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Bad decisions make good stories •• PV la tour dubois barckley

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Constance La Tour Dubois
there's no place like berkeley
Constance La Tour Dubois
prénom, pseudo : julia.
date d'inscription : 15/04/2010
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avatar : nina dobrev.

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MessageSujet: Bad decisions make good stories •• PV la tour dubois barckley Bad decisions make good stories •• PV la tour dubois barckley EmptyMar 26 Juil - 0:52

Bad decisions make good stories •• PV la tour dubois barckley Tumblr_lof3xtsOJQ1qj0l8qo1_500
Not a bitch. The bitch. and to you Mrs Bitch
Feels so good being bad, there's no way I'm turning back. Now the pain is my pleasure cause nothing could measure. Love is great, love is fine. Out the box, outta line. The affliction of the feeling leaves me wanting more' cause I may be bad, but I'm perfectly good at it. Sex in the air, I don't care, I love the smell of it. Sticks and stones may break my bones but chains and whips excite me
S&M by Rihanna
s&m
▬ rihanna;;
Il n'était pas dans ma nature de m'inquiéter, encore moins lorsqu'il s'agissait d'autrui et quand bien même je ne manifeste une once d'intérêt à l'égard de quelqu'un, je jouais de mes talents pour persuader la dite personne du contraire. En outre, cela faisait désormais bien dix minutes que je dictais mes règles d'entretien à Matthew qui était le maître de maison en mon absence. Autant dire que déléguer la direction du pavillon des Iota me restait une tâche bien pénible, même s'il s'agissait de mon homme de confiance et bras droit Matt. Possessive et pointilleuse au possible, j'insistais sur chaque détail avec la douce impression qu'il n'écoutait qu'à moitié mes directives. Qui pouvait l'en blâmer en même temps, nous étions en pleine période de vacances et n'importe qui, a commencé par moi, n'attendais qu'une chose, fuir loin de l'université. Seulement je savais anticiper, il restait certes à Berkeley pour les vacances et même si j'aurais préféré avoir le loisir de le voir parcourir les couloirs de l'hôtel Méridien, au moins j'avais quelqu'un de confiance à qui remettre les clefs de la résidence rouge. Mieux encore, je promettais à mon co capitaine de l'équipe de football, déclaré cette année victorieuse sur tous les plans, que si tout se passait bien en mon absence, il serait promus à la rentrée au poste de capitaine. J'étais certes une petite garce égoïste, mais je savais aussi faire plaisir aux personnes qui le méritaient et surtout m'attirer leurs faveurs. « Is everythin' ok ? » concluais-je rapidement, prise de cours par la très courte robe que j'essayais d'enfiler tout en tenant mon téléphone dans le creux de ma main. En réalité, je savais pertinemment que tout allait bien, ma question se posait principalement à mon interlocuteur à l'autre bout du fil. Seulement je n'avais quasiment plus aucune attention, même s'il s'agissait de mon sauveur de Noël, je crevais d'impatiente d'aller faire la fête. Disons que c'était plus tôt une question rhétorique, histoire de mettre les formes là où avec quelqu'un d'autre je n'en aurais vraisemblablement eu rien à faire. Qu'il se considère chanceux que je pose déjà la question, même si l'attention n'y était que par parcimonie et le coeur pas du tout, il fallait apprécier le geste surtout venant de ma petite personne seulement intéressé par moi-même et mon propre bonheur. « Do you care ? » Perspicace mon cher London. Je souriais d'une façon très sarcastique, j'en oubliais presque à qui je m'adressais depuis dix minutes. Le monsieur au bout du fil me connaissant probablement mieux que les quatre vingt-dix neuf pour cent des élèves de Berkeley, la probabilité qu'il ne réagisse de cette façon atteignait, elle,les cent pour cent. Je laissais un petit instant de silence, troublé par la cascade que j'effectuais pour fermer la fermeture de ma robe par mes propres moyens. J'étais en retard, d'ordinaire très peu ponctuelle certes, maintenant cela faisait bien une demi-heure que je faisais attendre mon rencard, faisant ainsi passer mon retard du « petit retard » à « l'énormissime retard impardonnable », tout cela pour une robe et deux trois coups de fil. Robe enfilé, je me décidais enfin à répondre. Répondre vite et réponde bien. « Not really, the point was if you set the house on fire, I'll make you become the Jeanne d'Arc of the americans. » Oui je m'en fichais, je plaidais coupable. Déjà qu'en temps normal les moeurs et états d'âmes de mon prochain m'importait guère, mais alors en vacances, inutile de venir prêcher la compassion avec moi. True story, s'il arrivait quelque chose durant mon absence, je lui arracherais la tête d'un coup sec et net et la jeterais dans une mare à cochon. Faire confiance Constance, faire confiance. Non jamais, on est jamais mieux servi que par sois-même et être servie par Constance La Tour Dubois étant le must, je ne pouvais pas réclamer plus que moi - sauf peut-être Augusto en quelques rares occasions - . True Story bis. Trêve de bavardage, je ne pouvais me permettre d'être plus en retard que ce que je n'étais déjà, banalités et voeux en guise de salutation de rigueur, je raccrochais sans lui laisser le temps de répondre et fonçais vers la porte en apportant une paire de chaussure sous le bras.

Les talons cette fois portés au bon endroit, mes cheveux bouclés filant dans la chaleur mexicaine et une route tout ce qu'il y a de plus léger et de plus court, je fis mon entrée dans une soirée organisée par l'hôtel pour célébrer notre arrivée. J'avais promis ma soirée à l'une de mes consoeurs de confrérie, Tinsley. Et en retard comme pas possible, je m'engageais à lui offrir tout ce qu'elle désirait durant le séjour, après tout rien n'est trop beau pour un iota, encore plus Tinsley Barckley. Princesse sadique des iotas, je dévisageais tous les regards qui se posèrent sur moi lors de mon arrivée, adressait un vague sourire aux connaissances, un léger geste de la main aux personnes qui pouvaient se considérer comme mon entourage proche, c'est-à-dire très peu et un air dédaigneux aux sous-fifres. Je distinguais au loin ma blonde accoudés au bar, fut presque soulagée de constater qu'une âme s'était dévouée à lui tenir compagnie en mon absence. Je me faufilais jusqu'à eux, esquivant ainsi les discours élogieux de mes camarades satisfaits du voyage et proche du duo que je comptais bien séparer, je m'interposais. Contemplait d'un regard intransigeant l'opportuniste. Tenue de secondes mains, mal rasé, mal coiffé, un parfum senteur eau de Cologne digne des plus grands mcfendders de cette planète, en bref, un déchet prétentieux dont les intentions à l'égard de ma camarade sautaient aux yeux tout comme son parfum sautait au nez. « Be annoying somewhere else darling, there's a lot of whores you can make porno with around here » Et Tinsley n'en fait pas partie. Je lui adressais un regard méprisant bien que souriante, attendant de voir s'il avait assez de répartie, de courage et surtout de cervelle pour pouvoir prétendre répondre. Je croisais les bras, fronçais un sourcils et lui laissait tous loisirs d'ouvrir la bouche durant l'espace d'une longue minute. Et c'est penaud que je le regardais repartir dans notre direction opposée, je levais les yeux au ciel, c'était tellement facile avec ce genre de mec qu'au bout d'un moment ce n'en était même plus drôle. Mais au moins je lui permettais d'éviter un vent monumental et de ne pas complètement perdre sa soirée, il pouvait se mettre en chasse d'une poulette facile à attraper maintenant, trop prévenante j'étais parfois. Difficile de se rendre compte de ma générosité ? Ô fatalité ! C'est bon je pouvais vivre avec sans problèmes.

