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la meilleure façon de réaliser ses rêves est de se réveiller.

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AuteurMessage
Augusto P. Da Volpedo
there's no place like berkeley
Augusto P. Da Volpedo
prénom, pseudo : Stéph'
date d'inscription : 23/02/2010
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avatar : jamie dornan

la meilleure façon de réaliser ses rêves est de se réveiller. Empty
MessageSujet: la meilleure façon de réaliser ses rêves est de se réveiller. la meilleure façon de réaliser ses rêves est de se réveiller. EmptyDim 27 Sep - 22:40

Lundi soir pluvieux. Augusto s'est mis en tête de ranger certains cartons dans lesquels se trouvent des vieilleries. Il s'installe sur son canapé et commence à farfouiller dedans. Des babioles dont il ne soupçonnait plus l'existence passent entre ses mains. Viens le temps des photos. Des dizaines qui remontent à son enfance avec ses frères et sœurs, au temps de l'université. Forcément quand arrive le sujet de Berkeley, elle ressort. Il a beau garder un visage neutre, c'est dur de la voir si radieuse dans sa robe rouge. Cette couleur qu'elle a tant porté et qu'il a tant aimé voir sur elle. Tout était si facile avant.  Ses iris sont fixées sur le visage de Constance et il ne voit pas le temps s'écouler. Une seconde, une minute, une heure. Peut-être plus. Quand elle est là, rien d'autre n'a d'importance. « Elle est toujours aussi belle n'est-ce pas ? » Ne s'attendant pas à être dérangé, il laisse la photo tomber à terre. Cette voix, il la connaît. Trop bien pour que cette situation soit réelle. Doucement, Augusto lève son visage pour se retrouver … Face au sien. Mais avec quelques années en moins. Scène surréaliste que l'on ne voit que dans les films. Ou dans les rêves. Sauf que lui est parfaitement bien éveillé. Normalement. Il se sait un peu fatigué avec tout le boulot qu'il abat à la galerie mais de là à rencontrer une espèce de fantôme de son passé … C'est déstabilisant. Même pour un homme comme lui qui se sent capable de faire face à toutes les étrangetés dont le monde regorge. Il a besoin d'un break. De quelques jours de vacances. Voyant qu'il ne répond pas, son double reprend de plus belle. « Te taire n'est pas dans tes habitudes. Tu peux répondre et me faire confiance. Après tout, je suis toi. » Le pire dans toute cette histoire est qu'il énonce ce fait normalement. Alors que la normalité voudrait qu'il n'existe pas. « C'est là que réside le problème. Tu es moi. A l'époque de Berkeley. » Déboussolé, l'italien se demande si on ne l'a pas drogué à son insu. Un employé qui voudrait se venger pour une sombre raison. C'est la seule explication plausible. Le reste est de l'ordre de la science-fiction. Le jeune homme n'ose pas bouger. Il reste cloué sur son canapé à regarder cette image. Un peu moins barbu, un peu moins chevelu mais toujours aussi imposant et avec ce regard qui vous transperce. Si l'absurdité n'était pas de mise, Augusto pourrait presque émettre un sourire amusé. « Je dirai même que je suis toi à l'époque où cette photo a été prise. » Un vent de nostalgie emplit le salon et machinalement il pose ses prunelles sur cette fameuse photo. La soirée d'ouverture pour l'arrivée de français. Gusto s'en souvient comme si c'était hier. Il avait tempêté avec force et rage contre tout le tintamarre qu'entraînait ces étudiants. Sa meilleure amie, Manon, avait pratiquement dû le traîner par les cheveux pour qu'il daigne faire une apparition. Après tout, il ne pouvais pas lui refuser cette faveur parce qu'elle aussi débarquait. Et c'est là que tout a commencé. Avec Constance. Il donnerait un bras et tout l'or du monde pour faire machine arrière. « Et ? Tu es venu faire une rétrospective avec moi ? » Le ton employé est un brin désabusé. Son ancien lui avec son présent en train de se raconter de vieux souvenirs grâce à des photographies prises il y a de ça une éternité. Quelle ironie. Le Augusto du passé lève les yeux au ciel tout en