the great escape
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That's it. Fate is a fickle whore. We're not going. Take your clothes off and get back in my bed.

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MessageSujet: That's it. Fate is a fickle whore. We're not going. Take your clothes off and get back in my bed. That's it. Fate is a fickle whore. We're not going. Take your clothes off and get back in my bed. EmptyMer 30 Oct - 8:40


I’m addicted to your allure and I’m fiending for a cure
LEXINGTON CLUB + Berkeley, California

Perchée sur mes hauts talons, je dominais le monde. Mon arrivée dans cette ville datait de seulement quelques semaines et pourtant, je me sentais bien ici. J'avais déjà fait de nombreuses rencontres, toutes plus surprenantes les unes que les autres. La mentalité des gens ici est toute autre que celle des Australiens. Ils semblent plus ouverts mais aussi plus fêtards, une bonne chose pour moi qui adore sortir la nuit. Parmi ces rencontres folles, il y avait Caroline, cette blonde toute mignonne, Erwan, avec qui je rigole bien. Mais ici j'ai également retrouvé des gens que je connaissais d'avant - sans parler de ma famille - j'ai renouer le contact avec Leyna et franchement, je suis bien décidée à la caser avec mon frangin celle-là. Ils vont trop bien ensemble, c'est abusé. Bref, tout ça pour dire que Berkeley était devenu mon nouveau chez-moi, une nouvelle maison, une nouvelle famille. Eh oui, ma liste de défauts est assez longue et parmi eux, j'ai ce gros défaut de m'attacher trop vite aux gens et au reste. J'aimais déjà cette ville, je n'avais qu'une hâte : la découvrir encore un peu plus, en apprendre davantage sur la culture Américaine. Ce qui m'a particulièrement séduite ici, c'est l'accent Américain des habitants d'ici qui est, certainement très différent du mien. Moi, petite Australienne venue de nul part, je découvrais le monde et j'aimais ça. Le lexington club semblait être devenu mon endroit de prédilection, je m'y rendais tous les week-ends et franchement, cela en valait le détour. La musique y était bonne, l'ambiance également. C'est d'ailleurs ici que j'avais rencontré la plupart des gens que je côtoie aujourd'hui. Ce soir ne fut pas une exception, j'avais enfilé une tenue, que dis-je, la tenue parfaite. Ayant fait les boutiques un peu plus tôt, j'avais opté pour un jean serré de couleur bleu foncé, un magnifique t-shirt blanc bien moulant ainsi qu'une paire de bottines. J'étais plutôt satisfaite du reflet que me renvoyait le miroir, surtout de ma coiffure. Mes longs cheveux sur le dos, je les avais légèrement bouclés. Des heures de préparations pour arriver à ce résultat. C'était magnifique, la soirée commençait bien. En plein milieu de la foule, je me déhanchais au rythme endiablé de la musique. Je me laissais aller, je dansais sans me soucier des autres, ne voyant rien d'autre que ma petite personne. La semaine fut quand même bien chargée et je devais évacuer toute cette tension. On pourra dire ce qu'on voudra, arriver ainsi dans une ville que l'on ne connait pas et essayer de prendre ses repères, ce n'est pas chose évidente. Je décompressais à ma manière, voilà tout. Un gars se rapprocha de moi, tentative amusante mais pas très discrète. Moi j'aimais le jeu, j'aimais la subtilité. Je le voyais d'ici, le gros lourd impossible à s'en détacher. Peu importe, pour l'instant j'avais que ça à me mettre sous la dent. Puis au bout de quelques minutes, mon regard fut attiré vers un beau brun à l'allure familière. Je reconnu tout de suite Xavier. Oh, voilà que l'occupation venait à moi. Fort bien contente de ma petite trouvaille, je ne me gène pas pour laisser en plan le gars qui semblait assez satisfait de danser avec moi. Sans aucun scrupule, je m'avance vers Xavier. Ce soir plus que jamais, j'avais envie de m'amuser. Apparemment, il était tout seul, une aubaine pour moi. Xaaaavier, hurlais-je d'un cri strident avant de lui sauter au cou. Eh oui, j'étais comme ça moi, spontanée et parfois excentrique sur les bords. Mais bon, j'aime qu'on me remarque, j'aime attirer l'attention sur moi. Le pauvre, je venais déjà de lui casser les oreilles. Je me recule avant de le regarder dans les yeux. Il avait un regard envoûtant et ça me plaisait. Allez Olivia, profite de ta soirée.  Alors, on est tout seul ? On vient chercher un peu de compagnie ? dis-je subtilement. Aha, je n'allais pas le lâcher celui-là, parole d'une Fiztgerald.
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MessageSujet: Re: That's it. Fate is a fickle whore. We're not going. Take your clothes off and get back in my bed. That's it. Fate is a fickle whore. We're not going. Take your clothes off and get back in my bed. EmptySam 16 Nov - 10:06



