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Le meilleur moyen de réaliser l’impossible est de croire que c’est possible. • Perdita

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Le meilleur moyen de réaliser l’impossible est de croire que c’est possible. • Perdita Empty
MessageSujet: Le meilleur moyen de réaliser l’impossible est de croire que c’est possible. • Perdita Le meilleur moyen de réaliser l’impossible est de croire que c’est possible. • Perdita EmptyMar 1 Nov - 18:15



Plus que tout au monde by Pascal Obispo

"Nos actes ont toujours des conséquences ... Mais il faut qu’on vive avec." ••• « Plus que tout au monde j'aime te l'entendre dire et pour rien au monde je ne laisserai un autre te dire que tu comptes plus que tout. Des confidences dans le creux de l'oreille murmures de promesses dans nos sommeils pourpres et vermeils dans l'allégresse des nuits où je t'inverse et m'immisce dans tes délices au dix-septième ciel dis-moi encore que je compte. »


Une journée maussade, un ciel gris prêt à déverser un torrent d'eau, tandis que le soleil avait décidé de se planquer quelque part derrière cette masse sombre. Aujourd'hui était une journée parmi tant d'autre sur le campus de Berkeley, la vie y suivait son cours normalement et j'essayais vainement de courir après, malheureusement elle allait un peu trop vite à mon gout. Cette saison qui était signe de mort à mon gout était arrivée trop vite et je la redoutais depuis l'âge de mes onze ans, j'aurais préféré l'éviter pour une fois, mais tous comme mon passé elle me poursuivait et je ne pouvais rien y faire. Comme chaque année elle me déchirait le cœur, m'attaquant dans un flot de détresse, la tristesse me rongeant peu à peu, préférant m'enfermer dans ma chambre que d'aller faire la fête et profiter de la vie. Cela faisait pourtant à présent dix ans qu'elle nous avait quittés, mais je pouvais encore ressentir ces larmes coulé le long de mes joues, ces sanglots d'enfant appelant sa maman, une maman qui ne pouvait répondre, car elle avait disparu bien trop tôt. La Toussaint était toujours une terrible étape à passer et c'était la première fois que mon père n'était pas là pour l'affronter avec moi, heureusement que je possédais des amis en or, même si ils ne pouvaient pas tous comprendre, ils étaient toujours là, près à m'épauler. Mais ce soir j'avais besoin d'être seul, pouvoir faire le point sur tous ces sentiments qui m'assaillaient, des sentiments que je n'étais pas sur d'avoir déjà ressentit auparavant et qui avait décidé de finalement ressortir aujourd'hui. Pourtant, depuis mon arrivée à Berkeley tous se passait bien, j'avais réussi à trouver un équilibre. Malheureusement celui-ci venait de s'écrouler en même temps que mon moral, un moral qui avait du trop en supporter et qui finalement c'était écrouler. La dernière fois qu'une telle chose était arrivée j'avais eu la chance de trouver du réconfort dans les bras d'une merveilleuse femme, femme que j'avais fait souffrir et qui avait préféré me claquer la porte au nez, chose dont je ne lui en voulais nullement étant donné que j'avais totalement déconné. Je m'en étais voulu et d'ailleurs je m'en veux toujours, car elle ne méritait pas ça. J'ai essayé de me faire pardonner, un nombre incalculable de fois, mais je me suis toujours adressé à un mur de brique, à une personne qui ne voulait plus du tous avoir affaire à moi. J'ai donc du exaucer son souhait et disparaitre de sa vie. Depuis nos vies on prit des chemins différents, essayant le moins possible de se croiser, mais une chose pareille est impossible sur le campus et nous nous sommes croisés quelque-fois sans s'échanger un seul mot. Je n'aurais jamais cru pouvoir mener une telle relation avec quelqu'un, car de mon côté je ne la détestais pas, je pourrais dire que je ressentais même encore des choses pour elle, mais contrairement à moi je crois bien qu'elle me haïssait réellement.

Comme pour beaucoup de personnes vivant dans ce bas-monde j'aurais préféré que notre relation se termine sur une autre note. Malheureusement ça s'est fini sur des cris et des objets volants. J'avais agis comme un abrutis et j'en avais payé les conséquences, après tous c'était normal. À présent l'histoire était close et j'essayais d'écrire un nouveau chapitre de ma vie, mais le passé fini toujours par nous rattraper. Ce soir j'avais décidé d'aller faire un tour, je n'avais rien trouvé de mieux pour réfléchir au calme tout en prenant l'air, cela m'avait souvent permis de trouver des solutions à mes problèmes, des problèmes qui étaient souvent sans importance et qui ne concernait que moi. Enfin ça c'est ce que je croyais. J'avais du mal à croire à ce que je voyais, je n'aurais jamais cru la retrouver dans un tel endroit et surtout à cette heure-ci, mais c'était bien sa voiture sur le bas côté de la route et sauf si mes yeux me jouaient des tours, c'était bien sa tignasse blonde qui se trouvait sous le capot avant. Je n'avais aucune idée de ce que j'allais bien pouvoir faire. À mon avis a dernière chose qu'elle voudrait voir c'était bien ma tête, mais en même temps je ne pouvais pas la laisser toute seule ici alors qu'il n'y avait absolument rien au tour. D'ailleurs je me demande bien ce qu'elle avait bien pu venir faire dans le coin, on était quand même rendu à une vingtaine de bornes de San Francisco. Finalement je n'avais pas d'autre choix que d'aller voir ce qui pouvait bien lui arriver, même si à mon avis j'aurais le droit au traditionnel, je n'ai pas besoin de ton aide. J'allai donc me garer juste derrière elle et descendit de la voiture, je ne savais pas du tous qu'elle allait être sa réaction, même si je la devinais un peu, cela m'empêchait pas de la redouter. « Besoin d'un coup de main ? » Bon au moins j'avais réussi à engager la conversation, ce qui était surement l'une des choses les moins faciles lorsqu'elle était là. « C'est pas que je suis très doué en mécanique, mais j'ai ma voiture. » Et elle était en état de marche, d'ailleurs elle la connaissait bien, on y avait passé du temps ensemble dans ce vieux cabriolet que j'avais hérité de mon père. Maintenant j'espérais juste qu'elle ne fasse pas sa teigne et qu'elle accepte que je lui apporte un minimum d'aide, même si ça serait surement très difficile.
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Le meilleur moyen de réaliser l’impossible est de croire que c’est possible. • Perdita Empty
MessageSujet: Re: Le meilleur moyen de réaliser l’impossible est de croire que c’est possible. • Perdita Le meilleur moyen de réaliser l’impossible est de croire que c’est possible. • Perdita EmptyJeu 3 Nov - 15:08




ϟ I can remember the very first time I cried. How I wiped my eyes
and buried the pain inside. All of my memories good and bad that's
past. Didn't even take the time to realize ..