Volte face, j'adressais un sourire victorieux à ma camarade que j'avais enfin, après un parcours semé d'embûche, l'occasion de saluer. « Hello beautiful » entonnais-je de mon envoûtante voix. Il était ravissante cela va de sois, elle était une iota après tout et point d'honneur était mis sur l'apparence physique de toute les pompom girls. M'enfin, je n'allais pas la complimenter sur son physique et sa jolie gueule, j'étais pas lesbienne et je laissais ça aux garçons. En parlant de garçon, je constatais avec ravissement que le barman était dans son genre lui aussi ravissant. Barman joli à regarder : free cocktail. Je sortais mon plus beau sourire, m'accoudais au bar. « Two cuba libre, with umbrella and you're the cutie of the night. » Chanceux, gagnant ! Je lui attribuais la mission de satisfaire deux jolies filles et pour récompense, il aurait le diplôme très honorable de joli garçon serviable de la soirée. Il mit toutes ses capacités de barman - et accessoirement tout son coeur - à l'ouvrage, brave type. Je me mordis la lèvre lorsqu'il déposait mes commandes devant mes yeux, le remerciait d'un clin d'oeil et me retournais vers ma camarade de soirée. « Here you go and you're welcome » J'aimais la politesse. Paradoxe complet, j'aimais qu'on me dise bonjour, merci et toutes les politesses possibles et existantes, pourtant je ne remercierais personne et ne m'excusais jamais. Non pas que j'étais malpoli et dépourvu d'éducation loin de là, seulement j'avais une fierté à toute épreuve. Ce ne sont que les faibles qui s'excusent ou qui remercient. Je n'étais pas faible, ma confrérie ne l'était pas, Tinsley ne l'était donc pas non plus, je n'avais pas besoin de remerciement et la devançait en balançant un rapide « de rien », CQFD. Je lui tendis le cocktail, rhum, coca, citron vert. Le mélange parfait pour débuter des vacances sous le soleil mexicain, après tout le rhum, c'est tout à fait de circonstance ! « So, how's Mexico ? I hope you have gossips to share because if you don't, I'm gonna make you drink 'till you vomit on your shoes » Plaisanterie ou non concernant le fait de la faire vomir sur ses pompes, je crevais d'envie de savoir les derniers ragots. Ou pas en fait, je m'en tapais pas mal, sauf si c'était des potins censés être confidentiels et que je me ferais un plaisir de répéter à tout le monde après, bitch. De plus belle, depuis notre arrivée j'étais partagée entre toutes les formalités concernant notre séjour, de fait cette soirée était ma première soirée officielle de vacances. Au pire si Tiny Barckley n'avait pas de potin à raconter, nous nous cuisinerions des souvenirs toutes les deux à coup de mojito et de vodka martini tout au long de cette soirée que j'annonçais édifiante. J'étais d'attaque pour mettre l'hôtel sans dessus dessous ! « And that's not the best way to pick up some guys » ajoutais-je en portant mon verre devant le sien, trinquons l'amie ! Ce n'est que le début d'un tout nouveau chapitre dans le livre qu'était ma passionnante vie.


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MessageSujet: Re: Bad decisions make good stories •• PV la tour dubois barckley Bad decisions make good stories •• PV la tour dubois barckley EmptyDim 31 Juil - 1:14

THE BETTER TEAM IS ON. I come home in the morning light, my mother says "When you gonna live your life right?" Oh mother dear, we're not the fortunate ones. & girls, they wanna have fu-un. Oh girls, just wanna have fun. The phone rings in the middle of the night, my father yells "What you gonna do with your life?" Oh daddy dear, you know you're still number one, but girls, they wanna have fu-un. Oh girls,just wanna have... That's all they really want..... Some fun.
