the great escape
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( one day baby, we'll be old and think about the stories that we could have told ) cameagan

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MessageSujet: ( one day baby, we'll be old and think about the stories that we could have told ) cameagan ( one day baby, we'll be old and think about the stories that we could have told ) cameagan EmptyMar 18 Déc - 13:52



❝ But for now let me say, without hope or agenda, just because it’s christmas (and at christmas you tell the truth): to me, you are perfect and my wasted heart will love you until you look like this... ❞ cameagan


24 décembre 2012. Le vent glacial hivernal fouettant mon visage, j'enfouissais toujours un peu plus mon visage derrière mon écharpe. L'hiver s'était bel et bien installé à San Francisco, pour le bonheur des uns et pour le malheur des autres. Je détestais cette saison. Je détestais le froid, la neige, le verglas, les chutes, les batailles de boules de neige et j'en passais et des pires. Je n'aimais pas non plus Noël et tout ce qui s'y rapportait. Les divers chants de Noël me filaient la nausée, la foule cherchant désespérément ses derniers présents à offrir m'étouffait. Et être né un 24 décembre, ça craignait vraiment. Avoir des cadeaux qu'une fois dans l'année ? Supplice pour n'importe quel enfant normalement constitué. M'enfin, pour les plus chanceux nés à cette date-là, ça voulait dire deux fois plus de cadeaux que les autres. Deux fois plus d'amour et de joie aussi. Mais dans mon cas, ça voulait surtout dire deux fois plus d'humiliation. Deux fois plus de déni. Non seulement, mes chers parents n'avaient jamais jugé très utile de fêter Noël, alors mon anniversaire, vous pensez bien qu'ils s'en fichaient comme de l'an quarante. Et à dix ans, voir que son père préfère aller voir un match de foot avec son beau-fils, plutôt que de fêter l'anniversaire de son unique fils, ce n'est pas très compréhensible. Et venant de ma mère, je n'avais pas plus d'attention non plus. Ben ouais Cameron, enfant surdoué, Cameron enfant chiant. Donc les enfants chiants, on préférait les mettre sur la touche plutôt que de s'intéresser à eux. Parce que si on s'intéressait à eux, c'était prendre le risque de voir l'enfant s'accrocher à vous. Et on ne voulait pas prendre ce risque. Généralement, le jour de mon anniversaire, les seuls à m'appeler ou à me témoigner un quelconque intérêt étaient ma grand-mère, mon frère et ma sœur, Rowan et Eleanore. Cette année, ma sœur n'était plus là pour me le souhaiter, Rowan non plus. Mon frère, je ne comptais pas sur lui non plus, à la vue de nos désastreuses relations ces derniers mois. Eleanore s'était chargé de me le souhaiter dès minuit passé. Et ma grand-mère, son appel n'allait pas tarder, je la connaissais ma mémé. Une des seules à vraiment me comprendre et à m'aimer, tel que je suis. On m'avait toujours affirmé que je tenais mon intelligence et mon caractère d'elle. D'où notre lien si particulier. Elle était les parents que je n'avais jamais eu. Elle représentait l'amour qui m'avait toujours été refusé. Ma mémé, c'était juste la meilleure des meilleures. Déambulant dans les rues de San Francisco, je me laissais trainer devant les vitrines des magasins. La population grouillait, certains se battaient pour le dernier mixer pour le dernier pull cachemire couleur marine qu'ils comptaient absolument offrir à belle-maman. Pitoyable. A cent mille lieux de ces préoccupations, j'enfouis mes mains au fond de mes poches, continuant ma petite ballade journalière. En période de fête, la plupart des étudiants désertait le campus et l'université et ce fut le cas de la plupart de mes amis. Ce n'était pas le mien. Alors je flânais dans les rues de San Francisco pour parer à l'ennui qui me tenaillait. Ennui qui fut vite interrompu par mon cellulaire, se manifestant joyeusement. Je l'extirpai de ma poche, découvrant ainsi l'identité de mon interlocuteur. Et quelle ne fut pas ma surprise en voyant ces lettres apparaître l'écran. " Dad ". Qu'est-ce