    L'automne était la saison où le soleil commençait à retirer sa révérence. Il y avait eu lundi, cette soirée halloween organisé par l'université. Je m'y étais rendu et j'avais retrouvé un ami car ma colocataire m'avait lâché du coup pour aller voir un film avec ce gars. Le lendemain, je devais quitter l'université pour une histoire plus personnelle que seul Mattys savait véritablement les raisons. J'allais prendre l'avion et retourner une journée à New York. La Toussaint était arrivée et c'était peut être un jour de l'année que j'appréhendais. Cela faisait exactement un an que je n'étais pas retourné chez moi. D'ailleurs, ma priorité quand j'ai attéris de l'autre côté du continent n'était pas celle d'aller voir mes parents. La mère de Matthew avait pris contact avec moi et prenait souvent de mes nouvelles. A chaque fois, c'était comme un réchauffement au coeur. Je ne sais pas l'expliquer, à travers elle, je pouvais sentir un peu de lui. En même temps, c'était relativement normal étant donné que c'était elle qui lui avait donné la vie. Elle m'avait proposé de venir à la maison, de se voir. Elle proposait du soutien et pensait que ça me ferait du bien qu'on ait toutes les deux se rendre sur la pierre de celui qui nous a été ôté bien trop tôt. Je n'avais pas pu refuser. Même si des milliers de kilomètres nous séparaient, il y avait toujours une place pour lui et pour cette femme qui a su m'aider à me relever la tête alors que j'étais allongée dans le fond du tunnel en train de me laisser éteindre petit à petit. J'avais donc roulé jusque l'aéroport et j'avais pris l'avion. Juste le temps d'une journée, elle et moi allions être réunies. Me doutant que ce ne serait pas une journée de folies et de délires, la sensation de savoir qu'il y avait quelqu'un pour moi là - bas, ne pouvait que me ravir et m'aider à continuer.. Dans l'avion, j'avais essayé de contenir l'émotion qui me prenait. J'étais fatiguée mais les nerfs me tenaient réveiller. Est ce que mes parents auraient été mis au courant de mon retour ? Est ce qu'ils seraient là et est ce qu'ils allaient m'en vouloir de les ignorer ? Je n'en avais pas la moindre idée. Cependant, je ne venais pas pour me compliquer la vie. Je voulais juste passer dire un salut à matthew et lui prouver que je ne l'oublie pas. Même si je ne sais plus le voir, le toucher, je veux qu'il sache qu'il vit toujours en moi. Je ne pourrais pas faire comme s' il n'avait jamais croisé mon chemin, il a bien trop changé de choses en moi que je ne pourrais pas et que je ne voudrais pas. Il est sans aucun doute l'homme que j'ai aimé pour la première fois. Ce sentiment si grand, incontrôlable que je ne peux plus accepter d'y gouter. A chaque fois, l'histoire se termine mal. Loin des contes de fée et de l'utopie, l'amour est vraiment quelque chose qui ne tourne pas rond. On s'aime mais on se déchire. On en veut plus mais on n'arrive pas à s'impliquer davantage. C'est vraiment pas le genre de truc que je veux retenter. Bien entendu, depuis Matthew je m'étais déjà fait rattrapé par ce genre de sentiment. Il y avait Julian mais comme vous le voyez, actuellement, je pense à nouveau seule car l'histoire n'a pas fonctionné. La relation a été vouée à l'échec et je n'aurais pas pu tout changer. C'est ainsi, des chemins s'éloignent pendant que d'autres se retrouvent. Mais le mien reste toujours seul et je dois avouer que ça me convient pour le moment. J'évite les déceptions, les disputes ou encore les reproches. Je continue d'avancer comme bon me semble, tel une chevalière qui n'a plus peur de rien car elle sait ce que le pire peut représenter.. La journée s'était bien passée. J'avais dormi la nuit dans un hôtel et non chez mes parents comme je l'aurais pu ou encore chez le mère de Matthew qui me l'avait gentiment proposé. Seulement, je ne pouvais pas. J'avais le besoin de me retrouver un peu seule même si la journée avait été agréable et plaisant à ses côtés. J'avais besoin d'être avec moi - même en tête à tête. Le lendemain lorsque j'ai repris l'avion, elle était là pour me souhaiter une bonne continuation et qui sait à l'année prochaine. Même si je me doutais bien que j'aurais encore de ces nouvelles. Peut être qu'elle était tout ce qui me restait et que je considérais encore comme famille à New York. J'allais rentrer chez moi, retrouver l'université et les iotas. Mais rien ne changerait, il sera toujours quelque part en moi..

    De retour à la maison car pour moi, ici c'était devenu comme chez moi. Il y avait des gens que j'apprécie, d'autres peut être moi et certain voir pas du tout. Au final, j'arrivais toujours à me sentir bien à San Francisco. Le soleil avait peut être laissé sa place aux nuages, on savait toujours qu'il n'était jamais loin. Peut être juste derrière, mais en tout cas, toujours là. Je me voyais bien vivre encore du temps par ici et murir pour devenir quelqu'un de bien. Enfin, sans être parfaite. Je pense que la perfection est quelque chose qui ne m'irait pas de toute façon. On m'aime telle que je suis, à quoi bon vouloir devenir une autre. Le pied de l'autre côté, j'avais fais du chemin en deux journées et tout doucement la fatigue commençait à me gagner. Je retrouvais ma voiture qui avait passé son temps sur le parking de l'aéroport. Allumant la radio, ainsi que le contact, j'étais de retour chez moi. Cela faisait du bien, après la journée que j'avais passé à le regretter et à me demander pourquoi la vie lui avait été ôté.. C'est peut être égoïste de dire ça, mais j'avais eu du mal à accepter que se soit lui et pas un autre qui avait peut être plus vécu qu'un jeune de son âge. Enfin, on ne peut pas changer le monde et qui suis - je pour faire la moral à cette énergie toute puissance qui décide de qui continue et de qui s'éteint.. Quand soudain ma voiture ralentie. Cela devait être ma punition pour avoir remis je ne sais pas qui en place.. Je m'arrêtais alors sur la bas côté de la route même si c'est le genre de situation qui ne me rassure pas. Je me demandais qui j'allais pouvoir appeler. A l'instant où je sortis mon téléphone de mon sac à main, je me rendis compte que je n'avais plus de batterie. Maudite que je suis. J'allais surement devoir attendre qu'un taré s'arrête et prendre le risque de savoir s'il allait me kidnapper au lieu de m'aider où il ne me restait plus qu'à marcher. C'est le côté fatiguée qui parla en moi et qui me fit rester sur place. Sortant du véhicule, je pris place sur l'avant de ma voiture, guettant les alentours, la peur au ventre. C'est une dizaine de minutes plus tard que les phrases d'une voiture m'aveuglaient. A la fois soulagée de voir que je n'étais pas la seule à prendre la route mais angoissée quant à voir la personne qui allait sortir du véhicule. Je restais attentive jusqu'à ce que cette silhouette s'approcha de moi.. « Besoin d'un coup de main ? » Combien j'avais de chance que se soit lui qui passe par là ? Julian. Sérieusement, on se jouait de moi là haut.. Ce n'était pas possible, autrement. « C'est pas que je suis très doué en mécanique, mais j'ai ma voiture. » Et un point pour monsieur, bravo. J'avais qu'une envie là, marcher même la fatigue valait mieux que de me retrouver avec Julian. Pas que je le déteste loin de là mais pour moi, il est plus préférable de m'éloigner de lui. C'est conseillé et après expérience de ce que ça a pu être avec lui, c'est la plus sage décision que j'ai pu trouvé.. « Non, merci ça ira. Le dépanneur ne devrait pas tarder. » Quelle vilaine menteuse, je suis en plus. Néanmoins peut être que vous comprendrez la différence entre le mensonge qui blesse et de celui qui nous aide à nous protéger. J'essaye de lui sourire sans vraiment bouger mes lèvres. Je ne voulais pas me montrer totalement impolie surtout qu'il devait connaitre ma façon d'agir.. « Tu peux y aller. Mais merci de t'être arrêté.. » Cette fois - ci, je le pensais sincèrement. C'est un visage que je connaissais que j'avais vu sortir de cette voiture et non un tueur en série. Je devrais sans doute avoir une deuxième chance et pourquoi pas une deuxième connaissance qui passe par là..
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Le meilleur moyen de réaliser l’impossible est de croire que c’est possible. • Perdita Empty
MessageSujet: Re: Le meilleur moyen de réaliser l’impossible est de croire que c’est possible. • Perdita Le meilleur moyen de réaliser l’impossible est de croire que c’est possible. • Perdita EmptyDim 6 Nov - 13:55

