the great escape
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darkest night. (isay)

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MessageSujet: darkest night. (isay) darkest night. (isay) EmptyJeu 10 Sep - 22:22

Ce matin, contrairement aux précédents, le réveil n'avait pas sonné pour elle. Ses paupillères avaient papillonné pendant quelques instants, avant que le corps chaud de son petit-ami ne bouge et ne s'éloigne du sien pour faire taire la sonnerie stridente qui perturbait le calme de l'appartement. Il était revenu vers elle pour déposer un baiser dans ses cheveux, et s'était levé pour se préparer, le plus silencieusement possible. Valentina s'était retournée, avait remonté le drap sur son corps, et n'avait pas tardé à se rendormir. Faire des grasses matinées ne lui arrivait plus si souvent, après tout. Et en ce jour si spécial, elle n'avait absolument aucun scrupule à profiter de ce répit bienfaiteur. Il ne serait, de toute façon, que de trop courte durée.

Cette journée là, elle était pour elle. Elle avait tout prévu pour passer la journée la plus douce et paisible : grasse matinée, un peu de shopping pour se trouver une tenue pour le soir, une séance acupuncture pour la détente, et deux heures de massage pour couronner le tout. Isay l'avait prévenue qu'ils sortiraient ensemble pour son anniversaire, et elle ne pouvait s'empêcher de penser que cette sortie en amoureux concluerait de la plus belle façon qui soit cette journée parfaite. Valentina fêtait aujourd'hui son vingt-cinquième anniversaire – un quart de siècle, n'avait pas manqué de lui rappeler son père la veille au téléphone. Qui aime bien châtie bien parait-il, mais Valentina n'avait que moyennement goûté à la plaisanterie. Cet âge là lui semblait être un cap à passer, et l'heure d'un premier bilan. Vie sentimentale ? Plutôt réussie, si on oubliait les derniers chahuts provoqués par Juliet. Les études ? Terminées, avec les félicitations du jury. Vie professionnelle ? En bonne voie, même si on pouvait espérer mieux. Les projets ? C'était surtout là que ça pêchait. À l'orée de sa vie d'adulte, Valentina restait dans le flou – sur tous les points. Elle avait toujours su que tôt ou tard, elle retournerait en Suède pour accomplir ses envies, et succéder à son père. Était-ce le moment ? Peut-être. Mais elle refusait d'imposer ça à Isay, alors qu'il était toujours étudiant. Elle refusait d'ailleurs de mettre un terme à sa relation amoureuse, quitte à retarder ses ambitions grandissantes. Mais qu'en était-il d'Isay ? Il l'aimait, il le lui avait dit et répété à de nombreuses reprises. Elle n'en doutait plus, désormais. Il était resté à ses côtés, malgré les crises et les difficultés ; mieux encore, il lui avait offert une place de choix dans sa vie, en lui proposant d'emménager avec lui. Ça n'était pas rien, elle le savait. Ensemble, ils s'étaient battus. Ils avaient surmonté le plus difficile, et la pire des peurs : l'incertitude. Ils avaient fait face aux éléments extérieurs qui n'avaient eu qu'une vocation : les détruire. Juliet avait été balayée du paysage, parce que le Lindgren avait su se montrer à la fois ferme et rassurant. Une véritable victoire, pour ces deux têtes brûlées au caractère bien trempé. S'aimer était une chose ; être capable de conjuguer la vie à deux en était une autre. Ils avaient eu droit à un avant-goût en Croatie – un fiasco sans nom. Quelques années plus tard, la maturité et l'assurance en plus, plus rien ne pouvait leur résister. Et aujourd'hui, en ce jour si particulier, Valentina eut une pensée surprenante, une certitude qu'elle n'avait jamais eu auparavant : elle était prête à lui donner plus. Beaucoup, beaucoup plus. Mais en aucun cas, elle ne voulait qu'Isay se sente contraint. Elle ne voulait pas lui mettre la pression, et encore moins lui poser un ultimatum. Elle oserait peut-être évoquer l'idée ce soir au dîner, mais attendrait patiemment que l'idée fasse son chemin dans l'esprit du Russo-Suédois.

Elle avait eu une journée idyllique. Une journée au cours de laquelle elle n'avait pas eu à se préoccuper des dossiers urgents, des traductions en attente, de ses homologues suédois qui attendaient des signatures et papiers dans la minute. Elle avait momentanément oublié tout cela, et s'était laissée aller à des réconforts bien plus subtiles et superficiels. Sans pression, sans avoir l'oeil rivé sur sa montre pour s'assurer que tout serait fait en temps et en heure. Parfaitement détendue, elle était rentrée à l'appartement en fin d'après-midi pour se préparer. Elle avait enfilé une robe aux motifs floraux, des escarpins blancs aux reflets mordorés et avait pris le temps se boucler légèrement les cheveux. Un trait de crayon sous les yeux, un peu de gloss, une touche de fond de teint, et elle était prête à partir. Elle regarda sa montre, et eut un petit sourire victorieux en constatant que pour une fois, elle serait au rendez-vous à l'heure prévue – à savoir dix-neuf heures trente au Carrousel du Golden Gate Park. L'esprit léger, elle se mit en chemin. Lorsqu'elle arriva, il était déjà là. Elle eut tout le loisir de l'observer et une fois de plus, son charme de brun ténébreux lui sauta aux yeux. La mèche rebelle, l'air à la fois nonchalant et inaccessible, et regard de braise : il aurait pu faire fondre n'importe quelle reine des glaces – et elle en était elle-même l'exemple flagrant. « Le mec le plus canon de San Francisco m'a donné rendez-vous ici. Tu ne l'aurais pas vu passer ? » Qu'elle demanda, taquine, une fois arrivée à sa hauteur. Elle passa un bras possessif autour du cou d'Isay et, plutôt que d'attendre sa réponse, préféra déposer chastement ses lèvres sur les siennes. « Tu vas bien ? » Questionna-t-elle, avant de faire glisser sa main au creux de celle de son petit-ami. Sa place légitime, qu'elle songea avec bonheur et fierté.