qu'il me voulait celui-là ? Ce n'était pas son genre de me passer des coups de fil, encore moins le jour de mon anniversaire ou pour me souhaiter de bonnes fêtes. Ca sentait la demande de service à plein nez. J'hésitais pendant quelques instants à savoir s'il fallait décrocher ou ignorer l'appel, mais la curiosité l'emporta et je décrochai, lui offrant un allo des plus froid et glacial. « Cameron. J'espère que tu vas bien ». Blablablaaaaa allez papa, abrège ce genre de politesse, on en est plus là tous les deux. « Je t'appelle pour t'annoncer une grande nouvelle. Nina et moi allons nous marier. Elle a accepté ma demande. Le mariage est prévu dans trois mois, naturellement ta présence est requise. Tu peux amener ta petite amie du moment si tu le souhaites. A bientôt Cameron ». Et clac il raccrochait. Je restai stoique, complètement sonné par cette annonce, essayant d'analyser le flux de paroles qu'il venait de me déverser à l'oreille. Je n'avais même pas eu le temps de répondre quoique ce soit qu'il mettait déjà fin à l'appel. Il allait se marier avec ma garce de belle-mère. Sérieusement ? Elle qui avait toujours refusé de l'épouser jusqu'à maintenant, ils allaient vraiment se marier ? Et en plus j'allais devoir me taper cette mondanité dont je me serais bien passé. M'enfin je détenais le droit d'amener quelqu'un pour me divertir, quel honneur vraiment. Et merci pour mon anniversaire papa, vraiment, ça me fait chaud au cœur de constater que tu y as pensé. Je soupirais, agacé par ce soudain appel. J'eus alors l'envie de le raconter à Eleanore. Elle connaissait mon père et avait déjà aperçu ma belle-mère par le passé. Elle était la seule à pouvoir comprendre mon agacement présent. Dire que je ne m'entendais pas avec mon père relevait de l'euphémisme et Eleanore le savait. Je fis alors demi-tour, en marche vers le domicile que ma meilleure amie partageait avec Reagan et Ethan. En espérant ne tomber que sur elle, évidemment. Bien que l'idée de voir Reagan ne me révulsait pas, bien au contraire. Mais je ne pouvais pas en affirmer la même pour elle. Et Ethan, mieux valait pour lui que je ne croise pas son chemin. Mais bon, en ce 24 décembre, ils devaient probablement être tous partis voir leurs familles pour réveillonner comme il se devait. Je croisais les doigts pour qu'Eleanore ne soit pas encore partie. Il ne me fallut que quelques minutes pour gagner leur domicile et prostré devant la porte d'entrée, j'émis quelques secondes de réserve quant à l'idée de sonner ou non. Avec la chance que j'avais, je n'allais pas tomber sur elle, j'en étais quasiment certain. Alors au lieu de me faire exploser le cœur à croiser Reagan, peut-être ferais-je mieux de rentrer de ce pas et de téléphoner à Eleanore directement. Non allez, un peu de courage mon Cameron. Je soufflai un bon coup et pressai mon index sur le bouton de la sonnette. Keep calm. J'enfouis mes mains dans mes poches en attendant que quelqu'un daigne m'ouvrir la porte. Des bruits de pas me parvinrent, puis je vis la porte s'ouvrir et mon cœur se serra tandis que je levai la tête vers Reagan. Nos regards se croisèrent et pendant quelques secondes, aucuns sons ni mots ne purent s'échapper de ma bouche. Puis je me raclai la gorge. « Salut » bafouillai-je, à la recherche de mon souffle et surtout de mon cerveau. L'effet Reagan. Je me retrouvais complètement concon devant elle. Ne sachant pas si elle m'en voulait toujours et où nous en étions dans nos relations. Je savais qu'elle avait un petit ami. Et ça me rendait fou. Mais là n'était pas l'objet de ma visite. A la bas,e je venais pour parler à ma meilleure amie. « Je cherche Eleanore, tu sais si elle est là ? » demandai-je, plein d'espoir à ce que l'epsilon soit dans les parages pour me sauver de cette situation gênante. Je ne savais vraiment quelle attitude adopter avec Reagan. Depuis des semaines que nous ne nous étions pas parlés ni croisés. Et elle me manquait vraiment beaucoup mais je devais seulement m'accoûtumer de la situation. As always. Reagan répondit à ma supplique par la