Même dans les heures les plus sombres persiste une lumière, une lumière essayant de nous éclairer, de nous guider jusqu'à elle, nous faisant nous sentir mieux, moins seul. La mienne possédait un prénom, elle s'appelait Perdita. Je me rappelle encore de notre rencontre, nous n'étions pas plus hauts que trois pommes et nous vivions dans l'une des plus belles villes du monde, New York. Elle habitait sur le palier d'en face et il avait fallu que je rassemble un immense courage pour aller lui parler. Ce ne fût pas une chose facile, mais je réussis et c'était à partir de ce moment que naquis une grande amitié, une amitié souvent ébranler, mais qui restera debout. Malheureusement elle se termina sur un drame, à la fois le pire jour de l'Amérique et celui de mon existence, le jour ou les plus célèbres jumelles du pays ont décidé de s'écrouler. Elle avait été là, toujours présente à mes côtés pour me réconforter, me prendre dans ses bras et me dire ce que j'avais besoin d'entendre. Nous n'étions encore que des enfants, mais les rudesses de la vie que nous avions subie nous avais fait grandir. Quelques jours plus tard je contemplai son visage pour la dernière fois et lui disait au revoir, ne pensant plus jamais la revoir, chose sur laquelle je me trompais, car quelques années plus tard la vie me donna la chance de pouvoir à nouveau la sentir aux creux de mes bras. Moi qui au fil des années m'était persuadé que cela avait été bel et bien des adieux, ce fût une délivrance. Nous pouvions enfin reconstituer notre duo gagnant, mais avec le temps vient les sentiments et je tombai très vite sous le charme de la jolie blonde. Nous avions réussi à construire notre petite intimité lorsque je fis surement la plus grosse erreur de ma vie, une erreur que je regrettais amèrement et que j'aurais bien voulu pouvoir effacer, mais c'était impossible. J'avais réussi à blesser la femme qui comptait le plus à mes yeux et c'était une chose qui m'était insupportable, le pire était qu'elle ne savait rien de tous ça, je n'avais jamais été très bon pour extérioriser mes sentiments et je n'avais pas réussi à lui dira tous ça, même si je pense que cela n'aurait rien changé. À présent elle ne souhaitait même plus me voir ni même m'adresser la parole, ce que je comprenais parfaitement, mais cela me rongeait de l'intérieur et j'aurais pu me vendre mon âme au diable juste pour pouvoir m'expliquer. Lui dire combien j'étais désolé, qu'elle était encore la seul à réellement compter à mes yeux, mais elle s'en foutait, tout ce qu'elle souhaitait c'était de me voir disparaitre. Bien sûr que ça me blessait, mais tout était de ma faute, c'est moi qui avait fait le con et j'en payais à présent les conséquences. Nous appartenions maintenant chacun a des vies différentes et nos chemins n'étaient plus appelé à se recroiser, sauf peut-être sur cette route déserte, c'était peut-être le temps de me racheter, même si je savais pertinemment que j'allais m'adresser à un mur, un mur qui ne voudrait absolument rien savoir.

Même si nous étions à présent séparer depuis quelques mois je n'arrivais pas à l'oublier, elle était toujours présente dans mon coeur et cela me faisait plus de mal qu'autre chose, car c'était bel et bien fini. Elle me manquait juste terriblement et chaque jour j'essayais de comprendre pourquoi j'avais fait une telle connerie, mais j'avais beau tourner et retourner la question dans tous les sens je ne trouvais aucune réponse. Maintenant la seul fois que j'arrivais à trouver le courage de lui adresser à nouveau la parole c'était dans mes rêves, c'est maintenant que je voudrais que le dicton, que mes rêves deviennent réalité, s'appliquent. En tout cas ce soir c'était bien la réalité qui me tombait dessus et cela faisait bien plus peur, mais je devais faire tout ce qui était en mon pouvoir pour me racheter un minimum, même si cela serait difficile. « Un dépanneur un jour férié et sur une route totalement déserte ? » C'est moi ou alors elle se foutait totalement de moi. Je savais très bien que ce qu'elle voulait c'était me voir remonter dans ma voiture et disparaitre à vive allure, mais j'avais du mal à me faire à l'idée de la laisser ici toute seule alors que n'importe qui pouvait passer. Bien sûr ce n'était plus une petite fille, mais elle restait une très jolie jeune femme sur le bord de la route. « Tu penses vraiment que je vais te croire ? » Je la connaissais et elle me connaissait, à partir de ce moment-là il était dur de se cacher des choses, surtout lorsque c'était gros comme une maison, elle n'avait jamais su me mentir, moi non plus d'ailleurs. C'est comme ça qu'elle avait découvert le poteau rose, cette soirée où j'avais trop bu et ou tout avait dérapé, me réveillant le lendemain dans le lit d'une autre. Je n'avais aucun souvenir de ce qui s'était passer, mais une chose était sûr, je l'avais trompé et ce dans tous les sens du terme. C'est donc depuis cette histoire que la nôtre s'est achevé, me laissant dans une détresse et un désarroi total. « Enfin si tu préfères rester seul sur cette route abandonnée, je vais m'en aller. » Tournant les talons j'entrepris de retourner à ma voiture, après tous c'était son choix et je ne pouvais l'en blâmer, même si je n'étais pas serein de la laisser seul ici c'était préférable pour nous deux, car si j'insistais pour rester je me ferais envoyer chier d'une autre manière que celle-ci. Me retournant une dernière fois je lui jetai. « J'espère pour toi qu'un psychopathe ne passera pas dans le coin. » Peut-être réagirai telle enfin à ces mots, même si j'en doutais un peu. Elle préférait peut-être cette solution à la mienne qui était de prendre ma voiture, voiture qu'elle connaissait pourtant très bien.
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Le meilleur moyen de réaliser l’impossible est de croire que c’est possible. • Perdita Empty
MessageSujet: Re: Le meilleur moyen de réaliser l’impossible est de croire que c’est possible. • Perdita Le meilleur moyen de réaliser l’impossible est de croire que c’est possible. • Perdita EmptyMer 9 Nov - 16:00




Je ne peux pas te dire de quoi il s'agit vraiment. Je peux seulement te dire l'effet que ça me fait et à présent, c’est comme une lame en acier dans mon artère. Je ne peux pas respirer mais je me bats encore tant que je le peux. Tant que le mal fait du bien, c’est comme si j’étais en plein vol, super défoncé à l’amour, ivre de haine..


    Lorsque ces phares s’éteignaient et que je pouvais remarquer la silhouette qu'avait le véhicule, je le reconnus directement. Cette voiture, cette coupe, cet homme, je connais tout de ce qui s'approchait de moi. La peine et l'amour. Julian n'est pas n'importe qui pour ma personne. Même si jour après jour, j'essaye de me forger en tête que notre éloignement est sans aucun doute la meilleure solution. Notre histoire ne date pas d'hier. Notre relation n'était pas juste éphémère et le poids des larmes qui s'étaient enfouies de mon regard, je ne l'avais pas oublié. Peut être, était ce mon erreur de vivre dans le passé.. Seulement, je ne pouvais pas faire comme si jamais rien ne s'était passé. C'était bien trop dur, bien trop irréel. Avec Julian, on se connaissait depuis toujours presque. Il était celui que je voyais le premier en allant à l'école, le dernier également que je saluais avant de rentrer de chez moi. Au fil du temps, il est devenu un repère, un ami à la hauteur de ce véritable mot. Notre relation s'est intensifié au point où nous sommes devenus inséparables. Il n'y avait rien pour nous éloigner l'un de l'autre. Nos différences, on en faisait une force. C'était comme ça, dans toute la logique des choses, il restait celui à qui je pouvais tout raconter sans me sentir gêner. Il était le seul qui pouvait venir à la maison et surtout le seul à savoir comment mes parents pouvaient être étouffants. J'étais leur seule et unique fille, enfin jusque il y a encore quelques mois. Avant que j'apprenne qu'une autre Da Pitruzzela existait et qu'elle était mon parfait reflet. Cette histoire n'a pas aidé le contact que je pouvais entretenir avec mes parents. Car j'ai l'impression que lorsque Julian m'a serré pour la dernière fois dans ses bras, à New York, tout à changé. Je ne suis pas rancunière et assez égoïste pour déclarer que tout est de sa faute, loin de là. Des fois, les chemins prennent des directions qu'on n'avait pas imaginé et peut être qu'on ne souhaiterait pas mais cela arrive et on doit juste y faire face. Il avait le droit à sa voie, à sa chance dans tout ce qu'il voudrait et je n'aurais jamais voulu être le poids qui lui fasse regretté tout ça. Même si cette dernière fois, j'ai cru que je perdais une partie de moi - même. J'ai du renoncé à une amitié et continué d'avancer comme je l'avais toujours fait. Puis les choses se sont passés, le temps a fait ce qu'il avait à faire et jamais une seconde, je n'ai oublié. Il était un peu comme le double que je n'avais jamais eu. Il me comprenait sans que j'ai le besoin de m'expliquer en long et en large. Julian était mon évidence, cette amitié pour rien au monde que j'aurais échangé. Néanmoins, on dit souvent que les chemins ne se ressemblent pas et je le compris lorsque je croisais pour la première fois son regard à l'université. Combien il y avait de chance pour qu'on soit à nouveau réuni ? Je n'en ai pas la moindre idée mais elles devaient être très minimes. Sans hésiter, comme si rien n'avait changé, je me suis lancé à sa personne et l'enlaçant plus fort que jamais, j'ai versé cette larme. Le poids de ces années avaient beaucoup pesé et j'avais toujours manqué de ce pilier. Comme si on m'avait filé un morceau de bois alors que l'une de mes jambes était endommagée et qu'on m'avait dis, débrouille toi. Julian était tout ce qui m'aurait fallu pour ne pas tomber si bas, ces dernières années. Alors son regard, les traits de sa personne, sa folie mais aussi sa douceur, tout était devant moi. Je l'avais serré si fort que je pense peut être l'avoir étonné. Je ne suis pas démonstratrice de mes sentiments mais plutôt spectatrice de ceux, des autres. Sauf que cette fois là, je n'avais pas pu me contenir. Je ne pouvais pas caché plus longtemps le bien que ça me faisait de le retrouver et ainsi lui montrer qu'importe l'endroit, la distance, il avait toujours là, dans mon coeur..