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Cancun, un nom qui évoquait désormais un paysage dans la tête de Tinsley. Et alors qu’elle contemplait de la fenêtre de sa chambre de cet hôtel luxueux dans lequel ils logeaient, elle remerciait du fond du cœur les footballeurs d’avoir mis la pâtée aux Standfordiens et de leur avoir permis de séjourner en ces lieux. Après les derniers jours plus qu’éprouvant qu’elle avait passé à Berkeley elle méritait bien un peu de repos. Entre les hommes qui s’étaient fait de plus en plus collants, les examens de plus en plus longs et les pouffasses de plus en plus épuisantes, elle aurait bien besoin de ces deux mois à venir pour décompresser et être parfaitement relaxée pour attaquer en beauté la rentrée de septembre. Et çà aurait sûrement été le cas si elle n’était pas tombée avec le pire des colocataires ever, j’ai nommé Cameron Shepperd. Elle avait espéré tomber avec Riley, elle avait tout faire pour et voila que le sort c’était acharné contre elle pour la placer avec un delta. Il était bien loin le temps des bancs de l’école où l’on vous plaçait qu’entre filles. C’était plutôt démoralisant de tomber nez à nez avec une personne que l’on déteste tous les matins en se réveillant mais Tinsley n’avait aucun mal à changer la contrainte en amusement. Ainsi elle avait prévu d’emmerder Cameron du mieux qu’elle pourrait pendant les grandes vacances et il fallait bien avouer qu’elle s’en donnait à cœur joie. Bien entendu le jeune homme se défendait très bien également, mais personne de plus obstinée qu’elle ne vivait sur cette terre. Elle avait déjà gagné quelques batailles et avant la fin de l’été elle gagnerait la guerre. En attendant il fallait absolument qu’elle se prépare pour la soirée organisée par l’hôtel ce soir. Elle sortait avec une personne de marque ce soir et il n’était pas fait question de la faire attendre. Revêtue de sa robe courte et blanche, maquillée et d’ors et déjà coiffée, elle cherchait en vain ses escarpins à talons. Elle était certaine de les avoir placé à coté de son lit et voila, qu’elles étaient bel et bien introuvables. Se retournant alors vers son colocataire un sourcil arqué, le regard suspicieux. Elle l’agressa finalement. « Cameron! Cameron, you little piece of shit, Where have you hidden my shoes? » Tinsley n’était absolument pas connue pour sa patience légendaire. Elle détestait attendre et ce qu’elle détestait par dessus tout c’était que l’on se fiche d’elle. Et bien évidement c’était certainement ce qu’il était entrain de faire à ce moment là. Il était couché sur son lit et ne releva même pas un œil vers elle alors qu’elle lui parlait. Ce type avait le don de l’énerver comme jamais. Mains posées sur ses hanches plus visage fermé, il avait intérêt à parler et vite ou il allait passer un sale quart d’heure. « What would I do with your fuckin’ shoes? And what shoes are you talking about? » Il se moquait d’elle n’est-ce pas? Soupirant brutalement, elle se mit à quatre pattes afin de chercher ses chaussures sous son lit. Elle allait finir par se mettre en retard avec les blagues foireuses de cet idiot qui lui servait de colocataire. Quelles chaussures ? Celles dont elle ne pouvait se séparer, celles qu’elle avait prévus de mettre ce soir et celles sans qui elle ne sortirait pas de sa chambre et lui non plus par la même occasion. « Get off your ass of the bed and help me to find my Gucci one! I’m already late.» Hurla-t-elle à l’encontre de la tête blonde. Elle n’était à vrai dire pas encore en retard, mais elle tentait de lui mettre un coup de pression pour qu’il l’aide à chercher si seulement il n’était pas coupable comme il tentait de lui faire croire. Une affreuse idée lui vint alors en tête, et si on les lui avait volées ? « You’ll owe me one Tiny! » Elle le regarda finalement se lever du lit et commencer à chercher doucement à travers la pièce. Qui l’avait autorisé à l’appeler par son surnom tout d’abord ? Elle n’allait pas de nouveau se contrarier pour si peu, après tout il l’aidait à chercher c’était déjà une bonne chose. « You gotta be kidding me. Your shoes are at their right place in your closet. » Continua-t-il alors qu’il pointait du doigt les escarpins qui étaient en effet à leur juste place. Elle était sérieusement perturbée. Elle avait vraiment besoin de vacances et de repos. Elle en perdait la tête. Et voila que Cameron la regardait d’un air dédaignait bras croisés sur sa poitrine. Haussant les épaules, elle attrapa ses chaussures avant de les enfiler à ses pieds et de lancer un sourire coupable à Cameron. « Oupsi… Have fun tonight anyway! » Lui cria-t-elle alors qu’elle s’éloignait dans le couloir, sans lui avoir au préalable demandé si elle aurait l’occasion de le voir à la fête de ce soir. Comme si cela l’importait.

Désormais accoudée au bar, elle se retrouvait seule. Elle mettait un point d’honneur à toujours arriver à l’heure à ses rendez-vous, bien trop à l’heure. Bien souvent cela lui portait préjudice et elle se devait d’attendre comme c’était le cas ce soir. En même temps elle sortait avec la queen Iota, il ne fallait pas non plus qu’elle se plaigne trop. Elle faisait apparemment parte des rares personnes que Constance supportait en ce moment et elle était à vrai dire très fière de cela. Constance était le genre de femme qui ne craignait personne, ne s’excusait jamais de ses actes et encore moins de ce qu’elle était. C’était ce qui la faisait admirer la brunette, personne ne lui dictait ses règles. Sa solitude prit rapidement fin alors qu’un homme au visage inconnu venait de prendre possession de la chaise à sa gauche. Cette fête n’était-elle pas supposée être organisée pour les étudiants de Berkeley ? Elle le dévisagea quelques secondes un sourcil arqué, tic qu’on lui connaissait bien. Alors qu’elle tentait en vain de savoir si oui ou non, il étudiait à Berkeley en puisant dans ses souvenirs, l’homme prit sans doute cela pour une approche de sa part et engagea finalement la conversation.« I was looking for fun tonight and then I found you, alone at the bar.» Déconcentrée par ses paroles, elle détourna les yeux vers le cocktail sans alcool qu’elle venait de commander. Elle devait d’attendre sa compagne pour commencer les choses sérieuses sinon cela serait de la triche. What a jerk ! Pensa Tinsley, mais elle était trop gentille pour le lui dire. Au lieu de cela, elle émit un rapide sourire avant de déclarer sarcastiquement bien entendu. « I guess you’re a lucky man. » Non pas tant que cela, à la minute où Constance débarquerait le pauvre homme serait dégagé. Et elle espérait bien que la brune allait faire son entrée d’une minute à l’autre, avant que monsieur ne pense qu’il avait vraiment des chances avec elle. Il n’était pas affreux, mais pas franchement son style. De toute manière elle passait la soirée avec sa présidente ce n’était pas le moment de la lâcher pour se taper un mec qui ne méritait qu’un cinq sur dix. Et alors qu’il s’apprêtait à reprendre la parole, elle le coupa dans son élan. « Look, I don’t want to be rude, but you’re kind of annoying me right now. » Sourire innocent, non elle n’avait vraiment pas voulu être impoli et pourtant elle venait de l’être. Et en vue de la tête que faisait désormais ce pauvre garçon, il ne s’était sans doute pas attendu à ce qu’elle le casse de la sorte. Et voila que désormais celle tant attendu venait de pointer le bout de son nez et c’est d’un pas décidé qu’elle arrivait vers eux. « Oh and here comes my girlfriend. Enjoy your journey! » Ajouta-t-elle en lui lançant un clin d’œil. Elle venait de ruiner les plans de sa soirée en un clin d’œil et très certainement sa soirée toute entière. Il ne lui restait certainement plus qu’à boire pour oublier l’humiliation de ce soir, surtout que c’était sans compter sur Constance pour en rajouter d’avantage. « Be annoying somewhere else darling, there's a lot of whores you can make porno with around here » Voila qui était désormais dit. Tinsley ne put se résoudre à contenir un rire alors que Constance au contraire gardait un visage totalement impassible. Quelle belle équipe, elles formaient toutes les deux.

