the great escape
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(isay) we are like dynamite

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MessageSujet: (isay) we are like dynamite (isay) we are like dynamite EmptyJeu 9 Avr - 20:53

like dynamite
Silver & Isay



Silver aux mains d’argent pianotait fièrement sur son ordinateur. En plein skype avec le metteur en scène et son scénariste, elle prenait un malin plaisir à ne pas répondre aux questions effrénées et urgentes qu’on lui posait pendant qu’elle décidait quelle scène de son nouveau film devrait être rayée de la carte ou simplement insérée dans les bonus du dvd. La jeune femme aurait pu jouir bien longtemps de cette procédure et de cet avenir qui semblait bien vertueux lorsque sa vision devenait floue et qu’elle finissait par revenir à la réalité. Humant l’odeur humide qui s’échappait vers ses narines, elle tentait d’ouvrir les yeux mais abandonnait rapidement. Elle entendait des oiseaux, des bicyclettes, des vagues s’écrasant sur une coque pendant que son lit semblait tanguer comme s’il voguait seul sur les eaux élégantes d’un fleuve assoupi. Son regard bleu azur crevait enfin la fine membrane de sa paupière qui lui obstruait la vue et elle venait abattre son attention sur le bois brut qui l’encadrait, sur les rideaux tirés ça et là et les amoncellements de livres qui se chevauchaient sur le parquet. Refermant les yeux, un sourire crevait la tendresse endormie de son visage pendant qu’elle se remémorait son arrivée à Amsterdam et la visite qu’elle avait faite à son père la veille. Après cela, le noir total, indécis, si animé de vide qu’il en devenait perturbant. Mais moins perturbant que ce qui allait lui tomber dessus. Un ras de marée s’écroulait sur sa tignasse brune pendant qu’elle sursautait et s’écrasait à terre après un essai misérable pour dévier de la trajectoire de cette gerbe d’eau. Lui semblant incessante, c’est trempée qu’elle se redressait pour apercevoir Isay, torse nu, une cigarette entre les lèvres et l’air de lui demander pourquoi elle semblait s’y étonner quand il venait si brusquement de la réveiller d’un rêve sordide et niais au plus haut point. Non mais t’es malade ! Qu’elle essayait de déglutir pendant qu’elle tremblait de tous ses membres. Ni une ni deux, elle se repliait sur elle-même et fonçait tel un catcher sur son meilleur ami pour le faire voltiger à travers le bazar qui s’était accumulée au fur et à mesure des années. Si Silver avait vécu de nombreuses années dans cette péniche, la voyant déjà comme son repère le plus intime, elle l’avait laissé à l’abandon pour vivre sa vie à travers le monde. Son père, s’il avait repris en main sa vie, son emploi de policier enquêteur et avait donc recouvré ses biens et sa maison, avait toujours désiré garder ce petit bout de famille dans l’espoir qu’un jour, Silver en devienne propriétaire et s’y installe. Mais l’ancienne étudiante avait d’autres projets et était bien trop volage pour se laisser amadouer même par ce qui l’avait toujours retenu à ses rêves. Ils s’écroulaient tous les deux sur le sol pendant que Silver se redressait enfin, tirant sur son short de nuit et le regardait avec haine pendant que des gouttes tombaient sur son visage enfiévré. C’est pas une manière de réveiller une dame ! Qu’elle lui disait en pointant un doigt menaçant vers lui pendant que le jeune homme se redressait, surpris par la violence de son geste. Mais il avait l’habitude. Si Silver ne se rappelait que vaguement de sa soirée de beuverie, elle se disait qu’Isay devait bien ricaner de ses exploits de la veille si elle s’était lâchée comme à l’époque. S’étant toujours retrouvés même dans les pires moments, Isay et Silver s’étaient promis que la fin de Berkeley ne signifierait pas la fin de leur immense amitié. Même si la cinéaste vulgarisait par ses piétreries la relation qu’il entretenait dorénavant avec sa blonde siliconée, elle espérait que cette escapade à Amsterdam, la ville du vice, pourrait réunir leurs pires souvenirs comme leurs plus beaux. Oh mon dieu mon crane… Qu’elle disait gémissante pendant qu’elle s’écroulait sur le matelas qu’elle venait à peine de quitter. Les yeux fermés, sa main sur son front, elle grimaçait et buvait une grande flopée d’eau avant d’observer vaguement Isay, aussi décontracté que s’il avait été chez lui après une soirée mouvementée. Les souvenirs sont rares… Tu vois c’est de ta faute si je suis dans cet état là. On a arrêté trop longtemps de sortir, rien ne va plus, tu m’abandonnes ! Qu’elle l’invectivait. Au fond, Silver avait la peur imminente qu’Isay s’en aille de sa vie pour vivre avec Valentina. Un cauchemar qu’elle n’était pas prête de voir réalité et pourtant, le risque était plus que probable et chaque seconde interminable à y penser lui flanquait de nombreux frissons éloquents sur sa frayeur. Sans un mot, elle s’enfermait alors dans la salle de bain en espérant pouvoir effacer cette gueule de bois qui manquait d’accueillir une sacrée nausée. Si elle n’avait pas autant bu et ne s’était pas retrouvée aux côtés d’Isay dans sa ville natale, Silver aurait presque pu imaginer que ces symptômes représentaient une grossesse imminente. Qu’importe, l’eau coulait à flot sur elle quand elle finissait par s’habiller et faire réapparition face à Isay. Une cigarette volée plus tard, elle l’allumait avec langueur pendant qu’elle l’observait de nouveau. Merci de m’avoir accompagné, les retours aux sources ça fait du bien. Amsterdam et puis peut-être que plus tard, on se refera une escapade en Croatie, les pieds dans l’eau, un cocktail dans chaque main et le soleil brûlant nos peaux pour seul effet néfaste dans notre vie… Cette dernière remarque pouvait être mal prise par Isay puisque cette attaque n’était destinée qu’à sa relation avec sa compagne du moment. Mais Silver accueillait son récit paradisiaque d’un sourire moqueur et taquin.


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Cameron Eynsford
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Cameron Eynsford
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MessageSujet: Re: (isay) we are like dynamite (isay) we are like dynamite EmptyMer 15 Avr - 16:54

I didn't give up, i just realized.
You can't control everything, no matter how hard you try.