    Cependant, on avait eu raison de notre amitié. On n'a pas mesuré les conséquences de ce qui pourrait se passer si on allait plus loin. L'envie, les sentiments ont grandi. Il était un parfait gentlemen et j'avais besoin de me sentir particulière pour quelqu'un. Il m'a aidé à avancer et j'ai retrouvé des sentiments enfouies en moi. A cet époque, c'était comme essentiel, comme normal de voir une flemme se rallumer en moi lorsque j'étais en sa compagnie. J'y étais attachée et après toutes ces années, impossible de le nier. On s'est donc lancé pour au final s'éviter. Je l'avais senti ce jour là quand il s'est approché, le regard contrarié et la mine décomposée. Je savais que quelque chose ne tournait pas rond et il ne me fallut pas longtemps pour l'apprendre. A ce niveau là, je pense que son honnêteté l'a gagné. Même si j'avais envie de m’effondrer devant lui, de lui crier dessous ou encore pire, l'étrangler. Au lieu de ça, je n'ai rien montré. Je lui ai juste dis que je ne voulais plus le voir, pas la peine d'appeler car je ne répondrais plus. Il avait eu sa chance et l'avait gâché. Sur le coup, je suis resté très froide d'esprit alors qu'à l'intérieur, c'était le véritable bordel. Même si aujourd'hui, j'étais sur cette autoroute et que ma voiture m'avait lâchée. J'avais dur à accepter que se soit lui qui se soit arrêté. Il n'avait rien à me devoir, pas besoin d'essayer de se racheter. Si c'était son plan, il pouvait déjà rentrer car je n'allais pas faire une croix sur le passé, sur la douleur qu'il a pu causé. Bien sûr, c'était dur à croire mon histoire.. Cependant le dépanneur était la première chose qui m'était venue en tête. « Tu penses vraiment que je vais te croire ? » Il n'était pas celui à qui on peut la faire à l'envers. Malgré le fait qu'il avait pu foirer sur notre relation. Il savait pertinemment qui je peux être et combien je peux être tétue et rancunière. Surtout qu'en mensonge, je ne suis pas douée et donc facilement repérable à dix kilomètres à la ronde. Seulement ce soir, c'était ma seule arme, mon seul pouvoir pour ne pas accepter la facilité et lui dire qu'il m'a sauvé la soirée. « C'est comme tu le sens mais je n'ai plus à rien à perdre aujourd'hui.. alors menteuse ou non, peu m'importe, tu sais. » Je lui avais répondu avec la distance qui s'était creusée entre nous au fil du temps où j'évitais de le croise, où j'évitais son regard et le fait de savoir s'il allait bien. Du jour au lendemain, c'est comme si nous étions de parfaits inconnus et même si ça me blessait, je ne pouvais pas revenir en arrière. Il avait goutté à cette autre fille. Il m'avait fait pleuré.. « Enfin si tu préfères rester seul sur cette route abandonnée, je vais m'en aller. J'espère pour toi qu'un psychopathe ne passera pas dans le coin. » Il cherchait à me faire flipper ou je rêve les yeux ouverts. Il s'imagine réellement quoi, que je vais le supplier de rester car je panique et que je risque d'y passer si un taré passe dans les parages. Il arrivait à semer le doute, je dois l'avouer que ce genre de situation n'était pas plaisante et que l'endroit faisait un peu film d'horreur où la fille de se fait kidnapper par un sadique. Seulement, je n'arrivais pas à le retenir, à lui dire ce qu'il y avait encore de gentil en moi à son égard. Car il n'y a pas que du mauvais dans notre relation. Peut être que j'ai du mal à y penser car la souffrance prend toujours les devants. Néanmoins, je n'oublie pas ce que l'on était à New York et ce qu'on a commencé à être à Berkeley. « Merci d'être passé. » ajoutais - je d'un ton ironique alors qu'il détournait ses talons. « Au fait si je viens à être portée disparue, tu pourras dire à mon cousin qu'il ne change rien. Au moins, tu auras le poids de ma dernière volonté. Tu me dois bien ça.. » avais - je laissé échappé plus discrètement et en le murmurant presque entre mes dents. Je sais que cette phrase n'avait pas eu lieu d'être et que je n'étais pas du genre à vouloir retourner le couteau dans la plaie. La blessure que j'avais en moi, c'était réouverte quand je suis tombée dans son regard et il y a des choses que je ne peux pas contrôler même si je le voudrais..
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Le meilleur moyen de réaliser l’impossible est de croire que c’est possible. • Perdita Empty
MessageSujet: Re: Le meilleur moyen de réaliser l’impossible est de croire que c’est possible. • Perdita Le meilleur moyen de réaliser l’impossible est de croire que c’est possible. • Perdita EmptySam 12 Nov - 23:08

