de près. « Ainsley, peut-être? » Jorden ancra ses yeux dans ceux de la jeune femme. Elle allait sans doute se demander d’où il sortait et comment il était au courant de qui elle attendait. « Jorden-Kol Rosenbach. » annonça-t-il avec fierté en lui tendant la main, curieux de voir sa réaction face au nom de Rosenbach.
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MessageSujet: Re: the devil wears Hugo Boss •• silver&jorden the devil wears Hugo Boss •• silver&jorden EmptyDim 31 Mai - 22:58

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« Tu cours après le mauvais poisson et tu te le fais regretter toute ta vie » que la jeune femme s’insurgeait en jetant vêtements sur vêtements afin de les enfiler par la suite dans un immense sac noir destiné aux plus démunis. Si Silver n’était pas férue de shopping, son goût s’était développé de par ses origines européennes, ses nombreux voyages, ses virées intempestives au coeur de mondes variables et colorés ainsi que par un tempérament volage qui n’arrivait jamais à se fixer. C’était le plus dangereux chez Silver. Cette incapacité totale à arriver à définir sa trajectoire, à s’arrêter à un moment, à avoir un réel but autre que de devenir la plus grande cinéaste après Scorsese. Si son nom ne serait pas scander par une foule de fans interminable, elle voulait au moins marquer les esprits par ses longs-métrages inspirés des plus grands et de l’homme auprès duquel elle avait tout appris. Mais si elle était d’une instabilité écoeurante lorsqu’il s’agissait de tout le reste de sa vie, il en allait de même pour les gens qui ornaient sa vie mais n’y trouvaient jamais réellement leur place. Silver ne s’attachait pas, elle prenait tout simplement la poudre d’escampette lorsqu’elle comprenait qu’on attendait d’elle de réelles effusions. Elle n’en avait pas les moyens, était malade mais malade aussi de sa vie. Sa vie familiale était un désastre, le chaos le plus total et c’était pourquoi personnellement, l’ancienne sigma n’avait aucun moyen d’arriver à s’attacher et de se créer des liens valables. Elle avait Isay et Rubi. Le reste n’était que fioritures. De vagues connaissances, loin des soirées emplies de cris de joie et de câlins fusionnels auxquelles on pouvait assister lorsque les gens qui s’aimaient se réunissaient. Malheureusement c’en était de même pour le coeur de la belle qui en plus d’être pourri jusqu’aux racines, s’interdisait de s’ouvrir préférant garder ses forces pour pomper le peu d’énergie qu’il lui restait. Malade du monde et d’amour, Silver ne connaîtrait sûrement jamais ce vertigineux sentiment qui rendait naïf les plus braves d’entre nous. Elle avait peur des hommes, sa méfiance était légendaire et lorsqu’elle décidait de ne rien en montrer, elle finissait par jouer un rôle, enfiler une perruque et réciter un texte pour prétendre en être une autre et ne pas passer pour l’imbécile petite fille qui se cachait derrière ses grands yeux bleus magnifiques. Alors elle en oubliait les règles du jeu. Mentir, c’était de toute manière baisser sa garde. On finirait blesser quoi qu’il arrive à l’arrivée du chemin alors Silver avait décidé cette année d’arrêter de se voiler la face et tout simplement, s’évertuer à se combler de sa solitude plutôt qu’on lui fasse du mal dès que l’occasion pourrait s’y prêter. Elle pensait à l’amour et à ses chances de tomber amoureuse de quelqu’un de bien avant de finir au fond du trou. Mais elle se rappelait ce que cette dernière réflexion avait engendré. Un coeur brisé et une capacité incroyable à chasser tous hommes de sa vie. La jeune femme fut exemptée de ces larmoyantes constatations lorsque son téléphone vibrait dans sa main. Ainsley… Jetant le combiné au loin, contre les coussins du lit, elle grommelait. Maintenant, sa mauvaise humeur se décalait sur le sujet familial qui était dans un piètre état et à ne pas aborder sous aucun prétexte. Sa mère était une catin qui s’était fait deux hommes immensément riches. Si pour beaucoup, cela entraînerait la voie du succès, pour Silver elle ne se voyait que comme une fillette trompée par sa propre mère qui avait dû aider seule son père quand sa mère était partie d’Amsterdam pour aller s’enfanter à droite et à gauche. Ainsley était sa demi-soeur. Une