› prénom, pseudo : elo, lodiie › date d'inscription : 22/10/2009 › nombre de messages : 37026 › avatar : sam claflin
Sujet: alive (mackenzie) Mar 7 Juil - 12:56
mackenzie & jake ≈ Son rire en cascade est mon médicament, je devrais l'enregistrer en boucle et me le diffuser les soirs de déprime. S'il fallait définir la joie de vivre, le bonheur d'exister, ce serait cet éclat de rire. Une apothéose, ma récompense bénie, un baume descendu du ciel
Cet été est très prometteur. Pour le Fitzgerald, il s'annonce haut en couleur. Les valises bouclées et le ticket d'embarquement enregistré, il signe pour Hollywood. Deux mois qui se dessinent peu à peu sous l'ombre d'une quelconque révélation. Des semaines, où il va pouvoir vivre de sa passion. Aux côtés du grand réalisateur Alex Kurtzman, avec qui il s'est lié d'amitié et pour qui, il ressent une profonde admiration, il profite pleinement de toutes ses opportunités. Toutes ces chances que lui accordent ce dernier. Peu importe si les jours passent ou pas, il ne le réalise guère. Il ne prend pas confiance. Il n'arrive pas à se lancer, à faire part de ses idées. Depuis des semaines, Jake ne bouge pas de sa place d'assistant. Dans l'ombre du réalisateur, il effectue les tâches à la perfection. Il gère les emplois du temps. Il lui arrive même de charmer quelques comédiennes, sans réellement y accorder une grande attention. De nombreux détails et déjà un grand professionnalisme. C'est donc pour cette raison qu'aujourd'hui, il touche son rêve du bout des doigts. Il se rend à Hollywood pour en apprendre davantage mais, également y faire ses preuves. Alex l'a prevenu. Il en attend beaucoup, beaucoup plus que Jake ne peut l'imaginer ou même le concevoir. Car les tâches les plus compliquées pour le jeune australien vont arriver. Il est venu ce temps de lâcher prise, de laisser tomber le masque. De ne pas avoir peur de donner ses idées et de se battre pour les appliquer. Un côté de la personnalité de Jake qui s'est effacé cette année. Ses choix ont eu un impact et ses erreurs l'ont poussées dans ses retranchements. Désormais un brin plus patient et plus posé, il réfléchit avant d'agir. Enfin, dans la majorité des cas.. Ne revons pas, parce que chassez le naturel et il revient au galop. Jake ne peut pas nier ce sang chaud qui coule dans ses veines. Il ne peut pas revenir sur sa personnalité ou ses principes. Le jeune homme ne peut pas nier ses sentiments et ses priorités. Il ne peut simplement pas nier qui il est. Jake vit actuellement, une période de sa vie, où il est bon de se remettre en question. Peut-être même que l'une de ses confrontations avec Nina a eu de l'impact pour une fois. Peut-être qu'il a du mal à se l'avouer mais, qu'importe l'homme qu'elle choisit, il la choisira toujours. Elle. Alors, oui elle l'a gentiment invité à oublier. Elle lui a dit de manière douce et innocente que cette possibilité était passée. Et peut-être qu'il essaye de prendre les bonnes décisions, les bonnes directions, pour changer et provoquer à nouveau une opportunité dans le cœur de la Fitzmartin. Voilà donc la principale raison qui le guide sur le sol américain, à la recherche éternelle de ses objectifs et d'être reconnu pour ce qu'il fait, pour qui il est. Dans le succès, il faut se trouver et surtout le partager. C'est également pour cette raison qu'il a envoyé ce billet d'avion à Mackenzie. Un ticket qui l'invite à le rejoindre et à tout plaquer. Deux semaines à se retrouver. Quatorze jours pour se rappeler. Il est là debout dans l'aéroport, devant la porte qui annonce les arrivées. Jake attend sa Mackenzie. Sa petite sœur. Sa bouffée d'oxygène. Son équilibre. Sa raison d'être. Il l'attend simplement et songeant à tout ce temps. Celui qu'ils ont mis de côté. Répondant ainsi absent à ces coups de colères, à ces larmes qui s'échappent et à ces silences qui pèsent. Jake ne veut