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dancing with the devil.

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MessageSujet: dancing with the devil. dancing with the devil.  EmptyLun 24 Aoû - 3:09

un mois et demie plus tôt. Moi, danseuse ? Pourquoi cet homme insistait tant pour me comptait parmi les siennes ? Je me méfiais de lui, je me méfiais de tout le monde, je me méfiais toujours. Pourtant, je n'avais d'autres choix. Il faut bien manger, dans cette ville, aussi. Et il était hors de question que je tombe dans les travers de ma mère. Et puis, je me croyais assez forte pour gérer des milieux mondains. J'avais donc accepté la proposition de cet homme - Loup gris en chef dans ce milieu- lorsque celui-ci avait tenté de me convaincre à rejoindre son équipe au club qu'il dirigeait, en tant que serveuse et danseuse. C'est pourquoi, ce jour là, après une après-midi à l'appartement consacrée au choix de ma tenue, à ma préparation de manière générale, je me rendis à l'adresse indiquée aux alentours de dix-neuf heures. Refermant mon strench sur ma robe pour me protéger du froid et des petits flocons de neige qui se logeaient dans mes cheveux, je restais patiente face à la grande porte blindée en fer. Il ne me fallut pas plus de quelques secondes pour voir apparaître ce qui s'apparentait à un videur. Aussi haut que large. « C'est trop tôt, ma'mselle. On est fermés. Mais vous pourrez revenir d'ici deux heures. » Je ne comptais pas me désaltérer ici, et je lui fis rapidement comprendre alors qu'il ne referme la porte sur mon minois : « En réalité, je ne suis pas cliente, je suis venue à la demande du patron. C'est Stan qui m'a dit de venir à cette heure ci pour lui parler. Je suis la nouvelle. » Le nom qui fait frémir toutes les oreilles. Bien entendu, j'avais volontairement cité le prénom du loup gris. Histoire de prouver que je n'étais pas une gamine prête à tout pour raconter des craques. Il m'observa de ses yeux gris en hochant légèrement la tête avant de me demander : « C'est quoi ton nom ? » sûrement allait-il vérifier mon identité. Je m'en fichais. Je savais qu'à l'intérieur, Stan devait certainement déjà m'attendre. 19H07. « Jillian. » Jiji, pour tout te dire. Mais dans ce monde, il était assez déconvenue de confesser ses surnoms affectifs. J'apprenais vite.  « Attends deux secondes. » J'hochai subtilement la tête avant qu'il ne referme la porte derrière lui dans un fracas assez déstabilisant. L'attente ne fut pas bien longue, puisqu'il réapparut une minute seulement après notre premier échange. Et cette fois ci, j'eus son accord pour pénétrer dans le club. Autant dire que je me sentais privilégiée de découvrir ce dernier dans un tout autre contexte que celui connu par les clients habituels. La grande salle était entièrement vide, le silence était pesant, malgré une légère musique de fond qui rendait l'endroit presque cosy. J'avançais dans la douce ambiance, naviguant entre pénombre et clarté artificielle, évitant les quelques tables dispersés dans la salle principale du royaume de la débauche. C'est alors que je le vis. Lui. Grand, brun, aux yeux noisettes, et au charisme inégalé. Ce subtil mélange d'arrogance, d'inconduite, de corruption et d'élégance. J'ignorais s'il m'avait vu. Alors, je m'approchai doucement du comptoir auquel il se trouvait. Sur mes lèvres se dessinait un fin sourire inspiré par l'assurance qui se dégageait de lui, lui derrière ses quelques mèches qui lui tombaient négligemment dans les yeux. Je le connaissais que depuis quelques jours, et il me proposait déjà un travail dans son affaire. Douteux, j'aurais dû me tenir sur mes gardes, mais visiblement, ma méfiance habituelle ne souhaitait pas sortir ses griffes en sa présence. Au lieu de cela, je m'accoudais au comptoir et m'amusai : « une rumeur court, en ce moment. Elle suppose que vous soyez à la recherche d'une demoiselle, quelques soirs par semaine. Mais j'ai tendance à ne pas croire les rumeurs, voyez vous. J'ai tort ? » je souriais à nouveau avant d'ajouter, plus sérieusement cette fois-ci : « je ne suis pas en retard ? » piégée.
un mois et demie après. Je relevais légèrement ma chevelure sauvage à l'aide d'une petite pince, laissant malgré tout de nombreuses mèches s’échappaient de part et d'autre, entourant mon fin visage de française. Une petite robe beige aux effets scintillants moulaient mon corps, laissant apparaître mes jambes et mes pieds chaussés d'escarpins de même couleur. Le tout contrastait parfaitement avec le rouge de mes lèvres et mes cheveux finement ondulés. Comme toujours, les bijoux étaient nombreux. Beaucoup de joncs argentés, qui s'accumulaient au niveau de mon poignet gauche, des bracelets de cheville, et un serpent argenté entourant suavement le haut de mon bras droit. C'était le patron qui se chargeait de nos tenues et de nos accessoires "de scène", comme il les appelait. Il se plaisait à les choisir en fonction de nos personnalités. C'était l'heure. Attachant avec douceur la seconde boucle à mon oreille, je jetai un dernier regard dans le miroir afin de m'assurer que je n'avais rien oublié. A partir du moment où je devais danser, les moments de calme durant lesquels je pouvais me poser se faisaient très rares, voire inexistants. Autant que je sois sûre d'être parfaitement préparée avant de me montrer, vu que je n'aurais certainement pas d'autres occasions de regarder mon minois dans une glace de toute la soirée. Je rejoins la salle sombre, et le show commença. Sur la petite scénette, sur les comptoirs, on dansait un peu partout, les autres filles et moi. Et j'adorais ça. Un sentiment bien précis s'emparait de moi, et il était tout simple : il s'agissait du pouvoir. Je me distinguais, ainsi, de celle qui m'avait donnée la vie : une prostituée française exerçant dans les ruelles de cette même ville. Elle s'était donnée à qui le voulait bien, et j'avais désormais la chance de renverser les rôles. Moi aussi, je m'offrais, d'une certaine manière. Mais c'est moi qui menait la danse, qui fixait les règles. La scène était mon domaine. J'y faisais ce que je savais faire de mieux. Vous tourner autour, vous séduire, semer le doute, approcher mes lèvres des vôtres, pour finalement me dérober et disparaître avec un sourire. C'était ça, ma danse à moi. Je quittais, deux heures après, le bois de la scène pour me diriger doucement vers le comptoir, demandant à un de mes collègues serveurs, Eric, un rafraîchissement avant d'entamer le second round.

(first :plop: )
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MessageSujet: Re: dancing with the devil. dancing with the devil.  EmptyVen 18 Sep - 21:17

:out:
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