Notre histoire était du passé, un passé que je regrettais, mais qui se trouvait à présent derrière moi. J'aurais pu donner énormément pour pouvoir y retourner, malheureusement c'était impossible et je devais faire avec. J'avais tous gâcher, c'était ma faute, ma faute si elle avait préféré tourner les talons ne préférant même pas m'affronter, trop blesser par ma tromperie. C'était donc normal que j'en subisse les conséquences, qu'à chaque fois que je l'apercevais le poids de la culpabilité retombe sur mes épaules, des épaules déjà trop charger et qui me faisait quelques fois plier. Elle me manquait terriblement, mais même si elle acceptait un jour de me pardonner plus rien ne serait comme avant et c'est surement ce que je regrettais le plus, car notre complicité avait été l'une des plus chose qu'il me soit arrivé dans ma vie. Elle était toujours présente au fond de mon cœur, le faisant quelques fois battre plus vite lorsque je repensais à elle. Comment avais-je pu détruire tous cela en une nuit ? Je cherchais encore la réponse. Nos chemins étaient à présent séparer, nous possédions deux vies bien distincte et totalement différente, mais jamais je ne l'oublierais, car bien que nous étions encore très jeunes, elle reste mon premier amour, un amour d'enfant, un amour sincère et véritable. Je l'avais serré un nombre incalculable de fois dans mes bras, lui susurrant des mots doux au creux de l'oreille et encore aujourd'hui cela me manquait terriblement, car elle me faisait ressentir des choses qu'aucune autre personne n'était capable de reproduire. Que pouvais-je bien faire à présent ? La laisser sur cette route, seul et sans défense, non il en était hors de question. Mais je n'allais également pas la trainée de force dans ma voiture, c'était à elle de faire son choix, elle était assez grande pour ça. Nous avions grandi à un palier l'un de l'autre, passant des moments inoubliables, des souvenirs qui resteraient graver très longtemps dans ma mémoire. Elle avait été celle qui me comprenait rien qu'en me jetant un regard, me consolant quand ça n'allait pas et je ne pouvais pas rester indifférent face à cela et elle non plus. Nous avions vécu une histoire ensemble, une histoire merveilleuse, digne d'un conte de fée, jusqu'au jour ou le prince charmant à déraper, mais ce n'était que la fin, le début lui restait intact. Depuis des pages avaient été tournés et je ne savais pas où elle en était, j'avançais peut-être sur un terrain miné, mais je ne pouvais pas rester la sans rien faire, personne n'aurait pu laisser une jolie blonde sur le bord de la route, surtout lorsqu'on était l'un de ses ex. « Tu n'as jamais réussi à me mentir, ce n'est pas maintenant que ça va commencer. » Moi non plus d'ailleurs et c'est en partis pour ça que l'on s'était séparé, j'avais été incapable de ne pas lui expliquer ce qui s'était passé aux cours de cette nuit, une des nuits que je regrettais le plus de ma vie. Nous avions toujours été francs envers l'un l'autre et cela avait un avantage comme un défaut, car ils nous avaient menés à notre rupture.

À vrai dire je n'avais pas trouvé d'autre choix que d'essayer de l'effrayer, car je savais qu'elle était loin d'être une courageuse, une forte tête oui, mais une peureuse. Enfin c'est ce que j'avais su, car au vu de sa réticence on aurait pu penser qu'elle préférait affronter un psychopathe que moi, ça en devenait quand même ridicule. D'accord j'avais fait une terrible erreur, une erreur qui m'avait coûté très cher et elle le savait pertinemment, maintenant s'entêter à rester assis la sur son capot à attendre qu'une voiture daigne passer c'était de la connerie. Perdita était maintenant comme un mur pour moi, quelque chose qui ne bouge pas et qui préfère vous ignorez, ok j'étais peut-être le roi des abrutis, mais de la à faire comme si je n'existais ne servais à rien. J'avais pris la peine de m'arrêter pour l'aider tout en sachant qu'elle ne voudrait rien savoir, mais que pouvais-je faire d'autre ? « Mais il n y a pas de quoi, ce fût un réel plaisir. » Et puis merde si elle souhaitait réellement rester seul sur cette route qu'elle le fasse, on avait passé l'âge des enfantillages. Concernant la seconde phrase qu'elle ne fît que susurrer je ne retins que la fin, après tous je ne le connaissais pas son cousin. Je savais pertinemment de quoi elle parlait, c'est pourquoi je fis volte face. « Arrête de dire des choses pareilles Perdi'. » Y a des choses auxquelles on ne pouvait pas résister, qui nous rendait plus faible, pour Superman c'était la cryptonite et pour moi c'était cette jolie blonde. Elle avait été pour moi ma copine, ma meilleure amie, ma muse et tous ça c'est des choses qui restent inoubliable, je n'arrivais pas à l'oublier, j'avais essayé, mais c'était impossible. Elle avait été écarté de ma vie bien trop longtemps et encore aujourd'hui c'était comme si un fossé nous séparait, mais il était tant de le combler. « Je ne te dois que des excuses et tu en as déjà eu des centaines. » Mais elle y était restée différente, préférant m'envoyer bouler que de m'affronter, des larmes j'en ai coulé, mais rien n'a changé. « Je sais très bien que j'ai fait la plus grosse connerie de ma vie et que tu m'en veux mais ce n'est pas en restant seul ici à attendre qu'arrive un tueur en série que tu me la fera payer. » Me dirigeant à nouveau vers elle j'effaçai la gêne qui s'était mise entre nous, je me le devais, car sinon cette histoire allait mal se finir. M'arrêtant à sa hauteur je ne pus la regarder dans les yeux, des yeux que j'avais pourtant tant de fois visité et ou la braise régnait à présent. Même si elle m'en voulait terriblement je ne souhaitais qu'une chose, la ramener chez elle saine et sauve pour avoir la conscience tranquille. « Maintenant si tu veux bien, laisse-moi te ramener. »
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MessageSujet: Re: Le meilleur moyen de réaliser l’impossible est de croire que c’est possible. • Perdita Le meilleur moyen de réaliser l’impossible est de croire que c’est possible. • Perdita EmptyMer 23 Nov - 13:50

    Parfois, même trop souvent, je m’avérais être la plus grande têtue qu'il puisse exister. Néanmoins, je ne pouvais pas faire une croix sur ce qui avait détruit notre relation. En plus d'avoir perdu un petit copain, j'avais perdu l'un de mes plus fidèles amis et je dois l'avouer c'est peut être pour cette raison que je lui en veux encore plus. Malgré le fait qu'il se soit trouvé dans le lit avec une autre et qu'aucune raison ne pourrait être valable.. A ce moment là, je n'avais personne sur qui me reposer et à qui parler. C'était bien trop dure d'en prononcer la moindre parole. Le sujet était bien trop fragile pour que je m'y risque et je ne souhaitais pas en parler à une personne qui pourrait éprouver de la peine à mon égard. Je ne suis pas la seule à qui ce genre d'histoire arrive. J'en ai bien conscience. Cependant, Julian aurait été la personne parfaite pour m'entendre, me plaindre de ce gars qui n'avait pas réalisé la chance que je lui laissais. Je l'aimais mais ses désirs masculins avaient pris les devants sur les sentiments qu'il pouvait éprouvé. La page, j'ai du la tourner. Une relation amoureuse, amicale à oublier. Ce n'était pas facile, pas une seconde, j'ai essayé de pardonner. Je dois bien l'avouer. La situation était bien trop compliquée pour que j'arrive à fermer les yeux sur ce dérapage de sa part. Alors, j'ai mis mes émotions de côté et j'ai continué. Je joue la forte alors qu'a l'interieur, je suis fragile comme de la porcelaine. Il le savait mieux que quiconque. Seulement la simple idée d'avoir une discussion ou des excuses ne me tentait pas. Cela allait servir à quoi ? Jamais nous retrouverions ce que nous avions pu vivre par le passé. Never. J'ai pris la distance qu'il fallait avec cette balle dans le pied. Car pour moi, c'était un réel inconvénient de continuer sans lui à mes côtés. Nous avions été si proches, si complices que jamais je n'aurais osé m'imaginer prendre une route que celle qu'on partageait. Bien sûr, il était parti pendant notre adolescence mais il n'en avait pas eu le choix. Cette cause ne nous avait pas empêcher de garder contact malgré les kilomètres qui pouvaient nous opposer. Certes, à l'époque notre relation a battu de l'aile. Mais lorsque nous nous sommes retrouvés, c'était plus qu'une évidence, c'était un besoin de survie d'être l'un avec l'autre. Comme on dit souvent même pour le meilleur et pour le pire. Sauf que le pire n'avait pas ce visage, l’infidélité, la tromperie, ce n'est vraiment pas ce que j'aurais imaginé de sa part. Julian est un garçon qui a des principes et du respect. Néanmoins, il reste un homme à part entière et qui parfois ne peut pas rester de marbre face à cette douce tentation qu'est la femme..