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Cameron Eynsford
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Cameron Eynsford
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MessageSujet: Re: darkest night. (isay) darkest night. (isay) EmptyJeu 17 Sep - 12:18

You have no idea who you’re dealing with.
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Le réveil strident arrache Isay d'un sommeil plus que réparateur. Il grogne un coup parce qu'Isay, il n'est définitivement pas du matin. Surtout lorsqu'il aperçoit une jolie blonde endormie à ses côtés. Il crèvait d'envie de ne pas aller bosser, de rester au lit avec Valentina toute la journée, de lui faire l'amour, de la garder dans ses bras durant ses heures dans bouger. Il avait envie de rester près d'elle le jour de son anniversaire. Première fois qu'ils le fêtaient ensemble depuis… des années, et Isay comptait bien en faire un jour particulier. Mais pour cela, il ne pouvait pas se permettre de rester au lit avec elle. Même si… même si franchement, il hésite durant quelques secondes avant de l'embrasser doucement et de quitter les draps soyeux. S'il s'agissait juste d'une journée banale de cours, il aurait tout envoyer péter, mais malheureusement, avec son premier vernissage prévu pour la semaine prochaine, il ne pouvait pas se permettre de rater une seule journée de boulot. Il était conscient que cette soirée pouvait s'avérer être celle de sa carrière, qu'une grosse pointure de la photo pouvait le repérer ce soir-là et qu'il fallait qu'il mette tout en œuvre pour que ce vernissage soit une réussite. Isay se lève et file sous la douche, qui achèvera de le réveiller pleinement. Café en main après avoir enfilé un jean et un polo, le jeune homme jette un coup d'oeil à son appareil photo et aux clichés qu'il a pris pendant leurs vacances. Certains sont privés, sur lesquels on les voit plus amoureux que jamais et d'autres vont pouvoir être exposés au vernissage, après quelques retouches nécessaires. Après avoir pris es clés de voiture, Isay s'éclipse. (…). La journée a été longue. Isay a juste eu le temps de rentrer à l'appartement pour prendre une rapide douche avant de repartir au lieu de rendez-vous qu'il avait donné à Valentina. Il avait passé la journée sur ses clichés, à tous les retoucher un par un, à les faire valider par son professeur référent, à discuter avec lui du meilleur choix pour sa soirée. Il s'était accordé une seule demi-heure de pause le midi, qu'il avait passé au téléphone, à négocier avec le meilleur restaurant de la ville pour qu'il leur réserve une table. La bataille avait été dure, le délai pour ce genre d'endroit s'établissant à minimum trois semaines. Mais à coups de chantages et de persuasion, l'homme au bout du fil avait fini par céder et le Lindgren avait pu raccroché avec la certitude d'avoir un endroit où emmener Valentina ce soir. Il avait voulu s'y prendre plut tôt, mais la somme de travail qui l'avait retrouvée à son retour de vacances ne lui avait laissé aucun répit. Le russo-suédois arrive au lieu de rendez-vous avec quelques minutes d'avance. Il joue un peu sur son téléphone avant de lever les yeux sur la silhouette de sa petite amie qui arrivait. Plus resplendissante que jamais. Un sourire fier s'affiche sur son visage. Fier de partager sa vie, son quotidien avec cette fille. Fier d'avoir traversé tant d'épreuves avec elle et d'en être ressortis toujours plus forts. Fier d'être le copain de cette fille là. N'importe quel homme l'envierait. Il les voit bien les regards jaloux de ces types se retournant sans cesse sur leur passage. Et Isay ne loupe jamais une occasion de lancer un sourire sarcastique à quiconque regardant avec insistance sa petite amie. Hé oui, elle n'est qu'à lui, c'est si triste. Ou pas. « Ah ouais ? Montre moi qui c'est que je lui pète la gueule » riposte-t-il, en passant ses bras autour de la taille de sa petite amie, pour la tirer un peu plus contre lui. Il se délecte du léger baiser que lui offre Valentina. Il l'a attendu toute la journée. Ce moment de tendresse qui efface toute trace de fatigue, d'épuisement ou de lassitude face à cette journée écoulée. « Journée épuisante mais ça va. Et toi ? ». Isay se doute bien que la journée de la jeune femme s'est déroulée mieux que la sienne et qu'elle a du pleinement profiter de ses moments cocoonings. Et de sa grasse matinée aussi, qu'Isay lui envie bien. « Par contre tu viens, j'ai réservé une table et on est déjà un peu en retard ». Main dans la sienne, il l'entraîne vers ladite adresse. Restaurant cinq étoiles s'il vous plait. « Bonjour, nous avons réservé une table au nom de Lindgren » déclare-t-il simplement, une fois qu'ils sont arrivés à bon port. Lui dans sa petite chemise blanche faite sur mesure, elle dans sa robe de créateur attirent tous les regards en entrant dans la salle, suivant le serveur qui leur amène à leur table. Oui oui admirez de la vraie beauté les amis. « Joyeux anniversaire mon amour. A toi. Et à nous aussi ». Le serveur leur a apporté du champagne, comme leur avait demandé – exigé même – Isay. Il porte un toast à Valentina, à leur couple idyllique. A leur histoire d'amour hors du commun. Sans savoir qu'elle est sur le point de se terminer.
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MessageSujet: Re: darkest night. (isay) darkest night. (isay) EmptyLun 21 Sep - 22:30