supplémentaire et la famille Cummingham était assez grande pour la faire sortir de sa solitude béate. Aucune envie pourtant, de s’apparenter à cette famille recomposée, étrange au possible et aux moyens qui justifiaient leurs manières insupportables. Mais la curiosité était plus vive que l’animosité qui brûlait son coeur d’enfant trahit. Silver ne voulait pas entendre parler de ces liens familiaux batardisés par une putain et pourtant, elle sentait qu’elle aurait dû s’ouvrir pour vivre un bonheur éphémère. Mais à force de se fermer sur soit, on en venait à plus savoir comment s’ouvrir par la suite. Soupirant, elle lâchait tout ce qu’elle avait dans les mains pour affirmer d’un simple ok, sa présence au lieu où Ainsley lui donnait rendez-vous pour soit-disant « discuter ». Comme si une fille pourrie gâtée avait l’envie de partager un café avec une fille des bas quartiers qui venaient de la ville du vice et dont l’accent prononcé, faisait penser qu’elle venait des pays pauvres à ne pas en douter. Remontant les couloirs maudits de la ville où elle ne posait pas un pied hormis quand elle retrouvait Alexander Astoria et sa limousine de l’enfer, elle remontait son regard sur la signature imposante de l’hôtel de luxe dans lequel elle avait rendez-vous. Après quelques vérifications sur son téléphone, elle relevait les yeux en un signe d’intolérance complet pour la moeurs de sa nouvelle soeur. Evidemment, donner rendez-vous à une fille n’ayant rien à voir avec les quartiers hupés dans un hôtel suintant l’opulence était une idée ingénieuse. Grimaçante, elle s’élançait alors vers le bar pour s’y installer et commander un verre. De toute manière, son compte était remplit par sa famille française qui l’avait logé pendant plus d’une année à Paris. Eux étaient riches. Les Ross-wright, autres victimes des plans incompréhensibles de sa mère. Sirotant le verre qu’elle venait de payer un prix exorbitant sans même regarder les nombres qui s’affichaient devant sa carte de crédit, la jeune femme absorbait sa vodka sec sans même constater les regards curieux des hommes autour d’elle. Cela devait être rare d’apercevoir une fille de sa convenance boire un verre pure sans même grimacer un seul instant à chaque goulée. Une habitude qu’elle avait pris dans le pays où la drogue et la prostitution étaient de rigueur. La petite Silver avait donc plus d’un tour dans son sac. Mais elle s’impatientait et plus elle s’impatientait plus elle tapait rageusement sur son téléphone qu’elle observait à chaque seconde comme si le temps passerait plus vite. Elle allait abandonner et hurler un ramassis d’injures sur Ainsley et en pivotant sur son siège, se retrouvait nez à nez avec le splendide charisme d’un énième Rosenbach. Evidement. Se stoppant net dans on élan, elle l’écoutait d’un oreille peu attentive. Le destin lui avait fait comprendre qu’elle ne tombait que sur des hommes riches à en faire pleuvoir des billets lorsqu’elle ne demandait qu’à se délier de ce monde d’insupportables égoïstes. Oui, je sais qui tu es… Qu’elle disait pendant qu’elle observait la main tendue qu’il lui offrait avec complaisance quand la méfiance se lisait dès lors dans le regard de la belle brune. Toutes griffes dehors, Silver l’observait sans même s’évertuer à lui serrer la poigne qu’il lui offrait. Silver et les familles riches comme les Rosenbach, Da Russo ou encore Astoria, ne se rencontraient jamais pour rien. Qui est-ce qui t’envoies ? Zadig ? Eileen ? Roman ? Ou même Alexander qui sait. Silver était dans la tête de chacune de ses personnes pour des raisons distincts et Jorden avait peut-être voulu découvrir la jeune femme si simple et pourtant qui éveillait de nombreuses tensions au sein de son petit monde. Comment tu sais pour Ainsley ? Qu’elle disait en s’évertuant à ne pas serrer la main qu’il lui tendait. Restant sur ses gardes, elle l’observait avec une vive prudence qui attisait qu’il fasse attention aux moindres de ses gestes. Avec ces familles, Silver était comme un animal sauvage tentant de toujours esquiver le passage des prédateurs. Et elle venait de tomber sur le dernier Rosenbach qui ne la détestait pas encore. Etrangement, cela ne l’encourageait pas à rester face à l’homme au visage marbré dans une beauté intemporelle.