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J'espère que tu ne t'ennuies pas trop loin de moi. Tu me manques. Message envoyé. Accolé à la fenêtre, une cigarette entre les lèvres, Isay contemple quelques instants la photo présente sur l'écran de son téléphone. C'est un cliché de Valentina et lui, lors de leur séjour à Cuba, après que la seven society ait fait des siennes lors du nouvel an. Cette époque de Berkeley semble être à des années lumières maintenant. Ca ne fait que quelques mois qu'Isay a quitté l'université mais il a comme l'impression que cela fait des années. La vie d'étudiant est bien loin maintenant, tout comme les fêtes qui s'y déroulaient. Depuis qu'il est en couple avec sa suédoise, Isay s'est beaucoup calmé. La jeune femme a toujours eu le don de l'apaiser, ou de faire ressortir le pire en lui lorsqu'elle ne veut pas de lui. Et en ce moment, Isay préfère passer du temps avec sa petite amie que de le passer à boire comme un trou et à se taper n'importe quelle mannequin qu'il pourrait avoir dans son lit. Le soirées de débauches ont laissé place à la tranquilité des dîners en tête à tête ou l'apogée des nuits de sexe endiablées. Isay tire quelques lattes de sa cigarette avant de ranger son cellulaire dans la poche de son jean. Il se tourne alors vers sa meilleure amie, encore échouée et endormie sur le lit trônant au milieu de la chambre. Il écrase son mégot parcourant son regard bienveillant sur sa meilleure amie Silver. Il commence à s'impatienter et à s'ennuyer fermement. Des heures qu'elle pionce bien tranquillement. Il a eu le temps de se doucher, de fumer dix clopes, d'envoyer un message à Valentina. Maintenant, il est grand temps que la belle au bois dormant se réveille. Et pas par n'importe quel moyen. Une envie furieuse de faire chier son monde – ou du moins Silver – assaille le russo-suédois. Il se rend dans la salle de bain, prend un verre d'eau et prend une nouvelle clope dans son paquet. Il la met entre ses lèvres et s'approche discrètement de Silver. Et....plouf. Il lui déverse le verre d'eau sur le gueule. La réaction de Silver est quasi immédiate et émerge un immense sourire sur le faciès angélique d'Isay. La remarque de la jeune femme, visiblement agacée par ce réveil impromptu, lui refrène un rire. C'est un grand malade ça c'est sur. Isay ne prend jamais de pincettes. Pour rien ni personne. Il fonce dans le tas, sans se soucier des conséquences. Il n'a jamais eu peur de se confronter aux autres. Ou de se battre. Il est même souvent le premier à monter sur le ring et à défendre ses honneurs. « Depuis quand t'es une dame ? » raille-t-il, le ton légèrement moqueur. C'est comme ça que ça fonctionne entre eux. A coup de boutades, d'insultes, d'accolades, de moqueries. Ils sont capables de se déverser les pires horreur à la figure. Juste pour meurtrir l'autre, parce que des fois ça les fait marrer. Ou c'est à celui qui ripostera le mieux, qui blessera le plus. Leur amitié n'a rien de commun. Elle est atypique, symbolique. « Et c'était l'heure de se réveiller ». Sans blague. Isay, il n'est pas du genre patient alors regarder la Elias-Bell dormir durant des heures, ça va cinq minutes. Lui, dormir ça l'emmerde. C'est une perte de temps. Il y a tellement de lieux à explorer, de défis à accomplir, de rêves à définir. Il n'est pas un fervent des grasse matinées, bien au contraire. A part quand il dort avec Valentina. Miraculeusement, il peut faire des nuits de douze heures, chose qui ne lui arrive jamais lorsqu'il dort seul. « JE t'abandonne ? La bonne blague ! C'est trop facile de rejeter la faute sur moi, alors qu'à peine le Alexander te siffle que tu accours chez lui ». Siffler. Il a choisi ce verbe délibérément. Et la compare à un vulgaire animal, oui oui. Mais Isay, ça le gonfle de la voir jouer au toutou comme ça. Et il n'a pas du tout envie de faire dans la dentelle. Il compte bien lui dire ce qu'il pense, sans y ajouter les formes. Isay il est comme ça, il ne sait pas fermer sa gueule. Et si ça plait pas à Silver, c'est qu'il a touché un point sensible. « Si t'étais moins fourrée dans ses pattes, on sortirait plus souvent » rétorque-t-il, en allumant sa cigarette. Un petit haussement d'épaules nonchalant vient ponctuer sa phrase. Isay, ça le gonfle qu'on lui foute toujours tous les torts sur le dos. Sachant qu'en plus, Valentina et lui ne se voient pas tous les soirs de la semaine, vu que sa petite amie est très prise par son stage. Alors Silver peut s'agacer autant qu'elle veut, elle y est aussi pour quelque chose. « Ah mais ça va pas être possible Silver. Faudra que tu t'occupes des clébards de ton maitre, t'auras pas le temps de venir avec moi ». Clébards, chats, c'est pareil, mais il fait exprès de se tromper. Juste pour l'emmerder. La pique envers Valentina, il l'a très bien comprise. Et ça l'agace au plus haut point. Silver peut se montrer tellement médisante lorsqu'il s'agit de sa grande rivale. Mais le russo-suédois n'est pas prêt à laisser sa meilleure amie parler de sa copine avec autant de mépris. C'est comme si elle ne le respectait pas lui non plus. « Franchement, je ne te reconnais pas Silver » lâche-t-il, entre deux taffes. Il tourne la tête vers la fenêtre, laissant parcourir son regard sur les passants dans la rue. L'indifférence. Toujours l'indifférence.
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MessageSujet: Re: (isay) we are like dynamite (isay) we are like dynamite EmptyMer 22 Avr - 18:53