« Je crois que je viens de le trouver. » Répliqua-t-elle, une lueur d'amusement passant dans son regard. Elle l'adorait, son Isay. Dans tout son ensemble. Il n'était pas parfait, mais il était fait pour elle. Il était une épaule sur laquelle elle pouvait se reposer quand elle en avait besoin. Il était un appui moral sans faille. Il déployait ses bras pour qu'elle vienne s'y réfugier, lorsque la menace grondait. Il était ce roc, son roc, et il lui semblait désormais qu'ils étaient indissociables. « Le top. J'ai passé la journée à me faire plaisir et à me faire chouchouter. » Répondit-elle. Sa mine réjouie ne trompait personne ; Valentina avait atteint son objectif – à savoir ne rien faire, profiter, et prendre soin d'elle – haut la main. « Ne perdons pas de temps, alors. » Leurs mains scellées, ils empruntèrent la rue qui les mèneraient au restaurant. Le trajet fut de courte durée, et Valentina eut un temps d'arrêt en voyant où il l'amenait. Elle se rapprocha de lui alors qu'ils attendaient qu'un serveur les prenne en charge, et elle murmura : « Il faut au moins trois semaines pour obtenir une table ici. Qui as-tu soudoyé et à quel prix ? » Elle n'était pas dupe, et connaissait les ficelles du métier : la meilleure façon d'obtenir quelque chose que l'on ne peut a priori pas avoir, c'était d'allonger quelques billets verts. Une pratique qui n'avait sans doute pas fait peur à Isay, autrefois habitué à pire. « T'es cinglé. Mais c'est aussi pour ça que je t'aime. » Qu'elle ajouta à voix basse, avant de planter ses lèvres sur sa joue. Un homme, vêtu d'un smoking impeccable, les prit ensuite en charge. Elle ne fit pas attention aux regards qui coulaient vers eux, convaincue que rien ni personne ne pourrait venir, ce soir, altérer sa bonne humeur – et surtout pas ces vieux bourgeois coincés et ennuyeux à mourir. Elle se demanda si elle et Isay leur ressembleraient, un jour. Elle en doutait fortement – l'époque avait changé, et les attentes n'étaient plus les mêmes. Ils prirent place à leur table, et le champagne fut servi dans la foulée. « Merci. » Murmura-t-elle, sincèrement touchée. Ils revenaient de loin, l'avenir leur souriait, et ils étaient heureux : que demander de plus ? Valentina avait bien quelques idées, mais elle ne voulait pas faire fuir Isay tout de suite. « A nous surtout. » Déclara-t-elle, les yeux brillants de malice et de bonheur. Elle dégoulinait d'amour pour son bad boy des beaux quartiers. Elle l'aimait à en crever, sans aucune limite, sans aucune retenue. Et plus le temps passait, plus cela lui apparaissait, à elle mais aussi aux autres, comme une évidence. Corps et âme, elle était sienne et serait sienne. « Alors raconte-moi. Ce vernissage, comment ça s'annonce ? » Elle reposa sa coupe de champagne sur la table, et attendit patiemment que le Russo-Suédois lui explique tout dans les moindres détails. Elle savait que ce projet était l'aboutissement d'un long travail. Isay jouait gros, et elle l'admirait de prendre autant de risques. Elle trouvait ça louable, et franchement courageux. « Tu ne veux toujours pas me montrer les photos qui vont être exposées, j'imagine ? » Demanda-t-elle, une lueur d'espoir dans le regard. Elle l'avait supplié une bonne centaine de fois, mais il n'avait jamais plié. Il avait toujours eu un petit sourire énigmatique et malicieux lorsqu'il l'avait envoyée paître. Elle le découvrait en même temps que les autres, qu'il avait dit. « Tu as prévenu tes parents ? » Demanda-t-elle innocemment. Isay tenait son père en haute estime, ce n'était un secret pour personne. Il était l'une des rares personnes sur cette terre qu'il ne voulait surtout pas décevoir, et dont il craignait les réactions. « Je suis sûre qu'ils aimeraient être là. » Dit-elle, sa paume venant recouvrir celle de son petit-ami. Pour sûr, il serait ébloui devant le talent de leur fils. Valentina en mettrait sa main à couper. « Et puis on ne les a pas vus depuis un moment... » Depuis de longs mois, en réalité. Valentina n'était pas rentrée en Suède depuis plus d'un an, et il en était de même pour Isay. Ni l'un ni l'autre avaient eu à affronter la terrible épreuve de la présentation officielle aux beaux-parents – les rejetons ingrats ayant préféré s'affranchir de cette bagatelle pour mieux emménager ensemble. Valentina, ravie, avait bien évidemment tenu son père informé de la tournure des événements. Stieg Jaslang avait félicié son unique fille, mais n'avait pas manqué de lui rappeler que le début de leur vie à deux ne dispenserait pas Isay d'une conversation entre hommes. Elle avait haussé les épaules lorsqu'il le lui avait dit, mais réalisait désormais qu'elle angoissait à l'idée de ne pas plaire aux Lindgren. Le serveur la sortit de sa torpeur lorsqu'il vint prendre leur commande. Il s'éloigna quelques instants plus tard, les laissant à nouveau seuls. « Enfin, tu prendras la décision qui te semblera être la meilleure. Je serai là pour te soutenir, quoiqu'il en soit. » Et aussi pour t'aimer et te chérir jusqu'à ce que la mort nous sépare... Ah non. Pas encore. Elle s'égarait, là. Mais une chose était sûre : elle serait effectivement avec lui, à ses côtés, pour l'encourager et le soutenir contre vents et marées. Comme Isay avait pu l'être, et pourrait encore l'être à l'avenir.

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Cameron Eynsford
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MessageSujet: Re: darkest night. (isay) darkest night. (isay) EmptyDim 4 Oct - 13:55

Il ne sert à rien de renier son passé, de repousser à plus tard, il vaut mieux l'affronter.
Sinon le passé insiste, insiste et alourdit à chaque fois la note à payer jusqu'à ce qu'on plie les genoux et qu'on dise,
OK, je me rends, je dis tout.

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Un sourire se dessine face à la remarque de sa petite amie. L'humour fait partie intégrante de leur relation, depuis toujours, même lorsqu'ils sortaient ensemble en Croatie. Et Isay se dit qu'il a bien de la chance d'avoir une copine comme Valentina. Drôle, intelligente, irrésistible. Il les remarque bien, les regards appuyés sur sa copine lorsqu'ils se baladent tous les deux. Beaucoup rêvent d'être à sa place. Oui mais voilà, c'est Isay qui a le privilège de sortir avec sa suédoise et il compte bien la garder près de lui le plus longtemps possible. « Tu as bien de la chance. J'espère que tu as profité pour moi ». Parce que lui, il ne s'est pas fait chouchouter, loin de là. Il a pratiquement passer sa journée dans la chambre noire et s'est vu dans l'obligation de prendre un comprimé contre la migraine avant de rejoindre Valentina. Le travail qu'il fourni depuis son retour de vacances l'épuise. Il est bien content que le vernissage ait lieu dans quelques jours, qu'il puisse enfin prendre un peu de temps pour lui et cesser de bosser de sept heures du mat' à vingt heures le soir avec seulement trente minutes de pause le midi. Il rêve d'une après-midi avec Valentina, à faire une bonne sieste crapuleuse et à profiter d'elle. Tout simplement. Les deux amoureux se mettent rapidement en marche pour le restaurant. Et une fois devant, Isay s'attendait à ce genre d'interrogation de la part de sa petite amie. Un rictus de fierté prend place sur son visage. « J'ai su trouver les bons arguments. Tu t'en fais pas pour ça ». Il fanfaronne un peu. Pour le plaisir. Parce qu'il s'est battu pendant de longues minutes pour l'avoir cette réservation. Mais il ne souhaitait que ce restaurant pour fêter dignement l'anniversaire de sa chérie. Et fêter leur amour aussi, sans faille, depuis plus de six mois. Ils n'ont jamais été aussi heureux. Ni aussi stable. C'est une grande première et Isay ne compte pas lâcher en si bon chemin. « Moi aussi je t'aime » déclare-t-il aussi à la suédoise, coupe de champagne en main. C'est avec un regard rempli d'amour qu'il détaille sa petite amie. Isay reste silencieux quelques instants. Il réfléchit. A comment il va faire sa demande, parce qu'il compte la faire. Ce soir. C'est son cadeau d'anniversaire. Une belle bague de fiançailles. Pour sceller leur amour. Il en est certain, Valentina est la femme de sa vie. C'est avec elle qu'il veut avoir des enfants. Alors même s'ils sont un peu jeune pour se fiancer, ils ont perdu trop de temps à se quereller. Et Isay n'a jamais été du genre patient. Alors ça sera ce soir. La bague est bien au chaud dans sa poche. Isay répond d'un simple clin d'oeil à son toast. Au 'à nous' de Valentina. Oui à eux. Plus que jamais. « Ça s'annonce plutôt bien. La plupart des clichés sont choisis et presque tous préparé à être exposé. Il me reste surtout le travail de comm à faire. Histoire qu'il y ait plus que deux pèlerins qui viennent voir mon travail ». Dans quelques jours, il saura si son travail a porté ses fruits, si un jour il risque d'être reconnu en tant que photographe. Le premier vernissage est un moment important. Il permet de se situer en tant qu'artiste. Et Isay mise beaucoup sur cette soirée. « Non toujours, je n'ai pas changé d'avis. ». Le russo-suédois a hâte que Valentina voit le résultat de son dur labeur. D'autant plus qu'elle a été sa véritable muse et qu'elle figure sur beaucoup de clichés. Mais ça, elle ne le sait pas. Pas encore. « C'est un peu trop tard pour les prévenir maintenant. Et puis tu sais mon père la photographie ... ». Il n'achève pas sa phrase, elle a très bien compris ce qu'il insinue. Il s'en tape le père Lindgren du don artistique de son fils. Lui il veut qu'il soit un grand diplomate, sinon rien. Le serveur revient afin de prendre leur commande. Isay laisse Valentina dicter ses envies la première, avant de commander sa plat. Il faut bien dire qu'il meurt de fin. Vu qu'il n'a pas mangé de la journée. « On peut aller les voir à Noël si tu veux. Et on ira voir ton père comme ça. On pourrait même leur proposer de passer les fêtes tous ensemble » ajoute-t-il. En famille. Histoire qu'ils soient tous réunis. Qu'ils se rencontrent tous. Les beaux-parents. Il se dit que se pourrait être l'occasion qu'ils apprennent tous à se connaître. Ses parents lui cassent tellement les oreilles depuis quelques semaines. Quand est-ce que vous venez nous voir ? On veut rencontrer Valentina. Et blablabla et blablabla. Isay prend la main de sa petite amie, à laquelle s'entrelacent leurs doigts. « Merci. D'être toujours là et de croire en moi. C'est grâce à toi que j'ai osé me lancer dans ma voie. Celle que je voulais vraiment ». Autrement dit, la photographie. Sans elle, il ne se serait jamais lancé dans l'aventure. Il aurait écouté son père et aurait entamé une carrière politique qui l'aurait ennuyé. Probablement. Sans aucun doute même. Un brouhaha se fait soudainement entendre du hall d'entrée. Isay, qui se trouve en face des portes vitrées du hall jette un coup d'oeil et c'est avec un étonnement non feint qu'il y aperçoit trois policiers. Weird.
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MessageSujet: Re: darkest night. (isay) darkest night. (isay) EmptyMar 6 Oct - 23:03