plus laisser la distance les éloigner, ne serait ce même que de quelques centimètres à peine, parce que de toute façon, Mackenzie est toujours là avec lui. Même si physiquement ça peut s'avérer compliqué, sentimentalement, il ne peut se résoudre à l'effacer. Il ne peut pas. Il ne pourra pas. Jamais. Il s'est battu pour en arriver là. Et pour la première fois, il est fière de l'inviter. A ses frais, la cadette des Fitzgerald va passer deux semaines dans l'une des plus grandes villes des Etats-Unis. Pas plus grande par son territoire mais, par son histoire. De toutes ses vies qui se retrouvent ici et qui se croisent. De toutes ses opportunités saisies et celles qui attendent. Jake sourit. Il a cette large et grand sourire au bord des lèvres. Le cœur serré, il prie pour que rien ne lui soit arrivé et qu'elle ait bien voyagé, qu'elle ait accepté de venir le supporter, le motiver. Jake le sait, elle est la seule qui peut l'aider. A l'heure actuelle, Mackenzie a tous les pouvoirs en main. Elle peut l'achever comme elle peut le réanimer, le réveiller. Assez pour qu'il reprenne les devants et qu'il se fasse un nom. Parce que l'objectif premier de monsieur Kurtzman n'est pas de le garder comme éternel bras droit. Cet été, Jake peut tout prouver et devenir le protégé du réalisateur. Il peut lui prouver et réussir là où tous les autres l'imaginent échouer. Jake veut être fière du parcours effectué. Il veut être fière aussi pour son père. D'une certaine manière, il cherchera toujours à le remercier. De cette infime chance qu'il lui a donné début cette année. D'ailleurs, Jake n'a pas encore eu l'opportunité d'en parler avec Mackenzie. Néanmoins, il espère qu'elle le prend bien. Il espère qu'elle ne voit pas ce geste comme une différence. Mais pour la première fois, le père Fitzgerald décide de lui accorder une chance. Il en espère tout autant de sa petite sœur. La première femme de sa vie. Il l'espère et surtout, il veut lui prouver. Confirmer que ce n'était pas une mauvaise décision de lui avancer la majorité de son héritage. Bien au contraire, aujourd'hui, Jake se reconstruit et il réfléchit. Aujourd'hui, il décide d'avancer sur ce chemin qu'il avait pourtant tout tracé. Il décide de s'y concentrer et de s'en remémorer aux côtés de sa plus belle, sa plus tendre relation. Celle d'une sœur à un frère, d'un frère à une sœur.
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Sujet: Re: alive (mackenzie) Lun 20 Juil - 1:14
« Ce ne sont pas les routes que nous prenons, c'est ce que nous avons à l'intérieur de nous qui nous fait devenir ce que nous sommes. »
Le nez collé au hublot, les mains cramponnées à une barre chocolatée hypercalorique, Mackenzie observait la danse des nuages dans l’espoir de faire passer le temps. Le vol qui reliait la Nouvelle-Orléans à Los Angeles, sans escales, durait exactement quatre heures, ce qui, pour elle s’apparentait à une morte lente et pénible. Condamnée à rester assise et à fixer au choix : le vide, le passager d’à coté plongé dans une revue masculine ou l’hôtesse de l’air engoncée dans son uniforme mais affichant quand même un sourire commercial de rigueur. Pourquoi n’avait-elle pas droit au jet privé avec champagne à gogo, petits fours et mignardises délicatement sucrées, fauteuil massant, écran dernière génération incrusté dans le siège qui diffuserait les meilleurs dessins animés de ces dix dernières années ? Energiquement, elle croqua dans son gouter, qui s’émietta sur sa nouvelle chemise blanche, et réfléchit à la manière dont elle pourrait mener son plan à exécution une fois les pieds posés sur la terre ferme. Garrett, l’autre enfant terrible du clan Fitzgerald avait été informé que Mackenzie se rendait à Hollywood et qu’elle avait été, en prime, invité par l’honorable Jake. De fil en aiguilles, et parce que les deux cadets se livraient depuis toujours une bataille