like dynamite
Silver & Isay



Silver appréciait de partir enfin en vacances avec Isay loin du train train quotidien et des incessantes obligations qu’ils pouvaient avoir tous deux dans leur nouvelle vie loin de l’école et du flot incessant des étudiants qui créaient diverses problèmes dans leur vie privée déjà bien assez animée comme ça. Il avait fallut qu’il la retrouve à Hollywood pour qu’elle sache alors qu’elle ne pourrait jamais le quitter car en plus qu’Isay soit son meilleur ami, il était bien plus encore pour elle. Il l’avait aidé à avouer la vérité et à vivre avec une maladie qui brisait sa cage thoracique depuis des années mais dont elle taisait le silence afin de ne pas s’arrêter de vivre. Etre malade c’était vivre la peur au ventre et Silver n’imaginait pas un instant vivre dans un drame où elle serait le personnage principale et où tous autres acteurs seraient là à la regarder avec la pitié peinte sur chaque pore de leur peau. Mais Isay avait été présent. Si elle n’avait rien dit au début, elle avait finit par s’écrouler dans une ruelle, vaste équation qui allait les ramener l’un contre l’autre et qui allait enfin la sortir d’un coma de toute une vie, d’un instant. Et la vérité allait éclater. La jeune femme, ancienne sigma avait toujours eu peur de sa réaction et de sa manière de la traiter après qu’il aurait entendu ce que Silver redoutait depuis toujours. Au lieu de ça, il lui avait promis de l’aimer toujours autant et surtout, de ne pas la surprotéger comme il aurait pu le faire d’une personne malade qu’il aimait avant toute autre personne. Si Silver n’appréciait pas l’idée qu’elle partagerait désormais le jeune homme avec une autre femme, elle réalisait que sa nouvelle situation pouvait au moins leur permettre qu’Isay ne soit pas tous les jours sur son dos pour lui rappeler de prendre ses médicaments ou de ralentir le rythme. Rien de tout ça. Il avait compris le silence, les mensonges et ses non-dits et pour cela, elle ne l’avait jamais remercié réellement. Autant dire que jamais Silver ne s’était autant attachée à une personne de toute sa vie et que son meilleur ami était la seule personne qui comptait au monde. Sans attache, éloignée des rêves d’enfant, bercée par une passion cinématographique, la jeune femme ne savait pas pour combien de temps elle en aurait, ne savait même pas si demain elle se réveillerait. Mais peu importait car elle s’était enfin attachée à une personne et il n’était plus question qu’elle le laisse filer quand leur destin n’avait fait que de séparer pour se retrouver par la suite. Presque tous diplômés, Isay savait que Silver avait rendu feuille blanche aux examens de fin d’année. Son destin à l’école avait été trop en dent de scie pour qu’elle daigne rendre avec soin sa dissertation. Peu importe si elle n’avait pas de diplôme en poche, elle avait assez appris, avait obtenu assez d’expérience pour se lancer dans le grand bain ainsi. Loin d’être studieuse, elle préférait la compagnie de sa caméra et des scènes de tournage à la lecture appréciable d’un diplôme griffonné sur son cv. Si Isay et Silver passaient leur journée à s’écrire et se donner des nouvelles, la jeune femme ne supportait pas les brefs instants qu’ils avaient pour se voir et avait décidé avec plaisir pendant son week-end de pause, de l’emmener avec elle à Amsterdam. Travaillant pour leur payer le voyage, ravie de pouvoir retrouver son monde, sa ville, sa famille la jeune femme en avait beaucoup sur le cœur et avait des idées en tête quant à ses intentions. Il fallait qu’elle parle à la seule personne qui daignait l’écouter et à laquelle l’ancienne étudiante semblait pouvoir s’ouvrir. Pourtant, la discussion semblait tourner au vinaigre au fur et à mesure qu’Isay ouvrait la bouche. Fronçant les sourcils, elle tirait sur sa cigarette devant le regard noir du jeune homme. Non la cigarette était proscrit mais tant pis, le reveil avait été brutal. Euuh… On parle de quoi là ? C’est l’heure que tu vides ton sac c’est ça ? Si Silver essayait encore de parler sur le ton de l’ironie elle sentait les nuages noirs de l’hiver difficile s’abattre au dessus d’eux. Car bien évidement, s’ils s’aimaient à s’en arracher le cœur, ils pouvaient aussi se disputer aussi rapidement qu’ils se montraient leur amitié. Car quand l’un avait quelque chose à dire il ne prenait pas de pincette et blessait l’autre inexorablement. A ce moment là, il n’y avait aucun gagnant, que des blessés. Pour que la tempête s’en aille et qu’il n’en reste que des ruines qui finiraient par se retrouver pour se reconstruire en l’espace d’un instant. C’était toujours comme ça. Malheureusement il fallait passer par le mal avant de recouvrer un bonheur fortuit. C’est un travail Isay ! Déjà la dernière fois quand tu m’as appelé et que tu m’as demandé si je couchais avec lui j’ai trouvé ça moyen. Tu sais très bien que je ne suis pas comme ça. On se verrait plus de rien du tout. Tu es tout le temps avec Valentina et elle m’a fait très vite comprendre qu’elle prendrait ma place. Voila, les craintes de l’amie qui se désintégrait qui sortaient quand la jeune femme aurait dû faire bien plus confiance à Isay. Mais leur amitié était si fusionnelle qu’ils se disputaient pour des raisons que beaucoup auraient jugées malsaine. Ils n’étaient que deux meilleurs amis mais s’emportaient comme un couple mais ils avaient toujours été ainsi et rien ne semblerait changer. Me parle pas comme ça Isay. Ca y est t’as ton mannequin à disposition illimitée et tu me fais un sermon. Tu voudrais que je fasse quoi ? Que je refuse de l’argent facile ? Non, ce n’est clairement pas notre monde mais… Il peut avoir de bons côtés. Rendre des services à ce prix là, il y en a pas beaucoup qui refuserait. Si quelqu’un avait écouté leur conversation, il aurait pu se méprendre sur les paroles de la jeune femme. Mais elle s’enfonçait progressivement parce que si elle se justifiait c’est que Silver elle-même était troublé par la situation. Elle et Alexander, ce qu’elle ressentait, ce qui se passait et qu’elle ne semblait pas contrôler. C’est quoi ton problème avec lui ? Maintenant voila qu’elle défendait son patron face à son meilleur ami quand elle était la première à s’en plaindre, souvent, sans le remarquer…


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Cameron Eynsford
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MessageSujet: Re: (isay) we are like dynamite (isay) we are like dynamite EmptyMar 28 Avr - 19:32

Every man dies, not every man really lives.
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C'est la première fois qu'ils sont repartis en vacances depuis leur rencontre en Croatie. La première fois qu'ils se retrouvent à nouveau dans un étranger, rien que tous deux. Enfin pas vraiment étranger pour Silver puisqu'ils séjournent à Amsterdam, dans la ville de la jeune femme. On pourrait croire que ces jours de vacances vont être marqués par tous les vices. L'alcool, la drogue, le sexe. Qu'ils aimaient pratiquer ensemble, jadis. Mais depuis quelques mois, les choses ont changé. Ont évolué. Isay n'est plus célibataire et il ne compte pas le redevenir de sitôt. Au fil des mois, il a réussi à regagner la confiance de Valentina, et surtout son amour, et aujourd'hui rien n'est plus précieux que cela à ses yeux. En partant quelques jours avec Silver, il a laissé une petite amie inquiète et pas franchement sereine à l'idée qu'il parte avec sa meilleure amie – et accessoirement sa maitresse fut un temps – mais les messages quotidiens du russo-suédois n'ont de cesse de lui rappeler à quel point il l'aime et qu'elle lui manque. Si Silver s'imaginait des vacances idylliques à trinquer et plaisanter avec son meilleur ami, elle se plantait royalement. Depuis quelques temps, Isay rongeait de son frein et attendait le moment opportun pour lui déclarer son agacement. Et quelle chance pour elle, ce jour venait d'arriver. « Ouais c'est exactement ça ». Trop longtemps qu'il a envie de balancer tout ce qu'il a sur le cœur, trop longtemps qu'il se retient, trop longtemps qu'il a besoin de lui apporter son point de vue sur la situation. Point de vue bien particulier et qui ne va pas plaire à Silver mais au pire, il s'en tape. Son jugement n'est pas fait pour être apprécié ou non. Il a juste besoin d'ouvrir sa gueule et de dire ce qu'il pense, c'est tout. Et la jeune femme le connait suffisamment pour savoir qu'il ne fait jamais dans la dentelle lorsqu'il a quelque chose à dire. Meilleure amie ou pas, c'est la même. C'est déjà un exploit qu'il ait tenu aussi longtemps sans l'ouvrir. Une chance. « Oh arrête. Me fais pas croire que s'il tentait de te séduire, tu serais totalement impassible à son charme. ». Il laisse échapper un rire hypocrite, à la limite de la condescendance. « Me prends pas pour un con non plus » ajoute-t-il, un brin irrité. Il ne supporte pas la mauvaise foi de Silver. Ca s'entend à sa voix qu'elle en peut plus du Alexander, qu'elle rêverait qu'il l'allume et plus si affinités. L'éclat au fond de ses iris le prouve et la trahisse. Et Isay n'est pas dupe. Il connait sa meilleure amie bien plus qu'elle ne puisse le soupçonner. Le russo-suédois jette son mégot de cigarette par la fenêtre. Il est bien tenté d'en allumer une troisième. Mais il se ravise. Il n'a pas très envie de mourir à trente-cinq ans d'un cancer des poumons. « Mais qu'est-ce que tu racontes. Valentina et moi on peut rester une semaine sans se voir parce que son boulot l'accapare beaucoup et à chaque fois que je t'appelle, t'es jamais dispo ! Et arrête de dire ça de Valentina s'il te plait. Il n'y a pas de place à prendre ou j'sais pas quoi ». Ouh il s'énerve vraiment, insistant sur le s'il te plait. Elle le rend dingue à inclure sa petite amie dans la conversation. Il n'y a vraiment pas de quoi comparer entre la situation de Silver et d'Alexander et celle qu'il partage avec Valentina. Alors elle ne devrait même pas être citée. « Franchement votre gueguerre de meuf commence vraiment à me les briser » ajoute-t-il. Il pousse un soupir des plus las. Il en a marre. D'elles. Au pluriel. Il en a marre de toujours devoir défendre l'une de femmes de sa vie devant l'autre. Il en a marre de devoir faire le tampon entre les deux. Il en a marre de toujours arrondir les angles. Il en a marre de ces querelles de merde. Il en a marre de leur jalousie. Parce qu'il n'y a pas de jalousie à avoir. Elles comptent toutes les deux énormément pour lui et jamais il ne choisira entre l'une des deux. Elles n'ont pas à craindre que l'un d'elles évincent l'autre. Puisqu'il ne laissera pas telle situation se dessiner. Il fera toujours tout ce qu'il pourra pour garder les deux femmes dans sa vie. Les deux seules. « Je te parle comme je veux » persifle-t-il, le regard noir. Il a conscience d'y aller peut-être un peu trop fort, de s'emporter pour finalement pas grand chose, mais Silver a toujours le don pour le foutre au plafond. Une intonation, une parole et il explose. Il n'y a qu'elle pour parvenir à l'énerver aussi vite. Et aussi facilement. « T'as pas besoin de son fric avec les films que tu tournes je te rappelle ». Comme si garder des chats permettait de devenir riche. Ça se saurait au pire. Et qu'elle arrête avec l'excuse du fric parce que lui il pourrait lui verser de quoi vivre gracieusement chaque mois si elle acceptait. Mais non, madame joue les grandes dames et madame veut se débrouiller par ses propres moyens. En gardant des bestioles. Grand bien lui fasse. « Tu m'emmerdes Silver » qu'il finit grogner, sans répondre à son interrogation. Il n'a pas de problèmes avec ce type. Il s'en tape complet de lui. Ou presque. Mais il est bien trop orgueilleux pour l'admettre et avouer qu'il est légèrement jaloux de ce type. Parce que Silver passe tout son temps chez lui, au détriment de leur amitié. Et ça l'emmerde. Mais vraiment. Parce qu'au fond, il craint qu'elle l'oublie. Qu'elle le remplace. Qu'elle n'ait plus besoin de lui. Du tout.
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MessageSujet: Re: (isay) we are like dynamite (isay) we are like dynamite EmptyVen 8 Mai - 0:44