« Pas du tout. J'ai été très égoïste, à vrai dire. » Avoua-t-elle en souriant. Elle se faisait un malin plaisir de le narguer, et elle se demandait combien de temps il tiendrait avant de perdre patience. « Mais si tu es sage, je saurai te chouchouter ce soir. » Ajouta-t-elle au creux de son oreille, alors qu'un sourire malin ne quittait plus ses lèvres. Inutile de lui faire un dessin, il savait pertinemment où elle voulait en venir. Elle savait que sa future exposition lui prenait beaucoup de temps, et le stressait plus qu'il ne voulait bien l'avouer. Il était tendu, épuisé, mais il s'était quand même plié en quatre pour lui faire plaisir le soir de son anniversaire. Une attention louable, que Valentina appréciait à sa juste valeur. « Vantard. » Dit-elle, amusée mais comblée. Ils s'installèrent où le serveur les mena, et prirent une coupe de champagne pour célébrer dignement ce moment qu'ils passaient ensemble, en tête à tête. « Il y aura plus que deux personnes, Isay. » Elle en mettrait sa main à couper. Elle avait vu certains de ses clichés, et elle savait qu'il était bourré de talent. « En plus, ça fait des jours que j'en parle à tout le monde au travail. Ça m'étonnerait que les gens qui travaillent au consulat de Suède ne vienne pas. » Parce qu'entre expatriés, on se serre toujours les coudes. De plus, Valentina savait pertinemment que le nom Lindgren ferait écho à ses collègues – et que nombreux étaient ceux qui aimeraient se faire mousser par le politicien. « T'es chiant. » Grommela-t-elle en faisant la moue. La Suédoise n'était pas franchement patiente, et cela faisait déjà des semaines qu'Isay lui avait révélé ses desseins. Évidemment, elle avait cherché à en savoir plus – mais son petit-ami avait tenu bon. « Ton silence ne fait qu'attiser ma curiosité. » Heureusement pour elle, elle n'avait plus beaucoup de temps à attendre. Bientôt, son impatience serait satisfaite. Elle lui offrit un sourire timide, et essaya de le rassurer quant à son paternel. « Je sais. » Le père Lindgren préférait « Mais ton père t'aime inconditionnellement, même s'il ne te le dit pas. Et je suis persuadée qu'il préfère te savoir heureux, épanoui et comblé en faisant que de la photo, plutôt que de te savoir triste et blasé en tant que politicien. » Déclara-t-elle. Elle avait un peu de mal à cerner l'étrange relation qu'Isay partageait avec son père – elle-même avait toujours été fusionnelle avec le sien. « Tous ensemble ? Ça ne fait pas un peu trop... Officiel ? » Demanda-t-elle, alors que le doute s'emparait d'elle. Bien sur, tous se connaissaient de près ou de loin – mais Valentina se demandait si leurs relations resteraient identiques, maintenant que les deux progénitures des pointures politiques s'aimaient sans se cacher. « Pourquoi pas. » Finit-elle par concéder, s'habituant plus vite que prévu à cette simple idée. Leurs doigts s'entrelacèrent, et une fois de plus, la Suédoise réalisa que tout allait pour le mieux. « Je crois que désormais, nous avons une bonne influence l'un sur l'autre. » Dit-elle avec un sourire amusé. Elle faisait bien évidemment référence à l'année houleuse et chaotique qu'ils avaient passé en Croatie, mais qui lui semblait désormais bien loin derrière eux. Et ça leur réussissait mieux que jamais.  