« Hello beautiful » Lança de sa voix enjouée la très célèbre Constance La Tour Dubois, on pouvait dire qu’elle tombait à pique sa « girlfriend ». Non elle n’était pas lesbienne, n’avait encore jamais eu de penchant particulier pour qui que ce soit du sexe féminin, mais se faire passer pour lesbienne l’avait amusé rien qu’en voyant la tête de l’autre abruti. Il est vrai qu’une Constance et une Tinsley lesbienne serait pire que du gâchis. « Just in time… With thirty minutes left. Yet you’re looking hot so I forgive you. » Lui répondit Tinsley, alors qu’elle sentait qu’elle allait apprécier la première soirée ici. La chaleur était présente, le barman était plus que charmant, elle passait la soirée avec une personne de marque et la plage était à deux pas d’ici se qui leur permettrait de se faire un bain de minuit si le cœur leur en disait, oh et de plus les cocktails étaient gratuits. What else ? Attrapant le premier –mais certainement pas le dernier- cocktail de la soirée que Constance lui offrait. « So, how's Mexico ? I hope you have gossips to share because if you don't, I'm gonna make you drink 'till you vomit on your shoes. And that's not the best way to pick up some guys » Charmant, elle ne savait pas si elle devait vraiment la croire ou non, en attendant elle n’avait pas de ragot lui venant en tête pour la simple et bonne raison qu’elle venait tout juste de débarquer en ville. Les examens des médecines avaient été repoussés, elle avait donc été contrainte de prendre un second avion et non le même que tous les autres. Parfois elle regrettait vraiment d’avoir pris le cursus le plus difficile. « Oh please, they’re my favorite ones! » Piailla Tinsley à son tour sarcastique. Le premier qui toucherait à ses magnifiques escarpins qui lui avaient couté une fortune, se verrait mourir d’une mort lente et agonisante. & she means it ! « Gossips, gossips. Not that much, the most of Berckley people are annoying even in Mexico. » True story, la moitié des étudiants de Berkeley étaient des vrais emmerdeurs de service qui ne savaient pas s’amuser. Elle ne comprenait pas ce genre de personne, après tout on n’a qu’une vie. « And by the way, you’re the big one who always have a good story to tell.» Continua-t-elle. Ce qui était bien vrai, Constance était la pire gossip/comméreuse/langue de pute qu’elle connaissait au monde et elle n’était pas contre casser du sucre dans le dos des gens avec elle. Tinsley était un ange la moitié du temps, le reste well… Elle était assez garce sur les bords. Elle n’avait pas énormément d’ennemis mais ceux qu’elle avait passait toujours de très mauvais moments en sa compagnie. « I bet you're going to be drunk before me anyway. » Regardant Constance droit dans les yeux, accentuant la chose avec un haussement d’épaule innocent. Cette phrase n’était rien d’autre qu’une invitation directe à tester laquelle des deux savaient encore tenir debout après s’être prise une cuite. Les paris stupides elle en connaissait un rayon, après tout elle n’avait pas squatté toutes les fêtes des omegas pour rien y apprendre. Et alors qu’elles trinquaient à cette soirée qui s’annonçait plus que divertissante, Tinsley but son verre d’un trait. « I need another one and so do you ! » Annonça-t-elle fièrement alors qu’elle sentait d’ors et déjà la chaleur lui monter au corps alors que le liquide alcoolisé lui brûlait doucement la gorge. Boire son verre rapidement le meilleur moyen d’être bourré plus vite. Et on le sait tous, avec alcool dans le sang la fête est toujours plus folle. Elle fit alors signe au serveur de leur rapporter à nouveau des cocktails. Autant le désigner d’office comme serveur attitré parce qu’il allait passer son temps à les servir. « Let the party begin !»
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Constance La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: Bad decisions make good stories •• PV la tour dubois barckley Bad decisions make good stories •• PV la tour dubois barckley EmptySam 6 Aoû - 16:41

Bad decisions make good stories •• PV la tour dubois barckley 346t91v
And we gonna make you lose your mind
Everyday I'm shufflin'. Step up fast and be the first girl to make me throw this cash. We gettin' money, don't be mad now, stop, hatin' is bad. One more shot for us, another round. Please fill up my cup, don't mess around. We just wanna see you shake it now, now you wanna be, you're naked now
Party Rock Anthem (Feat. Lauren Bennett & Goonrock) by LMFAO
party rock anthem
▬ LMFAO;;
J'étais débordée par toutes ses formalités, tellement que j'avais à peine pris le temps de déguster un mojito au bord de la piscine. Peu de temps à consacrer à mes vacances et pourtant je restais pour deux mois dans ce bijou de paradis. Heureusement, les larbins de l'hôtel avait pris le temps à ma place de déballer toutes mes affaires et ce soir à la place de ranger mes sous-vêtements dans mes tiroirs, j'avais tout le loisirs de lancer les hostilités latourduboisiennes au sein de cette belle Cancùn. Je n'avais de considération pour rien ces derniers temps, plus que d'habitude disons, tous ceux qui avaient le malheur de croiser mon chemin se retrouvait descendu plus bas que terre par mes paroles assassines et mon regard de braise. Plus que d'être une antipathique petite chipie, j'étais au meilleur de ma forme niveau persécution et le premier candidat à entrer dans ma ligne de mire venait de draguer ma blonde de team mate. Je le regardais se dandiner dans une direction opposée, navrée de voir qu'il existait encore en ce bas monde des hommes d'une élégance comparable à celle d'un gorille en pleine danse de l'amour. Ces pseudo dragueurs me fatiguaient déjà, à peine cinq petites minutes que je gratifiais de ma royale présence l'assemblée que l'on arrivait déjà m'exaspérer. Heureusement d'ordinaire, je savais m'entourer et c'est vers mon italien de colocataire que mes plus ardentes pensée se dirigèrent, ah Augusto, si seulement ta fierté d'epsilon ne t'avait pas poussé à hanter les couloirs de notre maison pour les vacances, au moins j'aurais été sûr de m'amuser. Peu convaincue de croiser quelqu'un de son niveau durant les vacances, j'essayais de me persuader qu'il y aurait au moins quelqu'un qui puisse se montrer satisfaisant. Satisfaisant, c'était trop demandé apparemment, je poussais un soupire, autant que me concentrer sur ma compagnie féminine de la soirée, après tout je n'étais pas là pour me conduire comme une croqueuse d'homme, j'avais officieusement un petit ami et bien