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Silver & Isay



La jalousie maladive de Silver l’empêchait de voir plus loin que le bout de son nez. Incompétente à se faire des amis fiables et à créer des liaisons durables, la jeune femme crapahutait à travers les années de sa jeunesse en ayant la tête dans les nuages, le cœur aléatoirement propice aux entrées vagabondes et l’esprit embrumé par les nombreux romans qu’elle lisait. S’éprenant des personnages dont elle suivait les aventures romantiques avec assiduité, la jeune femme rêvait bien souvent de nombreuses frasques qui surgiraient des contes pour lui faire vivre ce genre de péripéties houleuses où seules ses émotions compteraient. Mais elle s’était toujours interdit la moindre divagation et épanchements car elle n’avait aucune confiance en elle-même et envers les autres. Les filles ne l’appréciaient guère. Souvent elle avait demandé pourquoi à son père. Pourquoi à l’école, elle n’était qu’avec des garçons, pourquoi les filles ne lui prêtaient aucune valeur et ne voulaient pas être son amie. La jalousie qu’avait répondu son père. La jalousie semblait être au cœur de toute sa vie. Parce que Silver de par sa fraicheur et son incroyable indiscipline pouvait laisser se méprendre de potentielles alliées qui lui auraient permis de connaître de réelles amitiés. Au lieu de ça, elles l’avaient toujours regardé avec animosité sans jamais voir plus loin que le bout de leur nez. Car si Silver ne comprenait pas ce regain de méchanceté à son égard, il fallait aussi comprendre qu’elle avait une beauté insoupçonnée qui l’a rendait plus menaçante qu’elle ne l’estimait à l’époque. Ses grands yeux bleus rayonnants avaient séduit plus d’un homme sans que jamais elle ne s’en rende compte. Son corps lui aussi avait bien changé et avec les douceurs de l’enfance qui s’éloignait, était apparue des courbes de vraies femmes qui pouvaient nuire à des amitiés. Alors Silver s’était toujours réfugiée dans son monde de cinéaste endurcie, de philanthrope dévorant des ouvrages pendant des heures et de rêveuse inconditionnée. Si régulièrement, elle s’aventurait dehors avec des garçons, elle avait vite délaissée ces habitudes lorsqu’elle était passée du garçon manqué à la femme qu’elle était devenue aujourd’hui. Ils avaient commencé à la regarder d’une autre manière, à s’affirmer d’avantage face à elle, bomber le torse, se montrer plus vaillant, courageux, à tenter de l’aider par tous les moyens possibles et inimaginables et en fin de compte, ils ne la traitaient plus comme la Silver qu’elle avait toujours été avec eux. Le petit canard s’était changé en cygne et pour ça, les premiers aléas sociaux étaient apparus aussi vite qu’ils pouvaient disparaître lorsqu’elle trouvait refuge dans une solitude fortuite. Alors Silver avait dû comprendre à ses dépends que les relations humaines et son caractère volage ne feraient pas bon ménage et elle s’en était toujours incommodée ainsi. Pourtant, lorsqu’il s’agissait d’une personne qui lui était vraiment chère et l’une des rares qui avaient réussi à l’atteindre, elle employait des moyens drastiques pour la garder à ses côtés aux risques de froisser ces relations. Tendues, conflictuelles, passionnelles et fusionnelles, voila comment elle aurait pu détailler avec certitude celle qu’elle entretenait depuis des années avec Isay et aujourd’hui plus encore qu’avant, Silver pouvait se montrer d’une jalousie excessive lorsqu’elle n’était que la meilleure amie et rien d’autre aujourd’hui. Arrêtes avec ce genre de question, tu sais que ça me gênes et que je ne suis pas comme ça ! Oui, Isay savait parfaitement que les hommes et Silver ça faisait deux. Incroyablement désintéressée par la gente masculine, la jeune femme avait subit de lourdes pertes concernant le bonheur qu’elle attendait auprès d’un homme et même si aujourd’hui, elle avait acquis quelques expériences nouvelles, la jeune femme se méfiait toujours autant des hommes et ne savait absolument pas s’y prendre. En fait, elle était comme une enfant effrayé par le sexe opposé. La preuve en était que sa plus longue relation se trouvait être des coucheries ponctuelles avec son meilleur ami. Si c’était ne rien comprendre à la vie alors elle avait les pieds en plein dans cette ineptie ! Qu’est-ce que tu veux que je te dise hein ? Qu’il m’attire ? Que j’aimerais bien plus ? Laisse tomber Isay, il ne me regarde même pas, c’est même pas s’il me voit comme son futur repas pour une seule nuit. Si Silver était vexée du comportement d’Alexander ? Peut-être un peu. Au final, elle n’avait jamais été vraiment intéressée par quelqu’un en particulier mais il était à rappeler que le jeune Astoria avait tout pour plaire et encore plus pour se faire mépriser par la belle et encore une fois, c’était ce côté-là qui avait le don de l’énerver qui la poussait aussi à imaginer certaines fois dans ses plus intimes pensées, une suite beaucoup plus personnelle à leurs discussions qui elles, restaient pour la plupart, professionnelles. Ouais ben tu verras que plus ça va devenir sérieux vous deux plus elle aura la main mise sur tes décisions. On parie combien que le jour où vous habitez ensemble, elle décidera que ce n’est plus une obligation de m’inviter de temps en temps ! Moi vous deux, ça devient trop sérieux pour que j’en ai pas la gerbe. Elle me l’a fait comprendre, les invitations à diner je peux toujours crever ! La situation l’exaspérait au plus haut point. Si Silver aurait aimé s’entendre avec la femme qui rendait heureux son meilleur ami c’était peine perdu. Car sa relation avec Isay relevait plus de l’intime qu’aucune femme n’aurait pu le concevoir et pour cela, l’ancienne sigma ne pouvait plus rien y changer et comme elle se le rappelait jadis, les femmes ne l’aimaient pas. Elle fait tout pour m’énerver Isay ! Valentina elle me fait passer des messages et tu ne le voies même pas. Faut qu’elle comprenne que si j’avais eu envie de te sauter dessus de nouveau et de ne pas respecter tes choix, ça ferait longtemps que j’aurais tenté quelque chose ! Silver n’aurait jamais pourtant, pu faire une chose pareille. Parce qu’elle était avant tout liée à son meilleur ami par une vaste amitié qui dépassait bien plus que les parties de jambes en l’air qu’ils avaient jusqu’alors partagées. Tu exagères, je n’y vais pas si souvent que ça et encore moins maintenant que je travaille sur le plateau ! Mais il me paie plus que ce que je peux gagner en presque un mois de salaire et… Oui, j’aime être en sa compagnie certaines fois. Silver allait trop loin car c’était bien la première fois qu’elle osait le dire à haute voix. La jeune femme aurait voulu cacher le rose qui lui montait aux joues qu’elle ne l’aurait pas pu vu le regard qu’Isay placardait sur son visage de porcelaine. Vas-y rigole de moi. Dis le hein, que je suis bonne qu’à me frotter à des mecs bizarres juste parce que j’ai la trouille de tomber sur quelqu’un que je pourrais vraiment avoir. La psychologie de Silver. Elle le savait éperdument, elle s’accrochait et se jetait dans les bras d’hommes qu’elle savait ne pouvoir avoir complètement. Elle avait eu Isay de toutes les manières possibles et inimaginables en sachant qu’elle ne pourrait pas avoir son cœur. Ainsi tout était plus simple d’une certaine façon. Va te faire foutre ! T’as un truc à dire tu le dis mais me juger je crois que c’est un peu trop au-dessus de tes fonctions ! La mèche ne faisait qu’encore une fois s’allumer pour mieux s’enflammer et si cela continuait, de la fumée jaillirait bientôt des ouvertures de la péniche.