Elle ne comprit pas tout de suite ce qui était en train de se dérouler sous ses yeux. Elle avait l'impression de vivre une scène d'une mauvaise série B, où deux flics s'apprêtaient à arrêter un suspect. Elle observa la main d'un des policiers se poser sur l'épaule d'Isay, et la voix de l'autre lui demander s'il était bien Isay Carl Lindgren – il répondit évidemment par l’affirmative. « Veillez nous suivre, s'il vous plait. » Valentina entrouvrit les lèvres pour protester, mais se ravisa alors que les faits reprochés à son petit-ami étaient énoncés. Elle perdit le fil du discours, son esprit s'étant arrêté sur des extraits aussi glaçants que révélateurs. Porter plainte, viol, garder le silence, appeler un avocat. Valentina se leva avant même qu'Isay n'eut le temps de faire le moindre mouvement, se jetant corps et âme dans la défense dans une bataille où elle avançait à l'aveuglette. « Attendez, vous devez faire erreur. » Qu'elle déclara, alors que son cœur battait plus vite qu'à l'accoutumée. Elle évita soigneusement le regard d'Isay – à la fois par peur de perdre tous ses moyens, mais aussi parce qu'elle avait peur de voir sa réaction. « Il est avec moi. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé, mais ça doit être une mauvaise blague. Il n'aurait jamais fait ça. » Isay n'était pas un ange, mais Valentina était persuadée qu'il ne se serait jamais abaissé à cela. Il n'en avait pas besoin, de toute façon : il lui suffisait de claquer des doigts pour qu'un parterre de filles se présente devant sa porte. Isay se leva, prêt à obtempérer aux ordres donnés par les policiers. La suédoise n'en revenait pas, et voyait bien que la situation lui échappait complètement. Alors elle décida de profiter du maigre avantage qu'elle avait sur les policiers – sa langue maternelle. « Attends ! » Qu'elle s'exclama en suédois, voulant à tout prix capter l'attention de son petit-ami, qui restait étrangement silencieux depuis le début de cette mascarade. Elle aurait aimé lui poser mille questions. Elle aurait voulu qu'il la rassure, qu'il la prenne dans ses bras, qu'il lui dise que ce n'était que des conneries et que tout cela serait rapidement réglé. Mais elle vit dans son regard que lui-même n'y croyait pas. « Rien de tout cela n'est vrai, hein ? » Elle surprit le regard noir d'un des policiers, mais n'écouta que son cœur. Elle se fichait des répercussions possibles – elle assumerait. Sa main se posa sur le poignet de son petit-ami, et elle continua sur sa lancée. « Je vais t'appeler un avocat. » Dit-elle avec empressement, consciente que leur petit jeu n'allait pas plaire aux autorités. « Le meilleur. » Promit-elle avec fermeté. Elle voulait se montrer forte, paraître maîtresse de la situation, mais intérieurement, elle n'en menait pas large. Ses mains encadrèrent le visage de son petit-ami, avant que l'un des flics ne les séparent brutalement. « Vous devez aussi nous suivre. Vous serez entendue en tant que témoin clé de l'histoire. Votre nom a été cité aussi, et nous avons besoin de vous interroger. » Elle déglutit, mais une fois de plus, fit face. Elle hocha sévèrement la tête, et prit son sac à main. Elle suivit les deux membres de l'ordre qui escortaient Isay vers la sortie, mais son esprit était déjà occupé par des pensées plus terre-à-terre. Elle s'était emparée de son téléphone, et avait cherché dans son répertoire un numéro précis – celui d'un membre du consulat de Suède, qui travaillait avec elle. Actuellement politicien, il était en réalité avocat de carrière. À défaut de pouvoir directement l'aider dans cette affaire, il pourrait au moins la conseiller et l'orienter vers un confrère compétent. Deux sonneries, trois sonneries et enfin, la délivrance : une voix masculine et familière à l'autre bout du fil. « Valter ? J'aurais besoin de votre aide. C'est assez urgent, et suffisamment important pour que je vous dérange en soirée. »  

Le reste de la soirée avait été cauchemardesque. Elle avait tenté de résister, tenté de faire face, mais sa carapace s'était fissurée. Ses yeux gris ne pouvaient plus retenir les larmes qui avaient longtemps menacé de ravage le visage de la blonde. On lui avait posé des questions précises. Concernant Isay. Concernant leur relation. Leurs habitudes. Leurs secrets. Tout avai été passé au crible, et les enquêteurs lui avaient prouvé par a + b qu'on ne pouvait pas faire confiance à Isay Lindgren. Et lorsque le nom de Juliet avait fait surface, elle n'avait pu empêcher le doute de s'insinuer dans son esprit. Elle s'était fermée comme une huître, et elle avait finalement fondu en larmes lorsqu'on lui avait évoqué les faits reprochés à Isay. On l'avait ensuite remerciée pour sa coopération, et on lui avait dit qu'elle pouvait rentrer. Elle ne se l'était pas fait dire deux fois. Elle avait disparu dans la nuit noire, le visage ravagé par les larmes de détresse. Et le cœur en mille morceaux.
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MessageSujet: Re: darkest night. (isay) darkest night. (isay) EmptyDim 18 Oct - 16:26

Il y a pire que la mort, il y a la perte de l’espoir.
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Valentina est d'une bienveillance rare envers Isay et il ne peut que l'en aimer encore plus. Il n'y a pas mieux que la jeune femme pour le rassurer et lui donner confiance en lui. Enfin du moins, encore plus confiance qu'il n'a déjà. Mais dès qu'il doute, elle sait trouver les mots pour le rebooster. Comme ce soir. « J'espère, parce que je te préviens, si mon vernissage est un fiasco, je risque d'être exécrable. Pendant un bout de temps ». Ou du moins, il en voudra à la terre entière, mis à part elle. Parce qu'elle reste sa Valentina et il est incapable de lui faire la gueule très longtemps. De plus, il se doute que la jeune femme fera tout pour lui remonter le moral, comme elle sait si bien le faire. « Et si je me foire et que ma soirée est un échec, j'aurai aussi grillé ma chance d'être politicien. ». le Lindgren fait semblant de râler, juste pour l'embêter un peu. Il trouve ça tellement adorable de sa part de promouvoir son vernissage, même au boulot. « Je plaisante, t'es un amour ». Isay caresse tendrement la joue de sa petite amie. Il la regarde avec des yeux d'amour. Des yeux qu'il n'a toujours eu que pour elle et pour aucune autre fille. Il est certain qu'elle est la femme de sa vie et est fier du parcours qu'ils ont eu tous les deux. Personne ne misait sur ce couple et pourtant, des années après, ils étaient là. Ensemble. Amoureux. Beaux. « Moins que toi » rétorque-t-il en agrémentant sa phrase par une adorable moue tirant sur la grimace digne d'un enfant de dix ans. Mensonge. Il est clairement aussi chiant qu'elle. Voir plus. Isay, il a toujours adoré emmerder son monde, le mener à la baguette. Et depuis qu'il est enfant, il a eu pour habitude que tout lui soit servi sur un plateau d'argent. Alors forcément, quand on ne le lui donne pas ce qu'il souhaite, ça ne lui plaît pas. Comme un enfant. Mais il assume Isay. Et il emmerde les autres surtout. Les envieux, les jaloux. « Je sais pas. Peut-être. Mais j'ai pas envie de me mettre une pression supplémentaire. On verra pour le prochain ». Si prochain vernissage il y a. Le Lindgren est déjà assez stressé et anxieux pour en plus rajouter ses parents sur le lot. Il préfère faire un premier tour de piste, évoluer ce que vaux vraiment son travail avant d'impliquer ses parents dans l'affaire. Dont il redoute le jugement. Surtout celui de papa Lindgren, encore plus intransigeant que l'est déjà Isay. « Ça fait huit mois qu'on est ensemble, il va bien falloir qu'on passe par cette étape et personnellement plus tôt elle sera passée, mieux ce sera. Et Noël est l'occasion parfaite pour des présentations officielles ». Huit mois. Rien que le fait de l'énoncer haut et fort lui paraît surréaliste. Huit mois sans aucunes ombres au tableau. Huit mois de bonheur. De vrai bonheur, comme ils n'en avaient encore jamais vécu ensemble. « Je le crois aussi. Tu m'apaises » affirme-t-il, en lui déposant un léger baiser sur le dos de sa main. L'harmonie est parfaite à ce moment-là. Jusqu'à qu'elle soit brisée par trois policiers.