négative. Eleanore avait elle aussi déserté San Francisco pour le réveillon. Great, voilà qui me ravissait. Je soupirai. « Merde, j'avais un truc important à lui annoncer ». Enfin important, important, tout était relatif. Important pour moi. Pour Eleanore peut-être moins. Mais elle me connaissait assez pour savoir que ce n'était pas une très bonne nouvelle pour moi que mon cher paternel se marie avec sa pute. La seule chose qu'elle lui avait apporté de bien à mon père, c'était ma petite sœur. Ma plus belle, mon étoile. « C'est génial, non seulement tout le monde me lâche le jour de mon anniversaire, mais en plus je me retrouve tout seul pour Noël » râlai-je, mon agacement se trouvant à son comble. Joyeux anniversaire et joyeux noël Cameron ! « Elle me lâche pour notre rituel du marché de Noël en plus ». Marché que nous arpentions en long et en large lorsque nous étions plus jeunes, avant que nos chemins se séparent. Et cette année, on s'était dis vouloir le faire ensemble. Mais visiblement, les plans de ma meilleure venait de changer. Great, je me réjouissais à l'idée de passer mes fêtes en tête à tête avec mon chien. Lui au moins, toujours aussi fidèle teh. « Enfin bref, merci Reagan et passe de joyeuses fêtes ». Eleanore n'étant pas là, ça ne servait pas à grand chose que je reste. Ce n'était pas Reagan qui allait dire le contraire. C'est pourquoi je commençais à faire demi-tour, dans l'idée de rentrer chez moi. Ou d'aller au marché de noël solo, why not.
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MessageSujet: Re: ( one day baby, we'll be old and think about the stories that we could have told ) cameagan ( one day baby, we'll be old and think about the stories that we could have told ) cameagan EmptyMer 26 Déc - 16:58

The day I first met you, you told me, you'd never fall in love. But now that, I get you, I know fear is what it really was. Now here we are, so close, yet so far.
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❝.KISS ME ON NEW YEARS EVE ?.❞ « The world is ours, if we want it. We can take it, if you just take my hand. Let me give your heart a break, there's just so much you can take. » - « . Cameron eynsford's birthday. » merci facebook. Qu'est-ce que ça pouvait bien faire que ce soit l'anniversaire de Cameron, puisque de toute façon je n'avais pas à le lui souhaiter. Au fond, j'avais envie de lui souhaiter, lui envoyer juste un texto idiot pour lui dire bon anniversaire. Avec un point à la fin. Le point final ça fait toujours genre '' je te le souhaite de mauvaise grâce, parce que je suis trop aimable. Fin de la conversation ''. Ça aurait pu marcher. Toutefois j'avais l'impression qu'à ses yeux ça pouvait faire la fille désespérée qui se donne un genre. Pas qu'une impression, une vérité selon moi. Eleanore me bassinait depuis des jours pour cet événement, en plus des éternels discours enjoués sur la période de noël. La nuance résidait dans le fait que je me joignais volontiers à son enthousiasme concernant noël, largement moins pour l'anniversaire de Cameron. Mais je n'avais pas oublié, loin de là. Je me souvenais avoir plaisanté avec lui sur le fait qu'il était né la veille de noël, il était une fois, il y a bien longtemps. Et j'avais une mémoire infaillible pour les anniversaires. Quand bien même, Eleanore et Facebook était là pour lourdement me rappeler que je n'avais aucun droit de souhaiter mes meilleurs vœux à quelqu'un qui s'en moquait éperdument. Bref, encore tourmentée par l'idée de lui souhaiter ou non un joyeux anniversaire, je décidais de prendre le temps de la réflexion en allant balader dans mon immense maison. Divaguant entre ces murs, je réalisais alors à quel point la maison était vide et silencieuse. Ethan parti distribuer ses présents à sa petite sœur, Eleanore les recueillir chez ses parents, Andrea jouant la bonne compagnie à cette dernière. Et moi éternelle solitaire malgré moi, je me retrouvais à ruminer seule dans ma maison, bloquée par mon travail. Jayan s'était offusqué de savoir que je devais garder la maison pour les fêtes, là