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MessageSujet: Re: (isay) we are like dynamite (isay) we are like dynamite EmptyMer 20 Mai - 22:55

Some people steer, some people follow.
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Ce devait être une journée ensoleillée, à lézarder, profiter, rigoler. Au lieu de cela, de terribles nuages noirs grondaient et annonçaient un orage imminent. La colère d'Isay résonnait contre les parois d'une chambre devenue trop étroite pour eux. Trop petite pour cette dispute qui comprimait l'air et atténuait leur lucidité. Tout aurait pu se passer différemment si Silver n'avait pas balancé cette petite phrase négligemment. Comme un boomerang. Qui vous revient en pleine gueule. A savoir Isay dans cette situation. Et un russo-suédois prit de pleine face, ça fait beaucoup de dégâts. Parce que le Lindgren n'a jamais fait dans la dentelle. Et n'épargne personne par sa franchise quelque fois cinglante, froissante, dérangeante. Il balaie tout d'un revers de la main cinglant. Il n'a pas de limites et déferle son flot de paroles sans en regretter une seule. C'est ce qui effraie le plus ceux qui ont droit à ses vérités. Rien n'est jamais dit par hasard, sur un coup de tête. Tout est toujours purement pensé. Isay ne ment jamais sur ce qu'il pense. Il le clame fièrement, sans se soucier des conséquences. « Et toi arrête avec tes grandes phrases ». Je ne suis pas comme ça gnagnagna. Elles disent toutes ça. Qu'elles sont des filles biens, qu'elles ne courent pas après les garçons. Oh non c'est bien connu, c'est toujours eux qui leur courent après. Et Isay ça le fatigue. C'est des conneries tout ça. Je ne suis pas comme ça. Bien sur. « Ouais je veux que tu me le dises ! Et dans les yeux de préférence » siffle-t-il, sans la lâcher du regard. Il ne comprend pas vraiment pourquoi il réagit aussi violemment mais c'est surtout Silver qui l'horripile avec son comportement d'adolescente attardée à peine le sujet Alexander est évoqué. « Regarde toi, il me regarde même pas bouhouhou ». Il prend le même ton goguenard qu'elle. Juste pour se foutre de sa gueule. Parce que ça l'amuse. Et qu'il est agacé. « Tu fais presque pitié ». Il le crache, ce mot. Pitié. Ca résonne comme une insulte une creux de sa bouche. Probablement sa pire insulte envers Silver. Mais il s'en tape. C'est vraiment ce qu'il pense. Il ne supporte pas voir son petit air de chien battu en parlant de son patron ainsi. Avec ses joues cramoisies et son sourire à la con. Il aurait bien envie de lui cracher à la gueule même. Mais il n'oublie pas que Silver est sa meilleure amie. Et même si elle le met hors de lui, elle reste une de ses préférées. Une des seules personnes qu'il estime. « Regarde moi bien Silver, regarde moi bien parce que je ne vais pas le redire deux fois. Personne n'a la main mise sur mes décisions. Personne ne décide à ma place, c'est clair ? Ni toi, ni Valentina, ni mes parents. Personne. Alors arrête d'insinuer que je suis le toutou de ma copine parce que t'es vraiment entrain de me faire sortir de mes gonds ». Limite il en aurait des gouttes de sueur. Mais si il y a bien une chose qu'il ne supporte pas, c'est qu'on remette son libre arbitre en cause. Isay ne se laisse jamais influencer. Par personne. Il n'écoute que lui, depuis toujours. Et si Silver le connaissait vraiment – comme elle s'évertue à lui faire croire – elle n'aurait même pas osé laisser franchir ces mots de sa bouche. « Mais évidemment Silver !!! Evidemment que Valentina ne va pas t'inviter à dîner chez nous ! J'ai couché avec toi. Pleins de fois. Tu te vois toi inviter la fille avec qui ton mec a passé son temps à baiser dans un passé pas si lointain que ça ? ». Le russo-suédois lève les yeux au ciel, affligé par le comportement de Silver. Se plaint-elle vraiment de ne pas être invitée par Valentina ? Vraiment ? Si c'était Isay à la place de sa petite amie, il agirait de la même sorte. Même pas en rêve un ex de Valentina franchira le pas de sa porte. De leur porte. « Et puisque t'en parle, on habite ensemble. Valentina et moi » ajoute-t-il, la voix adoucie. Comme s'il tentait de réaliser lui-même la portée de ses paroles. Et cette réalité. Il vit avec Valentina. Dans le loft qu'il a acheté, dont il est propriétaire. Manque plus que le gosse et le chien et c'est le parfait cliché. Bien que ça ne le dérange pas en somme, d'imaginer avoir des enfants avec sa petite amie. C'est même quelque chose qu'il compte bien mettre en place d'ici quelques années. Les enfants. « Mais oui Valentina te persécute ! Tu veux que je te paie une consultation chez le psy, histoire d'en parler ? » ironise-t-elle, enfilant un tee-shirt. Il n'a plus envie de regarder Silver et sa condescendance qui lui donne envie de la gifler. Il a besoin de s'occuper, d'éviter de monter davantage en pression. Il est conscient d'être dur avec sa meilleure amie. Presque cruel. Mais il ne sait pas faire autrement. Il lui est impossible de sortir les violons. Jamais. C'est toujours franc, lancinant, cinglant. « Crois moi ça me donne pas envie de rigoler. C'est pathétique. Tu mérites mieux que ce type Silver ». Mieux qu'un mec qui habite New-York et qui vit avec des chats. Bien qu'il n'est rien contre la ville. C'est juste contre ce type. Il ne l'a jamais rencontré et pourtant Isay a arrêté une idée bien précise à son sujet. Loin d'être élogieuse. Silver elle mérite un type qui la traite bien. Et pas qui la siffle comme un chien dès qu'il a besoin d'un service. « Ah parce que je te juge ? Première nouvelle ! Je t'ouvre les yeux, nuance » réplique-t-il simplement, haussement de sourcil hautain en guise de ponctuation. Isay, il ne juge pas, il prévient, il interpelle, il fait éclater la vérité. Il n'est pas jaloux, il est lucide. Silver n'a rien à faire avec quelqu'un comme Alexander Astoria. Et il n'en démordra pas.
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MessageSujet: Re: (isay) we are like dynamite (isay) we are like dynamite EmptyJeu 28 Mai - 22:23