sûr, mieux valait pour mon matricule que je me tienne à carreau si je ne voulais pas encore déclencher le drame. Me tenir à carreau, amusante infamie dans mon cas, au pire qui vivra verra, même si pour l'instant celui qui me verrait sage n'avait pas encore vu la lumière du jour. Ce que c'est dur d'être Constance La Tour Dubois parfois, au moins j'espérais que mon homologue Iota aurait autre chose à me proposer que des compromis et autres propositions indécentes que je me savais incapable de respecter. Quoi que, tant qu'on ne parlait pas d'amour ou de tout ce ramassis d' absurdités, j'étais cap de tout, bonne à tout faire une fois quelques verres passés, autant perpétuer la légende Constance encore une fois ce soir avec une jolie blonde et un crédit illimité au bar à cocktail. Bonjour, jolies filles en approche, sert moi un verre mon mignon. J'annonçais tout ceci fantastique. « Just in time… With thirty minutes left. Yet you’re looking hot so I forgive you. » Evidemment que tu me pardonnes ma belle, n'oublies pas à qui tu t'adresses. Je n'étais au service de personne c'était bien connu, alors rare était les fois où je me présentais à l'heure à un rencard. Même Augusto après un an de collocation avait encore le droit à sa petite heure de retard pour nos séances de nudismes sous draps de satins. Trente minutes, qu'elle s'estime heureuse, j'étais encore bien dans les temps, pas de quoi s'alarmer. Tout venant à point qui sait attendre, selon le proverbe, je me faisais toujours désirer et le fait qu'elle soit une femme ne changeait en rien ma philosophie. Je lui adressais un sourire pour la forme, après tout, j'étais '' hot '' comme elle le disait et qui étais-je si je ne répondais pas un minimum à un compliment de jolie fille à jolie fille. « When it's good, it worth the waiting. Thank you, you look great too. » annonçais-je d'une voix de velour tandis que je portais le premier cocktail de la soirée sur mes lèvres. J'étais d'humeur massacrante, que dis-je, triomphante. Je portais mon regard à droite à gauche histoire de voir que tous profites de la soirée, mieux, qu'il n'y ait pas de départ d'esclandre ou qui sais-je, de bagarre qui puisse entacher ma soirée. Mais non, les Ethan Daniels et autre Damian San Mercury n'étaient pas de la partie, il n'y aurait donc pas de séparation apocalyptique et au combien pathétique ce soir. Dommage, j'adorais jouer les mégères intransigeantes, à l'occasion. Tiens en parlant de potin. « Gossips, gossips. Not that much, the most of Berkeley people are annoying even in Mexico. And by the way, you’re the big one who always have a good story to tell. » Déception. Et que se passe-t-il lorsque je suis déçus ? Je deviens méchante, plus que d'habitude s'entend. Cependant, sa seconde intervention m'interpellait, vérité pour vérité, il était vrai que ces derniers temps ma vie n'avait rien de passionnant, je divaguais bien trop entre les différents bureaux de ce foutu hôtel et la direction de Berkeley pour m'occuper d'avoir une vie affriolante et trépidante de passion. Oh je perdais mon temps dans cet endroit, c'était comme au bon vieux temps, incapable de rester plus de trois jours dans un endroit, même paradisiaque, sans avoir des envies d'ailleurs, finalement peut-être que j'allais écourter mes vacances à Cancùn pour aller retrouver Edward, qui sait. « Yeah well, looks like my fantastic life's not that fantastic in here. Too much time waste on formalities, not enough on drinks. It takes time to take care of my precious little Iota. That's why you, my friend, are my plus one tonight. Be a dear and try to measure up the challenge i'm giving you, i'm not someone you can annoy without consequences. » Qu'elle essaye de deviner si j'étais sérieuse ou non vis-à-vis des conséquences, c'était tout à sa guise. Soit elle se fondait dans l'illusion que je blaguais, soit elle se rendait compte que même avec ceux que je faisais au moins semblant d'apprécier, soit que j'appréciais parce que cela pouvait arriver, je ne plaisantais pas avec l'ennui. Je n'étais pas le genre de personne que l'on pouvait ennuyer, du moins je devenais encore plus un enfer à vivre une fois que je m'ennuyais et si jamais je n'étais pas chiante au moment-même, alors soyez sûr que la suite des évènements résonneraient comme l'apocalypse. Je lui adressais un regard à la fois amusée et à la fois sérieux, un sourcils relevé me donnant un air de provocation tandis que je vidais déjà mon premier verre. Finalement, le temps passait vite, je ne me rendais compte de rien que j'avais déjà bu un coup. Bien joué Barckley. « I bet you're going to be drunk before me anyway [...] I need another one and so do you !» J'aimais les défis, son air et son haussement d'épaule m'invitaient directement à prendre cela comme comptant, je lui adressais un léger oui du visage, heureuse de constater qu'enfin je tombais sur quelqu'un qui n'avait pas froid aux yeux. Dans un monde peuplé de tapette et autres kéké de plage qui se ravisait dès la première difficulté, cela faisait au moins cela de constater qu'il existait toujours des personnes entreprenantes et festives, sans pour autant tomber dans le côté dépravé. Le côté oméga, en somme. Sauf que, je la jouais maitresse de maison à boire mon verre par gorgée, je savourais le mélange, c'était plus raffiné. M'enfin, qui se préoccupait du raffinement là où tout ce que l'ont attendait c'était une fête en bon et due forme. Elle buvait d'une traite, ma foi pourquoi pas, qui étais-je pour critiquer, après tout ce soir j'avais envie de tout sauf de me faire chier alors autant allumer les braises pour une soirée bouillante. « Cheers » trinquais-je tandis que le serveur nous envoyait notre seconde fournée. Brave bête, en récompense je lui adressais un sourire ravissant et ravis surtout, après tout un sourire ne vallait-il pas mieux qu'un pourboire ? Dans son cas, j'étais sûre que si. Cependant je n'étais pas assez radine pour ne pas lui donner un bon pourboire, le pauvre garçon devrait étancher la soif incontrolable de deux iota surexcité pour la nuit entière, je ne m'étonnerais donc pas si d'aventure, il terminait avec un bon billet glissé dans le caleçon, en tout bien tout honneur bien entendu, Edward si tu m'entends, tu vois que même loin je pense à toi. « I don't do drunk... usually. » mais comme tu me lances un défi et que je relève tous les challenges, Challenge accepted ! Il était vrai que je n'étais pas du genre junkie, alcool coulant plus à flot dans mes veines que mon propre sang