« Vous êtes monsieur Isay Carl Lindgren ? Veuillez nous suivre s'il vous plaît ». Isay est bouche bé. Il acquiesce à l'évocation de son patronyme, sans comprendre ce qui lui arrive. Pourquoi vient-on le chercher, le soir de l'anniversaire de sa petite amie. Valentina. Il tourne le regard vers elle, regard d'incompréhension. Le même se dessine sur le visage de la jeune femme. « Pourquoi ça ? J'aimerai bien savoir pourquoi on m'arrête » déclare-t-il, sans se lever pour le moment. « Une jeune femme a porté plainte contre vous. Vous êtes accusé de viol monsieur Lindgren ». Isay en perd son latin. Accusé de quoi ? C'est une blague. Il n'a pas envie d'y croire. Limite il ne chercherai pas une caméra cachée, planquée dans le restaurant. « Quoi ? Mais c'est quoi ses conneries encore ? » s'exclame-t-il. Il a vraiment envie de s'énerver mais se contente de se lever, pour éviter toute esclandre dans ce restaurant prestigieux, qui doit bien grincer des dents en voyant telle scène. « Je vous prierai de venir avec nous sans faire d'histoire. Vous êtes priez de garder le silence et pourrez faire appel à un avocat ». C'est à ce moment que Valentina se réveille et lui promet de lui prendre le meilleur avocat. Il lui offre un faible sourire, déjà conscient de la finalité de cette histoire. Dans les affaires de viol, la victime gagne toujours, c'est bien connu. Et en s'éloignant avec les policiers, Isay jette un dernier coup d'oeil à sa petite amie, certain qu'il ne la reverra jamais. (…). Les dernières heures ont été longues et fastidieuses. Personne ne veut croire qu'Isay est innocent, malgré ses nombreux discours. On l'a jeté dans cette cellule, en attendant la suite des événements. Il a vu sur tout le commissariat et n'a pas encore aperçu Valentina s'éclipser. Il a besoin de la voir, de savoir ce qu'elle pense de tout ça, même s'il se doute qu'elle ne le croira pas. Et c'est ce qu'il va savoir tout de suite, puisqu'il l'aperçoit, passant devant sa cellule. « Valentina, Valentina ! Attends s'il te plait !!! » s'exclame-t-il, en se levant brusquement. Au début, elle ne continue son chemin avant de s'arrêter et de revenir vers lui. « Regarde moi ». Isay veut qu'elle le regarde dans les yeux, qu'elle y lise son innocence. « Dis moi que tu ne les crois pas hein, dis moi que tu crois en mon innocence, en nous ». Il a presque envie de chialer. Il voit sa vie partir en vrille et ne rien faire pour empêcher ce désastre. « Je te jure que je n'ai rien fait. Rien du tout ». Pour une fois.
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MessageSujet: Re: darkest night. (isay) darkest night. (isay) EmptyDim 25 Oct - 19:53

« Je saurais t'envoyer promener. » Déclara-t-elle avec un petit sourire narquois posé sur ses lèvres. Les deux Suédois avaient un fort caractère, et n'avaient pas pour habitude de se laisser marcher sur les pieds. Si Isay devenait aussi exécrable qu'il le prétendait, nul doute que les amants se préparaient des lendemains aussi chantants qu'animés. Valentina savait pourtant que cette mauvaise humeur ne serait pas dirigée contre elle – mais contre le reste du monde entier. Elle logea sa main dans celle de son petit-ami, et caressa sa paume de ses longs doigts fins. Elle éclata de rire et secoua la tête négativement, amusée par les conclusions d'Isay. « N'importe quoi. » Décréta-t-elle, les yeux pétillants de malice. Elle avait confiance en son petit ami. Elle savait que quand il se mettait à fond dans quelque chose, il réussissait sans difficulté. Son vernissage serait un succès. Sa carrière politique, si toute fois il décidait de se lancer dans ce projet, serait un succès. « Et puis avec une alliée telle que moi à tes côtés, tes opposants ne pourront que fondre. » Affirma-t-elle, sûre d'elle et de son charme. Sa prétention ne surprendrait sans doute pas son petit-ami, qui l'avait vue à l'oeuvre alors qu'elle n'était qu'une timide adolescente. Avec le temps, sa technique s'était affutée, et sa crédibilité auprès du gratin politique suédois s'était renforcé. « Il n'y aucune raison pour que ça ne marche pas. Tous les indicateurs sont au vert. » Elle croyait en lui, dur comme fer. Ses yeux pétillaient d'amour et de fierté, et elle était prête à le soutenir dans (presque) n'importe quel projet. Ils marchaient ensemble, main dans la main, en toutes circonstances. Et c'était ça, leur force. Ils s'aimaient, et se soutenaient. « Huuum... » Fut la seule et unique réponse qu'elle lui donna, alors qu'il fanfaronnait. Elle, plus chiante que lui ? Peut-être bien. Ça dépendait des moments, sans doute. Mais elle ne niait pas ses défauts ; la Suédoise pouvait parfois se montrer insupportable – notamment quand le stresse s'emparait d'elle. « D'accord. » Concéda-t-elle, comprenant que même les meilleurs arguments ne suffiraient pas à convaincre son petit-ami. Il n'était pas prêt, et elle pouvait le comprendre. Elle espérait bien que le prochain vernissage qu'il mentionnait aurait lieu sur leurs terres natales suédoises – mais elle préféra ne pas évoquer cette idée à voix haute, pour ne pas lui rajouter un stress supplémentaire. « Je sais, mais... » Elle baissa les yeux, et déglutit. Elle avait beaucoup de mal à expliquer ce sentiment d'inquiétude qui grandissait en elle à la simple idée de rencontrer officiellement les parents Lindgren. « J'ai peur, je crois bien. » Avoua-t-elle, presque honteuse. Ses doigts tapotèrent sur la table, signe évident de son malaise. « Je connais tes parents, et je sais qu'ils sont très gentils. Mais à l'époque, je n'étais juste pas... » Habituée à m'envoyer en l'air avec leur fils. Installée avec leur fils. Prête à se donner corps et âme à leur fils. « Eh bien, avec toi. » Dit-elle en haussant les épaules. « Ça change la donne. » En tout cas, selon son point de vue. Et elle savait que son père serait du même avis. Stieg Jaslang n'avait jamais rendu la vie facile à Lennon, et elle savait qu'il serait sans doute pire avec Isay. « Mais je mettrai une belle robe pour leur faire bonne impression. » Plaisanta-t-elle. Et puis au pire... Elle ne vivait pas avec eux, n'est-ce pas ? Elle sourit, et passa le revers de sa main sur sa joue. « Il fallait aussi que je te parle de quelque chose d'important. » Commença-t-il, ne sachant pas trop comment aborder la chose. Cette journée de repos lui avait permis de se rendre compte qu'elle était à bout. Elle avait besoin de souffler. Les choses s'étaient enchaînées pour elle – le nouvel an dramatique, sa relation avec Isay, sa remise de diplôme, son stage à la mairie, leur emménagement ensemble. « Du futur. » Un futur qui tarderait à arriver, puisque c'est cet instant précis que les policiers choisirent pour faire irruption dans la pièce.