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Silver & Isay



Silver connaissait par coeur ces moments d’intense crise qu’elle pouvait vivre aux côtés d’issy. Ils étaient pour ainsi dire violents, angoissants, au paroxisme de la fureur lorsqu’ils auraient dû savoir se parler calmement au lieu d’enfreindre les règles de bienséances et se jeter à la gueule de l’autre comme des chiens enragés. Si les deux se sentaient attaqués, ils réagissaient de la même manière. Par les cris, la haine, la rancoeur et le désir brûlant de faire plonger l’autre autant qu’il l’attirait dans une tempête glaciale et électrisante. Pourtant, Silver ne réagissait pas totalement habituellement à ces provocations qu’il lui jetait au visage lorsqu’Isay n’avait jamais su mettre les mots sur ses rancoeurs. Alors il hurlait venait à lui dire ce qu’il ne pensait pas réellement et faisait en sorte de pousser à l’extrême ses ressentis actuels afin de ne pas la laisser indemne et que, fin violente ou non, Silver comprenne son point de vue. C’était pour elle, deux enfants qui faisaient de grosses crises lorsque rien ne semblait aller réellement et ils ne connaissaient que les cris et les insultes. Il n’y avait pas d’entre deux, pas de calme avant la tempête ni d’ébullition qui avançait petit à petit au milieu d’un ciel qui se serait noircit lentement pour les avertir du danger. Là c’était noir ou blanc. Soit ils s’aimaient, soit ils se détestaient et en l’occurence, ils se haïssaient à cette minute précise quand elle l’avait adoré la seconde d’avant. Drôle de conception que cette vivifiante et intarissable relation et pourtant, c’était la seule qui avait assez d’importance pour qu’elle se sente toujours aussi blessée dans les propos de son meilleur ami et qu’elle en retire une rancoeur imprenable… Qu’elle épargnait à Isay et faisait disparaître de son coeur déjà bien usé et abîmé par le temps, afin de lui pardonner la seconde d’après. Mais là, elle n’avait pas rétorqué à ses attaques de la même manière. Silver se sentait lasse depuis quelques temps. Elle se sentait même à la limite de la détresse. Elle avait vécu toute sa vie à se jouer du temps, des limites géographiques et des gens qui l’avaient accompagné durant un bref passage de sa vie. Aujourd’hui, elle restait cloîtrer à la même terre, sur ce même bitume de San Francisco et elle semblait dépérir. Isay était moins présent mais au fond d’elle, elle comprenait qu’une relation empêche les gens d’offrir le temps temps à leurs amis les plus proches. Mais ce n’était pas que ça. Elle se sentait manipuler, elle se sentait grandir dans un monde qu’elle ne comprenait plus et dans des histoires de famille à dormir debout qui la réveillait en crise. Silver n’allait pas bien pour diverses raisons et avait l’impression que sa vie prenait une tournure de parodie juste pour lui montrer à quel point il semblait ridicule de s’accrocher à certaines choses quand Silver savait pertinemment qu’elle n’était même pas obligé de voir le soleil du lendemain se lever. Elle étouffait littéralement de sa solitude qu’elle avait tant convoité. Car aujourd’hui qu’elle avait avoué son secret et en avait découvert bien d’autres à son sujet, elle se rendait compte que s’enfermer dans son monde et ne s’ouvrir à personne l’avait desservi et qu’elle éprouvait actuellement de grands regrets. Entourée par Rubi et Isay mais pourtant seule à en crever. Alors elle partageait la compagnie de ceux qui ne la méritait pas au risque de recommencer à avancer sur une route sinueuse et froide qu’elle avait peinte à son effigie lorsqu’elle imaginait encore que les relations humaines ne lui amèneraient que des emmerdes. Voila typiquement le genre de remarques que tu peux te mettre où je pense ! Tu me demandes de te parler mais t’en vaux même pas la peine ! Regarde toi avec tes grands airs ! Tu crois que tu vaux mieux que moi Isay ? Que je choisis moins bien les personnes avec qui je suis ? Arrêtes un peu ton char ou si t’y crois vraiment c’est que t’es devenu aussi imbus de toi-même que madame paillettes et strass en personne ! Qu’elle disait ahuris par la situation et par les commentaires de son meilleur ami. Si pendant leur séjour, elle avait eu l’envie de lui parler de la gêne qu’elle ressentait tout particulièrement auprès d’Alexander et voila qu’il se mettait à vider sa colère et son mauvais caractère sur elle. De quoi essentiellement la braquer et lui faire revoir à l’ordre du jour les confessions intimes qu’elle pouvait lui faire dans un séjour prévu pour s’attarder uniquement sur leur amitié et aucune inconvenance extérieur. Malheureusement, le mal était déjà fait et plus Silver s’enflammait plus elle prenait conscience qu’elle avait eu toutes ses craintes concernant sa maladie, pour rien. Isay ne la ménagerait pas et évidement, elle ne lui laisserait pas l’opportunité de la rejeter aussi facilement. Le mot pitié scandait à ses oreilles comme un tintamarre incessant et sans même lui laisser la peine de réagir adéquatement, elle attrapait un des grosses tommes de sa bibliothèque qui chaussait son terrain de jeu favoris, le plancher de cette veille péniche, pour venir lui jeter dessus sans ménagement. Donc toi tu trouves ça bien d’imaginer qu’on pourra se voir comme des fugitifs limite ? Toujours à l’extérieur, toujours à me dire que je vais devoir imaginer que plus ça va durer vous deux plus ça va devenir compliqué. Non sérieusement ça ne me fait pas rire et si tu penses qu’elle ne met pas encore de frein à notre relation c’est parce que c’est encore bien nouveau mais quand elle aura la certitude que tu lui manges dans la main alors ce sera bon débarras Silver, retour à la case départ ! Qu’elle vociférait en couvrant les bruits incessants des klaxons de bicyclettes qui longeaient les embarcadères. Super, je vois que le travail est en chemin alors. Super, manquait plus que ça ! Ca m’étonne encore que pour venir ici avec moi elle ne t’aie pas fait signer une décharge. Qu’elle disait mauvaise pendant que la haine attisait ses sarcasmes. Silver était en excès de rage et d’incompréhension et voulait mépriser Isay pour toutes ces paroles inaudibles qu’il lui gerbait à la figure avec une ferveur qu’il maîtrisait avec virtuose. Putain mais arrête avec tes conneries ! De toute façon t’entends personne Isay, t’as un problème qui te démange et ça y ait tu vas en vouloir à la planète entière et c’est moi qui vais m’en prendre plein la tête parce que t’es tout simplement incapable de me parler normalement sans te comporter comme un animal ! Si c’est ça, si tu trouves vraiment que je te fais pitié alors pourquoi tu restes hein ? Si c’est ce que tu penses de moi, tu peux faire tes valises. Qu’elle disait en lui jetant un deuxième ouvrage dessus sans le toucher cette fois-ci. La fureur dans son regard à son apogée, Silver ne voulait plus se battre, elle voulait en finir. Quand je pense que j’avais qu’une envie c’était de te parler, de me confier à toi et voila ce que je gagne ! Bordel, elle est magnifique cette foutue amitié, vraiment ! Silver était au bord de l’érosion et, se tournant vers son sac, elle avalait quelques médicaments avant d’allumer une seconde cigarette et de sortir sur le pont. Soit elle sautait dans les eaux du fleuve et se noyait, soit c’était Isay qu’elle faisait passer par dessus bord et le mieux à cet instant précis était peut-être qu’elle se calme avant de commettre un homicide et de passer elle-même après ce fléau, l’arme à gauche.