et tous les clichés navrant colporté par les omega au sein de notre campus. Non je n'étais pas fan des délirium et autres stone de notre population. Question d'éducation et de raffinement semble-t-il, je préfèrerais toujours un bon scotch bien serré à un verre de bière de seconde marque servit dans un goblet en plastique rouge, non ça jamais. Je ne supportais pas l'odeur que dégageais les alcooliques, c'était d'ailleurs bien pour cela qu'Edward se faisait sa petite cure personnelle à Berkeley tandis que je farnientais à Cancùn, ça t'apprendras à picoler pour faire passer le chagrin mon coeur. Je n'étais pas une alcoolique, je ne m'affichais pas avec un alcoolique. Because I got game bitches ! Et surtout une très bonne éducation basé sur le raffinement, l'élégance et la poigne. « But since my italian boy toy, my american almost but not that much boyfriend and many others decided to stay in Berkeley, I feel like time's gonna be longer than ever. » Voilà qui venait contredire tous mes principes, je bu le verre d'une seule traite, au pire l'éducation, on verrais ça plus tard, après tout j'avais bien précisé « usually ». Deux doigt faisant des vagues en direction de mon larbin festif, je lui commandais deux autres boissons et au passage lui demandais son prénom. Zac, joli prénom. Presque aussi joli que lui tiens. Je posais mon verre vide sur le comptoir à côté de son ami vidé lui aussi par mes sois, faire une pyramide des verres que j'allais boire ce soir, ô merveilleux. Sans que je n'ais eu le temps de me tourner, je me retrouvais prise dans un flot de personnes commençant à danser. Ah j'adorais cette chanson, le DJ commençait son oeuvre et mettait le feu à l'assemblée, je souriais à ma comparse et l'attrapais par la main afin de l'entrainer avec moi au milieu d'une foule encore plus dense que celle qui nous entourait à présent. Hell yeah ! « Let's dance ! Show us how a cheerleader of Berkeley warms up an audience ! » T'en veux tu défis, t'en as ! Nous étions des pompom girl et miracle, nous étions tellement puissante que nos beaux footballer, poussé par les encouragements que nous leurs offrions avaient gagné le big game ! Après tout, nous avions autant le droit d'en profiter qu'eux et ainsi, je commençais à me déhancher sensuellement. Tous les gestes que je faisais d'ordinaire restait sexy, mais cette vision fut décuplé par les pas de danse improvisés que j'effectuais autour de ma blonde. Oh et Zac qui revenait à la charge, plateau en main et deux cocktails fraichement préparés pour les plus belles de la nuit ! J'en attrapais un à son passage et le portait à ma bouche tandis que je continuai de danser et fit signe à Tinsley de se saisir du second avant qu'un autre alcoolo en piste ne s'en empar. J'enroulais mon bras tenant le cocktail autour du sien effectuant le geste similaire, à la une, à la deux, à la trois. « PLAYBALL ! » A la tienne étienne. Trois verres, j'étais on ne peut plus clean, mais rien que la musique, j'étais déjà dans la meilleure ambiance qui soit et donc, dans les meilleures dispositions qui soient. À cette allure là, un coup dans le pif et je me retrouverais à poil dans la mer avant d'avoir passé le cap des minuits. Oh Constance, don't worry, be naughty. Je me déhanchais tranquillement, une main tenant mon verre encore une fois vide, l'autre mimant des mouvements de danse, lorsque je sentis une source de chaleur corporelle se coller à moi. Et bien comme il faut en plus, je me tournais, encore un boulet. Je lui adressais un sourire désespéré et attrapait the barckley par le bras. « Don't you see my girlfriend ? » questionnais-je l'opportuniste. « I know, too cute to be true huh. Sorry we don't do three ways... or we don't do three ways before ten beverages ! » ça c'est fait, je lui tirais la langue et me tournait vers Tinsley, fière de ma petite phrase. Et le pire, c'est que j'en avais un milliard en magasin des comme ça. Sauf que coup de malchance, le monsieur semblait plus intéressé par l'idée de threesome et se demandait si après quelques verres, nous ne serions pas plus avenantes.


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MessageSujet: Re: Bad decisions make good stories •• PV la tour dubois barckley Bad decisions make good stories •• PV la tour dubois barckley EmptyJeu 18 Aoû - 20:46

Bad decisions make good stories •• PV la tour dubois barckley 824056katherinequinn
You put the boom boom into my heart.
« People ask me why, I never find a place to stop and settle down, down, down. But I never wanted all those things, people need to justify their lives, lives, lives. You see you were born, born, born to be alive. You see you were born, born, born. Born to be alive. It's good to be alive, to be alive, to be alive. It's good to be alive. Born, born to be alive. » We are teammate. ♥

Les vacances avaient très bien commencées. A vrai dire la seule ombre au tableau se trouvait être son chieur de colocataire, à part cela elle profitait à fond des biens faits que l’hôtel avait à lui offrir. Puisque les cocktails alcoolisés étaient gratuits, la piscine en libre service et la plage à deux pas d’ici, elle n’allait décemment pas se priver. Les dernières semaines avaient été épuisantes, ses derniers cours de médecine les plus intensifs de sa vie, sans parler des examens rajoutés à la dernière minute alors que certains se prélassaient déjà au soleil depuis plusieurs jours. Il était parfois compliqué de concilier travail, entrainements et matchs des cheerleaders et loisirs, mais cette année elle ne s’en était pas trop mal tirée là-dessus. Elle avait obtenu les notes de certains Alphas tout en ayant les soirées des omegas et en étant bien entendu une parfaite Iota. Mais puisque désormais les études étaient mises entre parenthèses pour deux mois, elle ne comptait plus penser à autre chose qu’à son bien être. Seulement elle ne pouvait se contenter de se pavaner près de la piscine en critiquant seule ou à deux les jambes graisseuses des autres filles de l’hôtel, elle voulait passer des vacances de rêve qu’elle n’oublierait pas, une fois la rentrée venue. Rien de mieux pour cela, que de se trainer de soir en soir aux soirées organisées par l’hôtel. Berkeley avait très bien choisi le lieu, on ne risquait pas de s’y ennuyer. Bien qu’elle s’obligeait parfois à ne pas se rendre aux soirées, simplement pour se faire désirer le lendemain. Elle avait repéré des bonnes têtes potentiellement aptes pour les mettre dans son lit, mais elle était en vacances et elle comptait