“I get lost in the words I say start believing my own lies like everything will be okay”


But love don't exist when you live like this that much I know. L'amusement, la fête, les sorties et les rencontres étaient monnaies courante dans la vie de l'omega. Fraîchement arrivé dans cette confrérie de fêtards et d'amusement en tous genre, il ne disait pas non à une sortie fortuite ou un verre après les cours qui se terminait en boîte de nuit. Bien évidemment, tous cela avait un prix. On ne pouvait pas sortir tous les soirs et avoir des notes de malades. Xavier ayant failli à sa promesse de ne pas sortir en semaine, faisait donc tout son travail durant les heures de creux la journée et le week end. Il passait chaque minute où il ne sortait pas ou n'était pas en cours à travailler durement et de manière très efficace. La plupart de ses nouveaux camarades ne pensaient pas à grand chose à part sortir et s'amuser, mais certains, comme Lucas, un français qui était son ami depuis longtemps, travaillait aussi durement que lui même si il ne disait pas non à une sortie. Ils prenaient leur responsabilité et c'était très bien comme cela. Bien que parfois, Xavier aurait bien voulu être aussi insouciant et complètement idiot comme il le faisait croire. Mais non, il était consciencieux dans son travail. Il voulait être le meilleur, le premier, celui qui arriverait à faire fermer le clapet à tous ceux qui disaient qu'un enfant adopté était trop faible émotionnellement pour réussir. Non. Il était adopté et il était et est le meilleur. Ce serait ainsi jusqu'à la fin de sa vie. On était vendredi soir, les cours s'étaient terminé un peu tôt et Xavier avait eut le temps de rentrer dans sa nouvelle chambre afin de piquer un petit roupillon. Frais et complètement reposé, il avait vite expédié les révisions qu'il destinait normalement au week end. Pour une fois, la semaine avait été calme et sans ses fêtes si épuisantes. D'habitude, il aurait appelé deux ou trois potes et Zadig pour faire une virée en boite, mais pas aujourd'hui. Il voulait conquérir et draguer sans demi mesure. Jean noir ajusté, et chemise grise moulante, il prit son nouveau jouet, son iPhone 5c bleu magnifique et partit à la conquête de la fille de la soirée. Passé ses nuits à tourner en rond sur sa relation avec Lysa l'énervait beaucoup. Il voulait s'amuser cette fois et ne pas penser qu'une petite blonde chétive pourrait ravir son coeur en un sourire éblouissant. Alors direction Lexington club et voyons ce qui se passera. Vingt minutes plus tard, le voilà dans le club avec un verre à la main. La boisson descendait chaleureusement dans sa gorge et le réchauffait gentiment. Il commençait à y avoir un vent frais qui le faisait frissonné malgré les quinze année passé dans le pays de la pluie. Il allait commander un nouveau verre de la boisson dont il avait déjà oublié le nom quand il entendit une voix très familière lui vriller les tympans. Xaaaavier ! Tiens, ne serait-ce pas une de ses blondes préférés. La plus déjanté d'ailleurs. Olivia Fitzgerald. Australienne, blonde et magnifique, elle avait tout pour elle et savait l'utiliser à bon intelligemment. Pourquoi chercher de la compagnie quand il y a toi ma chère amie ? La relation entre les deux jeunes gens était loin d'être clair. Un jeu du chat et de la souris complètement revisité. Ils se cherchaient et se trouvaient quelque fois mais on n'arrivait pas à trouver quelle personne était le plus attachée à l'autre, laquelle prenait le dessus et surtout qui avait le plus de points entre eux. C'était étrange et intriguant comme relation. Se