sans merci, Garrett l’avait mise au défi de piéger leur ainé en lui faisant avaler la nouvelle la plus invraisemblable qui soit : l’arrivée d’un nouveau membre au sein de la famille, actuellement à l’état d’embryon à l’intérieur de son ventre. Amusée par le challenge, elle avait accepté moyennant, si elle gagnait, une paire de chaussures hors de prix gracieusement offerte par Garrett. Néanmoins, parmi tous les mensonges idiots qu’elle avait l’intention de confier à son frère se cachait une vérité, une bonne nouvelle qui allait chambouler sa vie. La direction du MCA de Sydney, Museum of Contemporary Art, l’avait contactée deux jours plus tôt et semblait être véritablement intéressée par son parcours exemplaire. Une école spécialisée dans l’Art à Sydney, un an passé à Paris et enfin un diplôme en Histoire de l’Art décroché à la prestigieuse université de Berkeley. Ils espéraient la rencontrer le plus rapidement possible, et envisageaient très sérieusement de lui offrir ce job en or massif dont elle rêvait depuis des années. Rien que l’idée de retourner vivre sur sa terre natale la rendait folle de joie ! Enfin, elle allait retrouver ses parents, ses repères, les surfeurs bronzés de Bondi Beach, le soleil qui décline par delà l’opéra. Juste après son séjour à Hollywood avec Jake, elle s’envolerait pour l’Australie. Tout était déjà réglé, elle avait fait ses adieux à la Nouvelle-Orléans et laissait derrière elle la fantaisie pour entrer sérieusement dans la vie active. Aussi, elle imaginait ses quelques semaines à Los Angeles comme un enterrement de vie de jeune fille, de l’amusement, de l’alcool, quelques blagues de mauvais goûts avant de franchir le cap de l’âge adulte. (...) Trainant des pieds, elle tirait son énorme valise à bout de bras, en soupirant bruyamment à chaque pas. Lorsqu’elle voyageait, Mackenzie avait toujours la crainte d’oublier quelque chose d’essentiel; aussi, pour parer à cette éventualité, elle emportait le maximum de choses, quitte à devoir ruser avec les lois de la physique pour fermer sa valise. Une paire de vieille ray-ban aviator sur le nez, debout sur la pointe des pieds, elle cherchait Jake du regard, ce qui, s’apparentait à trouver une aiguille dans une botte de foin. Le hall des arrivées était bondé de monde, des touristes venus des quatre coins du monde et qui espéraient mettre un peu de paillettes dans leur vie. Des types, qui avaient tout l’air de sortir d’un mauvais film d’espionnage tenaient des pancartes à bout de bras, dessus et inscrits à l’encre noire, des noms, des dizaines de noms.
Autour d’elle, une masse oppressante qui s’agite, qui s’étreinte, qui se retrouve; et elle, seule, déboussolée, perdue au milieu des inconnus. Finalement, et parce qu’elle frôle la crise de panique, elle décide d’escalader une barrière métallique, persuadée que de là haut elle aura une bien meilleure vue. Réputée dans tout le pays pour sa maladresse légendaire, elle admet que c’est un miracle qu’elle ne soit pas encore étendue sur le carrelage glacé de l’aéroport. « Jake ! » hurle-t-elle une première fois, mais son cri couvre à peine le bruit des conversations ambiantes. « Fitzgerald ! » se risque-t-elle une nouvelle fois, quitte à passer pour une folle avant même d’avoir réellement mis un pied dans la cité des anges. Du regard, elle examine à une vitesse folle tous les types susceptibles d’être Jake quand finalement elle le voit. Il est juste en face, il agite ses bras de gauche à droite et affiche un sourire à faire fondre la banquise. Sans hésiter une seconde, elle descend de son point de vue dans un saut, attrape sa valise et fonce, comme une furie, sur le meilleur de tous : Jake Fitzgerald. Son frère à elle, son confident, son allié suprême. « Mais tu t’étais caché où ? J’ai cru que j’allais devoir me trimballer cette valise jusqu’au parking. » demande-t-elle en lui tombant