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MessageSujet: Re: (isay) we are like dynamite (isay) we are like dynamite EmptyMer 1 Juil - 22:18

Le problème avec le temps c’est qu’il finit toujours par s’écouler.
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Le soleil a laissé place aux nuages. Aux orages qui effraient. Ceux que l'on redoute le plus. Une pluie de reproches s'abat sur Silver, qu'Isay est incapable de contenir. C'est sans doute son plus gros problème au Lindgren, il est dans filtre. Et un peu trop protecteur avec sa meilleure amie. Il est incapable d'avouer qu'il ressent une pointe de jalousie à l'évocation de cet Alexander. Surtout lorsqu'il détaille Silver, complètement sous le charme de cet américain. Isay, il n'aime pas trop partager. Il a besoin d'avoir l'exclusivité, de garder pour lui tout seul ses proches. Surtout Silver. Il ne peut pas expliquer ce lien qu'ils ont tous les deux mais le russo-suédois ne supporterait pas que quelque d'autre prenne sa place dans le coeur de sa meilleure amie. Ils ont vécu énormément de choses tous les deux et Silver a toujours été là pour lui, dans les bons et dans les pires moments. Il sait qu'il pourra toujours compter sur elle, parce qu'elle l'a toujours accepté avec son histoire, ses défauts, son caractère – de merde –, ses embrouilles. Elle l'a ramassé plus d'une fois la gueule en sang après une bagarre. Ou venait le chercher au commissariat. De nombreuses fois. « Mais tu me gaves, tu ne comprends pas ce que j'essaye de te dire » soupire-t-il, en se passant la main dans le cou. Cette discussion prend des proportions énormes, bien loin de ce qu'il avait imaginé. Il ne souhaite pas froisser sa meilleure amie, mais bordel, cela fait tellement longtemps qu'il a envie de lui déballer tout ce qu'il pense. Il fallait bien qu'elle le sache un jour ou l'autre. Isay est quelqu'un de trop franc pour jouer au faux-jeton très longtemps. Et c'est son rôle d'ami de faire part de son avis. Pour son bien à elle. « Tu mérites un homme qui te traites comme il se doit Silver. Et ce genre de gars, ça traite les filles comme de la merde, croyant que tout leur est toujours dû ». C'est vraiment l'hôpital qui se fout de la charité haha. Quoiqu'Isay a toujours eu tout ce qu'il voulait, mais il possède aussi quelques valeurs. Comme celle de traiter les femmes – ou du moins la sienne – comme il se doit. Comme elle le mérite. Bien qu'entre Valentina et lui, tout n'est pas été rose, il n'a jamais levé la main sur elle ou souhaiter le pire. Certes il ne l'a pas épargné en lui rendant la vie impossible, mais ce n'allait jamais au-delà de sa sécurité. « Et arrête un peu tes remarques acerbes et médisantes sur Valentina, parce que ça commence réellement à m'énerver » cingle-t-il, en posant un regard assassin sur Silver. Il veut bien mettre de l'eau dans son vin, se calmer ou du moins apaiser l'atmosphère, mais il commence à en avoir ras le bol des remarques sur sa petite amie. Piques non fondées qui plus est. Il ne peut pas croire une seconde que Valentina manigance dans son dos pour l'éloigner de Silver. Evidemment elle ne porte pas la jeune femme dans son coeur, mais de là à la menacer ou quoi, Isay ne peut pas le concevoir. Ce n'est pas du tout le genre de sa petite amie. Et il la connaît bien mieux que Silver quand même. « Combien de fois je vais devoir te le dire ? Je ne mange dans la main de personne. Et il n'est pas question de se voir en fugitifs Silver. Tu sais très bien que tu es extrêmement importante pour moi et ce n'est pas mon genre de mettre les gens de côté. Même lorsque je suis amoureux ». Amoureux. Le mot est dit. Il est complètement dingue de cette jolie blonde, depuis des années maintenant. Et il n'a pas honte d'affirmer ses sentiments et de les clamer haut et fort. Il aime Valentina, que ça déplaise à Silver ou à quelqu'un d'autre, il n'en à que faire. « C'est normal pour un couple de passer des étapes et l'une des premières est de vivre ensemble. Tu préférerais que je t'annonce qu'on va se marier ? Ou qu'elle est enceinte ? » ironise-t-il, n'épargnant pas sa meilleure amie. Il est déçu de sa réaction, bien qu'il ne s'attendait pas à moins. Mais elle pourrait au moins être heureuse pour lui, à moins que ce soit trop lui demander. Le Lindgren a besoin du soutien de Silver. Elle est une des personnes les plus importantes de sa vie et son soutien est sans doute celui qui compte le plus pour lui. Alors voir à quel point elle dénigre sa relation avec Valentina le peine énormément. Il n'imaginait pas qu'elle puisse dénigrer autant la suédoise. « Je n'ai pas de problèmes qui me démange comme tu dis ». Pas pour l'instant du moins. Mais si cet Alexander commence à faire souffrir Silver, ou si cette dernière tombe littéralement amoureuse de lui alors peut-être que là, il aura un problème qui le démangera. Il ne le sent pas ce mec. Vraiment pas. La discussion arrive à son apogée et Silver s'éclipse sur le balcon. Isay soupire, enfile un tee-shirt et après quelques minutes rejoint sa meilleure amie. « Ecoute je suis désolé Silver d'accord. Mais j'ai juste peur et pas envie que ce mec te fasse souffrir, c'est tout ». Le russo-suédois qui s'excuse et se calme, c'est rare. Il ne l'a fait que pour deux personnes : Valentina et Silver. Sinon, il s'en fout des dommages que sa franchise peut causer. Mais avec elles, c'est différent. « Allez tu peux me parler de tout ce que tu veux. Promis je garderai mes remarques pour moi » informe-t-il en allumant une cigarette. « Paix ? » quémande-t-il, jetant un regard à Silver après lui avoir offert une légère bousculade d'épaule.
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MessageSujet: Re: (isay) we are like dynamite (isay) we are like dynamite EmptyDim 19 Juil - 19:45