Il l'appelait à s'en briser les cordes vocales, et elle ne pouvait décemment pas faire comme si de rien était. Son cœur se compressait à chaque fois qu'il prononçait son prénom ; elle avait pris soin de ne pas jeter un œil en direction de la cellule, par peur de fondre devant le visage angélique de son petit-ami. Les enquêteurs lui avaient d'ailleurs formélement interdit d'échanger avec lui, sous peine de représailles. Mais le cœur à ses raisons que la raison ignore, et Valentina céda. Elle inspira et expira profondément, à quelques reprises, pour calmer ses tourments. Elle passa ses mains sur ses joues humides, et fit disparaître les traces de larmes. Elle releva finalement les yeux vers lui. « Je... » Ses doigts se posèrent contre les barres de fer qui les séparaient. Elle prit néanmoins soin de ne pas entrer en contact avec Isay. Elle ne voulait pas qu'il la barratine. Elle avait besoin de faire le point. « J'en sais rien, Isay. Je suis perdue. Il y a des coïncidences troublantes et... » Elle se mordilla l'intérieur de la joue pour éviter de pleurer. Elle ne pouvait pas craquer. Pas maintenant. Pas ici. Pas comme ça. Pas devant lui. « Je croyais en nous. » Et elle utilisait le passé, pour marquer une différence entre son état d'esprit du début de soirée, et celui qu'elle avait en ce moment. Elle avait l'impression que son monde parfait s'écroulait, pan par pan, pour qu'il ne reste plus rien au final. « Il serait peut-être mieux que l'on s'éloigne un peu, pendant quelques temps. » Elle se refusait à rompre directement tout contact avec lui. Peut-être que lorsque la situation serait calmée, elle parviendrait à y voir plus clair. Elle sursauta en entendant une porte claquer, etse retourna pour voir qui sortait des bureaux. Elle croisa le regard noir d'un des enquêteurs, et hocha poliment la tête. « Je dois y aller. » Dit-elle à l'intention d'Isay, avant de se décoller des barreaux de la cellule. Ils partagèrent un dernier regard, avant qu'elle ne se détourne de lui. Elle n'eut pas un regard pour l'enquêteur, et sortit du commissariat la tête haute – et le cœur brisé.

Lorsqu'il rentrerait chez lui, il découvrirait un appartement vide, dénué de sa présence. Comme si elle n'avait jamais été là, jamais vécu là. Le seul témoin de leur vie commune était un cadre, que Valentina avait retourné sur sa table de chevet après que la vitre se soit brisée en mille morceaux. Comme son idylle. Comme eux.

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MessageSujet: Re: darkest night. (isay) darkest night. (isay) EmptyJeu 19 Nov - 22:05

“ - How did you know it was love ? "
- It never really hurt this much before.”

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Deux jours plus tard. San Francisco. Deux jours de léthargie. Deux jours à ruminer, à rester enfermé. Deux jours à ne pas quitter son lit et à passer de sa chambre, à la cuisine, pour retourner dans sa chambre après avoir tenté d'avaler trois pâtes et deux grains de riz. Deux jours à gamberger, à se retourner le cerveau dans tous les sens. Mais aujourd'hui, c'est fini. Fini la loque. Fini le Isay plus bas que terre. Fini la déprime. Silver est repartie hier soir à New-York en proposant à son meilleur ami de l'accompagner. D'aller à New-York avec elle et d'y rester quelques jours, voir quelques semaines. Pour qu'il voit autre chose, qu'il pense à autre chose, qu'il vive autre chose. Et il a accepté. A la seule condition d'aller voir Valentina, une dernière fois, avant de prendre la poudre d'escampette. Pas pour lui annoncer son départ imprévu. Non, mais pour essayer de s'expliquer, une bonne fois pour toute. Qu'elle entende tout ce qu'il a à lui dire avant qu'elle le raye définitivement de sa vie. Isay se fait peu d'illusions. Détient peu d'espoir sur la suite des événements. Son couple est déjà à terre, réduit en cendres et à moins d'un miracle, il ne renaîtra pas de ses cendres. Ils avaient voulu réessayer, se redonner une chance, mais autant se rendre à l'évidence, Isay et Valentina n'étaient pas faits pour être ensemble. Ils n'avaient aucun avenir tous les deux, et le russo-suédois venait brusquement d'en prendre conscience. C'est le coeur serré, mais déterminé à reprendre sa vie en main, qu'il va se doucher, puis s'habiller. Il a déjà commencé ses bagages, parce qu'il est certain que Valentina ne changera pas d'avis sur lui. Sur eux. Elle n'a jamais cru en lui et elle a saisi la première opportunité pour le larguer, persuadée qu'il ne se rangerait jamais pour de bon. Isay est même certain que cette affaire doit bien arranger la suédoise, lui donnant raison dans le genre, je le savais qu'il replongerait un jour, qu'il n'était pas fiable et patati patata. (…). Quelques heures plus tard, le Lindgren sonne à l'appartement de June, où Valentina s'est réfugiée depuis qu'elle a vidé l'appartement de toutes ses affaires dans lequel le couple cohabitait depuis plusieurs mois. Il est venu une première fois à sa sortie de garde à vue, mais June avait fait barrage, l'obligeant à rebrousser chemin. Mais aujourd'hui, Isay ne partira pas sans avoir parlé avec sa petite amie. Enfin ex maintenant. Il sonne une première fois. Puis une deuxième. Et une troisième. Et comme il s'y attendait, c'est June qui ouvre la porte. « Salut June, Valentina est là ? » quémande-t-il, en jettant un œil par-dessus l'épaule de la jeune femme. Il est certain que la blonde est entre ses murs. Sûrement enfermée dans une chambre à pleurer toutes les larmes de son corps. Ou à haïr Isay. Sûrement les deux. « Je suis désolée Isay mais tu devrais aller passer un peu de temps. Elle ne veut pas de te voir ». Oui oui il sait, ce discours il le lui a déjà servi la dernière fois. Mais aujourd'hui, tout est différent. Isay a retrouvé ses esprits et sa force. Qu'elle soit mentale ou physique. Il s'est relevé, tête haute, fière, corps droit. Et il exige de voir Valentina, point barre. « S'il te plaît, dis lui au moins que je suis là. J'ai besoin de lui parler ». Ou il fait un malheur, rentre de force dans l'appartement et oblige Valentina à se confronter. Que ça lui plaise ou pas. June est prête à lui rabâcher de partir et de laisser son ex se remettre de ses émotions lorsque la carrure de Valentina se dessine derrière June. Isay s'accroche au regard de la jeune femme, son coeur se pinçant encore un peu plus. « Valentina …. » susurre-t-il, comme pour se convaincre qu'elle est bien là, juste à quelques mètres devant lui. Que ce n'est pas un rêve. June se retourne, étonnée de voir la suédoise sortir de sa tanière et affronter son pire cauchemar et décide de se retirer, pour laisser l'ancien couple parler librement et avec toute l'intimité dont ils ont besoin à ce moment-là. « Je…. Merci de me recevoir ». Isay n'est pas très à l'aise, ne sait pas vraiment par où commencer. Il est presque gêné et content de la voir. Elle lui manque. Beaucoup. Et pourtant, il est conscient qu'il va devoir s'habituer à ce vide en lui. Qu'elle seule pourrait combler si elle revenait vers lui, si elle acceptait de le croire. « Ecoute, je sais que tout ça, tout ce qu'il s'est passé, c'est complètement dément… mais il faut que je te le répète encore une fois, même si tous les éléments sont contre moi. Je n'ai rien fait avec cette fille, je te le jure Valentina ». Il jure sur l'honneur. Sur l'honneur d'un russe. Et qu'on l'envoie en enfer s'il ment à ce moment-là. Mais Valentina sait ce que signifie jurer pour un russe. Ce ne sont pas des paroles en l'air, juste pour faire joli. Loin de là.
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MessageSujet: Re: darkest night. (isay) darkest night. (isay) EmptySam 5 Déc - 23:34