    A cet instant, la nuit était mon plus fidèle allié mais aussi ma plus grande crainte. Combien avais - je de chance pour tomber sur une connaissance ? Après tout, elles étaient moins grandes que de tomber sur un psychopathe ou un tueur en série. Pour une raison ou une autre, cela ne m'empêchait de l'envoyer sur les roses. En même temps, j'avais beaucoup de mal à me voir, le sourire large sur les lèvres et aller lui sauter au coup. Ce genre de situation ne se passe que dans les films. Comme : ils vivaient heureux et eurent beaucoup d'enfant. Mes fesses ! Les contes de fées ne sont pas ma tasses de thé et j'en ai fini de croire à toutes ses sottises. Après tout, je n'ai plus dix ans. Alors au moment où il comprit que je campais sur mes positions, il décida de s'en aller. A la fois soulagée et inquiète, j'essaie de le retenir un peu plus et ce à ma façon. Juste le temps qu'une autre personne croise ma route et que je n'aie pas fait face en solitaire à un parfait inconnu. Alors pour se faire, j'avais utilisé mon côté dramatique et cela semblait marcher quand je l'entendis s'arrêter de marcher et ajouter quelques mots. Voilà, il ne manquait donc plus que ça. Des excuses ? Monsieur en avait donné des centaines. C'était hallucinant, étant donné que je n'avais pas passé mon temps à les compter. « Il y en a donc eu un sacré paquet d'excuse. Mais désolé de te le faire remarquer, aucune n'était valable comparé à la blessure que tu m'as causé. » Va s'y mange toi ça, monsieur qui croit que seules les excuses suffisent. A cet instant précis, j'avais qu'une envie m'arracher les oreilles pour ne plus jamais entendre ce genre de propos. Sérieusement, c'était donc tout ce qu'il avait à dire. D'accord, je vivais peut être trop souvent en regardant derrière mon épaule. J'en étais bien consciente. En même temps, le passé est une chose qui nous colle à la peau pendant un sacré bout de temps et encore plus longtemps quand les souvenirs sont douloureux. « Je crois que jamais, je ne pourrais te faire payer ce que tu as pu me faire.. » Cette phrase était sortie si naturellement que moi - même, je me demandais le sens réel que j'avais souhaité lui donner. Il y a d'abord, le fait que je ne lui ferais jamais payé car la porté de son action est bien trop grande pour que je me rabaisse à cette hauteur. D'une autre part, il y a le fait que je ne puisse jamais lui rendre la monnaie de sa poche. Julian reste malgré tout quelqu'un qui a toujours compté pour moi et même si aujourd'hui, je sais qu'il n'aura jamais plus ma confiance, je ne trouve aucune raison de lui en vouloir pendant une éternité. Sans mot, je levais mon visage vers le sien. Détournant son regard, je me demandais quand était la dernière fois où je m'étais laissée emporté dans le sien.. Ne voulant donc pas rendre les choses plus difficiles. J'allais capituler. Il le fallait. Sinon, je n'avais aucune idée du temps que j'allais passer encore sur cette bande d'arrêt, en seule compagnie avec mon véhicule. Il fallait bien se rendre à l'évidence. Ce soir, Julian était ma seule porte de sortie.. « Ok, on rentre. » Mes pieds devaient être congelés avec le temps que j'avais passé à attendre sur le capot de ma voiture. La colère que j'avais pu ressentir en voyant le jeune homme s'approcher, n'avait fait que masquer la froideur de la nuit que je venais tout à coup de retrouver lorsque je décidais de placer un pied devant l'autre.. Dès lors je m'assurais de fermer mon véhicule et de prendre mes papiers avant de rejoindre celui de Julian. Fini l'attente, j'allais rentrer.
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MessageSujet: Re: Le meilleur moyen de réaliser l’impossible est de croire que c’est possible. • Perdita Le meilleur moyen de réaliser l’impossible est de croire que c’est possible. • Perdita EmptyDim 27 Nov - 19:59

Je n'avais aucune idée du pourquoi je m'attachais tant à elle, mais bizarrement je n'arrivais pas à décrocher. Etait-se peut-être parce que nous avions vécu des choses à la fois exceptionnelles et inoubliables, je n'en savais absolument rien. Par contre une chose était sûr, elle me manquait terriblement et je ne pouvais que m'en blâmer étant donné que tout était ma faute, je n'avais pas souvent merdé, mais une seul fois avait suffit pour l'extirper de mes bras. J'arrivais encore à sentir son parfum, ce doux mélange de rose et de violette ; ainsi que la douceur de sa peau contre la mienne, elle serait présente à jamais dans mon coeur et c'était qu'il y avait de plus difficile à avaler. La revoir à nouveau sur cette route déserte faisait remonter la nostalgie du passé, de ces moments que l'on avait vécus ensemble et qui resterait à jamais graver. Je me rappelais de notre première rencontre comme si c'était hier, à l'époque nous n'étions encore pas plus haut que trois pommes et je venais tous juste d'emménager à New York, elle avait été ma première rencontre. Cela c'était passé sur le palier de notre étage respectif et à la seconde où je l'aperçu j'étais déjà tombé sous le charme de ses jolies boucles blondes et de son grand sourire. Dès lors nous sommes devenus inséparable, quand tu en apercevais un l'autre n'était pas loin et me rappeler de ces moments me faisaient un bien fou. Je savais pertinemment qu'à présent plus rien ne serait comme avant et que le responsable n'était autre que moi, mais j'avais besoin de me souvenir de ces petites choses, car sinon je ressentais comme un vide, un terrible vide qui ne demandait qu'à m'aspirer. Perdita avait été la plus belle étoile de mon univers, éclairant les ténèbres aux quelles j'avais dû faire face et me guidant de par sa lumière au travers des obstacles de la vie. Je l'avais aimé de tout mon coeur et c'était toujours le cas, malheureusement mes instincts masculins et l'alcool m'avait rattrapé, me faisait faire ce qui était sou doute la plus grosse connerie de ma vie. Je ne pouvais même pas lui en vouloir de me détester, car c'était tout à fait normal, j'aurais seulement aimé qu'elle puisse me donner une seconde chance, mais c'était une chose que je savais inconcevable. Lorsque je l'avais aperçu devant cette porte avec quinze ans de moins je m'étais dit qu'elle serait la femme de ma vie, qu'elle serait à jamais à mes côtés, mais je m'étais trompé, car entre temps j'avais merdé. Je crois qu'à présent plus jamais je ne pourrais aimer une femme comme je l'ai aimé, sans était ma faute, mais la voir tourner les talons sans broncher avait été encore plus dur. J'aurais encore préféré qu'elle vienne m'en mettre une, voir même qu'elle frappe chaque parcelle de mon corps pour se venger, mais non elle avait choisie le silence et c'est quelque chose d'encore plus dur, surtout dur à surmonter.