littéralement dans les bras. Après une longue étreinte, elle recule de quelques pas, fait une moue faussement boudeuse et poursuit sur sa lancée. « Comment ça se fait que tu es devenu encore plus beau ? » Indéniablement, Jake a toujours été le membre le plus charismatique de la fratrie, n’en déplaise à Garrett. L’un a obtenu la célébrité, l’autre la beauté, l’intelligence, la classe et la perfection. D’ailleurs en repensant à la star internationale de la famille, elle se souvient du défi lancé. Impossible pour elle de s’avouer vaincue face à Garrett, et pour cela, il faut commencer à mettre son plan à exécution le pus tôt possible. « On va poser mon bordel à l’hôtel et on sort ? » Mackenzie ne connait pas Los Angeles et cette ville, bien que superficielle, l’émerveille déjà. C’est ici que sont tournés la plupart des séries et des films qu’elle adore, c’est ici que vivent les célébrités qui se bataillent les couvertures des plus grands magazines à scandales. Hors de question de passer à coté des pièges à touristes et autres photos souvenirs, Mackenzie exige de tout essayer avant de s’envoler pour Sydney. « J’ai un million de choses à t’annoncer Jake. Tu ne vas pas être déçu de m’avoir invitée. » souffle-t-elle tandis que Jake charge sa valise dans le coffre d’une voiture de location, Mackenzie laisse savamment planer le mystère afin que rien ne vienne gâcher la surprise.
Jake Fitzgerald
there's no place like berkeley
› prénom, pseudo : elo, lodiie › date d'inscription : 22/10/2009 › nombre de messages : 37026 › avatar : sam claflin
Sujet: Re: alive (mackenzie) Mer 12 Aoû - 11:43
L’attente ne peut pas être mesurée. Jake est tellement enthousiaste à l’idée de la retrouver. Sa sœur. Son oxygène. Sa Mackenzie. Rien ne peut la remplacer. Ce sentiment familier, ces folies envisagées, le jeune homme ne peut plus tenir en place. Il ne peut plus se contenir face à cette arrivée. Va-t-elle pointer le bout de son nez ou complètement le rembarrer ? Le doute demeure malgré sa confirmation. La cadette des Fitzgerald soufflerait ainsi sur les rêves et les envies de son ainé. Elle lui ferait payer le prix de l’avoir trop désiré. De cette distance qui les tient désormais éloignés. Alors quand il la voit, il ne peut s’empêcher de s’agiter. Les bras en l’air, tel un enfant, il essaye de l’attirer. Ouvre-t-elle les yeux ou fait-elle semblant ? Un instant, Jake se le demande. Puis la seconde d’après, leurs regards se retrouvent presque instantanément. Ils se retrouvent et avancent rapidement l’un vers l’autre. Des retrouvailles sincères. Une attitude vraie. Mackenzie est vraiment là. Présente et également ravie de le retrouver, vu ce saut qu’elle effectue jusqu’à se loger dans ses bras. Une réaction qu’il imaginait et envisageait. Un besoin qu’il ressentait. D’ailleurs, cette dernière ne se fait pas prier pour commenter, pour poursuivre la discussion. Eclatant de rire, Jake réalise qu’elle n’a pas changée. Ils n’ont pas changés. Ils partagent toujours cette complicité. « C’est toi qui devrait prendre rendez-vous pour faire vérifier ta vue ! J’étais juste là, devant toi. » confirme-t-il, en prenant l’initiative de revenir vers elle et de placer son index sur la pointe de son nez. Une attitude qu’il avait l’habitude de mettre en place avec Mackenzie. Une façon de lui rappeler, qu’il avait toujours raison. Quoi qu’il arrive. Quoi qu’il en soit. En parlant de raison, Jake la retrouve et attrape instinctivement la valise de sa cadette. Cadette qui ne peut s’empêcher de le complimenter. Elle était la seule à pouvoir lui dire cela et à faire apparaitre des rougeurs sur le haut de ses joues. Il ne peut pas les gérer. Il n'a jamais su parce qu’il sait impérativement qu’elle dit la vérité. Même si elle manque d’objectivité totale, il se satisfait de la remercier d’un baiser déposer avec soin sur son front. Alors ensuite quand elle