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MessageSujet: Re: the devil wears Hugo Boss •• silver&jorden the devil wears Hugo Boss •• silver&jorden EmptyVen 12 Juin - 1:43


Jorden éclata dans un grand « Ah! » légèrement sur-joué lorsque Silver affirma savoir qui il était. Il avait le regard scotché au sien, et ne laissa sa main tendue en l’air que quelques secondes supplémentaires avant de la ranger puisqu’elle ne comptait visiblement pas la lui serrer. « Super, dans ce cas-là inutile de perdre notre temps dans des présentations ennuyantes. » Il affichait son air le plus ravi possible, jouant à fond la carte de l’homme heureux qui croque la vie à pleines dents et ne se laisse jamais toucher par les petits désagréments. Il voulait lui donner une image positive de lui-même, surtout si on considérait la relation que Silver entretenait avec le reste de la famille, pour la mettre dans sa poche il avait intérêt à se montrer particulièrement gentil et surtout différent du reste de sa clique. Jorden était ainsi capable de se comporter tantôt comme le plus doux des agneaux et tantôt comme le plus redoutable des requins. Il s’adaptait selon les personnes autour de lui et la situation, avec une aisance à faire pâlir les acteurs les plus aguerris d’Hollywood. Parfois, il lui arrivait même de se perdre lui-même à travers ses différentes facettes et personnalités. À force de faire semblant, il est assez facile de se tromper soi-même. Il en venait à se perdre dans ses petits jeux, mais il était bien trop habitué à tout cela pour cesser d’agir de la sorte. Et puis c’était une manière comme une autre de se préserver du monde, de survivre dans un univers impitoyable. C’est l’histoire d’un poisson rouge qui se prend pour un requin pour survivre, ou une belle histoire du genre. Vous avez saisi l’idée. Jorden sentait bien que Silver était sur la défensive, méfiante même. Elle devait se demander pourquoi un héritier Rosenbach s’embêtait à venir lui parler, peut-être même songeait-elle déjà à une manière de l’envoyer sur les roses… Ce dont elle ne pouvait pas se douter, c’est que Jorden n’avait absolument pas l’intention de lui laisser une chance de s’échapper. Sans même le savoir, elle était déjà prise au piège dans ses filets, le piège allait se refermer doucement mais sûrement sur elle. « C’est marrant, j’aurais plutôt pensé que tu étais du genre à siroter un Long Island iced tea. » Il pointa son doigt vers le verre qu’elle avait déposé devant elle. Ils avaient beau être allés à la même université durant des années et elle avait beau connaitre une grande partie de sa famille, lui ne la connaissait pas vraiment. Ils n’avaient jamais fait connaissance et s’ils s’étaient peut-être déjà croisés par le passé il était à peu près sûr de ne jamais lui avoir adressé la parole, ou en tout cas pas pour lui dire quelque chose de très pertinent, rien digne d’être remémoré aujourd’hui. En revanche, il espérait qu’elle se souviendrait longtemps de lui et de cette soirée qui s’annonçait. « Détend-toi! Personne ne m’envoie. » en quelques sortes, ce n’était pas un mensonge. Certes, toute cette histoire tournait autour d’un défi débile, un pari entre frère et soeur comme il en avait connu des centaines avec Eileen, mais il avait lui-même choisi ce soir pour attaquer. Il n’était pas limité dans le temps et personne ne lui imposait ce rendez-vous. Du moins, il n’était pas sûr de pouvoir parler de rendez-vous quand sa partenaire pour la soirée n’était même pas au courant qu’il s’agissait d’une rencontre planifiée. « Joli bracelet. C’est un Cartier? » demanda-t-il avec une voix si innocente et sincère qu’on lui aurait donné le bon Dieu sans confession. Sans lui laisser le temps de réagir, il avait tendu la main vers le poignet de la jeune femme pour faire tourner le bijou sur lui-même et lui prêter une attention toute particulière. En bon petit gosse de riche qui se respecte, il avait toujours les yeux brillants lorsqu’on lui mettait des strass et du bling bling sous le nez. Il fit d’abord mine de ne pas entendre la question de Silver, la laissant patienter quelques longues secondes