« Peut-être me l'as-tu déjà fait payer. » Des mots que j'avais lancés sans même pouvoir les rattraper. Je venais de lui avouer en une seule phrase tout ce que j'avais sur le coeur, peut-être ne le comprendrait t'elle pas, mais si c'était le cas alors j'étais foutu. Ces quelques mots voulaient simplement dire qu'elle me l'avait fait payer de par son absence, son silence et surtout son mépris. La jolie jeune fille que j'avais connue c'était transformé en véritable diablesse à mon encontre, préférant faire comme si je n'existais plus, ne m'adressant même plus un simple regard, me mentant même lorsque je lui posais une question, elle n'était plus la Perdita que j'avais aimé et ça me faisait terriblement mal. En ce moment j'aurais préféré me trouver de l'autre côté du pays, quelque part dans une forêt de la côte est ou personne ne viendrait me faire chier. Malheureusement c'était tous le contraire et je devais faire face et non m'enfuir, je savais qu'en m'arrêtant ici je serais accabler de reproche et foudroyer du regard, mais j'avais quand même décidé de couper le contact. « Ok alors en voiture ! » Désignant ma vieille Ford par la même occasion je repris de retourner vers elle, prêt à rentrer à San Francisco, dans moins d'une demie heure, la jolie blonde serait de nouveau dans son joli lit douillet dans lequel j'avais déjà couché d'ailleurs. En ce soir la nuit était particulièrement calme, la lune c'était caché derrière un monticule de nuage et ne brillait que très peu. Il est vrai que rester tous seul ici ne m'aurait pas enchanté plus que ça, heureusement que j'étais passé par là, sinon elle était bonne pour passer la nuit dans sa voiture. Une fois la jolie passagère montée et la porte claquée, j'allumai le contact, mais manque de bol le moteur refusait de vrombir, c'était autour de ma voiture de faire ses caprices et de ne pas vouloir démarrer. C'était notre soirée. Sur combien de chance avions nous que nos chemins se recroisent et que nos voitures rendent l'âme un même soir, je pense qu'il n y en avait aucune. Réessayant à mainte reprise de remettre le contact celui-ci refusait de s'allumer, s'en était fini de ma caisse. « Je tiens quand même à te dire que je ne te fais pas le coup de la panne. » J'aurais encore préféré, car ça voudrait dire qu'on finirait par repartir, la nous étions condamné à passer la nuit ici. « On dirait bien qu'elle à également décidé de rendre l'âme, désolé. » Je ne sais pas s'il pouvait arriver quelque chose de pire, peut-être un psychopathe. « Et bien nous voilà bloqué jusqu'au lever du jour. » C'était l'affligeant constat que je venais de faire, il faudrait que l'on patiente jusqu'au petit matin ou alors qu'on est une terrible chance pour qu'une voiture décide de passer par ce coin pommé. « Tu penses pas que l'on devrait en profiter pour discuter ? » Plongeant mon regard dans le siens, si je m'étais écouté rien qu'une seconde je l'aurais embrassé, mais je me retins étant donné que c'était assez déplacé.
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MessageSujet: Re: Le meilleur moyen de réaliser l’impossible est de croire que c’est possible. • Perdita Le meilleur moyen de réaliser l’impossible est de croire que c’est possible. • Perdita EmptyMar 13 Déc - 15:11

    Il y a des choses qui ne s'expliquent pas, des situations qu'on aimerait oublier et certaines garder à jamais. Seulement, les sentiments peuvent se réveiller et d'autres s'éteindre au fil des années.. Il n'y a pas d'explication à tout ça, juste les événements d'une vie. Avec Julian, je ne pouvais pas le nier, nous n'étions plus ce que nous avons été par le passé. Ces deux mômes qui étaient toujours fourré l'un avec l'autre. On était indissociable, inséparable. Il n'y avait pas d'explication à notre relation. Un ami de palier, un confident, un double sur qui compter et avant tout un homme en qui avoir confiance. Au fil de notre montée commune, côte à côte, il était toujours celui sur qui je pouvais compter et me retourner. Une certaine complicité avait vu le jour et on ne pouvait pas nier que de réels sentiments nous avaient contaminés. Une évidence qui nous a très vite rattrapé, je l'avoue. Julian avait tout ce qu'il fallait pour me faire oublier la douleur que je pouvais ressentir par rapport à l'absence de Matthew. Il était le seul à pouvoir me comprendre et cela sans me juger. Cela m'apportait beaucoup et je pouvais passer à une nouvelle histoire.. Me dire que quelqu'un d'autre avait le pouvoir de m'aimer, de m'apprécier telle que je suis. Je me suis ouverte à nouveau à ses côtés. Il en fallut son temps mais j'ai fini par profiter des instants partagés. J'ai réussi à dire je t'aime à cet homme. En toute sincérité, j'ai toujours été moi - même près de lui.. Lorsque je le vois à l’heure actuelle, je ne pouvais pas me voiler la face et faire comme s’il n’avait aucune importance. Loin de moi cette idée, même si mon envie la plus forte est de me montrer indestructible. Il était peut être l’une des seules personnes à savoir mon double jeu. A connaitre l’existence de cette carapace que je cache aux yeux du monde pour ma survie et pour ne plus faire face à certaines douleurs. Jamais je n’oublierai, jamais je ne ferais une croix sur ce que l’on a pu partager. Malgré son erreur, je garde en moi les instants de pur bonheur. Je ne ferais pas comme si son erreur n’avait pas été commise. C’est chose impossible, j’ai envie de dire.. Mais pour passer au - dessus de tout ceci, j’essaye de regarder vers l’avant. Sauf que le destin se joue de moi, en le plaçant sur mon chemin. Ce soir, je dois avouer que la guerre m’aurait bien tenté et c’est sans doute pour cette raison que je n’hésitais pas à le remballer. Cependant, je dois l’avouer, je n’étais pas des plus rassurées. J’avais choisi alors de lui remettre la faute sur le dos, au cas où il penserait vraiment m’abandonner sur ce bas-côté de la route et que je venais à croiser la mauvaise personne au mauvais moment. Lorsqu’il était venu à ma portée, je n’avais eu qu’une envie, le prendre dans mes bras. Il y a des choses comme celle – ci que je retiens car elles n’ont pas de place pour la nouvelle relation qu’on a entamée. Même si ça n’en est pas vraiment une, on gardait des avant - goûts du passé. Je ne souhaitais pas tourner la page que j’avais si longtemps écris près de lui. Que ce soit d’hier ou de demain, je ne pouvais pas oublier l’ami qu’il avait été. Certes, de l’eau était passée sous les ponts et on était loin de notre époque du bac à sable où on s’échangeait nos jouets. Néanmoins, on ne tire jamais un trait sur de tels sentiments, sur une histoire qui nous tiendra toujours à cœur qu’importe l’endroit où nous sommes. A chaque étoile que je regarde, c’est le regard de Julian que je retrouve.

    Lorsqu’il murmura ses paroles, je réalisais qu’il y avait bien des choses que j’avais dites et me rendis compte que je n’avais peut être pas mesuré ma vengeance. Il y a un temps pour tout. Je pense qu’il serait sage que je tourne cette saleté de page qui ne m’aide en rien, hormis à me rappeler cette douleur que j’ai connu. Cette fois où il s’est laissé tenter par une autre, cette fois de trop mais qu’on ne peut pas contourner. « Tout dépend de quel côté, tu te mets. Du mien ou du tien. J’aurais voulu savoir à cette époque ce que tu aurais ressenti si j’avais fait ce pas de travers. » Je n’y allais pas par quatre chemins même si j’avais accepté de le suivre. Ma pulsion était plus forte que tout. Je réagissais au quart de tour et à peine prononcé, je me disais que j’aurais dû mesurer mes paroles. Tout en montant en voiture, je décidais de me rassurer et de me retrouver. Je ne suis pas cette fille méchante et sans cœur qu’il voit face à lui. J’étais loin de m’attendre à le voir s’arrêter par cette nuit sombre et encore moins, lorsque son moteur se mit à broyer du vent. Je me disais que je commençais à rêver. Ce n’était pas possible. Nos chemins se croisent et voici que le destin décide de nous tenir attacher l’un à l’autre. Sa réflexion me faisait sentir encore plus hors de moi. Je n’osais pas m’imaginer s’il le faisait réellement exprès, j’aurais eu comme seule envie de lui écraser le visage contre le volent. Sauf que je ne suis pas une sans cœur et que je n’aurais pas osé toucher son visage angélique, si beau et si parfait. Plus sérieusement, j’essayais de garder mon calme. C’est là qu’il me sortait la phrase que je n’aurais jamais voulu entendre. Du moins, c’est ce que je prétendais. « Discuter de quoi ? Tu crois que c’est vraiment le moment.. Je pourrais être tentée de t’assommer et de t’abandonner là, juste sur le côté de la route. » Je ne souriais pas. Je n’en avais simplement pas envie et pour continuer sur cette voie, j’évitais le regard de Julian. Simplement car je ne suis pas insensible à son charme et ça me rappelle bien trop d’émotions. Il n’y a pas d’explication. Malgré la douleur que j’ai pu ressentir. Je sais qui il peut être et surtout combien il fut important. Il l’est toujours. C’est juste que j’ai beaucoup de mal à me l’avouer et surtout à réaliser. On a eu notre chance et je pense qu’elle est passée. Néanmoins, j’aurais toujours du mal à l’imaginer avec une autre. Mon côté protectrice. Je n’aimerais jamais savoir qu’il est tombé sur une femme mais qu’elle ne lui apporte pas ce qu’il attend. Il mérite tellement. Même si personnellement, je ne pense plus être celle qu’il lui faut. Il y a une rayure dans notre disque. Dans un élan de sentiments, quand j’entends cette musique passer sur les ondes, je réalise que le temps fille à une vitesse grand V et que personne n’est à l’abri. « Je suis désolé. Je ne devrais pas me donner ce rôle et encore moins avec toi. » Il sait qui je suis réellement. Pas besoin de jouer un rôle, il saura toujours la fille que je suis à l’intérieur. Pas besoin de masque, il lit en moi comme dans un livre ouvert.
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MessageSujet: Re: Le meilleur moyen de réaliser l’impossible est de croire que c’est possible. • Perdita Le meilleur moyen de réaliser l’impossible est de croire que c’est possible. • Perdita EmptyMer 21 Déc - 20:07