chercher, s'amuser, dérapper - souvent - et reprendre encore et encore le jeu. Sans contrainte et sans limites, voilà ce qu'était leur relation. Et avec deux personnes si libérés, il y avait peu de chance que la gène et la honte se lisent sur leur visage. Alors ma princesse, tu me cherchais ou tu voulais juste échapper au boulet qui avait posé la main sur toi et qui n'arrête pas de te fixer le dos comme un requin attend sa proie ? La jalousie pouvait s'entendre dans la voix de Xavier. Sa facheuse habitude à être d'un égoïsme constant et complètement irrationnel s'appliquait aussi aux personnes. Il n'aimait pas partager, c'était un fait dit et avéré à plusieurs reprises. Mais il aimait encore moins partager les femmes qui faisait partie de sa vie. Jalousie, quand tu nous tiens ! Il commanda une autre boisson et prit la main de la jeune femme pour l'entraîner sur la piste de danse. Leurs corps se collaient l'un contre l'autre, leurs souffles se mélangeaient dans la chaleur étouffante du club. Collés l'un contre l'autre, il faisait monter la pression de manière exponentielle. Dire qu'ils n'étaient pas beau ensemble serait un mensonge. Ils étaient même époustouflant. Deux beautés à l'allure de grands mannequins. La musique pulsait dans leur oreille et leurs coeurs battaient en rythme de cette musique détonnante. Le verre vide de Xavier était déjà à terre et roulait sous les pieds des autres danseurs de la piste. La musique terminée, il reprit la main de son amie et la conduisit dans un coin isolé de la boite où il y avait des sièges pour les clients. Une légère climatisation y était installé afin que les personnes fréquentant ce coin puissent faire baisser la température élevée de leur corps. Tu danses toujours aussi mal dis moi, princesse ? Sourire aux lèvres et clins d'oeil malicieux, le frisé se moquait ouvertement d'elle et le faisait avec élégance et gentillesse. L'ironie était son arme, et Olivia le savait. Du moins, dans la plupart des cas, elle arrivait à le détecter. Il se souvenait du nombre de fois où elle lui avait fait la tête depuis son arrivée à Berkeley parce qu'elle n'avait pas vu qu'il plaisantait avec elle. C'était idiot et puéril de faire cela mais c'était Xavier. Il était idiot et puéril la plupart du temps. Il n'y avait quand dans sa conquête de la gloire suprème et de la richesse qu'il n'était pas puéril et idiot. Travailler aussi dure et être présent à presque toutes les fêtes sur le campus relevait de l'exploit. Xavier l'effectuait à chaque fois et revenait toujours présent aux cours le lendemain, même si la gueule de bois était là. Alala, que dirait Lysa si elle le voyait ces temps ci. Non, pas de Lysa, il fallait qu'il arrive à passer une journée ou une malheureuse soirée à ne pas penser à celle qui commençait à prendre son coeur sans le savoir. Il faut que tu m'aides Olivia. Je sais que ce n'est pas dans tes habitudes, mais il le faut. Il y avait un accent presque désespéré dans sa voix mais il le fallait.
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MessageSujet: Re: That's it. Fate is a fickle whore. We're not going. Take your clothes off and get back in my bed. That's it. Fate is a fickle whore. We're not going. Take your clothes off and get back in my bed. EmptyDim 12 Jan - 22:56

:out:
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MessageSujet: Re: That's it. Fate is a fickle whore. We're not going. Take your clothes off and get back in my bed. That's it. Fate is a fickle whore. We're not going. Take your clothes off and get back in my bed. Empty

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