où il emmenait son père – ou le notre – visiter les quatre coins de l'Amérique. Mes obligations professionnelles m'obligeaient à rester au chaud chez moi et à composer quelques mélodies, là où mon entourage avait envie d'ailleurs. Je ne pouvais les blâmer, malgré cette sensation d'injustice qui creusait le fond de ma gorge lorsque j'y accordais une pensée. La rançon de la gloire me privait d'un noël entouré de chaleur et même si je pouvais accueillir du monde à la maison, tous se dégotaient de bien belles occupations ailleurs. Plus belle que celle de me tenir compagnie lors des fêtes. Allons, ce n'est pas grave, m'intimais-je dans soupir d'amertume. Elles étaient bien morose mes pensées aujourd'hui. La mine boudeuse, les pieds traînant sur le parquet, ce sont des pas arrivant dans ma direction qui captèrent mon attention. Il y avait donc quelqu'un dans la maison, en ce vingt-quatre. Surprenant. « .Quelqu'un a sonné, mademoiselle. Voulez-vous que j'aille ouvrir ?. » héla une voix douce en bas des escaliers, dont la propriétaire apparut presque instantanément dans le corridor. Voilà que plongée dans mes pensées, je n'avais pas entendu la sonnerie m'appeler. Plus encore, la morosité du jour m'avait fait oublier de congédier notre domestique après le petit déjeuné. Affolée par cette bévue, je m'empressais de la rejoindre affublée d'un air navré. « .Que faites-vous encore ici ? Rentrez chez vous, c'est Noël. Je vais ouvrir moi-même. » déclarais-je, laissant un grand sourire bienveillant orner mon visage, mes deux mains frictionnant ses épaules avec chaleur. Ma bonté naturelle me perdrait et c'est ainsi que je me séparais de ma dernière compagnie notable, qui me gratifiait de mille remerciements dont je me serrais passé tant le geste me parut naturel. Me pressant vers l'entrée alors que l'employée empruntait la porte annexe, je déposais une main habile sur la poignet de la porte, loin de m'imaginer que j'ouvrais la porte à un cadeau anticipé. Mes prunelles se déposèrent sur une carrure que je connaissais par cœur, yet, pas autant que ça. Instantanément, mon teint vira au blême et mon cœur se serra assez pour empêcher tout sifflement de tenter une échappée entre mes lèvres pincées d'embarras. Cameron Eynsford, bel et bien éveillé cette fois-ci. Je prenais grand soin de l'éviter, depuis un temps qui me sembla être trop long sur le moment. Retenant ma respiration dans un instant de silence perdu dans le froid hivernal, laissant ma gêne m'interdire toute parole. Heureusement pour moi, j'eus le droit à des salutations sommaire, auxquelles je répondis d'une vague risette forcée et polie. « .Elle est rentrée chez elle pour les fêtes. » répondis-je brièvement, toujours aussi embarrassée. Et elle a embarqué mon petit ami avec elle, how weird is that. Je fronçais les sourcils, une fois parmi tant d'autres, à cette seule pensée. Non pas que je m'inquiétais, puisque j'accordais une confiance aveugle ...a Eleanore. Et dans ma naïveté légendaire, à Andrea aussi, allons-y. Toujours est-il que la La Tour Dubois n'est pas là, et que nous restions tous deux plantés sur mon paillasson, attendant que le temps ne daigne passer et commençant limite à doucement prendre racine. « .Tu peux toujours lui téléphoner, ou je ne sais pas... » renchérissais-je, cette fois-ci persuadée que mon utilité touchait le point zéro, voir le centre de la terre. Si son annonce était aussi importante qu'il le prétendait, il pouvait toujours téléphoner ou skyper avec Eleanore, qu'est-ce que j'en savais. Au pire, je pourrais encore transmettre le message à Andrea qui ferait suivre. Non c'est pas vrai. « .Désolée. » marmonnais-je sans conviction, désarmée par le monologue dépité qu'il tenait. Mes commissures s'étirèrent en un pauvre air navré, compatissant. Après tout moi aussi j'étais définitivement seule pour noël, qui était pourtant sensée être la célébration familiale par exemple. Personne ne devrait être seul durant cette période. De thanksgiving jusqu'après nouvel an, tout le monde devait à mon sens être accompagné. Ce qui n'était