bien casser légèrement ses principes. Ainsi donner son corps dès le premier soir sonnait bien trop nympho pour qu’elle le fasse, de plus c’était devenu d’un commun. Et s’il y avait bien une chose qu’elle détestait c’était de faire comme les autres. Il serait bien plus amusant de faire perdre la tête à tous les hommes de cet hôtel et de leur donner gain de cause, seulement à la fin du séjour… ou non d’ailleurs. En attendant, elle patientait sagement au bar de l’hôtel, où sa présidente avait promis de la rejoindre. Si Constance avait l’air d’haïr pas mal de monde en ce moment, elle supportait apparemment la blonde qu’était Tinsley. Peut-être parce que cette dernière ne lui demandait des comptes ni sur sa vie ni sur ses amours et que son passe temps favoris était de s’amuser. Il était rare de détester Tinsley, elle était la fille se prenant le moins la tête au monde. Cependant elle pouvait parfois être une telle garce qu’on comprenait ceux et celles qui préféraient l’éviter. Ce n’était apparemment pas le cas de Constance, qui de toute façon ne devait pas craindre grand monde et certainement pas ce petit bout de femme appartenant à sa confrérie et qu’elle pouvait avoir le plaisir de foutre à la porte si elle lui tapait sur le système. Et ce n’était ni Ethan ni Damian qui viendrait témoigner du contraire. Avoir tant de pouvoir, cela la faisait rêver. Pas le temps de plus s’imaginer à la tête d’une quelconque confrérie, la queen venait de faire son entrée et la terre en tremblait déjà. Au moins, le type qui venait de se faire gracier et qui s’éloignait du duo de cheerleader, la tête baissée. Elle aurait apparemment le droit à une Constance, plus qu’en forme. Enjoy ! « When it's good, it worth the waiting. Thank you, you look great too. » Et voila que Tinsley égale à elle-même fit remarquer à sa très chère partenaire de soirée, son retard. Son ton plaisantin n’énerva cependant pas la brune et fort heureusement, cela aurait été ennuyeux de se retrouver seule seulement après quelques secondes passées en sa compagnie. Certains se seraient probablement faits renvoyer balader, mais elle devait certainement apprécier Tinsley assez pour supporter cette simple remarque, à moins que cela ne soit son ennui, atteignant des sommets qui lui permettait de la supporter. Quoi qu’il en soit, elle avait atténué cela en lui glissant qu’elle était « hot » ce soir, ce qui était plutôt vrai. Elle était certaine que dans quelques minutes à peine, un troupeau de mâles s’agglutineraient près de la reine des abeilles. Voila pourquoi elle sortait plus souvent avec des moches, moins de chance qu’elles ne lui piquent son butin. Un simple sourire, un haussement d’épaule, Tinsley acquiesçait à sa façon, aux paroles de Constance. Elle avait raison, elle valait le coup d’attendre, si cela n’avait pas été le cas, elle se serait trouvée une autre acolyte et rapidement, après tout cet hôtel grouillait de cheerleaders en tout genre. Sauf qu’on parlait de LA cheerleader en chef, et qu’elle risquait bien de passer une soirée inoubliable à ses cotés. Malheureusement non, elle n’avait rien pour satisfaire la curiosité de la brune, à vrai dire, elle n’avait pas passé beaucoup de temps avec les étudiants de Berkeley, préférant passer ses soirées et ses douces nuits avec des inconnus tous plus sexy les uns que les autres. « Yeah well, looks like my fantastic life's not that fantastic in here. Too much time waste on formalities, not enough on drinks. It takes time to take care of my precious little Iota. That's why you, my friend, are my plus one tonight. Be a dear and try to measure up the challenge i'm giving you, i'm not someone you can annoy without consequences. » Qui parlait de l’ennuyer ? On dirait que la queen Iota avait l’habitude de faire des menaces pour se faire entendre. Ce n’était pas franchement le but de Tinsley ce soir, elle était là pour s’amuser, non pour se prendre la tête avec qui que ce soit, et certainement pas avec sa présidente. Limite ses paroles l’auraient vexées. Elle n’était tout de même pas connue pour être une enquiquineuse de première, bien au contraire. Elle était Tinsley Barckley et avec elle, on ne s’ennuyait jamais. Si Constance pensait le contraire, elle allait lui démontrer que ce n’était pas le cas. Bien qu’elle pensait que Constance la mettait simplement en garde, ne voulant pas passer une soirée prise de tête. Elle allait très vite se rendre compte que ce n’était pas ce que la blonde avait en tête non plus. « Well, I guess even our queen has the right to rest in vacations. Oh please, you’re gonna hurt my feelings, I’m so not the kind of girl who are boring. I am the second most awesome girl in the ‘round and together we’re gonna have the time of our lives tonight. But I beg you’ve already know, otherwise you’d already gone for a while. » Non elle n’était pas vexée. Il lui falait bien plus pour cela. Au lieu de cela, elle prit la peine de se valoriser en même temps qu’elle le faisait pour Constance. Evidemment la première « awesome » c’était bien elle. Clin d’œil en prime, et moue plutôt fière d’elle, elle savait qu’elle marquait un petit point. Si Constance avait choisit de passer une soirée en sa compagnie, ce n’était certainement pas pour l’abandonner cinq minutes plus tard, du moins elle l’espérait. Elles s’étaient déjà rendues à plusieurs soirées ensemble tout au long de l’année, et Tinsley en avait gardé un bon souvenir à chaque fois. Elle comprenait que l’on puisse vouloir rester éloigné de la « garce » de Constance, mais pour sa part, ce n’était absolument pas son cas. Et puis, Tinsley aussi inconsciente qu’elle l’était, ne craignait rien ni personne. Elle ne comptait pas prendre des pincettes avec la demoiselle ce soir sous prétexte qu’elle se trouvait être particulièrement lunatique depuis ces derniers mois. De toute façon, elle n’imaginait pas franchement que Constance eut voulu passer la soirée avec un petit toutou qui dirait amen à tout ce qu’elle dirait, elle avait déjà la gente masculine qui faisait ce sale boulot. Tinsley n’avait pas envie de se taper la La Tour Dubois, ce qui faisait qu’elle ne craignait pas de la froisser ce soir. « Cheers » Et finalement elles se mirent à trinquer. A quoi ? A l’avenir, au passé, au présent, qu’importe. Il y avait de fortes chances qu’elles se réveillent le lendemain matin avec un bon mal crâne et plus aucun souvenir de la veille. « To the Iota! » S’écria Tinsley à l’encontre de sa compatriote, soudainement bien enjouée. Quitter à trinquer