Kira Fitzmartin there's no place like berkeley › prénom, pseudo : marina.
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 |  Sujet: happy endings are just stories that haven't finished yet. (edward) Dim 20 Sep - 15:14 | |
| - If you don't like them we can take them back.
- All right, I don't like them.
- You'll get used to them.
Mr & Mrs Smith Douchée, habillée, parfumée, Laureen termine d'appliquer un rouge à lèvres carmin sur ses lèvres tout en entendant Edward s'agiter non loin d'elle. Elle s'accorde un dernier regard dans le miroir afin de vérifier que rien ne cloche avec sa tenue d'un noir charbon, robe mêlée de tissu et de dentelle dans le dos ainsi qu'au début de son décolleté (tenue ici). Puis elle se retourne et observe le jeune homme en silence, lui aussi occupé à se préparer pour leur soirée. Elle le reluque pensivement, ne pouvant évidemment qu'admirer sa beauté époustouflante, mais tout en s'accordant une pensée pour leur relation récente qui s'était imposée à eux plus qu'elle ne s'était calculée. Tout s'était fait à une vitesse délirante, et voilà qu'elle avait quitté San Francisco pour New York, alors même qu'elle n'y avait passé que quelques mois depuis son départ d'Angleterre. Les choses changeaient rapidement pour elle, et ce n'était pas entièrement pour lui déplaire. « Mais c'est que tu serais presque plus long à te préparer que moi. » le taquine-t-elle en s'approchant de lui, déposant un bref baiser sur sa joue qui s'en sort indemne de toute trace de rouge à lèvres. Lorsqu'ils sont fins prêts, ils prennent ensemble la direction du 230 fifth, bar on ne peut plus célèbre à New York et qu'elle s'apprête à découvrir ce soir. Elle voue une confiance entière à Edward pour lui faire découvrir les meilleurs endroits de la ville, dans laquelle Laureen est complètement étrangère. Si leur couple semblait bénéficier de tous les ingrédients pour devenir l'un des plus grands, ce n'était pourtant pas exactement le cas à présent. Et quant aux raisons, elles se résument presque à une seule : l'indépendance maladive de la jeune anglaise qui, si elle a beau apporter à Edward son attention et nombre de ses qualités, ne parvient pas à se livrer entièrement au jeune homme. Elle en a toujours été incapable, Laureen. Elle ne peut s'empêcher d'aller voir ailleurs, sans pour autant commettre une faute, mais son esprit vagabonde autant que ses yeux et ses envies. Et ça, c'était loin de ravir le jeune Hildebrand qui était connu pour sa jalousie difficile à contenir. Arrivée à destination, la jeune femme quitte la voiture et attend patiemment que le jeune homme sorte à son tour afin d'entrer dans le bar en sa compagnie. Elle glisse sa main dans la sienne, lui adresse un chaleureux sourire mêlé d'affection mais également d'une certaine pointe de défi qu'elle ne s'explique pas encore. Elle le guide jusqu'au bar, préférant un contact direct avec les barmaids plutôt que de se faire servir à une table. « Je te prends quoi, une bière ? » demande-t-elle pleine d'ironie en souvenir à leur escapade dans un bar de San Francisco quelques semaines plus tôt. Elle en profite pour se commander un gin tonic qu'elle sirote doucement, s'accordant quelques gorgées tandis qu'elle jette un regard de lynx autour d'elle, toisant la foule et ce qu'elle offre à ses prunelles curieuses. Etait-ce vraiment une façon de se comporter en la présence d'Edward ? Probablement pas, et pourtant cela ne l'empêche pas de demeurer aussi insaisissable que d'habitude, autant en couple avec le jeune homme qu'elle ne l'est avec sa liberté. Elle le sent bouillir, à ses côtés, pourtant s'abstient-elle de tout commentaire et continue-t-elle son examen de la salle, se rendant rapidement compte qu'elle a déjà terminé son gin tonic. Cela fait un moment qu'ils sont silencieux désormais, et Laureen se tourne subitement vers le jeune homme en haussant un sourcil. « Tu m'offres le suivant ? J'en connais un qui a l'air prêt à le faire à ta place, sinon. » fait-t-elle remarquer en désignant d'un mouvement de tête un jeune homme au sourire charmeur à quelques mètres d'eux qui ne quitte pas le couple des yeux. Serait-elle prête à aller rejoindre ce fameux étranger, bien qu'elle ne sache rien de lui et qu'elle ne soit même pas certaine de s'intéresser à ce qu'il pourra bien lui raconter plus d'une dizaines de minutes ? Qui sait. Une chose est certaine, Laureen est capable de beaucoup pour que sa vie ne prenne pas le cul de sac détestable qu'est la banalité et surtout l'ennui. C'est sûrement pour cette raison qu'elle n'est jamais parvenue à s'imaginer mariée avec une jolie maison, deux gosses en bas âge et un chien pour la forme. Trop d'attaches qui ne feraient que l'handicaper et castrer ses envies les plus folles. Avec de telles contraintes, aurait-elle été capable de quitter l'Angleterre subitement pour venir squatter chez son ex petit ami, puis quitter cette même ville pour partir à l'inconnu avec Edward Hildebrand ? Certainement pas. Et puisqu'elle était incapable de regretter ces décisions insensées et on ne peut plus spontanées, elle en venait à la conclusion que ce train de vie lui convenait parfaitement et qu'elle n'avait aucune envie d'en changer. |
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Nathaniel Atwoodth there's no place like berkeley › prénom, pseudo : noémie
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| | Sujet: Re: happy endings are just stories that haven't finished yet. (edward) Lun 5 Oct - 15:58 | |
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