pas mon cas, même en étant en couple, le comble. Et cela m'attrista de constater que je n'étais pas la seule. Autant moi, j'avais choisi, puisque ma solitude résultait de ma vie professionnelle. Alors que lui, vraisemblablement tout le monde manquait à l'appel. « .Merci, toi aussi. » répondis-je, encore dans mes réflexions et perdue dans mon imagination. La seule perspective qu'il puisse être seul à noël et pour son anniversaire qui plus est, m'attrista plus qu'il ne le fallut. « .Hey Cameron. » hélais-je à son égard, alors qu'il rebroussait déjà chemin. Je laissais un instant un silence glacial s'installer, seulement trahis par le bruit d'un faible vent givré. Hésitante, je poussais un petit soupir. « .Bon anniversaire. » soufflais-je d'une petite voix, tâchant cette fois-ci de lui adresser un véritable sourire, bien que toujours timide à l'excès. L'intention comptait après tout et finalement, ma supplique et sa simple présence résolvait mon problème matinal, à savoir lui souhaiter ou non son anniversaire. Au moins il savait que je n'avais pas oublié. Après à savoir s'il prendrait cela comme un quelconque signe qui pourrait ouvrir ces mots à tous les scénarios fantaisistes ou bien s'il préférait rester terre à terre et conclure que les incessantes remontrances de notre meilleure amie commune m'avaient permise d'avoir cette date particulière en tête, le choix lui revenait. Vérité étant, il s'agissait un peu des deux. Et comme si cela ne suffisait pas, sans réfléchir, je décidais de continuer sur ma lancée. « .Tu sais...je crois que Eleanore t'a laissé un cadeau pour noël... et probablement un autre pour ton anniversaire aussi. C'est une très grande maison et il n'y a que moi ici.  » Dans le même timbre, toujours aussi timide, mais résolument engagée à me torturer plus qu'il ne le fallait à discuter avec Cameron et pire encore, l'inviter à faire l'état des lieux et farfouiller dans les affaires d'Eleanore afin de dénicher ses sésames. Car évidemment, je savais qu'elle lui avait acheté des cadeaux et pas qu'un seul, même pas deux, mais plusieurs ! Toujours généreuse à en devenir excessive et évidemment on le lui rendait bien. Je lui avais juré de ne pas ouvrir les cadeaux avant qu'elle ne soit rentrée, mais bon, triste comme il était le Cameron, je ne pouvais pas le laisser repartir seul le jour de noël. Un jour que je chérissais particulièrement, puisqu'il s'agissait du jour des grands enfants, comme moi. J'adorais noël. Du moins, lorsque j'étais accompagnée. Le plus triste restait que je ne me souvenais pas de mes cinq derniers noël, la faute à la fusillade. Et cette année j'étais en quelque sorte punie, pour tout, pour rien. Et je me punissais plus encore à chaque mot. « .Si jamais tu n'as pas envi de rester seul pour noël, tu peux rester ici et chercher tes cadeaux dans le milliard de cachettes possible, si tu veux. » L'invitation était lancée, sans arrière pensée, sans artifice ni entourloupe. Mes lèvres esquissèrent un sourire en coin, jusqu'alors dissimulée timidement derrière la porte je décidais de faire un pas en arrière, puis un autre et d'ouvrir en grand. Le monde entier me criait que j'étais une faiblarde croisée avec une pathétique naïve et ennuyeuse à crever, blonde et conne, bref toute la panoplie de l'idiote de service. Et pourtant j'ignorais les cris de l'univers pour lui adresser un vague sourire, un brin forcé sur les bords mais toujours bon à prendre. Idiote, tu vas le regretter, ta bonté te perdra, m'intimais-je. Mais il s'agissait de son anniversaire et de noël. Même le plus enfoiré d'entre tous à le droit à l'action de grâce de noël et à ses cadeaux. Et puis, cela ne m'engageait à rien... peut-être. - « .When your lips are on my lips, and our hearts beat as one, but you slip out of my finger tips every time you run. 'Cause you've been hurt before, I can see it in your eyes. You try to smile it away, somethings you can disguise. »
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Constance La Tour Dubois
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