à quelque chose autant trinquer aux bébés de Constance. Et étant donné que les mâles de cette confrérie leur avait fait gagné un allé tout droit à Cancun, ils méritaient bien qu’on trinque en leur honneur. Les verres s’enchainaient désormais un peu plus rapidement que précédemment. Elle le savait Constance n’aurait refusé aucun challenge et puisque Tinsley avait parié que cette dernière tomberait avant elle, la queen allait tenter de lui démontrer le contraire, classique. « I don't do drunk... usually. » Too bad for her, parce que Tinsley avait elle au contraire l’habitude de boire un peu trop lors des soirées omega où elle était la VIP de ce cher Plastic. Elle avait des soirées d’expériences de plus qu’elle, ce qui lui donnait un avantage considérable. A vrai dire elle n’imaginait pas Constance La Tour Dubois, couchée à même le sol entrain de cuver ses cocktails. Elle-même ne désirait pas la voir comme cela. Elles n’étaient pas là pour se vomir dessus mais bel et bien pour passer une pure soirée, qu’elles pourraient évoquer à la rentrée en ayant un sourire satisfait sur le visage. « Better for me, you’re gonna sleep on the floor when I’ll be on bed with a hottie one. » Tinsley afficha un sourire satisfait sur son visage alors qu’elle rit légèrement de sa blague. Non, elle ne comptait pas s’enfuir avec le premier gars canon venu, elle devait passer une soirée entre fille ce soir, à chauffer tous les mecs du coin et à leur montrer ce qu’ils n’obtiendraient jamais. « But since my italian boy toy, my american almost but not that much boyfriend and many others decided to stay in Berkeley, I feel like time's gonna be longer than ever. » La vie de Constance même si elle l’avait nié quelques minutes plus tôt était tout de même bien mouvementée, c’était indéniable. L’Italien était sans doute, le très sexy Augusto et son « petit-ami » si on pouvait utiliser c’est terme pour Constance, était bien entendu Edward. Constance ne lui avait jamais dit, Watch Out n’avait pas non plus encore découvert son secret, mais pour Tinsley c’était une évidence. Constance avait beau faire sa « heartless » , elle avait comme tout le monde un cœur, et le sien battait apparemment pour son Edward, elle aurait beau lutter contre cela, rien ne changerait la donne. Elles se ressemblaient au moins sur ce point, leur seule faille était un garçon. Ne voulant pas que Constance continue sur sa lancée, sachant qu’elle n’avait certainement pas envie de parler de chose qui finirait par la déprimer, elle enchaina rapidement. « People can be so annoying sometimes. We gave them opportunities for Cancun and they’ve decided to stay in California. My god, such a mess. » Yeux offerts au ciel, verre porté à sa bouche, il est vrai que mademoiselle Barckley, ne comprenait pas les personnes qui n’avaient pas grimper dans l’avion en direction du Mexique. Encore moins, celles qui passaient leurs vacances à Berkeley, entrain de faire du tutorat ou autres conneries du genre. Elles avaient l’impression que la maladie des rats de bibliothèques se répandait comme la peste dans les couloirs de leur université. Après tout, tant pis pour eux, s’ils étaient trop idiots pour se rendre compte de ce qu’ils rataient. « Let's dance ! Show us how a cheerleader of Berkeley warms up an audience ! » C’est main dans la main, qu’elles débarquaient sur la piste de dance, où elles promettaient de faire un carnage. Comme Constance venait de le préciser, elles étaient cheerleaders, de Berkeley plus précisément, elles étaient les meilleures, les plus belles et ce soir, tout le monde devait s’en rendre compte. « You either wanna be with me or me. » Se mit à chantonner Tinsley, alors que cette chanson correspondait très bien aux deux compères. La chanson Maneater de Nelly Furtado semblait en effet avoir été écrite à leur effigie. Get out bitches; we are the queen of the dancefloor. C’était en tout cas, ce que leurs mouvements si bien faits, démontraient aux autres filles sur la piste. Il ne fallut pas longtemps pour que certains énergumènes pas forcément invités à se frotter à elles, arrivent en grand renfort. Le premier se colla gracieusement à Constance tout en faisant des mouvements qui auraient donnés des nausées à la blonde. Pauvre garçon rien qu’à prédire la réaction que Constance allait avoir à son égard, l’amusait au plus haut point. « Don't you see my girlfriend ? [...] I know, too cute to be true huh. Sorry we don't do three ways... or we don't do three ways before ten beverages ! » D’accord, « girlfriend » ? Ca, elle ne l’avait pas prévu, mais pourquoi pas après tout, se faire passer pour des lesbiennes étaient une recette infaillible. Sentant que le monsieur pensait avoir tiré le gros lot en se faisant un scénario digne d’un porno bien dégueulasse mettant en scène lui et les deux Iotas, Tinsley s’avança vers lui, bien décidé à ce qu’il ne leur fiche la paix. Etre emmerder par des canons, c’était déjà parfois chiant, par des moches, il ne fallait pas non plus exagérer. « Hey, listen to me jackass; I’m the kind of psychopath girlfriend who bites the stupid ones who touch my baby. Either you move your fat ass from here, or I find a way to make you spend your night in jail. Go it ugly? » Bien entendu toutes ces paroles, n’étaient rien d’autres que du bluff, puisque Constance n’était pas son « baby » l’essentiel, était juste qu’il soit assez naïf pour le croire. Levant les bras au ciel avant de déguerpir, il pesta dans sa barbe en lui lançant un mauvais regard. A coup sûr, elle était désormais dans sa ligne de mire, et qu’est qu’elle en avait à foutre ? Se tournant vers Constance, plutôt fière d’elle, elle lui lança enjouée. « Never done a threesome before, and I sure won’t begin that thing with that fat ass. » Elle pouvait être une vraie langue de vipère lorsqu’elle était énervée. Reprenant finalement un autre verre pour se calmer – certainement le troisième ou le quatrième-, elle reprit. « Well, apparently, some easy believe that we are in couple. Do we have a dyke’s face? » Se moqua-t-elle. Et il était clair que si elles avaient été lesbiennes, elles auraient été le couple de lesbienne le plus « hot ». Se remettant finalement à danser, elle surprit quelques regards masculins insistants venant de la bande où se trouvait désormais « fat ass ». Se tournant vers Constance en rigolant, elle la questionna. « Do you think, they expect you to kiss me? » Certainement, ils rêvaient d’un bon porno en direct.
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