Elle aurait pu devenir la femme de ma vie, celle avec qui j'aurais contemplé une décennie, tout au long de la nuit. Je l'avais tant aimé qu'à présent la regardé me rendait terriblement triste, si je m'étais écouté je lui aurais décoché un baiser. Malheureusement c'était quelque chose d'impossible, car nous vivions à présent à des années lumières l'un de l'autre, pas physiquement étant donné que nous fréquentions la même université, mais moralement. Elle avait été la première à ravir mon cœur, à déposer ses lèvres contre les miennes, à l'époque ce n'était qu'un jeu étant donné que nous n'étions encore que des enfants, mais je pouvais encore sentir ce doux contact que j'avais tant apprécié. Bizarrement alors que tout allais merveilleusement bien dans ma vie ces derniers temps, j'aurais pu tout abandonner pour remonter le temps et évité l'erreur qui m'avait fait la perdre. Je ne souhaitais qu'une chose la retrouver, l'enlacer. Certaine fois le cœur à ses raisons que la raison ne connait point. La nostalgie c'était emparé de moi et je ne souhaitais pas la voir disparaitre, car elle me faisait du bien, me permettait de m'évader au-delà de ce ciel obscur qui ne laissait présager rien de bon. La dernière fois que je m'étais trouvé enfermé quelque part en compagnie de Perdita elle avait tourné les talons et avait disparu de ma vie. J'étais tirailler entre le plaisir et la peur à présent, j'étais content de la sentir à nouveau près de moi, mais cela pouvait paraitre également effrayant, car je ne savais absolument pas ce qu'elle pouvait penser. Il y a des semaines j'aurais rêvé qu'une telle situation ceux présente, à présent je la redoutais. Si de l'eau n'avait pas coulé sous les ponts depuis notre rupture je me serais battu pour la reconquérir, j'aurais été prêt à tous les sacrifices possibles pour pouvoir à nouveaux la serrer au creux de mes bras, malheureusement la vie que je menais ne me le permettait pas. Souvent ce qui refuse de se battre on juste peur des conséquences de leurs actes et je dois bien avouer que c'est ce que je ressentais. Je possédais à présent ma propre vie, la même ou Perdita en avait été exempté, si elle décidait de la réintégrer cela serait un véritable chamboulement, renversant absolument tous sur son chemin, ce n'était pas possible, infaisable. Enfin c'est ce que me disait mon cerveau, car mon cœur lui était en total contradiction, lui ne voyait qu'une chose, l'amour que je portais à la jolie blonde qui se trouvait à ma droite. C'est dingue combien les sentiments peuvent rester enfui profondément pour ensuite ressurgir des mois après, j'en avais encore beaucoup à apprendre. Ce que je savais déjà c'était que je ne contrôlais absolument plus rien, cette soirée prenait une tournure indésirable, si ça ne finissait pas en règlement de compte, j'étais un homme chanceux. Je savais que j'avais mal agis, que j'avais totalement merdé et je m'en mordais les doigts tous les jours, chaque heure, chaque minute, chaque seconde. Je l'avais tant aimé qu'à présent l'abandonner était quelque chose d'inimaginable, c'était peut-être quelque de fou, voir de totalement impossible, mais c'était comme et pas autrement, elle avait été mon premier grand amour et elle le restera à jamais. Je ne pouvais oublier notre passé commun et je savais qu'elle pensait pareil, d'accord plus rien ne sera jamais comme avant, mais le futur peu toujours être encore meilleur, il ne faut jamais baisser les bras la vie te sourira.

D'accord j'avais surement fait la plus grosse erreur de ma vie en couchant avec une fille qui n'avait cessé de remplir mon verre toute la nuit, histoire d'assez m'abrutir pour coucher avec mais Perdita me l'avait surement fait payer au centuple avec toutes ses remarques et ses sarcasmes. Si je ne l'avais pas tant déçu je ne me serais sans doute pas laissé faire, mais cela avait été moi le méchant à la base, alors je me devais de ne pas contre attaquer et de la laisser gentiment déverser son venin. « J'aurais surement tous casser et serais partis fracasser la tête du mec avec qui t'aurais couché. » C'était surement une réaction des plus humaines, l'une des plus communes. Mais nous n'avions pas été dans ce cas et le fautif dans l'histoire c'était moi. « Mais je t'aimais tellement que j'aurais attendu d'entendre tes explications, mais toi c'est cette chance que tu ne m'as pas donnée. » Peut-être m'aurait-elle quand même quitté, mais j'aurais pu me défendre, lui expliquer ce qui s'était réellement passé, que cette fille qui m'avait soûlé je n'en avais absolument rien à foutre, que la seule qui comptait à mes yeux, c'était elle, aucune autre ne lui arrivait à la cheville. Elle avait préféré se retirer sans dire un mot, disparaissant de ma vie par la même occasion, j'en avais souffert, le vide que j'avais ressentit était toujours présent et rien ni personne ne pourrait le boucher, sauf peut-être celle qui l'avait causé. « T'en serais incapable, je ne dis pas que tu ne le souhaites pas, mais tu manques un peu de muscle. » Un sourire railleur sur le visage c'était la seule chose que j'avais pu répondre. Je ne savais absolument pas du tous ce dont à quoi elle pensait et à vrai dire cela m'effrayait un peu, car à première vu c'était à des délires psychopathe. « Et puis même si tu y arrivais, comment tu comptes rentrer, on est bloqué ici je te rappelle. » Chose particulièrement chiante, car ça voudrait dire que l'on devrait attendre le lever du jour avant de pouvoir se faire ramener à San Francisco. Ils ne nous restaient donc plus qu'à passer la nuit dans ma voiture. Si nous avions encore été ensemble j'aurais trouvé ça à la fois drôle et excitant, mais à présent c'était plus une épreuve à surmonter, une épreuve que je n'étais pas sur de remporter. J'avais beau la connaitre sur le bout des doigts, elle était toujours pleine de surprise et ça depuis notre première rencontre, elle était comme ça et je l'avais aimé telle quelle. J'avais l'impression que mes sentiments allaient être mis à rude épreuve cette nuit, par contre je ne savais pas de quelle manière. « T'en fais pas, je pense assez bien te connaitre pour savoir que la moitié de ce que tu dis, tu ne le penses pas. Par contre l'autre moitié ... » Elle le pensait, mais je préférais laisser ma phrase en suspend, elle le comprendrait d'elle-même. Tournant pour la première fois la tête depuis son entrée dans la voiture, je ne pus m'empêcher de retomber tête la première dans ses magnifiques yeux verts, elle était toujours aussi belle et j'avais l'impression de ne l'avoir jamais quitté. « Je voudrais que tu saches que tu n'étais que la seule qui comptait à mes yeux. Je t'ai trompé, mais je ne savais plus du tout ce que je faisais à ce moment là, je suis sincèrement désolé Perdita et bien que cette histoire nous est séparée, une partie de mon cœur t'appartiendras toujours. » Ce n'était pas une déclaration d'amour, c'était juste ce que je n'avais pas eu l'occasion de lui dire des mois auparavant, mais c'était à présent chose faite.
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