lui annonce ses envies et ses idées, il abdique. Avec plaisir. Jake l’a conviée pour cela, pour qu’elle profite, pour qu’ils rattrapent ce temps dont ils n’ont pas disposé. Un temps précieux que la distance a déterminé. Néanmoins, Jake profite de la première opportunité pour l’inviter. Il lui prouve qu’importe leurs choix respectifs, elle reste unique à ses yeux. Unique et si particulière à son cœur. « Allez, on y va ! Je prends ça et j’ai également des choses à t’annoncer. » déclare-t-il à son tour et toujours fidèle à cette réserve qui a fait la personnalité de Jake. Si expressif, il n’en reste pas moins un grand timide avec ses émotions. Grand introverti, il préfère généralement garder ces petits détails pour lui. Mais qui dit arrivée en grande pompe, dit aussi moment extraordinaire. Qui dit cela, dit de grandes conversations, avec la conviction de rattraper le temps perdu. Lui attrapant la main au passage, Jake la conduit donc vers la sortie. Hollywood n’attend qu’eux. Il fait beau. Arrêtant un taxi, il lui communique dans la foulée, l’adresse de l’hôtel de Mackenzie. Et sans vouloir gaspiller le moindre moment, il reprend de plus belle. Décidé et déterminé à tout savoir, tout et dans les moindres détails. « Dis moi donc, je suis curieux. Quelles sont tes annonces ? Tu reviens à San Francisco, c’est ça. Tu reviens près de moi. Je te manque trop. Avoue, je le vois là, dans tes yeux. » essaye-t-il de se persuader avec cette douceur dans la voix. Comme si la douceur pouvait faire changer d’avis Mackenzie. Un désir qui n’en reste pas moins profond. Loin des siens, Jake ressent le manque. Il ressent ce vide qu’ils laissent dans sa vie. Entre Sydney et New-York, son cœur est tiraillé. Voilà donc qu’il fallu Hollywood pour la chérir, l’ennuyer et la taquiner. Ne lui laissant pas la possibilité de répliquer directement, Jake instaure également des règles à leurs confidences. Des règles qu’il juge divertissantes. « Chacun à notre tour, si tu veux. Une confidence pour une confidence. » affirme-t-il à ses côtés. Lui adressant un regard des plus approbateurs, une initiative qu’il juge favorable pour lui. Lui faisant clairement comprendre qu’il n’en attend pas moins de sa part et qu’elle a forcément tous les droits de lancer les festivités. Curieux. Impatient. Pendant que le paysage défile sous leurs yeux, il reste fixé sur elle. Il reste attaché à ses traits parfaits qui font de Mackenzie, sa Mackenzie. « Et honneur aux femmes ! Tu connais mon côté gentlemen. Alors, je veux tout savoir, tout dans les moindres détails ou presque. Evite ceux que je pourrai détester. » ajoute-t-il définitivement et trépignant d’impatience. Quand soudainement, le véhicule marque l’arrêt. Devant l’hôtel de Mackenzie, Jake prend le soin de régler la note. Il la laisse sortir et constate que la magie de la ville opère toujours. A Hollywood, cette ville où le cinéma a grandi. Ville dans laquelle de nombreux talents ont vu le jour. Jake est ainsi accompagné de la meilleure personne qui soit. Prêt à profiter et à prendre quelques vacances, tout en profitant des nombreuses opportunités qui peuvent se dessiner devant lui, Jake sourit toujours. Il la regarde et il l'écoute. La cadette des Fitzgerald peut se lancer. Elle peut se confier. Et c'est dans cet état d'esprit que leur semaine débute, dans la joie et dans la bonne humeur. Loin de se douter des surprises qui les attendent. Le duo s’avance et décide d’un pas déterminé de se retrouver. Car en un regard à peine, ils se comprennent. Ils sont à nouveau le duo infernal de la famille. Ils sont le reflet l'un de l’autre. Une moitié. Une complémentarité. Une vérité absolue. La seule et l'unique qui confirme que rien n’aura raison de leur relation. Ni même les années. Ni même la distance. A jamais elle. A jamais lui. A jamais eux.
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