soupirant de manière dépité. L'italien est épaté. Ce fantôme est une ressemblance plus vraie que nature. Toutes ses expressions et mimiques sont similaires. Ça en est à la fois amusant et effrayant. « Tu es heureux ? » L'italien renferme ses pensées dans un coin de sa tête. « Non. » La réponse est claire et concise. Le bonheur, il a fait une croix dessus depuis un certain moment déjà. Depuis qu'il est reparti à Rome à vrai dire. Il n'est pas né de la dernière pluie. En revenant, il tendait le bâton pour se faire battre. Ce qui n'a pas manqué. Soudain le déclic se fait. Et c'est avec un regard plein de médisance qu'il regarde son alter-ego. Saloperie de double. « C'est de ta faute ! » L'autre soulève un sourcil intéressé. Comme si la conversation prenait la tournure qu'il attend depuis le début. Comme si tout était programmé. C'est qui n'est humainement pas possible, nous sommes d'accord ? Gusto se ravise et  laisse tomber les questions pour le moment. De toute façon, il est incapable de trouver une réponse correcte sans partir dans l'extravagance. De plus, il lui en veut trop pour faire preuve de philosophie. Il continue et ses premières tirades qui avaient encore du sens se transforment en un monologue sans fin. « C'est toi qui a laissé toute cette merde arriver ! Toi qui ne voulait jamais une fille plus d'une nuit. Tu n'as même pas remarqué qu'elle n'était pas comme toutes les autres. Qu'elle pouvait t'apporter quelque chose et te rendre différent. T'as pas été foutu de lui avouer qu'elle était importante pour toi. Tu t'es contenté de prendre ce qui venait et d'attendre que ce soit elle qui prenne conscience que cette relation est spéciale. Sauf qu'aujourd'hui, je suis là, comme un con, tout seul alors que nous aurions pu être heureux ensemble. » Gusto s'énerve et s'emballe. Son accent d'européen sudiste fait surface comme à chaque fois que ses nerfs prennent le dessus. Il se rend compte à quel point sa vie aurait pu être différente si certaines actions n'avaient pas été effectuées de la sorte. Son doublet se met à ricanement. Il se moque ouvertement de lui. Le Pelizza Da Volpedo a l'envie folle de se lever et de lui casser les dents une à une. Cependant, deux détails le retiennent : Casser la gueule a une hallucination est peu aisé. Ensuite, il n'oserait pas s'abîmer lui-même. L'autre le dévisage, le faciès respirant la raillerie. « Si c'est moi le fautif de toute cette merde … ça veut dire que c'est un peu toi aussi non ? » Gusto ouvre la bouche prêt à répliquer et à l'envoyer au diable. Mais au fond, il a raison ce con. Il ne se savait pas aussi perspicace à vingt ans. Il reste silencieux tout en analysant la situation.  Il n'a pas gérer. Il a accumulé les faux pas et ce, depuis des années. Résultat : il a tout perdu. Il est temps d'y remédier. « Je vais l'appeler. Je ne peux pas laisser le destin faire ce qu'il veut et rester les bras croisés. Cette relation spéciale existe et elle va perdurer. » dit-il avec force. Son double approuve d'un signe de tête. « J'ai besoin d'elle dans ma vie. » admet le jeune homme humblement. C'est bien la première fois de sa vie que l'une de ses phrases n'est pas égoïste. Il le pense vraiment. Sans Constance, plus rien n'est pareil. Son quotidien est monotone. « Nous en avons besoin tous les deux. » Conclut son alter-ego avec une pointe de tristesse qui transparaît dans sa voix. Alerté par ce constat, Gusto est prêt à l'interroger … Mais il est parti. Aussi vite qu'il est apparu. Force est de constater que ce gros recadrage lui a remis les idées en place. Il est présent temps de prendre son courage à deux mains et de livrer son cœur en pâture. Peu désireux de savoir s'il oscille entre réalité et rêve, Gusto attrape son cellulaire et compose un numéro qu'il compte par cœur. Elle décroche au bout de quelques sonneries. Il prend une profonde inspiration. « Il faut que je te parle. » Au final, seule Constance compte. Et lui. Leur avenir. Ensemble c'est tout.
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