Cette voix profonde, aux accents graves, elle l'aurait reconnue entre mille. Isay. Elle sentit les larmes lui monter aux yeux, mais elle se mordit l'intérieur de la joue pour s'empêcher de pleurer. Les heures avaient passé, depuis la dernière fois où ils s'étaient vus. Elles avaient été longues, douloureuses, interminables. Valentina n'avait que trop peu dormi, et les rares fois où ses paupières s'étaient fermées, elle s'était réveillée secouée par des cauchemars insoutenables. Consciente qu'aller au devant d'Isay reviendrait à aller au devant des problèmes, elle préféra rester en retrait, pour écouter attentivement ce qu'il se disait. Elle remercia intérieurement June d'être aussi claire et directrice dans ses ordres, mais ne put empêcher l'intensification des battements de son cœur devant l'insistance du fils Lindgren. Elle prit son courage à deux mains, et s'avança de quelques pas vers la porte d'entrée. Son visage sortit de l'ombre, et les yeux écarquillés d'Isay lui indiquèrent qu'il l'avait vue. « C'est bon, June. » Qu'elle murmura en posant une main délicate sur l'épaule de sa meilleure amie. Cette dernière se retourna vers elle, et Valentina la serra dans ses bras. Elles restèrent quelques secondes ainsi, avant que June ne s'éloigne pour ne plus reparaître. Elle fit signe à Isay de la suivre, et partit s'installer en terrain neutre – dans le salon. Elle choisit volontairement le fauteuil, préférant éviter toute proximité avec Isay. Pour son propre bien. Il prit place dans le canapé, et prit quelques instants avant de prendre la parole. Elle hocha la tête, préférant s'abstenir de toute parole inutile. Elle avait, pour le moment, la désagréable impression que si elle ouvrait la bouche, elle fondrait automatiquement en larmes. Elle le revoyait, pour la première fois depuis qu'ils s'étaient quittés au commissariat. Il était libre, ses poignets désentravés, et il avait l'air d'être en bonne santé. De quoi soulager la Suédoise – un peu, et très supeficiellement. Elle l'écouta parler, avec une attention non feinte. Elle avait besoin d'entendre toutes ces choses : qu'il était innocents, qu'ils avaient été manipulés, qu'il n'avait jamais voulu Juliet. Elle avait besoin de l'entendre pour s'assurer que ces mois passés à ses côtés n'avaient pas été qu'une illusion. Qu'il avait été auprès d'elle, qu'il n'avait pas fait semblant, qu'il avait pensé chacun de ses mots, qu'il avait vraiment ressenti chacune de ses caresses, qu'il l'avait aimée. Au moins, elle pourrait toujours se raccrocher à ses souvenirs. « D'accord. » Dit-elle après quelques secondes de silence. Elle ne savait pas comment réagir – elle se sentait tout simplement vidée. Elle pensait que Lennon lui avait fait vivre l'Enfer, mais elle s'était fourvoyée. Ce qu'elle vivait là, maintenant, c'était pire. C'était bien pire, parce que contrairement à Lennon, Valentina avait toujours pensé qu'Isay était le bon. Elle l'interrompit d'une main en voyant qu'il ouvrait à nouveau la bouche, puis inspira profondément. « Si tu n'y vois pas d'inconvénient, je préférerai ne pas m'étendre sur... Elle. » Juliet, évidemment. Elle n'avait même pas besoin de prononcer son prénom pour qu'Isay comprenne que Valentina parlait de cette fouteuse de merde. La suédoise, blessée et trahie, ne voulait même plus entendre parler de cette fille. Elle pensait qu'elle avait trouvé une amie, mais elle n'avait fait que semer la discorde et la noirceur dans sa vie. Elle s'était confiée à elle, et ça la rendait désormais malade de savoir ce que cette pourriture avait fait de sa confiance. « Puis-je connaître le fin mot de l'histoire ? » Elle n'en savait rien, et n'avait pas voulu s'y intéresser. Elle s'était volontairement tenue à l'écart de tout ce qui pourrait lui rappeler Isay, de près ou de loin. Elle avait éteint son téléphone, n'avait pas allumé son ordinateur, n'avait consulté aucun média suédois, et avait sommé June de ne rien lui dire. Et, chose extrêmement rare, elle avait même refusé de parler à son père. C'était sans doute mieux ainsi, au moins pour le moment. Mais maintenant que le principal accusé se retrouvait face à elle, elle ne brûlait d'envie d'en savoir davantage. Comment s'en était-il sorti ? Et puis, est-ce qu'il s'en était sorti d'abord ? Devait-il rester à San Francisco jusqu'à nouvel ordre ? « Et maintenant ? » Qu'elle demanda, attendant une réponse qui, elle l'espérait, parviendrait à tout arranger. Mais Valentina n'était ni stupide ni naïve, et elle savait que cette épreuve serait difficile à surmonter. Quelques jours plus tôt, elle se réveillait encore dans ses bras. Ils évoquaient l'avenir en souriant, confiants et certains d'être promis à de grandes choses. Aujourd'hui, un gouffre semblait les éloigner, et rien ne semblait pouvoir leur permettre de se retrouver. « Pourquoi es-tu venu, Isay ? » C'était la question à un million. Mais malheureusement pour eux, aucun happy end ne semblait poindre à l'horizon. Seul le néant s'apprêtait à l'engloutir, elle, sans qu'elle n'eut la force ni même l'envie de lutter.


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