like dynamite
Silver & Isay



Silver contaminait l’espace de ses paroles mal aimables. Du haut de sa petite vingtaine, elle arrivait encore à douter des personnes qui lui étaient le plus proches et qui avaient réussi à lui prouver toute sa vie qu’ils étaient dignes de sa confiance et capable d’encaisser plus que n’importe qui son caractère lunatique et inconfortable. Sa mémoire récupérait des fragments de souvenirs, tournaient et retournaient des moments gênants et presque inconvenants qu’elle avait vécu et pourtant passé sous silence dans l’espace infime qu’ils se dispersent si on ne les ravivait pas. Silver ne disait rien, elle ne se confiait que rarement et emmagasinait le maximum d’informations lorsqu’elle n’était pas bonnes à dévoiler et pouvait lui coûter  sa précieuse fierté. Celle-ci, elle la gardait intacte, tentait vainement de ne pas la fragiliser, de la fortifier, de lui donner une contenance improbable. Si c’était ce qu’elle tentait de faire, la force et le courage qu’elle y mettait ne servait strictement à rien. Lorsqu’on avait un sens morale irréprochable, peut-être que ces efforts finissaient par être récompensés. Silver était loin de l’être malgré sa façon d’être et ses habitudes. Fronçant les sourcils sous les remarques d’Isay, elle finissait par s’enfoncer dans l’immense péniche qui courrait sur les rives en belle période estivale et  restait flanquées sur le bord des trottoirs encombrés de vélos épuisés par le temps. Elle flottait alors au rythme des vaguelettes que produisaient les grands bateaux touristiques et berçait ses occupants. Silver y avait connu de merveilleux souvenirs. C’était son repère, sa cachette, sa seconde maison même si elle n’avait rien d’habituel. Aujourd’hui elle n’avait plus l’air d’antan. Elle semblait presque menaçante. Sûrement du fait que jamais encore, elle ne s’y était sentie aussi mal. Sortant dehors, elle humait l’odeur du fleuve et des fleurs qui caressaient les étendues bitumées le long des maisons aux dimensions disproportionnées. Elle essuyait la rage qui écumait son regard d’une simple respiration profonde et lente. Déjà la haine et la colère disparaissait au dépends d’un sentiment de honte. Dorénavant Silver culpabilisait de certaines paroles qu’elle avait pu dire à Isay mais, devant ce que lui avait pu lui sortir, elle se réprimandait de sa fragilité sentimentale. Il l’avait cherché de ses propos à la franchise absurdement odieuse et pour ça, elle ne s’excuserait pas d’avoir répondu de la même hargne. Elle avait écouté ses paroles. Il voulait qu’elle lui parle. Elle ne savait même pas si elle pouvait en être capable à présent. Si elle en avait été un jour capable seulement. Dans ses pensées, elle remarquait qu’à grande peine la présence de son meilleur ami à ses côtés. Elle tournait un regard vers lui puis échafaudait un sourire difficile sur son visage de porcelaine. Il fallait qu’elle lui parle au quel cas elle allait se briser face à lui. Silver était une montagne de contradictions, de secrets, de mal-êtres inexprimés. Aujourd’hui elle avait besoin que les choses sortent. Oui on fait la paix. Mais qu’il attende de voir ce qu’elle avait à lui dire car Silver n’était pas persuadée qu’il finirait par garder son tout nouveau calme retrouvé. Elle hésitait encore et encore. La pression sur ses épaules devenait palpable à tel point qu’elle se demandait si elle était réellement obligée de lui parler de ses histoires quand il n’était pas prêt à les entendre… Ecoutes j’ai… C’est trop tard. Alexander et moi on a … Couché ensemble. Voilà qu’elle avait lâché le morceau. La nouvelle venait de sortir quand il n’espérait sûrement pas tant. Il la méprisait sûrement. Silver sentait qu’au fond, Isay craquait, évoluait dans une tourmente qu’elle venait de créer et qu’elle ne pouvait plus rattraper. Elle la laissait l’englober pour saccager ses nouvelles intentions pacifiques. Je voulais te le dire depuis notre arrivée ici. Je ne sais même pas comment réagir vis à vis de ça c’est… Assez surprenant venant de lui. Je ne comprends pas grand chose en fait. Je me sens honteuse et de l’autre c’est… Etrange. Raaah j’ai horreur de ça. Jamais rien ne semble facile avec moi ! Qu’elle disait quand elle venait à repenser à ses anciennes relations, à ses moments passés à tenter de résorber son passé qui semblait craqueler en mille erreurs. Je ne sais même pas si c’est une erreur. Peut-être que j’attendais que ça. Il doit sûrement me prendre pour une idiote. Et toi aussi. C’est un mec coincé comme j’ai jamais vu, qui vit avec plus de chats qu’il n’a cotoyé de femmes de sa vie. Il vit dans sa tour de verre en solitaire et manie le monde à la baguette. Loin d’être le genre d’hommes que je suis censée approcher. Bien loin même. Mais Silver avait souvent été approchée que par des grosses fortunes au bagou indéniable. Elle côtoyait les héritiers qui ne manquaient pas de l’attirer dans leur filet. Elle avait, la majorité du temps, évité les tirs mais aujourd’hui, elle essuyait une énorme défaite. La deuxième de sa vie concernant ces personnages aux vies à la morale dérisoires. J’ai aussi découvert que ma mère avait encore une fois frappé. Tu connais la famille Cunningham ? Merci Google… En tout cas il semblerait que j’ai plus de famille que je ne l’imaginais. Qu’elle disait amère en continuant d’enchaîner les coups d’œil en coin comme si se placer face à lui avec ses révélations relevaient de l’intolérable. Je crois que… Ca me donne envie de la retrouver une bonne fois pour toute. Pour tout lui dire, qu’elle a gâché nos vies, qu’elle détruit la mienne encore et encore. Pour lui demander pourquoi elle fait ça, elle a fait ça… Silver venait de dévoiler l’un de ses plus grands secrets. Si elle avait haït sa mère depuis son abandon, elle ressentait aujourd’hui l’envie de la retrouver et de la confronter pour enfin faire sortir les démons qui la martyrisaient depuis son enfance. Son démon c’était sa mère. C’était peut-être aussi la raison qui faisait qu’elle était ainsi et que Silver était si renfermée…


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