où il ne regardait rien d’autre que ce stupide bracelet. Lorsqu’il releva la tête, il se contenta d’hausser les épaules. « Je l’ai croisé tout à l’heure, et elle m’a dit de te dire qu’elle ne pouvait pas te rejoindre ce soir. » Il fit signe au barman et articula « whisky » du bout des lèvres avant de déposer un gros billet sur le comptoir. « Navré, je n’ai pas de petite monnaie. » Il concentra à nouveau son attention sur la jeune femme, se positionnant de façon à ce qu’elle ne puisse pas se lever et partir. « Donc je disais, Ainsley ne peut pas te tenir compagnie ce soir mais elle m’a demandé si je pouvais venir te parler. Elle a dit un truc du genre « Silver a besoin de se détendre et d’évacuer ses  mauvais chakras » ou une connerie du genre. » En réalité, il n’avait même pas parlé à Ainsley depuis très longtemps, et s’il avait pu envoyer un sms à Silver en se faisant passer pour sa demi-soeur c’était uniquement grâce aux talents d’un des mecs responsables de la sécurité de l’hôtel, accessoirement petit génie de tout ce qui est informatique et nouvelles technologies. Ce serait long à expliquer, mais en gros, il était parvenu à bidouiller son téléphone pour envoyer un sms à Silver qui l’a reçu comme s’il avait été envoyé par Ainsley. Cette dernière n’étant en fait au courant de rien, Jorden prenait le risque de la foutre dans la merde avec sa frangine, mais bon une dispute de plus ou de moins, ce n’était pas comme si cela leur changerait la vie. « Boire un verre et papoter un peu n’a jamais tué personne, pas vrai? » Il lui offrait à nouveau ce sourire ravageur dont lui seul connaissait le secret et dont le succès n’était plus à prouver. Il fallait qu’elle accepte de passer un peu de temps en sa compagnie, qu’il gagne sa confiance et que le charme opère!
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MessageSujet: Re: the devil wears Hugo Boss •• silver&jorden the devil wears Hugo Boss •• silver&jorden EmptyMar 23 Juin - 19:41

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Silver lui concédait son plus beau minois quand son cœur penchait pour l’hypocrisie à en faire pâlir les demandeurs d’honnêteté. Elle connaissait les Rosenbach, elle connaissait ce monde là. Silver connaissait parfaitement les règles qui régissaient les hémisphères éreintés par l’argent pullulant les comptes en banque. Ils étaient tous odieux et assez imbus d’eux-même pour ne prêter aucune importance aux personnes en face d’eux. De simples pions de plus pour amener un peu de jeu dans leur quotidien prisé par les héritiers en quête d’aventures glorieuses. Pour l’heure, installée confortablement au bar d’un des palaces de la ville, la jeune femme hésitait longuement à finir d’un trait son verre ou le laisser pour s’en aller sans même payer la note. Peu importe ici personne n’y ferait attention. Du moins assez rapidement pour la prendre sur le fait. Dans ces beaux lieux, on avait l’habitude des pourboires onéreux et non des voleurs au regard des plus envoutants. Ainsi, la jeune femme trépignait d’impatience mais le Rosenbach ne lui laissait pas l’opportunité de s’en aller. Il semblait s’accrocher dérisoirement à l’idée qu’elle pourrait continuer cet intermède aussi longtemps qu’il le désirait. Si ses charmes presque intimidants avaient pu lui obtenir des buts bien mystérieux pour elle, Silver en avait vu assez pour savoir se tenir sur ses gardes. L’argent et ses acolytes ne lui avaient apporté que du mal dans sa vie et encore aujourd’hui, elle semblait d’un stress post-traumatique lorsqu’il s’agissait de parler avec un homme autre que son meilleur ami Isay. Pour le coup si le dit homme faisait en plus partie des hautes sphères alors il était évident que la Elias-Bell désirait plus que tout, prendre la fuite. Coup de grâce, la majorité de sa famille était aussi intimement liée au luxe que Jorden l’était. Elle ne comprenait pas ce qu’il faisait là et d’une agressivité peu dissimulée, elle rejetait sa présence en jetant de nombreux coups d’œil autour d’eux afin de lorgner le salon bondé d’hommes d’affaire dans l’espoir infime d’y voir sa demi-sœur. Si elle n’avait eu aucune envie de se retrouver en sa compagnie ce soir, elle était plus qu’impatiente dorénavant qu’elle arrive pour la sauver d’un pétrin signé lui-même par un membre de la ligue des enfers. Tu pensais peut-être aussi que mon surnom est princesse et que tous les soirs j’appelle mes copines en me peignant les ongles de ma couleur favorite… Qu’elle disait d’un ton acerbe qui montrait son irritation. Silver aurait dû se contenir mais c’était la peur qui parlait et quand la frayeur imprégnait ses organes, sa langue fourchait et rejetait en bloc ce qu’on pouvait lui dire aux risques de passer pour une incorrigible solitaire mal lunée. Ou mal baisée. Peu importe, elle était sûrement les deux. Alors que… Que l’ancienne sigma commençait avant que ses lèvres ne se transforment en une moue insidieuse. Il tenait son poignet entre ses doigts entreprenants, trop pour elle tout du moins et pourtant, elle ne bougeait pas et ne retirait pas d’un geste aussi ferme que ses propos, son bras. Si je te dis que non, tu pars te laver les mains ? Qu’elle disait presque amusé de la situation en arquant un sourcil un brin moqueur. Mais si le Rosenbach la rendait d’une méfiance exemplaire, il était vrai qu’elle lui accordait un œil assez affuté concernant son bracelet. En réalité, elle se demandait encore pourquoi elle le portait mais ses grands-parents étaient les seuls dans les membres de sa famille richissime et morcelée, à s’être préoccupée d’elle et de son avenir. C’est bien un Cartier. Qu’elle disait consentante comme si l’adoucissement de sa voix pouvait lui offrir une opportunité de l’amadouer. Quoi ?! Non mais j’y crois pas elle se fout de moi !! Elle peut toujours rêver pour essayer de me connaître celle-là ! C’est bon les histoires de famille j’en ai marre ! Qu’elle explosait faisant virevolter à travers ses mots son accent hollandais très prononcé. Ainsi, elle finissait ses cris de folie remarqués par les différents convives présents par un cul sec de son verre avant de faire signe au serveur de lui en apporter un nouveau. Mettez sur le billet sans petite monnaie. Qu’elle disait en se tournant de nouveau sur Jorden avec une audace que peu lui connaissait et que de rares reconnaissaient comme l’abandon pur et simple de sa conscience entreprenante dans chacun de ses actes. Très bien. Comme je n’ai rien à faire je vais laisser le bénéfice du doute planer sur tes bonnes intentions et ton esprit communautaire. Parler à une fille comme moi ne te servirais à rien dans la vie mais bon, jouons le jeu. Qu’elle disait amère mais enfin d’humeur à lui offrir une longueur d’avance. Présentement tournée vers lui, il semblait bien trop proche de son corps pour ne pas tenter quelques comportements déplacés mais Silver s’en fichait. Encore une fois, elle se relâchait quand chaque cellule de son corps lui interdisait de se lier de nouveau à un Rosenbach. Tu n’as pas de travail ? J’aurais imaginé que tu aurais été du genre comme Roman ou Alexander à travailler d’arrache pied pour une entreprise baignée d’obscénité… Qu’elle disait comme pour le provoquer pendant que son sourire narquois s’étalait sur ses lèvres pourpres. Tu as l’air d’avoir plus de lien avec ma sœur qu’elle n’en a avec moi. Tu lui feras donc part de mes commentaires et de mon refus catégorique de lui offrir une seconde chance… Ce qui était dit évidemment dans l’optique même de lui faire comprendre que s’il jouait au con, elle lui ferait payer. Sirotant son deuxième verre sans même lui laisser une seconde de répit en gardant son regard rivé dans le sien, elle finissait par sourire. Il devait la prendre pour une cinglée mais c’était les gènes qui faisaient ça. La peur, la méfiance, l’agonie du mal qu’on pouvait lui faire. C’était une froussarde du monde, des autres alors elle se débrouillait tant bien que mal pour ne pas fuir lâchement la queue entre les jambes. De quoi voulais-tu qu’on… « Papote » alors ?


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MessageSujet: Re: the devil wears Hugo Boss •• silver&jorden the devil wears Hugo Boss •• silver&jorden EmptyMar 17 Nov - 15:27

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